Une transformation individuelle peut modifier la société

Posté par othoharmonie le 30 août 2014

 

figure1Dans « Not by genes alone » (non traduit, University Of Chicago Press, 2006), le biologiste Peter J. Richerson et l’anthropologue Robert Boyd ont montré que l’évolution des cultures est beaucoup plus rapide que celle de nos gènes. Cette évolution favorise l’établissement d’institutions sociales qui définissent et veillent au respect de normes de comportements, afin d’assurer l’harmonie de la vie communautaire. Bien que porteurs des mêmes gènes que les hommes de l’antiquité nous sommes différents. C’est un processus darwinien, mais en version accélérée : en cinquante ans, un groupe fondé sur l’altruisme et la solidarité peut présenter des avantages décisifs sur un groupe fondé sur la compétition et l’égoïsme. Prenez l’avenir de notre environnement, qui intéressait fort peu de gens il y a trente ans et dont nul ne conteste l’importance aujourd’hui : une enquête a montré que 20 % des gens s’en fichent, 20 % sont prêts à faire des sacrifices quoiqu’il arrive et les 60 % restants sont disposés à faire des efforts pourvu que les autres en fassent autant. D’où l’importance des minorités actives qui transforment les idées et des figures exemplaires, comme Martin Luther King, Gandhi, Mandela ou le Dalaï-lama.

À la fameuse « banalité du mal », conceptualisée par Hannah Arendt, vous opposeriez une « banalité du bien » ?

La majorité des humains se comporte effectivement de façon altruiste la plupart du temps, souvent sans qu’on le réalise, et les gens abominables sont, fort heureusement, relativement rares. Certes, on peut se déshumaniser et dévaluer l’autre en étouffant en soi toute forme d’empathie. Au cours de massacre de masse, on désindividualise l’autre, on le compare avec mépris à un animal ou on le diabolise. De même, nous traitons chaque année des milliards d’animaux comme des choses, des produits de consommation et des machines à saucisses, alors que l’on sait pertinemment que les animaux ressentent la douleur, la souffrance et ont des émotions très semblables aux nôtres, ce qui est tout à fait logique du point de vue de l’évolution.

Les chercheurs travaillant sur l’altruisme convergent vers une sorte de « science de l’amour ». À quelle définition de l’amour parviennent-ils ?

Barbara Fredrickson, qui a fondé la psychologie positive avec Martin Seligman, dit que les émotions positives, telles que le contentement, la gratitude, l’émerveillement, l’enthousiasme, l’inspiration et l’amour ne procèdent pas simplement d’une absence d’émotions négatives : l’amour est bien plus qu’une absence de haine. L’amour n’est pas non plus réductible au coup de foudre romantique. L’amour exige que l’on passe à un stade plus constructif. C’est un exercice permanent au fil de la journée, une répétition constante d’une « résonance positive » avec l’autre, une l’attention portée aux autres, un renouvellement incessant du désir de comprendre leurs besoins réels et de les aider à les satisfaire. 
J’ai cependant préféré utiliser le mot altruisme au mot amour, malgré son aspect un peu désincarné, parce qu’il permet plus facilement d’appréhender les deux niveaux où tout se joue : l’affectif et le cognitif. Aimer l’autre, ce n’est pas seulement ressentir de l’affection pour lui, c’est chercher à comprendre les causes de sa souffrance pour pouvoir y remédier. Car l’autre, quel qu’il soit, a quelque chose d’essentiel en commun avec moi : il souhaite être heureux. Et s’il souffre, il faut chercher à saisir pourquoi, avec la conviction que chacun a le potentiel nécessaire pour s’en libérer. Le Bouddha a montré que la principale cause de la souffrance est l’ignorance de la vraie nature du réel, notamment de l’interdépendance de tous les êtres. Penser qu’un être est fondamentalement mauvais ou haïssable, c’est opérer une projection, une distorsion de la réalité. Éprouver de la compassion pour les êtres qui sont plongés dans l’ignorance et désirer remédier à cette cause fondamentale est un processus cognitif.

Le bouddhisme a-t-il finalement servi à découvrir les mécanismes d’une « écologie de l’esprit » pouvant servir aussi aux non-bouddhistes, en particulier aux pédagogues ?

Socrate était grec, Lao Tseu chinois, Jésus juif, le Bouddha indien… cela n’empêche pas leurs messages d’intéresser tous les humains et tous les pédagogues. Le bouddhisme met l’accent sur les causes cachées de la souffrance. Nous désirons le bonheur, mais nous courrons sans cesse vers le malheur en toute inconscience. Trouver l’explication de ce mystère n’intéresse-t-il pas tout le monde ?

La méditation est très en vogue, mais elle n’est pas toujours centrée sur l’altruisme. On parle plus volontiers de « pleine conscience. »

Mon grand ami le Dr Jon Kabat-Zinn, fondateur de la méthode de « réduction du stress par la pleine conscience » (MBSR) et plusieurs autres pratiquants de la « pleine conscience » estiment que si vous méditez correctement, l’altruisme et la bienveillance vous viendront tout naturellement. Je veux bien le croire, mais pourquoi attendre que l’altruisme se manifeste comme un effet secondaire de la pleine conscience ? Je préfère penser comme le fait maintenant John Teasdale, l’un autre fondateur des « thérapies cognitives fondées sur la pleine conscience » (MBCT), qu’il vaut mieux inclure l’entraînement à l’amour altruiste dès le début de l’apprentissage de la méditation. La pratique de l’amour altruiste et de la compassion requiert de toute façon la pleine conscience, mais ils donnent à cette dernière une dimension encore plus vaste et positive.

Face à l’individualisme égotique, l’altruisme propose-t-il une vision crédible pour le XXI° siècle ?

C’est la vision la plus pragmatique que je puisse imaginer : pratiquer et enseigner une technique qui nous permet de nous débarrasser de cet égocentrisme effréné qui caractérise trop souvent le monde contemporain, avec toute la confusion que cela provoque. Dans Plaidoyer pour l’altruisme, je cite nombre d’expériences en cours, en particulier d’écoles où l’altruisme est enseigné aux enfants dès la maternelle avec des résultats remarquables. L’éminent psychologue Paul Ekman imagine même des « gymnases de la compassion » ! Il ne s’agit pas de nier l’importance de toutes les autres formes d’action, sociales et politiques, mais sans une motivation altruisme je ne vois pas comment nous pourrions résoudre les défis auxquels nous sommes confrontés. Il faut donc oser l’altruisme. Oser dire que l’altruisme véritable existe, qu’il peut être cultivé par chacun de nous, et que l’évolution des cultures peut favoriser son expansion. Oser, de même, l’enseigner dans les écoles comme un outil précieux permettant aux enfants de réaliser leur potentiel naturel de bienveillance et de coopération. Oser affirmer que l’économie ne peut se contenter de la voix de la raison et du strict intérêt personnel, mais qu’elle doit aussi écouter et faire entendre celle de la sollicitude. Oser prendre sérieusement en compte le sort des générations futures, et modifier la façon dont nous exploitons aujourd’hui la planète qui sera la leur demain. Oser, enfin, proclamer que l’altruisme n’est pas un luxe, mais une nécessité.

Extrait de l’entretien de Matthieu RICARD  

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Conférence d’une jeune mourante

Posté par othoharmonie le 30 août 2014

 

Extrait de « La source noire », P. van Eersel, éd. Grasset

images (1)Devenue médecin, Élisabeth ROSS se voit tout à fait marcher sur les traces d’Albert Schweitzer en Afrique. A moins que ce soit en Inde? Elle a un échange étrange avec l’Inde. Un enfant indien, atteint d’une septicémie après qu’un rat lui eut mangé un oeil, a été sauvé in extremis par une bonne âme qui l’a fait expédier en Europe. L’enfant se retrouve à l’hôpital de Zurich, où, affolé, il refuse de manger et demeure prostré depuis une semaine. Que faire? C’est la panique: le petit Indien va mourir. Élisabeth appelle aussitôt quelques étudiants indiens amis et leur demande de s’occuper à tour de rôle de la nourriture du petit. Ils le font avec joie. A la seule odeur du riz au curry rapporté par ces gens aux figures familières, l’enfant se débloque et guérit. L’histoire circule jusqu’à Berne. Justement, le Pandit Nehru et sa fille Indira Gandhi sont en visite. Ils invitent Élisabeth et ses amis étudiants indiens à l’ambassade. Élisabeth sympathise avec Indira, qui lui dit : « Venez chez nous, nous avons besoin de gens comme vous. »

Élisabeth n’ira jamais en Inde. La voie semble pourtant toute tracée. Déjà elle rêve de paysages grandioses, se voit, par un chaud après-midi tropical, aider les malheureux dans quelque léproserie. Elle en parle à Emmanuel Ross, avec qui elle est sûre, décidément, de vouloir faire sa vie… Mais l’Américain refuse tout net.

Élisabeth découvre le rythme de travail monstrueux des Américains. L’usine ! Autre différence : là-bas, les aides-soignantes, les infirmières, les sages-femmes, bref toutes les femmes qui travaillent à l’hôpital sont outrageusement maquillées. La montagnarde européenne trouve cela choquant. Et leur façon de parler des patients! De ceux qui meurent !
« Salut, baby, qu’est-ce que t’as comme pot de t’casser maintenant. Quoi d’neuf ?

- Bof, rien. Il est super ton fut ! Si, tiens, la 7 est morte.

- 3 dollars chez Hoover, à côté. La 7 ? Elle a tenu si longtemps ? J’aurais pas cru. J’ l’aimais bien.

- Si, si. A part ça, je crois que… oui, la 5 et la 14 sont vides… Attends qu’ j’vérifie… Oui, la 12 aussi. Ben, dis-donc, on peut dire que vous avez du bol: ils ont tous clamsé pendant la journée cette fois. Qu’est-ce qu’on a dégusté ! »

Ces femmes sont-elles des monstres ? Quelques années plus tard, l’atmosphère « s’américanisera » de la sorte jusqu’au fin fond de l’Europe, mais ce n’est pas encore le cas dans les années cinquante : Élisabeth est profondément choquée.

Pourtant, s’ils parlent facilement de la mort, dès que celle-ci frappe à l’improviste – dans un service où l’on ne meurt pas d’habitude -, dès qu’il s’agit d’un gosse, dès que la routine n’offre plus son bouclier somnambulique, c’est la panique. Et Élisabeth découvre l’extraordinaire épaisseur du mensonge qui entoure les Américains gravement malades. Ces gens-là sont trop vernis, que voulez-vous! Trop beaux, trop grands, trop forts, trop sains, trop gais, trop jeunes, que viendrait faire la mort dans le tableau ?

L’étonnant, c’est qu’il y ait, en même temps, le cinéma, avec une mort mythique apparemment au point :

« Aaaah, Joe, soutiens-moi ! Je vais mourir.

- Mais non, Bill.

- Mais si. Alors, écoute-moi bien, Joe. Le type au bras d’argent… c’est… lui qui a vendu Sam aux flics. Jure-moi de le venger.

- Je te le jure, Bill.

- Et c’est aussi lui qui… qui…

- Qui quoi ? Bill ? Bill ! Dieu ait ton âme, Bill. »

Bizarrement, cette scène n’a jamais lieu à l’hôpital. C’est pourtant là que meurent la plupart des citoyens d’Amérique. Élisabeth découvre que les Américains sont tellement obnubilés par la bonne santé qu’ils vous la souhaitent et vous la prêtent à tout bout de champ. Même quand ça ne marche plus du tout.

« Est-ce grave, docteur ?

- Mais non, mais non, vous allez vous en sortir comme un chef ! »

Puis, en aparté, à la famille toute tremblante: « Il n’y a, hélas ! plus rien à faire. » Ou, éventuellement, à un confrère : « Il est cuit. Dans huit jours, il n’y a plus personne dans ses baskets ! »

Mais jusqu’au bout, on sourira Cheeeeeese ! en entrant dans la chambre du malade, le maintenant « par humanité » dans l’ignorance de son état réel.

Les familles ne s’en sortent pas plus élégamment que les toubibs. On sèche ses larmes le mieux qu’on peut avant d’entrer dans la chambre, et le mourant reçoit des siens un double message horriblement contradictoire: leurs mots sont pleins d’espoir, mais leurs vibrations, leurs gestes, leurs tics puent l’angoisse. En général – Élisabeth le découvrira plus tard – le mourant sait. Mais il négocie plus ou moins bien avec son savoir tragique. Quand tout le monde, autour de lui, nie si farouchement la réalité et ne voudrait pour rien au monde en parler avec lui, le malheureux entre facilement dans la combine. Sans se douter que c’est une torture. Orchestrée, de toute bonne foi. Avec les médecins qui règnent là-dessus comme des pachas maladroits. Pachas pressés. Pachas paniqués, en réalité – mais cela non plus, Élisabeth ne le sait pas encore, quand elle travaille au Glencove Community Hospital. D’ailleurs, qui sait, à l’époque, que les médecins et les professions médicales sont, en Amérique, plus paniqués devant leur propre mort que la moyenne des gens ? Les enquêtes et les sondages sur la question n’ont pas encore commencé. Le grand public apprendra cela dans les années quatre-vingt, un quart de siècle plus tard. De combien « plus paniqués » ? 13 % ? 20 %? Est-ce mesurable ? Cette panique est-elle la cause ou l’effet de leur profession ? Autre paire de manches.

Tous ces mensonges autour de la mort confirment Élisabeth dans son impression que les Américains sont des gamins. Elle-même se taille vite une réputation de roc. Un jour, l’une des infirmières tombe gravement malade. Elle a travaillé avec Élisabeth aux urgences. Instinctivement, c’est elle qu’elle réclame à son chevet la nuit où elle meurt. Elles se connaissent à peine. Élisabeth est étonnée. Encore tellement loin de se douter de ce qui l’attend.

La mort ? En réalité, elle n’y pense pas plus que n’importe quel médecin. Les enfants, en revanche, l’intéressent énormément. Après son internat, elle décide de devenir pédiatre.

Un patron l’accepte dans son service, amusé d’entendre cette petite bonne femme pester contre tous les pédagogues américains réunis. Une seule condition: qu’elle ne soit pas enceinte. Une semaine plus tard, Élisabeth découvre qu’elle l’est. Premier acte manqué.

Elle cherche un autre poste – et ne trouve rien. Devant l’urgence, elle finit par accepter un poste à 400 dollars par mois, dans un établissement d’État, un hôpital psychiatrique, le Manhattan State Hospital, sur l’île de Ward, dans l’East River, à la hauteur de Harlem.

Là-dessus, série de coups durs. Fausse couche. Et son père, en Suisse, qui a une attaque et se trouve à l’article de la mort. Élisabeth a le moral à plat. Seule consolation, au moment de quitter l’hôpital de Glencove, les Ross sont élus meilleurs internes de l’année par le personnel de l’hôpital. Mais la direction refuse : cette récompense très ancienne est réservée aux étudiants de la maison. Chauvinisme criant.

Autant Élisabeth s’est relativement vite attachée aux Américains de base, autant les leaders lui semblent épouvantables. On est à la fin des années cinquante. L’ère des Kennedy arrive. L’Amérique au faîte de sa gloire. C’est la Rome des grands triomphes. Avec la même apparente fraîcheur que le jeune et beau nouveau président: le mensonge fait tache d’huile, on nie tous les obstacles, tous les maux, on est optimiste à 1 000 %, on est les rois de l’univers. Élisabeth fait partie des gens qui ont vraiment eu peur de la guerre mondiale à cette époque. Après l’étourdissement du mensonge viendra la colère. Puis le marchandage. Puis la dépression. Les sociétés humaines passent, elles aussi, par cette étrange succession de phases…

Le premier lundi de juillet 1959, Élisabeth arrive en bus, à travers Harlem, et débarque dans l’île du diable. Une forteresse monstrueusement laide, entourée de réservoirs à gaz géants, de centrales électriques, à deux pas du vieux nœud autoroutier qui relie les aéroports à Manhattan par le nord. Dès l’entrée, ça sent la souffrance, la violence, la résignation, la bestialité. Mille bouquins ont raconté cette zone. L’emprisonnement qu’elle représente. Le fait que, pour beaucoup, il n’y ait pas d’autre endroit où aller. Mais le Manhattan State Hospital, c’est vraiment le pire de tous. Élisabeth est tombée dans ce qui se fait de plus glauque.

Un gros chef de service à la voix enrouée lui fait visiter l’endroit. Au centre, les bureaux et les labos – où des biochimistes mettent au point de nouvelles drogues. Autour, en étoile, l’infirmerie, le bloc chirurgical et les différents services où s’entassent psychopathes, schizophrènes et maniaco-dépressifs divers. Quatre cours bondées – essentiellement de Noirs et de Portoricains, prostrés dans tous les coins, en loques, nageant dans leur urine.

Élisabeth doit surveiller des femmes schizophrènes chroniques et soigneusement noter le comportement de celles à qui l’on vient d’administrer une drogue. Il s’agit d’expériences inédites. Ces malades, souvent jugées incurables, servent de cobayes. Épouvantée, Élisabeth découvre qu’on ne demande pas leur avis aux « cobayes ». Plus tard, elle apprendra que les produits qu’on leur administrait s’appelaient LSD, psilocybine, mescaline, à doses de cheval. Des hallucinogènes puissants, outils remarquables aux mains des chamans, mais horriblement destructeurs lorsque vous les injectez anarchiquement à n’importe quelle malheureuse, à son insu et sans rien faire pour l’aider, alors qu’elle se roule par terre, tordue de douleur et de peur, en proie à d’indicibles cauchemars.

Très vite, Élisabeth jette ses bouquins psychiatriques au panier. A quoi bon ces salades ?

Elle veut du concret, et tout de suite ! La direction la laisse d’abord faire. Élisabeth exige de ses malades un peu de tenue: qu’elles portent des souliers, se peignent, se brossent les dents… Sinon, pas de cigarettes, ni de Coca-Cola. Ça marche tout de suite étonnamment.

Les malades les plus atteintes comprennent très bien ce que raconte la petite dame étrangère. Elles l’ont toutes repérée, celle-là, qui vient leur tenir la main comme à des enfants, quand elles se paient une crise ! Une vraie petite mère. En moins de deux, les malades s’accrochent à Élisabeth Elle leur apporte des cadeaux, sourit aux plus maboules. Bien vite, ses patrons la mettent en garde: si elle n’est pas capable d’observer de recul par rapport à ses propres émotions, autant abandonner tout de suite, elle n’est pas faite pour ce métier. D’ailleurs, c’est très simple: elle va forcément se prendre un retour de manivelle dans la mâchoire. Il n’y a qu’à attendre. Or c’est le contraire qui se produit. Élisabeth obtient des résultats étonnants, en particulier avec une schizophrène catatonique, une ancienne artiste peintre qui n’a pas dit un mot depuis plusieurs années et qui ne parlera jamais plus, on en est sûr. On connaît bien ce genre de trouble. C’est terrible. Mais il n’y a rien à faire. EKR demande le droit de s’occuper personnellement de la dame.

Pour qui se prend-elle ? Si on ne la flanque pas à la porte, c’est qu’aucun médecin américain ne veut travailler dans ce genre de bagne. Élisabeth obtient de s’occuper de la muette.

Elle s’appelle Rachel. Son visage n’exprime strictement rien. Jamais. Elle semble définitivement aspirée à l’intérieur d’elle-même. Pendant trois mois, Élisabeth lui parle, comme si elle était sûre que l’autre entendait. Mais l’autre ne moufte pas. Pas un cil ne bouge. Plusieurs fois, EKR est à deux doigts d’abandonner. Elle mesure à quel point, en effet, elle risque de se blesser elle-même à ce petit jeu. Allez parler à une statue de marbre, tous les jours, pendant des mois, à la fin, vous vous demanderez qui est le plus fou des deux !

Dix mois passent et rien ne s’est produit. Élisabeth est convoquée : Rachel doit retourner chez les incurables et tout doit rentrer dans le rang. La jeune toubib supplie ses chefs de lui laisser un dernier délai, jusqu’à Noël. Un jour, elles regardent ensemble la neige tomber dans la cour. Élisabeth parle à Rachel de la joie de peindre. Elle essaie d’imaginer l’émotion de l’artiste devant le spectacle qu’elles ont sous les yeux. Puis elle se tourne vers la schizophrène et, la tenant par les épaules, la conjure de mettre toutes ses forces dans la balance et simplement de lui dire « Oui ». La femme brune semble soudain parcourue d’un spasme. Son visage, pour la première fois depuis des années, perd sa mortelle immobilité. Ses lèvres se tordent, se convulsent. Elle porte ses mains à sa gorge. Et enfin laisse échapper un « Oui » étranglé. Élisabeth, suffoquée de stupeur, se met à sangloter.

Ensuite, en quelques jours, avec l’aide de l’assistante sociale et d’un thérapeute ami, elle élargit la brèche qu’elle a réussi à ouvrir dans l’éboulis monstrueux de la folie. Mais elle ne dit rien aux autres. Quand Noël arrive, EKR invite le boss à venir faire un tour chez elle.

téléchargementLe psychiatre trouve Rachel penchée sur un canevas. L’aiguille à la main, elle le regarde et, d’une voix désaccordée mais audible, lui demande : « Vous trouvez ça joli ? »

Évidemment, la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Ce genre de chose n’arrive pas tous les quatre matins! Maintenant, Élisabeth ne veut plus partir. Elle organise un Noël fabuleux, fait elle-même des gâteaux, rapporte un cadeau pour chacune de ses malades… La folie ! Cette fois, c’est carrément le blâme. Elle est mise en demeure de cesser immédiatement sa thérapie sauvage.

Une fois par mois, tous les psychiatres se réunissent et discutent méthodes. Ils citent Freud, Adler, Skinner, etc. Élisabeth ne cite jamais personne. Selon elle, la plupart des psychiatres sont inaptes à ce métier, qui exige plus de cœur que d’intelligence mentale. Elle commence à le dire tout haut : du coeur ! Ce mot a le chic pour mettre ses confrères en rage. Mais ses démonstrations sont tellement concrètes qu’ils sont généralement obligés de se plier. Ils l’attendent au tournant.

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Dialogue avec mon Ange : L’homme, l’Ange ou la Bête ?

Posté par othoharmonie le 28 août 2014

La Vérité dépasserait-elle l’entendement humain ?

 

 ange

 

Il est désormais difficile pour Sand et moi de rédiger nos dialogues car nous remarquons bien que nous sommes de moins en moins atteints par les actualités de notre société. Cependant, nous sommes toujours stupéfaits de voir à quel point l’ignorance de l’homme dirige sa vie et jusqu’où il devient malléable dès qu’on touche à son émotionnel.

Les prises de conscience que nous avons réalisé jusqu’à présent, nous autorisent peu à peu à élever les fréquences de nos corps énergétiques et nous voyons bien que la perception que nous avons de notre propre univers s’en est vue considérablement modifiée. 

La raison qui nous motive à continuer de transcrire nos dialogues est pour témoigner, que pour nous libérer de ce monde de dualité*, une réelle porte de sortie existe. Toutefois, il ne faut pas se leurrer car cette « porte » est infiniment minuscule et très difficile à distinguer, tant les schémas d’illusion de l’humain sont bien ficelés et très structurés. 

Pour repérer cette porte de sortie, il nous a fallu tout d’abord prendre conscience de nos propres schémas de dualité, non seulement dans notre incarnation actuelle mais aussi dans celles de notre passé. Ces ouvertures de conscience nous ont permis un réel travail de libération de notre émotionnel afin de ne plus entrer en réaction face à des événements qu’on pourrait qualifier d’agréables ou de désagréables. Nous avons dû apprendre à voir le monde différemment afin de ne plus l’alimenter par notre propre dualité. Cela nous a demandé dans notre quotidien, une vigilance infiniment rigoureuse et une intégrité absolue envers nous-même, pour être capable de déceler jusqu’où pouvait nous emmener nos propres jeux duels. 

Ensuite à travers les expériences qui jalonnaient notre cheminement, nous avons fini par comprendre, accepter puis intégrer que nous étions nous-même à l’origine de l’univers duel dans lequel nous vivions. Nous avons dû admettre à nos dépends qu’il est nécessaire de comprendre que cette société que nous qualifions de détraquée, existe uniquement parce que chacun de nous, en tant qu’humain, autorisons et alimentons son fonctionnement.

C’est ainsi qu’il nous a fallut une extrême vigilance dans notre comportement, notre façon de penser et d’être, pour cesser d’alimenter cette croyance en un système sociétal perverti et diriger notre énergie de pensée vers une vision plus élevée de l’Être. 

Aujourd’hui, il nous est de plus en plus pénible de dépeindre le monde de 3ème dimension car cela nous demande de zoomer sur les actualités et nous y replonger alors que nous vivons déjà une toute autre réalité. Toutefois, pour démontrer et expliquer comment fonctionne le processus de dualité dans laquelle la société actuelle est immergée, il nous est nécessaire de pointer les aberrations de ce monde et nous sommes donc obligés d’avoir recours à un discours duel.  

La vérité de ce monde falsifié est extrêmement difficile à admettre car elle remet en cause l’intégralité de notre façon de penser, d’agir, de consommer, de vivre… Cela dit, si l’Homme veut sortir de sa léthargie millénaire, il n’a pas d’autre choix que de commencer véritablement à s’informer pour s’arracher de son ignorance.

Nous vous rappelons que la plus grande maladie de l’humanité est l’ignorance. Le plus difficile à admettre pour l’humain, est qu’il ne sait pas, qu’il est ignorant, puisque par la puissance de l’ego il croit déjà tout savoir. De ce fait, il y a de fortes probabilités que le descriptif qui suit, risque de provoquer un haut le cœur et un mouvement de rejet pour celui qui manque de recherches personnelles. 

Les sujets que nous allons pointer sont difficiles à accepter car l’humain dans sa naïveté ne pense pas un seul instant que sa psyché est totalement manipulée et que le monde dans lequel il évolue fonctionne à l’envers. Dans ses croyances, le monde qui l’entoure est absolument « normal » (norme-mal = norme mâle = norme du patriarcat) puisqu’il a toujours été ainsi, de génération en génération. L’humain a de ce fait perdu le réflexe de se remettre en question et de là vient toute son ignorance. Aujourd’hui, il a les moyens d’accéder à certaines connaissances, cependant a t’il le courage et le discernement nécessaire pour le faire ? 

