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LA JOIE DE VIVRE de Adéla Tremblay Sergerie

Posté par othoharmonie le 22 mai 2015

 

mainCe sentiment merveilleux peut-il exister quand toute la société vit dans l’angoisse, provoquée par les révoltes, les guerres, les grèves, l’affolement du bruit, la nécessité de gagner sa vie? 

Peut-on sourire à tous ces gens qui nous bousculent, qui sont injustes avec nous? 

Peut-on rêver de bonheur dans un monde où les hommes se détestent? Eh oui, c’est dans ce monde-là qu’il faut trouver la joie de vivre! 

Cependant, il faut s’entendre sur ce terme qui peut laisser croire que la joie de vivre se trouve dans les fêtes, l’alcool, les divertissements où la musique et le bruit nous assourdissent. La joie de vivre n’est pas extérieure à nous, mais EN NOUS. 

Commençons par le bien qui nous touche de plus près: la santé. Mais en sommes-nous maîtres? Oui et non. 

Non, quand survient une épidémie, un accident, une situation où les éléments vitaux sont insuffisants, comme l’air, les aliments, l’habitation – mais pour les autres conditions qui peuvent nous rendre malades, nous pouvons y remédier plus ou moins selon le genre de vie que nous adoptons. 

La maladie s’installe dans un organisme lorsqu’il y a violation des lois de la nutrition, de la respiration et de l’activité musculaire. Cette violation est la conséquence, soit de l’ignorance des lois, ou d’un état de vie imposé par le milieu sur lequel l’homme, comme individu, n’y peut rien. La médecine peut alors enrayer le mal en complétant ce qui manque à l’organisme, ou en enlevant ce qui provoque les troubles qui peuvent devenir graves si on ne les corrige pas à temps. 

Mais l’homme n’est pas seulement un être de chair et de sang, il est un être à qui la conscience d’exister cause des impacts si cette existence n’est pas conforme aux aspirations qui surgissent du fond de son hérédité humaine. 

L’homme ne porte pas seulement l’héritage de ceux qui l’ont précédé, mais il porte une âme, qui réclame, elle aussi, ses droits. 

L’organisme doit donc obéir à ses lois physiques – l’intelligence, aux lois de sa conscience d’homme – et la conscience, aux lois de son âme Si l’une ou l’autre de ces lois est violée, l’homme tout entier en subit l’impact. La santé est donc soumise au milieu extérieur, et encore d’une manière plus subtile au milieu intérieur non seulement de l’organisme physique, mais surtout du moi intime comme le subconscient, le conscient, le psychisme et l’âme. 

Admettons que toutes les lois biologiques sont respectées, mais on accumule les frustrations, les complexes… on est pessimiste, inquiet, toujours dans l’attente d’un malheur, d’une catastrophe, la santé alors est compromise, car la tension nerveuse contracte tout le système organique qui finit par ne plus fonctionner normalement. Il en est de même de l’âme; si elle est bourrelée de remords, malheureuse de ne pas évoluer, elle tendra un voile de tristesse sur tout le comportement qui finira par provoquer des troubles fonctionnels, sinon organiques qui détériorent peu à peu l’un ou l’autre des organes vitaux. 

La santé est donc dépendante de ces trois plans de la personnalité. Si on respecte les lois physiques, intellectuelles et spirituelles, on goûtera la joie de vivre et l’état de santé sera d’autant plus stable et plus résistant aux agents négatifs extérieurs. 

La joie de vivre vient aussi des bons rapports sociaux entre nos proches parents et amis et nos concitoyens, car si on accepte avec bienveillance les attitudes négatives des autres, cherchant plutôt à comprendre pourquoi ils sont si mécontents, plutôt que de leur reprocher leur attitude qui nous blesse et nous éloigne d’eux, nous serons plus heureux. La joie de vivre naît aussi de l’amour de son travail, lors même que ce travail n’est pas conforme à nos goûts. 

Le travail, quel qu’il soit, est toujours constructif, puisqu’il fait agir les muscles en synergie avec le cerveau qui, sous l’impact des stimuli, développe des ramifications qui enrichissent les intercommunications, rendant la pensée plus logique et plus créatrice d’idées nouvelles. 

