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Le rôle des Masques Sacrés

Posté par othoharmonie le 14 février 2015

Masque-sacreJ ai assisté pour vous à une conférence et un atelier sur le théâtre sacré et les masques proposés par Thierry François. Le forum 104, qui a accueilli cette manifestation, est une association 1901 qui anime un espace culturel et inter-spirituel au coeur de Paris. Thierry François, sculpteur, comédien et metteur en scène de masques nous a exposé les fonctions et évolutions des masques. Nous avons ensuite pu en porter quelques uns et constater leurs effets. 

De quel visage de notre identité commune les  masques peuvent-ils témoigner aujourd’hui ?

Toutes les grandes civilisations ont eu recours au masque. Celui-ci constitue en quelque sorte un double de l’homme. Il était probablement impliqué autrefois dans les initiations, avant d’être utilisé au théâtre. Quelles fonctions peut-il avoir aujourd’hui ? 

Le masque cache et dévoile

La première fonction du masque qui nous apparaît est de cacher le visage de la personne qui le porte.

Mais paradoxalement, il révèle également cette personne. Celle-ci apporte au masque sa présence et sa force vitale. Les masques relativement neutres permettent d’exprimer diverses émotions. Ils agissent comme des catalyseurs, intensifiant chaque geste. Le visage est considéré comme l’emblème du corps, le portrait suffit à représenter la personne, et il constitue le principal moyen de communication via les mimiques. En figeant l’expression du visage, le reste du corps se trouve sur-investi, il vibre telle une caisse de résonance. Le masque aide celui qui le porte à habiter son corps, et l’on gagne alors en présence et en émotion.

 

Les fonctions des masques

Les masques sont issus d’une tradition populaire rituelle, avant d’’avoir été adoptés par le théâtre.

Chaque masque avait une fonction déterminée. Par exemple, un masque d’esprit morse inuit servait à inciter les troupeaux de morses à s’approcher des humains, pour que l’un d’entre eux accepte de se laisser tuer. Arlequin, personnage de la commedia dell’arte au masque noir, aurait pour origine Hellequin, le roi des enfers à la tête d’une cohorte de diables chargée de récupérer les âmes errantes. Ces âmes demeurent dans la voie lactée, mais reviennent auprès des hommes à la période du carnaval. Ils seraient liés à la fertilité de la terre et des femmes. La fonction du carnaval serait de rétablir l’ordre des choses en mimant le désordre. Ainsi à cette période on vit la nuit, on marche à reculons, on porte ses habits à l’envers, les femmes s’habillent en hommes et inversement, les enfants deviennent les bourgmestres… Il s’agit d’une conjuration rituelle visant à assurer le retour du printemps.

Les masques de sorcières figurent une énergie crainte. Cette énergie irait alors se loger dans le masque et n’embêterait plus les humains. Le principe consiste à représenter ce qui est craint pour calmer, amadouer, exorciser. 

Le théâtre nô est un style traditionnel de théâtre japonais très codifié. Il s’est développé dès le XIIIème siècle à partir de rites populaires. Les acteurs de nô travaillent toujours sans masque. Il leur est mis rituellement le jour du spectacle juste avant leur entrée en scène.

 

Par Siannan pour le magazine Lune Bleue

Publié dans Méditation, PENSEE MAGIQUE - LEITMOTIV et RITUELS | Pas de Commentaire »

LE MEILLEUR SYSTEME IMMUNITAIRE de la psyché

Posté par othoharmonie le 14 février 2015

 

 

renforcer-système-immunitaire-dien-chan2-300x232L’estime de soi est au cœur de la construction individuelle. Elle permet de s’inscrire dans un projet de vie dont on est acteur et se constitue, ou pas, au gré des expériences vécues par l’individu. De fait, sa carence induite par des échecs psycho-affectifs ou des épisodes traumatiques se place en amont des altérations psychiques.

L’estime de soi, haute ou basse, ne doit pas seulement être considérée comme une caractéristique de l’individu. Elle est un outil, voire une arme permettant de s’adapter efficacement à son environnement. Un instrument intelligent et protecteur, indispensable pour faire face à la vie, s’aimer et s’aider dans un premier temps, aimer et aider les autres dans un second temps.

 

Inadaptabilité

Il existe un lien fort entre estime de soi et résultats scolaires. On observe qu’elle permet à l’enfant confronté à des difficultés d’adopter des stratégies de résolution de problèmes les plus adaptées : recherche de soutien social auprès des proches, remise en question des comportements inadéquats, confrontation à la réalité. A contrario, une estime de soi faible est souvent associée à des stratégies inverses : repli sur soi, réticence à parler de ses soucis, autocritique excessive… Un lien étroit a pu être observé entre estime de soi et capacité d’autocontrôle, une stratégie qui fait défaut aux personnes qui s’estiment peu.

Dans cette même optique a pu être souligné un lien avec l’optimisme : les sujets optimistes sont capables, face à l’incertitude, d’imaginer qu’ils auront les ressources nécessaires pour faire face, au niveau comportemental (si l’événement est contrôlable) ou émotionnel (si l’événement ne dépend pas de la personne) aux aléas de l’existence. On voit donc combien l’estime de soi va influencer les capacités adaptatives.

