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LES PRISONS DE L’ESPRIT

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

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Prisonniers nous le sommes, et prisonniers nous le resterons … Mais seulement si notre prison est dorée si nous la comparons à la vie enchaînée de très nombreux humains. 

Leurs chaînes sont invisibles, mais n’en sont pas moins existantes. Elles sont insoupçonnables à l’œil nu et pour cause, c’est leur esprit qui est enchaîné à lui aussi prisonnier d’un tout autre système. Alors, soyez heureux et ne jamais regretter d’êtres les porte-parole d’un monde merveilleux qui ne peut être comparé au leur. 

La prison de l’esprit est une demeure tantôt blanche et tantôt noire. Il existe bien sûr toute une gamme de nuances intermédiaires, mais il est très inconfortable pour l’être humain de s’y installer ou de résider trop longtemps dans cette zone. Il est parfois subtil, pour tromper les apparences, de tenir des propos hautement spirituels et de vivre dans le matérialisme le plus absolu. C’est ce que nous appelons souvent en parlant poliment « avoir le cul entre deux chaises ». Cette positon est bien entendu très inconfortable et ne peut être tenue bien longtemps. Il faut se décider et s’asseoir sur l’un ou l’autre des chaises en sachant que si elles se ressemblent en apparence, elles sont pourtant très différentes. L’une d’entre elles est appelée à devenir un siège royal au sens noble du terme, et nous portera toujours plus haut dans la lumière. L’autre sera au contraire, condamnée à se replier sur elle-même, en passant par tous les stades d’une assise devenant de plus en plus instable. 

Je parle ici du strapontin, du tabouret et pour finir, du sol ou du sous-sol qui vous recevra sans égard et très lourdement lorsque cet inconfortable soutien vous abandonnera totalement. 

L’esprit et l’âme sont les pilotes de notre vie. Ce n’est pas notre mental activé par notre cerveau qui tient les rênes de l’attelage. Ce qui n’est que leurre ou illusion s’effondrera un jour pour laisser la place à une vision nouvelle transparente et limpide sur la véritable vie, et son chemin spirituel. La vie matérielle n’est pas la vraie vie, et pour cause. Nous vivons la véritable vie en l’absence de tout besoin matériel. Les gadgets terrestres ne sont pas utiles à la vie. Il existe toute une panoplie de choses idiotes et parfois dangereuses pour notre santé. La vie sur terre passe bien sûr par un minimum de biens dont l’humain doit disposer pour mener une vie normale, sans souffrir matériellement parlant. Mais au-delà du minimum, il existe le superflu. Il comporte de nombreux degrés, mais c’es là où réside le cercle vicieux de notre progrès technologique et matériel. Nous sommes obligés de constater que pour bon nombre d’humains, la limite n’existe pas. Ces êtres cherchent à s’enrichir toujours et toujours plus, pour vouloir être reconnus et détenir un pouvoir ou une puissance quelconque. Mais malheureusement, cela se réalise très souvent au détriment d’autrui, et un tel débordement de richesse et d’orgueil n’est bien sûr pas acceptable pour le Divin que nous représentons. 

Songeons à ces paroles. Ne courrons plus sans réfléchir derrière l’argent, parce que nous pourrions tomber au moment de l’attraper. Pensons à ceux qui souffrent et restons mesurés dans nos prétentions. En tout cas, soyons certains d’une seule chose ; toute richesse, tout pouvoir, toute puissance gagnée malhonnêtement sur le dos des créatures les plus sensibles et fragiles de notre monde seront un jour transformés en une déchéance à la mesure de cette fausse grandeur. Restons confiants, nous ne sommes pas condamnés, personne ne l’est, mais chacun doit savoir que le jugement final n’appartiendra qu’à soi, et qu’l sera le plus impitoyable des jugements. 

Notre culture, notre histoire nous sont propres. Nos vies antérieures se manifestent dans cette vie, et les uns ou les autres, vivons des expériences très différentes. Cela est dû à notre héritage spirituel, à ce vécu momentanément caché et absent de notre mémoire vivre. Il reste malgré tout très présent et se révèle sporadiquement à nous par l’intermédiaire de notre âme. Parce que c’est elle qui stocke toute la mémoire. Toutes nos vies sont ici. Il nous faut le savoir et surtout ne pas nous offusquer et freiner les quatre fers, lorsque notre âme veut nous entraîner dans cette nouvelle expérience de la vie. 

Il est important pour nous de comprendre qu’elle est nécessaire et incontournable, même si nous voulons  nous y opposer et parfois de façon très violente. 

Retrouvez cette conversation sur « La Vie Devant Soi«  Rédigé par FRANCESCA  

Publié dans Channeling, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »

Pionnière de la psychanalyse d’enfants

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

 

Elle a osé, la première, explorer l’inconscient des jeunes enfants, révélant les fantasmes angoissants qui peuplent leur univers. On lui doit la compréhension des processus psychiques précoces qui déterminent notre vie d’adulte.

