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UNE BELLE INVITATION A L’EVEIL

Posté par othoharmonie le 10 avril 2015

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Richard Moss enseigne depuis plus de trente ans une spiritualité sans dogmatisme et dans le respect des différentes religions. Son enseignement est une psychologie contemporaine de la conscience … Richard ne dit pas comment il faut vivre, il fait plutôt appel à la perception, l’humilité et l’enseignant intérieur qui se trouve en chacun de nous….

  • Bonjour Richard et merci de nous accorder cette interview.
    Est-ce que « être soi » demande du courage ? Un immense courage ?

Plus on a l’amour de la découverte de soi, moins on a besoin de courage. Je ne me suis jamais considéré comme quelqu’un de courageux donc je ne sais pas. Mais il y a une passion qui vient du coeur et c’est peut être une façon d’envisager le courage. Je pense que c’est l’amour, l’amour pour chacun et pour toute chose, qui est plus important que le courage.
Et toute vie requiert du courage, il y a tant de choses difficiles dans la vie quotidienne…

  • J’observe que beaucoup de gens sont frileux pour entrer dans leur monde intérieur…

Si vous vouliez devenir un scientifique compétent vous devriez passer beaucoup de temps à vos études, et avoir une grande curiosité, un grand désir. On a besoin de la même chose pour aller à l’intérieur, un désir fort, une curiosité profonde et plus on va en profondeur plus on apprend, plus c’est fascinant et plus il y a de joie à faire ce chemin.
Le chercheur scientifique plonge son attention vers l’extérieur, vers l’objet alors que le chercheur contemplatif plonge son attention à l’intérieur, en lui-même.

Je ne crois pas que les gens n’aient pas envie d’aller à l’intérieur, je pense que les gens ne savent pas comment le faire. 

Il faut apprendre et on peut apprendre certaines choses des autres, mais un grand chercheur en science ne trouvera pas tout à l’extérieur chez les autres chercheurs, à un  moment donné il faut qu’il ait quelque chose qui vienne de l’intérieur de lui.
Et les gens sont tellement occupés, on a construit une vie qui est tellement déséquilibrée.
Comme les problèmes semblent être à l’extérieur, on a le sentiment qu’il faut apprendre des choses pour résoudre ces problèmes extérieurs.

On ne se rend pas compte que tous nos problèmes naissent depuis l’intérieur.

Nous croyons nos propres croyances, nous sommes identifiés avec nos jugements Nous avons peur de ressentir et nous ne savons pas comment faire confiance aux sentiments difficiles, on a le sentiment de pouvoir se sauver de l’extérieur. Ça demande une inspiration et un fort mouvement intérieur pour se consacrer à son voyage intérieur avec tout ce que le monde extérieur exige de nous…

  • Pouvez vous expliquer le lien entre conscience et mental ? Et que se passe-t-il lorsque l’un n’est pas d’accord avec l’autre ?

Dans le développement, au cours de la vie, quand on est un bébé on n’a pas un mental qui nous définit comme une entité séparée, j’ai une forme de conscience mais aucune manière d’entrer en relation avec la conscience.
Ensuite on évolue et on développe un égo, un soi séparé, une conscience du soi séparé. On peut appeler ça le mental personnel, mais il trouve sa capacité en puisant dans une conscience plus profonde.

Quand on entre en relation avec la conscience profonde petit à petit on peut avoir une relation avec son mental personnel.
Ce que je veux dire c’est tout ce dont j’ai conscience devient un objet dans le champ de mon mental personnel. Comment est-ce que je peux avoir conscience de mes idées sur Dieu, des films que je me fais sur moi-même ou sur vous, il y a cette conscience plus profonde à laquelle on donne plusieurs noms et au final c’est cela qui nous permet d’être en relation avec nos croyances, avec notre histoire, avec toutes les manières dont on peut imaginer l’avenir.

