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Apportez l’amour à vos organes vitaux

Posté par othoharmonie le 17 mars 2015

 

pensee-positiveNos problèmes sont dans l’ensemble très complexes, au point que nous nous laissons submerger par eux. La plupart d’entre nous sont pris de découragement ; nous baissons les bras et n’essayons même plus de comprendre le tableau intégral de la vie.

Nos têtes chancellent tant elles sont pleines d’informations venant de toutes parts (télévision, radio, journaux, ordinateurs). Il nous faut arriver à les assimiler, ce qui n’est pas facile, d’autant que nous vivons dans la dissociation corps/esprit. Un corps sain n’est pas atteint par le stress de la vie moderne ; celle-ci lui fournit même l’occasion de créations nouvelles. Seulement, nombre de gens ne connaissent pas les mécanismes qui leur assureraient un équilibre naturel corps/esprit. Ils essaient d’assimiler le monde mentalement, par l’accumulation de concepts, de pensées, de désirs. Ils oublient que leur corps est contraint de transporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout l’excédent de bagage mental et que celui-ci l’épuisera à la longue. L’épuisement corporel se traduira par une crise cardiaque, de l’arthritisme ou des disfonctionnements hépatiques. Lorsque nous craquons, nous accusons notre “ pauvre corps ”, à tort car le véritable coupable est notre mental surstressé.

La plupart d’entre nous ignorent jusqu’à la localisation de leurs organes physiques ; et ne parlons pas de leur taille, de leur forme et de leurs fonctions, ce qui est une preuve de notre ignorance des rapports existant entre le corps et le mental. En admettant même que nous ayons une connaissance intellectuelle de nos organes physiques, celle-ci ne nous en donne pas une expérience tangible, car nous ne percevons pas les messages subtils qu’ils nous lancent sans cesse. Par exemple, nous croyons être contents lorsque notre mental l’est. Même si nos intestins se rebellent contre la suralimentation, si nos poumons sont chargés de nicotine, nos reins épuisés par l’abus de café, le mental, de son côté, continuera d’apprécier la cuisine gastronomique, la cigarette et le café. Nous sommes sourds aux messages que nous lancent nos organes et empêchons ainsi que s’actualise en nous l’expérience d’un profond bien- être physique.

Nous sommes comparables à cet automobiliste inconscient qui passe son temps à laver et briquer son véhicule puis à rouler sur des chemins poussiéreux, pleins de bosses et à qui il ne viendrait à l’idée ni de changer les bougies ni de faire une vidange. Lorsque sa voiture refuse de rouler, il pousse des jurons, se plaignant de ne pas être mécanicien et accusant le garagiste qui, pourtant, l’avait averti que la voiture avait besoin d’une révision complète. Nous avons exactement le même comportement. Nous dé pensons notre énergie (et notre argent) pour notre apparence physique, mais nous nous maltraitons intérieurement. Nous avons un régime alimentaire déséquilibré, buvons de l’alcool, fumons. Et pire encore : nous nous privons d’amour.

Or, s’il vient un jour où le souffle nous manquera, où nos reins seront bloqués, où un cancer se déclarera, nous en serons bouleversés. D’aucuns arrivent à se convaincre de façon étonnante qu’ils ne sont pour rien dans leurs maladies. Ils s’empressent de porter le blâme de leur mauvaise santé sur les gênes, le vieillissement, la chance, etc. Trop de gens sont inconscients de ce qu’une maladie est directement imputable à des années entières de stress, d’abus corporels apparemment mineurs, notamment pour ce qui est des organes vitaux. Les organes vitaux sont intimement liés au cerveau. Le corps est le filtre de nos perceptions, de nos sentiments, de nos pensées ; il est notre magasin de souvenirs, le sens même de notre identité. Peu de gens réalisent que l’arrêt temporaire du fonctionnement psychique, l’absence temporaire de pensées ou de sensations, n’empêchent pas nos organes de continuer à fonctionner. Par contre, lorsque la rate éclate, que le coeur s’arrête de battre ou que le foie ne remplit plus ses fonctions, notre vie est vraiment en danger.

 Le cerveau commande, mais ce sont les organes qui font le travail. Imaginez que vos organes travaillent dans une usine. Si le patron n’est jamais là ou s’il fait fi des doléances de ses employés (conditions de travail, horaires trop chargés, salaires trop maigres), ceux -ci vont finir par se décourager, se mettre en grève ou donner leur démission. L’usine ne tourne plus, la fabrication est arrêtée ; à ce moment-là le patron se voit contraint d’ouvrir les négociations. Un peu tard car, si les ouvriers ont quitté leur travail, son autorité a baissé ; peut-être l’usine ne rouvrira-t-elle jamais et le patron perdra-t-il son gagne-pain (n’oubliez pas que le problème ne date pas d’hier!).

