Prendre et donner les vraies richesses
Posté par othoharmonie le 18 octobre 2014
L’importance primordiale que nous accordons aujourd’hui à l’économie n’est pas sans causer un stresse considérable et sur les humains et sur la planète. La plupart des gens sont mécontents des conditions économiques et de la direction que prend le monde.
L’économie en soi n’est ni bonne ni mauvaise. Ce sont plutôt les idées et les sentiments à la base de l’économie et de ses mouvements qui peuvent être bons ou mauvais. Le monde actuel est tellement matérialiste que personne ne prête attention à cette dimension impondérable, subtile, voire spirituelle qui s’appelle intelligence, volonté ; c’est pourtant cette même dimension qui génère les idées qui dirigent le mouvement des capitaux, des ressources économiques, des importations, des exportations, etc…
L’endettement, le chômage, le mécontentement et le matérialisme augmentent. Nous sommes tous influencés par une soif insatiable pour l’argent et les possessions. De nos jours, tous les conforts sont accessibles et les découvertes techniques rendent supposément la vie plus facile. Mais en dépit de toutes ces inventions, les gens continuent de courir pour en obtenir encore davantage et ils ne sont pas plus heureux ; ils cherchent dans l’aisance et la facilité des éléments qui en réalité ne s’y trouvent pas puisque le vrai bonheur ne relève pas des passions matérielles.
Si l’économie ne fonctionne pas, c’est d’abord parce qu’elle est basée sur le principe du matérialisme et du crédit. Nous empruntons contre de l’argent emprunté, c’est-à-dire sans aucune garantie d’un avoir réel sous-jacent.
Nos banques et institutions profitent de la classe ouvrière en leur prêtant des sommes bien au-delà de leurs capacités de remboursement. Ainsi, ils profitent des intérêts et peuvent augmenter le levier d’emprunt.
Dans plusieurs pays, la classe ouvrière disparaît en raison de l’exportation des emplois rémunérateurs vers des pays où les salaires et le standard de vie sont moins élevés, tout cela au bénéficie de sociétés commerciales et d’actionnaires. Notre nouvelle économie mondiale a permis aux pays riches de continuer à puiser à même les richesses et les ressources des pays moins fortunés tandis que, dans ces pays, la distribution des avoirs se fait souvent au profit de dictateurs ou de grandes sociétés commerciales et au détriment d’un peuple qui vit dans la pauvreté. Les conséquences sur l’économie des pays en voie de développement sont majeures ; classe moyenne en déclin ou inexistante, économie nationale privée de secteurs d’activités viables, et secteur d’emploi largement déficient. Ne soyons pas surpris d’être témoins de révolutions dans ces pays longtemps sous le contrôle de dictateurs qui se sont enrichis alors que leur peuple mourait de faim.
Le monde a été sous l’influence de deux modèles d’économie différents : le communisme selon lequel chacun doit partager tout ce qu’il a ou gagne, et le capitalisme selon lequel chacun peut garder tout ce qu’il a sans égard pour autrui. Ces deux modèles, comme tels, ne fonctionnent pas.
Actuellement, nous sommes dominés par une économie qui ne pense qu’à exploiter le peuple. Les individus sont privés de véritable pouvoir et sont plutôt exploités pour servir les intérêts des riches.
Quel est l’impact d’une économie si aveugle sur l’être humain ? Les gens aujourd’hui sont complètement obnubilés par les pressions économiques ; ils perdent tout sens de pouvoir individuel et vivent dans la crainte d’être privés de quelque chose dans l’avenir. Ils achètent et dépensent sans arrêt, pensant trouver ainsi un semblant de sécurité et de bonheur. Ils sont constamment occupés et préoccupés, ne s’accordant aucun moment de réflexion paisible consacrée au développement spirituel.
Mais très peu de personnes ont une idée claire de ce qu’est véritablement l’économie.
Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que, en général, l’économie est basée sur la nature inférieure de l’homme, c’est-à-dire que l’appât du profit et la peur de le perdre ont pris une importance telle que l’escroquerie, l’usure et la malhonnêteté sont presque devenus acceptables moralement et socialement. Tant que les motivations de l’humain seront issues de sa nature inférieure, qui cherche toujours à prendre, aucun progrès stable et durable ne sera garanti car l’éthique et la morale seront compromises par l’obsession de l’économie.
Quelle est la solution alors ? Considérer l’économie d’un point de vue supérieur devin est sans doute la seule voie à suivre, car une économie saine ne peut être gérée par des individus dont les énergies psychiques sont axées sur des pensées et des désirs destructeurs.
Extrait du livre : Quel serait l’avenir de l’humanité si… Par l’équipe du Verseau – aux éditions Ariane 2013
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