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Acquisition et développement des pouvoirs spirituels

Posté par othoharmonie le 25 avril 2015

 

3dn3wv10Aucun des grands livres sacrés qui parlent de spiritualité ne commence par expliquer la manière d’acquérir des pouvoirs spirituels.

La lumière sur le sentier commence par des règles enjoignant de tuer l’ambition , le désir de vivre, de bien-être, de réconfort, le désir de sensation, surtout le sentiment de séparatisme et le désir de croissance; alors seulement est-il enseigné de «  désirer  », mais l’ objet désiré est intérieur : c’est la lumière qui seule peut guider l’aspirant.

Ce livre ne donne aucun secret de pouvoir spirituel à acquérir, mais définit la démarche spirituelle à suivre :

  • renoncer à tout ce qui enchaîne l’être humain à l’illusion de son moi séparé, à l’ignorance, découvrir la source de toute inspiration capable de conduire en sûreté sur la voie s’engager fermement sur la voie ainsi découverte.

La Bhagavad-Gîtâ n’enseigne pas non plus de techniques spirituelles. Elle s’adresse directement à ce qui peut jouer le rôle de héros désintéressé dans l’homme. La condition essentielle est de renoncer à tout projet personnel, de s’engager dans l’action sans espoir de récompense, et d’attacher son cœur et son mental à Krishna à tout instant, en faisant l’offrande de toute sa démarche, pour sauvegarder et maintenir «  l’ordre et la cohésion harmonieuse du cosmos  ».

Cette entreprise, éclairée par une bhakti (dévotion) soutenue par une connaissance spirituelle, où l’optique universelle, englobant tous les êtres dans l’Unité, a remplacé les vues limitées de la religion classique ne manque pas de s’accompagner d’une réponse du Divin. Les pouvoirs spirituels viennent spontanément, dans le cours du temps, à ceux qui adoptent la bonne attitude. C’est la réalisation de l’identité fondamentale des êtres avec soi-même, c’est la perception claire de l’unité de tout avec le Soi, c’est le renforcement ininterrompu du lien de conscience avec le Divin intérieur, la promesse de l’union finale avec lui, avec, tout le long du chemin, le soutien de ce Divin qui répond aux attentes spirituelles légitimes, en particulier, en détruisant les doutes et les obstacles intérieurs « par la lampe brillante du discernement et de la sagesse ». 

On pourrait développer beaucoup ce thème de l’apparition et du développement des pouvoirs spirituels, à la lumière de laGîtâ. La condition de cette profonde réponse du Divin tient au changement du centre de gravité de la conscience, accepté et librement recherché, avec ardeur, par le chevalier Arjuna - du pôle purement humain au pôle vraiment spirituel, qui se traduit par une alliance consciente, et de plus en plus permanente et efficace, entre la «  fine pointe de l’âme  » présente et engagée sur le champ de bataille et l’Ego divin dont elle constitue le poste avancé, ici et maintenant.

Dans un certain sens, ce qui était «  l’enfant prodigue  » sur la terre a pris conscience de son hérédité divine - est revenu vers le Père, mais demeure quand même parmi les vivants, pour accomplir une mission supérieure - participer au déroulement harmonieux des décrets de la Loi, et incarner Dieu ici, dans la sphère terrestre.

Cette dimension mystique de la Gîtâ qui parle de yoga spirituel n’est pas aussi clairement visible dans d’autres grands livres, comme les Yoga Sûtra de Patañjali, où les conditions techniques de la voie spirituelle sont énoncées. Krishna n’enseigne pas au disciple la marche à suivre pour obtenir les perfections évoquées plus haut, telles que : lévitation, pouvoirs PSI, etc., mais la Gîtâ fait clairement allusion au 3e Œil, ou œil divin qui est latent dans l’être humain.

Condensé d’après un article théosophique sur http://www.francelecture.net/

 

 

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Le rayonnement spirituel de l’Asie

Posté par othoharmonie le 25 avril 2015

 

imaginaires_article_popinL’Asie est le plus grand des continents : quarante-quatre millions de kilomètres carrés. Mais aussi, depuis des siècles, c’est le continent le plus peuplé, puisque soixante pour cent des humains habitent ce vaste territoire. Et cette population est encore essentiellement d’origine rurale, à l’exception sans doute du Japon. Cette origine rurale n’est peut-être pas sans rapport avec le phénomène religieux : le paysan qui se trouve en contact immédiat avec les forces de la nature aura plus facilement l’âme religieuse que le citadin, beaucoup moins influencé par une crainte presque magique.

