LES ELEMENTS ET LA TRADITION aux Origines
Posté par othoharmonie le 19 mars 2015
Les Eléments suivant les traditions, sont au nombre de quatre, de cinq ou de sept.
A aucun moment ces traditions ne se contredisent, elles mettent simplement l’accent sur une spécificité d’un même principe, ou insistent sur une partie d’un Tout plus vaste. Au nombre de Sept, au sein du Cercle Infranchissable dans lequel notre processus évolutif s’accomplit, c’est à dire le système solaire, les Eléments sont rarement utilisable sen totalité, car les Trois derniers, touchent des Réalités et des Plans de Conscience qui nous sont encore difficilement accessibles ; mentalement, il nous est possible de les concevoir, mais concrètement ils ne nous sont pas utiles pour le moment, ils nous sont même relativement étrangers. Ils ne concernent pas encore l’Homme et son développement conscientiel actuel, mais des Entités Spirituelles dont nous avons encore aujourd’hui peu de choses. C’est la raison pour laquelle les Enseignements liés aux Quatre Eléments ou aux Cinq de la Tradition Taoïste nous sont plus familiers.
En dépassant les limites du Cercle Infranchissable Solaire et en accédant à des Plans de Conscience Cosmiques encore plus élevés, d’autres Eléments qui nous sont inconnus les animent et les vitalisent. Sur un plan pratique, cette information n’a pas le moindre intérêt pour nous maintenant, mais sur le plan des concepts, elle nous permet d’envisager la vie comme un processus sans fin au sien de laquelle des Courants d’Energie sou des Champs de Force multiples et variés se manifestent, se croisent, s’interpénètrent, se nourrissent et s’unissent dans la plus parfaite harmonie dans le seul objectif de permettre à toutes formes de « Conscience » de s’affiner, de croître et de grandir.
D’après les textes anciens retrouvés, ceux évoquant la théorie des Quatre Eléments d’une manière structurée, viennent de la Kabbale, dont les enseignements semblent provenir de l’Egypte ancienne et de la Chaldée, et du philosophe-médecin Grec Empédocle qui vivait au IVè siècle avant Jésus-Christ. A ma connaissance, l’on n’a pas identifié d’auteurs spécifiques développant de manière approfondie cette tradition avant Empédocle. Il n’est pourtant pas le premier auteur à s’en référer, d’autres l’on fait avant lui, la Kabbale que je viens d’évoquer en est l’exemple patient, mais nous n’en connaissons pas l’origine exacte. Il en va de même pour l’Enseignement Tibétain de la Kalachakra (qui évoque la genèse du cosmos et ses cycles de vie) et du Bouddhisme Esotérique en général, des Shâstra indiens (l’ensemble des textes sanskrits traitant de philosophie et de cosmologie), du Chaminisme Indien d’Amérique du nord et du centre et du Celtisme Druidique, qui évoquent, parfois avec insistance, cet enseignement.
Il a aussi été abordé en Occident dans la Gnose Chrétienne, principalement depuis la Renaissance, dans la Théosophie d’Héléna Blavatsky à la fin du siècle dernier et dans tout le vaste courant de l’ésotérisme moderne dont Madame Blavatsky peut être considérée, à juste titre, comme la source inspiratrice. La Communauté de Findhorn située dans le nord de l’Ecosse, créée en 1962 par Peter et Eileen Caddy et Dorothy Mclean, l’un des bastions de la pensée « Nouvel Age », a effectué un travail de collaboration conscient avec les « entités élémentales » qui oeuvrent au service des Quatre éléments. Ce travail avait une valeur symbolique profonde, car de sa réussite dépendait la valeur symbolique profonde, car de sa réussite dépendait la possibilité pour l’Homme d’œuvrer, sur une grande échelle, avec les Forces de la Nature dépendant de ces Quatre Eléments. La coopération entre le règne humains et celui des Elémentaux était pratiquée par les anciens, principalement dans les sociétés animistes. Ce type de rapport avait été en partie rompu aux alentours du VIème siècle au moment où les prêtres Druides initiés avaient décidé, face à la montée du Christianisme, d e ne plus officier au sien de leur propre religion, pour intégrer la nouvelle et ainsi lui faire don de