La plus part des gens rejettent en bloc la possibilité que coexistent d’autres réalités et d’autres espaces temps. Par peur de découvrir que ces autres réalités le dépassent, l’individu profane préfère les renier ou les qualifier de fictions plutôt que d’admettre son ignorance.

Sand et moi expérimentons quotidiennement ces multiples réalités et il nous est absolument impossible de remettre en question l’existence de celles-ci. Ces expériences nous permettent à chaque instant de vivre notre multidimensionnalité et de comprendre la raison pour laquelle nous sommes incarnés actuellement. C’est d’ailleurs en ayant accepté de découvrir notre propre essence que nous avons pu découvrir la véritable nature des Êtres qui gouvernent le monde ainsi que leurs réelles motivations.

Nous savons pertinemment que ce monde de 3ème dimension est administré en très haut lieu par une poignée d’Êtres dénués d’émotions qui participent aussi à la grande Transition. Leur rôle malgré les apparences, est nécessaire et légitime pour l’équilibre du fonctionnement de l’univers de 3ème dimension de dualité. 

Ces Êtres « les Archontes Annuna » n’appartiennent pas à notre dimension terrestre actuelle mais proviennent d’autres réalités temporelles ou parallèles. Sur terre, ils sont représentés par des délégations de plusieurs groupes occultes connus sous la dénomination « Illuminati ». Leur rôle est d’administrer ce monde de dualité. Ils manipulent non seulement la conscience des politiciens qui nous gouvernent mais aussi celle du peuple.  

Leur rôle est d’administrer ce monde de dualité. Ils manipulent non seulement la conscience des politiciens qui nous gouvernent mais aussi celle du peuple.

En créant continuellement des situations de conflits, ils maintiennent de cette façon dans le subconscient de l’humain un égrégore de dualité, que l’humanité ignare nourrit automatiquement et sans relâche. Il suffit d’observer l’actualité politique et sociale avec un véritable détachement pour s’en rendre compte. 

Il nous arrive parfois de jeter un coup d’œil avisé sur les journaux locaux. Nous savons très bien que ces quotidiens ainsi que les journaux télévisés sont de remarquables outils de propagande et d’influence de la pensée, employés par cette élite occulte Illuminati. 

Jour après jour, les informations délibérément orientées distillées par les médias, contribuent à anesthésier la conscience de l’individu et à entretenir un climat de peur et d’insécurité parmi la population. Leurs contenus se limitent le plus souvent à des faits divers sociaux ou politiques qui n’apportent aucune information constructive. Non seulement, ils détournent le lecteur des connaissances déterminantes pour son évolution, mais ils empêchent celui-ci par une profusion de divertissements futiles et dérisoires, de prendre le temps de penser et de s’interroger sur des questions existentielles décisives. 

Nous savons clairement aussi, que cette stratégie de diversion est intentionnellement appliquée afin de pousser la psyché de l’individu à la colère et à la rébellion. De même, si internet peut être un puissant outil d’information et de communication au service de l’évolution humaine, il est aussi un puissant moyen de pouvoir et de contrôle au service de l’élite. Ainsi les réseaux sociaux participent à entretenir la propagande dualiste et uniquement dualiste, en manipulant l’individu à travers son émotionnel et en implantant dans son inconscient des informations subliminales l’éveillant à ses bas instincts et à ses pulsions de colère, de haine, de ségrégation en l’obligeant insidieusement à prendre un parti quelconque… Ces réseaux font donc office de remarquables indicateurs du niveaux de conscience de la société, mais jamais ne contribuent à dévoiler L’EXISTENCE D’UNE TROISIÈME ALTERNATIVE.   

C’est ainsi que par une adroite manipulation de sa pensée, l’humain est empêché de s’élever à autre chose que ce qu’il est, c’est à dire un être profane, doucement abruti par son ignorance et profondément endormi à sa nature divine.

Les médias alternatifs, comme leur nom l’indiquent, offrent une autre vision pour décrire les événements de ce monde. Cependant quelque soit leurs formes militantes, pacifistes, conspirationnistes ou anti-conspirationnistes… ils ne font que proposer l’autre revers de la même médaille et eux aussi, contribuent à entretenir irrémédiablement la dualité dans la psyché de leurs lecteurs. 

La plupart des gens restent aveuglés par les médias et n’ont toujours pas compris que par exemple les banques, depuis belle lurette ne prêtent plus d’argent mais leur vole. L’état ne représente pas le peuple mais le dépouille pour engraisser les grosses banques privées. La police n’a pas pour rôle de protéger mais de réprimer et effrayer la population. Les institutions de l’éducation, les universités ne sont pas là pour instruire mais pour formater… La majeure partie de ce qui se passe dans le monde lui est caché. Il est complètement ignorant de la Vérité, parce que rien dans ce monde fonctionne comme il l’imagine. Et tant bien que mal, lorsqu’il accède à une information qui dépasse sa connaissance ou qui est douloureuse à accepter, il s’empresse de la dénigrer. 

La majorité des individus n’ont aucune conscience que la structure complète de la société de ce monde, repose sur une combinaison adroitement coordonnée de mensonges et de manipulations de la pensée qui inéluctablement, oblige l’individu à prendre parti pour une cause en croyant lutter contre une autre. Ainsi quelque soit leur parti pris, ils s’astreignent inévitablement à amener leur conscience piégée dans une conception duelle pour continuer à servir l’élite, et au plus haut de l’échelle, les Maîtres de la lumière sombre : « les Annuna ».

Il suffit de prendre un peu de recul pour constater à quel point l’ignorance et le manque de discernement de l’humain deviennent affligeants. La dualité se reflète dans les joutes verbales entre politiciens de droite et de gauche, entre le gouvernement et le peuple, entre les musulmans et les juifs, entre les factions sionistes et les jésuites, entre quenellier et anti-quenellier… et cela sans fin. 

Et l’individu dans tout cela, a t-il encore une chance de sortir son épingle du jeu ? La réponse est oui, mais encore faut-il qu’il ait conscience qu’il évolue dans un jeu et que ce jeu, n’est rien d’autre qu’une illusion projetée et mise en scène par les fluctuations de ses propres champs d’énergie. 

Sand et moi sommes intimement persuadés que tant que l’individu ne s’interroge pas sur sa véritable identité et qu’il se réduit à travailler, sortir, s’amuser, suivre le football… il ne peut véritablement s’intéresser aux motivations de ces élites qui mènent le monde. Il restera englué dans sa routine quotidienne et sera condamné à les servir jusqu’à épuisement. 

Au vu de nos compréhensions et comme à l’accoutumé lorsque les événements semblent se précipiter et franchir un nouveau palier, nous avons donc questionné notre Ange.

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Question à notre Ange :

 En cette nouvelle année, peux-tu nous parler des perspectives d’avenir pour l’humanité ainsi que pour la planète ?  

En ce qui concerne l’univers de 3ème dimension dans lequel l’humanité se débat actuellement, il est évident que les choses ne vont pas en s’améliorant et les événements à venir répondent simplement à la loi de cause à effet universelle. Je précise que les évènements dont je vais vous parler sont vus à travers la lorgnette de la 3ème dimension duelle. 

Le tableau que vous venez de décrire l’illustre parfaitement. Cependant je peux vous révéler que la nouvelle année qui s’annonce sera celle qui amorce les grands changements sur votre planète terre. Gaïa est en train d’intégrer pleinement les nouvelles fréquences provenant de la ceinture de photons du soleil central, ce qui accélérera sa transformation et sa libération. Néanmoins cela ne se passera pas sans heurts puisque ces énergies influencent et intensifient uniformément les deux polarités de la dualité. 

Ainsi attendez-vous encore à des phénomènes météo de grande ampleur, soit à de grosses précipitations, soit à des phénomènes de marées exceptionnelles ou de gigantesques inondations. De même de gros bouleversements de la structure de son manteau risquent de se produire encore, afin qu’elle puisse se libérer des énergies qui l’ont pollué surtout depuis ce dernier siècle. Et pour répondre à la loi karmique de cause à effet, des accidents nucléaires risquent également d’ébranler votre pays.  

Je vais maintenant vous parler plus précisément du devenir de l’humanité de 3ème dimension purement dualiste et inconsciente. Comme vous le savez aujourd’hui, celle-ci est entrain de vivre les dernières années de son cycle d’incarnation dans la dimension de l’illusion matérialiste.  

Parmi les humains, la plupart n’ont pas encore compris leur propre fonctionnement et celui du monde qui les entoure. Ils n’ont pas vraiment pris conscience qu’ils sont conduits sur un chemin déclinant vers des événements qui vont rapidement modifier toute leur structure sociale et politique. De ce fait très peu sont déjà prêts à passer à une forme d’existence plus élevée. Même les individus bien renseignés n’ont pas idée de l’ampleur des changements qui arrivent. 

Ces bouleversements vont être déclenchés par l’influence des conformations astrologiques exceptionnelles et spectaculaires déjà connues de vos analystes. Les Archontes Annuna le savent aussi et cela depuis des années. Ils ont déjà préparé leurs serviteurs, l’élite Illuminati, à tirer parti des configurations astrologiques qui vont prendre place à partir de 2014. Ces chamboulements, même s’ils sont régentés par des configurations cosmiques, sont cependant annonciateurs de la fin du cycle de cette ancienne humanité. 

Ainsi, il est important que vous vous souveniez à chaque instant, qu’il se déroule actuellement et depuis plusieurs années déjà, une véritable guerre à l’échelle mondiale sur votre planète. Il s’agit d’une guerre silencieuse, insidieuse, sournoise dont l’enjeu n’est ni économique ni politique mais qui vise à ébranler la psyché de l’humain embrouillée dans son illusion. 

Elle a été planifiée pour que soit révélé ses abominations et pour que celles-ci soient littéralement « jetées » à la conscience de l’humanité sous la forme de révélations explosives et extrêmement choquantes, comme par exemple : les scandales sur la pédophilie gouvernementale, les rituels sataniques, les manipulations scandaleuses du monde de la finance, toute la panoplie des scandales médicaux et alimentaires, la révélation sur l’existence de la vie extraterrestre et des voyages interplanétaires, les technologies de pointes ultra-secrètes utilisées par le gouvernement secret…  

Ce programme de révélation « tous azimuts » a été rigoureusement planifié pour déstabiliser la psyché de l’humain et créer un climat de panique parmi sa population. Ainsi, les affrontements armés ou les manifestations qui ont lieu partout dans le monde, ne sont pour l’instant, qu’un écran de fumée pour dissimuler les raisons et l’ampleur du véritable conflit dont je vous parle. 

Cette guerre invisible et discrète, non seulement affecte votre liberté d’être et de penser, mais elle met en péril l’existence et la survie de votre âme. Il s’agit d’un programme de manipulation psychologique et de détournement de la pensée se déroulant au niveau mondial. Celle-ci consiste à emprisonner le plus de personnes possibles, à travers leurs propres vibrations mentales et émotionnelles, dans les basses densités de 3ème dimension. Par un chaos sociétal planifié, l’objectif final est d’amener les humains à chercher le salut dans la foi en l’existence d’un « sauveur les délivrant du mal », qui rétablirait la paix dans ce monde… 

Il est important de souligner que même parmi la population de la 4ème dimension de transition ayant déjà entamé le processus d’éveil, ceux qui s’évertueront à s’identifier à un plan matérialiste sécurisant pour l’ego, ne pourront pas échapper à ce leurre préfabriqué de l’idéologie « New-Age » qui les détourne du véritable enseignement Christique.

Les « adeptes du New-Age » ignorent d’ailleurs totalement qu’ils participent eux-mêmes au programme du Nouvel Ordre Mondial. Ils se rallient et s’activent afin de s’évertuer à vouloir créer un monde meilleur au sein de cette dimension duelle.  

Ils sont nombreux à être guidés par leur âme sur un cheminement spirituel. Cependant la plupart ont été déviés de leur recherche intérieure par la « Bête » qui a pour rôle de mettre à l’épreuve leur sincérité. Parmi ces « appelés » beaucoup préfèrent encore opter pour une spiritualité qui flatte leur ego, les maintenant inexorablement dans l’illusion et le confort d’une spiritualité de salon. Ils seront de ceux, qui vont donc être obligés de rejouer leur scène. Tout se déroule exactement comme l’avait prédit et rédigé St Jean dans les versets de l’Apocalypse : « Il y aura beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ».  

Les médias au service de la « Bête » et à la solde de l’élite qui vous gouverne, ne font pour le moment que vous jeter de la poudre aux yeux afin de vous détourner du véritable danger. Ces médias sont les vecteurs subliminaux de cette nouvelle idéologie au service du Nouvel Ordre Mondial . Ils ont pour objectif d’influencer et transformer le comportement de l’humain, afin que celui-ci se complaise à penser qu’il est socialement acceptable d’agir d’une telle façon, plutôt qu’une autre. 

Ainsi les gens ont appris à RÉAGIR non pas à la guidance de leur âme comme ils le feraient instinctivement dans toute situation, mais plus volontiers à la façon dont leur personnalité-ego à été sournoisement programmée dans cette 3ème dimension. 

 C’est cette absurdité du comportement de l’homme coupé de son humanité qui régente actuellement votre structure sociale. L’immense majorité de la population humaine n’a même plus aucune notion de la liberté et du véritable sens du mot « vivre ». Elle a déjà sans le savoir vendu son âme à ces entités qui se prétendent « les Maîtres du monde ».

Certaines personnes commencent à comprendre que le monde dans lequel ils sont plongés va rapidement à la dérive, mais ils continuent pourtant à attribuer la cause de ce déclin, aux hommes politiques, aux banquiers, au système… sans penser un seul instant à remettre en cause leur propre personne. Il s’agit toujours d’attribuer la faute à quelqu’un. 

C’est ainsi que cette humanité prisonnière de sa conscience de 3ème dimension-densité matérialiste, non pas vivra, mais tentera de survivre jusqu’à la fin de son incarnation, sous le joug de l’élite au service de la Bête du Nouvel Ordre Mondial. Elle en sera uniquement libérée par la mort puis la renaissance dans un nouveau cycle plus adapté à son niveau de conscience. 

Trop peu de gens sont conscients de cela. Ils ne savent pas encore que rien de ce monde qu’ils voient, fonctionne comme ils le pensent. Ils ne savent encore moins que sa falsification à été minutieusement planifiée selon un agenda occulte qui est en cours sur cette terre depuis des milliers d’années, depuis la naissance de l’homme moderne. 

Pour ceux qui l’ont déjà compris, il est évident que l’homme ne descend pas du singe et que l’humanité de 3ème et 4ème dimension-densité, si elle reste empêtrée dans ses schémas de dualité, évoluera inévitablement vers son auto-destruction. Elle répondra immanquablement à la Loi de cause à effet qui régit l’Univers. 

Ainsi vous allez bientôt être témoins du réveil brutal de l’humanité qui est sur le point de se réaliser. Des scandales et des révélations dans tous les milieux de la politique, des banques, de l’industrie, du divertissement sont sur le point d’éclater. Chacun sera émotionnellement touché par l’un ou l’autre des vecteurs de ce collapsus sociétal qui se prépare, dont l’objectif sur un plan plus élevé est d’ébranler la résistance de l’ego. Il y aura une multitude d’événements adaptés au besoin de chaque âme, afin que l’individu dans lequel l’âme s’est incarnée en cette fin de cycle, puisse s’élever avec son corps physique à un plan de conscience supérieur.   

L’ego de chaque individu sera sournoisement amené à faire un choix déjà orienté :

- soit il s’inclinera face au matérialisme de la « Bête » en se résignant à porter la « marque de la peur »,

- soit il l’affrontera en essayant de lutter contre le système et l’ordre établi et entrera en rébellion.

 

Dans ces deux cas, il réagira en finissant par succomber à l’hégémonie de la peur et inévitablement nourrira la « Bête ».  

Ainsi tant que l’Homme n’aura pas compris qu’il existe UNE TROISIÈME ALTERNATIVE, il s’épuisera tout simplement dans son propre combat. 

Vous verrez bientôt l’humanité en proie à ses propres démons. Elle essayera de se retourner désespérément contre le mensonge, la pédophilie, le viol, le satanisme, le racisme… en utilisant elle aussi la haine, la violence, exactement comme ses tortionnaires.

C’est précisément ce que l’élite de la lumière sombre a planifié pour l’humanité, afin d’accroître son égrégore de colère. Même ceux qui se croient bien informés, pourront tomber dans ce piège. 

Dans les milieux Illuminati, le moment du collapsus de la société matérialiste est attendu avec impatience car c’est le moment où ce « piège » ce refermera définitivement sur ceux qui ne se sont pas extirpés de cette 3ème dimension de dualité. Ce moment est codifié par cette élite sous le terme « L’Aube d’un Jour Nouveau » et son déroulement a été planifié pour les années après 2012. Vous y êtes ! 

Cette élite a minutieusement orchestré ce « réveil » dans le but de provoquer un électro-choc dans les croyances de l’humanité pour ensuite semer le chaos et la confusion. Ce programme qui est déjà largement entamé, entre précisément dans l’agenda du projet Blue-Beam qui vise à instaurer une paix artificielle et vous proposer un pseudo sauveur après l’effondrement du système. Ayez toujours cela dans un coin de votre mémoire, même si cela vous paraît surréaliste et « tiré par les cheveux ». 

Cependant le grand plan de L’ÉVOLUTION est lui aussi en cours et les événements qui se déroulent sur votre planète ont leur raison d’être. Comme je vous l’ai déjà expliqué, les fortes énergies cosmiques qui déferlent sur terre sont exactement les mêmes pour tout le monde et alimentent indifféremment les deux polarités de la dualité. Elles deviennent donc amplement profitables pour toutes les formes de vie qui se soumettent aux lois de l’univers, mais détruisent irrémédiablement toutes celles qui croient pouvoir se soustraire à ces mêmes lois. La race humaine n’échappe pas aux Lois Universelles et ne pourra pas éviter ce qui se prépare. Ceux qui oublient les leçons de l’histoire sont condamnés à les répéter. 

En tant que porteur de Vérité vous avez votre place dans ce plan cosmique. Votre rôle est de rappeler aux gens leur humanité et les accompagner à retrouver leur essence et leur véritable nature divine. Votre mission sur terre n’est pas de sauver qui que ce soit. Vous œuvrez pour accompagner ceux et seulement ceux, qui veulent véritablement savoir ce qui se passe sur terre et découvrir qui ils sont réellement. Autant dire qu’ils ne sont qu’une poignée.

Parmi l’humain moderne, très peu sont ceux qui désirent vivre selon les véritables lois de l’existence, contrairement à son immense majorité qui est complètement plongée dans l’ignorance et noyée dans le confort matérialiste. Très peu sont en mesure de comprendre réellement le mécanisme des changements en cours et ce qui se passe dans votre société, car LA VÉRITÉ DÉPASSE L’ENTENDEMENT HUMAIN.

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Question à notre Ange : 

Comment l’humain peut-il arriver à comprendre et à accepter qu’il est inutile de se révolter pour que la société change, mais que la solution est ailleurs ?

 Il ne sert à rien de lutter. La lutte, la résistance, le combat ou la fuite proviennent d’un réflexe egotique du « je veux / je ne veux pas » qui implique indubitablement une peur sous-jacente. Il s’agit simplement d’un automatisme de la psyché contrôlé par l’ego, généralement en réaction à un événement agréable ou désagréable. Cette forme de contrôle n’est qu’une solution provisoire, mettant en jeu des croyances inhérentes à la dualité. Il ne s’agit nullement d’une impulsion de l’âme mais d’une réaction de l’ego indissociable du monde d’incarnation. 

L’Homme est incapable de comprendre qu’il existe autre chose que ce monde de dualité dans lequel il est immergé depuis des millions d’années. C’est comme si vous essayez de faire comprendre à un poisson dans l’eau qu’il est mouillé. 

Chaque humain quelque soit sa race, sa couleur, sa religion désire vivre en paix avec son prochain. Cependant, quelque soit l’événement heureux ou malheureux qui puisse arriver dans son quotidien, à l’exemple d’un flirt, une maladie, un divorce, un redressement judiciaire, un accident de voiture… est indéniablement provoqué par la guidance de son âme,comme tous les événements se présentant dans sa vie. L’humain est-ilprêt à accepter cela ? 

Ainsi tout personnage, qu’il soit banquier, policier, mendiant, charcutier, fleuriste, politicien… ami ou ennemi… qui, ne serait-ce qu’un instant entre dans sa vie, est simplement « déposé » sur son chemin par la guidance de son âme. Il ne s’agit absolument jamais d’un hasard ou d’une fatalité, mais uniquement une occasion unique de « grandir » sur son propre chemin d’Évolution. 

Ce chemin d’Évolution est un univers en perpétuel mouvement qui est caractéristique à chaque individu, en fonction des fluctuations de ses champs énergétiques. Le monde qu’il croit réel et qui l’entoure n’est qu’un hologramme mouvant, projeté par ses programmes ADN au travers de ses propres champs d’énergie. 

La science quantique commence doucement à découvrir cette vérité. Ce qui implique que les cinq sens de l’individu ne font que décoder à chaque instant dans son quotidien, les perceptions physiques sonores, lumineuses, tactiles… que lui retourne sa propre vibration. Et bien sûr cette vibration qui façonne son univers, résonne sur une fréquence à double polarité, celle de la dualité inhérente au monde de 3ème/4ème dimension.

Donc expliquer ceci à un simple quidam dans la rue ou ailleurs, est tout bonnement impossible et relève du défi. Même de nombreux sois-disant maîtres spirituels continuent, malgré leurs bonnes intentions de paix, de joie, de fraternité… à entretenir cette illusion.

Ils se complaisent à croire que le Nouveau Monde d’Unité se résume simplement à joindre deux forces, deux polarités opposées. 

Réunir les deux pôles de la dualité sur une même fréquence est tout simplement impossible. C’est pour cela qu’il est indispensable de vous extraire de cette fréquence de dualité en œuvrant, non pas pour essayer de modifier le film, l’illusion du monde qui vous entoure, mais en changeant toutes les cassettes-programmes dans votre ADN qui vous maintiennent dans l’illusion de la dualité. 

Je le répète une nouvelle fois ici. Il est indispensable de remettre au point zéro tous les programmes duels qui vibrent encore dans votre ADN. Pour ce faire, ayez le courage de visiter sincèrement vos programmes karmiques qui se reflètent très clairement dans votre comportement familial et social d’aujourd’hui. C’est seulement en comprenant les rôles que vous interprétez aveuglément dans votre quotidien, que vous pourrez définitivement stopper les jeux de rôles qui vous piègent encore dans la dualité.

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Question à notre Ange : 

 

Nous avons beaucoup de témoignages de personnes qui aspirent réellement à créer ce monde d’unité, mais malgré tous leurs efforts et leur bonne volonté ne comprennent pas comment s’extraire de la dualité. Qu’as-tu à nous dire à ce sujet ? 

Tout d’abord il est essentiel de savoir et d’accepter qu’IL EST ABSOLUMENT IMPOSSIBLE DE CRÉER UN MONDE D’UNITÉ DANS UN SYSTÈME DE DUALITÉ. Donc vouloir créer une « Nouvelle Terre » dans votre univers de 3ème ou 4ème dimension densité est totalement illusoire. Ce concept erroné véhiculé par les principes New-Age est foncièrement insensé car il défie les lois de l’univers. 

L’individu qui dans ses croyances croit pouvoir unifier un système duel est tout simplement encore englué dans ses propres schémas de dualité. Ce qui signifie que « l’architecture » des formes pensées émises par sa psyché, reste basée sur le principe bipolaire du bien et du mal. 

L’individu qui se prétend « être dans l’amour, la paix, la joie » est persuadé par son propre ego d’être libéré de la dualité. Il se leurre lui-même puisqu’à travers son comportement induit par ses convictions, il sublime une seule polarité de sa création au détriment de l’autre. Il est proprement piégé par ses croyances nourries par le dogme « New-Age ».

Il s’agit là d’un processus purement intellectuel constamment auto-alimenté par l’ego. Cet individu n’étant toujours pas libéré de ses formes pensées duelles, fatalement ne peut exprimer dans ses champs d’énergie, la neutralité nécessaire pour manifester dans son quotidien les croyances auxquelles il aspire. Là réside toute la résistance que l’individu ressent lorsqu’il tente d’insuffler sa créativité dans son propre univers.

Un monde d’unité ne se crée pas par l’intention de l’ego, le « je veux / je ne veux pas » mais à travers la vibration d’un nouveau champ d’énergie généré par un ADN libéré de son programme de dualité. 

Cet ADN libéré de ses codes binaires de bien et du mal, est celui qui vibre dans les champs d’énergie d’un maître ascensionné. Dans ce cas, l’individu ascensionné n’est plus à la merci de son ego et centré sur son bien-être, mais son ego a compris et intégré comment laisser passer le flux d’énergie de l’Intelligence supérieure qui elle, maîtrise parfaitement les Lois de L’Évolution.

Ainsi l’individu observera dans sa vie, de plus en plus d’événements en faveur d’un potentiel plus élevé pour le plus grand bien de son Être, puisque la guidance de son Soi supérieur provoquera les synchronicités à cet effet. 

Vous devenez créateur non pas lorsque l’ego réagit, mais lorsque l’Ange agit. 

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Question à notre Ange : 

Comment les personnes sincères dans leur démarche de recherche intérieure sont-elles déviées de leur cheminement ?  

En cette fin de cycle, pour répondre à la loi universelle de l’Évolution, l’individu est appelé par son âme à franchir un nouveau palier de conscience. Il peut être avantagé par les conjonctures cosmiques et planétaires qui sont actuellement très favorables à cette transition ou freiné par ces mêmes conjonctures, si ses résistances égotiques sont trop importantes. Il faut comprendre que les Archontes de la lumière sombre sont les Ambassadeurs de l’égrégore collectif égotique que l’humanité n’a pas encore résolu. Ils sont les manifestations du karma non libéré de l’humanité.  

