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L’EXPRESSION D’UNE CONNEXION

Posté par othoharmonie le 30 avril 2015

 

Nous avons tous éprouvé le pouvoir guérisseur d’une musique. Mais que diriez-vous d’un bain sonore conçu sur mesure, en votre présence, par une thérapeute spécialiste du son et du chant ? Plongée vibrante au cœur de l’être.

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Quand Anne Ghodbane-Richard me reçoit dans le huis-clos de son appartement parisien, elle commence par me faire sentir quelques huiles essentielles, choisies intuitivement pour moi, par elle. Citron vert, pamplemousse, rose, fleur d’oranger… « Vous aimez ? Qu’est-ce que ça vous évoque ? s’enquiert-elle. Respirer une huile essentielle vous met tout de suite dans votre base, vous entrez dans un espace différent du quotidien. » Les pensées s’arrêtent, la sensorialité s’éveille. Prête pour la suite. 

Anne Ghodbane se prépare. Pas d’installation particulière : la thérapeute réunit simplement autour du tabouret où elle sera assise, à un mètre de moi, les instruments de musique dont elle aura besoin. Allongée dans la pénombre sur un canapé, lovée sous une couverture, je ferme les yeux. Semblable à un bâton de pluie, le premier son me donne le frisson. Tambour-océan, la vibration m’enveloppe. Coup de gong, le son résonne puissamment dans la tête. D’autres s’enchaînent, nets, purs, comme si je les entendais pour la première fois. Mieux : je n’ai plus l’impression d’entendre les sons par mes oreilles, mais par tous les pores. J’entre en connexion, en résonance. La vibration pénètre en moi, mon enveloppe semble l’absorber et s’en nourrir, comme un massage intérieur de chaque cellule de mon corps. Puis Anne Ghodbane-Richard se met à chanter. Sa mélodie est envoûtante, je pars en voyage. Chaque nouveau son m’emporte vers un ailleurs, des sensations affleurent. Je me sens cocoonée, puis tirée vers le haut… 

L’expression d’une connexion

« Moi aussi j’ai vu des choses pour vous, me dira-t-elle plus tard. J’ai un côté canal, je reçois des images, des informations, des vibrations. Je serais incapable de refaire deux fois la même chose ! Je m’adapte d’instant en instant. En me connectant à vous, je ressens intuitivement le son qu’il vous faut. » Petit à petit, des choses bougent, le son nettoie, console, révèle, s’adapte à un besoin, augure d’un avenir. Lorsqu’Anne Ghodbane-Richard me raconte ce qu’elle a perçu pour moi, je découvre avec étonnement que cela correspond à ce que j’ai moi-même ressenti. « Sont d’abord venus à moi des sons féminins, maternels, dit-elle. J’ai perçu la présence d’une protectrice. En ce moment, vous avez besoin d’être dans la douceur. Puis me sont venus des sons inhabituellement aigus pour moi, symbolisant l’essence, le cœur de l’être. Vous êtes reliée. J’ai vu du turquoise, la couleur des pionniers, des messagers, des pétales s’ouvrir délicatement. On vous redressait, on vous mettait une couronne. Comme un encouragement à continuer ce que vous faites et le faire rayonner. »

Le soin a cessé depuis plusieurs minutes, et j’en vibre encore. Je me sens nourrie, un peu sonnée. « Ce qu’il se passe ici continue subtilement après, souligne la thérapeute. C’est comme une acupuncture vibratoire, un encouragement cellulaire qui laisse une trace. » Pour elle, l’équation est simple : le son, c’est la vie. « L’existence est une expédition, il faut y trouver des temps-oasis de douceur et d’harmonie, explique-t-elle. Le son active la vie en soi. » Elle-même a découvert le chant à l’adolescence, lorsqu’elle a intégré un chœur. « Mon répertoire était classique, mais j’ai touché du doigt le plaisir d’être à la fois dans le corps et dans la communion. » Quelques années plus tard, « lors d’un congrès international sur les pédagogies nouvelles », elle rencontre une spécialiste française de la voix comme outil thérapeutique. C’est la révélation. Après plusieurs années de pratique et de formation, elle se met elle-même à accueillir des personnes confrontées à des moments difficiles, des déséquilibres énergétiques ou des chocs émotionnels.« Je me souviens d’une dame en deuil, rapporte-t-elle. Le bain sonore lui a permis de laisser couler ses larmes et de vivre sa souffrance. Il n’y a rien à faire, juste à écouter, à lâcher tout et à laisser la vibration se distiller. » 

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AU « VRAI MOI » DE L’HOMME

Posté par othoharmonie le 30 avril 2015

 

enfant_geopolitiqueQuand l’âme prend conscience d’elle-même dans son corps astral et qu’elle a comme ambiance les êtres-pensées, elle se sait en dehors du corps physique et en dehors aussi du corps éthérique. Mais, en même temps, elle sent alors que ses facultés de penser, de sentir et de vouloir appartiennent à un domaine restreint du monde, alors que, de par la nature de son être le plus profond, elle serait à même d’embrasser plus que ce qui lui est assigné dans ce domaine.

