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Pour un enseignement qui favorise l’Epanouissement

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2014

 

 

portesbienetrePrésident d’honneur de l’association « Droit au logement » et du « Comité Radicalement Anti-Corrida » (CRAC Europe pour la protection de l’Enfance), il était aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Il était également connu pour ses engagements citoyens, parmi lesquels la défense du concept de la décroissance soutenable, le soutien aux mouvements du logiciel libre, à la langue internationale espéranto, aux laissés pour- compte et à l’environnement. Voici un texte qu’il publia en faveur de l’épanouissement humain, libéré des conditionnements de compétition, de conflit et de haine. 

Albert Jacquart maintenait une vision haute et noble de l’éducation, de la relation et de la vie. Si nous nous unissons à cette perspective, nous renforçons ces égrégores et nous permettons ainsi leurs manifestations. En lisant ce texte, nous fortifions la vision d’une toute autre éducation et de ce fait nous accroissons considérablement les opportunités de manifestations. Que de puissance dans cette vision !

« L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir. Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller. À la société de s’arranger avec ceux qui sortent de l’école, aux entreprises d’organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l’entrée des fonctions. Il faut que les rôles cessent d’être inversés : l’éducation nationale ne produira plus de chair à profit. 

Article premier : Il faut supprimer tout esprit de compétition à l’école. Le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c’est un moteur suicidaire. Il ne faut plus apprendre pour et à être le premier. 

Article deuxième : L’évaluation notée est abandonnée. Apprécier une copie, ou pire encore, une intelligence avec un nombre, c’est uni-dimentionnaliser les capacités des élèves. Elle sera remplacée par l’émulation. Ce principe, plus sain, permettra la comparaison pour progresser, et non pour dépasser les camarades de classe. Mettre des mots à la place des notes sera plus approprié. 

Article troisième : Les examens restent dans leur principe, sachant que seuls les examens ratés par l’élève sont valables. Ils sont utiles aux professeurs pour évaluer la compréhension des élèves. Mais les diplômes ou les concours comme le baccalauréat sont une perte de temps et sont abolis. Sur tous    les frontons des lycées figurera l’inscription : « Que personne ne rentre ici s’il veut préparer des  examens. 

Article quatrième : Les grandes écoles (Polytechnique, l’ENA…) sont remises en question dans leur mode de recrutement. La sélection, corollaire nécessaire de la concurrence, et qui régissait l’entrée   dans ces établissements, ne produisait que des personnalités conformistes, incapables de créativité et d’imagination. Pour entrer à l’ENA, des jeunes de vingt-cinq ans devaient plaire à des vieux de   cinquante ans. Ce n’était pas bon signe. 

Article cinquième : Les enseignants n’ont plus le droit de se renseigner sur l’âge de leurs élèves. Les dates de naissances doivent être rayées de tous les documents scolaires, sauf pour le médecin de  l’école. Il n’est plus question de dire qu’un enfant est en retard ou en avance, car c’est un instrument de   sélection. Chacun doit avancer sur le chemin du savoir à son rythme, et sans culpabilisation ou fierté par rapport aux camarades de classe. Par contre, un professeur a le devoir de demander à l’élève ce qu’il sait faire pour adapter son enseignement, éventuellement programmer un redoublement. Le redoublement est d’une réelle utilité s’il n’a pas de connotation de jugement. 

Article sixième : Chaque professeur sera assisté d’un professeur de philosophie. Il faut en effet doubler l’accumulation des connaissances d’une approche par les concepts. Il faut en particulier passer par l’histoire des sciences, resituer les connaissances par rapport aux erreurs historiques  d’interprétation des savoirs. Il faut que les élèves aient conscience des enjeux politiques qui se cachent derrière le progrès scientifique. On pourra rester quelques semaines sur un même concept, plutôt que de saupoudrer du savoir dans chaque cours. 

Article septième : Le travail des professeurs par disciplines est annulé au profit du travail en équipe. La progression du travail des classes ne doit pas être perturbée par des impératifs de programme. 

Article huitième : Chaque personne disposera dans sa vie, vers la fin de la trentaine, de quatre années sabbatiques afin de faire le point, se réorienter, apprendre d’autres choses. Chacun a le droit de vouloir changer de métier ou de vocation, parce qu’il n’est pas évident de se déterminer  définitivement à dix-huit ans. 

Article neuvième : le ministère de l’Économie ne dictera plus ses besoins au ministère de l’Éducation. Dorénavant, le ministre de l’Économie donnera tous les moyens nécessaires à l’Éducation nationale pour réussir sa vocation.»

écrit par  Albert Jacquart

Publié dans Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »

Le Sanctum (Sanctuaire intérieur)

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2014

 

Les lieux sacrés ont le bénéfice d’être des sanctuaires, des espaces où l’on peut se ressourcer, des lieux protégés où l’on accède facilement à des énergies particulières. Toutefois, avant d’en rechercher à l’extérieur, commençons à l’intérieur. Non pas dans votre maison mais dans votre psyché. Allez à la rencontre, créez celui qui puisse être totalement à votre image : le sanctum.