Extrait du Livre : ENERGIE VITALE ET AUTOGUERISON de Mantak Chia aux Editions Dangles

Publié dans Guérir en douceur, LECTURES Inspirantes | Pas de Commentaire »

DES ÊTRES DU MONDE SPIRITUEL

Posté par othoharmonie le 17 mars 2015

 

67dec06fSi l’âme pénètre avec la conscience clairvoyante dans le monde suprasensible, elle y apprend à se connaître d’une manière dont elle ne peut se faire une idée dans le monde des sens. Elle trouve que sa faculté transformatrice lui permet de faire la connaissance d’êtres qui ont avec elle un degré plus ou moins grand d’affinité ; mais elle se rend compte aussi qu’elle rencontre dans le monde suprasensible des êtres qui n’ont pas seulement cette affinité avec elle, mais avec lesquels elle doit se comparer pour apprendre à se connaître.

De plus, elle remarque que ces êtres sont devenus dans les mondes suprasensibles ce qu’elle est devenue elle-même par ses expériences dans le monde des sens. Dans le monde élémentaire se présentent devant l’âme humaine des êtres qui ont développé dans ce monde des forces et des facultés que l’homme lui-même ne peut développer que s’il est porteur d’un corps physique en même temps que d’un corps éthérique et des autres organismes suprasensibles de son être. Les êtres dont il est question ici, n’ont pas un corps physique-sensible. Ils se sont développés de telle façon que, par leur corps éthérique, ils possèdent en fait de qualités de l’âme ce que l’homme possède par le moyen du corps physique.

Bien que, jusqu’à un certain degré, ils soient des êtres semblables à l’homme, ils se distinguent pourtant de lui par le fait qu’ils ne sont pas sujets aux lois du monde sensible. Ils n’ont pas les sens que l’homme possède. Leur savoir ressemble à celui des hommes, seulement ils ne l’ont pas acquis au moyen des sens, mais en laissant en quelque sorte émerger leurs représentations et autres expériences de l’âme des profondeurs de leur être. Leur vie intérieure est pour ainsi dire un dépôt en dedans d’eux ; et ils l’extraient du fond de leurs âmes comme l’homme en extrait les représentations de la mémoire. L’homme apprend ainsi à connaître des êtres qui sont devenus dans le monde suprasensible ce qu’il peut devenir dans le monde des sens.

À cet égard le rang de ces êtres dans l’ordre cosmique est d’un degré plus élevé que celui de l’homme bien que, dans un certain sens on puisse dire qu’ils lui sont semblables. Ils forment un règne d’êtres au-dessus de l’homme, une hiérarchie d’un échelon plus élevé dans la succession des êtres. Leur corps éthérique malgré — l’analogie de structure — est différent du corps éthérique de l’homme. Tandis que le corps éthérique suprasensible de la terre est tramé des sympathies et antipathies du corps éthérique de l’homme, ces êtres ne sont pas liés à la terre par la vie de leur âme. Si l’homme observe ce que ces êtres expérimentent au moyen de leur corps éthérique, il trouve qu’ils ont des expériences semblables à celles qu’il a dans son âme. Ils ont la pensée ; ils ont des sentiments et une volonté.

Mais au moyen du corps éthérique ils développent quelque chose que l’homme ne peut développer qu’au moyen du corps physique. Par leur corps éthérique ils arrivent à une conscience de leur propre être. L’homme ne pourrait rien savoir d’un être suprasensible, s’il ne transportait dans les mondes supérieurs, ce qu’il acquiert de forces dans son corps physique-sensible. La conscience clairvoyante apprend à connaître ces êtres en se rendant capable d’observer à l’aide du corps éthérique humain. Cette conscience clairvoyante élève l’âme humaine dans le monde où ces êtres ont leur demeure et leur champ d’action. Seulement quand l’âme devient consciente d’elle-même dans ce monde, des images et représentations surgissent dans sa conscience et elles lui acquièrent la connaissance de ces êtres.

Car ces êtres n’interviennent pas directement dans le monde physique et par conséquent pas davantage dans le corps humain physique-sensible. Pour les expériences qui peuvent se faire au moyen de ce corps, ils sont inexistants. Ce sont des êtres spirituels (suprasensibles) qui, en quelque sorte, ne touchent pas le monde sensible. Si l’homme n’observe pas la limite entre le monde des sens et le monde suprasensible, il peut arriver que des images suprasensibles qui n’expriment pas véritablement la nature de ces êtres s’insinuent dans sa conscience physique-sensible. Ces images surgissent parce que l’homme prend conscience des êtres lucifériens et ahrimaniens qui, il est vrai, sont de même nature que les êtres suprasensibles que nous venons de décrire, mais qui, contrairement à ceux-ci, ont transféré leur demeure et leur champ d’action dans le monde que l’homme perçoit comme monde sensible.

Quand l’homme, par la conscience clairvoyante, contemple du haut du monde supérieur les êtres lucifériens et ahrimaniens, après avoir appris, grâce à l’expérience du « Gardien du Seuil », à bien respecter la limite entre ce monde et le monde sensible, alors il apprend à connaître ces êtres dans leur réalité. Il apprend à les distinguer des autres êtres spirituels qui sont restés dans le champ d’action correspondant à leur nature. C’est en se plaçant à ce point de vue que la science de l’esprit doit décrire les êtres lucifériens et ahrimaniens.

