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LES LETTRES HÉBRAÏQUES

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

 

En parcourant le net je suis tombée sur cette lecture, je me suis souvenue que nous avions abordés le sujet ici et donc je vous fais partager ma lecture sur le site de référence :  http://www.lalou.net/

Voici donc un langage qui vous intéressera peut-être ! 

images (2)L’alphabet hébraïque fascine par la profondeur de son symbolisme. Son histoire en fait de plus la matrice de nombreux autres alphabets. Mais en quoi ces vingt-deux signes nous interpellent-ils ? Est-ce une mémoire qui demande à révéler en nous un domaine secret de notre inconscient ? Percevons-nous en eux, outre leur beauté toute carrée, un univers sacré interdit ? Ou, pour le chrétien, une connaissance taboue qui le pousse à retrouver la chair des lettres de son Messie, Jésus ? L’auteur a choisi de présenter les lettres par couples et d’évoquer ainsi l’entre-deux des choses : « Au lieu de parler de l’Aleph, puis du Beth, ce qui me passionne, est plutôt ce qui se passe quand les deux lettres se confrontent, s’accouplent ou se disputent. « Une pensée hébraïque commune au judaïsme et au christianisme, une initiation très réussie et foisonnante de symboles… 

Et si l’alphabet hébraïque nous aidait à mieux nous connaître ? 

ALEPH

 Aleph est le symbole de l’unité. Il est présent dans toute créature. Il est l’énergie qui préexistait avant la création du monde. Il est la stabilité, la continuité. Nous avons tous la nostalgie de cette unité et désirons tous la continuité des belles choses qui nous habitent. Aleph c’est aussi l’enseignement. Aleph nous questionne sur la nécessité de la transmission.

 BETH

 Beth c’est la maison. Par extension il exprime toutes les valeurs liées à l’intimité. Par sa forme, on dit que cette lettre est enceinte et qu’elle est l’ouverture vers l’avenir. Première lettre de la Bible, elle exprime les grands commencements. Avec le mot brakha, Bénédiction, elle bénit le monde. Elle conserve avec sa petite queue une nostalgie du Un Aleph. Beth dans un degré d’abstraction supérieure : l’ésotérisme. 

GUIMEL 

Guimel, le Chameau symbolise le voyage, le déplacement, le mouvement. Il est signe de la richesse intérieure. Sans l’intimité procurée par le Beth, il n’est rien. Guimel est aussi l’exotérisme nécessaire à la diffusion de la spiritualité. Avec la racine GML il est aussi le sevrage nécessaire pour se réaliser. 

DALETH 

Daleth, la porte. Lettre initiatique. Passé son seuil, on accède à la dimension qui favorise la réalisation des oeuvres dans l’existence. Elle est la première épreuve de l’alphabet. Épreuve qui exige un retour à la pauvreté, l’humilité. Pour passer ce cap il ne faut pas avoir peur de perdre (Dal, perdre en hébreu). 

 

Hé c’est le souffle, la prière. Lettre deux fois présente dans le Tétragramme YHVH. Prière pour la réalisation des actions dans ce monde. Le Hé est aussi la force féminine créatrice. 

VAV 

Vav signifie crochet. Cette lettre est le symbole de l’Unification. Elle relie les mondes, les contraires. Elle est aussi notre coordination ET qui relie les éléments des phrases. Par extension, elle est un élément mâle qui féconde, qui crée. En grammaire elle change le passé en futur et le futur en passé. Face au Zayin des armes, elle est la pacification, la paix. 

ZAYIN 

Zayin, l’épée. 2e arme de l’alphabet après le Vav et avant le Tsadé, le harpon. Cette arme sert à tuer les humains, pour la guerre et pour se défendre. Elle est l’acier nécessaire pour maintenir le moi, l’individu. Outil de la séparation pour éviter les symbioses et les annexions. Elle est liée au Vav. Si le Vav est la paix, le Zayin est la guerre. En hébreu, Zayin signifie aussi le Phallus. Dans la tradition il évoque Zekhor, la mémoire. 

‘HETH

 2e épreuve de l’alphabet après le Daleth et avant le Qof,‘Heth, la barrière. Elle est le signe de la séparation. Elle répond au Zayin précédent. Lettre fermée, pour passer cette étape il faut reculer pour mieux sauter. Sinon on bute à jamais sur la 8e case. Elle est aussi le ‘Heth de l‘Hayim la vie. La vie ne peut s’exprimer que parce que le dehors et le dedans, le même et l’autre, sont clairement définis. Associé au Teth qui suit, il donne le mot faute. 