Ces Maîtres de la lumière sombre ont préparé l’élite Illuminati depuis des décennies déjà, à utiliser les effets de ces descentes d’énergie pour les détourner à leur avantage et s’en nourrir. Obligeant insidieusement l’humain à persister dans des schémas de croyances et des fonctionnements duels, celui-ci ne peut en aucune façon s’extraire de ce monde de 3/4ème dimension-densité.

C’est ainsi que pour l’individu en demande d’éveil, l’élite a instauré un nouveau mode de pensée induit par le concept « New-Age » pour le dérouter de son propre changement de conscience.

En conséquence, cette nouvelle idéologie consiste à occulter la Vérité originelle en détournant les véritables Lois Universelles de l’Évolution, afin de freiner et neutraliser l’impulsion d’éveil de l’humanité. 

Semant la confusion dans l’esprit des gens, cette idéologie cible l’émotionnel de l’individu en entretenant irrémédiablement le principe de la dualité de 3ème dimension-densité. Dans la psyché de ces individus, ce mode de pensée ne sublime que l’une des deux polarités qui régit les Lois de l’Univers. C’est ainsi que la polarité positive « la lumière » est valorisée à l’extrême au détriment de la polarité négative « la lumière sombre ».

Cela sans penser un seul instant que cette idéologie est contre nature, puisque je vous rappelle que dans l’univers quantique, « l’obscurité » et « la lumière », les deux polarités de la dualité reçoivent exactement la même dose d’énergie de la part de la Source. Cela sous-entend que les deux polarités ne sont pas en opposition mais sont complémentaires pour permettre l’Évolution.

 Les concepts de bien-être tel que vivre en harmonie, dans la paix,dans la joie, dans l’amour inconditionnel qui glorifient exclusivement les émotions positives, deviennent dans la psyché des « adeptes » du New-Age, des valeurs idéalistes qu’ils projettent dans un futur illusoire. De ce fait, ils sont déviés de l’impulsion originelle de leur âme qui les appelle à se libérer de leur processus karmique. De même que leur ego se trouve rassuré de ne devoir aller visiter leurs côtés sombres.

Ces individus s’empêchent alors d’une véritable prise de conscience et se détournent de l’opportunité de se libérer de leur karma. Ceci les prive d’accéder à une nouvelle dimension de conscience et les maintient irrémédiablement dans la 3/4ème dimension de dualité. Ils sont tout simplement piégés par leur propre ego qui n’arrive pas à se dépêtrer de la résonance de l’égrégore égotique New-Age, vibrant à la même fréquence.

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Question à notre Ange :

 Peux-tu nous donner un exemple concret du fonctionnement de la psyché duelle et de ses implications ? 

 

Dans l’inconscient et le subconscient des personnes qui sont sur un cheminement spirituel, subsiste inévitablement la notion du bien ou du mal puisque leur mental-ego est originaire de la 3ème dimension-densité, c’est à dire d’une dimension duelle. Ce concept bipolaire est profondément ancré dans vos croyances judéo-chrétiennes. 

Prenons le cas d’une personne convaincue d’être gentille et de faire le bien. Étant donné que dans ses croyances, elle agit pour le bien, elle pense automatiquement qu’elle ne mérite pas le « mal ». Donc lorsqu’une situation déplaisante se manifeste dans son quotidien, elle se retrouve incapable de l’accepter car son mental-ego émet un jugement par rapport à cette situation.

Il lui sera alors très difficile d’accueillir cet événement tel qu’il se présente, puisque sa notion du bien et du mal l’empêche d’avoir le recul nécessaire pour comprendre la raison pour laquelle cet événement se manifeste. Elle n’aura pas saisi que cette difficulté se présente dans sa vie à ce moment-là, car elle vibre encore ce programme non résolu dans les champs d’énergie de son ADN.

La possibilité de comprendre un schéma de vie récurent vient de lui êtreofferte par son âme. Cette opportunité s’est présentée afin qu’elle puisse se libérer d’un schéma karmique encore actif dans les mémoires-programmes de son ADN. 

Chaque fois que cette personne rejette cette opportunité, son âme va lui reproposer indéfiniment des situations similaires dans son quotidien, jusqu’à ce qu’elle se remette en question et comprenne le sens de l’expérience qu’elle se créé par le biais de ses champs d’énergie. 

Cette personne comme la majorité des gens, n’a pas connaissance de ce processus. De ce fait, elle s’évertue à mettre toute son énergie à « faire le bien » afin de « mériter » et d’attirer par la loi d’attraction, le bien en retour.Ce processus de croyance n’aboutit jamais à une libération, mais enlise la personne dans ses propres schémas de dualité. De ce fait, elleentretient un perpétuel sentiment d’injustice et de culpabilité pouvant lamener jusqu’à une profonde dépression. 

Ce schéma psychique est bien connu de l’élite qui domine le monde. C’est pourquoi il est exploité par les religions qui y ont assis la notion de péché depuis deux millénaires. L’élite Illuminati s’en sert habilement pour enchaîner la conscience de l’humain dans ses propres schémas de dualité. C’est ainsi que la personne reste littéralement prisonnière de ses propres programmes d’incarnations qu’elle transporte de vie en vie dans ses champs énergétiques. 

L’élite Illuminati connaissant les conjonctures propices à l’éveil de l’humain en cette fin de cycle, oriente insidieusement son  »désir d’éveil », pour le diriger sur une « voie spirituelle » toute tracée pour l’ego, afin de l’amener dans une voie sans issue. 

C’est alors que la plupart des personnes dans des cas semblables partent à la recherche de quelqu’un qui puisse les aider. Cela peut être, un thérapeute, un chaman, un gourou indien, un maître bouddhiste, un religieux, un guérisseur, un channel… et là se trouve toute la difficulté. Tous ces  »thérapeutes » dont beaucoup sont de bonne volonté, sont souvent eux-mêmes limités par leurs propres croyances duelles. 

Ainsi le discours des thérapeutes, channels, guérisseurs appartenant au mouvement New-Age, dépeignent soit un monde archétypal de bien-être, de bonheur, des plans angéliques, des maîtres ascensionnés affirmant que la terre est en danger et qu’il faut se réveiller pour la sauver, soit que tout va bien, que tout est déjà réalisé, qu’il n’y a plus de karma, que le monde est amour, paix, lumière, etc… ou tend à le devenir.

Cependant la plupart d’entre-eux sont incapables d’expliquer que chaque individu quel qu’il soit, est simplement spectateur de son propre univers et que quoi qu’il puisse voir, entendre ou percevoir dans sa vie, il ne fait que décrypter le scénario que son programme d’incarnation vibre à travers ses propres champs d’énergie. 

C’est la découverte de cette Vérité qui représente le plus grand danger pour l’élite Illuminati. L’individu prenant conscience de cette réalité que la physique quantique est sur le point de percer, devient tout simplement un électron libre dans votre monde de dualité. Il se détachera alors automatiquement de l’illusion de cette matrice de 3/4ème dimension-densité falsifiée pour s’émanciper, et c’est seulement à ce moment-là, qu’il pourra devenir véritablement créateur de son nouveau monde unifié. 

Ainsi la tactique de manipulation du psychisme humain utilisée par l’élite qui domine ce monde est de mélanger les vérités, les non-dits et les mensonges, afin d’embrouiller l’individu dans sa recherche et l’obliger à prendre parti pour l’une des polarités (le bien ou le mal). De cette façon l’individu ne peut pas s’en sortir. Ce principe de propagande qui mélange le vrai et le faux est d’une efficacité redoutable. 

De cette façon l’humain perdu dans sa recherche spirituelle, va à la recherche d’une porte de secours pour trouver de l’aide. Il est ainsi attiré par l’idée d’une collectivité spirituelle, afin de « s’en sortir ensemble ». Fleurissent alors dans certains endroits sur la planète, des lieux appelés « communauté de lumière ou îlot de lumière ».

Même si certains de ces lieux ont une existence légitime et honorable, beaucoup d’autres sont administrés par des personnages complètement noyés dans leur propre illusion égotique. Sous des prétextes de co-création avec des entités angéliques, qui ne sont en fait que des illusions sortie de l’astral, ces personnages à coups de pendules co-créatifs se permettent d’exploiter leurs semblables à des fins personnelles. Ces îlots de lumière ne sont finalement qu’une version moderne des ghettos du Nouvel Ordre Mondial qui mettent en scène les bourreaux et les victimes du  »New-Age ».

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Question à notre Ange : 

Tout à l’heure, tu as parlé des jeux d’ombre, de lumière, de dualité mais aussi de la nécessité de l’équilibre. Y a-t’il un lien avec la recrudescence des révélations dans les médias, au sujet des rites sataniques, pédophiles et autres ?

 Effectivement la recrudescence de ce genre de révélation choc, fait parti du programme de manipulation de la pensée afin de heurter la psyché des gens (voir projet Blue-Beam). Ces pratiques sont largement répandues non pas seulement au Vatican, mais dans les hautes sphères élitistes de la plupart des religions et dans la majorité des gouvernements. Cependant je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je vous invite à faire vos propres recherches et à y réfléchir.  

Selon une loi de la physique qui prétend que pour que deux forces restent en équilibre, elles doivent s’opposer avec la même force. Le fonctionnement de l’univers est toujours à la recherche de cet équilibre. Ainsi comme la physique le démontre, l’univers tend toujours vers l’équilibre, quelque soit les forces qui s’opposent.

De ce fait, les Archontes de la lumière sombre sont eux aussi des Maîtres de l’Équilibre. Leur rôle est de contrebalancer la croyance en la suprématie de la  »lumière ». 

Je vous rappelle que dans l’univers quantique, « l’obscurité » et « la lumière », les deux polarités de la dualité reçoivent exactement la même dose d’énergie de la part de la Source. Je vous ai dit que le « New-Age » sublime la croyance que tout est amour, paix lumière… Le mouvement « Sataniste », lui prône l’opposé : l’ombre, l’horreur, la terreur… 

Ces deux courants de pensées ont leur raison d’être dans la psyché humaine afin de parachever l’équilibre dans les schémas de pensée qui entretiennent votre monde de dualité. 

En cette fin de cycle, l’effet de l’énergie cosmique étant accentuée, les croyances »New-Age » deviennent de plus en plus populaires. Les croyances « Satanistes », viennent alors « rappeler » dans la psyché de l’homme, que l’ombre existe aussi et ne doit pas être rejetée. Les croyances Satanistes viennent donc rétablir cet « oubli » en se présentant au grand jour afin de rééquilibrer dans la psyché, vos propres croyances duelles. 

Les rituels sataniques révélés intentionnellement au public, sont donc la représentation symbolique de  »l’ombre, du mal, du déséquilibre »que l’humanité à généré tout au long de son incarnation et qui se révèle à elle, en cette fin des temps en devenant « son miroir ». Ces rituels sont à l’image du karma non visité que beaucoup transportent encore dans leurs champs d’énergie et que leurs egos apeurés se refusent de visiter. 

Il faut comprendre que les Maîtres de la lumière sombre sont les Ambassadeurs de l’égrégore collectif égotique que l’humanité transporte encore de vos jours. 

Pouvez-vous accepter cela ?  

Il ne s’agit pas d’accabler les Maîtres de l’ombre car ils ne sont que les porteurs de votre karma non libéré. Ils représentent la lumière sombre de l’humanité et existent uniquement parce que l’humain leur a permis d’exister.

Ainsi le satanisme, comme toutes les « abominations » qui subsistent encore dans votre civilisation humaine, disparaitra lorsque l’individu aura eu le courage d’accepter ses propres démons émergeant de son cursus karmique. 

Vous l’aurez compris. Il ne s’agit pas de condamner quiconque mais avant tout DE VOUS PARDONNER en leur accordant votre pardon sincère. Vous vous permettez ainsi de libérer votre multidimensionnalité d’Être de la totalité de son cycle karmique. 

Qui parmi les Hommes en est, ou en sera capable ? 

 

* définition de la dualité : caractère ou état de ce qui est double et qui comporte deux principes. Toute dualité quelle qu’elle soit oppose l’un des principes à l’autre. 

Transmis par Sand & Jenaël à Télécharger

 Issu du site http://bienvenussurlanouvelleterre.jimdo.com

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Pourquoi supprimer le désir

Posté par othoharmonie le 28 août 2014

 

images (16)On trouve en effet dans le bouddhisme l’idée qu’il faut supprimer le désir… Si c’était absolument vrai, cela voudrait dire que le bouddhisme serait une pensée mortifère, disons du côté de la pulsion de mort. Ne plus désirer, si l’on suit Spinoza, ce serait ne plus être : le bouddhisme serait alors un désir de néant, à la lettre un nihilisme.

C’est l’image qu’il a eue traditionnellement, qui a beaucoup fasciné le xixe siècle occidental, et qui encore aujourd’hui subsiste ici ou là… Freud, par exemple, a appelé “principe du nirvâna”, le principe qui tend à vouloir toujours réduire les tensions, et donc à désirer la mort. Dans Au-delà du principe de plaisir, texte fascinant, Freud nous dit que les deux pulsions de vie et de mort n’en font qu’une, qui est la pulsion de mort. De ce point de vue, mon ancrage spinoziste m’éloigne autant de cette vision du bouddhisme comme nihilisme que de la tendance qu’a Freud, parfois, à privilégier ontologiquement la pulsion de mort. Ce que je crois, s’agissant du bouddhisme, c’est qu’en vérité lorsque le Bouddha parle de supprimer le désir, il pense au désir comme manque, à ce qu’il appelle la soif, qui est bien un manque, au même titre que la faim.

Or, comme je vous l’ai dit, ce n’est pas là pour moi l’essence du désir, puisqu’on peut désirer boire sans avoir soif, non forcément parce qu’on serait alcoolique et qu’on manquerait d’alcool, mais parce que ce qu’on va nous servir à boire (un café, un grand vin, un jus de fruit, un verre d’eau…) est pour nous cause de plaisir ou de joie. Le nirvâna est du côté de l’extinction de la soif, donc de la disparition du manque. Mais on se tromperait du tout au tout si on voulait pour autant supprimer le désir. Si j’ai raison de penser que le manque n’est pas l’essence du désir mais son accident, supprimer le manque c’est au contraire revenir à la positivité du désir lui-même, c’est-à-dire à cette pure puissance d’exister, d’agir et de jouir, en tant qu’elle ne manque de rien. Ma lecture du bouddhisme – dont je ne suis pas un spécialiste, mais sur lequel j’ai essayé de m’informer un peu sérieusement – est à l’opposé du nihilisme.

Le Bouddha tente de nous faire comprendre comment on peut se libérer du manque, sans pour autant se libérer de ce que j’appelle le désir, disons de la puissance de vivre, ce qui reviendrait à mourir. La sagesse que je cherche est du côté de la vie, et non pas du côté de la mort. Si bien que le détachement est une espèce de conversion du désir, et cela dans la mesure même où le plus souvent nous ne savons désirer que ce qui nous manque – sur ce point, Platon a raison -, alors qu’au contraire la plénitude, qui est l’absence du manque, peut être vécue bien davantage dans le détachement. Si c’est le manque qui nous attache, il faut se libérer de cet attachement, donc du manque. Et pour ce faire, il s’agit non pas de supprimer tout désir, ce qui reviendrait à se suicider ou à tendre vers la mort, mais au contraire de convertir le désir pour obtenir qu’il ne soit plus dévoré par le manque, pour qu’il soit du côté de la puissance, de la jouissance, de l’action, de la joie – de la plénitude.

N. C. : N’a-t-on pas tendance aujourd’hui à se méprendre sur la doctrine bouddhiste du détachement et du désir.

A. C. -S. : La vraie logique du bouddhisme, telle que le non-spécialiste que je suis la perçoit, me paraît être du côté du détachement, de l’absence de manque, et donc d’une expérience de plénitude. Nos contemporains aimeraient bien avoir accès à cette plénitude, mais à la condition de ne pas renoncer à tout ce qui les fait courir. Ils veulent avoir et le manque et la plénitude, ce qui est impossible. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, comme on dit familièrement. On ne peut pas avoir le manque et la plénitude, l’attachement et le détachement. Le bouddhisme, comme la plupart des écoles de sagesse, est avant tout une thérapie du désir, qui suppose tout un travail sur soi, et on se trompe lourdement en imaginant qu’on puisse être quitte avec un tel travail en faisant deux ou trois heures de yoga par semaine ou en lisant quelques bouquins spécialisés. Plus essentiellement encore, le bouddhisme est avant tout une tentative pour se libérer de l’ego, du moi qui est une pure illusion…

N. C. : Une sorte de décréation bouddhiste…

A. C. -S. : Ou l’équivalent bouddhiste, en tout cas, de ce que Simone Weil appelle en effet la décréation… Alors que nos concitoyens ont tendance à utiliser le bouddhisme davantage pour conforter l’ego que pour le dissoudre. D’où le contresens à propos de la réincarnation : dans le bouddhisme, c’est une pensée qui vise à mettre le moi à distance (pourquoi te préoccuper de ton ego, puisque tu n’étais pas cet ego-là dans ta vie précédente, puisque que tu ne seras pas cet ego-là dans ta vie ultérieure, puisque l’ego n’a qu’une existence impermanente et illusoire ?).

En Occident, on a tendance à récupérer cette pensée anti-égoïque de la réincarnation pour en faire un renforcement narcissique de l’ego, sur le mode (pour reprendre une formule de Folon) : “Un type comme moi ne devrait jamais mourir !” Mon petit moi est formidable ; ce serait vraiment atroce de le perdre… Heureusement, le bouddhisme m’apprend que je vais le retrouver dans une autre vie… Eh bien non ! Dans une autre vie, ce ne sera pas moi, ce sera un autre moi, tout aussi illusoire et impermanent que celui que je suis, ou que je crois être, en ce moment !

Extrait de l’interview de André Comte-Sponville qui a fait paraître un « Dictionnaire de philosophie » (éd.PUF ) salué par la critique comme un chef d’oeuvre. Vous pouvez lire ci-dessus un extrait du grand entretien avec l’auteur sur le thème du Désir.

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La Foi des pensées de Pascal

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

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Des « Pensées » de Pascal, Edgar Morin dit qu’elles sont autant de « sources radioactives » l’incitant à des « méditations infinies », à rebours de toutes les simplifications. L’inventeur de la pensée complexe se reconnaît en particulier dans le lien et le combat pascaliens entre la foi, la raison et le doute. Ce décryptage de Pascal en cinq citations est extrait de « Mes philosophes » d’Edgar Morin (Germina, 2011).

• « Travailler à bien penser, voilà le principe de la morale. »

« L’éthique ne peut se satisfaire des bonnes intentions. Elle doit mobiliser l’intelligence pour affronter la complexité de la vie. La conscience intellectuelle est à distinguer, certes, de la conscience morale, mais leur lien et leur inséparabilité doivent être maintenus. “Bien penser” signifie pour moi abandonner les points de vue des savoirs séparés qui ne savent pas voir l’urgence et l’essentiel ; décloisonner les savoirs, voir le tout dans les parties et les parties dans le tout ; s’efforcer de concevoir des solidarités entre les éléments d’un tout ; connaître les contextes et reconnaître la complexité des situations où nous devons agir, comprendre en particulier qu’il y a une “écologie de l’action”, qui peut souvent détourner nos actions de leur sens voulu et les orienter même en sens contraire. »

 

• « Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties. »

« Quand j’ai retrouvé cette phrase, j’ai réalisé qu’elle exprimait ce à quoi j’étais arrivé après un long travail. Ainsi je découvre que les pensées maîtresses de Pascal ont germé en moi, que je leur étais fidèle, parfois même sans le savoir, et qu’elles ont éclairé mes élaborations que je croyais nouvelles. Cette formule de Pascal s’oppose à celle de Descartes qui pose la nécessité, dans son “Discours de la méthode”, de “séparer toutes choses et de diviser chacune des difficultés que j’examinerai en autant de parties qu’il se pourra et qu’il sera requis pour les mieux résoudre”. Mais en fait elles sont complémentaires. Nous devons associer les deux démarches et les penser comme antagonistes et complémentaires. Cette formule pascalienne, “toutes choses étant causées et causantes…”, devrait être inscrite en lettres d’or sur le fronton de toutes les universités du monde. Elle rompt avec la causalité linéaire et la pensée simplificatrice qui règnent encore au xxie siècle. »

• « Ô foi, sans le doute, il n’y a pas foi. »

« Pascal fait de la croyance en Dieu un pari. Il se sert de la raison pour montrer les limites de la raison et pour nourrir son doute. Il se sert du doute et de la raison pour dévoiler un ordre de réalité supérieur et inaccessible à la raison. Il alimente ainsi sa foi et sa religion de doute et de raison. Le pari est d’une importance considérable, c’est le point réellement fort des “Pensées”. Certes, je n’ai pas compris tout de suite, quand j’ai commencé très jeune à lire Pascal, la vérité moderne et fondamentale du pari. J’ai découvert progressivement que toute foi, toute croyance, non seulement la croyance en Dieu, mais aussi en la Révolution, en l’homme, en la science, en la raison, en l’éthique, en l’amour, est également un pari dont il faut absolument être conscient. »

• « Ni la contradiction n’est marque de fausseté, ni l’incontradiction n’est forme de certitude. »

« Pascal est un fils authentique de Montaigne, qu’il n’a cessé d’admirer et dont il a intégré les idées. Il connaît la relativité de toutes les vérités dans le temps et l’espace. Il a conscience que tout peut être mis en doute, y compris la légitimité du pouvoir des grands, y compris même Dieu, qui ne peut être rationnellement prouvé. Il a utilisé la raison pour montrer les limites de la raison. Il a formulé cet indispensable principe d’incertitude logique. »

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• « Quelle chimère est-ce donc que l’homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre ; dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur ; gloire et rebut de l’univers. »

« Les pensées anthropologiques pascaliennes sont marquées de complexité humaine : la vraie éloquence se moque de l’éloquence, se moquer de la philosophie est vraiment philosopher, etc. Il a conscience de la dialogique de sagesse et de folie qui caractérise la condition humaine, ne cherchant nullement à minimiser la folie, lui reconnaissant un caractère inéluctable et paradoxal : “Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie de n’être pas fou.” C’est ainsi, dans et par les contradictions qui assaillent sans relâche son esprit, que Pascal a reconnu l’inséparabilité de la misère et de la grandeur de la condition humaine. Ce sont de telles phrases, comme aussi celle-ci : “Connaissez donc, superbe, quel paradoxe vous êtes à vous-même”, qui m’ont permis de concevoir l’idée d’une anthropologie complexe où l’homme est approché comme inséparablement demens et sapiens, et de mettre en relief la dimension irréductible de folie, de démence, d’hallucination, mais aussi de rêves, d’extases, d’emportements amoureux qui nous constitue. »

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Que faire face à l’extra-ordinaire

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

Que faire lorsque nous sommes confrontés à une expérience inexpliquée ? John E. Mack a eu, le premier, un rôle déterminant sur le changement de regard posé par la science sur ce sujet. Sa rencontre en 2003 avec Stéphane Allix a contribué à la fondation de l’INREES en 2007 avec une ligne de conduite immuable : écouter sans juger.

images (9)Comment ne pas être bouleversé à l’écoute de ces personnes qui affirment vivre des expériences, souvent traumatisantes, au cours desquelles elles sont « enlevées » par des êtres minces aux yeux immenses, venus d’ailleurs et qui entrent chez eux par des moyens inconnus ? Elles parlent de dématérialisation de leur corps, emporté pendant quelques heures puis ramené là où il était, ou encore de « missing time », un laps de temps qui peut durer plusieurs heures et qui semble comme effacé de leur mémoire. Lors de ces expériences, les témoins sont éveillés et parfaitement conscients. Ils n’ont pas rêvé et savent qu’ils viennent de vivre une expérience « impossible » à expliquer. En témoignant, ces gens prenaient encore récemment le risque d’être pris pour des fous ou des menteurs. Ils vivaient pourtant dans la terreur car généralement les expériences se renouvellent. Mais les choses changent et depuis peu, quelques scientifiques, pour la plupart des professionnels en santé mentale, se penchent sérieusement sur ces expérienceurs de l’extraordinaire. Ils les déclarent sains d’esprit, crédibles, sincères et confirment que ce qu’ils vivent, même si on ne sait pas l’expliquer, est réel. Les témoignages, collectés dans des pays différents, se recoupent. Enfants ou adultes, les « enlevés » voient et vivent les mêmes choses, les racontent et les dessinent de la même façon, depuis le premier témoignage recueilli en 1902. 

Quelle attitude adopter devant l’extraordinaire ? Comment cesser de penser que ce que nous ne comprenons pas est impossible ? Cette question est la base même de la fondation de l’INREES, et le phénomène des « enlevés » est probablement le thème qui illustre le mieux cette question, parce qu’il bouleverse notre système de pensée lui-même. 

c’est sur cette réflexion que Stéphane Allix a proposé de continuer la soirée, revenant sur nos tentatives d’exploration de l’inconnu et sur le cheminement intellectuel qui a été le sien tout au long de son enquête : « Le réflexe est de ne pas y croire. Parce que nous sommes formatés comme ça. Il m’a fallu des années pour acquérir une construction mentale qui me permette d’écouter, sereinement et sans juger, des récits surprenants. » Journaliste d’investigation, ex-reporter de guerre, le Président et fondateur de l’INREES a l’habitude d’être confronté à des situations ou des témoignages hors du commun. Lorsqu’en 2003 une chaîne télévisée lui commande un documentaire sur les exoplanètes, sa curiosité est piquée. Il commence progressivement à s’intéresser aux PAN, phénomènes aériens non-identifiés, en découvrant qu’un nombre important de scientifiques travaillent sur le sujet et que même l’Armée et la Défense Nationale semblent prendre ce phénomène au sérieux. Il étudie les rapports, les enquêtes, s’informe et rencontre ces gens qui disent avoir vu « quelque chose ». Le déclic s’opère lorsqu’il lit les témoignages de deux officiers de l’Armée de l’Air, le Capitaine Krine et le Colonel Giraud qui rapportent, une fois à la retraite, l’étrange rencontre qu’ils ont faite, chacun à un moment différent dans les années 1970-1980. Ces deux pilotes expérimentés et entraînés affirment qu’un ovni est soudain apparu aux côtés de leur appareil, les a accompagnés un moment puis a effectué une manœuvre à une vitesse insensée, impossible à atteindre non seulement à l’époque mais encore maintenant ! Un mot, surtout, interpelle Stéphane Allix : ces officiers décrivent le comportement de l’ovni comme « tactique et intelligent. » Voilà l’outil qui lui manquait ! « En tant que journaliste d’investigation, j’ai besoin de faits crédibles pour démarrer une enquête. Or, à ce moment-là je suis stupéfait de toujours trouver des faits avérés et des personnes crédibles. » 

Stéphane AllixIl poursuit ainsi ses recherches et découvre que l’Université d’Harvard a consacré un colloque au phénomène des « enlèvements extraterrestres » quelques années auparavant. Il rencontre alors, en 2003, le professeur de psychiatrie John E. Mack à Boston. Cet éminent psychiatre, reconnu et respecté par ses pairs, compte plusieurs « enlevés » parmi ses patients.« Je sens qu’avec cet homme, je vais pouvoir aller plus loin car son travail est différent et suggère un changement d’attitude radical de notre part. Il propose simplement d’écouter, sans chercher à prouver quoi que ce soit, d’accueillir ces patients comme n’importe quels autres et de voir si une pathologie se dégage de leur récits. Avant de le rencontrer, j’ai lu son étude clinique, un livre de 600 pages intitulé « Abduction » dans lequel il décrit treize cas d’abduction. 

