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Des chemins spirituels tracés par les sages

Posté par othoharmonie le 5 septembre 2014

 


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Dans les Andes, l’histoire des civilisations pré-incas est exemplaire. A cette époque, les Hommes vivaient en interdépendance avec la Terre Mère – la Pachamama – et entretenaient avec elle une connexion intense et consciente. Grâce à leur clairvoyance et leur respect de la nature, ces sages ont tracé un chemin concret et tangible pour les âmes des générations à venir. Se rendre sur ces lieux hautement énergétiques, se tenir devant les portes dimensionnelles, au sein d’une nature magique et de montagnes célestes, est un pèlerinage passionnant, profondément instructif et curatif. 

J’ai réalisé cette exploration qui m’a guidé vers la beauté et la sagesse de la vie. Je me suis senti en communion avec la Terre et les gens de cette cordillère sacrée, dont l’histoire témoigne de la beauté du passé, du souhait de vivre le présent ensemble, vers un avenir prometteur. J’ai suivi les rites initiatiques que les maîtres de sagesse perpétuent depuis des millénaires. En plus d’une reconnaissance cosmique, cette expérience a activé en moi l’aspiration à unir ma voix à celle des autres pour un monde meilleur. 

Dans les centres d’initiation, les maîtres conçoivent l’Etre dans son ensemble, en le définissant comme  » Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas « . Il y a de nombreuses façons d’envisager la réalité. Rien n’est absolument noir ou blanc mais un mélange de couleurs. Hommes et femmes ne sont pas différents les uns des autres mais partagent de nombreux traits. « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers « . En ces termes les enseignants et les maîtres de sagesse indiquent qu’il nous faut  » connaître une seule vérité et sa multiplicité «  

Sur les sites péruviens, les initiés assimilent les secrets de la nature, développent leur intuition, leur clairvoyance et leur capacité à créer et à transformer l’énergie dans le but d’apporter la paix à l’humanité.

Activer les énergies de la Terre pour trouver l’équilibre
Un des aspects les plus intéressants des enseignements est la récente ouverture de portes cosmiques. Ces accès à de nouvelles dimensions de la conscience apparaissent en raison de la venue de temps nouveaux appelés  » Pachakuti « , ou cycle cosmique. 

L’histoire Andine connaît une période de transformation tous les 500 ans environ. Il y a un peu plus de 500 ans, l’Inca visionnaire Pachacutec a conçu la construction de la ville de Cusco, centre de la société Inca, selon la forme d’un Puma. Or, dans la mythologie Inca, cet animal apporte à tous les habitants et tous les pèlerins la force et l’illumination. Pachacutec a ainsi symbolisé l’éveil progressif de la conscience des êtres humains sur Terre. 

Des portes spirituelles et psychiques fermées pendant des siècles sont maintenant ouvertes, nous accueillant et nous propulsant vers de nouvelles responsabilités en connexion avec notre planète. 

Le lac Titicaca est une des portes dimensionnelles les plus importantes d’Amérique du Sud, et joue un rôle unique. Les sages sont appelés à participer à l’ »activation » énergétique du Lac Titicaca. Ceci est un aspect de la prophétie hopi appelée « l’Aigle et le Condor ». En activant les énergies, le but est d’atteindre un équilibre vital pour la planète. 

Etant aujourd’hui dans une période de transition, redécouvrir la vision et la clairvoyance de nos ancêtres est primordial. La tolérance et le respect entre les cultures, la reconnaissance des nombreux aspects du divin, la capacité de dégager de façon constructive les points d’accord et de désaccord, sont les missions et les étapes majeures de notre évolution dans cette nouvelle ère. Le simple fait de se trouver sur des lieux sacrés tels que ceux de la cordillère des Andes permet dès à présent de se reconnecter à l’énergie de la terre et à nos capacités intérieures de façon à franchir les évènements à venir de façon consciente. Cela marquera le renouveau de l’équilibre entre l’humanité et les autres règnes de la nature. 