TETH 

Teth, le bouclier, le serpent. Son dessin originel est un disque contenant une croix. Certains y voient le serpent qui se mord la queue. Cette lettre est symbole de protection, de cercle de sécurité. Elle est aussi le signe de la Bonté de la Création, le Tov. Dans le Genèse le monde est foncièrement bon. 

YOD 

Yod, la main qui donne, qui crée. Elle est le signe de la puissance de Dieu. Plus petite lettre de l’alphabet mais présente dans toutes. Elle commence le nom sacré de Dieu, YHVH. Graine de toute manifestation. 

KHAF 

Khaf est la paume. En général, il indique toutes sortes d’objets concaves : la cassolette, le creuset, la coupe, le canal. Le Khaf est la lettre féminine des gestations, des changements, des mutations alchimiques. Il transforme la matière en esprit. Lettre gravide des projets de nos vies. 

LAMED 

Lamed est l’aiguillon et curieusement l’étude. L’étude doit être l’aiguillon qui nous tire vers la découverte des autres et du monde. Le Lamed est la plus haute lettre. Toute cette élévation pour porter le Yod divin qui nous guide dans le monde multiple. La lettre est le symbole du désir. Sans désir pas de projet, pas d’humanité. Mais un désir qui nous pousse au dépassement, dans des réalisations concrètes et spirituelles. 

MEM 

Mem est Mayim, l’eau. Comme tout ce qui est lié à l’eau est lié au féminin matriciant. Mem est le ventre de la femme gravide. Autre lettre des transformations, des mutations et des gestations lentes dans le secret et l’ombre. Mem avec Ma, Mi, quoi et qui, est la lettre du questionnement. Il ne peut y avoir de véritable méditation sur l’être sans des questions faisant naître d’autres questions. 

NOUN 

Noun est le serpent d’eau. Noun nous apprend qu’il est possible de vivre dans d’autres dimensions. Que là où il vit nous mourrions aussitôt. Noun est un secret caché au fond des eaux. Noun est le symbole du mystérieux féminin. Il est la part qui sera à jamais étrangère à l’homme. 

SAMEKH 

Samekh, le Soutien. Très vieux symbole d’origine égyptienne en forme de pilier. Samekh est la lettre des certitudes qui nous ancrent dans notre vie, sur lesquelles nous ne revenons pas. Sa forme ronde inquiète car elle nous fait comprendre que les soutiens nous enferment, nous font tourner en rond. Vav et Zayin sont des attributs sexuels mâles, Samekh féminin. 

‘AYIN

 Ayin, c’est à la fois l’oeil et la source. ‘Ayin c’est le discernement qui nous éloigne de la confusion. La lucidité qui remonte toujours à la source des choses. L’oeil par ses paupières mobiles permet le regard intérieur et la contemplation du monde extérieur. Cet oeil est le symbole de la tradition écrite en opposition à la tradition orale représentée par la lettre qui suit : Pé. 

 

Pé, la bouche, par extension, la parole, le Logos. C’est par la parole que Dieu créa le monde. Pé est composé du Khaf, récipient féminin et du Yod masculin, il est un équilibre créatif du Masculin et du Féminin. 

TSADÉ

 Tsadé, le harpon, la sagesse. Avec ses 2 Yod, cette lettre symbolise la cohabitation de 2 dimensions complémentaires : la terrienne et la céleste. De l’équilibre de ces deux pôles naîtra la sagesse. On peut y voir aussi la polarité du masculin et du féminin. Certains voient en elle la figure de l’androgyne. Le symbole du harpon exprime aussi cet équilibre de la chaîne alimentaire. Il faut savoir prélever de son biotope le nécessaire pour maintenir l’équilibre écologique, manifestation de la complexité de la vie. 

QOF 

Qof, le chas de l’aiguille. Dernière épreuve de l’alphabet qu’il faut passer presque en rampant. Cette porte étroite, ce boyau, mène à la lettre suivante le Rech, la figure humaine riche de projets. Pour accéder à cette purification il faut avoir connu l’extrême humilité. Qof est aussi une lettre sainte car initiale de Qédousha, le Sainteté. Qof veut dire aussi singe, le singe chez les Égyptiens était le dieu suprême Thot de l’écriture, la plus grande invention de l’homme. 