John E. Mack n’est pas un illuminé. Son honnêteté intellectuelle, sa profonde implication dans son travail avec les expérienceurs, son humilité face à ces récits extraordinaires, lui ont permis de se poser une question fondamentale : « dois-je croire mon diagnostic (ils sont sincères) ou ma vision du monde (c’est impossible) ? » Il décide de suivre sa propre conviction. Car ces patients ne présentent aucune psychose, ils sont traumatisés par ce qu’ils vivent mais leur récit, leur attitude, leur comportement, indiquent qu’ils n’ont pas rêvé, ni inventé ce qu’il racontent. 

« c’était incroyablement courageux, surtout pour un grand scientifique ! » commente Stéphane Allix « Le changement fait toujours peur mais il s’agissait là de changer de paradigme, de système de pensée, de changer sa lecture du monde… Il se disait : après tout, pourquoi serions-nous forcés de choisir entre j’y crois ou je n’y crois pas ? Décidons juste d’écouter, on verra bien. c’est exactement la ligne que nous avons choisie en fondant l’INREES : créer un espace d’écoute pour l’extraordinaire, l’inconnu, l’inconcevable. » 

Tous les « enlevés » du monde entier décrivent la même chose, depuis le début. Mais la façon dont ils vivent cette situation semblent varier légèrement selon leur niveau d’éducation et de spiritualité. Et nous voici au cœur du débat : où est vraiment le problème ? La peur que suscitent les phénomènes extraterrestres ne vient-elle pas de notre incapacité à la concevoir ? « Après cette première semaine à Boston au cours de laquelle j’ai rencontré John E. Mack et quelques-uns de ses patients enlevés, j’ai regardé la Terre » confie Stéphane Allix « et je me suis dit que ma réalité ne serait plus jamais la même. j’avais pris conscience du champ immense de l’inconnu qu’il nous restait à découvrir. »

Que faire face à l'extra-ordinaire dans Astrologie et Esotérisme couv_109Extraterrestres : l’Enquête, Stéphane Allix
Albin Michel (Septembre 2006 ; 324 pages)
Collection : ESSAIS DOC.

Enlevés 
Réalisé par Stéphane All
Bonne Pioche

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L’aura, une forme de conscience

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

Le corps humain, est intégré dans une structure subtile bien connue en Inde, l’aura. Elle comprend trois enveloppes, trois bulles concentriques entourant le corps comme des poupées russes.

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Perception des enveloppes
La façon la plus simple de les percevoir est le toucher : au contact de chaque enveloppe, la main perçoit une sensation de chaud, de froid de courant d’air, de coton, selon les individus. Certaines personnes, et de plus en plus d’enfants, les voient comme nous nous voyons physiquement.

Propriétés des ECIS (Enveloppes Conscientes, Intelligentes et Sensibles)
Ces enveloppes ont des propriétés étonnantes : elles sont capables d’appréhender la réalité immédiatement, sans passer par l’analyse ni la verbalisation : elles sont conscientes intelligentes et sensibles, d’où le nom que je leur est donné : ECIS.
Elles sont un véritable sixième sens : quand j’approche un aliment ou un médicament d’une enveloppe, celle-ci s’élargit en regard de l’endroit où je présente le produit si le produit est bon pour la personne, elle se rétrécit si le produit est mauvais. Et ce, d’autant plus que l’impact du produit sur la personne est important.

Quatre applications concrètes découlent de cette propriété

  • Le choix d’un régime alimentaire : crus ou cuits, seuls ou en association, les enveloppes permettent de repérer ce qui est bon ou mauvais.
  • Le choix d’un remède, quel qu’il soit : allopathique, homéopathique ou autre. Les ECIS aident aussi dans l’évaluation des incompatibilités.
  • L’étude de la qualité énergétique d’un lieu qui, si elle est bonne, élargit les enveloppes mais si elle est mauvaise les rétrécit.
  • L’étude de l’harmonie entre des personnes : les ECIS montrent les compatibilités physiques, affectives et mentales  par la mesure des trois enveloppes.

Plus surprenant encore, elles réagissent au dialogue mental. Il suffit de penser l’impact du produit, du lieu ou d’une personne sur celle que l ‘on teste pour obtenir les mêmes informations qu’avec les produits, sur le lieu ou en présence des personnes concernées. Les ECIS sont une véritable forme de conscience avec laquelle on peut dialoguer.

Allons encore plus loin : elles peuvent se percevoir à distance
Sur une photo, on peut sentir avec le doigt un endroit de chaque côté compatible avec la présence des enveloppes. Et on peut dialoguer avec cette représentation comme avec les enveloppes elles-mêmes.

On peut aussi extraire de cette photo les deux points qui servent en pratique à faire les tests. C’est avec ces points que nous pouvons dialoguer.

images (8)En consultation, cela permet d’interroger les enveloppes sur des sujets dont le patient n’a pas toujours conscience : problème géobiologiques, alimentaires, affectifs, de médicaments toxiques. Cela permet d’affiner la prescription de remèdes. Et d’interroger sur l’intérêt d’autres soins que des produits : musique, couleurs, massages, irrigations coloniques, ostéopathie, soins dentaires etc.

C’est un merveilleux outil d’aide au diagnostique et à la prescription. L’utilisation des propriétés des ECIS peut s’étendre à tous les domaines de la vie : projets, orientation scolaire ou professionnelle, rencontres…
 
Il s’agit là d’un véritable outil d’objectivation des perceptions intuitives et de communication intuitive dont l’apprentissage est aisé : de quelques heures à quelques jours selon les personnes….

Les ECIS permettent aussi des équilibrages énergétiques très précis avec les couleurs, les cristaux ou autres outils énergétiques.

Ceci ouvre de nouvelles perspectives d’autonomie et de liberté, dans le domaine de la thérapie mais aussi dans tous les domaines de la vie. Cela devrait s’apprendre à l’école : dés sept ans, les enfants en sont capables très rapidement. Et il n’y a pas d’âge pour s’y mettre.

Dominique Bourdin est docteur en médecine, créateur, animateur et gérant du centre de bien-être la Chrysalide
Il est aussi l’auteur de Se guérir, une histoire d’amour

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Voir l’aura et soigner par l’énergie

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 Explications du Dr Bourdin

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Connu depuis des millénaires et bien décrite par les indous, l’aura est la structure subtile, vibratoire, qui entoure toute réalité de notre monde, êtres humains, mais aussi animaux, plantes et minéraux. Explication avec le docteur Bourdin.

J’ai eu la chance de travailler quelques mois avec Véronique, une personne qui voyait l’aura aussi bien que nous nous voyons physiquement et qui en a fait une représentation simplifiée et schématique : la mandorle (cf photo ci-dessus)

Qu’est ce que l’aura ?

Voici une description simplifiée de l’aura : une colonne de lumière longe la colonne vertébrale, s’enfonce loin dans le sol et monte très haut dans le ciel. Sur cette colonne viennent se greffer des vortex, grandes vis énergétiques ou tourbillons, les chakras, qui font le lien entre le corps physique et le corps vibratoire.

Trois enveloppes se greffent sur les trois principaux chakras :

  • La plus interne, reliée au premier chakra dans le bas du corps, correspond au plan physique
  • Celle du milieu, reliée au cœur, correspond au plan psycho-émotionnel
  • La plus externe, reliée à la tête, correspond au plan mental

Tout près du corps se trouve une couche translucide, l’éthérique. Entre l’éthérique et la première enveloppe puis entre chacune des enveloppes s’intercale une sorte de bibendum, les échos, qui relient entre elles les autres structures. Des rayons de lumière sortent des mains et des doigts.

Tous ces éléments sont en mouvement permanent. Des circuits énergétiques relient entre eux de nombreux points : les méridiens et les points d’acupuncture décrits par les Chinois. Ceci donne un ensemble très complexe.

Comment voit-on l’aura ?

Je dirais plutôt « comment la perçoit-on ? ». Certaines personnes, comme Véronique, la voit. De nombreux enfants aussi. Ma fille nous a surpris en dessinant très jeune ce qu’elle voyait autour des mains.

Vous même pouvez vous exercer à la percevoir :

Placez une plante ou une personne devant un mur uni, clair ou sombre, cela dépend de chacun. Placez-vous à trois ou quatre mètres et regardez au niveau de la tête, en traversant la plante ou la personne du regard. Vous devriez percevoir une densité lumineuse différente à environ 5 cm du corps physique. Puis, entre 50 cm et un mètre, une sensation analogue qui vous rappelle la « mandorle » qui entoure le visage des saints sur les icônes : c’est la première enveloppe.

On peut aussi apprendre à repérer les enveloppes et les chakras par le toucher : la main à plat ressent à leur contact comme du coton, du chaud, du froid, un fourmillement. La sensation est variable selon les individus. On peut la mettre en évidence par la modification du pouls. Lorsqu’on traverse une enveloppe ou un chakra, le pouls de la personne, ou celui du testeur, subit un rebond, une modification instantanée.

Certains les entendent. Ainsi, l’un de mes amis est capable de repérer l’aura et les chakras à l’oreille. Chaque enveloppe a un son, grave près du corps et aigü pour la troisième. Chaque chakra a aussi un son : grave en bas et aigü en haut. Il repère ainsi les perturbations par des dissonances.

Pour ma part, je suis persuadé qu’il est possible de sentir l’aura : certaines présences invisibles se manifestent par un parfum délicat. Ainsi, chacun de nos organes des sens serait capable de percevoir cette structure subtile.

Quelles sont les études sérieuses sur le sujet ?

De nombreux ouvrages parlent des chakras et expliquent comment les percevoir et les corriger quand ils ne fonctionnent pas bien. Ils font référence à la tradition indoue.

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La spectrographie Kirlian met en évidence autour des extrémités des doigts des mains et des pieds une énergie en interférant avec un champ électromagnétique de haut voltage et de faible intensité. Elle se matérialise par une sorte d’auréole bleutée capable d’impressionner une plaque photo ou les cellules d’un appareil numérique. J’en ai fait moi-même des centaines : ces photos reflètent bien l’état d’une personne.

Sur les salons, on trouve quelquefois un stand sur lequel on propose une photo de l’aura : c’est aussi une photo d’interférence entre l’aura et quelque chose qui n’est pas révélé, traduit avec des couleurs. Faites l’expérience en début et en fin de salon : vous constaterez que les résultats changent. C’est normal, l’aura change tout le temps !

Je ne connais pas d’étude universitaire ou de laboratoires de recherche officiel sur le sujet. Logique, les études considérées comme « scientifiques », ce qui est discutable, sont financées par les laboratoires de produits chimiques qui n’ont aucun intérêt à investir dans le subtil qui remettrait en cause l’action des médicaments.

A quoi cela sert-il de percevoir l’aura ?

Percevoir l’aura permet de s’ouvrir à la réalité au-delà des apparences immédiates et de sortir ainsi d’un matérialisme réductionniste très médiatisé.

C’est également rejoindre les grandes traditions millénaires orientales, d’Inde et de Chine et cesser de penser que l’Occident a tout inventé. Cela enrichit notre conception de l’humain et du sens de la vie. Et surtout, c’est se donner des moyens de diagnostic et de traitements remarquablement efficaces.

Les perturbations physiques, émotionnelles et mentales apparaissent dans l’aura avant même de se révéler sur le corps. Une correction de ces perturbations grâce à différents outils énergétiques évite ainsi la maladie et contribue à la guérison : soins par les couleurs, les sons, les élixirs, l’homéopathie, l’acupuncture, le magnétisme…

Les trois enveloppes représentent une véritable forme de conscience qui permet d’objectiver les perceptions intuitives : un produit bon pour la personne élargit son enveloppe, un produit mauvais la rétrécit. C’est la raison pour laquelle on utilise leurs propriétés pour tester l’impact d’aliments ou de médicaments sur une personne, mais aussi un animal ou une plante. Leur perception permet aussi de détecter la qualité vibratoire d’un lieu et de pratiquer la géobiologie. Enfin, elle permet d’évaluer l’harmonie entre des personnes sur les trois plans : physique, affectif et mental.

Les enveloppes sont une forme de conscience avec laquelle on peut dialoguer et qui nous invite à une réflexion sur la réalité et sur le sens de la vie : nous sommes autre chose que de la matière, notre corps physique est une condensation de notre corps vibratoire.

Comme disait le neurophysiologiste américain David Bohm :

« LE CORPS PHYSIQUE EST DE LA LUMIÈRE CONDENSÉE; IL EST À LA LUMIÈRE CE QUE LA GLACE EST À L’EAU. »

Fort de ces constatations que chacun peut aisément expérimenter en stage, j’ose une réflexion : pour moi, nous sommes une parcelle de la conscience universelle qui prend corps pour s’expérimenter dans la matière. Pour se faire, nous nous sommes densifiés en créant les trois enveloppes à partir desquelles nous avons densifié davantage notre corps physique.

Celui-ci est issu du corps vibratoire. Un travail thérapeutique sur le corps vibratoire devient plus efficace qu’un travail sur le corps physique. C’est ce que nous expérimentons au quotidien. Rétablir l’équilibre vibratoire joue sur les vraies ressources et ouvre la porte à toutes formes de guérison, quelquefois miraculeuses. Pour cela, il faut agir sur les trois plans : physique, émotionnel et mental.

Comment se déroule un stage ?

Il y a différentes façon d’aborder l’apprentissage de la perception de l’aura. Elle est simple, accessible à tous. Un enfant de 7 ans intéressé mettra 5 minutes pour s’y mettre, s’il ne le perçoit pas déjà spontanément. Un adulte intellectuel risque de mettre plus de temps.

En quelques heures de mes stages, chacun est capable de percevoir les enveloppes, de faire des tests avec aliments et médicaments, et de faire des équilibrages énergétiques précis avec les couleurs et les cristaux, puis avec les sons, les élixirs et divers autres moyens.

Cet apprentissage donne de l’autonomie, à la fois dans les choix que nous pouvons faire grâce à l’objectivation de nos perceptions intuitives et dans le domaine de la santé puisqu’on peut se soigner soi-même et ses proches.

C’est si simple que j’ai renoncé à vouloir prouver l’existence de ces enveloppes : l’aventure peut être tentée par chacun, il suffit de le désirer.

Est-ce encore mal vu, perçu comme ésotérique ?

Les gens qui n’y croient pas sont soit des personnes qui ne veulent pas s’y intéresser, soit qui défendent des intérêts particuliers, tant l’apprentissage de la perception en est aisée. Mais cela remet tant de choses en cause…

Prochains stages La Chrysalide :
Paris du 31 août au 5 septembre.
Vendée du 20 au 27 juillet (4 modules) et le 10 et 11 août, suivi de « La traversée des couleurs ».

Pour en savoir plus : lachrysalide@orange.fr
 

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Tribal Tarot pour mieux se connaître

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

 : le jeu de cartes poétique 

 Dérivé du tarot traditionnel, le Tribal Tarot est un jeu de cartes qui, à travers totems et tribus, permet de mieux nous connaître. S’inspirant de la Trans-analyse et du Wutao, Delphine LHuillier, créatrice du Tribal Tarot, nous en dit plus.

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Delphine LHuillier, créatrice du Tribal Tarot

En quoi consiste le Tribal Tarot ?

Le Tribal Tarot est un jeu de cartes poétique, ludique et créatif qui offre des clés pour apprendre à mieux nous connaître. Comme pour un jeu de tarot ordinaire, on y trouve des arcanes mineurs et des arcanes majeurs dont le sens est dévoilé au fur et à mesure du jeu. A travers les cartes, nous entrons dans l’univers imaginaire de la planète Mambatta et de ses sept tribus. Chaque tribu, représentée par un totem, a développé des forces particulières et possède une compréhension du monde riche d’un enseignement pour chacun d’entre nous : les Hautes herbes incarnent la fluidité, la grâce et notre capacité d’adaptation; les Terres de sable symbolisent l’enracinement, l’équilibre et le centrage; les Grands vents, la légèreté, les changements de rythme et la liberté, etc. Par ailleurs, chaque membre de la tribu possède des pouvoirs particuliers, des points faibles et nous offre une piste de réflexion. Grâce aux couleurs vives des dessins et à leurs formes primordiales, les enfants eux aussi adorent les cartes! 

Comment est née l’idée du Tribal Tarot ?

Le processus créatif du Tribal Tarot s’est fait pas à pas. Il y a d’abord eu les dessins, qui sont devenus les personnages du Tribal Tarot. J’ai ensuite eu l’envie de raconter une histoire pour chaque personnage, de leur donner des pouvoirs, un rôle, etc. Des tribus sont alors apparues. Et je me suis vite rendu compte que j’étais en train de créer un monde imaginaire dans lequel chacun pourrait se reconnaître. Le Tribal Tarot est donc né « à l’insu de mon plein gré ». 

En quoi votre connaissance de la Trans-analyse et du Wutao vous a-t-elle « poussée » vers le Tribal Tarot ?

J’ai commencé à dessiner les personnages du Tribal Tarot sans savoir que je savais dessiner ! Si mon frère, mon père et mon grand-père avaient ce don, je ne m’en sentais tout simplement pas capable. Et je n’essayais même pas ! L’art de la Trans-analyse m’a permis de lever les tabous et les conditionnements qui freinaient ma créativité. La pratique du Wutao m’a permis de fluidifier mon corps, de libérer l’onde de vie qui circulait en moi. Peu à peu, je me suis épanouie et c’est tout naturellement qu’un soir, j’ai pris une grande feuille de papier, un feutre noir et que je me suis mise à dessiner, sans aucune autre intention que celle de passer un bon moment.

Que nous apporte-t-il ?

La connaissance de soi est souvent abordée de manière sérieuse. Le Tribal Tarot nous propose de faire plus ample connaissance avec notre personnalité et notre corporalité… tout en jouant !

Chaque carte se présente comme une invitation à explorer des facettes de nous-mêmes, connues ou inconnues. De façon pratique, il nous offre même un training quotidien : dire oui pendant 24 heures, partager nos émotions à ceux que l’on aime, et autres petits défis initiatiques et néanmoins accessibles. Quant à la dimension sensorielle du jeu, elle nous permet entre autres de jouer à plusieurs (adultes et enfants). Les joueurs tirent des cartes au hasard et se rassemblent en tribus. Ensemble, ils vont trouver la dynamique de mouvement de leur totem, son rythme, sa musique : l’eau, la terre, le vent, etc. La créativité est une force de vie qui se partage dans la joie et les rires.

Quelles sont les règles du jeu ?

Nous pouvons jouer seul(e) ou à plusieurs (comme je viens de le décrire). Des tirages inédits et originaux sont proposés dans le livre qui accompagne les cartes : tirage éclair, psychomagique, des amants, etc.

Et il existe de nombreuses manières d’aborder le jeu. Notamment avec les enfants. En les invitant par exemple à tirer une carte et à raconter la légende du personnage : comment s’appelle-t-il ? Où est-il né ? Que lui est-il arrivé ? Le tirage d’une deuxième carte crée une rencontre… Que se passe-t-il ? Que se racontent-ils ? Toujours dans l’esprit, chez les enfants comme chez les adultes, d’éveiller leur créativité.

Comment aborder facilement le Tribal Tarot ?

En gardant toujours à l’esprit que le Tribal Tarot est un jeu. Et en se laissant porter par l’envie du moment : tirer une carte et lire son message de vie pour la journée. Ou consacrer un moment pour un tirage plus engageant. Et un conseil : restez toujours créatif. Se laisser surprendre. 

Que dévoilera l’exposition qui aura lieu du 15 mars au 13 avril ? 

L’exposition permet de découvrir en grand format les dessins du Tribal Tarot, renommés pour l’occasion Totemic drawings. C’est une manière inédite et originale de découvrir le jeu ou de l’envisager d’une autre manière. Là aussi, les enfants adorent ! Et bien sûr, cela donne l’opportunité de s’offrir un Totemic drawing.

Plus d’infos sur tribal-tarot.fr

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Plus aller plus loin :

Atelier Porte Soleil / 57, rue des vinaigriers / 75010 Paris

  • Séminaire Tribal Tarot : 6 et 7 avril 2013 à Paris

Contact : chgatineau@gmail.com

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Le voyage de Ritavan

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

 : jeu cartes initiatique et livre de sagesse

 

Le Voyage de Ritavan est un jeu de cartes d’un genre nouveau dont le but est de nous accompagner dans la découverte de notre vrai moi. Imaginé par Myrrha, célèbre artiste créatrice des enluminures du jeu et son conjoint Samuel Djian-Gutenberg, consultant en astrologie transpersonnelle depuis 35 ans, il est un recueil de sagesse et de savoir-vivre très poétique. Rencontre artistique et spirituelle avec un couple hors pair.

 Ritavan montage FB3

« Le voyage de Ritavan » est un jeu initiatique de 76 cartes. Comme d’autres jeux de développement personnel, il s’utilise par tirage. Il se compose de 64 cartes-enluminures dotées d’un mot-clé et de 12 cartes-alliés, représentant chacune un chat céleste relié aux douze maisons astrologiques. La carte qui représente Ritavan, qui est le guide, se met à part. Le jeu est accompagné d’un manuel comportant des textes profonds et inspirés correspondant à chaque carte : le bréviaire du chercheur ainsi que d’une règle du jeu.

Pourquoi avoir créé le « Voyage de Ritavan » alors qu’il existe déjà beaucoup de jeux de cartes ?

Samuel : Au départ, nous n’avons pas pensé créer un jeu. Myrrha a commencé à peindre les enluminures qui devaient, par la suite, devenir les cartes du jeu, d’abord pour exprimer sa créativité. Comme elle était très atteinte dans son corps, le fait de peindre lui permettait de surmonter la souffrance. Beaucoup de dessins ont été réalisés dans les chambres et les lits d’hôpitaux, dans les salles d’attente des médecins… C’est un processus de guérison dans lequel elle a inclus la terre, que nous trouvons sur chaque carte, car la terre est aussi atteinte dans son corps. Ce n’est que par la suite que le jeu s’est imposé à nous comme une évidence.

Qui est Ritavan ?

Myrrha : Ritavan est un nom hindou qui signifie « le protecteur des lois universelles ». En sanscrit « rita » veut dire « la loi » et « van » « le gardien ou le protecteur ». C’est aussi le nom qu’un sage a donné à Samuel en Inde (parce que Samuel est  astrologue et l’astrologie est l’une des expressions de la loi chez les Hindous).

Ritavan, le petit enfant bleu a progressivement pris sa place. Après maturation, en discutant avec Samuel, c’est lui qui est devenu le pèlerin, l’enfant de la terre, notre enfant, l’enfant  » divin » de tous les êtres humains, en fait. Il est le petit enfant « Krishna », le petit enfant « Bouddha » ou encore le petit enfant « Christ »,  un petit enfant divin universel.  Sa mission est de rappeler aux Hommes les préceptes universels oubliés pour leur permettre de rétablir l’équilibre et l’harmonie en eux et sur la Terre.

Comment utiliser le jeu ?

Samuel : Après un temps de concentration pour pouvoir formuler clairement notre question, nous tirons une des 64 cartes-enluminures qui va nous dire dans quel type de voyage nous nous trouvons à ce moment précis. Il y a huit familles de voyages. Si nous sommes dans un « voyage d’envol » par exemple, nous savons déjà que nous pouvons aller de l’avant mais si nous sommes dans un « voyage d’attente », il est bon de faire une pause et, éventuellement, de se réajuster.  Pour « un voyage initiatique », plus éprouvant, on va s’aider en faisant un autre circuit avec « un voyage de guérison « ,etc . On complète  le tirage avec un voyage aux pays des chats-alliés.

Un petit livre (illustré de nombreux symboles) donne le sens profond de la situation que nous vivons, notamment à travers «le regard de Ritavan».
 
 
Ce jeu est-il magique, que permet-il ?

Samuel : Le but du jeu est de nous éclairer sur le sens d’une situation que nous sommes en train de vivre et de voir si ce que nous avons entrepris est bien en accord avec la loi universelle telle qu’elle est transmise à travers les différents enseignements de l’Humanité. C’est pourquoi, au cours de notre périple, nous traversons différentes cultures et différents pays, chacun, à travers sa particularité, étant une expression de la sagesse universelle. J’ai conçu les textes, notamment « Le regard de Ritavan », dans le même esprit que quand je fais une consultation en astrologie transpersonnelle.

