APPRENDRE A VIVRE ENSEMBLE
Posté par othoharmonie le 6 mai 2015
Penchons-nous un seul instant sur l’idée même qu’il existe un esprit universel qui unit tout, une intelligence qui pénètre tout et considérons également son corollaire : il n’y a pas d’esprit qui soit séparé. Pour cela, nous pourrions imaginer l’univers comme un océan, il y a bien des vagues en surface mais ces vagues sont faites et composées de l’océan ou d’eau. Si l’une des vagues voulait brusquement quitter totalement l’océan il lui faudrait ne plus êtres composée d’eau et ne plus être reliée au mouvement de l’océan. Comment alors pourrait-elle survivre ? Le fait est simple : une vague ne pourrait se séparer du corps de toutes les vagues tout en restant un vague.
Chacun de nous est relié à tout ce qui vit, que nous en ayons conscience ou non, le fait même de ne pas en prendre conscience est la source de toutes nos souffrances. Nos pensées ne sont ni privées ni dépourvues d’effet à condition qu’elles soient vraies et réelles et si en tant qu’esprit je suis unie à tous les autres esprits, c’est que j’ai une influence sur les autres que je le veuille ou non.
Si je crois que je peux me séparer complètement de l’Esprit universel, je ne fais que m’illusionner car cela ne peut pas plus se faire qu’une vague pourrait se séparer de son océan. Toutes les pensées et les émotions que j’ai et qui sont fondées sur la croyance selon laquelle je peux me séparer de la vie ne peuvent avoir aucun effet réel sur la vie elle-même. En d’autres termes, nos idées et nos sentiments négatifs ne changent pas la réalité et c’est la raison pour laquelle toutes les pensées de culpabilité n’ont aucun fondement et ne sont d’aucune utilité sur les jugements que nous portons.
Au lieu de cela, rappelons-nous chaque jour, chaque minute, chaque seconde, le matin au réveil que lorsque nous acceptons la paix pour nous-mêmes cette paix est reçue à un certain niveau par chacun d’entre-nous à travers le monde. C’est cela qui va transformer le monde, car nous ne transformerons pas le monde en attaquant ceux qui sont différents.
En regardant simplement les gens tels qu’ils sont dans l’instant, nous pratiquons continuellement le pardon. Au contraire, si notre regard sur eux est un prétexte pour faire ressortir leurs erreurs ou leurs défauts ils deviennent pour nous la cause de nos propres souffrances. Notre attitude de pardon doit purifier en permanence notre vision de toute chose, nous libérant ainsi à chaque instant de nos limitations.
Pardonner n’implique pas de se remarier avec son ex, de libérer les prisonniers, de revenir à notre ancien emploi ou toute autre chose de ce genre. L’ego croit que s’il pardonne à celui qui lui a fait mal il lui faut traduire ce pardon par un certain comportement approprié. Or, le vrai pardon n’exige du corps aucune action, même s’il peut s’accompagner d’un certain geste, le pardon est une correction intérieure qui soulage simplement le cœur. Avant tout il est là pour la paix. En étant en paix, nous pouvons donner la paix aux autres et c’est là le plus durable et le plus estimable des dons que nous puissions faire. Le pardon, comme tous les autres attributs spirituels n’implique pas de comportement particulier. Le vrai pardon voit plus loin que l’évidence telle qu’elle apparaît à un seul corps et se tourne vers la vérité universelle. La vérité de notre réalité est que chacun d’entre nous est innocent et totalement aimé de Dieu.
Nous avons fait d’innombrables erreurs et nous continuerons probablement à en faire pendant un certain temps, mais le vrai pardon fait une différence entre les appels profonds du cœur et les désirs superficiels de l’ego. Toutes les erreurs proviennent de l’ego et font partie d’un processus d’apprentissage par lequel nous devons tous passer. Le pardon est une vision bienveillante qui voit la maturité, la bonté du cœur et l’intégration qui se produiront pour chaque personne en temps utile. Par ailleurs, il reconnaît qu’il est impropre de condamner ce processus de croissance.
L’intolérance vient simplement du fait de ne pas vouloir regarder au-delà des apparences ; comme tous les sentiments dénués d’amour tels que la peur, l’impatience, la jalousie, la colère, la tristesse … l’intolérance n’a pas besoin qu’on la combatte, ni même qu’on lui résiste. Le but n’est pas de faire de l’esprit un champ de bataille ; le processus est souvent progressif, il n’est requis de nous que d’essayer doucement de pardonner chaque fois que nous avons du mal à comprendre un fait ou une situation que nous ne connaissons pas.
Une excellente habitude à prendre avant de porter un jugement consiste à marque un temps d’arrêt pour mieux évaluer la situation.
Rien de négatif ne peut résister à la Lumière.
Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/
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