L’AMOUR EST LA PARTIE DE NOUS QUI EST REELLE

Posté par othoharmonie le 10 mai 2015

 

14804_10983Comme c’est l’amour lui-même qui constitue notre potentiel essentiel, nous ne sommes ni limités ni soumis à des conditions ou à des lois. Notre communication avec les autres se fait de l’amour à l’amour et non pas en partant de nos expériences pour aller vers celles des autres. Il n’y a pas deux expériences semblables et la communication qui repose sur des jugements est intrinsèquement conflictuelle. En revanche, lorsque la communication est fondée sur l’amour, elle apporte une satisfaction profonde et par là-même notre guérison. Même la peur qu’elle puisse être interrompue par la mort finira par s’estomper.

Comme seule l’expérience de l’amour lui donne véritablement son sens, je ne peux vous en donner une définition sinon vous dire que c’est l’absence totale de peur et surtout la confiance et la reconnaissance de notre union complète avec toute vie. En vérité, nous aimons quelqu’un d’autre lorsque nous comprenons que nos intérêts ne sont pas séparés des siens et nous nous unissons donc à cet Autre dans ce qu’il veut vraiment. C’est la partie supérieure de notre l’Etre qui s’unit ainsi et non plus notre ego qui s’allie à un autre ego. Il est totalement impossible de mesurer ou de prouver l’amour selon des méthodes habituelles mais ce n’est pas pour autant qu’il n’en est pas moins réel.

Nous avons tous eu des aperçus de l’amour pur et inconditionnel et une partie de nous connaît son existence, commençant à devenir conscients de l’amour chaque fois que nous choisissons d’accepter les êtres sans les juger et que nous essayons simplement de donner de soi, sans réfléchir à obtenir quelque chose en retour. Cela signifie que l’amour vrai ne consiste pas à donner pour transformer la mauvaise humeur de quelqu’un en bonne humeur ni son ingratitude en reconnaissance, mais c’est une forme de don totalement pur et libre qui s’étend librement et qui est de par lui-même sa propre récompense.

Généralement, nous lui donnons un tout autre sens au quotidien, car beaucoup ont tendance à donner pour mieux obtenir, c’est là un marché, un troc, ont voit cela dans les relations dites « amoureuses » où chaque partenaire donne en s’attendant à recevoir sous la forme particulière qu’il désire ou bien encore lorsqu’on entend dire que dans un couple il faut faire des compromis. Cet amour conditionnel est aussi ce qui passe pour de la gentillesse dans la plupart des relations où l’extension de l’amour dépend d’attitudes et de comportements homologués comme à l’image de parents cherchant la confirmation de leur propre valeur à travers les réussites de leurs enfants. Bien souvent, un enfant n’aime ses parents que s’il obtient ce qu’il croit vouloir, que ce soit une nouvelle possession ou une approbation, un tel amour n’offre aucune sécurité et il ne dure pas, sa nature éphémère est la cause de peurs existentielles d’être abandonné, et cette peur-là nous l’avons tous en nous.

Lorsque nous offrons un amour réel, nous ne sommes concernés ni par notre propre comportement, ni par celui des autres. Nous nous sentons parfaitement naturels. Nous n’avons pas le sentiment d’être limités dans nos actes, nous ne doutons pas non plus de tout le bien qui peut arriver ni du temps qui n’est pas un souci pour nous. Nous avons simplement conscience de l’instant présent et de tout ce qu’il contient. Lorsque nous étendons cet amour, nous sommes libres et en paix avec tout ce qui EST, et nous nous rendons compte qu’il est extensible à outrance.

Nous pensons parfois que nous obtiendrons satisfaction en nous vengeant, que nous aurons raison en prouvant que quelqu’un d’autre a tort  ou que nous aurons un peu de paix et de tranquillité après avoir humilié quelqu’un qui nous aura blessé. Il nous paraît logique d’être sévères avec nos enfants pour leur apprendre la douceur et nous pensons qu’il y a des gens qui méritent de perdre quelque chose à cause de ce que nous pensons être justice.

Mais croyez-moi si vous le voulez, l’expérience dont nous avons tous le plus grand besoin en vérité, c’est celle de l’AMOUR.

Pour véritablement aimer il nous faut comprendre ce qu’il y a de semblable chez nous et dans tout ce qui vit car l’amour qui vit en nous peut s’unir à l’amour qui vit en l’autre, alors que deux corps ne peuvent absolument pas devenir un. Toute émotion focalisée sur le corps en excluant les autres est une émotion négative où nous nous nions nous-mêmes. Il nous faut nous interroger honnêtement et avec tendresse sur nos préoccupations concernant l’apparence des corps, à savoir si notre corps reçoit sa part de reconnaissance, de remerciements, d’influence et de popularité pour ce qu’il a fait. En effet, c’est dans la mesure de l’importance que prend notre identification à notre corps que nous minimisons ou ignorons totalement notre essence …. l’amour. Cette interrogation ne demande qu’un honnête regard sur nous-mêmes pour noter les choses simplement dans le calme et tout spécialement celles qui sont à l’intérieur : une reconnaissance de notre vraie valeur.

Nous sommes malheureusement dans une société où l’image règne en maître, nous ne voulons pas vraiment que les gens soient attirés vers nous à cause de notre corps, mais à cause de ce qu’il y a en lui et qui ne change pas. Nous voulons que les gens nous comprennent et nous aiment justement parce qu’ils nous comprennent. Ils ne peuvent le faire tant qu’ils sont reliés à nous uniquement par l’image en tant que corps. Nous voulons avoir conscience et nous voulons que les autres aient conscience de notre état lumineux intérieur et non seulement du brillant des apparences extérieures, et cela ne tient qu’à nous seuls, selon ce à quoi nous nous identifions, de ce que nous mettons en avant de nous-mêmes mentalement et émotionnellement.

Nous ne pouvons avoir deux attitudes car l’une est simplement amour alors que l’autre est apparence et que cette apparence engendre la peur.

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NOUS NE POUVONS QUE NOUS AIDER NOUS-MEMES

Posté par othoharmonie le 10 mai 2015

 

flowersLorsque deux individus se rencontrent, ils se comportent souvent comme deux animaux qui se retrouvent nez à nez. Leurs « antennes » commencent à s’agiter et ils essaient de sentir ce qui est différent chez l’autre. Ils comparent et se font rapidement une opinion sur les traits de caractère de l’autre pour décider si oui ou non c’est un ami ou un ennemi.

La plupart du temps, nous n’avons pratiquement pas conscience de l’activité de ces antennes, pourtant nos réactions automatiques sont basées sur le fait qu’elles font des comparaisons limitées et arbitraires avec le passé. Nous ne voulons pas admettre que cela nous empêche de voir ce qui se passe réellement dans l’instant présent. Ce pourquoi nous ne voyons pas les choses d’un œil tout neuf comme nous le devrions et nous ne prenons pas vraiment non plus la responsabilité de changer nos propres pensées.

Pour avoir la paix autour de soi, il nous faut déjà reconnaître que cette paix se trouve en nous-mêmes. L’endroit où se trouve la paix se situe dans notre esprit. Le corps ne peut nous dire comment nous nous sentons car c’est notre esprit et la façon dont nous choisissons de l’utiliser qui engendre ce dont nous ferons l’expérience. Cessons de croire que nous sommes des victimes de notre corps ; il y a toujours une voie vers la liberté et c’est à nous seuls de s’en libérer. Considérer la transformation du corps comme notre but, ce serait ne pas voir que notre seul but est la paix de l’esprit.

Pour reconnaître intérieurement la tranquillité et la satisfaction, pour être plus libres, il nous est nécessaire de remettre en question ce à quoi nous nous identifions depuis fort longtemps. Ne sommes-nous réellement qu’un corps ?? – Est-ce qu’il nous impose ce que nous ressentons ?? -  ou bien y a-t-il en nous un potentiel qui ne connaît aucune limite et dont le pouvoir de rendre heureux n’a pas de fin ??

L’union de la volonté et de l’esprit a le pouvoir de tout changer, car cette union permet à la pensée de déborder d’Amour. Il existe une réalité au-delà de ce que nos yeux et nos oreilles peuvent voir et entendre, et cette réalité attend que nous la reconnaissions.

Lorsqu’un individu commence à faire disparaître ce qui l’empêche de percevoir ce qui se passe Ici et Maintenant, c’est-à-dire la seule présence de l’amour qui l’habite, il se met à se guérir lui-même à tous les niveaux. Notre seul but devient alors la paix en cet instant précis car il devient essentiel pour notre bonheur de tous les instants. Pour connaître la paix, chacun d’entre nous doit comprendre que nous avons le choix de voir notre propre identité, soit très limitée, soit aussi immense que l’amour qui est là naturellement. Nous n’avons pas à nous mettre de barrières, même si nos proches, notre société, nos médias ou même nos amis peuvent nous dire qu’il y aurait toujours des choses que nous ne pourrons pas changer. Celui qui pratique  le don de Soi ne conseille pas de s’adapter à la souffrance ni à la mort, il ne fait pas de compromis avec la détresse de quiconque car il sait que chacun a la possibilité d’accès à l’écoute tranquille de son guide intérieur qui lui enseignera toujours la seule voie vraie, la voie de la liberté.