Myrrha : Ce sont aussi des pays de l’âme. Quand j’ai peint les enluminures, je me suis laissée porter par le processus de guérison dont j’ai parlé. Au fur et à mesure que j’avançais, la magie  (l’âme agit) opérait, chaque peinture émergeant naturellement et je vivais moi-même cette mutation bénéfique à l’intérieur de moi. Quand le jeu s’est imposé à nous et que nous avons commencé à le concevoir, nous nous sommes rendu compte que chaque carte trouvait sa juste place dans la structure sacrée du 64. Et cette magie opère aussi quand on tire une carte. Ce n’est évidemment pas par hasard si on tire une carte plutôt qu’une autre. La synchronicité dont parle Jung joue vraiment. Et la magie a aussi  été présente dans notre couple tout au long de la création du jeu.

Qu’est-ce que la « vibration primordiale » ?

Samuel : Les différents enseignements spirituels nous disent qu’une tonalité unique vibre dans l’univers. Quand nous nous accordons à cette tonalité, nous sommes en phase avec les lois de l’univers et nous pouvons agir de manière « juste ». Les Hindous l’appellent le « Om » ou « Aum ». Yogananda, dans son « Autobiographie d’un yogi », l’explique de manière lumineuse.

Myrrha : C’est pour illustrer cela que Ritavan joue d’un instrument, l’instrument qui fait résonner la vibration au cœur de tout être et de toute chose. C’est une tonalité universelle.

Comment s’y accorder ?

Il existe différentes techniques pour cela. Principalement la méditation. « Le Voyage de Ritavan » se base sur les préceptes transmis par les enseignements spirituels. Ils nous donnent des indications sur la meilleure manière d’agir pour être en accord avec la loi primordiale, que les bouddhistes appellent la « bonté primordiale », les chrétiens la « conscience christique »…Par exemple, comme il est dit, rejeter quelqu’un parce qu’il est différent de nous est une action qui n’est pas « juste » et la vie se chargera de nous le faire savoir d’une manière ou d’une autre. C’est ce que nous voulons partager avec Ritavan. Pour les personnes qui n’ont pas spécialement d’orientation spirituelle, on peut dire que Le Voyage de Ritavan est un manuel de « savoir-vivre ».

Les peintures de Myrrha fonctionnent-elles comme des mandalas optiques ?

Oui, on peut dire ça. Les peintures en elles-mêmes ont une force telle qu’elles peuvent servir de support de méditation. Elles sont inspirantes et transportent celle ou celui qui les contemplent directement dans une autre dimension, celle de l’âme et de l’ouverture du coeur, qui se situe au-delà du verbal. Nous avons reçu de nombreux témoignages en ce sens. Beaucoup de personnes, de thérapeutes, de magnétiseurs, nous ont dit les utiliser dans les processus de guérison. La force et l’impact sont très forts au niveau du cœur et de l’âme et ces témoignages nous ont incité à créer un DVD qui présente, à travers des vidéos et des diaporamas, les enluminures du Voyage de Ritavan mais aussi du Tarot de l’Ange Liberté que nous avons créé il y a quelques années (Editions Michel Jonasz).

Le voyage de Ritavan, la carte aux trésors intérieurs. Éditions Le Souffle d’Or. 
Un autre jeu illustré par Myrrha : Féminitude, une exploration des mystères de votre être intérieur. 

Plus d’informations : LatelierdeMyrrha.com et Samuel Djian-Gutenberg, astrologue

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La pleine conscience

Posté par othoharmonie le 25 août 2014

 

 

Aujourd’hui de nombreuses études scientifiques démontrent les bienfaits de la pleine conscience pour prévenir les rechutes dépressives. Des études ont montré des effets de la pratique de la méditation chez les moines bouddhistes sur le fonctionnement cérébral en augmentant l’activité des zones des émotions positives, et peuvent en partie expliquer pourquoi cette thérapie peut aider les personnes qui souffrent de dépression.

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Dr Yasmine Lienard, psychiatre à Paris

Interview du Docteur Yasmine Lienard (photo ci-contre), psychiatre à Paris, spécialiste, entre autre, de la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT-Mindfulness Based Cognitive Thérapy-). 

Comment peut-on définir la pleine conscience ?

Le terme vient de l’anglais « mindfulness ». Il s’agit d’un état d’esprit où l’on est véritablement présent, où l’on observe tout ce qui est dans l’instant, sans jugement de valeur et en acceptant tout ce qui se passe. Ainsi faisant, on se met en rapport aux choses. Cela se travaille avec la méditation : la pleine conscience peut durer une minute, mais bien plus longtemps si l’on s’aide de la méditation

Par exemple, peut-on se retrouver en pleine conscience sous la douche ?

Oui, tout à fait. On peut être en pleine conscience à tout moment. C’est tout simplement être là, présent à ce que l’on fait, aux sensations corporelles, aux sons et à ce qui nous environne dans l’instant présent.

Les enfants peuvent-ils être en état de pleine conscience ?

C’est vrai que l’état de pleine conscience peut donner l’impression de retourner en enfance, où l’on était très présent. On regardait un oiseau sans se demander s’il est beau ou laid, on le regardait en s’émerveillant, un point c’est tout. Je ne pense toutefois pas que les enfants soient continuellement en état de pleine conscience, car ils ont du mal à se fixer dans le moment présent. La pleine conscience est avant tout une démarche volontaire de porter son attention sur les choses en dehors de l’esprit.

En quoi la méditation peut développer cette aptitude de pleine conscience ?

Ce n’est pas naturel d’être en pleine conscience. L’humain a très vite fait de poser des hypothèses, réfléchir, raisonner, ce qui le coupe de la conscience de l’instant. Se maintenir en pleine conscience est un entrainement de l’esprit. Dans ce sens, plus l’on pratique la pleine conscience à travers la méditation, plus on peut être présent en dehors de la méditation.

A qui cela profite-t-il et quel bénéfice peut-on tirer de la pleine conscience ?

Le bénéfice est général, tout le monde a intérêt à être plus présent. Aujourd’hui, on a tendance à être beaucoup ailleurs et à avoir du mal à être en rapport aux choses mais aussi aux autres. La pleine conscience permet donc d’être plus présent et ouvert à ce qui est véritablement plutôt que dans les illusions de son esprit. Par exemple, lorsque l’on est face à un tableau, on se met  en rapport avec l’expérience que l’on est en train de vivre à l’instant, comme les vibrations ressenties par les couleurs que l’on voit, plutôt que de le juger ou de lui mettre une étiquette de beau ou de laid. La pleine conscience est donc une façon de sortir de la représentation conceptuelle qu’on a souvent des choses et de les voir vraiment.

Y a-t-il un rapport avec la spiritualité ou les énergies extérieures ?

Pas du tout ! La pleine conscience n’est pas de l’ésotérisme, c’est au contraire très élémentaire. Il s’agit d’être attentif à ce qui se passe au moment où ça se passe. Rien ne vient de l’extérieur comme quelque chose de fabriqué. On ne fait que s’ouvrir à la réalité et non à créer un état de transe. Par contre vous parlez de spiritualité. On fourre tout dans ce terme, mais le spirituel est ce qui est en rapport à l’esprit, donc en ce sens pratiquer la méditation de pleine conscience a à voir avec un travail sur son esprit. Mais il n’y a aucune croyance à la quelle on s’accroche, c’est bien le contraire : on se détache de toutes ses croyances.

Comment aborder la pleine conscience la première fois ?

Il peut être utile de l’aborder avec des livres et des stages, mais ça dépend de notre but. D’une manière générale, mieux vaut être guidé, car au début, seul, c’est difficile. La pleine conscience est une voie développée dans certaines méthodes thérapeutiques de la dépression, car les dépressifs ont du mal à être dans le temps présent. Dans ce cas, le travail est très encadré et il est recommandé de le faire avec un professionnel de la maladie mentale car il y a un protocole strict à respecter. Mais on peut s’entraîner à la pleine conscience dans des stages de MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction Program) axé sur la gestion du stress ou alors dans un centre de méditation vipassana si c’est plutôt dans une optique de développement personnel ou de mieux être.

Vous parlez de thérapie, que soigne-t-on avec la pleine conscience ?

D’une manière générale, la pleine conscience peut être utile pour tous types de troubles anxieux ou dépressifs, ce que l’on appelle les névroses. Il peut être utile d’apprendre aux gens à être plus dans la réalité.
Elle est utilisée pour les troubles graves de la personnalité ou les problèmes d’addiction. Pour la schizophrénie, il existe une thérapie basée sur la pleine conscience qui a montré une diminution des hospitalisations mais encore une fois, cela doit être fait avec un professionnel et dans le cadre d’un protocole. Méditer n’est pas la panacée à toutes les maladies mentales !

Comment se développe la pleine conscience en France ?

Par rapport aux États-Unis, nous sommes très en retard. La pleine conscience peine à se développer en France, car nous sommes très, très, très stressés, mais aussi car nous sommes beaucoup plus cartésiens. Les Français sont imprégnés de l’esprit rationnel et scientifique et ont donc du mal à penser de manière plus nuancée. Nous avons également extrêmement peur des dérives sectaires.

téléchargement (12)Qu’aurait pensé Freud de la pleine conscience ?

Il aurait fallu que je puisse discuter avec lui ! Il y a aujourd’hui des psychanalystes qui sont beaucoup dans le « laisser parler ». Le patient s’installe et parle. La pleine conscience, c’est exactement l’inverse. On ne veut pas être  dans le mental, on veut apprendre à être dans son corps. Il y a tout de même des points communs, à commencer par le fait que le « moi » est au centre du travail. Il y donc un lien entre Freud et la pleine conscience, tout comme il y en a entre Freud et le bouddhisme. Car la méditation est une voie de libération de l’égo, de la représentation de soi qui nous enferme. On peut donc méditer en faisant une analyse, cela peut bien se compléter, je pense.

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Pourquoi l’amour cesse d’être divinement humain

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

Entretien avec le psychanalyste Bruno Clavier

images (8)Successeur de Didier Dumas à la tête du “Jardin d’idées” et de son groupe de parole d’hommes sur la sexualité, le psychanalyste Bruno Clavier complète les observations de la gynécologue Danièle Flaumenbaum. «

L’héritage ancestral des femmes est d’autant plus lourd, dit-il, qu’à l’interdit de jouir s’ajoute l’interdit de penser et de parler. Or, la sexualité humaine se joue dans la parole. C’est pour cette raison qu’elle est ”spirituelle” ou “divine”, au sens de la “divinité incarnée” des taoïstes. Dès qu’elle quitte le verbe; comme le porno, qui est un monde sans parole, elle quitte aussi l’ordre du “divinement humain”. »

Clés : Partant de votre expérience des groupes de parole sur la sexualité, qu’en est-il du rapport des hommes d’aujourd’hui à la dimension spirituelle de l’amour charnel ?

Bruno Clavier : Cela dépend de ce qu’on entend par spirituel et de comment on situe la sexualité. A la base, toute sexualité humaine est spirituelle puisque, si elle est humaine, elle est forcément dans la parole. Toute la question est là : une sexualité qui n’est plus dans la parole n’est plus humaine. À ma connaissance, quand on parle avec des hommes et des femmes qui ont des problèmes sexuels avec leurs conjoints, ça se résout toujours par la parole et non pas par des trucs ou des recettes. La sexualité humaine est une sexualité de langage, qui se construit dans la parole, ce qui la distingue de celles des mammifères. Et on voit bien que là où il n’y a plus de parole, on tombe dans le corps. C’est caractéristique du porno, qui est un monde sans parole. Il y a un sketch de Pierre Palmade, où il explique que, dans un film porno, on rentre et on commence à faire l’amour sans même se dire bonjour.

Une de mes patientes faisait des rencontres sur Meetic. Un matin, elle arrive en pleurs. Je lui demande ce qui lui est arrivé et elle me dit : « J’ai rencontré un homme sur Meetic, je l’ai vu on a fait l’amour toute la nuit, puis au matin il était adorable, il m’a couverte de baisers comme on ne m’en avait jamais fait, sur tout le corps, et il est parti. Depuis, je suis mal, au fond d’un trou. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. » Je lui demande s’il lui a dit quelque chose sur la façon dont cette relation allait se poursuivre, ou pas. Elle répond : « Ah non, c’est vrai, il ne m’a rien dit, il m’a couverte de baisers puis il est parti sans un mot. » Alors j’ai pu lui dire : « C’est bien ça la question. Ce qui vous met dans un trou, c’est qu’il n’a pas été capable de vous dire : on se revoit ou on ne se revoit pas. » C’est donc une relation sans lien, et du coup, ce n’est pas une relation humaine, elle est déshumanisée. Il aurait très bien pu lui dire : « Écoute, c’est une histoire d’un soir », et elle aurait pu situer ça dans une parole. Mais il ne lui a rien dit. Et alors elle est tombée dans un trou. C’est cette parole sur le sexe qui va faire qu’on est un être humain. Et à mon avis, si on est un être humain, on est divin. Car pour moi, vivre la corporalité d’un être de parole, c’est cela, l’incarnation du divin sur terre. La terre, c’est la sexualité. Le ciel, c’est le verbe, la parole. La sexualité devient divine quand on peut mettre des mots sur ce qui se passe quand on fait l’amour. Didier Dumas, avec qui j’ai beaucoup travaillé, empruntait cette vision-là aux taoïstes chinois : faire l’amour, faire se rencontrer le yin et le yang, c’est faire jouer le ciel et la terre. La sexualité est divine parce que le projet humain est divin.

Clés : Les groupes de parole d’homme sur la sexualité que vous animez abordent-ils ces questions ?

Bruno Clavier : Chacun tente de parler de sa propre sexualité. Il s’agit d’essayer de mettre des mots là où, parfois, on ne peut pas en mettre, où l’on ne comprend pas ce qui se passe. C’est une problématique qui commence dans l’enfance. Et l’on trouve les racines d’énormément de problèmes sexuels dans l’enfance, parce que les parents et les éducateurs n’ont pas su poser de mots sur la sexualité. Ça a fait un trou. C’est comme si l’on s’enfonçait dans la terre, perdant tout rapport avec le ciel : beaucoup de gens ont une sexualité à 100% terrestre, uniquement corporelle. Ça leur laisse toujours des manques, et des symptômes.

Clés : Danièle Flaumenbaum, avec qui vous travaillez, nous dit : « Pour énormément de femmes, en 2011, ça n’est toujours pas évident d’admettre ou de se reconnaître le droit de jouir. A fortiori de parler de “jouissance divine” ! » Et pour les hommes ?

Bruno Clavier : Il y a quand même une grande différence entre les hommes et les femmes, encore aujourd’hui, sur la parole et la sexualité. Comme le disent Dumas et Flaumenbaum, c’est très transgénérationnel. Les femmes héritent d’un interdit de penser sur la sexualité, donc de parole. Et c’est quand même en général plus facile d’en parler pour les hommes que pour les femmes. C’est un héritage de l’oppression féminine, qui leur interdisait de voir leur corps et de le penser. Or, si elles ne peuvent pas le penser, elles ne peuvent évidemment pas en parler. Les hommes ont toujours eu un peu plus de droits là-dessus et c’est souvent plus facile pour eux d’en parler. Mais même pour eux, parler de ce qu’ils ressentent sexuellement est difficile.

Clés : De quoi parlent-ils ?

Bruno Clavier : L’intérêt des groupes, c’est qu’on ne se sent plus seul. En fait, chacun a un peu honte de sa sexualité. Les gens ont toute sorte de pratiques spécifiques et personnelles, toujours avec un peu de honte. Et en même temps, les questions un peu toutes les mêmes. Sur la masturbation. Sur l’envie de regarder des films porno. Sur la culpabilité… Le groupe leur fait réaliser qu’ils ne sont pas seuls. On a toujours tendance à fantasmer la sexualité de l’autre. Beaucoup d’hommes peuvent se dire, par exemple : « Je suis un mauvais coup, les autres sont bien meilleurs que moi. » C’est d’ailleurs vrai aussi chez les femmes, qui ont toujours fantasmé les autres comme beaucoup plus sexuées qu’elles-mêmes. Le travail en groupes permet de se dire : « Finalement, on est tous des humains un peu fragiles. » Il y a beaucoup de fragilité. Même chez les donjuans. Partout.

Clés : C’est quand même le moment de la vie adulte, où l’on se retrouve nu, dans tous les sens du terme, donc désarmé, vulnérable…

Bruno Clavier : En parler ne va pas de soi. On se retrouve en effet nu, couché, dans un lit, entouré d’un univers de caresses, de jeux, où l’on pousse des gémissements, des grognements, des borborygmes. La sexualité est un retour à l’état de bébé.
Didier Dumas avait beaucoup travaillé cette question (il en parle admirablement dans « Et si nous n’avions toujours rien compris à la sexualité », édité chez Albin Michel) : tout ce qui est archaïque se rejoue dans la sexualité. C’est pour cela qu’on est fragile. Et que l’on risque de déclencher toutes sortes de quiproquos, de paranos, puisqu’il y a de la peur des deux côtés. Du coup, on se met à jouer des rôles, et beaucoup de mésententes naissent de ça. Et de nouveau le problème se dénoue par la parole. Certaines personnes s’imaginent qu’il ne faut pas parler. Certains hommes diront même : « Si j’en parle, ça va me désexciter, je vais débander. » Mais on s’aperçoit à l’usage que ça n’est pas vrai. Si l’on peut nommer les choses, une tranquillité s’installe et on peut effacer cette peur de la régression, puisque dans la sexualité, on est forcément en état de régression.

Clés : Didier Dumas a même montré que l’on revenait à l’état du fœtus flottant en apesanteur et dont les orifices corporels sont libérés et entrent en résonance jouissive, de la bouche au sexe et à l’anus..

Bruno Clavier : On pourrait dire que c’est à ce moment-là que l’amour est divin : quand il est fœtal. On retrouve l’état d’extase du bébé dans l’utérus, on flotte, on sait très bien que les couples qui font l’amour disent qu’ils flottent dans l’air. Faire l’amour, c’est forcément se retrouver dans cet état de délicieuse fragilité archaïque, qui exige une grande confiance, en l’autre et en soi. A la moindre peur, surgissent mésententes et quiproquo. D’où l’importance de la parole, qui seule peut dénouer ces nœuds. Ceux qui pensent le contraire – “Si je parle, ça va me faire débander” – se trompent. Nommer les choses garantit une tranquillité, qui évite au retour dans l’archaïque de verser dans la régression.

Clés : Quelle régression ?

Bruno Clavier : Celle de confondre, comme le font souvent les religions, le divin et le parental – chaque fois qu’il est question de « Dieu le père » ou de la « Déesse mère ». Or, avec les parents, on n’entre pas dans le divin, mais dans l’œdipien ! L’enjeu du travail de la psychanalyse transgénérationnelle est justement de nous aider à vivre une sexualité « divine », en réveillant en nous les grands archétypes et non pas l’image de nos parents. Et c’est là que la problématique devient transgénérationelle, parce que, dans toute sexualité, on retrouve toujours celle de ses parents, toujours, c’est une règle. Donc non seulement l’amour cesse alors d’être divin, mais en plus, il se trouve imprégné des manques des parents. Or, quand on parle de régression et du travail à faire sur cette question, il s’agit justement de ne pas retrouver ses parents, mais les dieux que nous sommes au-delà des parents.

Clés : Il s’agit peut-être de « retrouver les archétypes », comme disait Jung. C’est peut-être ça que l’on veut dire, quand on parle de sexualité « divine » ?

Bruno Clavier : Oui, mais ce n’est pas facile. C’est pourquoi la sexualité est un travail incroyable. Je dis souvent aux gens : « Mais la sexualité, c’est comme quand vous mangez, il faut y penser tous les jours. Si vous n’avez pas fait vos courses, vous n’allez pas manger. Mais la sexualité, on oublie qu’il faudrait y penser et que ça se prépare ! » Alors que pour la plupart des gens, ça déboule comme par hasard, sans que l’on ait rien préparé. La sexualité d’un couple, ça se prépare, ça se pense et ça se soigne ! N’est-ce pas fou ? C’est comme si un bon repas, auquel vous conviez une personne très chère, devait se faire tout seul, sans que vous leviez le petit doigt avant. Et vous vous étonneriez ensuite que ça n’ait pas été un festin divin ! Il n’est pas évident de rester affalé toute la soirée devant la télé, puis de brusquement passer dans la chambre à coucher pour faire divinement l’amour.

Clés : Et quand on réussit à atteindre des moments sublimes, la question se pose-t-elle de savoir ce qu’on en fait ? S’agit-il juste de vivre des moments sublimes, puis de retourner à la vie ordinaire ? Ou ces moments sublimes peuvent-ils apporter quelque chose au reste de la vie ? Je pense que chez les taoïstes, il y a l’idée qu’en faisant l’amour, on va à une source et qu’on en rapporte un nectar qui vivifie toute l’existence.

Bruno Clavier : Oui, c’est aussi une transformation. On pourrait dire : « Plus on fait bien l’amour, plus on change. » Ça nous transforme physiquement, énergétiquement et psychiquement, parce que le sexe, c’est physique, énergétique et psychique. Nous faisons l’amour avec notre corps, mais plus encore avec notre « l’image du corps », comme disait Françoise Dolto. C’est ainsi qu’un homme ou une femme peuvent penser que leur sexe est trop grand, ou trop petit. Et cette image qu’ils ont en tête va jouer un rôle décisif. Si un homme pense que le sexe d’une femme est un gouffre, il se perdra dedans, mais si physiquement il n’en est rien. Même chose pour une femme qui dit : « Quand on me pénètre, je ne sens rien. » Physiquement, elle ne peut pas ne pas sentir, mais énergétiquement et psychiquement, elle est absente. C’est donc toute la combinaison de ces différentes dimensions qui va faire que l’on recueille l’amour un élixir de jouvence, de vie, d’énergie et de joie – ou pas.

Clés : Quelles sont les aides possibles ? Vous disiez que le travail transgénérationel était très important…

Bruno Clavier : Capital. Parce qu’il n’y a pas plus duplicateur que la sexualité. Pourquoi ? Parce que, dans la transmission transgénérationelle, tout ce qui n’est pas dit est copié ; or, le plus souvent, la sexualité n’est pas parlée. Je travaille beaucoup avec des enfants atteints de symptômes psychiques graves : eh bien, quand on réussit à remonter à l’origine du problème, c’est toujours un non-dit sur la sexualité et sur la mort. Toujours. C’est une des choses cruciales que nous avait apportées Didier Dumas, qui travaillait dans les traces de Dolto. Et ça se guérit en ramenant de la parole sur la sexualité et sur la mort. Tant qu’on n’aura pas compris que les enfants doivent être informés sur la sexualité et sur la mort à partir de deux ans et demi – et non pas à quatorze ans au collège –, on ne résoudra pas le problème à la racine.
Le non-dit sur la sexualité implique une duplication des problèmes. Ca veut dire que l’on va inconsciemment dupliquer la sexualité de ses parents. Et ça amène des désastres sexuels. Tout simplement parce qu’on ne peut pas faire autrement que la sexualité de ses parents. Si un homme, et c’est fréquent, aime passer ses nuits devant des films porno, alors qu’il a une femme adorable qui l’attend au lit, très souvent, à l’enquête, on s’aperçoit que son père et que son grand-père allaient au bordel : il ne peut donc pas imaginer sa sexualité autrement que comme celle de ses ascendants, qui ne pouvaient jouir qu’avec des prostituées et pas avec les femmes qu’ils respectaient.
On le voit très bien aussi avec les jeunes femmes d’aujourd’hui qui sont des femmes « libérées », mais qui souvent, vont arrêter net leur sexualité une fois qu’elles ont enfanté : elles font donc comme leurs mères et leurs grands-mères. Ces hommes et ces femmes se retrouvent donc dans les structures de leurs parents. Ils ne sont plus eux-mêmes, mais leur papa et leur maman et… ils ne font plus l’amour, ou alors ils s’engueulent, sans comprendre pourquoi.
Il faut dire que, pour les générations qui ont vécu la « libération sexuelle », la transition a été incroyablement courte et abrupte, à partir de 1968. On est alors brusquement passé d’une sexualité archaïque à une libération, avec des gens qui n’étaient mentalement pas du tout prêt. Personne n’était prêt à ça, et ça se voit encore aujourd’hui, les gens ont basculé, et nous l’avons vécu ! Nous sommes alors entrés dans l’ère du n’importe quoi, où n’importe qui était censé pouvoir faire l’amour avec n’importe qui, tout était permis, mais en réalité, les mentalités profondes étaient restées exactement comme celles de leurs parents.

Clés : Cela dit, la sagesse ancienne n’avait pas forcément tort de rappeler que faire l’amour avec quelqu’un que l’on n’aime pas n’est pas très intéressant.

Bruno Clavier : Vous me ramenez à la parole. S’il y a une vraie parole, un échange, il y a du respect pour l’autre et donc de l’amour. Et la question du sexe, aujourd’hui, dans beaucoup de cas, c’est que l’autre disparaît. On n’est alors plus du tout dans le divin. On est dans le corps, le corps d’un autre qui n’est pas reconnu en tant qu’autre. Le partenaire amoureux devient juste un prolongement de moi-même. Alors que la parole change tout. Échangée, elle va faire que chacun se reconnaît et se sent reconnu en tant que sujet humain, et c’est là qu’il peut être « divin ». Alors que là où il y a de la perversion, il n’y a pas de parole échangée.

Clés : Pour conclure, avez-vous souvent rencontré des hommes pour qui c’était très difficile de parler ?

Bruno Clavier : Oh oui ! Ça peut être très surprenant, venant de quelqu’un qui a beaucoup d’activité sexuelle, mais qui s’évère incapable d’en parler. Un don juan n’est pas sexuel, quoi que l’on s’imagine. La preuve c’est qu’il ne peut pas rester, il doit très vite s’en aller. Or, pour connaître une personne il faut du temps, ça ne se fait pas en un soir. Le don juan ne connaît téléchargement (3)jamais personne. Il n’entre donc jamais dans la sexualité. Il en a peur, sans le savoir. Il a très peur de la femme, c’est pourquoi il la quitte très vite. S’il reste, il meurt. Il n’entre donc jamais vraiment dans le corps de la femme et ne peut rigoureusement pas en parler.

Clés : Nous sommes restés très classiques, très hétéro…

Bruno Clavier : Oui bien sûr, mais c’est pareil pour tout le monde. Les homosexuels avec qui je travaille ont exactement les mêmes problèmes, les mêmes blocages, les mêmes horizons et les mêmes extases que les hétéros !

