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L’Unité intérieure et l’idée de la Pan-terre

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2014

 

the sacred of geometry37Liberté et unité intérieures vont de pair. Moins on contrôle ses pensées, ses désirs, ses caprices, plus on en devient esclave. La vraie liberté, selon les Sages, est le résultat de la maîtrise de soi.

L’être humain est à l’image du cosmos, il en est le microcosme. L’unité entre les pays doit commencer par l’unité en soi, entre ses propres organes. Le cœur ne bat pas que pour lui-même et l’estomac ne digère pas que pour lui-même ; ils travaillent pour le bien-être de l’être entier. Lorsqu’un organe cesse de travailler pour le bien collectif de l’être, l’anarchie s’en suit et une tumeur ou un cancer apparaît. Donc, « même la santé repose sur cette obéissance à un ordre universel. Que cet ordre s’appelle synarchie, hiérarchie ou monarchie spirituelle, peu importe ». Lorsque nous les organes travaillent ensemble pour l’harmonie de l’être, la santé règne. Les pays sont aussi les organes du corps planétaire et quand un pays ne travaille que pour lui-même, au détriment des autres pays, l’anarchie suit. Si tous les pays travaillaient ensemble pour le bien de l’humanité, l’harmonie règnerait et donnerait naissance à la Pan-terre.

En plus de cette interdépendance, les scientifiques reconnaissent aussi l’existence d’une hiérarchie entre les différents systèmes du corps humain, les systèmes osseux, musculaire, circulatoire et nerveux ; certains incluent même dans cette  structure le système aurique, celui contenant les courants de lumière et les couleurs qui sont le reflet des pensées et sentiments de la personne.

Mais revenons vers cette idée de hiérarchie qui est extraordinairement utile pour la vie intérieure. En concevant seulement que tout est hiérarchisé, depuis les pierres jusqu’à Dieu, en gardant constamment cette idée d’une structure, on est obligé d’agir correctement  car tout devient ordonné, organisé, systématisé. La hiérarchie est un état d’harmonie parfaite où tout retrouve sa place. Cela est vrai pour tous les domaines. Si la plupart des humains sont tellement malheureux, c’est qu’ils ne respectent pas la hiérarchie. Le ventre est à la place de la tête ou du cœur ; et inversement. Aucun ordre n’est respecté ».

L’âme et l’esprit représente le point le plus élevé de l’être humain. Ils correspondent, dans un cercle, à ce point au centre où règne la paix. Reconnaître cette réalité et se lier au monde divin nourrit nos corps subtils, oriente nos énergies et stabilise les courants contraires.

George Feuerstein, dans son ouvrage Le Mystère de la Lumière, écrit :

« La seule manière de nous guérir et de guérir notre planète souffrance est d’aller à la source du problème qui est notre dislocation spirituelle, notre façon frivole et maintenant courante, d’ignorer la Source de toute vie. Nous devons rétablir notre lien avec le Divin, qui seul peut nous redonner notre confiance première, ainsi que la force et la sagesse de vivre notre vie en harmonie ».

Etablir l’unité en soi est le premier travail à accomplir pour que l’harmonie s’installe. C’est d’abord à la tête (en d’autres mots le cerveau) de décider puis au cœur de ressentir et ensuite à la volonté de tout mettre à l’œuvre pour la manifestation. Tout cela a l’image même du soleil qui éclaire, réchauffe et vivifie tout et tous pour que la vie se manifeste.

Oui, très peu d’hommes sont liés intérieurement, et il faut donc travailler pour cette fraternité universelle intérieure, pour ce rapprochement des êtres, des peuples, des nations, afin qu’ils atteignent cette conscience sublime de l’unité et vivent dans la plénitude, dans l’abondance, dans la richesse intérieure. 