Jacques Lacan l’avait surnommée « la tripière de génie ». Tripière car, pour Melanie Klein, le ventre, avec ses viscères, ses excréments et ses monstres imaginaires, est l’antichambre du moi. Quand elle rejoint le camp de la psychanalyse, elle est l’une des très rares psys d’enfants.

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Elle se démarque rapidement de ses consœurs, Anna Freud, fille du maître ou Hermine von Hug-Helmuth (assassinée par son neveu qu’elle a psychanalysé), qui pensent que la thérapie des petits doit se limiter à un travail éducatif. Pour Mélanie Klein, en revanche, l’enfant, dès 2 ans, est un patient digne de ce nom.

Dès 1920, elle développe sa technique de psychanalyse par le jeu : des poupées, des autos, des animaux, des crayons, des ciseaux, et la séance peut commencer. « Le grand train, c’est papa ; le petit, c’est toi ; la gare, c’est maman, explique-t-elle à Dick, un jeune patient resté un cas célèbre de la littérature analytique. Dick entre dans maman, il fait noir dans maman, Dick est dans le noir de maman. » Voilà comment Melanie Klein aide les petits à apprivoiser leurs fantasmes incestueux et l’angoisse qui les accompagne.

La psychanalyse freudienne déroule le tapis rouge devant le père. Pour le kleinisme, le personnage déterminant, c’est la mère. Pour réussir à penser, il faut la tuer symboliquement, quitte à la retrouver plus tard. Cet affront au père, Freud ne le pardonnera pas à Melanie Klein.

Le sadisme est originel 
Pour Melanie Klein, l’être humain est, de façon innée, travaillé par une pulsion de mort et de destruction. Dès ses premiers mois, il est habité par des fantasmes sadiques visant l’intérieur du ventre maternel. Il imagine ses deux parents soudés en une sorte de copulation ininterrompue et, se sentant exclu de cette belle harmonie, rêve de les anéantir. La survie dans l’inconscient de ce sentiment d’exclusion archaïque explique les meurtres passionnels de l’adulte, mais aussi la douleur indicible qui peut nous assaillir lorsque nous sommes trompés : nous revivons alors cette mise à l’écart primitive.

Les filles ont peur de leur mère
Selon Melanie Klein, les filles se tournent vers leur père, puis s’intéressent aux hommes pour échapper à une mère vécue comme toute-puissante, qui menace de les détruire et de leur interdire l’accès à la maternité. Le fantôme de la mère se tient derrière toute histoire d’amour. Même dans l’hétérosexualité, le véritable objet de désir et de défi d’une femme, c’est l’autre femme, toujours imaginée comme une rivale.

La vie psychique démarre dès la naissance
Loin de connaître la béatitude, le nourrisson expérimente des états paranoïdes, où il croit que le sein, le biberon et le monde lui veulent du bien ou du mal, selon ses sensations du moment. Empli d’une envie dévorante à l’égard du sein, il est terrorisé par cette pulsion : il craint d’abîmer cette source nourricière, de la perdre. Vers 6 mois, la « position dépressive » tempère cette agitation mentale. La pression se relâche, l’envie archaïque se transforme en gratitude et en amour pour ce qui fait du bien, la mère. Melanie Klein qualifie cette étape de dépressive, car elle apprend à supporter ces sentiments douloureux que téléchargement (2)sont tristesse, remord et culpabilité.

L’analyse des enfants peut aller beaucoup plus loin que celle des adultes et [...] mettre en lumière des détails qui n’y apparaissent pas aussi clairement – propos de Melanie Klein

Pour en discuter sur le Forum clic « La Vie Devant Soi«  

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FAIRE APPEL A LA MEMOIRE ANCIENNE

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2014

 

images (8)Permettre aux personnes âgées de retrouver certains automatismes en faisant appel à la mémoire ancienne, c’est possible avec la méthode Montessori. A travers différentes activités et la stimulation des différents sens, les résidents des maisons de retraites médicalisées retrouvent peu à peu la satisfaction de pouvoir accomplir eux-mêmes quelques gestes du quotidien.

« Un jour, j’ai sorti la palette, Micheline a pris le pinceau, et les gestes sont revenus », raconte Nathalie Lemaistre, aide médico-psychologique (AMP) aux Jardins de Séréna, Ehpad (établissement pour personnes âgées dépendantes, maison de retraite médicalisée) du groupe Medica situé à Champcueil (Essonne). Agée de 84 ans, la vieille dame n’avait pas peint depuis environ quinze ans. Sa fille pensait qu’elle n’y arriverait plus. Nathalie Lemaistre applique les principes de la méthode Montessori, utilisée depuis mai 2010 dans cet Ehpad, qui compte 94 résidents, dont 26 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Fondée en 1896 par Maria Montessori (1870-1952), première femme médecin en Italie, cette pédagogie, conçue à l’origine pour des enfants, repose sur leur observation, sur leur éducation sensorielle et leur épanouissement par l’activité qu’ils accomplissent eux-mêmes. Il y a une dizaine d’années, le neuropsychologue américain Cameron Camp, père d’un enfant handicapé, a eu l’idée d’adapter cette méthode aux personnes âgées désorientées. « Notre modèle d’établissement pour personnes âgées est celui d’un village où vos voisins prennent soin de vous, plutôt qu’un modèle comme un hôpital ou un hôtel », explique Cameron Camp.