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QU’EST-CE QUE LE SANCTUM ?

Il s’agit tout simplement du sanctuaire intérieur, une projection intentionnelle mêlant volonté et imagination.

Créer un tel lieu lui donne une réalité sur un plan plus subtil (manifestation astrale à l’instar des pensées, d’émotions créant des égrégores ou des formes-pensées), ayant à son tour une incidence sur le plan physique.

Pour qu’il soit pleinement efficace, lui consacrer régulièrement un temps renforce son énergie (sa présence en quelque sorte) et permet d’en retirer plus facilement des bénéfices.

CRÉER SON SANCTUM

Le sanctum est avant tout une création personnelle. Cependant, il est possible qu’en voulant le créer, vous vous aperceviez que vous le connaissiez déjà (élaboré pendant l’enfance par exemple), que vous l’associez à un lieu  matériel. Voici plusieurs étapes possibles pour sa création : Explorez un lieu, un type de lieu avec lequel vous vous sentez confortable, qui éveille un sentiment de bien-être, de pouvoir, d’harmonie en vous. Vous pouvez prendre un temps pour chercher autour de vous, dans les lieux que vous avez fréquentés (pensez au type de nature, aux éléments présents, aux couleurs, à la chaleur, au sentiment de liberté ou de confort). Des recherches sur le web, dans des livres de géographie ou d’oeuvres imaginaires peuvent vous inspirer. 

Explorez vos atouts, vos pouvoirs, votre médecine. Quels sont vos symboles, quelles sont vos qualités à ajouter dans un tel lieu pour le personnaliser. Explorez votre voie spirituelle : quelles en sont les concepts, les alliés (que vous pouvez présenter physiquement ou non), les symboles, quels sont les objets, l’ambiance qui correspond à votre vision du Sacré. Ajoutez les éléments que vous souhaitez pour la décoration, pensez à explorer chaque sens  afin de rendre le lieu plus réel (douceur des étoffes, fraîcheur de l’eau de source, chaleur de bougie, parfum des plantes alliées, couleurs d’une aurore éternelle…). Ajoutez des seuils, des accès pour vous faciliter l’exploration de votre psyché et des multimondes (portes sur le passé, le futur, les différents univers (vous pouvez vous baser sur votre roue de médecine – voir l’article consacré à ce sujet – ou un lieu de pouvoir de votre connaissance dont les portes sont distinctes). 

Pensez à mettre des protections (symboles par exemple) qui vous fassent vous sentir totalement en sécurité et à votre aise. Concrétisez : vous pouvez visualiser à 360 degrés, dessiner, peindre, poser chaque élément que vous souhaitez présent par écrit (dans votre grimoire par exemple ou sur un parchemin codé dans votre alphabet personnel d’affinité – voir article sur les symboles du précédent numéro – puis camouflé dans un lieu connu de vous seul-e). Posez une intention claire et précise mais sentez-vous libre d’y effectuer des modifications quand bon vous semblera.

 

UTILISATION DU SANCTUM

Nombreuses sont les utilisations possibles. La limite ne s’arrête probablement qu’à votre imagination. Voici quelques exemples : 

• Se recentrer facilement et rapidement quel que soit le lieu où vous vous trouvez.

• Accéder plus aisément à des énergies (notamment sacrées), se recharger, se régénérer.

• Retrouver rapidement et exploiter plus profondément sa médecine.

• Explorer les mondes subtils, notamment par la visualisation.

• Explorer sa psyché, les connexions avec son passé plus ou moins lointain, son futur, son moi supérieur, l’enfant et le couple intérieur, l’ombre chamanique…

 

EXEMPLE DE SANCTUM

04-Intérieur de la caverne © Tristan MillerPour les personnes qui auraient un peu de mal à se faire une image de cette pratique, voici un exemple personnel. Mon tout premier sanctum se trouvait dans une caverne avec une ouverture sur une roue de médecine, délimitée par des pierres gravées de runes. J’y avais visualisé quatre puits emplis de ce que j’estimais l’énergie de chaque élément principal pour m’aider à me connecter à chacun. Au-delà de la roue s’étendait une forêt dans laquelle il m’arrivait de partir pour trouver la réponse à certaines de mes questions ou faire des voyages de type chamanique.

Dans la caverne, parmi d’autres éléments, j’avais créé un coffre dans lequel je mettais des objets de pouvoir dont je souhaitais pouvoir évoquer l’énergie rapidement et facilement. Enfin, j’avais créé un accès au sommet, une colline verdoyante où je pouvais retrouver mes alliés, ainsi qu’un autre vers les profondeurs de la terre et le monde du dessous (partie que j’ai peu explorée alors). 

Pour conclure,

Rappelez-vous que le sanctum ne peut qu’être personnel. Si vous hésitez, commencez par quelque chose de simple que vous pourrez élaborer au fil du temps. L’important est qu’il soit à votre image, que vous vous y sentez bien et en connexion avec le sacré (quelle qu’en soit votre vision).

Source : Magazine « les Païens d’aujourd’hui »

Publié dans TRANSFORMATION INTERIEURE, Travail sur soi ! | Pas de Commentaire »

 

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