Extrait de : Quel serait l’avenir de l’humanité si… Par l’équipe du Verseau – aux éditions Ariane 2013

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TRADITION : d’ISIS À LA VIERGE MARIE

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2014

 

isisIl faut savoir que les habitants de l’Inde étaient incarnés en Egypte et sont incarnés aussi aujourd’hui. Nous connaissons tous un tableau plein d’un sens profond, le célèbre tableau de Raphaël qui se trouve actuellement au centre de l’Allemagne : la Madone Sixtine. Dans ce tableau, que d’innombrables reproductions mettent à la portée de tous, comment ne pas admirer la merveilleuse pureté qui nimbe toute la Vierge ? Comment ne pas s’émouvoir en contemplant le visage de la mère ? 

Lorsque, quittant le visage de la Madone, nous reportons notre regard en arrière jusqu’à l’époque égyptienne, nous y rencontrons une image toute semblable et aussi noble. Les Egyptiens ont célébré Isis, cette figure à laquelle se rattache la sentence : « Je suis ce qui fut, ce qui est, ce qui sera. Aucun mortel encore n’a soulevé mon voile. » 

Un mystère profond recouvert d’un voile épais, voilà ce que nous révèle Isis, cette aimable spiritualité de Dieu. Isis, que les anciens égyptiens ont vue avec l’enfant Horus, comme nous voyons la Madone avec l’enfant Jésus. Cette Isis nous est représentée comme portant en elle l’élément éternel, et ceci nous rappelle le sentiment que nous éprouvons à la vue de la Madone. Il faut que nous sachions voir en Isis la forme de profonds mystères qui reposent sur des réalités spirituelles. La Madone nous rappelle Isis, c’est Isis qui ressurgit en elle. Tel est le lien qui unit ces deux figures. Il faut sentir avec le cœur les grands mystères qui unissent dans le monde spirituel la civilisation égyptienne et la nôtre. 

LE MYSTÈRE DES MOMIES

L’Egyptien tenait à ce que la forme physique extérieure soit conservée longtemps et il peuplait ses tombes de momies dont il savait garder la forme extérieure. C’est ainsi que l’Egyptien liait ses morts au plan physique. Cette coutume s’étendit de plus en plus et elle caractérise tout à fait l’ancienne civilisation égyptienne. 

Mais une pratique de ce genre n’est pas sans effets sur l’âme. L’homme, lorsqu’il s’est libéré de son corps physique et de son corps éthérique après la mort, entre dans un autre état de conscience. Il peut alors, du haut des mondes spirituels, abaisser son regard vers la terre physique, bien qu’à l’inverse, il ne soit pas possible aujourd’hui, de voir d’ici le monde spirituel. Par conséquent, il ressent la manière dont son corps est conservé, embaumé, brûlé ou décomposé. Le rapport qu’il a avec son corps est différent selon les cas.  

Le fait que dans l’ancienne Egypte on embaumait les corps, a eu pour conséquence que les âmes, après la mort, ont fait une expérience toute particulière. Lorsqu’elles regardaient vers la terre, elles savaient : « C’est mon corps. » Elles avaient devant elles leur forme corporelle et ce corps prenait de l’importance pour elles car, après le mort, l’âme est en mesure de recevoir des impressions. Celles que le corps momifié imprimait en elle la marquaient profondément, et la formaient en conséquence. 

La vision de ce corps momifié vers lequel l’âme s’est toujours sentie attirée n’a pas été sans effets sur elle. Elle a acquis un attachement pour le corps et, le résultat en est aujourd’hui la tendance à donner du prix à toute la vie physique. Cet amour de l’homme moderne pour ce qui est matériel vient de ce que les âmes ont autrefois contemplé leur momie, la forme qui les avait exprimées. L’homme a ainsi appris à aimer le monde physique. C’est pourquoi il pense si souvent aujourd’hui que lui seul a de l’importance entre la naissance et la mort. 