Lorsqu’un être humain respecte les lois universelles et divines, il possède inévitablement la joie de vivre, car il sait, même dans le malheur, découvrir le côté positif des évènements. La joie de vivre s’acquiert par la volonté persévérante d’évoluer, par des exercices répétés d’auto-dynamisme, par la compréhension de l’influence, les unes sur les autres des différentes parties de la personnalité.

 Une âme un livre : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/09/06/les-douze-lois-cosmiques/

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Peut-on connaître Dieu?

Posté par othoharmonie le 22 mai 2015

 

visionQuelques philosophes déclarent que Dieu ne peut pas être connu. Cette assertion est un non-sens, car la seule connaissance qu’Il est inconnaissable est basée sur une conclusion de la connaissance limitée qu’ils ont de Lui. Si Dieu est trop grand pour notre connaissance, comment la connaissance qu’Il est inconnaissable est-elle venue à nous ? L’existence de la connaissance est en fait affirmée dans l’acte même de sa négation.

Tout à fait en dehors de notre connaissance de l’existence de Dieu, ce que nous savons des choses les plus insignifiantes qu’Il a créées est également très fragmentaire ; nous connaissons peut-être quelques-uns de leurs caractères extérieurs, mais nous ne savons rien de leur vraie vie intérieure. En fait nous ne savons à peu près rien de nous-mêmes et si un homme pouvait obtenir la pleine connaissance de sa propre existence, alors il n’y aurait que peu de difficultés à connaître Dieu à l’image duquel il a été fait. La relation entre Dieu et l’homme est telle que pour connaître l’un il est nécessaire de connaître l’autre. « Nous ne pouvons connaître que ce qui nous est apparenté. » Aussi l’homme ne pourrait aspirer à connaître Dieu s’il n’avait pas été créé à l’image de Dieu. Quelqu’un a dit : « Il est prouvé que Dieu ne peut être connu que de Dieu. » Dieu s’est fait homme afin qu’Il puisse dépouiller l’homme de sa nature déchue et rétablir en lui sa vraie nature. (Psaume 82, 6.) Athanase a dit: « Il est devenu homme afin que nous devenions Dieu. »

Dieu a élevé les hommes au-dessus de leur état de déchéance et en a fait ses messagers et des flammes de feu. (Hébreux 1, 7.) Dieu est esprit et feu (Matt. III, 11.) Devenir de petites flammes de feu signifie devenir semblable à Dieu parce que la « plus petite flamme a toutes les qualités du feu ». Mais cela ne veut pas dire que Dieu et l’homme sont un seul esprit comme le soutiennent les panthéistes et les philosophes qui prétendent que « les diverses âmes ou personnes sont de simples manifestations fragmentaires de l’absolu. » L’union de Dieu avec Sa créature allant jusqu’à la disparition complète de cette dernière, n’étanche pas la soif intense de l’âme, tandis que nous trouvons un bonheur réel et éternel dans Sa connaissance et dans une vie de communion avec Lui.

Dieu ne décourage aucun de ceux qui cherchent la vérité en lui disant qu’il est dans l’erreur ou que sa foi est fausse, mais Il arrange les choses de telle manière que l’homme lui-même apprenne peu à peu à distinguer ses erreurs et à reconnaître la vérité. On raconte, l’histoire d’un pauvre homme qui trouva une pierre merveilleuse en coupant de l’herbe dans la jungle. Il avait souvent entendu parler de diamants et immédiatement il pensa, en voyant cette jolie pierre, qu’elle devait en être un. Il porta donc sa trouvaille à la bijouterie et, plein de joie, la montra au joaillier. Ce dernier, qui était bon et bienveillant, se rendit compte immédiatement que s’il disait au pauvre homme que sa pierre n’était pas un diamant, celui-ci ne le croirait pas ou qu’alors il en éprouverait un très grand chagrin. Le marchand préféra recourir à un autre moyen, c’est-à-dire à amener son visiteur à découvrir par lui-même sa propre erreur. Il l’engagea dans son atelier et le garda jusqu’à ce que le possesseur de la pierre fut capable de distinguer les différentes variétés de diamants et leurs prix.