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Apprendre à se tenir droit

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

tumblr_mxcmc5nWwM1qef4pfo1_500Manochhaya, alias Katia Légeret, a appris la danse sacrée du Bharata-natyam, dans les plus grands temples du Tamil Nadu, en Inde. Son vieux maître de musique l’a surprise en disant qu’en Occident, il ne voyait plus de femmes, ni d’hommes. Il explique cette dissolution par le manque de verticale dans nos vies. Se tenir droit suppose une certaine « qualité de présence »…

La danseuse indienne Manochhaya, Katia Légeret pour l’état civil français, a été initiée à la danse sacrée du bharata-nâtyam par Amala Devi, dépositaire de l’enseignement d’une ancienne et célèbre lignée, transmise par le maître Ram Gopal. Elle a eu le privilège de danser aux côtés de Swarnamukhi, danseuse d’État du Tamil Nadu, dans les plus grands temples de l’Inde, et de recevoir la transmission des cent huit pas appelés karanas. Par ailleurs ancienne élève de l’École Normale Supérieure en philosophie, docteur en science de l’art, elle est habilitée à diriger des recherches en esthétique à l’université de Paris I-Sorbonne4. Bref, ses mots sont pesés. Rencontre.

« Dans la danse, dit Manochhaya, l’émerveillement commence par une dissolution de ce que nous croyons être notre forme corporelle. Aussi bien en entrant sur scène que dans le travail quotidien de la danse, c’est ce que les Indiens appellent pushpanjali, l’offrande de fleurs. La danseuse arrive avec des pétales de rose dans la main, qu’elle offre à la divinité en se prosternant sur le sol. Cela signifie qu’elle fait une offrande de son corps, comme à la naissance du monde dans l’hindouisme, où l’homme cosmique se démembre pour que l’univers puisse exister dans toutes ses formes. C’est l’idée shivaïte de la métamorphose incessante des formes. Tout est mouvement. Il ne faut pas s’attacher à des formes corporelles. À ce niveau, la richesse est infiniment grande – une heure, on se sent poisson, l’heure d’après, oiseau, dans une fusion avec les éléments de la nature, ou avec des idées.

Comment lier cette métamorphose spirituelle et artistique à la vraie vie ? Comment imaginer que ces visions puissent inspirer la condition humaine ?

Mais se lever chaque matin, et se redresser, comme un petit enfant à la recherche de son identification, constitue le foyer même de notre créativité. Il n’y a rien de plus triste que de se lever le matin, de se rasseoir pour déjeuner et de se sentir exactement comme la veille. La créativité qui nous est demandée pour devenir humain consiste à nous sentir nouveau dans chaque geste, chaque parole, chaque respiration. Parce que le corps, je pense, nous permet de sentir ce que cela signifie d’être autre. Cela n’est pas contradictoire avec la quête d’être soi-même – mais c’est autre chose, qui se joue au niveau du cœur… C’est une alchimie, un centre, la verticale dont il est question quand on parle du propre de l’homme. Plus je maîtrise mon corps physique, plus j’ai le sentiment d’être en contact avec le tout autre. La rectitude est contagieuse. Je vois quelqu’un qui se tient droit, j’ai envie de l’imiter, même malgré moi.

Comment de grands danseurs traditionnels voient-ils les humains modernes évoluer ?

Quand j’ai rencontré mon vieux maître de danse, je connaissais tout un répertoire que j’étais fière de lui présenter, en espérant qu’il me choisirait comme disciple. Mais il m’a simplement demandé de traverser la pièce en marchant naturellement. Pour moi, c’était presque une humiliation. Puis il m’a demandé si toutes les femmes de mon pays marchaient comme ça. Je lui ai dit qu’après tout le travail que j’avais fait, je me sentais un peu différente. Alors il m’a parlé de la “verticalité masculine” qui émanait de moi, tout en me faisant bien comprendre qu’il ne s’agissait pas de l’axe sacré Ciel-Terre-Humain, mais d’une raideur volontariste, d’une fausse verticale, imbibée d’horizontalité : en Occident, nous savons ce que nous voulons et nous nous dressons pour marcher vers ce but. Les femmes comme les hommes.

« Là, sous ses yeux, j’avais traversé la pièce dans le but précis de le convaincre, avec une farouche volonté. Plus tard, il est venu en Europe et il a été frappé par le fait qu’ici, nous sommes tous et toutes comme ça. “En un mois de voyage, m’a-t-il dit, je n’ai vu qu’une ou deux vraies femmes, c’est tout.” Je lui ai demandé ce qui nous manquait. Il m’a répondu : “Le principe de complémentarité.” D’après lui, c’est un manque qui touche les deux sexes : les femmes marchent comme des hommes, mais les hommes eux-mêmes ne savent plus marcher non plus. Ce qu’il faut comprendre, c’est la complémentarité. Alors, nous pouvons marcher dans la verticale, dans ce centre, que j’avais commencé à bien installer en moi à cette époque-là… mais pas suffisamment et le maître m’a dit : “Je ne vois pas en vous la liane qui grimpe autour de l’arbre”.

Ce qui signifiait quoi ?

Physiquement, une fois que l’on sait placer son dos, il faut apprendre à travailler au niveau du diaphragme, du plexus, de tout ce qui est “onde”. C’est sans arrêt le jeu des forces contraires. Puis, petit à petit, il s’agit de les minimiser le plus possible, pour que cela ne se voie pas. Il y a des styles qui vont accentuer le déhanché, quand c’est féminin, ou l’ouverture des épaules, quand c’est masculin, mais je brosse là une caricature. Mon maître, au début, me faisait exagérer ces mouvements. Plus les années ont passé, plus il m’a demandé de rendre ces gestes invisibles.

« On retrouve cette idée dans la musique indienne, quand on travaille sur l’intervalle. Je pense que c’est aussi ce qui permet de concevoir le saut de conscience : on ne va d’un point à un autre, mais on s’intéresse à ce qu’il y a entre eux – en musique, c’est le micro-ton, à la limite du silence, parce qu’on ne l’entend presque pas ; en danse, c’est le micro-mouvement, qui passe par des sensations, des sensibilités, qui approchent, pourrait-on dire, la cellule. C’est le travail de recomposer la rose à partir de ses pétales. Il faut partir d’un mouvement tout petit. C’est assez fou. Plus on entre dans cette exploration, plus on comprend qu’une vie entière ne nous suffirait pas à explorer totalement un seul de nos gestes. Et cela permet de se détacher intérieurement du monde, de son spectacle, de l’extériorisation des énergies, pour en faire une sagesse intérieure. Et c’est communicatif. Les élèves le sentent et vont ensuite rechercher eux-mêmes cette sensation de l’infini que leur a transmis le maître. »

Propos recueillis par Patrice van Eersel

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Comment une traversée en mer peut changer une vie

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images (3)Dans ses moments les plus extraordinaires, la vie nous confronte souvent à l’impensable… Mais y sommes-nous vraiment prêts ? Me croiriez-vous, si je vous racontais qu’une simple traversée en mer a bouleversé mes certitudes ?

Vivre à Pondichéry, dans l’un des plus beaux endroits du monde, au contact de différentes cultures et religions, est une source d’émerveillement pour Pi, un jeune indien au coeur tendre. Côtoyer les communautés musulmanes, chrétiennes ou hindouistes l’interroge sur le sens de son existence. Qui suis-je ? Et que fais-je sur cette Terre ? 

Des questions qui vont le rattraper à l’âge de 17 ans, lorsque son père, propriétaire des animaux d’un grand zoo, décide d’embarquer avec sa famille vers un nouveau rêve : le Canada. « La suite de l’histoire, vous aurez du mal à le croire » nous raconte Pi, quelques années plus tard.  Image de prévisualisation YouTube

C’est sur ces mots que s’ouvre sans doute l’une des plus belles fresques du cinéma (et l’une des plus incroyables) autour de la relation homme/animal : L’Odyssée de Pi. L’histoire d’un jeune indien végétarien se retrouvant seul survivant dans un canot de sauvetage d’un terrible naufrage… Seul, ou presque, puisque c’est en compagnie d’un splendide et féroce tigre du Bengale que Pi va poursuivre son voyage, au beau milieu de l’océan. L’instinct de survie des deux naufragés nous plonge au cœur d’une odyssée hors du commun, au cours de laquelle Pi nous fait partager ses doutes, ses peurs et ses émerveillements. 

C’est lorsque nous touchons de près aux détails les plus insignifiants de notre existence que nous découvrons la magie de notre monde. C’est ce que nous apprend cette histoire adaptée du roman de Yann Martel, un conte humaniste, philosophique et mystique. Quand le réel devient magique, et que la magie n’a jamais semblé aussi réelle… Un chef d’oeuvre du cinéma à découvrir en salles dès le 19 décembre 2012.

source INREES

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Ne pas confondre l’ego et confiance en soi

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

 

L’ego est une construction de l’esprit qui nous rend extrêmement vulnérables. Si vous vous débarrassez du sentiment exacerbé de l’importance de soi, et que vous n’êtes pas hypersensible à la critique, à la louange, au gain ou à la perte, vous ne vous sentirez pas menacé à chaque instant et vous serez disponible aux autres. 

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En 900 pages, votre « Plaidoyer » révèle l’extraordinaire somme de recherches menées dans toutes les disciplines sur l’empathie, la coopération, la bienveillance… D’où vient ce boum étonnant ? 
 
La vision pessimiste a commencé à vraiment s’effriter dans les années 1970-1980 avec la neuro-imagerie et l’étude de ce qui se passe dans la « boîte noire » de notre cerveau. En très bref, une personne habituée à cultiver des sentiments altruistes crée en elle des réseaux neuronaux spécifiques, plus denses, plus actifs, connectés à davantage d’aires cérébrales. Il s’avère que ces changements sont bénéfiques aussi bien à la santé mentale que physique. Les recherches montrent en effet que l’altruisme constitue le summum des émotions positives, dont on sait combien les retombées sont profitables. 
Si j’ai eu besoin de consacrer 900 pages à ce sujet, c’est que je tenais à faire état des innombrables objections à la thèse de l’altruisme, de la part de sceptiques qui, devant chaque exemple d’altruisme, disaient : « Oui, mais c’est de l’égoïsme déguisé. » J’ai eu la chance de me lier d’amitié avec la plupart des grands chercheurs dont je cite les travaux, le psychologue Daniel Batson, par exemple, qui n’a pas mené moins de trente-cinq études consécutives, pendant trente ans, à l’université du Kansas, pour invalider un à un les arguments des sceptiques, ainsi que les neurologues Richard Davidson et Antoine Lutz, à l’université de Madison, Tania Singer, directrice du département de neurosciences sociales de l’Institut Max Planck à Leipzig, Paul Ekman, spécialiste des émotions, à l’Université de San Francisco, Barbara Fredrickson, de l’Université de Caroline du Nord, Frans de Waal à l’Université d’Emory et bien d’autres. Quand on en arrive à l’altruisme de la personne qui se rue dans les flammes, ou plonge dans une rivière glacée, pour en sauver une autre, ou qu’on étudie les motivations des « justes » qui cachèrent des juifs pendant la guerre, il devient difficile de prétendre que c’était pas égoïsme ou par narcissisme déguisés. 
 
Cela dit, aussi admirable de tels actes soient-ils, il n’est pas toujours facile de mettre en évidence l’ensemble des motivations qui entrent en jeu afin de convaincre ceux qui entretiennent des vues pessimistes sur la nature humaine. L’expérimentation scientifique était donc nécessaire. Aujourd’hui, nous avons la preuve qu’un égoïste absolu tomberait malade et mourrait de solitude, après avoir rendu son entourage malheureux. C’est pourquoi ce « Plaidoyer pour l’altruisme » s’inscrit dans la continuation du « Plaidoyer pour le bonheur » que j’avais publié en 2004. Altruisme et bonheur vont de pair. La recherche d’un bonheur égoïste est vouée à l’échec. 
 
Les preuves scientifiques les plus fortes viennent d’expériences étonnantes sous scanner. Et vous êtes tombé dessus parce que les neurologues s’intéressaient à votre cerveau de grand méditant…

Voilà une vingtaine d’années en effet que les neurosciences explorent le cerveau en méditation et les effets de l’entraînement de l’esprit à court et à long terme. On sait que cette dernière active spécifiquement certaines zones et en désactive d’autres. Mais les chercheurs sont allés beaucoup plus loin, en demandant à leurs « cobayes » de se concentrer sur des émotions spécifiques. Par exemple juste sur l’empathie, qui consiste à se mettre en résonance avec le ressenti d’autrui ; ou juste sur la compassion, qui consiste à souhaiter de tout cœur que l’autre soit affranchi de la souffrance ; ou bien sur l’amour altruiste qui souhaite le bonheur de l’autre et l’enveloppe de bienveillance. Chacun de ces états active des réseaux neuronaux différents.

Ce crescendo, qui va de la simple résonance émotionnelle à l’altruisme véritable, en passant par l’empathie et la compassion, nous mènerait vers des états de plus en plus actifs ? 
 
Être ému par la souffrance de l’autre, ressentir soi-même de la souffrance parce qu’il souffre, être joyeux lorsqu’il est en joie et triste lorsqu’il est affligé relève de la résonance émotionnelle. Les chercheurs ont constaté qu’une partie du réseau cérébral associé à la douleur est activée chez les sujets qui ne font qu’observer quelqu’un en train de souffrir. Ils souffrent donc de voir la souffrance de l’autre. La résonance empathique avec la douleur peut conduire, lorsqu’elle est maintes fois répétée, à un épuisement émotionnel et à la détresse. C’est ce que vivent souvent les infirmières, les médecins et les soignants qui sont constamment en contact avec des patients en proie à de grandes souffrances. 

Au cours de discussions avec Tania Singer, nous avons constaté que la compassion et l’amour altruiste étaient associés à des émotions positives. Nous en sommes donc venus à l’idée que le burn-out était en fait une « fatigue de l’empathie » et non de la compassion. Cette dernière, en effet, loin de mener à la détresse et au découragement, renforce notre force d’âme, notre équilibre intérieur et notre détermination courageuse et aimante à aider ceux qui souffrent. En essence, de notre point de vue, l’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, mais aident au contraire à les surmonter et à les réparer, si elles surviennent. Tania a maintenant effectué des recherches qui confirment ce point de vue. 
 
Ces trois dimensions – l’amour de l’autre, l’empathie et la compassion – sont naturellement reliées. Au sein de l’amour altruiste, l’empathie se manifeste lorsque l’on se trouve confronté aux souffrances des êtres, confrontation qui engendre la compassion — le désir de remédier à ces souffrances et à leurs causes. Ainsi lorsque l’amour altruiste passe au travers du prisme de l’empathie, il devient compassion. Je discutais récemment avec une infirmière qui, comme la plupart de ses collègues, est continuellement confrontée aux souffrances et aux problèmes des patients dont elle s’occupe. Elle me disait que dans les nouvelles formations de personnel soignant, l’accent était mis sur la « nécessité de garder une distance émotionnelle téléchargement (12)vis-à-vis des malades » pour éviter le fameux burn-out qui affecte tant de professionnels de la santé. Cette femme très chaleureuse, dont la simple présence rassure, me confia ensuite : « C’est curieux, j’ai l’impression de gagner quelque chose lorsque je m’occupe de ceux qui souffrent, mais je me sens un peu coupable de ressentir quelque chose de positif. » Ce qu’elle avait constaté c’est que, contrairement à la détresse empathique, l’amour et la compassion sont des états d’esprit positifs, qui renforcent la capacité intérieure à faire face à la souffrance d’autrui. L’amour altruisme et la compassion peuvent se cultiver. Il faudrait donc introduire un tel entraînement dans les études médicales. Cela permettrait de réduire considérablement les problèmes de burn-out. 

Extrait de l’entretien de Matthieu RICARD et Nouvelles Clés.fr

 

 

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LE SAGE GASTRONOME

Posté par othoharmonie le 21 août 2014

: QUELQUES CONSEILS PRATIQUES POUR MIEUX SE NOURRIR

Voyons d’abord les bonnes alliances :images (11)

Fruits doux + lait (de préférence caillé)
Fruits acides + lait et noix
Légumes verts + protéines, ou céréales, ou farineux
oeufs + légumes verts
fromages + légumes verts
graisses et huiles + protides et légumes verts

Maintenant, les mauvaises alliances :

Pas d’acide avec l’amidon: pas de salade de riz au citron parce que l’acide détruit la ptyoline de la salive qui, elle, digère l’amidon. 
Pas de protéine avec l’amidon: parce que l’un et l’autre ne demandent pas la même sécrétion gastrique. Pas de pain avec la viande car le pain devra attendre des heures pour être digéré. 

Pas deux protéines en même temps: pas de lait avec I’oeuf ou la viande car les types de digestion ne sont pas les mêmes. Pas d’acide avec la protéine: parce que l’acide entrave l’action de la pepsine qui digère la protéine. Seuls les noix et le fromage s’accommodent des fruits acides grâce à leur graisse. 

Pas de graisse avec la protéine: pas d’huile avec les oeufs ou le fromage. Les protéines qui contiennent naturellement des graisses sont d’ ailleurs de digestion plus lente que les autres. Les légumes peuvent jouer un rôle de médiateur et permettent éventuellement un mariage parce qu’ils neutralisent l’effet de la graisse. 

pas de sucre avec la protéine: parce que le sucre entrave la digestion de la protéine. Autant le sucre seul se digère vite, autant en mélange, il attend dans l’estomac et produit des fermentations. 
pas de sucre avec l’amidon: donc, à la limite, pas de pâtisseries!

TABLEAU RÉCAPITULATIF 

Type d’aliments

Bonnes alliances

Mauvaises alliances

fruits doux

lait caillé

fruits acides – protides – lait – céréales – farineux

fruits acides

noix – lait

sucre – céréales – protides sauf noix

légumes verts

tous protides ou tous farineux et céréales

lait

céréales – farineux – légumineuses

légumes verts

lait – tous protides – fruits acides – sucres

protides (viandes)

légumes verts

farineux – lait – céréales – sucres

oeufs

légumes verts

farineux – lait – céréales – sucres

fromages

légumes verts

farineux – lait – céréales – sucres

lait

seul ou avec fruits acides

toutes céréales – farineux – légumes verts

graisses et huiles

avec protides ET légumes verts

tous les protides

melons

toujours seuls

toujours seuls

 

Extrait du livre      Corps Vivant  de Paule Salomon aux Editions : Albin Michel

 

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Les animaux de pouvoir

Posté par othoharmonie le 19 août 2014

 

téléchargement (7)Après avoir travaillé pendant plus de huit ans avec mes animaux de pouvoir intérieur, et mené plusieurs centaines de personnes à travers cette expérience, j’ai assisté à des transformations spectaculaires. Ainsi, un homme d’une quarantaine d’années avait des problèmes de relation avec les femmes : il sentait aussi une grande tension dans son corps entre son côté gauche et son côté droit. Nous avons découvert qu’il avait dans son côté droit (masculin) un léopard féroce et du côté gauche (féminin) une biche toute douce. La biche, bien sûr, était terrorisée par le léopard. Après un travail d’apprivoisement et de dialogue, ses deux animaux ont pu finalement s’approcher et se parler. Il a pu noter une diminution rapide de sa tension physique ; sa nature masculine a commencé à s’exprimer avec davantage de douceur.

Plus la relation est ouverte entre l’individu et l’animal, plus la personne réalise ses dons intérieurs. Ainsi, une jeune femme assez coupée de ses émotions découvrit dans la région de sa poitrine un poisson froid et statique. Après avoir écouté («enfin», dit-il), et accepté ce qu’il avait à dire, elle l’a vu alors se transformer en un lapin chaud, doux, et affectueux, rentrant en contact avec la tendresse intérieure qu’elle avait toujours cherchée jusque-là à l’extérieur d’elle-même.

En fait, tout ce travail intérieur est relié au phénomène de l’état de transe – mot technique très simple du domaine de l’hypnothérapie et qui fait allusion à un état de conscience altéré avec, en général, rétrécissement du champ de conscience. On n’est plus conscient de l’environnement physique autour de soi, mais on se trouve absorbé par une expérience intérieure. On se représente souvent la transe comme un état échevelé : on confond en fait l’état de conscience et la technique d’accès à la transe – comme la danse, la mélopée, le battement du tambour. Ainsi, nous sommes tous, très souvent, dans un état de transe légère. Un exemple : en travaillant à un article sur son ordinateur, un écrivain oubliera l’heure du dîner et le petit bruit agaçant du robinet qui fuit. Son attention sera concentrée sur son écran, le texte qu’il écrit et le train de pensées qu’il suit. Les recherches en psychologie transpersonnelle et psychologie quantique (Cette approche applique au domaine de la psychologie les récentes découvertes en matière de physique quantique, théorie du chaos, etc) ouvrent un champ formidable à l’étude des états de conscience altérés.

Steve Wolinsky (Trance People Live, Quantum Psychology et The Dark Side of the Inner Child) , directeur du Quantum Institute, a une vision très orientale et disons même bouddhiste de la transe : pour lui, nous sommes en quasi permanence dans divers états de transe qui ont été induits dans l’enfance et que certaines situations, ton de voix par exemple, suscitent à notre insu, nous replongeant ainsi dans un état intérieur qui n’a souvent rien à voir avec la situation du moment. Nous réagissons non pas en rapport avec la situation présente, mais avec une situation passée que nous fantasmons : c’est ce qui expliquerait phobies, obsessions, etc. Wolinsky ne cherche pas à induire une transe que l’on utilisera de manière thérapeutique comme dans le modèle ericksonien (Milton Erickson est considéré comme un des maîtres de l’hypnose moderne et a inspiré à Grinder et Bandier le modèle de la PNL – Programmation Neuro-Linguistique) , mais bien à aider le sujet à se sortir de sa transe habituelle, à se réveiller, afin de rentrer dans la réalité de son être. Cela rejoint l’idée de l’éveil spirituel : nous ne sommes pas les multiples personnalités, masques créés depuis l’enfance, mais un être complet bien au-delà de nos identités sociales, familiales ou professionnelles.

par Maud Séjournant

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Notre spiritualité remonte aux pulsions vitales des bactéries

Posté par othoharmonie le 19 août 2014

 

images (6)“La cause essentielle du désarroi – de l’effroi – de l’époque actuelle est le conflit entre les religions et les sciences.” Est-ce précisément parce qu’il tentait d’ouvrir une voie allant au-delà de cet antagonisme que Paul Diel fut aussi peu reconnu ? À première vue, il paraît presque scientiste, tant il croit en la science et pense que la psychologie peut atteindre le même degré d’objectivité et de rigueur. Dans sa cure, il fait appel à l’introspection et tente d’élever notre capacité d’auto-observation au rang de méthode scientifique. On peut aussi le qualifier de matérialiste car, pour lui, il ne peut y avoir d’esprit sans matière. L’esprit n’a rien de transcendant, il est une émanation de la matière et s’est développé au fil de l’évolution, en interaction avec le milieu. Dès le départ, dans les organismes vivants les plus élémentaires, la faculté de réagir au milieu ambiant (réflexe d’excitabilité-réactivité) a un sens : l’amibe absorbe le corps étranger qui la nourrit et se ferme devant celui qui va lui nuire.

Pour lui, l’origine du désir remonte à la faculté de nos ancêtres, les organismes primitifs, à réagir au milieu pour satisfaire leurs besoins. Le premier des besoins est de se conserver soi-même. Diel l’appelle « pulsion matérielle ». Le second est celui de conserver l’espèce : la « pulsion sexuelle ». Le troisième, la « pulsion évolutive », conduit les espèces à se transformer sous la pression du milieu, donnant naissance à de nouvelles formes, psychiques et physiques. Au fil du temps, ces trois pulsions primitives s’élargissent. Chez l’homme, la pulsion matérielle devient sociale, la pulsion sexuelle se fait affective et la pulsion évolutive se transforme en pulsion spirituelle. Cette dernière devient même prédominante et prend la forme de ce que Diel appelle le « désir essentiel », en opposition aux désirs multiples, plus matériels, dictés par les pulsions sociales et affectives.

Paul Diel explique donc que l’acte réflexe des êtres primitifs s’est ralenti au fil de l’évolution. Il s’est créé un décalage temporel entre l’excitation et la réaction. L’information a été retenue et son énergie gardée en mémoire sous la forme de ressenti émotionnel auquel sont venus s’ajouter, chez les êtres dont les organes perceptifs sont développés, des images mentales et des concepts. Par ce processus, le réel s’est transformé progressivement en un monde intérieur possédant sa vie propre. C’est ainsi que se sont formés, pour Paul Diel, la psyché humaine et son plus beau fleuron, l’imagination, faculté de se représenter mentalement le monde extérieur afin de pouvoir y réagir.

Selon lui, pour que nous trouvions l’accomplissement, nos désirs multiples doivent être harmonisés par notre désir essentiel. Sinon, une part de nous ne sera jamais satisfaite. Ainsi, la réussite purement professionnelle sera trop chèrement payée si l’on a gâché sa vie affective à la gagner ; les prouesses purement sexuelles finiront par générer le dégoût de soi ; l’amour exclusif de l’esprit théorique conduira à l’échec, par dessèchement. Mais ce nécessaire travail d’harmonisation autour du désir essentiel nous coûte et nous inventons de fausses raisons de nous y soustraire. Ainsi naissent les défauts, qui sont des déformations de nos qualités. Ainsi, derrière la vanité, qui est une sur-valorisation de soi, se cache l’estime de soi ; derrière la culpabilité, qui est une sous-valorisation de soi, se trouve l’humilité ; derrière la sentimentalité, sur-valorisation des autres, veut s’exprimer la possibilité de les aimer ; derrière l’accusation, sous-valorisation des autres, se camouflent la tolérance et la compassion… Si vous voulez suivre la piste ouverte par Paul Diel, faites la liste de vos défauts et découvez la qualité cachée derrière chacun.