Bien souvent, s’occuper de personnes dépendantes, qui, pour certaines, ne parlent plus, se limite à faire leur toilette et à leur donner à manger. Cela peut conduire, pour les soignants, à un sentiment d’épuisement et d’impuissance.

En choisissant la méthode Montessori, les Jardins de Serena ont voulu motiver leurs employés et agir pour le bien-être des résidents. Le personnel, une cinquantaine de personnes, a été formé. L’homme d’entretien Maurice Dubois a souhaité participer aussi. Quelque 80 établissements du groupe Medica ont opté pour cette démarche, le déploiement devant concerner à terme la totalité des Ephad du groupe.

Des automatismes qui font appel à la mémoire ancienne

Le but : recueillir un maximum d’informations concernant les habitudes du patient, son passé, notamment auprès des familles. Le postulat : « Ces personnes ont des compétences, elles peuvent encore faire des choses, utiliser des sens qu’on ne met par forcément en valeur quotidiennement », souligne le docteur Didier Armaingaud, directeur médical de Medica France.

L’idée est de réactiver des automatismes qui font appel à la mémoire ancienne, afin de ne plus mettre en échec la personne, affaiblie par les troubles cognitifs qui pèsent sur les gestes du quotidien. Ce matin-là, un homme a pu faire sa toilette lui-même. « Pendant le repas, on lance le geste et souvent, ils mangent tout seul, constate Jessica Marquis, AMP, on réveille cette mémoire des gestes qui, elle, est préservée. » « On recherche le langage gestuel, en étant dans le ressenti, dans les échanges humains », explique le docteur Christophe Dekindt, médecin coordonateur aux Jardins de Serena.

Quand Jean-Luc est arrivé en juin 2010, il pleurait tout le temps et répétait, inlassablement, « c’est foutu ». Il était en demande d’affection, se souviennent les aides médico-psychologiques. Cet ancien professeur d’université de 76 ans, que sa femme dénigrait sans cesse, a retrouvé les contacts humains qui lui manquaient tant. « Il va vers les autres. Il rayonne », relate Nathalie Lemaistre.

A Champcueil, ballons, coussins en mousse, etc., sont posés çà et là pour que les résidents puissent les manipuler. Pour certains, désorientés, des photos personnelles sont sur la porte de leur chambre. L’un a choisi une photo de son chien, qui vient parfois lui « rendre visite ».

Certains déambulent, veulent bouger des meubles et « c’est souvent en les observant que l’on trouve des solutions », constate Patricia Garnier, directrice des Jardins de Serena. Tout est de plain-pied. Un vaste jardin permet de sortir, des chemins y ont été dessinés. Les résidents ramassent les fruits, les plantes aromatiques et un potager est à l’étude.

La sphère sensible s’exprime d’autant plus que les fonctions cognitives sont affectées. Du coup, un travail est fait sur les odeurs, en fonction des endroits et des moments de la journée. Telle aile du bâtiment est parfumée à la lavande, l’autre au romarin. « On envisage de propager des odeurs de café et de pain grillé le matin, et de nourriture au moment du déjeuner », explique Jessica Marquis.

Amélioration de l’estime de soi

Cette approche Montessori permet aussi d’instaurer une autre forme de communication avec les familles, pour lesquelles cette maladie est souvent un traumatisme. « Ce n’est plus la même personne »« on a perdu nos proches » sont des phrases qu’on entend fréquemment, explique Aurélia Rochedreux, psychologue aux Jardins de Serena.

Pour l’instant, il n’y a pas d’évaluation scientifique de cette méthode. Mais on constate moins d’agressivité de la part des patients. « Le turnover des soignants est passé de 75 % à 25 % au Canada grâce à cette méthode », selon Cameron Camp. Sans avoir de données chiffrées, les établissements qui l’appliquent ont réduit de manière significative le niveau des médicaments.

« Nous devons trouver des moyens pour arrêter d’avoir autant de contention chimique, qui consiste à réduire la mobilité du patient en lui administrant des médicaments de type sédatif (tranquillisant, antipsychotique, antidépresseur). D’autant que certains médicaments ferment la sphère émotionnelle », souligne le docteur Dekindt.

La méthode Montessori « est un apport supplémentaire, une sorte de reconnaissance », constate l’équipe de Champcueil. Cela permet de changer la vision sur le métier. Car « le regard extérieur sur les maisons de retraite n’est pas très positif », estime le docteur Armaingaud. Cette méthode n’est peut-être qu’une parenthèse enchantée, mais elle renforce l’estime de soi des résidents. C’est déjà beaucoup.

Lire l’article sur Le Monde.fr

Publié dans Auto-Guérison, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »

 

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