L’amour pur et sincère ne connaît ni endroit où il ne peut aller, ni personne à qui il ne peut apporter le repos.

La moindre critique, la moindre raison de nous plaindre encourage tout un système de croyances qui nie la lumière qui se trouve en toute chose vivante. Nos idées sont comme des pavés sur un chemin sur lequel nous marchons. Toute idée nous conduit quelque part, c’est la raison pour laquelle notre esprit doit cesser ses conflits si nous voulons avancer vers le bonheur et la paix intérieure.  Et pour être libres de tout conflit nous n’avons besoin que d’une seule chose : un but qui ne soit pas conflictuel.

Aussi, fixez-vous donc un but qui puisse être atteint de là où vous êtes aujourd’hui, et faites de cet instant que les portes qui s’ouvrent sur votre liberté le face un peu plus chaque jour et vous verrez qu’elles s’ouvriront un peu plus chaque fois que dans la paix vous reviendrez à l’instant présent.

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Cet Instant est le seul temps réel

Posté par othoharmonie le 9 mai 2015

 

Univers-science-fiction-sy-fy-SFLa croyance selon laquelle le passé établit la réalité es lois de la vie pénètre notre esprit d’une manière bien plus subtile qu’à travers notre effort pour contrôler directement les événements. Nous pensons constamment au futur et nous nous attendons à ce qu’il soit comme le passé. Nos fantasmes et nos pensées tentent de projeter dans le futur ce que nous nous rappelons avoir aimé dans le passé et de supprimer ce qui a été difficile et pénible.

« Hier était épouvantable, aujourd’hui est terrible et demain sera encore pire ». C’est ainsi que ma famille considérait la vie lorsque j’étais enfant. Je soupçonne qu’il y a dû y avoir  un peu de cette attitude autour de vous lorsque vous avez grandi. De génération en génération, nous avons tous baigné dans la croyance que le passé prédit le futur et qu’une personne mûre, douée d’un jugement sain, tient soigneusement compte des leçons du passé lorsqu’elle fait des projets.

Lorsque nous pensons de cette manière, nous ne regardons pas vers l’avenir de façon pratique et raisonnable, nous ne faisons que nous fabriquer un état mental constitué presque uniquement de peur. Nous croyons que nous ne devons pas avoir confiance dans la tournure générale des événements de notre vie et nous considérons donc tout et chacun comme un ennemi ou, du moins comme un danger potentiel. A son tour, cette attitude fait que nous ne nous sentons pas dignes d’amour. Cela nous procure un sentiment de culpabilité et nous rend impuissants et incertains par rapport à tout. Nous essayons donc de contrôler la réalité et ce faisant, nous développons uniquement des talents de manipulation. Bien sûr, c’est là l’erreur que nous faisons tous.

Lorsque nous nous sentons mal aimés ou indignes d’être aimés, nous faisons généralement l’erreur d’essayer de reprendre le contrôle des circonstances extérieures, car nous croyons que c’est la cause de notre tristesse. Comme nous avons besoin du futur pour atteindre notre but, nous dévaluons le moment présent. Même un avenir morne sur lequel nous avons un certain contrôle nous semble préférable au présent. Le bonheur, qui nécessite que nous portions toute notre attention sur le présent, devient effrayant.  Cependant, avec cette attitude nous ne pouvons que nous méfier de tout degré de bonheur qui nous vient. La peur stimule le désir inconscient d’être malheureux afin de pouvoir nous concentrer sur le futur pour le contrôler. Toutes les fois que nous avons peur, nous   pensons qu’il est bon d’exclure du présent tout amour et tout bien-être.

A présent, je suis convaincue que chacun de nous décide des croyances par lesquelles il vit. Nous pensons qu’il nous faut nous identifier à notre passé, mais il n’en est rien. Nous avons le choix. Ce n’est pas en nous angoissant sur notre monde que nous en maintiendrons la cohérence. Nous pouvons mener une vie libre de toute peur.

Lorsque nous sommes uniquement occupés à donner, nous n’avons pas d’angoisse….

Pour la plupart des médecins, il est évident que l’attitude peut avoir une influence sur les maladies organiques. Ils savent que la volonté de vivre ou de mourir peut changer le cours d’une maladie. Ils le savent bien qu’une telle attitude ne puisse être observée sous un microscope, ni mesurée, ni pesée ou reproduite. Les vérités relatives à l’esprit défient les critères scientifiques habituels. On peut voir les situations et les atmosphères générales produits par nos attitudes reflétées non seulement dans les cas extrêmes de maladie mortelle, mais également dans tous les aspects de notre vie.

L’expérience de l’amour et de la paix est la seule chose importante que l’on communique. C’est l’attitude du cœur et non ce qui se dit entre deux personnes qui fait le travail de guérison mutuelle. Une accumulation de connaissance verbale chez l’un ou l’autre n’a que peu d’utilité pour une guérison intérieure profonde.

Bien plus que nous le croyons, nous ne voyons finalement que le passé chez ceux que nous rencontrons. Et en fait, c’est notre passé et non le leur que nous voyons comme faisant partie d’eux. Nous n’agissons donc pas en fonction d’eux, mais en fonction de tous nos préjugés. Le désir bienveillant de voir les autres tels qu’ils sont dans l’instant présent peut purifier grandement nos attitudes. Nous aurions peu de choses à rejeter chez les autres si nous nous abstenions de leur apporter tous nos jugements et nos reproches mesquins.

Nos expériences passées ne peuvent nous parler de l’amour de l’instant présent. Se rappeler et voir ne sont pas la même chose, et c’est pourquoi les souvenirs nous sont peu utiles pour nouer des relations de sincère Amour.

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QUE LA VIE SOIT LA VIE

Posté par othoharmonie le 9 mai 2015

 

la-vie-devant-soi-La vie est une conséquence, elle est le résultat d’un processus long et complexe. La vie est un aboutissement, c’est la nature qui l’a créée et non l’humain venu de je ne sais quelle planète habitée. La vie n’a pas été importée sur terre, elle s’y est développée tout naturellement. Mais il faut comprendre que derrière la nature, il existe un Maître incontesté. Sans Lui, c’est le néant qui prévaut. Sans Lui, c’est la tristesse qui domine. Sans Lui, c’est l’incompréhension qui surgit.

Vivre sur terre est un mal nécessaire et non une finalité. La vie n’est pas un jeu, elle n’est pas davantage le fruit d’une manipulation génétique ou biologique qui se substitue à l‘accouplement indispensable des êtres vivants et de sa raison d ‘être. La vie n’est pas facile à donner, elle est même souvent une épreuve pour ceux qui la portent. La vie est constituée de nombreux séjours terrestres, en tout cas pour l’humain, car les végétaux ou les animaux n’ont pas la même évolution.

Donc, si la vie de tout humain est composée d’étapes, il convient de ne pas ajouter de difficultés supplémentaires à ces vies terrestres qui connaissent de nombreuses épreuves et souffrances parfois. Partant de ce constat, il faut se poser les bonnes questions sur la vie. Est-il dans ces cas opportun de la forcer ou de la créer presque artificiellement ?

Toute vie sur terre compote une âme ou un embryon de cette âme divine. Il est donc de la responsabilité de chacun de savoir s’il est utile ou non de donner la vie, même si la nature en a décidé autrement. Si la nature s’oppose à la naissance d’un nouvel être physique et physiologique, il y a souvent une raison profonde ignorée ou enfouie momentanément au fond de la mémoire. Ce qui veut dire qu’une étape du parcours doit ou devrait se dérouler ainsi.

Je suis dure dans mes propos, mais souvent la lumière est bien souvent éteinte pour nous alors qu’en l’au-delà elle est éclatante. L’amour est le seul mouvement spontané qui donne la vie. Toute vie créée plus ou moins artificiellement est handicapée par l’absence du souffle d’amour qui régit la vie.

Restons simple et naturel chaque fois qu’n geste d’une telle importance est réalisé. Cela signifie que seule la vie donnée naturellement mériterait de s’exprimer pleinement ; l’autre vie, la vie artificielle ; celle qui est donnée par les chimistes et par tous ces manipulateurs de cellules humaines n’est pas, vous l’aurez compris, une vie naturelle.