La première condition de l’accomplissement est de connaître notre désir essentiel. Comment faire ?
L’originalité de Paul Diel fut de rétablir l’introspection , qu’il appelle « délibération », comme moyen d’accès à la connaissance de soi. Pour éviter les illusions, il propose de placer l’imagination sous le contrôle de deux gardiens : l’esprit intuitif et l’intellect pratique. Le premier, descendant de l’instinct animal, « flaire » ce qui convient à la satisfaction de notre désir ; l’intellect, lui, prend en compte la réalité. S’il y a trop de décalage entre désir et réalité, ou si le prix à payer pour changer le réel est trop fort, le désir doit être dissout par un travail d’acceptation, qui n’est pas résignation, car l’énergie ainsi libérée fait rebondir la vie vers de nouveaux projets.

À la question métaphysique du sens de la vie, Diel répond qu’il suffit d’observer cette dernière. Que veut-elle, dès sa plus basique expression ? Tout simplement continuer à exister. Pour cela, l’être vivant doit se nourrir, se reproduire et s’adapter le mieux possible au milieu ambiant. Les processus réflexes ont donné naissance à trois pulsions, nutritive, sexuelle et évolutive, qui se transforment chez l’homme en désir social, affectif et essentiel. Paul Diel admet que les pulsions sont l’expression d’une force psychique dont l’origine nous échappe, mais de la même manière que la notion de force, en physique, n’est étayée par aucune explication, il n’est pas nécessaire d’en connaître l’origine pour pouvoir l’utiliser. Cette force vitale fait partie du mystère qui “ n’est pas une chose ‘matière absolue’ ni un être ‘esprit absolu’ mais simplement la limite de l’esprit humain ”. Mythes et religions ont été inventés par l’imagination des hommes pour calmer l’angoisse que crée cette frontière. “ Rien ne peut empêcher l’envol imaginatif de transcender les bornes de l’espace et du temps, de s’évader dans l’infini et de concrétiser l’indéfinissable, mais rien non plus ne peut faire que la réponse ainsi obtenue ait une portée réelle. ” En un mot, l’homme invente Dieu. Du matérialisme pure souche mais pourtant, malgré l’appui d’Einstein, Diel n’a jamais pu rentrer au Collège de France, les matérialistes s’y étant opposés parce qu’ils le trouvaient trop spiritualiste !

C’est que pour lui, s’il n’existe pas d’esprit sans matière, il n’existe pas non plus de matière sans esprit. “ Le monde commence avec la vie, la vie commence avec le monde. Elle est une apparition structurée du mystère à laquelle l’esprit humain appartient ”, écrit-il. Cette apparition est à la fois intérieure et extérieure car psyché, soma et ambiance évoluent en interaction permanente. Les trois pulsions fondamentales qui manifestent le mystère ont été explorées par la psychologie des profondeurs : la sociabilité par Adler, la sexualité par Freud et les représentations spirituelles par Jung.

Mais Diel va plus loin. Il cherche à les harmoniser. Toute l’angoisse et le mal-être des humains se trouvent selon lui dans le manque d’harmonisation entre les désirs multiples (matériels et sexuels) et le désir essentiel, forme élargie prise par la poussée évolutive lorsqu’elle atteint le stade humain. Cette pulsion venue du surconscient nous souffle l’envie de spiritualiser la matière, de l’orienter vers des valeurs guides telles que le Bon, le Juste, le Beau. Intuitivement, les hommes pressentent la satisfaction et la joie que cette démarche pourrait leur apporter. Et si Dieu est avant tout un symbole mythique, il n’en reste pas moins que mythes et religions représentent l’expression imagée de cette intuition. Mais sortir de l’animalité n’est pas facile.

L’esprit humain, encore semi-conscient, tiraillé entre les pulsions matérielles du subconscient et les pulsions spirituelles du surconscient, croit qu’il doit choisir entre le ciel et le terre au lieu de chercher à harmoniser ces deux pôles. Il passe d’un excès à l’autre, il s’invente de fausses motivations à l’origine de tous ses défauts et de toutes ses névroses. Il devrait plutôt, et ce sera l’objet d’une cure diélienne, développer un “ égoïsme conséquent ” qui, “ sous sa forme saine ”, ne peut trouver l’ultime satisfaction que par “ l’union réjouissante avec la vie entière ” (et avec autrui). Tout en partant d’une vision matérialiste du réel, Paul Diel nous conduit donc vers la sublimation de la matière. Mais les spiritualistes, choqués de voir la transcendance reléguée au rang de symbolique, ne voulurent pas non plus de lui au Collège de France, le trouvant trop matérialiste ! Rejeté par les deux camps, Paul Diel aurait-il réussi son pari d’une troisième voie ?

téléchargement (6)Extrait des paroles de Paul Diel (1893-1972) : le plus sensible et le plus mal connu des psychothérapeutes autrichiens d’avant-guerre. Cet autodidacte que la vie n’a jamais ménagé a une étonnante aptitude à la compassion. Il admire Freud, mais n’est pas d’accord avec lui. Que la sexualité soit un moteur majeur, certes, mais il faut accorder une importance équivalente à cette extraordinaire capacité de l’homme : l’imagination, grâce à laquelle nous pouvons désirer et littéralement inventer des mondes. Cela fait de nous des sortes de dieux… à ceci près que cette imagination prend sa source sans le simple réflexe de survie de la bactérie !

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Tragique destin d’une petite sorcière

Posté par othoharmonie le 19 août 2014

 
 
Le XVIIe siècle est émaillé de procédures d’où ressort une grande foi en la sorcellerie, tant du peuple que des magistrats chargés de l’administrer et de poursuivre sans pitié les personnes convaincues du « détestable crime de sorcellerie, magie et semblables inventions diaboliques ». Les archives du nord de la France nous révèlent par exemple le tragique destin de Marie, petite « sorcière » d’une dizaine d’années habitant le village de Préseau.

The_Queen-mother_looked_over_the_garden_wall._There_an_old_woman_hobbled,_muttering_to_herself.Greffes et archives recèlent de nombreuses procédures à l’encontre des sorciers et sorcières qu’une législation traquait. Le 24 avril 1606, le conseil souverain d’Artois écrivit dans ce sens à la ville de Saint-Omer et aux autres juridictions de la province. Les résultats ne se firent pas attendre.

L’année suivante Jean Bucquet, paysan d’Inchy-en-Artois, accusé de jeter des sorts fut condamné au bûcher par le conseil souverain d’Artois et livré aux flammes avec sa femme. Leurs enfants, Jean et Françoise Bucquet, âgés l’un de dix et l’autre de huit ans, également convaincus du crime de sorcellerie, obtinrent, vu la tendresse de leur âge, d’échapper à la mort, mais le conseil souverain compensa bien largement cette tolérance en ordonnant « qu’ils assisteroient aux supplices de leurs père et mère et seroient fustigés de verges ; qu’ils seroient détenus en prison dedans certaine maison qui seroit acquise aux frais etdépens de la gouvernance ou bailliage, y commettant un geolier, et où ils seroient souvent catéchisés et punis, s’ils s’obstinoient à nier leur crime. »

Le même conseil d’Artois déclara par arrêt, en 1635, la malheureuse Pasquette Crespin, atteinte et convaincue de sorcellerie, et la condamna pour ce fait à être brûlée vive sur la Place d’Arras. A Morbecque, on montre encore la butte sur laquelle furent dressés les bûchers qui, à deux reprises, consumèrent deux femmes réputées sorcières.

 

Enfin, le parlement de Flandre, par arrêt du 13 septembre 1679, soit trois ans seulement avant l’ordonnance libérale de 1682 — qui portera que les sorciers ne seront poursuivis que comme trompeurs, profanateurs et empoisonneurs —, condamnait la femme N*** à faire amende honorable, à être étranglée à un poteau, son corps brûlé, et ses cendres jetées au vent, pour avoir renoncé à son baptême, avoir été plusieurs fois, de nuit, aux assemblées des sorciers, avoir charnellement habité avec le diable, et en avoir acheté de la graisse avec quoi elle a maléficié Marie Boulanger.

Mais il est un fait dont les annales ont conservé tous les détails, et qui mérite d’être relaté avec quelques développements. Une jeune fille (car il est à remarquer que presque tous les personnages accusés de sorcellerie appartiennent au sexe le plus faible qui semble appelé, en diverses occasions à remplacer la force par la ruse), une jeune fille donc, nommée Marie Carlier, naquit en 1630, au village pittoresque de Préseau (Nord), situé entre les villes de Valenciennes et du Quesnoy.

Sa mère habitait une modeste chaumière ombragée par les hautes murailles du vieux château possédé jadis par les illustres maisons de Mérode et de Beaufort : cette femme, dont on ne connaissait pas le mari, avait dans la contrée une réputation faite en sorcellerie ; la petite Marie devait être une sorcière de pur sang ; aussi fut-elle, au dire des gens de l’endroit, initiée de bonne heure dans les secrets de la magie et les mystères sataniques. Voici ce que raconte à cet égard la procédure dont elle devint plus tard l’objet.

Le 20 novembre 1639, la jeune Marie, alors âgée de 9 ans, retournant avec sa mère de Valenciennes à Préseau, un samedi jour de marché, aperçut de loin un gros de soldats qui erraient par la campagne ; c’étaient des coureurs Français de la garnison de Landrecies qui profitaient du repos de l’hiver pour mettre le temps à profit, et qui, vrais corsaires de terre ferme, rançonnaient sans lettres de marque, tous les habitants qu’ils rencontraient isolément. L’endroit paraissait merveilleusement choisi pour des détrousseurs de passants ; c’était au lieu dit les Fontinettes, dans un endroit désert et enfoncé au dessus du village de Marly. Les soldats, oubliant leur qualité de militaires et de Français, dévalisèrent les deux pauvres femmes et Tragique destin d'une petite sorcière dans Astrologie et Esotérisme 250px-Persecution_of_witchesemportèrent tout ce qu’elles possédaient.

La petite Marie se désolait, non de cette perte qu’elle ne comprenait pas, mais de l’affliction où elle voyait sa mère, quand celle-ci l’arrêta court dans un lieu où le chemin est aride et profondément creusé par lés ravins, sécha tout-à-coup ses larmes et lui dit : « Ma fille, veux-tu servir une belle demoiselle à laquelle toi obéissant toujours, tu seras en repos et à ton aise toute ta vie ? — Oui, mère, fit la petite. »

A l’instant même une elle dame, vêtue de blanc, apparut devant elle sans qu’elle eut pu voir d’où elle sortait, et lui renouvela la même question en ajoutant à sa demande si elle renoncerait à crême et à baptême ; ce qu’ayant fait incontinent la petite, la dame blanche la marqua au bras, non sans une grande douleur de la part de Marie, selon le rapport qu’elle en fit. Le même jour, elle fut rencontrée, dit l’instruction, par quelque diable qui avait pris la forme d’un serviteur nommé Joly, lequel la déshabilla, l’oignit d’un certain onguent diabolique, puis la conduisit à la danse où se trouvait sa mère et d’autres femmes. D’après sa confession, Marie resta l’espace de deux ans tranquille et sans user de maléfice.

A I’âge de onze ans, elle revit son diable Joly, qui lui fit réitérer sa renonciation au baptême et au saint-crême, et lui remit une poudre précieuse pour accomplir tout sortilège. Marie vint alors demeurer à Valenciennes chez un sien beau-frère, habitant sur la paroisse Saint-Jacques et qui avait deux fils. Ce parent l’ayant fortement battue un jour pour quelque désobéissance, elle conçut des projets de vengeance contre lui et, pour essayer son pouvoir magique, elle fit languir l’un de ses fils à l’aide de sa poudre, et donna la mort à l’autre.

Peu de jours après, elle voulut faire ses Pâques en l’église Saint-Jacques sa paroisse ; elle se confessa au chapelain, comme cela fut prouvé par le registre de l’église, mais au moment d’avaler la sainte hostie, il sembla qu’une puissance surnaturelle s’opposait à son introduction dans le corps d’une sujette de Satan ; elle fut obligée de la rejeter de sa bouche pour la cacher sous une pierre. En outre, elle confessa d’avoir cohabité plusieurs fois avec son diable Joly.

Elle déclara aussi qu’à la suite de quelque mécontentement, elle souffla un peu de sa poudre dans la bouche de la fille de la veuve Pésin, marchande de draps demeurant dans la rue Cardon ( aujourd’hui rue du Quesnoy), laquelle depuis ce temps partit possédée et fut diverses fois exorcisée dans l’église des révérends pères Jésuites, non sans une grande admiration du peuple Valenciennois qui se portait en foule à ce spectacle édifiant. Elle a fait languir plusieurs enfants, voire même mourir la fille de l’aumônier Hallier et d’autres encore, soit par haine, soit par jalousie.

Tous ces faits, énumérés dans l’instruction, avaient pris quelque consistance dans un public crédule et passablement ignorant ; ils avaient été répétés parmi le bas-peuple, exagérés par les béates craintives et cancanières ; bref, ils attiraient déjà l’attention des autorités civiles et ecclésiastiques sur la brune Marie, quand un dernier fait, plus positif que tous les autres, vint décider son arrestation.

 

Arrestation d’une sorcière au XVIIe siècle

 

Le 4 octobre 1643, jour de Saint-François, Marie ayant une velléité de se confesser, se rend à l’église et entre dans un confessionnal ; parvenue là, sa langue se glace dans sa bouche, sa parole refuse à se faire entendre ; elle ne peut prononcer un seul mot, si bien qu’elle est obligée de battre en retraite devant cette nouvelle marque de la puissance du démon. Sortie de l’église, et voyant que son diable qui l’avait empêchée de faire sa confession, la moleste encore, elle déclare elle-même aux pauvres qui se tenaient sous le porche du temple qu’elle est ensorcelée.

Elle veut entrer dans le parloir des Récollets pour demander des secours aux Révérends frères contre le mal dont est elle atteinte ; ceux-ci accueillent sa confiance et la consolent spirituellement. Elle se retire alors plus calme, du moins en apparence, et va trouver un échevin en lui répétant qu’elle est ensorcelée, qu’elle a fait mourir son neveu et d’autres enfants de la ville.

Le magistrat la voyant si jeune et si petite (elle avait alors treize ans), hésite de l’appréhender au corps, mais cependant dans l’intérêt du bien public , pour la décharge de sa conscience et surtout pour satisfaire aux ordres de la cour, il la fait conduire à la prison de la ville où elle continua ses aveux en déclarant avoir usé de maléfice envers la fille Pésin à l’aide d’une poudre qu’elle avait cachée dans les draps de sa boutique , où l’on pourrait encore en trouver un paquet. En effet, un zélé père Jésuite, envoyé chez la mère Pésin, rapporta le paquet de poudre.

Cette malheureuse enfant, qu’on aurait dû mettre entre les mains d’un médecin instruit et prudent, plutôt que de la livrer au bras séculier, resta un an et demi en prison tandis qu’on envoya toutes les pièces de son procès aux universités de Douai et de Louvain, où les docteurs Wallons et Flamands s’évertuèrent longtemps sur cette cause délicate. Les facultés de médecine, les seules compétentes vu l’âge de la jeune fille, ne furent même pas consultées.

On fit passer les avis des théologiens et des légistes à la cour de Bruxelles qui manda sans délai au magistrat de Valenciennes de faire exécuter Marie secrètement, vu sa jeunesse et sa petitesse. Le secret de l’exécution fut tout l’adoucissement qu’on crut devoir apporter à l’âge tendre de l’accusée et à son tempérament délicat. Il ne s’agissait pas d’atténuer la peine, mais 300px-Schiltach_Flugblattseulement d’éviter d’émouvoir le public et d’exciter une pitié qui pût devenir embarrassante pour l’autorité.

D’après ces ordres cruels, un beau matin de l’année 1645, les magistrats de Valenciennes se levèrent avant le jour, comme pour mettre à fin une entreprise utile, et se portèrent en corps vers la cour Saint-Denis, derrière l’Hôtel de Ville dont l’aurore dorait à peine les plus hautes murailles. Là la jeune Marie Carlier fut extraite du cachot où elle languissait depuis dix-huit mois, et amenée devant l’échafaud chargée de plus de fers qu’elle n’en pouvait porter. Elle venait précisément d’atteindre sa quinzième année, et ce jour, qu’elle aurait dû solenniser comme celui d’une fête de printemps qui ouvrait pour elle la vie de jeune fille, elle ne devait plus le voir finir.

Le bourreau de la ville s’empara de sa tendre victime ; il parvint sans de grands efforts à la bâillonner, ses cris étant la seule opposition qu’elle eut pu mettre à ses desseins ; puis il l’attacha fortement à un pilori élevé dans la cour de la torture dont les portes avaient été soigneusement fermées pour rendre l’exécution plus sûre et plus secrète. L’on vit alors la douleur du serrement des cordes rappeler pour un moment, sur le visage décoloré de Marie, la couleur de la santé. Elle ne dura qu’un instant : l’exécuteur releva d’une main sa longue chevelure et de l’autre, d’un coup de son damas, il sépara du tronc la tête de la jeune fille au moment où le premier rayon du soleil levant venait de l’éclairer.

Le soir, on fit enlever le corps de la petite sorcière, comme on l’appelait, et on l’enterra à petit bruit et à la lueur des torches dans un fossé près l’Attre-Gertrude, sur le glacis de la ville entre les portes Cambrésienne et Cardon, lieu qui était déjà de funeste mémoire dont la terre paraissait destinée à recouvrir toutes les grandes infortunes.

D’après « Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique », paru en 1837

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Comment éviter les conflits

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

 

Propos recueillis par Patricia Gandin
ELLE Magazine. Vie privée

            Entretien avec Paule Salomon

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Il suffit d’une peccadille et les reproches fusent. Les mots font mal, les insultes démolissent. Au prochain sujet de discorde, on aura une raison de plus de  » démarrer  » ou quart de tour et de râler encore plus fort, avec les rancoeurs qui s’accumulent. Alors, les crises se multiplient, toujours plus vives, toujours plus blessantes. Et l’on se prend à douter d’aimer encore quelqu’un qui nous comprend si peu, qui nous traite si mal. Dans la partie adverse, c’est sans doute le même constat. Attention, rupture en vue ! Pour tenter de l’éviter tant qu’il est encore temps, voici ce qu’il faut savoir, selon Paule Salomon, philosophe, auteur de  » Le Sainte FoIie du couple  » (Albin Michel) et qui organise des stages de connaissance de soi.

Pourquoi le conflit s’envenime-t-il ?

Parce que nous possédons, tous deux, la même certitude: « J’ai raison, tu as tort !  » Nous entrons alors dans un système d’accusations réciproques, car nous sommes en. proie à l’influence des deux personnages qui demeurent en nous l’enfant vulnérable, soumis à l’obéissance, que nous avons été, et le parent, autoritaire et protecteur, dont nous gardons le souvenir. Dans le couple, celui qui est attaqué perçoit l’assaillant comme un parent qui lui adresse un reproche. L’enfant qui est en lui se sent blessé et va chercher son parent pour se protéger et rendre les coups. L’autre en fait autant. Le conflit s’inscrit alors dans une sorte de – 8 -, à l’infini.

Comment échapper à ces rôles pièges ?

En ayant plus confiance en soi pour ne pas se sentir blessé, nié, remis en question ài la moindre attaque. Si le sentiment de sa propre valeur ne s’est pas suffisamment constitué tout au long de l’enfance et de l’adolescence, on arrive très vulnérable dans la relation amoureuse, puisqu’on imagine exister seulement par le regard de l’autre. Autrement dit, nous ne sommes pas sortis de l’enfance, nous n’avons pas dépassé le « J’existe parce que tu m’aimes  » adressé à la mère qui nous nourrit et sans qui nous mourrions. Devenir adulte, c’est pouvoir dire : « j’existe parce que je m’aime « . Ce but atteint, nous sommes moins ébranlés par des jugements négatifs, et donc moins tentés de riposter.

Pourquoi est-ce le plus souvent l’homme qui malmène la femme ?

Parce que nous sommes héritiers d’une conscience collective qui influe sur nos comportements. Depuis des millénaires, nous vivons dans une société patriarcale, où l’homme est dominant et la femme dominée. Bien que les choses aient un peu évolué en surface, le fond est toujours le même : à l’homme le pouvoir de décision, de rayonnement. A la femme de répondre à ses désirs. Mais la soumission, c’est abandonner ses désirs propres, sa personnalité, se nier. Enfin, l’homme reste souvent prisonnier de l’influence maternelle. Il voit dans sa compagne la femme et la mère qui ‘doivent tout lui donner. Peu d’hommes apprennent à passer des bras de leur maman aux bras de leur compagne.

Comment le leur apprendre ?

En n’acceptant pas de vivre en couple avec quelqu’un qui n’aurait pas su se ménager trois ou quatre ans de vie autonome auparavant, pour apprendre à tenir debout tout seul.

Que faire lorsque vous êtes victime d’une attaque ?

1. Respirez un bon coup, car il ne faut pas nier que ça fait mal.
2. Résistez à la tentation de vous jeter à corps perdu dans là bataille, en répondant oeil pour oeil, dent pour dent.
3. Evitez aussi de neutraliser carrément l’autre d’une flèche assassine. Tant qu’il y aura un dominant et un dominé, le couple sera toujours bancal, donc fragile. Il faut passer de l’amour du pouvoir au pouvoir de l’amour.
4. Faites preuve d’humilité, en acceptant de vous remettre en cause. Mentalement, pour ne pas perdre la face.
5. Tempérez votre émotion en vous pénétrant de cette certitude : votre agresseur cherche la bagarre parce qu’il se sent menacé, parce qu’il croit perdre son pouvoir. C’est lui qui est en position d’infériorité, pas vous.
6. Alors seulement, exprimez-vous en confirmant, en intégrant les propos tout en les laissant dans la bouche de l’autre:
« - Tu estimes que je suis égoïste.
Tu te sens blessé. Peut-être as-tu raison!.. » (jamais: Moi, égoïste ? « , etc.)
7. Promettez: « je vais réfléchir à tout cela.  » Cette attitude conciliante désamorce la tension sans que vous lâchiez vraiment du terrain.
8. Quelques jours plus tard, vous pouvez revenir sur la question, si possible avec humour. Votre message personnel passera doucement. Mais sûrement.

Propos recueillis par Patricia Gandin ELLE Magazine. Vie privée

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GOURMANDE SERENITE

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

téléchargement (5)Notre époque surmenée et stressée cherche une dimension spirituelle, simple, accessible et non mystifiante, un enracinement dans une certitude intérieure qui passe par l’expérience : ce à quoi nous aspirons tous est une sérénité ouverte sur la vie, une gourmande sérénité.

Aussi le propos de ce livre n’est-il pas de fournir des consolations toutes faites à notre présent, mais des pistes de travail, des idées neuves, des propositions… Philosophique, poétique, spirituel, pratique, il saute par-dessus tous les genres encore plus délibérément que mes livres précédents. Il concerne d’abord ceux qui savent que, pour avancer vers la libération de l’être, il faut défricher un chemin nouveau.

Tracer un chemin nouveau, telle est la gloire de la pensée et de l’écriture. 

La gourmande sérénité est une attitude spirituelle, une grande santé comme dirait Nietzsche : les enfants de la sérénité sont aussi ses enfants et ceux de Zarathoustra. Il y a le temps des visionnaires et le temps où les visions commencent à s’incarner. Homme de la première peau, maître du regard pur, fou-sage, Nietzsche a tout dit, et pourtant tout reste à faire.

Trois chapitres rendent hommage à sa pensée, même s’il s’agit d’une interprétation. Ils mettent en lumière son apport dans la nouvelle conception du rapport à soi-même, aux autres, à l’amour et aux héritages du passé, sa capacité à labourer les champs de conditionnements qui nous rendent esclaves.

Car, pour oser espérer s’élever, encore faut-il être capable d’assumer son ombre, ses doutes et ses incertitudes. Prendre conscience de la haine de soi que chacun nourrit, de la peur de la solitude. Et aussi de la conversion qu’opère un amour ardent de la vie, un goût du plaisir.

L’extase et la volupté se cultivent par une relation consciente à son propre corps, par la pratique d’une respiration consciente, d’une sexualité consciente et subtile. Le nouveau code amoureux redéfinit des relations conscientes : une mise en question de soi et une capacité de guérison par le dépassement de soi. L’évolution des identités homme /femme vers un double androgynat donne du sens au mot alliance.

La gourmande sérénité progresse alors dans sa définition et ses possibilités. La jubilation du présent est une royauté de naissance et un apprentissage à l’écoute de ce maître qu’est le corps. De l’art de la concentration et de la présence à soi-même découlent la capacité à goûter la vibration du silence et la plénitude de la présence. Le fait de mieux se réjouir, de devenir plus sauvage et plus ardent permettent de surmonter ces obstacles permanents que restent la haine de soi, la fuite de soi. C’est encore la voix de Nietzsche qu’on entend sur l’éthique de l’homme à venir qui germe en chacun. Tout est question de foi et de pratique. 

Une conjonction entre cet autre Zarathoustra qu’est Zorba le Grec et la générosité du Bouddha du ventre a déjà été évoquée par le maître tantrique Osho. Zorba est l’homme de tous les plaisirs, de toutes les gourmandises, il rit, il parle, il chante il danse, il fait la fête, il aime la bonne chère, il aime l’amour, il est l’homme du grand oui à la vie, mais, réduit à ces seuls aspects, il tourne en périphérie de lui-même. Pour rentrer dans son propre centre, il a besoin de se conjoindre au Bouddha qu’il est aussi en potentiel. Sans ce contact il ne revient jamais à la maison. Être Bouddha suppose qu’on ait réalisé Zorba en soi. Et quand l’éveil de Bouddha dissipe l’obscurité, Zorba s’intègre en arrière-plan.

Le visage qui se cherche dans la pratique d’une gourmande sérénité emprunte à Zorba la fraîcheur renouvelée, l’étonnement émerveillé devant l’existence, à Zarathoustra l’intrépidité, à Siddharta et à Bouddha la sagesse. Consciemment ou non notre culture actuelle est imprégnée de ces modèles en devenir.

Chacun des chapitres de ce livre est une marche vers cette synthèse. Le monde est en voie de perfection et il est déjà parfait. La sagesse qui veut se communiquer a toujours un petit air de folie.