En relation avec tous les jugements et toutes les croyances que l’on peut avoir sur soi et les autres.
Cette conscience là transcende les mots, on peut la représenter, pointer vers elle mais elle reste éternellement mystérieuse. Plus on se connecte en profondeur avec cette conscience et plus on a la capacité d’avoir du détachement par rapport à nos croyances. C’est de là que vient la liberté, la joie et l’amour.

  • Pourquoi est-il si difficile de vivre dans l’instant présent, quel rôle jour le mental dans cette difficulté ?

La raison pour laquelle il est difficile d’être dans le moment présent est que l’on a passé tellement d’heures à apprendre à nous identifier à nos croyances sur nous-mêmes, nos croyances sur les autres, nos croyances sur notre passé et ce que nous imaginons pour l’avenir que nous sommes devenus experts là dedans. Les seuls moments où l’on apprend à être dans le moment présent et où l’on ne s’intéresse plus à « moi » sont les moments où l’on s’endort, aussi lorsque l’on danse jusqu’à disparaître et devenir la danse, ou l’état de flot que l’on trouve dans le sport…

Dans ces moments là on se perd soi-même de vue. Mais dès que l’on se réveille le matin, le film « moi » recommence : mon histoire, mes désirs, mes peurs et puis « toi », tes désirs, tes peurs, et tout l’espoir que je peux avoir pour l’avenir, la vie qu’il faut que je vive pour devenir complet, nous passons des dizaines de milliers d’heures de pratique dans l’identification avec des croyances et non dans l’expérience incarnée de l’immédiateté du moment.

Et même si la première partie de notre vie est naturellement consacrée à apprendre à croire à tous ces aspects du soi séparé, ensuite avec beaucoup de travail on peut  apprendre à vivre dans le moment présent. Être dans le moment présent ça veut dire venir profondément habiter le soi qui est dans le corps, être à la fois complètement réveillé et complètement détendu.

Le moment présent ou « maintenant » c’est abstrait. Ce moment présent-ci est en réalité une conscience de la profondeur sans limite. 

Et plus j’entre en profondeur dans cette conscience là, plus mes perceptions deviennent vives et à ce moment là, le mental, l’esprit devient comme un océan calme. Il faut d’abord comprendre comment on quitte cette conscience plus profonde, comment on quitte ce moment présent.

A chaque fois que l’on reconnait que l’on quitte le moment présent on revient dans cette conscience plus profonde. Cela se fait un instant après l’autre. C’est l’effet cumulatif de nombreux instants où on arrive ici. Et puis le coeur devient de plus en plus grand.

  • Peut on dire que le mental représente les vagues en surface de l’océan et la conscience la profondeur de l’océan ?

Oui c’est une image tout à fait juste. L’illusion a la même substance que le réel. La question est sur la méthode : comment est-ce que l’on arrive à plonger profondément dans l’océan ?

  • Avec un sous-marin ?

Non tous les soirs on s’endort, on s’oublie, on ne s’intéresse plus à soi, plus à son histoire, plus à ce qui va arriver et on rentre dans l’océan, mais quand on s’endort on rentre dans l’océan sans savoir qu’on y est rentré. Le chemin contemplatif consiste à entrer consciemment dans l’océan. C’est un chemin, cela prend du temps, cela demande de l’engagement, je ne sais pas comment le dire, c’est comme si vous étiez appelé par un amoureux, vous ne pouvez lui dire non… Je sais que je vais me noyer, je me noie, et pendant un temps j’ai cru un temps que cette noyade allait m’annihiler et maintenant je sais que je vais trouver la joie.

  • Il semble que beaucoup de personnes confondent plaisir et joie. Ces valeurs sont-elles diamétralement opposées ?

Pour moi le ressenti est un mode de conscience très différent de la pensée.
Et le fait de se sentir bien va trouver son complémentaire dans un ressenti désagréable. La maison est confortable, ma nourriture est bonne je suis en bonne compagnie. C’est agréable. a joie n’est pas l’opposé du plaisir c’est une autre octave, c’est d’un autre ordre. Et le plaisir dépend d’avoir réuni les bonnes conditions, alors que la joie ne dépend pas des  conditions, elle est inconditionnelle. Il y a une abondance, quelque chose qui déborde du coeur, c’est une source abondante.