En découvrant le Pérou, j’ai donné à ma démarche intérieure une approche ésotérique bien différente de tout ce que j’avais appris par ailleurs. J’ai imaginé le sentiment de vénération des milliers de précolombiens et d’incas qui ont fait ce pèlerinage au cours des siècles passés. Il est certain que leur ferveur religieuse a été imprimée ici, dans la fibre de la matrice énergétique. 

Nous abordons un moment important d’éveil et de réveil de toute l’humanité. Voir la réalité sous un nouvel angle, spirituel et ésotérique, sera particulièrement important, spécialement pour les voyageurs empruntant les antiques chemins des sages Andins. Une expérience profonde et puissante à la découverte de notre héritage et de notre avenir si proche. 

Par Eric Grange

images (2)De nombreuses civilisations ont marqué de leur empreinte le Pérou et les Andes… développant une Connaissance et une relation harmonieuse avec la Terre Mère. De nombreuses personnes sentent un appel de ces lieux « sacrés » qui murmurent parfois des mémoires remontant jusqu’à la Lémurie. Eric Grange partage ses découvertes et son expérience auprès du chamane Arevalo.

Extrait de l’Article paru sur SACREE PLANETE n° 50

Publié dans SAGESSE | Pas de Commentaire »

MAHABALIPURAM ET SES TEMPLES RUPESTRES

Posté par othoharmonie le 5 septembre 2014

 

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Quelque part, sur la côte de Coromandel 1, face à l’Extrême-Orient, se dressent les vestiges de la cité la plus mystérieuse de l’Inde du Sud. Un site remarquable, en bordure de l’océan qui forme le sud du golfe du Bengale, classé patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO tant ses falaises et ses rochers de granit furent le support et la matière d’une architecture et d’un art sculptural issus du génie d’un peuple disparu. 

L’ancien port de la dynastie des Pallava  nous a laissé des oeuvres inégalées dans le monde indien pourtant si riche en temples magnifiques. Des architectes et des sculpteurs ont transformé de grands rochers affleurant des sables en sanctuaires, en temples et en grottes finement sculptées et ornées des divinités du panthéon hindou, contant les antiques histoires mythologiques impliquant les dieux et leurs compagnes célestes : le sommeil cosmique de Vishnu, les aventures magiques de Krishna, l’omniprésence de la déesse, les emblèmes de Shiva et les avatars de Vishnu. 

Ces merveilles ornent les parois millénaires des grottes rupestres taillées dans les falaises de granit.

La plus longue falaise offre aux pèlerins le plus grand bas-relief du monde, datant du VIe siècle :« la Pénitence d’Arjuna ». Il nous conte le récit légendaire de la descente du Gange, tiré du Mahâbhârata, l’un des textes fondateurs de l’hindouisme avec le dieu Shiva recevant sur sa tête le Gange afin d’en amortir la puissance. La fresque de pierre ne mesure pas moins de 27 mètres sur 9, et demeure inachevée, comme d’ailleurs bon nombre de temples de ce site .

 

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 Deux kilomètres plus loin, se dresse l’extraordinaire ensemble dit des « 5 Rathas », site composé d’énormes rochers affleurant, transformés en temples et en sanctuaires sculptés, flanqués d’un grand éléphant, d’un lion et d’un taureau. Le génie des sculpteurs pallava atteint là son sommet, mais on constate que certains de ces temples ne sont pas terminés, les colonnes demeurent grossières et certains sanctuaires n’y sont pas encore creusés. Quel événement dramatique a pu donner, il y a plus de 1200 ans, un coup d’arrêt à cette entreprise hors du commun ? 

