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Témoignage d’un apprenti wiccan solitaire

Posté par othoharmonie le 9 décembre 2014

 

Par Kazh ar c’hoad

Bonjour Kazh ar c’hoad. Peux-tu nous présenter ton parcours et les raisons qui ont fait que tu te diriges vers la wicca actuellement ? 

téléchargement (3)Bien sûr. J’avais entamé une voie spirituelle paienne au sein d’un groupe druidique en Bretagne il y a une dizaine d’années. J’y ai reçu une initiation au 1er degré et j’avais donc suivi pendant ce temps les rituels de l’année qui avaient beaucoup de points commun avec ceux pratiqués par la wicca (appel aux éléments, cercle etc.). Puis une longue période de traversée du désert après avoir quitté ce groupe jusque récemment où j’ai eu de nouveau le désir, le besoin, de me remettre en harmonie avec moi-même en me ré-engageant sur la voie d’un certain accomplissement spirituel, en allant jusqu’où les dieux et la Déesse me guideront… Il y a peu, je ne connaissais pas la wicca. Mais en lisant certains ouvrages, dont «Shiva et Dionysos» d’Alain Danieloù et «Les mythes celtes» de Robert Graves, j’ai découvert, ou redécouvert, que je me sens plus proche de l’aspect très naturaliste de la Très Ancienne Religion, la religion de la Déesse et du Dieu ancien (Cernunnos…), que d’autres formes de spiritualités. Et c’est ainsi en faisant des recherches sur le web à propos du paganisme ancien que je suis «tombé» sur des sites consacrés au paganisme contemporain, ou néo-paganisme, et que j’y ai découvert l’existence de la wicca. 

Cela m’a tout de suite beaucoup captivé, et il m’a semblé que j’y avais trouvé au moins une réponse à mes questions : est-il possible de nos jours de revivre une spiritualité qui tendrait à se rapprocher de la très ancienne voie spirituelle de nos ancêtres lointains ? 

Qu’est-ce qui t’as incité à le faire et penses-tu qu’il te sera possible à l’avenir de changer de position ? 

Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela. La principale est liée à ma personnalité, mon état de conscience actuelle. J’ai vécu comme je vous l’ai dit tout à l’heure, un travail en groupe il y a une dizaine d’années.  Lorsque j’y pense maintenant avec le recul, je n’y étais en fait pas très à l’aise. Ma participation, spirituellement parlant, surtout bien sûr lors des rituels car c’est de cela dont il s’agit, me semble aujourd’hui avoir été superficielle du fait que j’étais trop absorbé par mon positionnement vis-à-vis des autres. Ceci était dû je pense à une timidité qui m’habitait ainsi qu’à un manque d’assurance en compagnie d’autrui. Bien que j’ai quelque peu évolué depuis, avec l’âge probablement… et l’expérience de la vie, je choisis aujourd’hui de travailler en solitaire afin de pouvoir vivre vraiment sereinement des expériences spirituelles lors de rituels et méditations. J’ai besoin d’apprendre. J’ai  surtout besoin de m’affirmer. 

Et j’ai donc besoin de réaliser un très gros travail sur moi-même, me connaître pour mieux accepter les autres. Lors d’un rituel, il y a une intimité spirituelle qu’il faut être prêt à partager avec d’autres… Et  puis il y a la vie familiale, ma compagne qui ne partage pas mes convictions religieuses et avec laquelle je dois composer en sachant avancer au rythme de sa compréhension et de sa tolérance. ans l’avenir ? Oui, peut-être que je tenterai d’entrer au sein d’un coven, si j’en trouve un dans mon coin, car ça, c’est encore un autre problème qui fait que tant de wiccans de nos jours travaillent en solo ! 

Ne penses-tu pas qu’il y ait un danger de t’isoler et de laisser tomber petit à petit la voie sur laquelle tu t’étais engagé sans l’émulation que peut apporter un groupe ou coven ? 

