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Mieux comprendre la démarche spirituelle

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2014

 

images (23)Pour comprendre l’évolution, pour comprendre le développement de la spiritualité, les âges qui se succèdent à travers les civilisations sur la terre, il faut quitter cette vision dualiste du monde. Il ne faut plus voir le blanc d’un côté, le noir de l’autre, le chaud d’un côté, le froid de l’autre, le diable et le Bon Dieu, le gourou et le profane. Il faut comprendre que toute unité de vie est une unité divine, que ce soit l’unité de vie du caillou, de la goutte de sève qui coule dans la tige d’une fleur, de votre unité de vie ou de l’unité de vie de celui que vous appelez Dieu ou l’ange, c’est exactement la même divinité.

À partir de ce moment-là, la dualité n’existe plus, il n’y a qu’unité.
Pour comprendre maintenant ce que fait cette unité dans le champ de la dualité, car la dualité existe bien : le chaud et le froid, le jour et la nuit, la vie et la mort, l’ignorance et la connaissance, on ne peut pas rogner cette chose, mais pour comprendre ce que fait l’unité dans ce champ de dualité, il faut voir l’incarnation, la précipitation de l’esprit dans la matière, non pas comme une chute, mais au contraire comme un moyen d’évolution.

Beaucoup de disciples arrivés à un certain moment du chemin, baissent les bras, se sentent accablés, parce qu’ils se demandent pourquoi leur monade, leur âme, leur moi suprême si vous voulez, a un jour, du haut de sa spiritualité, chuté dans la matière et à quel jeu malin il est en train de jouer maintenant pour remonter. Forcément, tout ce ridicule désarme lorsqu’il faut faire l’effort et c’est normal, car en restant à cette vision des choses, elle désarme, mais en plus, elle ne donne aucun courage parce qu’il n’y a pas de logique.

Il ne faut pas chercher la logique dans la vie et l’événement qu’est l’univers. Car si l’on cherche une logique mentale à la naissance et au pourquoi de l’univers, on n’y arrivera pas. Il faut simplement savoir que par la dualité, ou ce que l’on peut appeler la dualité, l’esprit obtient des forces et qu’en obtenant ces forces de manifestation, ces forces de vie, il va pouvoir  devenir une puissance d’un esprit qu’il est à l’état originel, et c’est là toute la différence.

Donc à l’origine, certes, vous êtes tous des Dieux, mais des Dieux impuissants en quelque sorte, des Dieux qui se méconnaissent, qui ne savent pas utiliser leur capital d’énergie, qui ne savent pas en fait brandir leur puissance. À travers l’expérience contre le champ de la dualité, l’homme apprend à manipuler les puissances, à s’octroyer les puissances, et c’est là le problème. L’homme au fur et à mesure de son développement voit les puissances arriver vers lui, qu’on les appelle énergies, vibrations, rayons, peu importe, ce sont des puissances à l’origine, et elles viennent vers lui au fur et à mesure qu’il se développe consciemment ou pas.

Son premier geste va être de se les octroyer, de les posséder, un peu à la manière de certains mages, de certains disciples dont l’égo est trop prédominant et qui veulent utiliser le pouvoir dans un sens négatif ou dans un sens trop astral. Au fur et à mesure, les expériences, le karma, toutes les guidances des Maîtres, vont faire en sorte de lui apprendre comment utiliser ces énergies et surtout lui enseigner leur nature et la nécessité de l’utilisation de ces énergies.

Car voyez-vous dans l’évolution et dans l’enseignement des Maîtres, il n’est question en fait que de vous enseigner la nature des énergies, la nature de la vibration qu’est l’âme. Lorsque l’on vous dit : il ne faut pas pratiquer telle chose, il ne faut pas penser telle chose, il ne faut pas penser du tout, il faut arrêter le mental, il faut vous fixer sur telle idée divine, sur telle pensée pure, il faut vous fixer sur tel son, l’homme qui ne se demande pas pourquoi on lui dit cela, il fait la chose, l’exécute mécaniquement, mais sans connaître l’essence de la chose.

Or chaque fois que l’on vous donne un conseil, plutôt que d’exécuter le conseil, moi je vous dis, il faut vous interroger sur le pourquoi de ce conseil donné. Et si vous arrivez à connaître le sens du conseil que l’on vous a donné, vous avez déjà dépassé le conseil et vous n’avez plus besoin de l’effectuer.