leurs connaissances ancestrales. Le grand initiateur de ce mouvement fut le Druide Saint Colomban qui se convertit au Christianisme afin d ‘enseigner aux moines de certaines abbayes situées principalement en pays Franc, la sagesse immémoriale dont il était le détenteur. Il fit bâtir, avent son départ d’Ecosse pour le continent, une croix celtique qui s’élève toujours à son emplacement initial. Devant la croix, il prédit à ses disciples druides que pendant plusieurs siècles la connaissance des Druides, en rapport avec les Forces des Quatre Eléments de la Nature, serait oubliée, puis resurgirait à cet endroit même ; C’est sur l’emplacement de ce lieu sacré que se créa la Communauté de Findhorn en 1961
Je ne vais pas traiter de la nature spécifique du travail effectué à Findhorn, ni de la nature et du rôle des « entités élémentales ». Je vais simplement donner, à titre d’information, le nom des « élémentaux » les plus significatifs et surtout les plus familiers qi peuplent les mythes et les légendes de la littérature symbolique en relation avec les Quatre Eléments dont ils sont les ouvriers spécialisés. Ils oeuvrent au sein d’un Elément particulier, à transmettre, à véhiculer, l’énergie de cet Elément, là où elle est nécessaire. Pour ceux qui souhaiteraient connaître précisément la nature de la collaboration vécu par les membres de la communauté de Findhorn avec les esprits de la nature, et connaître l’univers des « élémentaux », je leur conseille de lire le merveilleux ouvrage « Les Jardins de Findhorn« paru aux Editions Nature et progrès ».
Dans le tableau ci-dessous, je donne les correspondances des Eléments avec les êtres élémentaires ou esprits de la nature les plus familiers à la culture occidentale.
TERRE |
EAU |
FEU |
AIR |
Gnomes |
Ondines |
Salamandres |
Sylphes |
Nous leur connaissons aussi d’autres noms, car à l’intérieur d’une même famille, nous pouvons dénombrer plusieurs branches suivant les lieux, les latitudes où ils se trouvent et le rôle spécifique qu’ils ont à jouer. Par exemple :
- pour l’Elément Terre, nous avons les nains, les lutins, les faunes, les trolls, les gobelins, certains types de fées.
- pour l’Elément Eau, les nymphes et les sirènes.
- pour l’Elément Feu, les agnichaitans, les esprits animant le feu interne de la planète comme dans les volcans.
- pour l’Elément Air, les elfes, d’autres types de fées, les petits devas de la nature.
Je pourrais aussi citer certains « esprits » d’un niveau d’évolution plus élevé que ceux évoqués ci-dessus, comme les Devas de la nature qui ont la charge d’un paysage, d’une forêt, d’une rivière, d’une catégorie de plantes, etc… Ce sont les Devas mineurs. Et aussi des grands Devas qui s’occupent de créer et maintenir en cohésion les formes archétypales sur lesquelles le monde manifesté et intangible repose.
Les Etres Elémentaires et les Devas mineurs sont les formes de vie énergétique des Quatre Eléments. Leurs corps ne sont pas constitués de matière dense comme les nôtres, mais de matière éthérique. Ils sont dépourvus de conscience individualisée, au sens ou nous l’entendons, sauf pour les Grands Devas qui sont des Entités Spirituelles, et ont pour mission de véhiculer le Prana, ou Energie de Vie, dans les Quatre mondes dont les Quatre Eléments ont la charge. Ces Entités peuplent les contes et légendes des traditions du monde, car les cultures archaïques les considéraient avec, soit du respect et de la vénération, soit da la crainte ; les textes sacrés ésotériques leur allouent une ancienneté plus grande que celle de l’Homme.
Les Quatre Eléments n’influent pars seulement sur les comportements humains, mais aussi sur toutes formes d’existences, à savoir : le règne animal, végétal, minéral, élémental et d’une certaine mesure, spirituel. Leur champ d’action et de manifestation, si je puis me permettre ces termes impropres, est illimité.
LES CINQ ET SEPT ELEMENTS TAOISTES : consultez ma PAGE ICI….
EXTRAIT DU LIVRE : L’interprétation des Arcanes Mineurs par Alain BRETHES aux Editions Oriane.
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