Je suis bien conscient qu’une voie solitaire demande bien plus de rigueur, de persévérance que lorsque l’on travaille en groupe. Mais voyez-vous, j’ai travaillé en groupe et cela ne m’a pas empêché de le quitter et de cesser ensuite tout travail spirituel, alors… Quant à être isolé, non, j’agis justement pour que cela ne se fasse. Je suis conscient de faire partie d’une communauté et à ce titre d’avoir vis-  à-vis d’elle des droits et des devoirs. C’est bien pourquoi j’ai demandé à être affilié à la Ligue Wiccane Eclectique (et vous remercie une fois de plus de m’y avoir accueilli) afin de pouvoir en son sein échanger, partager, apporter et prendre aussi. Il me semble très important, et d’autant plus lorsque l’on est un adepte isolé comme moi, d’avoir des liens solides, chaleureux et amicaux avec d’autres adeptes, même via le web, dans le but de toujours se rappeler que l’on est un membre d’une  communauté et qu’en elle on peut aussi trouver à se réaliser même si cela peut sembler parfois un peu… euh… virtuel, mais peut-être est-ce un don de notre époque ? 

Où en es-tu en ce qui concerne les rituels ? Comment réalises-tu ton apprentissage spirituel ? 

Eh bien, j’ai fêté récemment Lughnasadh, puis Mabon, en organisant des petits rituels wiccans ; je m’étais inspiré pour ce faire de textes présents sur certains sites comme paganisme.fr de Morgane   Lafey ou les Portes du Sidh. J’y ai ressenti du bien être. Un peu de stress aussi, c’était seulement les deuxième et troisième rituels que j’organisais tout seul dans mon bureau, alors bien sûr… Je pense bientôt organiser des rituels dans la nature, dans une forêt, lieu que j’affectionne particulièrement   depuis mon enfance, afin de vivre différemment ces moments forts. Et pourquoi pas faire venir à moi les êtres du «petit» peuple avec lesquels j’ai toujours souhaité la rencontre. Je suis un rêveur  sentimental, j’aime la vie, les arbres, les cavernes… et les fées ! En ce qui concerne mon  apprentissage spirituel, je lis beaucoup, livres et textes sur des sites internet, et j’envisage sérieusement de m’inscrire à des cours par correspondance afin là aussi de pouvoir échanger autant que de profiter de l’expérience d’autrui. 

Merci Kazh ar c’hoad pour tes réponses à nos questions. Puisse la Déesse et les dieux t’accompagner sur ton chemin.

SOURCE :  Mag des Païens d’Aujourd’hui

 

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La Passion de l’Ecriture

Posté par othoharmonie le 9 décembre 2014

 

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Aujourd’hui nous voulons vous présenter une jeune artiste talentueuse, une jeune femme qui unit la spiritualité, la musique et l’écriture dans une même quête de l’artistique et du spirituel. Nous espérons par l’intermédiaire de cet interview pouvoir vous faire découvrir son oeuvre naissante. 

Seasaidh, peux-tu dresser à nos lecteurs un rapide portrait de toi ? 

 Née il y a un quart de siècle, je suis une fleur fragile et étrange qui s’épanouit au coeur de la nuit, sous les rayons de la lune. J’ai souvent été  piétinée, mais jamais écrasée. Quelques- uns de mes pétales se sont fanés, mais mes épines sont mordantes. Je suis celle qui tombe mais qui se relèvera toujours. 

Il me semble que tu as fait partie pendant un temps d’un groupe de musique Underground, comment as-tu vécu cette expérience ? 

Oui, j’ai été choriste pendant un an pour un groupe underground français, dont la réputation est aujourd’hui européenne. Cette expérience a été très belle et enrichissante sur le plan personnel.

J’ai retrouvé confiance en moi grâce à la scène. J’ai appris beaucoup de choses. Je me suis aussi remise en question sur certains points. Le chant et la musique sont des clefs qui ouvrent des portes tant sur le plan psychologique que spirituel. 