Lorsque le Maître vient vers vous et qu’il vous dit : il ne faut plus penser. Si vous cherchez pourquoi il vous dit cela, vous n’avez plus besoin de ne plus penser, automatiquement vous ne penserez plus, parce que vous aurez compris ce que cela voulait dire. En ayant compris, vous aurez déclenché en vous, l’état de conscience correspondant. Donc, appliquez le conseil de ne plus penser sera déjà dépassé pour vous.

Mais comme le Maître sait que l’individu ne sait pas méditer de cette façon-là sur le cœur des choses, le cœur des conseils, alors il vous fait passer par l’exécution presque mécanique de la chose. Le Maître sait que, de la même façon que l’on peut imiter une chose venue de l’esprit, on peut aussi arriver à impliquer l’esprit dans la matière en faisant imiter sa matière. Donc, à force de vous empêcher de penser, à force de supprimer votre pensée, ou l’instinct, le mécanisme de la pensée, un jour vous allez vous trouver dans cette zone où la pensée est devenue pure.

Mais la pensée ne cessera pas pour autant, parce que l’homme n’est qu’une grande pensée. Le problème, c’est que l’homme pense de manière inférieure. Lorsqu’il quitte la zone inférieure de la pensée, il découvre la pensée pure ou bien l’idéation divine. Sa pensée n’arrête pas, mais elle est devenue Une avec l’univers, c’est là toute la différence.

Et lorsqu’à force de s’être contraint à ne plus penser, l’individu découvre cette zone de l’idéation divine, de la pensée pure, alors il n’a plus besoin de se forcer à ne plus penser et il découvre la raison du conseil donné.

Ce qu’il faut faire dans ces cas-là, chaque fois que l’on vous donne un conseil, ou chaque fois que l’on vous donne une technique, ou que vous la lisiez dans un livre, ou que cela vous soit donné par hasard, ou même par votre propre inspiration, avant de passer à l’exécution, avant de faire la chose physiquement, ce qui est la façon la plus grossière d’exécuter quelque chose de spirituelle, essayez de deviner, essayez de sentir, de pressentir, d’intuitionner, la raison profonde, l’esprit de la chose.

Vous verrez qu’en fait, en ayant médité sur le conseil que l’on vous a donné, vous allez dépasser le stade du conseil et vous allez pouvoir aller plus vite, plus loin. Parce qu’en méditant sur des conseils, de méditation en méditation vous allez développer des états de conscience, qu’ils vous auraient fallus sans doute des années pour les développer, en exécutant mécaniquement, physiquement, les conseils que l’on vous a donnés.

Donc, si vous voulez évoluer, si vous voulez réellement faire un travail d’avancement, il ne faut pas toujours faire passer les choses par votre matière. Bien sûr la matière est importante, bien sûr il faut, puisque l’alchimie l’exige et que c’est une loi, il faut aussi anoblir la matière, faire passer des énergies d’une fréquence chaque fois de plus en plus haute, pour la diviniser elle aussi. Mais il n’est pas besoin chaque fois de faire passer le conseil spirituel par la matière, je dis non, c’est une erreur. Et c’est le problème et la manie de tout le peuple occidental de faire passer chaque fois, par l’exercice physique, ce qui peut être acquis ici, maintenant, tout de suite, par la concentration, par la réflexion, par l’introversion, par un petit peu de méditation, donc par l’esprit.

Ce qui est de l’esprit doit être traité par l’esprit. Vous n’arriverez pas à décrocher des états de conscience, en faisant forcément des postures de hatha yoga, en vous tordant les pieds derrière le cou, en mettant les bras je ne sais pas trop où et le nombril derrière la tête. Essayez, vous n’y arriverez pas. Bien sûr vous allez anoblir votre matière, c’est certain, et c’est nécessaire. Car le disciple ne peut pas aller vers les zones de l’esprit en ayant une matière trop lourde, trop grossière, trop rustre. Donc il faut, à un moment donné, laisser passer l’énergie, la fréquence, jusqu’au cœur de la cellule, pour que la matière soit sur le même accord que la note qui vibre dans l’esprit.

Mais je vous en prie, ne faites pas la confusion, ne faites pas l’erreur de croire qu’en ayant des postures abracadabrantes, et Dieu sait que je ne suis pas du tout contre certaines méthodes que l’on dit être du hatha yoga ou d’autre forme, il les faut et je les reconnais comme étant utiles, mais je demande à votre esprit de ne pas croire que tout le pouvoir en reviendra à la posture, c’est faux.