C’est une question de conscience humaine qui doit trouver sa réponse dans les principes élémentaires qui sont à l’origine de la vie. Les enfants conçus en éprouvette reçoivent évidemment une âme divine. Il n’est pas question de les en priver, même si leur conception n’est pas entièrement naturelle. Elle reste un moindre mal, toléré mais non encouragé.  Cela vous choc peut-être mais le seule problème qui se pose est l’embrigadement. Nous sommes sous tutelle de la science, nous sommes sous tutelle de ces savants terrestres qui sont, à nos yeux bien souvent des puissants.

Les savants de la terre sont de petites consciences, et ont de nombreuses choses à apprendre de l’expérience de gens simple et sages. Ils se croient supérieurs parce qu’ils son les maîtres du corps humain et de sa destinée. C’est en tout cas ce qu’ils imaginent parce qu’en réalité ils ne maîtrisent rien, tout juste quelques connaissances scientifiques à la portée de tout être humain curieux et passionné par ce corps du chair que nous habitons.

Le germe qui sert de base à la fécondation féminine est bien sûr habité par le souffle divin, comme le sont d’ailleurs toutes les cellules de notre corps.

L’âme est introduite dans le corps du fœtus aux tout derniers instants de sa vie intra-utérin. C’est un processus complexe et simple à la fois qui se déroule lors de l’incarnation d’un nouvel être spirituel. Sourire ou pleure à la vie ? C’est tout le constat qu’il nous est possible de faire ; Pleure-t-il ou sourit-il à cette nouvelle vie, l’être qui s’incarne ? A cette question, il existe une réponse, et dans cette réponse nous avons également d’autres réponses… Il est petit et grand celui qui nous parvient.IL est très évolué ou très peu, c’est un constat que nous ferons plus tard. Néanmoins dès sa naissance, les signes de son évolution nous apparaîtront. Ils seront plus précis au cours de sa petite enfance. C’est ainsi que certains jeunes enfants ont des facultés médiumniques très tôt dans leur vie. Les uns voient les décédés, les autres les entendent. Ils échangent avec eux et cette relation pourtant si bizarre, ne les incommode pas le moins du moins du monde. A partir de l’instant où nous ferons dans notre famille ce genre d’observation, nous ne seront pas surpris par ce degré de discussion et d’interrogation de notre enfant qui vous étonnera souvent. Tout ne peut se résumer à cet exemple, il en existe d’autres plus ou moins visibles.

L’âme qui s’incarne est angoissée avant et pendant le processus de descente sur le plan terrestre, et toute entrave au bon déroulement de ce dernier lui est préjudiciable.

Le voyage est enrichissant pour la connaissance de l’être qui s’incarne, il n’est pas toujours nécessaire. Chacun peut passer toute sa vie chez lui sans jamais découvrir d’autres pays. L’âme peut également passer toute sa vie dans l’au-delà sans jamais se réincarner. L’âme au nom de sa nature divine, éprouve tôt ou tard le besoin d ‘élargir sa connaissance et en conséquence, de revenir séjourner de nouveau sur terre. Quant aux cellules spirituelles elles vont inévitablement reconstituer un jour ou l’autre une âme qui est, un condensé complexe de l’éther ; un condensé voué à s’incarner et véhiculant avec lui la vie de chaque particule cosmique et divine ayant participé à son assemblage.

La conséquence est toujours plus ou moins douloureuse. Elle consiste en un transport au fil des ans, des siècles et des millénaires, de cette mémoire cellulaire qui se manifestera inévitablement  un jour ou l’autre chez l’humain qui aura été, à son corps défendant, destinataire d’un passé à priori non réalisé dans l’amour.

Chez un nouvel humain réincarné, les particules spirituelles restent imprégnées de souvenirs. Leur mémoire est indestructible. C’est la raison pour laquelle l’histoire de l’univers est inscrite en chacun de nous.

Nous aurons un jour accès à cette gigantesque mémoire universelle, qui nous donnera toutes les clés du mystère de la vie….

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Comment enseigner l’Amour Universel

Posté par othoharmonie le 7 mai 2015

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En notre époque de mutation, nombreux sont ceux qui cherchent à suivre un chemin d’amélioration personnelle. Dans ce but, ils désirent acquérir des livres les soutenant dans leur démarche. Mais devant l’avalanche des nouvelles publications, il n’est pas toujours facile de trouver des êtres qui soient parvenus au-delà des nuages de la confusion intellectuelle pour transmettre des enseignements ensoleillés, simples et capables de nous relier à la sagesse Universelle.

Je me propose de vous débroussailler le chemin en exploitant mes lectures personnelles

J’exprime ici ma gratitude envers les personnes qui m’ont fait confiance…

Et je propose le lien de mon blog répertoriant les nombreuses lectures qui m’ont fait devenir ce que je suis aujourd’hui.

Voilà si vous êtes intéressés, c’est ici : http://bibliothequecder.unblog.fr/

Bonne chance à vous !

Bien affectueusement.

Namasté.

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La SANTE passe par l’hygiène SPIRITUELLE

Posté par othoharmonie le 7 mai 2015

 

150-04Sans hygiène spirituelle, il n’est pas de véritable santé. Santé physique, santé physiologique et santé biologique sont inséparables de la santé de l’âme parce que tout est lié.

La santé spirituelle  est indissociable de la santé matérielle. Il est entendu par là : notre corps composé de chair et d’os, qu’une certaine médecine « humaine » voudrait rendre immortel. Cette médecine-là est dans une impasse, elle est soumise à la pression de patients qui attendent de sa part des miracles. Sous peu, elle s’écroulera et s’ouvrira sous la contrainte naturelle à de nouvelles thérapeutiques. Prise au piège de ses certitudes, elle sera condamnée au changement ou  à sa disparition. Car aujourd’hui, certaines personnes n’ayant fait aucune étude de médecine, sont beaucoup plus savantes que les médecins sur le plan terrestre.

Nous ne sommes pas encore arrivés à l’apogée de nos facultés. Il nous faut encore et toujours aller plus loin, explorer de nouveaux champs, exorciser le mal, identifier l’intrus qui séjourne chez de nombreux malades et l’expulser hors de leur corps grâce à la foi.

La médecine actuelle s’essouffle. Elle a besoin de relais. Elle gagnera beaucoup à s’orienter dans une autre direction thérapeutique. Les soins doivent sortir des sentiers battus. Les mémoires cellulaires qui sont le support de diagnostics sont beaucoup plus nombreuses que l’on se l’imagine. Les cellules spirituelles ont aussi leur propre mémoire. Il ne faut pas se limiter à la mémoire cellulaire de l’être biologique. Mais il faut également explorer plus en profondeur les mémoires spirituelles qui sont véhiculées d’âme en âme, de vie en vie.

Je veux dire qu’il faut dépasser les mémoires biologiques des cellules. L’hérédité n’est qu’un aspect des choses. Il faut aller plus loin, si bien sûr on s’en sent la capacité, et si cela correspond à nos idées, parce que c’est en explorant l’intégralité des mémoires cellulaires que l’on pourra être plus efficace dans nos traitements. Il n’y a pas d’obstacle pour que l’on élargisse nos champs d’investigation chez l’humain que nous sommes. Mais cette intervention nécessitera de notre part une approche totalement nouvelle et pour l’instant complètement inconnue de beaucoup….

Rien ne relève du hasard. Personne n’est touché dans sa chair ou dans son cœur par le fait de ce hasard, qui en réalité n’existe pas. Tout est programmé et prévu par nous. C’est nous et nous seuls qui sommes les artisans de notre destin. C’est tout le sens du libre arbitre qui consiste à faire un choix ou un autre. Le choix est important parce qu’il sera suivi de faits non négligeables pour la suite de notre vie. Prenons de bonnes résolutions. Prêtons attention à nos actes, à nos paroles ou à nos pensées, parce qu’ils sont porteurs d’effets à très long terme que nous ne pouvons pas toujours mesurer.

La normalité n’existe pas. Il n’est pas d’humain normal ou anormal. C’est encore une idée fausse de la science. Une personne identifiée comme « débile mentale » par exemple par les spécialistes de la santé mentale… Ils se trompent très lourdement et pour cause, la tare observée cesse de l’être dès que la porte de l’autre monde est franchie. Personne n’est malade. Il n’existe aucun malade sur la terre. Il existe seulement des états différents liés à une situation particulière de l’incarnation qui véhicule avec elle tout le passif de nos vies précédentes. Rien ne serait plus faux que de situer cet état d’anomalie dans le registre de l’hérédité et de la génétique. C’est la raison pour laquelle je suis obstinément opposées à toutes ces manipulations cellulaires qui n’auront pour effet que de perturber un corps parfaitement sain d’esprit, mais momentanément esclave ou handicapé par l’héritage de son passé. 

C’est un réel massacre que produit aujourd’hui notre science et nos médecins, en étant incapables d’appréhender la dimension spirituelle et éthérique. C’est à dire que tous les problèmes de santé sont abordés par la seule porte physiologique ou biologique. Malheureusement, ce n’est pas par là que l’on doit prendre en charge le problème posé, parce que tout dépend du corps qui survit et non de celui qui périt.