Vigoureuse et réjouissante ainsi se veut la gourmande sérénité.                                                                                                                                                       

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        Articles & interviews sur le livre  Gourmande Sérénité 2008 - Auteur : Paule Salomon

Philosophe, Paule Salomon enseigne le développement personnel dans un esprit socratique de questionnement et d’accouchement des êtres. Elle a enrichi son expérience par une recherche spirituelle depuis plus de vingt ans. Elle s’est formée aux principales techniques de psychothérapie et a réalisé la synthèse de ces différentes approches dans son creuset intérieur. Son travail est indépendant de toute appartenance religieuse ou philosophique. Elle ne transmet que son expérience et propose une voie du coeur, un art de l’être et un art d’aimer, enracinés dans la sagesse du corps.

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Astro aout 2014

Posté par othoharmonie le 15 août 2014

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Astro aout 2014 dans Astrologie et Esotérisme  dans Astrologie et Esotérisme

  par Jacqueline et Alexandre Aubry 

FACE À FACE ENTRE JUPITER EN CANCER ET PLUTON EN CAPRICORNE

Afin que tout le monde puisse comprendre, que vous fassiez ou non de l’astrologie, si vous avez ce livre entre les mains c’est parce que vous êtes intéressé par le symbolisme des signes et vous désirez un aperçu de ce que sera 2014.

Il vous faut savoir que Pluton ne revient dans un signe que tous les 248 ans alors que Jupiter repasse dans le même signe à tous les douze ans. Jupiter n’a pas les mêmes effets qu’il y a douze ans sur le plan mondial, par contre son passage dans une maison astrologique de votre thème natal malgré les positions différentes de quelques planètes lourdes a tendance à répéter du moins en partie ce que vous avez vécu il y a douze ans. Si Jupiter en Cancer vous a apporté du bon, c’est super mais si sous ce Jupiter en Cancer vous avez fait faire de mauvais choix, en 2014 avant toute décision importante vous devrez y réfléchir longuement parce que cette année Jupiter fait face à Pluton en Capricorne jusqu’au 16 juillet,  son influence est donc immense autant pour ce qui se passe et se passera dans votre vie matérielle. Selon votre carte du ciel ce passage de Jupiter en Cancer face à Pluton en Capricorne peut toucher votre vie personnelle, familiale, ce sera positif ou négatif, tout dépend de votre date heure et lieu de naissance!

En 2008 quand Pluton est entré dans le Capricorne, les astronomes ont réduit Pluton : elle est devenue une planète naine! Pluton symbolise le destin ou en terme moins ésotérique, Pluton définit ce qui nous attend, non pas uniquement chez nous mais bel et bien partout sur la planète. On a minimisé l’importance de Pluton en l’appelant planète naine…d’ici la fin de 2023, on risque de ne plus s’y retrouver. La face du monde sera transformée et sans doute dira-t-on, on avait raison de s’inquiéter du réchauffement planétaire et de l’extrême pollution à la fin du 20ième siècle et au début du 21ième! Les effets de Pluton en Capricorne sur les sociétés, les politiques, l’économie etc. de tous les pays du monde sont aussi puissants que lorsque Pluton était, selon une expression bien de chez nous : une « planète tout court »!

Pluton est entré officiellement en Capricorne en Janvier 2008, sa dernière visite dans ce signe était donc  aux environs de 1762, aucune de nous n’y étions et à cette époque, le modernisme tel que nous le connaissons n’existait pas encore. Par contre fusils et canons se faisaient entendre; ici au Québec nous étions dominés par l’empire Britannique.

Mais ce qui nous intéresse vraiment c’est 2014.

En principe Jupiter représente nos désirs et nos possibilités d’améliorer nos conditions de vie. Jupiter veut notre progression. Dans ce ciel actuel Jupiter en Cancer face à Pluton en Capricorne nous fabrique une étrange lutte. Le Cancer est un signe régi par la Lune, même s’il veut la stabilité, il est soumis aux remous sociaux comme la Lune qui règne sur les marées! Le Capricorne est un signe de terre, il symbolise les structures stables, la discipline, l’administration d’une entreprise, d’un pays, d’une ville, d’un village; le Capricorne est régi par Saturne qui impose des restrictions, des réductions, une économie serrée. Cette précédente description revient à dire que sous Jupiter en Cancer le coût de nos aliments va encore augmenter parce que Pluton en Capricorne qui symbolise ceux qui gèrent les grands marchés mondiaux de l’alimentation voudront s’en mettre tout plein les poches en faisant des économies dans l’agriculture, l’élevage d’animaux que nous consommons; les magnats de la bouffe en alliance avec les courtiers de Wall Street, de Tokyo, d’ailleurs et d’ici provoqueront des hausses de prix en allant de l’ensemencement y compris les engrais, les coûts des récoltes qui ne se passent plus de méga camion et de diesel verront les prix grimper, s’ensuivront des hausses pour les usines de transformations, les emballages, la distribution etc. De pays en pays, de villes en villes, ce que nous mettrons dans nos assiettes coûtera plus cher que ça ne l’est déjà.

Bref, ces chefs de notre alimentation quotidienne et indispensable, dont nous n’entendons pas parler, par l’entremise de divers médias nous feront croire que nos greniers sont presque vides!

On peut aussi regarder le bon côté d’une alimentation différente…Puisqu’il nous faut manger à tous les jours, individuellement, nous deviendrons plus sélectifs quand nous ferons notre épicerie. Nous achèterons moins de produits congelés, moins de « pré fabriqués »tel les mélanges à gâteau, nous achèterons les bonnes grosses carottes du jardin, celles qui poussent chez nous plutôt que ces petits sacs contenant des mini carottes sèches et sans saveur et puis il ne faut que quarante cinq minutes pour faire vous-même votre trempette aux aubergines, de plus pour un moindre prix pour en aurez plus! En somme, comme le faisaient les femmes et les hommes avant les années 40, nous cuisinerons à partir de produits de base, ce qui sera excellent pour notre santé. Nous sommes des débrouillards, n’avons-nous pas déjà été des colons qui n’avaient pour toute possession qu’un baluchon? Par contre ces hommes et ces femmes avaient le cœur à l’ouvrage et du cœur au ventre!

Le modernisme nous a ramolli mais ce même modernisme va nous permettre de retrouver nos marques.

Si chez nous au Québec, au Canada en général, on s’en tire mieux que dans bon nombre de pays sur cette planète, les pays qui déjà vivent dans la pauvreté et la maladie recevront moins d’aide humanitaire. Leurs maux ne seront pas soignés et malheureusement ils ne n’auront pas toute l’aide alimentaire dont ils auraient besoin.

Nous terminons ce Jupiter face au Capricorne, au cours de la première moitié de l’année, qui traite de l’alimentation en vous invitant à sortir vos vieux livres de cuisine où on vous explique comment utiliser les produits de base pour en faire des plats savoureux…vous vous rendrez vite compte qu’après avoir bien nourri la famille, qu’il vous en reste encore et avec un brin d’imagination vous en ferez une entrée au prochain repas! Vous passerez plus de temps dans la cuisine mais ce sera aussi l’occasion de causer davantage avec vos enfants qui se tremperont le bout du doigt pour goûter le chef d’œuvre de papa ou de maman ou des deux!

JUPITER-PLUTON ET DE L’EAU

Pluton représente ce qui est sous la terre, c’est une représentation de notre système d’épuration d’eau avec Jupiter en Cancer face à Pluton. La tuyauterie dans de nombreuses grandes villes d’ici et d’ailleurs a besoin d’un renouveau. C’est déjà cher de changer les tuyaux d’une maison alors quand il s’agit d’une ville, d’une province et de tout un pays, il faut des milliards et des milliards cependant ces dollars on les utilise pour refaire nos routes…on commence par les dessus plutôt que par le dessous! Quand il y aura des bris dans nos sous-sol où l’eau circule, il faudra défaire et refaire la route ou la région touchée. En bout de ligne, les frais de réparations coûteront beaucoup plus cher que prévu. Pluton face à Jupiter est un bien mauvais comptable, ces planètes n’ont pas non plus une vue d’ensemble.

téléchargementPluton en Capricorne face à Jupiter en Cancer est plus complexe. Pluton est ce qui est sous la terre, ça peut-être de petits animaux, des insectes, de l’humidité, de l’eau ou des virus qui dorment depuis parfois des siècles. Jupiter en Cancer (Cancer signe d’eau) face à Pluton dans un signe de terre, feront ensemble une danse du style bobo-virus-voudou ou de la boue dans laquelle se développeront des microbes qu’on croyait disparus à tout jamais. Il ne nous restera qu’à faire bouillir notre eau!

De nombreux bateaux viennent de l’étranger et déposent leurs gigantesques cargaisons dans nos ports. Il est à souhaiter que des vérifications sévères soient faites quand à ce qu’on nous livre surtout s’il s’agit de produits alimentaires même ceux qui sont séchés et contiennent une masse de préservatifs chimiques qui éventuellement seront sur les tablettes des supermarchés. Au « nom du pognon » et de l’économie nous ne serions pas surpris d’apprendre qu’on a omis d’ajouter un de ces trucs chimiques qui protège cet aliment dont nous raffolons et qui ne coûte vraiment pas cher! Tout ce qui peut venir de pays où il y a négligence d’hygiène par rapport à nous, doit être minutieusement inspecté. Pour nous protéger de maux étranges il nous suffit de consommer ce qui pousse, ce qui se met en boîte ou en conserve ici. 

Alexandre Aubry, Astrologue
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L’EXCELLENCE, C’EST ICI ET MAINTENANT

Posté par othoharmonie le 14 août 2014

 

 

images (2)Lorsque je me suis demandé pourquoi je finissais toujours par éprouver ce sentiment désagréable après chaque dîner entre amis, je me suis aperçue que c’était parce que j’étais perfectionniste. Comme la perfection n’existe pas, chercher à l’atteindre conduit inévitablement à un sentiment d’échec. Je voulais donner le meilleur de moi-même, mais essayer d’être parfaite était épuisant et démoralisant, alors j’ai décidé depuis de viser plutôt l’excellence. Cela signifie que tout en continuant à m’appliquer dans ce que je fais, j’y trouve aussi du plaisir. 

Je suis présentement une perfectionniste en réhabilitation. Il m’arrive de rechuter, mais je m’améliore ; Le cheminement a été long et difficile pour passer de croire que je devais tout faire d’une certaine façon à comprendre qu’il vaux mieux viser l’excellence que la perfection. 

Un diner « parfait à tous points de vue » m’épuisait, m’irritait et me laissait insatisfaite, tandis qu’un « excellent » diner me permet de me sentir appréciée et aimée. J’ai maintenant l’impression d’avoir passé du temps de qualité avec des amis ou de la famille et je me sens capable de jouir des préparatifs tout en me relaxant et en ayant du plaisir avec mes convives. 

J’ai découvert que je peux organiser une très belle soirée tout en passant du temps avec les gens que j’aime, car je leur permets de partager le processus avec moi. J’accepte qu’ils apportent quelque chose et qu’ils m’aident à terminer les préparatifs. Autrement dit, je n’essaie plus de tout faire toute seule comme avant. J’ai par ailleurs compris que c’est moi que les gens viennent voir et non pas ma maison, qui peut donc ne pas être immaculée. Je prépare souvent un seul plat moi-même et j’achète les autres chez un traiteur, ce qui me laisse plus de temps avec mes invités et m’évite de passer toute la soirée dans la cuisine. Enfin j’accepte qu’on m’aide à tout ranger ensuite. Certains penseront que tout cela est parfaitement courant et normal, mais ce fut une révélation pour moi de prendre conscience que je pouvais donner une soirée, organiser une réunion ou un séminaire sans essayer d’être parfaite. Sans compter que je pouvais y trouver du plaisir en plus. 

Ce concept qui consiste à choisir l’excellence plutôt que la perfection peut être appliqué à de nombreux autres aspects de la vie. Chercher à être parfait exige beaucoup de concentration et sape toute notre énergie ; il devient alors impossible de savourer le moment présent. Vous vous rendrez compte qu’en accordant autant d’importance à toutes sortes de petits détails, votre esprit n’a plus la possibilité nécessaire pour se relaxer ni pour jouir de ce qui compte vraiment. En revanche, viser l’excellence a davantage à voir avec l’intention que le résultat escompté et vous met dans un meilleur état d’esprit. 

Je crois que nous avons toujours le choix d’entrer dans l’énergie de l’excellence ; Cela commence par faire en sorte que nos pensées et nos paroles – le langage qu’on utilise avec soi-même et les autres – soient valorisantes ; Par exemple, si quelqu’un vous complimente sur votre apparence, votre maison ou un tableau que vous avez peint. Plutôt que de répondre en minimisant la réalité ou en vous diminuant – exemples : « Tu n’as pas vu de quoi j’ai l’air avant de me maquiller », « d’habitude, tout n’est pas si impeccable » ou « je pense que les couleurs sont trop ternes » – toutes des déclarations dont les perfectionniste sont friands, dites donc simplement « merci » et vous serez dans l’excellence. Cela démontrera que vous avez fait de votre mieux et que vous acceptez élégamment le compliment pour vos efforts. 

De plus, l’excellence ne se situe pas dans l’avenir, mais dans le présent immédiat. Elle ne consiste pas à surpasser les autres ni à essayer d’être parfait, mais à accueillir tout ce qui se trouve en vous et autour de vous avec appétit et avec joie, même quand tout ne se passe pas comme vous l’aviez souhaité ; l’excellence consiste à accepter que ce que vous avez vaut la peine d’être apprécié, au lieu de vous plaindre que ce n’est pas suffisant. C’est voir le meilleur de vous-même, dans votre vie comme chez les autres… et prendre le temps de l’apprécier et d’en jouir. 

La vie est imprévisible et parfois complexe : le temps nous manque, nous avons de mauvaises journées et, parfois, la coupe est pleine. C’est ainsi et nous n’y pouvons rien. Le secret consiste à ne pas se laisser embourber dans des détails sans importance ; Plutôt que de chercher à tout rendre parfait, contentez-vous de faire de votre mieux avec ce que vous avez. Vous serez surpris de constater que les choses prennent parfois une tournure inattendue. 

Si vous êtes comme moi et avez tendance à imaginer comment les choses pourraient être parfaites – et donc à vous sentir déstabilisé lorsqu’elles ne le sont pas – le défi consiste à lâcher prise à l’égard de cet idéal inaccessible. Acceptez et accueillez ce que la vie vous offre, surtout quand c’est difficile. Si un aspect de votre vie n’est vraiment pas parfait, dites-vous (et au monde entier) « c’est comme ça et c’e t tout » voilà. 

Imaginez que vous avez posé un sac de citrons frais sur vote comptoir de cuisine et que vous attendez des convives pour dîner. Peut-être aviez-vous planifié de confectionner la meilleure tarte au citron du monde, mais vous manquez de temps. Tout espoir d’une belle soirée s’envole-t-il pour autant ? Bien sûr que non. Pourquoi ne pas préparer de la limonade fraîche que vous servirez avec une feuille de menthe à vos invités ou laver les fruits et les disposer dans un bol sur la table à café du salon pour ajouter une note décorative. Il s’agit de cesser de vous blâmer si la situation ne correspond pas à votre plan de départ. Acceptez-la et tire-en le meilleur parti. C’est le premier pas vers l’excellence. Le deuxième consiste à chercher ce que vous pouvez faire pour améliorer la situation. 

Entretenez toujours l’esprit de la joie plutôt que le spectre du jugement et du découragement dans la vie. De cette façon, quand la vie vous donnera des citrons, vous saurez quoi faire ; De la limonade, bien entendu !

 

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Krishnamurti ou la connaissance de Soi

Posté par othoharmonie le 14 août 2014

 

extrait du livre « De la connaissance de soi »

images (1)« Je ne sais pas si vous avez remarqué que lorsque vous vous livrez à l’introspection, lorsque vous regardez en vous-mêmes en vue de vous changer, il y a toujours une vague de dépression. Il y a toujours une vague de mauvaise humeur contre laquelle il vous faut batailler; vous êtes obligé de vous examiner de nouveau afin de dominer cette humeur, et ainsi de suite. 

L’introspection est un processus qui consiste à transformer ce qui est en quelque chose qui n’est pas. Il est clair que c’est exactement ce qui se produit lorsque nous faisons de l’introspection, lorsque nous nous complaisons en cette action particulière. En cette action il y a toujours un processus d’accumulation, le » je » examinant quelque chose dans le but de le changer. 

Il y a donc toujours une dualité en état de conflit, et par conséquent un processus de frustration. Il n’y a jamais d’affranchissement; et comme on sent cette frustration, il en résulte une dépression.

Mais la lucidité est entièrement différente. La lucidité est l’observation sans condamnation. La lucidité engendre la compréhension, car elle ne comporte ni condamnation ni identification, mais une observation silencieuse. 

Si je veux comprendre quelque chose, je dois évidemment l’observer, je ne dois pas critiquer, je ne dois pas condamner, je ne dois pas le poursuivre comme étant un plaisir ou l’éviter comme étant un déplaisir. 

Il faut qu’il y ait simplement la silencieuse observation d’un fait. Il n’y a pas de but en vue, mais une perception de tout ce qui survient. Cette observation, et la compréhension de cette observation cessent lorsqu’il y a condamnation, identification ou justification. 

L’introspection est une amélioration de soi, et par conséquent l’introspection est égocentrique. La lucidité n’est pas une amélioration de soi. Au contraire, c’est la fin du moi, du « je » avec toutes ses idiosyncrasies, ses particularités, ses souvenirs, ses exigences, ses poursuites. 

Dans l’introspection, il y a identification et condamnation. 

Dans la lucidité, il n’y a ni condamnation ni identification; par conséquent, il n’y a pas d’amélioration du soi: il y a une immense différence entre les deux. L’homme qui veut s’améliorer ne peut jamais être lucide, parce que l’amélioration implique une condamnation et l’obtention d’un résultat, tandis qu’en la lucidité il y a observation sans condamnation, sans déni ni acceptation.

Cette lucidité commence avec les choses extérieures, elle consiste à être conscient, à être en contact avec les objets, avec la nature. Tout d’abord, on perçoit avec lucidité les choses qui vous entourent, on est sensible aux objets, à la nature, ensuite aux personnes, ce qui veut dire être en relation, et ensuite il y a la perception lucide des idées. Cette lucidité -qui consiste à être sensible aux choses, à la nature, aux personnes, aux idées – n’est pas composée de processus différents, mais est un seul processus unifié. C’est une constante observation de tout, de chaque pensée, sentiment et acte à mesure qu’ils surgissent en nous-mêmes. Et comme la lucidité n’est pas condamnatoire, il n’y a pas d’accumulation. Vous ne condamnez que lorsque vous avez un critérium, ce qui veut dire accumulation, et par conséquent amélioration du moi. Être lucide c’est comprendre les activités du moi, du « je » dans ses rapports avec les gens, avec les idées, avec les choses. Cette lucidité est d’instant en instant et, par conséquent, n’est pas obtenue par des exercices. 

Lorsque vous vous exercez à une chose, elle devient une habitude; et la lucidité n’est pas une habitude. 

Un esprit routinier n’est plus sensitif, un esprit qui fonctionne dans l’ornière d’une action particulière est obtus, n’a pas de souplesse; tandis que la lucidité exige une continuelle souplesse, une grande vivacité. 

Cela n’est pas difficile: c’est ce que vous faites tous lorsque quelque chose vous intéresse, lorsque cela vous intéresse d’observer votre enfant, votre femme, vos plantes, vos arbres, vos oiseaux. Vous observez sans condamnation, sans identification; par conséquent, dans cette observation il y a une complète communion, l’observateur et l’observé sont complètement en communion. C’est cela qui, en fait, a lieu lorsque vous êtes profondément intéressé par quelque chose. 

Ainsi, il y a une très grande différence entre la lucidité et l’amélioration auto-expansive du soi qu’est l’introspection. L’introspection mène à la frustration, à de nouveaux et plus vastes conflits, tandis que la lucidité est un processus qui nous affranchit de l’action du moi; elle consiste à être conscient de vos mouvements quotidiens, de vos actions, et à être conscient des autres personnes, de les observer. Vous ne pouvez faire cela que lorsque vous aimez. Lorsque vous êtes profondément intéressé par quelque chose; et lorsque je veux me connaître, connaître mon être entier, le contenu total de moi-même et pas seulement une couche ou deux de ma conscience ».

 

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« De la Connaissance de soi » Krishnamurti 

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Réconcilier le Soleil et la Lune

Posté par othoharmonie le 13 août 2014



téléchargement (4)Notre culture résiste à l’évolution. L’occident aime la vitesse et la vénère, et beaucoup de personnes se retrouvent en thérapie car elles vivent trop vite, n’ayant plus le temps d’assimiler leur vie sociale, d’enfoncer correctement le non-moi dans le moi puisque la durée met les deux en contact mais sans les réunir. La crise est donc une manière forcée d’en revenir aux changements décisionnels, qui aménagent l’usage du temps. Quand cette voix monte et dit je ne veux plus être ce qui m’arrive, (car c’est insupportable !) les pouvoirs supérieurs de l’esprit peuvent se manifester si la vulnérabilité est accueillie. Encore faut-il ne pas se braquer, et cette opération intérieure est parfois difficile, puisque certains ressentis psychologiques sont convaincus de la réalité absolue de la blessure. Si l’esprit ne va pas chercher plus profond des pouvoirs indépendants du non-moi, capables de s’abstraire de l’événementiel, les préjudices sont pris au sérieux avec une gravité indécrottable, comme si l’environnement seul avait force de loi.

L’horoscope va nous présenter un moi sensible, imprégné des constellations du contexte et du moment, le moi lunaire, qui trouve des choses «inadmissibles» et aiguise nos résistances vis-à-vis du Réel, c’est lui le responsable de la dictature du petit moi, avec ses indignations emphatiques qui n’améliorent rien. Le moi lunaire cache une sorte de moi fondamental, en amont des événements, et qui non seulement ne se soumet pas à eux, mais peut les transformer. Or la prépondérance du moi lunaire et celle du moi fondamental, qui devient solaire par la sadhana, varie d’un individu à l’autre. Certains sont trop marqués par les événements, rien ne peut les en détacher. Ils vivent dans un monde d’attentes et de peurs. D’autres sont si centrés sur eux-mêmes qu’ils se jugent invulnérables, mais ils risquent de se scléroser dans de nombreux domaines, grâce à leur force sélective, leur autoritarisme, leur détermination étriquée.

Cette approche donne les mêmes résultats dans des traditions différentes, grâce à une longue pratique pour éviter les particularismes et retrouver la totalité psychologique dans la distribution des rôles des sept symboles. C’est l’ancienne théorie des correspondances qui a poussé très loin le raisonnement analogique, exprimé dans la célèbre formule d’Hermes Trismegiste, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, par le miracle d’une seule chose, ce qui veut dire qu’une certaine lecture des événements révèle les principes qui les manifestent.

L’énoncé des structures psychologiques obtenues par l’horoscope ne permet pas de les transformer facilement mais il a le mérite de hiérarchiser pour chacun les difficultés existentielles, de pointer les prédilections et les aversions naturelles, et donc de révéler quels types d’événements seront accueillis ou rejetés selon leur nature — permettant ainsi un chantier de transformation. Ce qu’on appelle aujourd’hui un travail psychologique en thérapie, ou un travail de détachement sur le chemin de la quête. Les enjeux surgissent naturellement et il suffit de percevoir la nature énergétique codifiée dans l’horoscope pour dévier la fatalité. Certains «programmes» existentiels se dessinent. Et s’il y a bien deux choses qui comptent pour tout le monde, c’est le soleil et la lune.

L’Or et l’Argent

Le soleil renvoie au moi proprement dit, en dehors du temps, la lune renvoie à la manière sensitive dont le non-moi, l’altérité suprême, est captée par le moi dans la succession des instants. Ces considérations sont en fait très importantes, car les individus peinent à guérir ces deux fonctions qui prennent les coups en première ligne. La fonction solaire se soucie de l’identité intemporelle, du moi qui résiste au passage de la durée, qui s’imagine immuable à tort ou à raison, et qui veut et qui sait se représenter à lui-même en s’abstrayant de la succession temporelle — c’est l’or naturellement. La fonction lunaire au contraire s’occupe de traiter l’événementiel et de le ressentir, de relier l’éphémère au moi stable, et cela devrait être, en principe, de la qualité de l’argent. J’ai observé qu’on peut guérir facilement le soleil ou la lune blessés, mais rarement les deux à la fois. Pour guérir les deux, le yin et le yang doivent se réconcilier, alors qu’ils auront perdu leur complémentarité quand le choc ou la crise se produit.

Certains viennent à bout des émotions préjudiciables engendrées par un choc, et croient tourner la page facilement, mais leur identité peut rester blessée. Une blessure profonde, dite narcissique, laisse une plaie qui traîne à devenir cicatrice. Cela concerne les individus forts, qui ont une image d’eux-mêmes précise et indépendante des événements, et qui aiment manipuler le temps, qui ont horreur de se décevoir, qui se sentent capables d’imposer à leur vie leurs décisions, en confondant leur vie et la vie. L’orgueil, la vanité, l’amour-propre, les aident à s’enraciner, aussi feignent-ils souvent d’avoir résolu un problème car ils l’ont réglé dans le monde extérieur. Mais les traces subsistent dans le monde intérieur, comme si le fait de s’être déçu eux-mêmes était impardonnable. D’autres, au contraire, peu marqués par les qualités yang, détermination, volonté, ambition, dynamisme, mais sensibles à l’instant et meubles devant l’événementiel, ne sentent pas leur identité entamée par une grosse épreuve car ils n’y tiennent pas autant que cela vu qu’ils s’abouchent toujours au non-moi et lui font confiance, mais en revanche ils traînent longtemps, trop longtemps, les souvenirs traumatiques. Le passé revient, à intervalles réguliers, comme de la mémoire vivante agressive, leur rappeler une faille, une blessure, ou seulement un choc dont ils ont été victimes.

extrait du Traité d’alchimie vu sur  : www.supramental.fr – Le site de Natarajan

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