Elle a également d’autres fonctions importantes. La première d’entre elles, et la plus facilement observable, concerne la capacité à s’engager dans l’action. La notion de confiance en soi, composante partielle de l’estime de soi, désigne le sentiment subjectif d’être ou non capable de réussir ce que l’on entreprend. La plupart des études soulignent que les sujets à basse estime d’eux-mêmes s’engagent avec beaucoup de réticences dans l’action. Ils renoncent plus vite en cas de difficultés et souffrent plus souvent de procrastination.

Miroir déformant

À côté des manifestations comportementales, il existe également des phénomènes cognitifs d’autoévaluation. En psychiatrie, des études ont démontré le lien entre basse estime de soi et un risque dépressif évolutif au fil des ans. Des travaux sur la stabilité de l’estime de soi, autre paramètre important, ont montré que les sujets à estime d’eux-mêmes instable sont très dépendants des événements extérieurs (opinion ou fait) et sont plus souvent victimes d’états émotionnels à polarité négative (peur, colère) que ceux dont l’estime d’eux-mêmes est stable et résistante.

Sans une solide estime de soi, il est compli­qué de ressentir le plaisir de vivre, de se sentir le droit de prendre sa place, de faire entendre sa voix… C’est aussi se croire inférieur aux autres et se maltraiter, ou se laisser maltraiter. Mais quand la dotation en estime de soi a été très réduite, comment peut-on s’en sortir ? Se constituer un « patrimoine psycho-affectif » tardivement est-il possible, alors que les coups du sort nous ont conduits à nous mésestimer ?
 

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S’estimer au bénéfice d’autrui

« Nous abritons un ange que nous choquons sans cesse. Nous devons être les gardiens de cet ange », écrivait Jean Cocteau. S’estimer, c’est prendre conscience de cela. Mais tout d’abord, il convient de se débarrasser de l’idée fausse qui consiste à assimiler la bonne estime de soi à de l’égoïsme. S’accorder de la valeur ne se pratique pas au détriment des autres, mais au contraire à leur bénéfice. En effet, être en paix, en grande camaraderie avec son être profond (corps et esprit) est le meilleur moyen d’être en paix avec les autres et en capacité de développer l’altruisme. Ensuite, il convient d’apprendre à adopter un regard positif, sur soi-même comme sur les autres, ce qui permet de voir le réel différemment, d’apercevoir de nouveaux horizons et d’envisager d’autres options pour son projet de vie, en construisant des relations positives avec soi-même et avec autrui. C’est aussi s’octroyer la juste dose d’enthousiasme et d’optimisme nécessaire à une vie harmonieuse, avec son soi profond et avec les autres. Enfin, reconnaître qu’il est parfois nécessaire de se faire aider par un psychothérapeute, c’est aussi faire un pas décisif dans l’acceptation de son mal-être et surtout dans la volonté de se faire du bien, celui que l’on mérite.

S’aimer tel que l’on est, s’accepter pleinement, et de là s’estimer profondément, constitue un projet non seulement légitime mais libérateur. Car, à ne pas s’accepter, la vie devient un combat épuisant, où s’engouffre et se perd notre énergie qui n’est alors plus mobilisable pour des actions positives.

De la pulsion au désir

Pour construire son estime de soi, il faut quitter le schéma pulsionnel qui consiste à se faire aimer pour s’autoriser à s’aimer soi-même. Il est indispensable de s’aimer pour que l’amour que nous voue autrui ne devienne pas suspect : pourquoi m’aime-t-on puisque je ne m’aime pas ? De même qu’il est salutaire de sortir des loyautés contraignantes. La découverte de « la fidélité à soi-même » est une rencontre fondamentale, qui devient possible après une maturation psychique, une meilleure connaissance de soi, une élucidation de ses peurs profondes, une réappropriation de sa parole propre et la détermination à ne plus se laisser définir par l’autre, à ne plus s’inscrire dans le désir de l’autre, mais à se couler dans son propre désir.

Dernier point, les psychothérapeutes comportementalistes (des thérapies cognitivo-comportementales, TCC) écoutent les mots qui disent la souffrance, mais ils s’attachent surtout à repérer les comportements qui nous font mal et nous enferment et proposer des schémas comportementaux alternatifs. La finalité étant bien sûr de les sortir de ce mauvais amour de soi qui interdit tout accès au plaisir.

L’estime de soi peut être vue comme un véritable système immunitaire du psychisme qui nous protège de l’adversité, des croyances contraignantes et contre-productives qui ne nous appartiennent pas. Elle agit même comme un amortisseur qui nous maintient en état de stabilité psychique, protégés des troubles occasionnés par les aléas extérieurs. Elle constituenotre plus grande richesse intérieure, que nous devons protéger et faire fructifier tout au long de notre vie, car elle nous assure une vie équilibrée, riche, entre autres bienfaits, d’une maturité psychique et d’une sexualité épanouie, où nous accueillons l’autre dans sa dimension de sujet, où nous louons sa différence, où enfin, nous acceptons qu’il soit partiellement insatisfaisant.

La TCC au secours de l’estime de soi

La thérapie cognitivo comportementale (TCC) permet de créer des cercles vertueux liés à la dynamique d’apprentissage, dont voici quelques étapes :

  • apprentissage d’un comportement nouveau
  • mise en marche d’une dynamique de changement comportemental
  • passage à l’action, avec l’aide du thérapeute
  • encouragements/renforcements par les premiers signes de réussite
  • validation/ajustement du nouveau comportement pour une efficacité maximale.

Nathalie Queyrel du site  http://www.principes-de-sante.com/

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