Les organes physiques sont les organes inférieurs de l’humain et notre cerveau en fait bien sûr partie. Il n’est que le siège d’une forme d’intelligence. Mais le véritable cerveau se situe ailleurs. Il n’y a aucun rapport entre ce que nous appellerons le siège de l’âme et ce cerveau physique qui n’est qu’un organe de commande de nos cinq sens. Les facultés supérieures de l’humain se situent ailleurs. Il n’existe pas d’autres lieux, d’autres sources que celle de l’âme pour les générer.

Certes, l’incompréhension engendre la révolte qui elle-même engendre la violence. Elle peut être individuelle ou collective ; interne, c’est-à-dire retournée contre soi, ou externe, soit retournée contre l’autre. La compréhension elle, est porteuse d’humilité et de paix. Ce qui veut dire que l’être qui se situe dans ce registre avance tout naturellement dans la voie du progrès spirituel. Il se rapproche ainsi de Dieu.

Pénétrer le Grand Dessein de Dieu est un exercice très difficile pour l’humain. Alors, il s’interroge, réfléchit, cherche la logique de l’épreuve qui lui a été envoyée et revient très souvent bredouille de ses interrogations intimes. Alors, cessez de chercher. Sachez tout simplement qu’il existe une logique, une réalité, une justice incompréhensible à nos sens pour l’heure actuelle.  Mettons sous le boisseau notre questionnement et ne cherchons pas à comprendre ce qui n’est pas pour l’instant accessible. Le jour de la révélation n’est pas encore arrivé mais rassurons-nous nous n’en serons pas privés éternellement.

Si vous êtes surpris de ces difficultés à répétitions qui se produisent dans votre vie, c’est parce qu’elles sont liées à des dettes du passé qui sont inévitablement remboursées un jour ou l’autre. Il n’est pas possible qu’un être se substitue à vous pour mettre à votre place les comptes à jour. Il n’existe pas d’autres solutions que de passer par l’épreuve pour se libérer de ces charges produites par des actes passés. Il n’est pas d’échappatoire possible même si l’échéance peut être repoussée. Il ne peut être question de l’éliminer. L’hérédité se transmet par l’âme et non par le corps. Tout est possible par la voie héréditaire. Il n’existe pas, là non plus, d’hérédité au sens où nous avons pour habitude de la concevoir ; c’est notre âme qui transporte la mémoire cellulaire. C’est elle qui se charge parfois excessivement de tares inutiles, alourdissant son parcours. C’est la raison pour laquelle nous devons alléger au maximum les éléments inutiles qui le perturbent.

En résumé, ne vous laissez pas enfermer ou emprisonner dans un chemin de vie qui ne vous appartient pas. Libérez-vous au maximum de ces charges inutiles que seul l’autre doit porter. N’essayez pas d’alléger votre propre parcours en cédant  à toutes les sollicitations. Bien sûr, dans certains cas, votre démarche consolidera votre foi et vous permettra de progresser plus rapidement. Mais dans d’autres cas, vous n’obtiendrez qu’un retard inutile parce que vous aurez insisté mal à propos pour lutter contre une adversité qui n’appartient qu’à l’autre.

Personne, pas même le Christ ne se permettait de libérer gratuitement un esprit soumis à l’épreuve. Il était uniquement là pour alléger la charge et sans son aide, l’épreuve aurait été plus lourde à supporter. Mais, il savait qu’en libérant totalement l’individu de ses devoirs, il ne lui rendait qu’un service provisoire ou momentané, parce que ce dernier serait de nouveau confronté un jour à la même difficulté dans qu’elle ne serait pas résolue.

En conséquence, pour être plus fort dans son corps et dans son âme, il faut être confronté au « mal » et lutter contre lui pour l’éliminer avec les bons moyens. C’est ensuite que les corps concernés se trouvent renforcés dans leur structure. La résistance naturelle est importante. Il est bien sûr possible de l’accompagner par des moyens naturels. Car c’est le sens qui compte, c’est-à-dire qu’il convient d’administrer au patient des médicaments lui permettant de sortir par lui-même de cette maladie dans laquelle il est tombé. Les médicaments ne doivent jamais avoir pour vocation de traiter l’effet, mais de s’attaquer toujours à la cause. Malheureusement, bien souvent nous observons le contraire.

L’effet n’est que le symptôme, et la cause est l’origine. Donc, il faut, en essayant de la localiser, renforcer l’esprit et le corps qui en réalité ne font qu’un. C’est en traitant l’esprit que le corps se guérit et non l’inverse.

Si vous avez la foi, si vous croyez très fortement en la guérison, vous mettrez en marche un processus régénérateur qui agira à partir de votre esprit sur les particules  biologiques souffrantes. C’est le principe même du miracle.

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APPRENDRE A VIVRE ENSEMBLE

Posté par othoharmonie le 6 mai 2015

 

images (1)Penchons-nous un seul instant sur l’idée même qu’il existe un esprit universel qui unit tout, une intelligence qui pénètre tout et considérons également son corollaire : il n’y a pas d’esprit qui soit séparé. Pour cela, nous pourrions imaginer l’univers comme un océan, il y a bien des vagues en surface mais ces vagues sont faites et composées de l’océan ou d’eau. Si l’une des vagues voulait brusquement quitter totalement l’océan il lui faudrait ne plus êtres composée d’eau et ne plus être reliée au mouvement de l’océan. Comment alors pourrait-elle survivre ? Le fait est simple : une vague ne pourrait se séparer du corps de toutes les vagues tout en restant un vague.

Chacun de nous est relié à tout ce qui vit, que nous en ayons conscience ou non, le fait même de ne pas en prendre conscience est la source de toutes nos souffrances. Nos pensées ne sont ni privées ni dépourvues d’effet à condition qu’elles soient vraies et réelles et si en tant qu’esprit je suis unie à tous les autres esprits, c’est que j’ai une influence sur les autres que je le veuille ou non.

Si je crois que je peux me séparer complètement de l’Esprit universel, je ne fais que m’illusionner car cela ne peut pas plus se faire qu’une vague pourrait se séparer de son océan.  Toutes les pensées et les émotions que j’ai et qui sont fondées sur la croyance selon laquelle je peux me séparer de la vie ne peuvent avoir aucun effet réel sur la vie elle-même. En d’autres termes, nos idées et nos sentiments négatifs ne changent pas la réalité et c’est la raison pour laquelle toutes les pensées de culpabilité n’ont aucun fondement et ne sont d’aucune utilité sur les jugements que nous portons.

Au lieu de cela, rappelons-nous chaque jour, chaque minute, chaque seconde, le matin au réveil que lorsque nous acceptons la paix pour nous-mêmes cette paix est reçue à un certain niveau par chacun d’entre-nous à travers le monde. C’est cela qui va transformer le monde, car nous ne transformerons pas le monde en attaquant ceux qui sont différents.

En regardant simplement les gens tels qu’ils sont dans l’instant, nous pratiquons continuellement le pardon. Au contraire, si notre regard sur eux est un prétexte pour faire ressortir leurs erreurs ou leurs défauts ils deviennent pour nous la cause de nos propres souffrances. Notre attitude de pardon doit purifier en permanence notre vision de toute chose, nous libérant ainsi à chaque instant de nos limitations.

Pardonner n’implique pas de se remarier avec son ex, de libérer les prisonniers, de revenir à notre ancien emploi ou toute autre chose de ce genre. L’ego croit que s’il pardonne à celui qui lui a fait mal il lui faut traduire ce pardon par un certain comportement approprié. Or, le vrai pardon n’exige du corps aucune action, même s’il peut s’accompagner d’un certain geste, le pardon est une correction intérieure qui soulage simplement le cœur. Avant tout il est là pour la paix. En étant en paix, nous pouvons donner la paix aux autres et c’est là le plus durable et le plus estimable des dons que nous puissions faire. Le pardon, comme tous les autres attributs spirituels n’implique pas de comportement particulier. Le vrai pardon voit plus loin que l’évidence telle qu’elle apparaît à un seul corps et se tourne vers la vérité universelle. La vérité de notre réalité est que chacun d’entre nous est innocent et totalement aimé de Dieu.

Nous avons fait d’innombrables erreurs et nous continuerons probablement à en faire pendant un certain temps, mais le vrai pardon fait une différence entre les appels profonds du cœur et les désirs superficiels de l’ego. Toutes les erreurs proviennent de l’ego et font partie d’un processus d’apprentissage par lequel nous devons tous passer. Le pardon est une vision bienveillante qui voit la maturité, la bonté du cœur et l’intégration qui se produiront pour chaque personne en temps utile. Par ailleurs, il reconnaît qu’il est impropre de condamner ce processus de croissance.