Jamais le travail ne fut repris ; le chantier fut laissé en l’état ; personne n’est venu ensuite parachever la gigantesque entreprise commencée au début de notre ère, sur cette côte. Cette tradition de la taille de la pierre a trouvé un regain de gloire grâce aux écoles de sculptures ouvertes il y a quelques dizaines d’années dans la ville, les oeuvres produites de nos jours ont conservé la qualité artistique de celles qui ornent les parois des temples rupestres ; et les martèlements des ciseaux de centaines de sculpteurs retentissent sans interruption de l’aube au crépuscule dans certaines rues de la ville. 

Face à la mer, protégée par une digue récente qui lui a évité d’être endommagé par le tsunami du 26 décembre 2004, le Temple du Rivage est le seul qui soit construit de pierres et non excavé d’un gros rocher comme tous les autres sanctuaires de la ville. Bâti au VIe siècle, il est le premier temple maçonné en Inde. Avant lui, le génie indien se contentait, si l’on peut dire, de creuser les falaises et de créer de vastes et somptueux sanctuaires au creux des montagnes de pierre, comme ce fut le cas pour les fabuleuses grottes d’Ajanta et d’Ellora, dans le centre de l’Inde. Sur ce rivage battu par les vagues, l’on commença à tailler des pierres afin de bâtir des temples libérés de l’emprise des falaises ; on créa une architecture nouvelle.

 

LA CITÉ DES 7 PAGODES

La ville côtière de Mahabalipuram, maintenant rebaptisée « Mamallapuram », était autrefois un port renommé et florissant, dont les textes attestent l’existence et l’activité dès le début de l’ère chrétienne. Ce port antique avait une vocation internationale, il envoyait navires et marchandises vers le Sri Lanka, l’Asie du Sud-Est et même la Chine. Des pièces romaines à l’effigie de l’empereur _ èodose y furent trouvées ainsi que des débris d’amphores. Un célèbre moine bouddhiste, Vajradanth, y embarqua afin de porter le Dharma en Chine. Sous le règne de la dynastie des Pallava, qui dominait alors une grande partie du sud de l’Inde, la cité devait être vaste et prospère. Elle s’étendait  vraisemblablement sur plusieurs kilomètres, depuis le sanctuaire des 5 Rathas au sud jusqu’à la grotte sculptée de faces de lions et de dragons dédiée à la déesse Durga la Terrible, située 3 km au nord . Le port proprement dit devait se trouver dans la lagune qui s’étend toujours derrière les falaises, avec un canal d’entrée donnant sur la mer. Ce qui reste de la splendeur de cette cité n’est qu’une infime partie des bâtiments, entrepôts et palais qui devaient en être la parure.

 

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Il est vraisemblable que Mamallapuram soit l’un des ports indiens ayant exporté l’hindouisme et ses brahmanes, le bouddhisme et ses moines, le sanskrit ( la langue des textes sacrés ) et leurs  connaissances architecturales vers l’Asie du Sud-Est. Il a permis, dès le VIIe siècle, la naissance de l’art et de la culture hindous dans cette partie de l’Asie ; celle-ci allait fleurir d’une façon magistrale dès le IXe siècle à Angkor, coeur de l’empire Khmer, au Cambodge actuel.

 

La légende et les traditions locales parlent de la Cité des 7 pagodes, c’est-à-dire 7 temples semblables à celui qui, de nos jours, orne le rivage, seul survivant d’un groupe dont on parle toujours et dont les voyageurs européens, dès le XVIIe siècle, avaient signalé l’existence dans les récits légendaires.

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LE 26 DÉCEMBRE 2004

Soudain la mer se retira et à la surprise des pêcheurs affairés sur le rivage, laissa place à une immense plage qui se découvrit vers le large… C’est à ce moment que l’on put apercevoir des structures de pierres à la surface, à 800 m du rivage, là où d’habitude il n’y avait que quelques remous d’écume provoqués par la rencontre de la houle et d’un récif fort poissonneux. Le retrait des eaux avait révélé l’existence, en pleine mer, de l’une des 7 pagodes de la légende. 