Dans le monde spirituel l’âme devenue clairvoyante peut se dire : « Dans le monde sensible je suis obligée de m’en tenir à ce que le corps physique me permet d’observer ; dans le monde élémentaire je subis les restrictions du corps éthérique ; dans le monde spirituel je suis limitée par le fait que je me trouve en quelque sorte sur une île cosmique dont les rives bornent mes facultés d’existence spirituelle ; au delà de ces rives un monde existe que je pourrais percevoir, si je perçais le voile que, par leurs œuvres, les êtres-pensées tissent devant mon regard spirituel.

L’âme est à même de percer ce voile si, d’une manière continue, elle développe, de plus en plus, la faculté du don de soi-même que requiert déjà la vie dans le monde élémentaire. Elle a besoin d’augmenter de plus en plus le capital des forces que fait mûrir en elle la vie dans le monde physique-sensible, pour se garantir dans les mondes suprasensibles contre l’affaiblissement, le trouble, voire l’anéantissement de la conscience.

Dans le monde physique-sensible l’âme, pour concevoir des pensées, n’a besoin que de la force dont elle dispose naturellement, sans effort particulier. Dans le monde élémentaire les pensées s’affaiblissent jusqu’à devenir comme des songes qui s’oublient au moment même où ils surgissent, c’est-à-dire qu’elles ne deviennent nullement conscientes, si l’âme, avant d’entrer dans ce monde ne travaille pas au renforcement de sa vie intérieure. Pour ce but elle doit avant tout intensifier la force de la volonté, car, dans le monde élémentaire, une pensée n’est plus une simple pensée ; elle possède une activité intérieure, une vie propre. Il faut la maintenir par la volonté pour empêcher qu’elle ne s’échappe de la sphère de la conscience.

Dans le monde spirituel les pensées sont tout à fait des êtres vivants et indépendants. Pour qu’elles restent dans la conscience, l’âme doit être renforcée à tel point qu’elle possède en elle-même la force que déploient pour elle le corps physique dans le monde sensible et les sympathies et antipathies du corps éthérique dans le monde élémentaire. Dans le monde spirituel il faut qu’elle renonce à tout cela. Là les expériences du monde sensible et du monde élémentaire ne lui sont présentes que comme des souvenirs. Et elle se trouve elle-même en dehors de ces deux mondes. Elle est entourée du monde spirituel.

Celui-ci ne fait d’abord aucune impression sur le corps astral. L’âme doit apprendre à vivre pour elle-même de ses souvenirs. Le contenu de sa conscience n’est d’abord que celui-ci : j’ai été et je me trouve maintenant en face du néant. Mais quand, de pareilles expériences de l’âme, surgissent des souvenirs qui ne sont pas seulement des reproductions de phénomènes sensibles ou élémentaires, mais qui représentent de libres expériences mentales suscitées par ceux-ci, alors un dialogue commence dans l’âme entre les souvenirs et l’apparent « néant » du monde spirituel ambiant.

Et ce qui naît de ce dialogue forme ensuite dans la conscience du corps astral le monde des représentations. L’âme, à ce point de son évolution, a besoin d’une force qui la rende capable de se trouver sur la rive extrême du seul monde qu’elle connaissait jusqu’alors et de supporter la rencontre avec le soi-disant néant. Pour la vie de l’âme ce soi-disant néant est d’abord absolument un véritable néant. Toutefois l’âme a toujours, en quelque sorte, derrière elle, le monde de ses souvenirs.

Elle peut comme se cramponner à ces souvenirs. Elle est à même de vivre en eux. Et plus elle vit en eux, plus elle augmente les forces du corps astral. Mais avec ce renforcement commence le dialogue entre son existence passée et les êtres du monde spirituel. Ce colloque lui procure le sentiment d’’elle-même en tant qu’être astral. Pour employer une expression correspondant aux traditions antiques, on peut dire : l’âme humaine prend conscience de son être astral dans le verbe cosmique.

Par verbe cosmique il faut entendre ici les actions mentales des êtres-pensées se déroulant dans le monde spirituel comme des dialogues vivants d’esprits, dans ce sens toutefois, que ces dialogues d’esprits sont pour le monde spirituel ce que sont des actions pour le monde sensible. Si maintenant l’âme veut passer dans le monde supra-spirituel, il faut que, par sa propre volonté, elle élimine ses souvenirs des mondes physique et élémentaire. Elle ne peut le faire que si, dans le dialogue des esprits, elle a puisé la certitude qu’elle ne perdra pas complètement son existence en extirpant en elle tout ce qui jusqu’alors lui en avait donné conscience.