Il se découvre alors que le champ d’action approprié aux êtres lucifériens n’est pas le monde physique-sensible, mais le monde élémentaire. Quand, dans l’âme humaine, pénètre ce qui émerge comme images des flots de ce monde élémentaire et quand ces images exercent leur action vivifiante dans le corps éthérique de l’homme, sans prendre dans l’âme la forme d’une existence illusoire, l’être luciférien peut être présent dans ces images sans qu’il agisse contrairement à l’ordre cosmique. Cet être exerce alors une action libératrice sur l’âme humaine ; il l’élève au-dessus des conditions purement matérielles auxquelles elle se trouve mêlée dans le monde physique. Mais quand l’âme humaine introduit dans le monde physique-sensible la vie qu’elle ne devrait déployer que dans le monde élémentaire, si elle permet que des antipathies et des sympathies qui ne devraient régner que dans le corps éthérique, passent dans les sentiments liés au corps physique, alors l’être luciférien acquiert par cette âme une influence qui s’oppose à l’ordre cosmique général. Cette influence se trouve partout où, dans les sympathies et antipathies du monde sensible, agit une force différente de cet amour qui consiste à prendre part par le sentiment à la vie des autres êtres qui évoluent dans le monde sensible.

Ces êtres peuvent être aimés à cause de telle ou telle qualité qu’ils révèlent à celui qui les aime ; dans ce cas aucun élément luciférien ne pourra s’insinuer dans l’amour. L’amour qui se fonde sur les qualités de l’être aimé qui se manifestent dans l’existence sensible, ne subit pas l’empreinte luciférienne. L’amour qui a son fondement dans l’être qui aime, penche vers l’influence luciférienne. Un être qu’on aime parce qu’il possède des qualités vers lesquelles on incline naturellement, est aimé par la partie de l’âme accessible à l’élément luciférien

Il ne faudrait donc jamais dire que l’élément luciférien soit en tous cas mauvais. Car il faut bien que l’âme humaine aime les phénomènes et les êtres des mondes suprasensibles dans le sens de l’élément luciférien. L’ordre cosmique n’est enfreint que lorsqu’on dirige vers le sensible l’espèce d’amour par lequel on devrait se sentir attiré vers le suprasensible. L’amour de ce dernier exalte à juste titre le sentiment du moi dans celui qui aime ; l’amour auquel on aspire dans le monde des sens en vue de cette exaltation correspond à une tentation luciférienne. L’amour du spirituel, recherché pour l’avantage du moi, a un effet libérateur ; l’amour du sensible, recherché à cause du moi, n’a pas d’effet libérateur ; au contraire, la satisfaction qui en résulte forge des chaînes pour le moi.

Les êtres ahrimaniens agissent par rapport à l’âme pensante comme les êtres lucifériens par rapport à l’âme sentante. Ils rivent la pensée au monde sensible. Ils la détournent du fait que toute pensée n’a d’importance que quand elle se présente comme partie du grand ordre cosmique mental qui ne peut se trouver dans l’existence sensible. Dans le monde qui contient les fils dont est tramé le tissu de la vie de l’âme humaine, l’élément ahrimanien est nécessaire comme contrepoids à l’élément luciférien. Sans l’élément luciférien l’âme gaspillerait sa vie en observations rêveuses de l’existence sensible et ne se sentirait point stimulée à s’élever au-dessus.

images (2)Sans la réaction de l’élément ahrimanien l’âme tomberait sous la domination de l’élément luciférien ; elle n’apprécierait pas à sa valeur l’importance du monde sensible, bien que celui-ci contienne, en partie, les conditions nécessaires à son existence. Elle voudrait ne rien savoir du monde matériel. L’élément ahrimanien se montre dans sa vraie signification quand il amène l’âme à s’assimiler le monde des sens d’une manière adéquate à ce dernier, à le prendre pour ce qu’il est et a ne pas s’attacher à ses éléments naturellement et nécessairement transitoires. Il est tout à fait impossible de dire qu’on peut échapper à l’influence des éléments ahrimaniens et lucifériens en les extirpant en soi. Si, par exemple, on extirpait en soi l’élément luciférien, on ne pourrait plus, dans son âme, aspirer au suprasensible ; et si l’on extirpait l’élément ahrimanien, on ne pourrait plus donner au monde sensible toute sa part d’importance. On se met dans un juste rapport avec l’un de ces éléments, si on lui oppose le contrepoids de l’autre. Tous les effets nuisibles de ces êtres cosmiques dérivent du seul fait que quelquefois ils peuvent agir sans trouver dans la force opposée, une limite qui leur permettrait de s’harmoniser

EXTRAIT du livre : LE SEUIL Du MONDE SPIRITUEL de RUDOLF STEINER aux Editions ALICE SAUERWEIN

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