Cette idée n’est pas née sans cause. Sans ce lien qui les rattachaient à leur momie, les êtres humains n’auraient pu poursuivre leur évolution. L’homme se désintéresserait aujourd’hui complètement du monde physique, si les Egyptiens n’avaient pas pratiqué le culte des momies. Il fallait que cela soit ainsi, pour que s’éveille dans les âmes un intérêt justifié pour le monde physique. Car le courant de la civilisation était guidé par des initiés qui savaient voir l’avenir. En ce temps-là, l’humanité était guidée par de hautes individualités qui veillaient à ce que soit fait ce qui devait être fait, par la force de l’autorité. Dans les écoles initiatiques, on savait que notre époque devait correspondre à la troisième civilisation

 Pour en savoir plus : Editions Anthroposophiques Roman des  www.editionsear.com

 

 

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La maladie nous demande un effort amoureux

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2014

 

Quelles sont nos capacités de réparation intérieures, et comment pouvons-nous nous connecter à elles afin de nous guérir ? D’après Guy Corneau, survivant d’un cancer, il nous faut commencer par renouer un lien d’amour et de joie avec nous-mêmes.

images (5)Psychanalyste québécois formé à l’Institut Carl Gustav Jung de Zurich, bien connu du grand public, Guy Corneau a été diagnostiqué en 2007 d’un cancer de grade 4, potentiellement terminal. Suivant différents traitements pour se soigner, à la fois conventionnels et holistiques, il a surtout contacté à travers cette épreuve la profonde nécessité de se reconnecter à la vie créative. Puissamment humain, son récit a impacté le public du congrès Nouvelle approche du vivant de Quantique Planète en novembre 2013. Témoin légitime qu’une guérison est possible, Guy Corneau nous parle de cet effort amoureux envers nous-même, que la maladie nous invite à faire. 

Vous parlez de la maladie comme d’un signal pour nous réveiller à la vie
Oui. La maladie vient nous déranger et nous cherchons bien sûr à la guérir. Mais nous ne pouvons pas changer une chose en nous-mêmes, si nous ne sommes pas tout d’abord capables de la respecter et d’être à l’écoute de ce qu’elle veut dire. Qu’est-ce que la maladie vient éclairer ? Souvent elle parle d’une partie en soi que nous avons abandonnée, d’une partie de notre élan créateur qui est négligée, pour toutes sortes de raisons. Et si à la longue ces éléments-là ne sont pas écoutés, bien sûr ils se transforment en maladie pour que nous puissions les ressentir avec un peu plus d’acuité. 

Donc je parle de la maladie comme faisant partie de la santé, comme une parole de l’intelligence intérieure, mais aussi universelle, qui vient nous interpeller. Car la maladie parle de toutes sortes de choses, de nos zones de fragilités personnelles certes, mais aussi de notre environnement, de nos lignées familiales et de la relation que nous entretenons avec tout ça. Les épreuves m’ont par exemple permis de trouver des ressources, autant extérieures qu’intérieures, que j’ignorais complètement. Notre corps est donc comme un témoin de notre union ou de notre désunion avec la vie. Il témoigne de notre rapport ou de notre absence de rapport avec l’unité fondamentale qui sous-tend notre monde. Les maladies sont des invitations à des retrouvailles avec la sensation, pas juste le savoir, mais la sensation, d’une union avec la vie en nous et autour de nous. 

Qu’en est-il de nos capacités d’auto-guérison ? 
J’ai découvert, à travers le cancer, que rien ne pouvait me sauver de moi-même. J’ai eu à sortir d’une attente irréaliste et magique, celle que la chimiothérapie, les médicaments, mon acupuncteur, mon homéopathe, mon énergéticien, mon tai chi, pouvaient me sauver. J’ai avant tout compris que toutes ces approches rassemblées constituaient un environnement soignant, favorable à l’éveil du médecin intérieur en moi. L’environnement soignant est absolument nécessaire pour stimuler nos mécanismes d’auto-réparation, mais il est important de prendre conscience que ces mécanismes viennent de l’intérieur. Les mécanismes de guérison sont constamment là, prêts à nous aider. Il n’y a pas besoin de les inventer. Tout en nous veut guérir et tout veut se régénérer. Il s’agit d’accompagner de notre volonté, de nos intentions conscientes, ce que la nature fait déjà. 