RECH 

Rech, la tête humaine de profil, regardant l’avenir, tournant le dos au passé. Tête ayant le courage de tous les commencements. Cette lettre affirme : Voici l’Homme, acceptant toutes ses dimensions. Associé au Shin qui suit il donne le mot pauvreté, synonyme du Daleth très proche de lui graphiquement. Accepter de vivre toute la grandeur de l’homme demande d’intérioriser la pauvreté, la fragilité de notre condition. 

SHIN

 Shin, la dent. Pénultième lettre de l’alphabet. Shin est la machine à broyer. Ses mastications et ses manducations transforment la matière en pensée, en prière, en projet, pour mener à la dernière lettre Tav, celle de l’affirmation de l’exception humaine en mouvement : le signe. La lettre est le symbole de l’unification de la matière et de l’esprit. Elle est l’initiale d’un nom sacré de Dieu : Sheddaï. 

TAV 

Tav, le signe. Ultime lettre de l’alphabet. Elle nous donne la leçon de ce vaste jeu de l’oie : le signe abstrait qui affirme l’unicité du projet de l’Homme. Elle vient comme la signature de l’artiste au bas de sa création. Préparé par la machine aux mutations du Shin, Tav est le symbole de l’absolu, du terme. Certains y voient aussi le Tav de Mavet la mort. Mais dans ce monde des dimensions, la mort n’est qu’un nouveau commencement à condition d’avoir su achever le travail commencé. 

Lecture sur http://www.lalou.net/

A SUIVRE SUR LE FORUM LA VIE DEVANT SOI

 http://devantsoi.forumgratuit.org/t1074-les-22-lettres-hebraiques?highlight=lettres

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Les coïncidences ont un sens

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

Notre monde fourmille de coïncidences qui peuvent être frappantes. Carl Gustav Jung a défini la synchronicité comme une coïncidence temporelle de deux ou plusieurs événements sans lien causal entre eux et possédant un sens identique ou analogue. Quel est donc le sens de ce lien, qui ordonne la matière comme une danse, sans logique apparente ?

Les coïncidences ont un sens  dans Nouvelle conscience jung6

Nous pensons généralement en termes de causalité formelle : parce qu’il y a du soleil, j’ai chaud. La physique classique, dont le discours sous-tend notre vision du monde, fonctionne selon ce principe. A produit B. En marge de cette causalité règne un hasard aveugle, émaillé de coïncidences, qui peuvent être frappantes. Nous ne nous y attardons pas, pensant qu’elles sont forcément fortuites. Mais il existe dans la nature un autre type de relation, synchrone et acausal, mis en évidence par la physique quantique. Ce lien qui ordonne la matière comme une danse, il n’a pas de logique, mais il produit de l’harmonie.

Avec la notion de synchronicité, Carl Jung élabore la même affirmation sur le plan psychique. Jung définit la synchronicité comme « coïncidence temporelle de deux ou plusieurs événements sans lien causal entre eux et possédant un sens identique ou analogue». Une image inconsciente pénètre la conscience – sous forme d’idée, de symbole, de rêve ou de prémonition – et une situation objective coïncide avec ce contenu. C’est l’observateur qui confère une valeur à la synchronicité. Elle est plus qu’une coïncidence. Elle va bien au-delà du pur hasard et révèle un fonctionnement global où matière et psyché sont deux faces d’une même réalité. 

L’exemple classique présenté par Carl Jung est celui d’une patiente aux prises avec un blocage rationalisant, dont l’analyse patine. Elle lui raconte un rêve dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Soudain, un bruit à la fenêtre. Jung va voir : « Le voilà votre scarabée » dit-il, attrapant l’insecte qui vient de se cogner contre la vitre. Il s’agit d’une cétoine dorée, version européenne du scarabée d’or. Le carcan rationaliste de la patiente vole en éclat, elle peut avancer dans son analyse. La synchronicité nous surprend, nous saisit. Elle peut fournir l’impulsion à un changement nécessaire. Ce type d’exemples abonde en clinique. Certains auteurs ont fait de la notion de synchronicité un pilier de leur approche de l’existence. Ils invitent les lecteurs à en tenir compte dans leur vie quotidienne, à s’en servir de boussole, des résonances indiquant que nous sommes « en phase » avec notre destin. Sans tomber dans le piège de la pensée magique qui consiste à croire que parce que l’on a pensé quelque chose, cette chose s’est produite, nous pouvons enrichir notre approche de l’existence.