Si à côté de cela votre esprit intérieur, votre vous-même le plus profond, n’essaie pas de trouver par intuition, par méditation, l’essence des choses, vous pouvez tout de suite vous pendre pour l’éternité dans la position du lotus, parce que c’est bien tout ce temps-là qu’il vous faudra pour devenir Bouddha, je vous le dis. Il faut faire avec l’esprit les choses de l’esprit, et avec le corps les choses du corps.

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QUID DES MAUVAISES NOUVELLES

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2014

 

Faits divers, récits de guerre et de terreur, étalage incessant d’injustices et de turpitudes humaines…  Ce torrent qui, à n’en pas douter, charrie nos émanations les moins réjouissantes pourrait aisément nous emporter avec lui. L’auteur des Nouveaux collectifs citoyens: pratiques et perspectives (Yves Michel Editeur) analyse ce phénomène.

Ivan MALTCHEFF

 images (22)Il est aujourd’hui courant parmi les personnes engagées dans la transformation sociétale et personnelle de se référer à cette maxime fameuse attribuée à Gandhi de «devenir soi- même le changement que l’on désire pour le monde».  Je propose d’appliquer ce principe au déferlement quotidien de mauvaises nouvelles qui, jour après jours, nous rend addicts!  Grâce aux spécialistes de la publicité et de la communication, nous savons que la répétition d’un message permet de l’inscrire durablement dans notre esprit.  Ceci est largement démontré pour les produits de lessive comme pour les hommes politiques.  Nos communicants nous apprennent également que, si ces messages s’impriment si facilement, c’est uniquement parce qu’ils rencontrent un écho favorable de notre part. 

La fabrique de «La Réalité»

Une question pour la santé de l’esprit s’impose donc: avec quelles informations acceptons-nous de nourrir nos esprits?  A qui, à quoi consentons-nous «de louer notre temps de cerveau disponible» si bien défini par un ancien patron de chaîne télévisuelle?  Il est inexact de dire que les informations diffusées par les médias reflètent «La Réalité».  Elles reflètent des choix, pour certains conscients et pour d’autres inconscients, basés sur des critères allant de l’audimat à la sélection de données qui confortent les systèmes de croyances dominants.  Très souvent, le choix de l’information contribue à démontrer ce que l’on cherche à priori.  Tout le reste, ce qui ne sert pas cet objectif est soit ignoré, soit pas même perçu.  C’est ainsi que dans le traitement de l’information s’opère un premier choix de sujets à fort contenu conflictuel ou problématique, souvent déprimants ou mortifères. 

Une poubelle qui brûle

Si l’on en croit les spécialistes, les nouvelles positives et porteuses d’espérance ne suscitent pas la même excitation auprès du public puisqu’elles ne se vendent pas.  Un second choix s’opère ensuite sur le traitement de l’information: plutôt que de vouloir présenter les différentes facettes d’une situation pour un même type d’évènement, seule la facette à forte sensation émotionnelle de préférence choquante et instantanée sera mise en avant.  C’est ainsi qu’une manifestation de quelques jeunes en colère qui brûlent des drapeaux devant l’ambassade américaine fait le tour des caméras alors qu’au même moment plusieurs manifestations pacifiques d’envergure restent invisibles.  Rendre compte de la totalité des faits ou actions est impossible.  Un parti pris préside à la sélection de l’information.  Quel est- il?  Une poubelle qui brûle en banlieue retiendra l’attention alors que le travail patient de citoyens et d’associations sur le terrain n’est même pas mentionné.  Le monde entier est inondé, minute après minute, des moindres informations sur le conflit israélo-palestinien et sur les exactions des groupes islamistes violents.

 Le plat de la désespérance

Qui a entendu parler des Congrès Mondiaux pour la Paix entre Imams et Rabbins qui se tiennent depuis environ 10 ans?  Les dizaines de milliers de rencontres, d’actions de transformation et de propositions positives de la société civile en pleine effervescence silencieuse passent inaperçues (lire à ce sujet le dernier numéro spécial de Kaizen sur la France en Transition) alors que la manifestation de personnes en colère contre la hausse des charges est un sujet qui fait dire que la France est au bord de l’implosion.  C’est comme si seuls la violence, la colère et le désespoir étaient des choses sérieuses ou pouvaient permettre de transformer les choses.  Si nous n’osons pas croire que l’espérance, le bonheur et les réalisations de transformations peuvent vraiment changer quoi que ce soit, alors nos médias ont raison de nous servir le plat de la désespérance, de la misère humaine et de la colère.