Quand il jugea le moment venu, le joaillier demanda à son ouvrier d’apporter sa pierre. Le pauvre homme avait soigneusement tenu cachée sa trouvaille dans une boîte. Il l’y prit et vit avec tristesse qu’elle n’avait aucune valeur. Il pâlit et tomba aux pieds de son charitable maître en lui disant . « je vous suis très reconnaissant de votre bonté et de votre sympathie ; vous n’avez pas détruit mon espérance, mais vous avez élaboré un plain qui m’a permis de découvrir moi-même mon erreur. Dès à présent, je n’ai qu’un désir, celui de rester auprès d’un tel maître et de passer la fin de mes jours à votre service. » C’est ainsi que Dieu ramène à la vérité ceux qui se sont égarés dans l’erreur afin qu’ils apprennent à connaître la vérité par eux-mêmes et décident de Le suivre, consacrant leur vie entière à son service.

Il y a des gens qui sont assez sots et ignorants pour s’imaginer qu’ils font à Dieu ou à ses ministres une grande faveur lorsqu’ils se rendent au temple pour le culte. Ceux qui vont au culte dominés par de pareils sentiments ne peuvent pas apprécier la vraie nature de Dieu ils sont semblables à ces mendiants de profession insensés qui ignorent le motif de, celui qui leur donne du pain pour calmer leur faim. Un effet, au lieu d’être reconnaissants envers celui qui les nourrit, Ils s’imaginent lui avoir fait une grande faveur en lui donnant l’occasion d’ajouter un mérite à la longue liste de tous ceux qu’ils se sont acquis en faisant des aumônes aux pauvres. Ces mendiants sans intelligence ne pensent pas au bienfait qu’ils ont reçu et n’ont pas l’idée qu’ils devraient être reconnaissants de tout leur cœur envers celui qui est venu à leur aide.

Le Créateur a donné à l’homme l’intelligence, les sentiments, la volonté. Pour obtenir la force de servir Dieu un homme doit mastiquer ses aliments spirituels avec les dents de l’intelligence, mais au lieu de faire un bon usage de sa puissance spirituelle, souvent il la perd en vaine spéculation. Un chien ronge parfois l’os sec qu’il a trouvé jusqu’à en avoir la bouche déchirée ; alors son os prend le goût du sang et pendant un certain temps le chien continue à le ronger avec plaisir, ne se doutant pas qu’il boit son propre sang. De même, l’homme gaspille les dons de l’intelligence que Dieu lui a confiés en de vaines spéculations. Des besoins spirituels ont été donnés à l’homme afin qu’il puisse réaliser la présence de Dieu et en jouir, mais par l’influence endurcissante de la désobéissance et du péché, l’homme perd la faculté de percevoir Dieu et la capacité de jouir de Sa présence. De tels hommes ne voient pas plus loin que leur propre personne et n’ont plus la possibilité de réaliser la présence de Dieu, tellement que leurs expériences viennent confirmer en eux le doute au sujet de la personne de Dieu. De la même manière, si la volonté de l’homme suit un chemin opposé à la volonté de Dieu, cette volonté devient l’esclave du péché et conduit au suicide spirituel.

L’eau d’une rivière, coule à travers bien des pays avant de retourner à la mer de laquelle elle a été originairement tirée. Elle passe sur le territoire de bien des États, de bien des rajahs et de bien des princes, et nul n’est capable de la retenir parce qu’elle n’appartient à personne, c’est la commune propriété de tous et partout où elle passe cette eau étanche la soif de tous ceux qui sont altérés. De même le fleuve de l’eau de la vie vient de l’Océan infini de Dieu et, traversant les canaux divins que sont les prophètes et les apôtres, irrigue le monde entier, étanchant la soif de tous, enrichissant et rendant féconde la vie de tous les peuples et de toutes les nations. « Que celui qui en veut prenne de l’eau de la vie gratuitement. » (Apocalypse XXII, 17.) 

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