L’intolérance vient simplement du fait de ne pas vouloir regarder au-delà des apparences ; comme tous les sentiments dénués d’amour tels que la peur, l’impatience, la jalousie, la colère, la tristesse … l’intolérance n’a pas besoin qu’on la combatte, ni même qu’on lui résiste. Le but n’est pas de faire de l’esprit un champ de bataille ; le processus est souvent progressif, il n’est requis de nous que d’essayer doucement de pardonner chaque fois que nous avons du mal à comprendre un fait ou une situation que nous ne connaissons pas.

Une excellente habitude à prendre avant de porter un jugement consiste à marque un temps d’arrêt pour mieux évaluer la situation.

Rien de négatif ne peut résister à la Lumière.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/  

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Rire de tout pour ne pas pleurer d’un rien

Posté par othoharmonie le 6 mai 2015

 

« Rire de tout pour ne pas pleurer d’un rien« 

Cette phrase a été citée par Charlotte de TURCKHEIM dans l’émission 7 à 8 du dimanche 3 mai 2015

 theatre concept

Cette réflexion m’a fait réfléchir, car il est vrai qu’il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas, simplement parce que nous ne sommes pas encore à même de le comprendre. La compréhension passe par-dessus les différences car notre cœur  remarque quelque chose de beaucoup plus important ; nous sommes tous très semblables les uns aux autres car nous sommes très semblables à ce qui est à l’intérieur de chacun d’entre-nous. Une fois que nous voyons cela honnêtement, nous perdons vite la peur que nous avons des autres, tandis que nous regagnons confiance dans le potentiel de notre innocence. Plus nous enveloppons les autres dans cette innocence, en libérant notre esprit de toute défense et de tout soupçon, plus nous commençons à entrevoir l’innocence de l’Univers et pourquoi il est impossible à tout être vivant de souffrir très longtemps au vrai sens du mot partage.

Il y a une fin à la douleur. Il y a un stade au-delà duquel la peine ne peut aller. Nous ne sommes jamais abandonnés. Ce n’est qu’avec une vision sereine que nous pouvons voir ce que nous sommes réellement.

Nous avons tous connu des moments où nous étions pris dans nos problèmes personnels, physiques, émotionnels ou financiers et où nous avons brusquement été appelés à aider quelqu’un dans le besoin. Ce n’est qu’après la crise que nous avons constaté que nos propres problèmes avaient disparus de notre conscience, tant que nous étions occupés à venir en aide. Ils ont disparu de  notre conscience et cependant il est important de remarquer qu’ils n’ont pourtant pas disparu de notre vie.

Lorsque nous sommes occupés à donner, nous recevons également, car nos soucis personnels disparaissent de notre pensée. Lorsque nous nous rendons alors compte que l’intérêt des autres est également tout à notre bénéfice, par ce biais nous obtenons le calme intérieur, ne serait-ce que brièvement mais nous laissons derrière nous notre propre enfer. Même si les apparences demeurent, il est impossible à l’esprit de se focaliser sur elles lorsqu’il est envahi par le désir de rendre heureux quelqu’un d’autre que soi.

Nous pouvons faire beaucoup pour les autres et c’est précisément la raison pour laquelle nous pouvons faire beaucoup pour nous-mêmes.

Dans la bienveillance et la tranquillité, rappelons-nous souvent que notre esprit réel ne contient que les pensées de Dieu, d’amour et de paix. S’il y a d’autres pensées, c’est que nous les y avons fabriquées et nous pouvons décider de les laisser disparaître. Il ne nous est pas demandé de lutter contre quoi que ce soit mais simplement de préférer être heureux plutôt que mal en point. Choisissons de vivre à la lumière qui nous illumine de l’intérieur et faisons que ce qui est sans importance soit à jamais sans importance.

Nous sommes de plus en plus nombreux à désirer nous rapprocher de la nature, donner une part plus grande à la créativité personnelle et vivre pleinement dans un monde en changement constant et pour cela, il nous faut découvrir les principes de santé et d’harmonie nous permettant d’améliorer notre relation avec nous-mêmes, nos proches et le monde dont nous faisons partie.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/ 

 

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Qu’est-ce qu’un cours sur les Miracles

Posté par othoharmonie le 5 mai 2015

 

 

L’Introduction du Cours en Miracles parle d’elle-même je crois :

« Ceci est un cours en miracles. C’est un cours obligatoire. Seul le moment où tu le suis relève de ta volonté. Une volonté libre ne signifie pas que tu peux établir le curriculum. Cela signifie seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre à un moment donné. Le cours ne vise pas à enseigner la signification de l’amour, car cela est au-delà de ce qui peut s’enseigner. Toutefois, il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience de la présence de l’amour, qui est ton héritage naturel. L’opposé de l’amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d’opposé.

Ce cours peut donc se résumer très simplement de cette façon : Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. En cela réside la paix de Dieu« .

Le cours en Miracles est un ensemble de trois livres publiés par la Fondation pour la Paix Intérieure. Il comprend un Texte de 622 pages, un Livre d’Exercices pour les Etudiants de 478 pages et un Manuel pour les Enseignants de 88 pages. On l’apprend seul et, dans ce qu’il enseigne, rien n’incite, ne serait-ce qu’implicitement, à l’organisation d’une structure ou d’une autorité. La Fondation pour la Paix Intérieure se contente uniquement de publier des documents en rapport avec le Cours.

10-mars-twilight

Pour pouvez retrouver ces Cours ici :

http://terrenouvelle.ca/PDF/livres/un%20cours%20en%20miracles.pdf

Tout cela signifie que le monde n’a pas à changer pour que nous soyons heureux, attentionnés et en paix. La seule chose qui doit changer est notre attitude. On ne force pas son attitude à changer, on le lui permet.  En choisissant tranquillement les pensées que l’on s’autorise à avoir, nos perceptions peuvent être changées. Plus besoin d’avoir l’impression d’être écrasé par les circonstances. Plus besoin de reprocher aux autres notre malheur et notre inquiétude. Et bien sûr, plus besoin de demander aux autres de changer leurs perceptions. Il nous faut simplement accepter la guérison pour nous-mêmes.

O n pourrait considérer le Cours en Miracles comme une forme de psychothérapie spirituelle. Il suppose que nous soyons tous des thérapeutes les uns pour les autres et que nous nous aidions mutuellement à voir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Il nous enseigne à faire l’expérience de notre réparation en voyant les autres et nous-mêmes innocents et en renonçant à la peur. Cela nous aide à corriger une erreur fondamentale : le fait de croire que la colère nous apporte ce que nous voulons vraiment et que nous nous protégions en la justifiant sans cesse.

Le Cours en Miracles est un instrument d’enseignement qui nous aide à faire la différence et à choisir entre deux systèmes de pensée, l’un provenant de la connaissance et l’autre de notre perception. La connaissance est simplement ce qui est vrai, tout ce qui existe, alors que ce que perçoit notre esprit peut ne pas être fiable. Nous avons à peu près tous immergé notre esprit dans le système de pensée perceptif en le croyant réel et en défendant son apparente réalité jusqu’à en perdre la vie. Pourtant, ce n’est qu’un ensemble de croyances amalgamées qui font du corps à la fois le centre et la limite de notre propre réalité.

En considérant donc notre corps comme une demeure, nous nous imaginons que nous commençons à la naissance et que la mort est le résumé final de presque toutes nos pensées et nos actions. Or il n’y a pas véritablement d’espoir de vivre ainsi au-delà de la mort car dans les limites de nos croyances, le corps et la vie sont alors considérés comme une seule et même chose.

Le cours en Miracle nous invite à ne pas prendre de décision par nous-mêmes, mais à toujours demander à être guidés en toutes choses par la voix de la paix Intérieure. Celle qui nous donne la capacité d’entendre les directives de la voix de l’amour n’est pas encore assez développée chez la plupart d’entre-nous. Il faut seulement commencer  par y travailler. Car il est nécessaire pour notre progression que nous développions notre aptitude à entendre ces directives… car sur le chemin de notre évolution, nous consultons toujours soit l’amour, soit la peur pour tout ce que nous faisons.

Bonne chance à tous !

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/  

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GUERISON DE NOS ATTITUDES

Posté par othoharmonie le 5 mai 2015

 

XL._SY300_Lorsque nous sortons du ventre de notre mère, nous entrons dans le monde en luttant désespérément pour respirer. La plupart d’entre nous traversent la vie en continuant à lutter et en se sentant seuls et mal aimés. Bien trop souvent, nous avons peur. Peur de la maladie et de la mort, peur de Dieu, peur même de continuer à vivre. Souvent nous quittons le monde comme nous y sommes entrés ; en luttant désespérément pour respirer.

Je crois qu’il existe une autre façon de regarder la vie, et cette autre façon nous permet d’évoluer sans peur dans ce monde, entourés d’amour et de paix. Cela n’exige qu’une chose : que nous nous guérissions nous-mêmes et non que nous combattions à l’extérieur de nous-mêmes. C’est un processus que j’appellerai « Guérir de nos attitudes » car c’est avant tout un processus mental interne.