Enfin, la synchronicité est à la source de nombreuses créations artistiques. Elles sont parfois plus que de simples produits de l’imaginaire. Le créateur de Corto Maltese Hugo Pratt (3) en avait fait un art de vivre. Les synchronicités venaient enrichir son œuvre et se répercutaient aussi sur sa vie, de telle sorte que réel et imaginaire se chevauchaient sans cesse.

L’émergence de synchroncités est courante au cours des processus thérapeutiques.

Voici un exemple relaté par le psychanalyste Pierre Solié dans La synchronicité, l’âme et la science : 

Des confrères lui adressent un jour Laure, 24 ans, étudiante en psychologie, dépressive. Sa mère est morte 9 ans plus tôt, et son père absent. A l’époque où Laure devient sa patiente, Pierre Solié est lui-même en plongée « dans l’archétype de la Grande Mère et de ses fils – et filles – amants. Sa propre mère est morte lorsqu’il avait onze ans, raison pour laquelle il accepte de vivre avec Laure le deuil pathologique de sa mère. Au bout de la troisième séance, Pierre Solié se rend compte que Laure a besoin de se construire, grâce au Livre des morts tibétain et à celui des Egyptiens, un imaginal de la vie après la mort, « que lui avait radicalement interdites et ses études « sèches » de psychologie, et ses rencontres avec les thérapeutes antérieurs niant toute réalité au monde des Images-archétypes. »

Avec son thérapeute, elle se livre à ce travail de construction, qui se poursuit par la reconstitution de l’appartement de son enfance… tout proche de celui que Pierre Solié habitait à la même époque. Quelque temps plus tard, elle lui apprend que son village natal est aussi celui de ses ancêtres ! Ce qu’il vérifia grâce à des documents qu’elle lui fournit.

« Nous voici donc avec Laure en présence de trois niveaux, trois stades, trois nœuds de la mémoire(…) entrant en interférence, en coïncidence de phase avec les miens » écrit Pierre Solié. Un nœud mémorial commun à l’humanité entière, l’imaginal égyptien de la mort, primordial à l’époque pour le thérapeute et sa patiente, en lien avec le décès de leur mère ; un nœud mémorial de lignage, « celui des ancêtre qui l’enracinait dans la même terre d’origine que la mienne » ; et enfin « un nœud mémorial individuel, celui de son propre lieu de naissance, proche de mon appartement à l’époque la plus significativement dramatique de sa vie ».

Et Pierre Solié de conclure : « Etranges coïncidences à travers l’espace et le temps. Etranges « connexions acausales » qui font sens – ô combien – pour Laure et pour moi… »

La synchronicité de la rose

Dans Le désir d’être inutile, Hugo Pratt relate cette synchronicité qui le marqua profondément : « alors que les alchimistes recherchent la rosa alchemica, j’ai fait l’expérience de la rose qui venait à ma rencontre. Pendant mon séjour en Argentine, j’étais allé dans une petite station balnéaire au bord de l’Atlantique. C’était le mois de juin- et donc pour l’hémisphère sud, l’hiver. La ville, surpeuplée en été, était déserte. Les vitrines des boutiques étaient recouvertes de panneaux de bois, le sable envahissait les rues. J’aime me promener dans les villes désertes, et j’étais donc content de cette relation privilégiée. J’habitais seul dans une petite maison que j’avais louée. Un matin, en sortant, je trouve une rose accrochée dans le grillage autour de la maison. D’où pouvait venir cette rose ? Est-ce que quelqu’un l’avait mise là à mon attention ? Mais il n’y avait personne dans les environs… Cette rose reste pour moi un mystère. »

téléchargementLa rosa alchemica réapparait dans Les Scorpions du désert. C’est le titre du livre de William Butler Yeats que lit le personnage Judditah Canaan. Un traître assassinera la jeune fille en lui offrant un bouquet de roses empoisonnées.

Plus tard, Hugo Pratt s’est rendu sur la tombe de Yeats en Irlande. Une personne dans une taverne près de Dublin lui a lancé : « Hugo Pratt ? – Oui – Vous venez pour Yeats ? ». C’était bien le cas. Et une autre qu’il ne connaissait pas lui a dit, alors qu’il se tenait près de la tombe du poète, à Drumcliff: « Comment ça va ? Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. » Le transfert entre Yeats et Pratt s’était effectué, comme il y a un transfert permanent entre Pratt et son héros Corto Maltese.

source INREES

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