L’âme doit, en effet, se placer devant un abîme spirituel et se résoudre à y oublier ses facultés de vouloir, de sentir et de penser. Elle doit, dans sa conscience, renoncer à son passé. Prendre la résolution qui est nécessaire à ce point de révolution, c’est amener le sommeil complet de la conscience, non pas au moyen des conditions des corps physique et éthérique, mais au moyen de la volonté. Seulement il faut se représenter que cette résolution ne vise pas au rétablissement de l’état de conscience antérieur après un intervalle d’inconscience, mais que, par un acte de volonté propre, la conscience plonge vraiment dans l’oubli. Il ne faut pas perdre de vue que ce processus n’est possible ni dans le monde physique ni dans le monde élémentaire, mais seulement dans le monde spirituel. Le monde physique admet l’anéantissement qui se présente sous la forme de la mort ; dans le monde élémentaire la mort n’existe pas.

L’homme, pour autant qu’il appartienne au monde élémentaire, ne peut pas mourir ; il ne peut que se transformer en un autre être. Dans le monde spirituel aucune transformation radicale n’est même possible, au sens strict du mot ; car quelles que soient les métamorphoses de l’être humain, le passé vécu se manifeste dans le monde spirituel comme une existence consciente propre. Si cette existence faite de souvenirs doit disparaître dans le monde spirituel, il faut que l’âme elle-même, par un acte de volonté, la plonge dans l’oubli. La conscience clairvoyante peut arriver à cette détermination de la volonté après avoir conquis la force d’âme nécessaire. Si elle y arrive, alors de l’oubli qu’elle a provoqué elle-même émerge la vraie essence du « moi ». Le monde supra-spirituel ambiant procure à l’âme humaine la connaissance de ce « vrai moi ».

La conscience clairvoyante peut, de même qu’elle est apparue dans le corps éthérique et dans le corps astral, surgir aussi dans le « vrai moi » Ce « vrai moi » n’est pas le produit de la clairvoyance ; il existe dans les profondeurs de toute âme humaine. Seulement, ce qui pour toute âme humaine est une réalité inconsciente, bien qu’inhérente à sa nature, est pour la conscience clairvoyante objet de connaissance. Après la mort physique l’homme s’assimile peu à peu le monde spirituel ambiant. Dans ce dernier son être surgit d’abord avec les souvenirs du monde sensible. Bien qu’il n’ait plus l’appui du corps physique-sensible, il peut cependant dans le monde spirituel vivre consciemment dans ces souvenirs, de sorte que ceux-ci n’aient plus la simple existence d’ombres, qui leur est propre dans le monde physique-sensible. Et, à un moment donné entre la mort et une nouvelle naissance, les êtres-pensées du monde ambiant spirituel exercent une action si forte que l’oubli dont il a été question est amené sans l’impulsion de la volonté.

Avec cet oubli s’éveille la vie dans le « vrai moi ». La conscience clairvoyante, par le renforcement de la vie de l’âme, amène comme un acte libre de l’esprit ce qui pour l’évolution entre la mort et la nouvelle naissance est, en quelque sorte, un événement naturel. Toutefois dans les expériences de la vie physique-sensible aucun souvenir des vies terrestres antérieures ne peut se présenter, si, dans ces dernières, les représentations n’ont pas été dirigées vers le monde spirituel. Car il faut bien préalablement avoir eu connaissance d’une chose si, plus tard, un souvenir clairement reconnaissable doit la rappeler. Il faut donc aussi dans une vie terrestre acquérir la connaissance de soi-même comme d’un être spirituel, si l’on veut, à juste titre, s’attendre à ce que, dans une prochaine vie, on puisse se souvenir de celle qui a précédé.

Mais il n’est pas dit que cette connaissance doive provenir de la clairvoyance. Dans l’âme de celui qui s’est acquis une connaissance directe du monde spirituel au moyen de la clairvoyance, peut surgir dans les vies terrestres faisant suite à celle où cette connaissance fut acquise, le souvenir de cette vie antérieure tout comme dans le monde sensible surgit le souvenir d’un événement vécu. Pour celui qui, même sans clairvoyance, pénètre avec intelligence dans la science occulte, ce souvenir se présente tout comme dans le monde sensible celui d’un événement dont on n’a entendu qu’une description.

EXTRAIT du livre : LE SEUIL Du MONDE SPIRITUEL de RUDOLF STEINER aux Editions ALICE SAUERWEIN

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