Lorsqu’il est suivi correctement et quelles que soient les circonstances, je crois qu’il permet à n’importe qui de commencer à faire l’expérience de la joie et de l’harmonie contenues dans chaque instant, et de se mettre en roue sur un chemin d’amour et d’espoir.

Nous pouvons rééduquer notre esprit. C’est dans ce fait que se trouve notre liberté. Même si nous nous en sommes très souvent mal servis, nous pouvons utiliser notre esprit d’une façon extrêmement positive, bien au-delà de ce que nous pourrions imaginer à première vue. Cependant, avant sa rééducation, notre esprit peut nous apparaître comme un assemblage de compartiments solidement verrouillés. Nous sentons intuitivement notre potentiel, mais il est gardé derrière des portes fermées.

Au cours du chemin que nous entreprenons, nous commençons à voir que ces obstacles ne sont en fait que des attitudes qui ont besoin de guérison. Et comme ce sont des attitudes que nous seuls avons choisies, nous pouvons les changer tout pareil. A chaque petit changement c’est une nouvelle porte qui s’ouvre brusquement. Au début, nous nous sentons prisonniers et incapables d’échapper à nos limites, néanmoins, chaque fois que nous écartons l’une de ces attitudes inutiles, nous sentons mieux que notre esprit n’a jamais été destiné à être compartimenté. Tout notre potentiel a toujours été à notre portée car notre esprit forme un tout, et les seuls obstacles à notre bonheur nous sont imposés que par nous-mêmes.

Ce sont nos attitudes qui font que nous entrons en paix ou en guerre, en bonne santé ou malades, libres ou prisonniers. L’amour, dans son vrai sens, est l’attitude d’esprit dont nous devons posséder les clés. L’amour est acceptation totale et don total, sans limite et sans exception. Comme l’amour est la seule réalité, il ne peut être modifié. Il ne peut que s’étendre et se développer. Sans cesse, il s’épanouit merveilleusement. L’amour voit chacun innocent car il reconnaît la lumière en chacun de nous. L’amour est une absence totale de peur et la base de la guérison des attitudes.

Si comme moi vous en êtes encore à lutter, et si vous voulez échapper à la souffrance, aux états dépressifs, à la tristesse et à l’angoisse pour pouvoir ressentir l’amour, alors il est sûr que ce n’est pas par hasard que vous lisez ceci.

C’est en partageant ensemble que nous apprendrons les uns des autres les multiples façons de nous apprendre l’amour, ainsi que de la manière dont nous pouvons nous servir de cet amour dans toutes difficultés qui se présentent à nous.

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Le langage de la Divine Matrice

Posté par othoharmonie le 3 mai 2015

En 1944, Max Planck, le père de la physique quantique, a étonné le monde en disant que cette  » matrice  » était le lieu d’origine des étoiles, de l’ADN et tout ce qui existe. Des découvertes récentes fournissent la preuve indéniable que la matrice évoquée par Planck – la Divine Matrice – existe réellement. Serait-ce là le chaînon manquant à notre connaissance, celui qui forme le contenant de l’univers, le pont entre notre imagination et notre réalité, et le miroir, dans notre monde, de ce que nous créons par nos croyances ? Pour introduire dans notre vie le pouvoir de la matrice, nous devons comprendre comment elle fonctionne et parler le langage qu’elle comprend.

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D’un clic sur « Playlist » au bas de cette vidéo, vous accédez aux 3 autres vidéos qui vous permettront de bénéficier de la totalité de la conférence. Un grand merci à Gregg Braden, ainsi qu’aux personnes qui ont réalisé la traduction en français.

« Sous plusieurs aspects, notre expérience de la Divine Matrice peut se comparer au fonctionnement d’un logiciel d’ordinateur. Dans les deux cas, les instructions doivent être fournies dans un langage que le système comprend. Pour l’ordinateur, il s’agit d’un code numérique fait de 0 et de 1. Pour la conscience, il faut un langage différent, qui n’utilise ni nombres ni lettres, ni même des mots. Parce que nous faisons partie de la Divine Matrice, il serait tout à fait logique que nous possédions déjà tout ce qu’il nous faut pour communiquer avec elle, sans avoir besoin d’un manuel d’instructions ou d’un  entraînement spécial. C’est bien le cas.
 
Il semble que le langage de la conscience soit l’expérience universelle de l’émotion. Nous savons déjà comment aimer, haïr, craindre et pardonner. Reconnaissant que ces sentiments sont en réalité les instructions qui programment la Divine Matrice, nous  pouvons perfectionner nos aptitudes afin de mieux comprendre comment apporter la joie, la guérison et la paix dans notre vie. »

gregg-braden-fractal-time« …Pour beaucoup de gens, les découvertes effectuées en physique quantique ne sont rien de plus que des faits intéressants faisant l’objet de conférences, d’ateliers ou de conversations devant un bon café au lait. Malgré leurs profondes implications philosophiques, ces découvertes ne semblent avoir qu’une incidence minimale sur notre quotidien. Par exemple, à quoi sert de savoir qu’une particule de matière peut se trouver à deux endroits à la fois ou que les électrons peuvent voyager plus vite que l’a dit Einstein si ces connaissances ne changent rien à notre vie ? C’est uniquement quand nous pouvons associer ces découvertes ahurissantes à la guérison de notre corps ou à ce que nous vivons dans les parcs, les aéroports et les salles de cours que nous fréquentons qu’elles acquièrent de l’importance pour nous.
 
C’est ce fossé apparent entre les mystères du monde quantique et la vie quotidienne que vient combler La Divine Matrice. En plus de décrire ces découvertes, ce livre nous mène un peu plus loin en expliquant comment elles peuvent nous aider à devenir de meilleurs humains et à construire ensemble un monde meilleur. J’ai écrit cet ouvrage pour une raison bien précise : donner aux lecteurs un sentiment d’espoir et de puissance dans un monde où nous nous sentons souvent petits et impuissants. Et je le fais dans un style familier, décrivant les nouvelles découvertes d’une manière intéressante et facile à comprendre. »

« … Tout comme la vie est construite à partir des quatre bases chimiques qui composent notre ADN, l’univers semble fondé sur quatre caractéristiques de la Divine Matrice qui le font fonctionner. Nous pouvons utiliser le pouvoir de la Matrice dans la mesure où nous acceptons les quatre découvertes fondamentales qui l’associent à notre vie d’une manière que nous ne soupçonnions pas :

  • Découverte 1 : Il existe un champ d’énergie qui unit toute la création.
  • Découverte 2 : Ce champ joue un rôle de contenant, de pont et de miroir pour nos croyances intérieures.
  • Découverte 3 : Ce champ n’est pas localisé et il est holographique. Chacune de ses parties est connectée à toutes les autres et reflète l’ensemble sur une plus petite échelle.
  • Découverte 4 : Nous communiquons avec ce champ par le langage de l’émotion.

C’est notre aptitude à reconnaître et à appliquer ces réalités qui détermine le succès de notre guérison, de nos relations et de notre carrière. Finalement, notre survie en tant qu’espèce est peut-être liée directement à notre capacité et à notre volonté de partager des pratiques qui, issues d’une vision quantique et unifiée du monde, affirment la vie. »
 

Morceaux choisis extraits des pages 1 à 26 de La Divine Matrice de Gregg Braden aux éditions Ariane.

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DE LA CONFIANCE QUE NOUS POUVONS AVOIR DANS LA PENSÉE

Posté par othoharmonie le 3 mai 2015

 ET DE LA NATURE DE L’ÂME PENSANTE DE LA MÉDITATION

DSC_0198La pensée humaine est, pour l’état de veille, comme une île au milieu des flots d’impressions, de sensations, de sentiments, etc., où s’écoule la vie de l’âme. On en a fini, jusqu’à un certain degré, avec une impression ou une sensation, quand on l’a comprise, c’est-à-dire quand on a conçu une idée qui l’éclaire. Même, dans le tumulte des passions et des émotions, un certain calme peut survenir si la nacelle de l’âme a su gagner l’île de la pensée. L’âme possède une confiance naturelle dans la pensée.

Elle sent qu’elle perdrait toute sécurité dans la vie si cette confiance lui était ôtée. La vie de l’âme cesse d’être normale quand le doute commence à ronger la pensée. Si notre pensée ne nous mène pas à une pleine clarté il faut que nous ayons du moins la consolation que cette clarté se ferait, pour peu que nous arrivions à la force et à l’acuité de pensée suffisantes. Nous pouvons nous tranquilliser en face de notre propre incapacité d’arriver à la clarté au moyen de notre pensée ; par contre, l’idée est intolérable que la pensée en soi, projetée comme il faut sur un domaine donné, puisse ne pas être à même d’éclairer celui-ci suffisamment.