Je me demande souvent si les actions de transformations positives, créatrices de joie, de bonheur et l’absence de problèmes nous intéressent vraiment.  Imaginons des médias qui diffuseraient des informations constructives tout au long de la journée: seraient-ils crédibles?  Serions-nous aussi intéressés?  L’exploration de l’inconnu, du nouveau, du rêve que nous portons en nous nous mobilise-t-elle plus que l’exposition de nos souffrances?  Je ne suis pas tout à fait certain de notre réponse.  De façon consciente ou inconsciente, nous sommes devenus «addicts» à la négativité ambiante sinon comment expliquer cette consommation massive de stupéfiantes mauvaises nouvelles. 

Se débrancher de l’énergie négative

Dans notre regard existe une chose qui se consolide en croisant celui des autres.  Ainsi, nous pouvons voir dans nos vies le triste ou le gai, le triste avec un regard gai ou le gai avec le regard triste, ou encore plus rien du tout.  Cela dépend de notre façon de considérer le monde: quel regard utilisons-nous et de quel point de vue nous plaçons-nous? 

«La Réalité» est une construction interactive avec notre environnement.  A quoi ressemble donc notre création?  Nous réapproprier notre pouvoir d’agir et de changer en soi et autour de soi passe par la prise de conscience de cette dépendance.  Cette prise de conscience nous amène, lorsque nous n’en pouvons plus, à nous débrancher de ce type d’énergie afin de réorienter notre pouvoir créateur vers autre chose que la triste contemplation d’un monde qui se meurt.  Dès que la porte commence à se fermer sur ces dépendances, nous sommes libres de nous intéresser aux multitudes de transformations positives et porteuses d’espérances qui fleurissent aujourd’hui sur notre planète.  Jamais nous n’avons eu autant d’informations à ce sujet. Il suffit de regarder et de choisir.  Il faut oser sortir de l’intoxication des émotions et de la pensée. 

Tous co-créateurs

Mon propos n’est pas de nier que les évènements mortifères existent réellement mais de nier que ces évènements constituent la réalité.  C’est comme si, pour décrire la vie d’un quartier ou d’un village sur une journée, on concentrait en les amplifiant tous les heurts, les propos déplacés, les procès d’intention, les échecs, les accidents et les décès en ignorant tout le reste.  Objecter que changer de regard peut permettre d’ignorer ces situations mais pas de les éviter ni de modifier leur réalité est possible.  C’est oublier que nous sommes tous co-créateurs, à la fois conscients et inconscients de ce qui arrive autour de nous.  Sinon qui d’autre que nous, collectivement, a créé la société dans laquelle nous vivons?  En choisissant délibérément d’orienter notre attention, notre regard, notre pensée, notre énergie, notre action vers ce que nous voulons pour le monde, nous contribuons à le changer.  On pourrait aussi tenter de culpabiliser en pensant que la seule façon d’aider un mourant, c’est de rester à son chevet.  Certainement, mais pas en mourant avec lui… 

La «Une» de demain…

Il y a un monde qui se meurt avec une partie de nous-mêmes.  C’est celui basé sur la prédation, la conquête, la guerre, le prosélytisme, la domination, les murs de séparation (homme- nature, masculin-féminin, esprit-matière, terre- étoiles), les vérités uniques, l’individu isolé du monde, l’égologie.  C’est lui qui agonise en direct sous nos yeux.  Mais il y a aussi un monde téléchargement (9)qui naît avec une partie de nous-mêmes.  Il est fondé sur l’équilibre, l’interdépendance de toutes choses, la reliance, la coopération, les vérités multiples incluses dans l’unité, la non séparation (homme- nature, masculin-féminin, esprit-matière, terre-étoiles), la paix intérieure et extérieure, l’écologie.  Ce monde ne fait pas encore la une de l’information!  Nous sommes dans le passage et il nous appartient de savoir choisir quel bout du tunnel nous intéresse.  Avez-vous choisi?

 L’ouvrage de référence 

«Les nouveaux collectifs citoyens» disponible aux éditions du Souffle d’Or   
Retrouvez Ivan Maltcheff sur www.impulse.fr  ou lui écrire: ivan.maltcheff@club-internet.fr

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