Dans ces instants de plaisir, la nourriture peut-être moins bonne un autre jour… On est dans quelque chose comme le bonheur et le malheur qui vont ensemble, comme le jour et la nuit.

La joie a aussi son opposé dans  l’abysse, mais si petit à petit on arrive à dire oui même aux sentiments abyssaux, des abimes, du gouffre, alors intimement il y a la joie. C’est difficile de parler de ces choses là…
Quand on veut se débarrasser des situations, on se débat et on souffre. Quand j’ai compris cela, j’ai commencé à dire oui.
Ça prend des années à devenir « oui ».

Il y a des situations pour lesquelles il est difficile de dire oui. 
Et si je suis centré sur mon intérêt, je vais dire non, non à la douleur physique par exemple.
Je vis avec une douleur physique dans le dos et quand elle était très aigue, j’ai gardé mon coeur ouvert.

Je ne voulais pas qu’elle me fasse me replier sur moi-même, néanmoins je sentais qu’elle m’attirait dans cette situation.
J’ai dit à un ami proche « je crois que pour la première fois de ma vie je suis déprimé » et bien sûr j’ai eu ma part de moments de vie anxieux, triste, mais c’est un cycle.

Alors que de ressentir la douleur physique est tellement fatiguant, c’est très difficile de dire oui à cela, et pourtant je voulais dire oui, c’était ma consécration.

Et dès que j’avais moins mal le soulagement était bien au delà de l’agréable, et pouvait même devenir de la joie. 
Maintenant j’ai une relation assez joueuse avec la douleur, je bénis les choses que j’ai pu faire par le passé, que j’aimais faire et que je ne peux plus faire j’ai de la gratitude  envers ce que je peux faire maintenant. Un très bon musicien peut tirer une belle musique d’un mauvais instrument. J’ai eu des dizaines d’années de pratique qui m’ont permis, lors de ces douleurs aigues et qui m’accaparaient de me dire je vais rester ouvert avec cette douleur, je ne vais pas la laisser me plonger dans l’auto préoccupation. Je ne peux pas dire que c’était des moments joyeux, mais je n’ai rendu personne d’autre malheureux. C’est évident que la douleur dans le corps peut être difficile à vivre. Et si on n’a pas fait sa pratique avant, on se rend malheureux avec ce qu’on faisait autrefois et qu’on ne pourra plus faire.

Moi je n’ai pas souffert d’avoir perdu quoi que ce soit, ni à l’idée des choses que je ne pourrai plus vivre. 
J’ai de la compassion pour toux ceux qui sont dans la douleur physique.

  • Est-ce que la perfection est un jeu de l’égo qui place la barre très haut ? Ne vaut-il pas mieux accepter son imperfection ?

Je ne sais même pas me connecter à votre question, je n’ai jamais essayé d’être parfait et je n’ai jamais jugé quelqu’un d’être imparfait.
Il y a des années j’ai lu un livre « L’addiction à la perfection » et je crois qu’il y a une certaine pression exercée notamment sur les femmes…
Etre parfait est quelque chose que je ne comprends pas.
En revanche il y a une perfection dans ce moment-ci dans le sens qu’il est ce qu’il est, c’est une forme de perfection.

  • Et la perfection des personnes qui recherchent d’être « saint » ?

C’est mieux ça que d’essayer d’être horrible !
Si je m’écoute avoir la construction de : « je veux devenir saint », je dirais à cette construction mentale ce que je dirais à toutes mes constructions mentales : « oh quelle belle construction mentale tu es je suis tellement heureux de pouvoir te voir ».
Qui prend la mesure, qui donne les notes ?

  • Certaines personnes que j’interroge, qui aimeraient venir à vos retraites disent que c’est cher. Que leur répondez- vous ?