Puis la vague arriva, terrible, elle envahit soudain la plage, fracassa les pirogues, emporta tout, détruisit les restaurants qui bordaient la mer et n’épargna pas ceux qui travaillaient à repriser leurs filets de pêche. L’eau s’engouffra loin dans les terres et modifia la ligne du rivage à jamais. En se retirant, la marée du tsunami emporta avec elle des tonnes de sable et découvrit dans sa course vorace d’autres vestiges enfouis depuis plus d’un millénaire sous les sables de la plage et de la lande. Deux autres fondations de temples anciens refi rent alors surface. L’un d’eux est situé à quelques centaines de mètres du Temple du Rivage, les vestiges en ont été dégagés mais aucune fouille sérieuse n’est entreprise alentours. 

L’autre, apparu dans la lande à 100 m de la mer, non loin de la « Durga Cave », au pied d’une grosse roche qui affleurait des sables, révéla les vestiges d’un sanctuaire important qui semble être très ancien, peut-être antérieur au Temple du Rivage. Là aussi les fouilles n’ont pas été approfondies. Non loin du Temple du Rivage, des rochers sculptés surgirent également du sable de la plage, dévoilant un bas-relief de cheval et d’éléphant, l’effigie d’un lion et quelques êtres grimaçants associés à Durga, la déesse au lion. Cela nous fait trois pagodes… Où sont les 4 autres ? 

Mais le point le plus mystérieux de ces révélations demeure celui-ci : Que font ces ruines à près de 800 mètres du rivage actuel ? Sont-elles uniques ?

 

INVESTIGATIONS SOUS-MARINES

Lorsque Graham Hancock 3, auteur du livre « Civilisations englouties », vint sur les lieux quelques années auparavant, il eut l’idée judicieuse d’interroger les pêcheurs. Connaissaient-ils l’existence de ruines sous-marines le long de la côte ? Il lui fut répondu que c’était, à leurs yeux, une évidence quotidienne, et que c’était précisément au-dessus de ces amas de pierres qu’ils préféraient pêcher car les poissons y avaient élu domicile. 

Les instances scientifiques n’avaient pas attendu le tsunami pour effectuer des recherches au large du Temple du Rivage, les traditions locales et les plongées préliminaires effectuées par l’équipe de G. Hancock, 4 ans avant la vague, étaient suffisamment probantes pour que le « NIO » indien ( National Institut of Oceanography ) retourne sur les lieux avec une équipe scientifique mieux armée à laquelle se sont joints les meilleurs spécialistes de la « Scientific Exploration Society » britannique. 

Après avoir délimité au sonar la zone probable, ils découvrirent une crête rocheuse semblable à celle où se trouvent le bas-relief et les sanctuaires rupestres de la côte. Ce promontoire immergé se poursuit sur près de 2 km parallèlement à la côte. Or cette dorsale rocheuse se situe à plus de 700 m du rivage actuel. Des dizaines de sites furent alors choisis pour effectuer des plongées exploratoires. Un certain nombre d’entre eux révéla en effet de vastes structures bâties : fondations plates-formes et long murs, escaliers et éboulements de grosses pierres taillées. Un rocher en forme de lion apparut dans sa gangue d’algues et de madrépores 4. Ces investigations mirent à jour un ensemble architectural très vaste : les fondations d’une ville portuaire avec ses temples et ses édifices de pierres, suffisamment étendus pour laisser la place aux 5 Temples engloutis dont parle la tradition.

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LES SANGAMS ET LES CITÉS

ENGLOUTIES DU TAMIL NADU …/… DWARKA LA CAPITALE

DE KRISHNA

…/…

Par JEAN_BERNARD CABANÈS PARU DANS LE N°63 de Sacrée Planète

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3 – Graham Hancock est l’auteur de best-sellers internationaux. Il est reconnu comme un penseur non conventionnel qui soulève des questions controversées sur le passé de l’humanité.

4 – Madrépore : de la famille du corail dur, ressemble à l’anémone de mer mais possède un exosquelette.

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