Aussi ne faut-il pas s’étonner si l’Asie a été le berceau des grandes religions de l’humanité. Ainsi, les trois religions monothéistes sont nées au Proche-Orient, c’est l’islam qui y domine encore aujourd’hui, alors que le judaïsme et le christianisme se sont plutôt développés dans le contexte occidental. L’Asie du Sud et de l’Est a été le foyer de développement des principales religions polythéistes qui ont marqué le rayonnement culturel, artistique et spirituel dans cette partie du monde.

Long de 2700 kilomètres, le Gange est l’un des plus puissants fleuves du monde. Il draine une grande partie de l’économie de l’Inde, notamment par l’irrigation des plaines qu’il traverse et qui sont très peuplées. Si le géographe peut relever toute l’activité économique qui se déploie autour de ce fleuve, il doit également le considérer comme LE fleuve sacré pour une immense population, car il constitue le centre attractif et dynamique de la religion : il est source de régénération pour tous ceux qui se baignent dans ses eaux, au cours d’ablutions rituelles.

L’Inde, par sa position à l’intérieur du continent asiatique, s’est trouvée pratiquement isolée de l’histoire universelle : elle a toujours résisté, même sous une forme passive, à toute forme d’assimilation par une culture différente : elle était entièrement absorbée par sa recherche de l’absolu. Pour des motifs religieux, elle s’est résolument détournée de l’histoire pour vivre selon son rythme propre. Et si elle a été victime des envahisseurs les plus divers, venus de l’Orient ou de l’Occident, elle n’a guère cherché à étendre sa puissance en dehors de son empire d’ailleurs fragmenté en états d’importances assez diverses. Aussi, plutôt que de parler d’une religion pour l’hindouisme, serait-il plus juste de le définir comme la manière religieuse que l’Inde s’est donnée pour modèle d’existence, en se réclamant de ses traditions ancestrales.

C’est aussi sur les bords du Gange qu’un sage indien, menant une existence ascétique et vagabonde, s’est éveillé à la Vérité. En effet, le nom même de Bouddha signifie « celui qui s’est éveillé ». Cet éveil est celui qui permet de découvrir la réalité profonde cachée sous les apparences trompeuses des objets de la perception sensible immédiate. Il libère des illusions qui constituent l’existence humaine, telle que pouvaient la représenter les doctrines précédentes. Originairement, c’est un mouvement réformateur qui est suscité, mais, dans son opposition même aux traditions, le bouddhisme apparaît comme une hérésie, c’est-à-dire comme une brèche faite dans l’édifice religieux antérieur.

Le Japonais n’est pas un homme aussi religieux que l’Indien. En dépit des quelques seize mille sanctuaires, temples et lieux de culte, il ne se soumet pas à une discipline organisée dogmatiquement, et il ne se reconnaît guère comme le fidèle d’une religion définie. Le shintô a pu profiter de ce manque de caractère religieux de l’âme japonaise : ce n’est pas, comme on a souvent tendance à le penser, la religion nationale, ou un système religieux semblable aux systèmes occidentaux, c’est plutôt un ensemble de rites et de pratiques à l’endroit des divinités, des puissances supérieures à l’homme, de tout ce qui lui est mystérieux et sur quoi il ne peut avoir aucune prise directe. Dans le shintô d’origine populaire se dégagent de façon assez nette des éléments d’animisme, mais aussi des éléments qui font penser au culte romain de l’empereur. Le Japonais accepte facilement toutes les croyances à la fois, sans se choquer de leurs divergences ou de leurs contradictions. L’essentiel n’est-il pas de ne blesser aucune divinité ? Quand la civilisation devient plus industrielle, on abandonne plus facilement les rites religieux. Le « boom » économique du Japon, depuis le début du siècle, malgré la défaillance de la seconde guerre mondiale, ne fait que confirmer cette constatation. Déjà peu enclin à toute forme religieuse, il se détourne de plus en plus de toute célébration rituelle. La crainte des dieux s’est transformée en un respect pour les instruments de travail, source de l’expansion. Plutôt que de révérer un arrière-monde, il est préférable de travailler à transformer le monde présent, grâce au progrès des techniques. L’avancée scientifique entraîne toujours une forme de matérialisme, lequel se traduit aussitôt par un abandon progressif des coutumes religieuses.

Mais, parallèlement au progrès de l’athéisme, il convient de noter une recrudescence des phénomènes superstitieux. Moins l’homme est entouré d’une présence divine, plus il cherche à percer l’avenir qui ne cesse de l’inquiéter. Le retour du divin, en cette fin de vingtième siècle, en semble une preuve suffisante. La crainte des dieux est rejetée dans le passé comme un phénomène archaïque, mais l’inquiétude de l’homme ne cesse de subsister sur le sens de sa destinée. Dieu revient : qui pourra lever le voile du futur ?

Extrait Source : http://ilmsil.free.fr/branche6/les_grandes_religions

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