Quand quelqu’un me dit que c’est cher, c’est un jugement et je n’ai pas une tendance naturelle à aider les gens qui jugent. Quand quelqu’un me dit « j’ai vraiment envie de  venir mais je n’ai pas la somme d’argent », la personne parle de faits concrets et j’étudie sa demande. Je n’ai pas beaucoup de temps à donner aux gens qui se plaignent ou qui jugent. Il faut bien accorder une valeur aux choses de ce monde. Est-ce que l’on donne une valeur juste ? Moi j’ai le sentiment de donner une valeur juste à ce que j’offre.

  • Après toutes ces années d’accompagnement des êtres humains, quelle est la quintessence de votre travail ?

Les aimer. Les aimer bien plus que tout ce que j’ai à partager avec eux.  C’est ça la quintessence. Tout ce que j’essaye de faire c’est d’offrir aux gens des pratiques qui vont leur permettre de tomber amoureux d’eux-mêmes et de la vie.

Séminaire d’été :
INVITATION À UN ÉVEIL ; UN RESSENTI DE VIE RADICALE
Du 13 au 23 août 2015 Domaine du Fan (France)
Informations : Richard Moss

image : http://soleil-levant.org/rencontre-richard-moss-invitation-leveil/

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Les vertus du rire

Posté par othoharmonie le 10 avril 2015

 

 

enfant-qui-ritLa réforme de l’assurance-maladie est l’un des chantiers prioritaires de l’année qui débute, au moment où va s’engager le grand débat sur son financement, les périodiques s’interrogent sur l’avenir de notre système de santé : 60 millions de consommateurs (n° 376, octobre 2003, p. 34-43) publie les résultats d’un sondage exclusif sur ce que savent les Français de leur système de santé. On découvre que 94% de nos concitoyens ignorent ou sous-estiment le montant de leurs dépenses de santé. L’enquête a été menée par téléphone auprès de mille dix personnes de plus de dix huit ans, représentatives de la population française, interrogées selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession et catégorie socioprofessionnelle, type de commune et région), entre le 10 et le 19 juillet.

Quoi qu’on dise, la réforme est en route. Le transfert d’une partie des dépenses (vers les mutuelles, les assurances et les usagers) est inévitable. La brèche est ouverte. Il faut freiner les coûts. Le remboursement de certains médicaments est sur la sellette, faut-il s’en étonner ?

Santé magazine, dans son n° 33, octobre 1003, p. 96-97, fait état des doutes portant sur l’efficacité des traitements homéopathiques fréquemment utilisés pour la prévention des petits maux de l’hiver (rhinopharyngite, infection ORL) ; pour le soin des maladies infantiles (oreillons, rougeole, rubéole, varicelle, troubles du sommeil) ou pour faire face aux problèmes de peau (urticaire, verrues, réactions pubertaires, etc.). Administrées sous forme de sirop, de gélules-fondant-sous-la-langue, ces médications en minidose s’avèrent coûteuses et d’une efficacité souvent douteuse.

Il y a un médicament dont on ne parle guère, c’est le rire. Oui, le rire est bon pour la santé ! Celui qui rit introduit de la joie dans sa vie. Rire, c’est de faire du bien au niveau corporel comme au niveau moral. « Une minute de rire équivaudrait à quarante-cinq minutes de relaxation. »

Si l’on se reporte aux dires de Santé magazine, médecins et psychothérapeutes seraient de plus en plus nombreux à croire aux vertus de la « rirothérapie ». Ils concèdent toutefois que le rire ne modifie pas directement l’état morphologique, ni la physiologie des gens, mais il changerait le regard qu’on jette sur soi-même et il introduirait une distance entre le moi et le ressenti. Bref, le rire agirait comme un antidote ou un agent anti-stress réduisant le négatif qui vous perturbe et accentue votre sentiment de souffrance.