Cette disposition de l’âme à l’égard de la pensée est à la base de toute aspiration humaine à la connaissance. Certes, cette disposition peut être comme assourdie par des états d’âme spéciaux ; on la retrouvera pourtant toujours dans le sentiment confus des âmes. Les penseurs qui doutent de la validité et de la force de la pensée se trompent sur la disposition fondamentale de leur âme. Car les doutes qu’ils conçoivent et les énigmes qui leur apparaissent, ne se forment souvent, au fond, que par suite d’une tension et d’une acuité trop grandes de leur pensée. Si vraiment ils n’avaient pas confiance dans la pensée, ils ne se creuseraient pas le cerveau à cause de ces doutes et de ces énigmes qui dérivent après tout de la pensée. Quand on cultive en soi ce sentiment de confiance dans la pensée, on s’aperçoit que la pensée n’existe pas seulement dans l’âme comme une force qu’on développe, mais qu’elle peut aussi, pleinement indépendante, former le support d’un être cosmique, mais d’un être cosmique qu’il s’agit d’atteindre grâce à des efforts laborieux, si l’on veut vivre dans quelque chose qui appartient à la fois à l’homme et au cosmos.

Pouvoir s’adonner à une vie de pensée contient quelque chose de profondément apaisant. L’âme sent qu’elle peut, dans cette vie, se détacher d’elle-même. Or, l’âme a besoin de ce sentiment autant que du sentiment opposé, à savoir qu’elle peut se concentrer complètement en elle-même. L’un et l’autre de ces sentiments représentent les oscillations nécessaires de sa vie normale. Au fond, l’état de veille et le sommeil ne sont que les expressions extrêmes de ces oscillations. À l’état de veille l’âme est en soi ; elle vit sa vie propre ; dans le sommeil elle se perd dans la vie cosmique générale, elle est donc en quelque sorte détachée d’elle-même.

Les deux états de ce pendule de l’âme s’accusent par divers autres éclats de la vie intérieure : la vie de pensée, représente un détachement de l’âme d’elle-même ; la faculté de sentir, la vie affective, etc., un état de concentration de l’âme sur elle-même. Ainsi considérée, la pensée offre à l’âme la consolation dont elle a besoin en face du sentiment d’abandon de la part du cosmos. Car il est tout à fait légitime qu’on se dise : que suis-je donc au sein du grand cours des événements qui s’écoule d’un infini à l’autre, avec mes sentiments, mes désirs et mes volitions qui n’ont d’importance que pour moi-même ? Mais le fait d’avoir bien saisi par l’âme la vie de la pensée permet d’opposer au sentiment caractérisé la considération que voici : la pensée qui est liée au cours des événements cosmiques te reçoit avec ton âme ; tu es, uni à ceux-ci au moyen de la pensée. Ainsi, l’on peut alors se sentir reçu, et justifié par le cosmos.

Et une âme qui s’ouvre à de tels sentiments est fortifiée comme si les puissances cosmiques elles-mêmes lui dispensaient de la force selon les lois de la sagesse. Une âme s’élevant à un pareil sentiment pourra bientôt se dire : ce n’est pas moi seulement qui pense, mais « cela pense en moi » ; l’évolution cosmique s’exprime en moi ; mon âme est seulement le théâtre sur lequel le cosmos se manifeste en forme de pensée. Certaines philosophies peuvent repousser un pareil sentiment. On peut alléguer les raisons les plus variées pour rendre tout à fait plausible que l’idée du cosmos, apparaissant en forme de pensée dans l’âme humaine, est absolument erronée. Il faut reconnaître cependant que, cette idée est acquise par l’expérience intérieure et que sa validité n’est comprise que quand, par cette voie-là, on est arrivé à s’en emparer. Alors toutes les « réfutations » ne sauraient rien changer à cette validité ; au contraire, on reconnaît alors ce que valent, en vérité, tant de « réfutations » et de « preuves ».

Ces dernières semblent souvent impeccables, mais seulement aussi longtemps qu’on se fait une conception erronée de leur valeur démonstrative. Il est difficile alors de s’entendre avec des personnes qui considèrent de pareilles « preuves » comme concluantes. Celles-ci croient forcément que les autres sont dans l’erreur, parce qu’elles-mêmes n’ont pas encore fourni le travail intérieur qui a amené les autres à reconnaître ce qui, à elles, paraît erroné et même déraisonnable. Quiconque veut pénétrer dans la science spirituelle se livrera avec avantage à des méditations comme celle que nous venons d’indiquer sur la pensée. Ce dont on a besoin, c’est de se créer une disposition d’esprit donnant accès au monde spirituel. Ce dernier peut rester fermé à la pensée la plus aiguisée, à l’esprit scientifique le plus accompli, si l’âme ne réagit pas aux faits spirituels (ou à la communication de ces derniers) qui voudraient pénétrer en elle.

C’est une bonne préparation à saisir la connaissance spirituelle que de se mettre souvent dans la disposition d’âme qui s’exprime dans la formule suivante : « Par la pensée je me sens un avec le cours des événements cosmiques ». Et ce qui importe ici, ce n’est pas tant la valeur abstraite de cette pensée, mais bien plutôt le sentiment d’un effet vivifiant, provenant du fait qu’une pareille pensée pénètre de sa force la vie intérieure et s’y répand comme un air vivifiant venu des mondes spirituels. En présence d’une pareille pensée l’essentiel est l’expérience, non la connaissance.

Elle est un objet de connaissance dès qu’elle a été une fois présente dans l’âme avec une force de conviction suffisante. Pour faire mûrir des fruits en vue de la compréhension du monde spirituel, avec ses phénomènes et ses habitants, il faut que, une fois comprise, elle soit toujours à nouveau vivifiée dans l’âme. Toujours à nouveau il faut que l’âme s’en emplisse, ne permette qu’à elle seule d’être présente en elle, à l’exclusion de toutes les autres pensées, sensations, souvenirs, etc. Une telle façon de se concentrer pleinement sur une pensée édifie dans l’âme des forces qui sont pour ainsi dire disséminées dans la vie ordinaire ; elle les renforce en elle-même. Ce sont ces forces qui deviennent les organes de la perception du monde spirituel et de ses vérités. Les indications qui précèdent permettent de reconnaître le vrai procédé de la méditation. Tout d’abord on s’efforce de bien saisir une idée susceptible d’être comprise par les moyens qu’offrent la vie et la connaissance ordinaire. Ensuite on se plonge à différentes reprises dans cette idée ; on s’unit complètement avec elle. Par la vie en union avec une pensée de ce genre on fortifie l’organisme de l’âme. Ici le procédé de la méditation a été illustré par un exemple tiré de la nature même de la pensée. J’ai choisi cet exemple parce qu’il est particulièrement fécond pour la méditation. On pourrait toutefois illustrer le procédé en question par n’importe quelle autre idée trouvée de la manière que nous venons de décrire. Il est particulièrement utile pour l’épanouissement de la vie spirituelle du méditant de connaître la disposition de l’âme résultant des oscillations de la vie intérieure que nous avons indiquées.

C’est pour lui le moyen le plus sûr d’arriver à sentir le contact avec le monde spirituel, contact immédiat né de sa méditation. Or, un pareil sentiment est un résultat sain de la méditation, il devrait faire rayonner sa puissance sur le contenu de tout le reste de l’état de veille ; non pas toutefois dans le sens d’une disposition méditative persistante, mais bien dans le sens d’une vivification ressentie comme un influx permanent dû à la méditation. Car si la disposition méditative s’étendait sur la vie journalière comme une impression continue, elle troublerait le caractère naturel de la vie quotidienne. Il s’en suivrait qu’aux moments mêmes de la méditation, la disposition méditative ne serait pas assez forte et ne pourrait être assez pure. La méditation révèle précisément ses vrais fruits par le fait que, par sa tonalité, elle se détache du reste de la vie. Aussi son action sur celle-ci est d’autant plus bienfaisante qu’elle est ressentie comme un état d’exception qui s’élève au-dessus du monde contingent, nettement détaché de l’existence ordinaire.

EXTRAIT du livre : LE SEUIL Du MONDE SPIRITUEL de RUDOLF STEINER aux Editions ALICE SAUERWEIN

 

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La conférence de Terry Pratchett

Posté par othoharmonie le 3 mai 2015

La conférence de Terry Pratchett est visible ici :

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 Retrouvez les articles de Vivianne Cowley en anglais sur Patheos : http://www.patheos.com/blogs/viviannecrowley/author/ viviannecrowley/

et les articles et traductions de Valentina Ferracioli sur https://voxiferaldiana.wordpress.com

de 2010

téléchargement (1)

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La marelle, LE JEU entre le Ciel et la Terre

Posté par othoharmonie le 1 mai 2015

 

Marelle 2Le jeu de la marelle,  qui renvoie à des souvenirs d’enfance, est utilisé depuis la haute antiquité sous diverses formes. En effet, la marelle apparaît en Egypte,  gravée sur les pierres du Temple de Kurna à Thèbes dans certaines tombes comme celle de la Reine Hatshepsout, en Grèce sur les marches de l’Acropole d’Athènes, et sur divers édifices de par le monde. On retrouve sa trace en Inde et d’anciens textes chinois mentionnent son existence. Elle porte autant de noms qu’il existe de peuples, se décompose en de multiples variantes : debout ou assise ; carrée, droite ou en colimaçon et s’intègre à certains rites initiatiques.
 