De quelle tradition ou dans quelles directions orientes-tu ta spiritualité ? 

Je suis fille de la Terre-Mère. Je célèbre les saisons lors des solstices et des équinoxes, les anciennes fêtes celtiques du feu et les lunaisons. Je suis la voie de la Déesse sans pour autant renier le Dieu. Je m’intéresse à chaque branche spirituelle honorant le divin dans la nature sacrée. 

Quel est le sens de la recherche spirituelle que tu mènes ? 

Ce n’est pas tant la destination que le voyage en lui-même qui compte. Et quelque soit le chemin emprunté, on finit toujours, tôt ou tard, par rentrer chez soi. Je veux avant tout retrouver mes racines. Déterrer ce qui a été enfoui sous terre et oublié. La route sera longue et fastidieuse mais c’est cela qui est intéressant. Se battre pour être soi, parvenir à briser les masques imposés qui défigurent ceux qui les portent. Comment savoir où je vais si je ne sais pas d’où je viens ? Je désire plus que tout faire la paix avec la petite Jessie. Poursuivre la Déesse, c’est me traquer moi-même et rattraper la petite fille sauvage. 

Que t’apporte-t-elle dans ta vie ? 

Plein de bonnes choses : l’espoir, la joie, l’amour, la patience, la force, la sagesse, l’inspiration… Elle me permet d’être meilleure au quotidien avec l’autre et envers moi-même. Elle m’offre un soutien réconfortant et m’a permis de vaincre mes plus anciennes peurs. 

Parle-nous un peu de tes activités littéraires ? 

J’ai écrit trois nouvelles à ce jour. Deux d’entre elles ont été publiées dans un fanzine de littérature gothique, La Salamandre. J’écris sous mon vrai nom, Jessica Radigue.

 Ta troisième nouvelle devrait paraître à la rentrée, quel en est le thème ? 

 Pour cette nouvelle, je me suis inspirée d’un rêve. Il a été mon point de départ, plantant une ambiance et une esthétique visuelle. Puis j’ai incorporé des éléments du mythe osirien, arrangés à ma façon dans cette atmosphère fantastique pour constituer l’histoire. Enfin, j’ai essayé de retranscrire ma propre interprétation de ce mythe, en donnant mon point de vue quant au concept de l’éternité, ce qui rend éternel, plus précisément. 

Est-ce que ta spiritualité est une source d’inspiration dans ton activité d’auteure ? 

Oui, à travers les mythes des civilisations anciennes que j’étudie avec grande curiosité et soif d’apprendre. Je passe beaucoup de temps à me délecter de mythologie et de folklore. Les dieux ont de si jolies histoires à nous conter. 

Cette envie d’écrire vient-t-elle de loin ? On dit que l’écriture permet de faire sortir «ce que l’on a de plus profond en soi», est-ce que tes nouvelles puisent dans ton vécu ? 

J’ai toujours préféré m’exprimer par écrit. Je parle très mal en public. Je me trompe souvent dans le choix de mes mots, parle trop vite et on a parfois du mal à comprendre ce que je dis. Par écrit, j’ai le temps de me poser, de revenir en arrière si nécessaire, les mots me viennent plus facilement, je suis plus à l’aise pour faire passer ce que je ressens ou pense. Je puise dans mes rêves, mes réflexions personnelles et ma spiritualité pour écrire. Je traîne aussi mes fantômes derrière moi, et ils ont plein de choses à dire. 

Comment vois-tu l’avenir ? As-tu des projets pour le futur ? 

Pour l’instant je vis le moment présent. Je ne me projette pas, j’ai du mal avec ça. J’espère juste être comme le vin et m’améliorer, de manière générale, avec le temps.   

As-tu quelque chose à ajouter ?

«Carpe Diem, Carpe Noctem !»

 

SouRce : Magazine LA LUNE BLEUE

 

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