Notre état intérieur est donc primordial dans cette remise en santé, pour ce processus de régénération. J’ai vu l’importance de renouer avec une présence à moi-même beaucoup plus respectueuse, tendre, qui amène inévitablement de la joie. Et c’est cette joie intérieure qui guérit. Elle donne le message à nos cellules qu’il y a de la vie, et nos cellules répondent en fabriquant de l’immunité, parce qu’elles veulent vivre. 

Devons-nous donc agir sur notre état intérieur pour guérir ? 
Notre état intérieur est la seule chose sur laquelle nous avons un peu de maîtrise. Nous avons structuré des façons d’être, des façons de faire, des croyances, des peurs, pour éviter l’impact de la répétition des blessures. Donc chez chacun, une personnalité s’est mise en place à notre insu, au départ parce qu’il fallait survivre. Mais avec le temps cette personnalité devient aussi une prison, elle se rigidifie. Alors nous cherchons le bonheur et l’ouverture, mais en même temps, nous craignons de nous ouvrir. Nous voulons changer mais ne pas bousculer notre zone de confort. Du coup, sans vraiment le vouloir, nous sommes aussi beaucoup dans la fermeture. 

Donc oui, il faut agir sur nos états intérieurs pour stimuler la vie et nos capacités de guérison qui n’attendent que nous. Je ne dis pas que c’est facile, mais nous sommes beaucoup plus que le petit personnage auquel nous nous sommes identifiés. Donc ça commence par se concevoir comme un ensemble énergétique intelligent et en évolution, qui donne naissance à l’être que nous sommes, et qui est connecté au monde et à d’autres champs énergétiques intelligents visibles ou invisibles. Il faut élargir le connu pour se redécouvrir, et redécouvrir la réalité dans laquelle nous baignons. De toutes façons, si nous restons avec nos rigidités nous allons mourir avec elles alors qu’il est peut-être encore temps de suivre le chemin de la vie, de retrouver la fluidité. Mais c’est vrai que ça va toujours demander une sorte d’effort parce que le personnage a prouvé son efficacité par rapport à la survie, et on y est attachés. Et la peur de ne pas être aimé est aussi très ancrée en nous. Une voix nous dit « si tu changes, si tu oses autre chose, on ne va plus t’aimer, tu vas être rejeté, tu vas de nouveau souffrir ». Changer nous demande un effort amoureux envers nous même. 

Il y aurait un choix de vie à réitérer constamment ? 
Oui, petit à petit, nous apprenons à dépasser les peurs et les rigidités. Cela demande une attention consciente pour être en mesure de choisir la joie, l’amour, l’ouverture. C’est pour cela que les tibétains parlent du guerrier de lumière. Nous devons choisir et cultiver nos états intérieurs, et les nourrir. Vous pouvez choisir aujourd’hui d’aller vers la sérénité et tenter de rester dans cette position intérieure, qui est joyeuse et qui est tranquille en même temps. Et là, toutes sortes de choses vont venir vous percuter. Toutefois, à chaque fois, vous allez choisir de retrouver votre axe de sérénité consciemment. Peut-être faudra-t-il le faire 100 fois dans la journée pour que ça s’installe de façon plus permanente. 

C’est un peu comme faire du sport, même si on sait que c’est bon pour nous, il y a toujours un petit effort à faire. Je pense que la chose la plus radicale qui puisse arriver sur notre chemin c’est de pratiquer un amour sans conditions et sans attentes, de pratiquer une joie sans raison, comme une offrande à l’univers. Peu importe ce qui arrive aujourd’hui, je choisis d’être joyeux et c’est une sorte d’ascèse. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce choix, qui demande une auto-discipline, est au final un cadeau que l’on se fait à soi-même. Et ce cadeau, personne d’autre que nous ne peut nous l’offrir. 

Plus d’informations

La maladie nous demande un effort amoureux dans Auto-Guérison couv_1080Revivre !, Guy Corneau
Editions Les liens qui libèrent (Janvier 2011 ; 305 pages) 

couv_1314 dans Auto-GuérisonLe meilleur de soi, Guy Corneau
Éditions Robert Laffont (Mars 2007 ; 312 pages) 

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