Outre qu’il détourne l’attention portée à la douleur, il vous transforme intérieurement dans un sens positif, en multipliant les échanges respiratoires, en renforçant les défenses immunitaires, en favorisant notamment la production d’immunoglobuline A dans les glandes salivaires et en vous apaisant par l’augmentation de la production d’endomorphine, facteur antidouleur, générateur d’un sentiment de bien-être.

Déjà, en août 1988 (n° 152, p. 60-64), Santé magazine s’était intéressé au rire, mais plutôt sous son aspect psychosocial. « Le rire, lisait-on, c’est contagieux. Quand quelqu’un commence à avoir le fou-rire, c’est la vague déferlante : tout le monde suit. » Cette contagion est excellente sous tous les rapports : « Riez ! Faites rire ! Vous ferez une bonne action », concluait le Dr H. Rubenstein, consultant médical (p. 60).

Le mécanisme du rire est complexe. Il met tout le corps en action. La zone du rire dans le cerveau se situerait dans l’hémisphère droit, c’est-à-dire là où siège le contrôle de la personnalité. En se prolongeant, le rire donne une impression de bien-être et l’on se sent sur-le-champ totalement relaxé.

Pour conserver une bonne santé, le rire semble donc indispensable (surtout pour les personnes sédentaires, étrangères aux activités physiques).

Le rire, en conclusion, stimule et régularise les fonctions respiratoires et cardio-vasculaires.

Le Dr Henri Rubenstein va jusqu’à y voir un authentique facteur de longévité.

Ce qui est certain, en tout cas, c’est qu’il est entré aujourd’hui dans la panoplie des médecins hospitalières et pas seulement en pédiatrie.

Dans les publications (comme, par exemple, Croix magazine Nord-Pas-de-Calais, n° 1107, 10-26 janvier 1990), on a pu lire des reportages sur l’utilisation thérapeutique du rire dans des cliniques et des établissements médicaux des plus sérieux. Le rire, en ces temps de morosité, est devenu une denrée rare, mais sachez qu’il y a des rires qui sauvent, qui font briller les yeux, éclairent des visages et restaurent, chez des gens qui souffrent ou qui doutent, la confiance et l’équilibre.

Mais restons vigilants : tous les rires sont-ils de cette nature ? Le Pr Carlston Nimitz, de l’université de Berlin, a disséqué méthodiquement le rire à l’aide d’une caméra-vidéo et d’un ordinateur (voir L’Express, 14-16 novembre 1986, p. 74 s.). Quatre-vingts personnes ont avec lui jugé le rire de dix-huit individus filmés par surprise. Ainsi fut mise en évidence l’importance relationnelle du rire.

En fermant les yeux, en changeant la direction du regard, le rieur rentre en lui-même, il exclut l’autre ou s’exclut lui-même, c’est un « retour à la source ».

Naturellement, le discernement s’impose. Il y a rire et rire : il y a des rires qui déconnectent, mais il y a aussi des rires qui soudent, des rires partagés, qui ouvrent à l’autre. Il y a des rires qui blessent, qui sont des armes, qu’on redoute, et il y a des rires qui désarment, qui délivrent, qui rassurent, des « rires fusionnels ».

Georges Minois a écrit Histoire du rire et de la dérision (Paris, Éd. Fayard, 2000). On y découvre l’extrême diversité des rires (dont Aristote faisait le propre de l’homme et dont Freud, en distinguant le rire de la peur et le rire du plaisir faisait la « manifestation du défi », dont le but latent serait de limiter une excessive dépense de ses affects.

Quoi qu’il en soit, riez ! le rire fait vivre, le rire est décapant ! Il régénère ! Comme l’écrivait Catherine Dolto, éminente psychanalyste, n’oubliez jamais qu’un clown sommeille en chaque être humain ! L’expérience démontre qu’il peut être astucieux de l’interpeller.

Esprit et Vie n°98 – janvier 2004 – 2e quinzaine, p. 36-37.
P. Louis Debarge

 

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