La marelle, un jeu qui défie le temps
Si la marelle semble défier le temps c’est que sa structure archétypale est « Uni-vers-el ». Il fut des époques où ce n’était pas les enfants, mais les adultes qui jouaient à la marelle, de façon à se rappeler que leur passage sur Terre, est un voyage initiatique. Et, qu’à chaque étape de sa vie, l’être humain est  invité à se transformer vers la dimension la plus haute de son âme qui n’aspire qu’à déployer ses ailes pour rejoindre sa source unitaire.
 
Le jeu de la marelle symbolise un parcours initiatique
Dans la cour d’école, les enfants  dessinent le jeu de la marelle à la craie sur le sol. Chaque enfant part de la Terre pour atteindre le Ciel en passant à cloche-pied par 7 cases chiffrées, en utilisant un caillou qu’il lance dans chaque case. Les règles sont précises et il faut absolument éviter de tomber en cours de route dans le puits, en enfer ou dans tout autre piège.
 
Au-delà d’être ludique et de favoriser l’équilibre, le jeu de la marelle symbolise un itinéraire initiatique entre Terre et Ciel, avec des étapes à franchir, qui sont autant d’expérimentations sur le chemin de l’alchimie spirituelle (de l’illumination, de l’ascension, de l’évolution…selon votre philosophie).
 
La mérelle : mère de la Lumière
Le caillou qui permet de progresser dans ce jeu initiatique était appelé en ancien français « merel » signifiant « petit caillou » ou « palet » qui est devenu progressivement « marelle ». Il peut être rapproché de la pierre philosophale des alchimistes qui sert de support à la transmutation. Mais aussi de la Mérelle de Compostelle,  nom donné à la coquille Saint-Jacques symboliquement portée par les pèlerins en quête de l’intériorité sur cette voie initiatique. Mérelle signifie mère de la Lumière…une initiation qui vient de la « mer-elle »…
 

« Quand le joueur peut poser chaque pied dans des cases adjacentes,
l’être est bientôt appelé à quitter la dualité,
caractéristique du monde terrestre,
pour rejoindre l’axe, l’unité propre au monde céleste. » 
 René Guénon :  “Symboles de la Science sacrée”.

L’axe vertical du jeu de la marelle
En tant que praticienne en thérapies énergétiques, les 7 étapes de la marelle me font penser aux sept  chakras principaux, ces centres énergétiques vitaux au travers desquels chacun peut expérimenter et intégrer les différents états de l’être afin de retrouver son unité intérieure. Quant au caillou qui dans le jeu représente le mouvement de montée et de descente le long de l’axe vertical unissant le Ciel et la Terre, je le rapproche des Minéraux que nous pouvons poser sur ces 7 vortex d’énergie, afin d’élever les vibrations de l’axe vertical de notre corps physique jusqu’à être au diapason de l’UNIvers.

Et  vous que vous inspire le jeu de la marelle ?

Voici quelques chansons qui pourront réveiller des souvenirs…Peut-être que votre enfant intérieur a très enVie de  jouer à la marelle cette semaine !!!

Joyeuse semaine à vous.

- Patricia Dieghi - 

« Le jeu de la Marelle
Va de la terre jusqu’au ciel
Entre la chance et le puits
Tu reviens et c’est fini
Petite, petite fille
Tu es là pour t’amuser
Lance bien la pierre
Prends garde où tu mets tes pieds »
Nazaré Pereira

 

http://www.dailymotion.com/video/xbt6sp

« Lorsque j’ai le cœur tiraillé de toutes parts
Que je ne sais plus très bien où j’en suis
J’embrasse mon fils et puis je repars
Sur la marelle de la vie »
Enrico Macias

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source : www.aquarienne

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Pour atteindre un objectif spirituel

Posté par othoharmonie le 1 mai 2015

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Pour atteindre un objectif spirituel, il existe des raccourcis. Chaque élève doit comprendre qu’il n’a pas besoin de passer par des centaines d’épreuves avant d’atteindre un niveau de conscience spirituelle. Il lui faut accepter que sa spiritualité lui a été révélée et que l’illumination est en elle-même le dépassement. Et si une personne peut atteindre cet état de conscience, tous en sont capables, sans emprunter une voie longue et difficile. Une fois qu’un fait est révélé, il nous suffit de l’accepter. Selon les Maîtres, nous avons eu un temps pour faire cette découverte, nous savons maintenant quels sont les facteurs déterminants, et le reste de l’humanité n’a pas à refaire les mêmes découvertes, seulement à les accepter.

Ainsi, les masses n’ont pas besoin de s’exercer pour atteindre le samadhi, car celui qui s’est élevé à cet état le premier peut l’enseigner aux autres. S’ils le désirent, ils peuvent tous atteindre cet état de conscience, mais cela est inutile : en acceptant cette vérité, leur seule attitude élèvera la conscience de tous, leur communiquera l’énergie suffisante pour améliorer leur perception de la réalité. Ainsi, c’est en suivant les conclusions de ceux qui ont franchi les étapes préliminaires que nous progressons directement vers le samadhi. Ceux qui sont parvenus à cet état de conscience ont concrétisé un état qui, grâce à la projection mentale, s’est ensuite propagé. Telle est la raison pour laquelle Jésus expie les péchés d’autrui. En montrant le chemin, il a expliqué que, comme lui, nous ne faisons qu’un avec le Père. Nous n’avons pas besoin de lutter pour atteindre cet état de conscience, car Il a révélé ce fait établi.

Notre seule tâche est d’admettre la vérité de Ses révélations. Il n’est nullement besoin de démontrer que la somme des angles d’un triangle est égale à deux angles droits, si cela a déjà été établi : un fait révélé doit seulement être accepté. En somme, nous n’avons plus qu’à poursuivre indirectement les oeuvres d’autrui, recommencer au point où ils se sont arrêtés et atteindre le prochain niveau de conscience en respectant les principes en question. Plus un groupe est nombreux ou plus il s’étend, plus son influence est grande. Plus son rayonnement croît, plus l’impulsion qu’il communique est importante. Par conséquent, si un groupe de cent personnes accédait au samadhi, il influencerait des milliers d’hommes et de femmes – des milliers d’individus parviendraient à une conscience supérieure grâce à l’action d’une centaine d’entre eux. C’est pourquoi les yogis jouent un rôle essentiel. Ils renoncent délibérément à une partie de leur vie pour exercer, cette influence, particulièrement en faveur du bon fonctionnement physique.

Tous les hommes n’ont pas besoin de pratiquer le yoga pour amener leur corps à son épanouissement, parce que les yogis se sont exercés et ont rendu cette perfection accessible à tous. C’est ce qu’a exprimé Jésus lorsqu’Il a donné Sa vie sur la croix. Et tout comme le Christ, les yogis savent qu’ils ne renoncent pas entièrement à leur propre vie. Ils en sacrifient une partie pour révéler une vérité supérieure ; ils sont des guides, des enseignants, permettant aux hommes de progresser plus profondément et plus rapidement. Ainsi, il n’est pas nécessaire de passer par toutes les étapes du yoga. Beaucoup les franchissent en quelques heures grâce à certains groupes privilégiés qui travaillent constamment dans le but de fournir l’élan à autrui. Leur influence est bénéfique, car elle rayonne en permanence de différents groupes et centres. On réalise le contact non pas en cherchant à rencontrer les maîtres ou à bénéficier de leur influence, mais en trouvant la dimension de la pensée harmonieuse et de l’influence spirituelle qui imprègne le temps ainsi que l’espace et dans laquelle ils agissent. Le soleil chasse la nuit, une seule bougie bannira l’obscurité d’une pièce ; car la lumière, quelle que soit sa taille, a un pouvoir illimité sur les ténèbres environnantes, quelle que soit leur étendue. La seule pensée éclairée d’un individu peut détruire toute négation, limitation ou fausse prophétie autour de lui, car ce ne sont que de vagues ombres qui n’ont aucune puissance. Rejetez les prédictions qui annoncent les cataclysmes et les destructions. Observez le royaume de l’Esprit et elles disparaîtront. 

L’Esprit est la cause créatrice dans l’univers, et notre langage n’a de pouvoir que dans la mesure où ce même esprit est considéré comme la force qui le soutient. C’est l’activité de la force de la nature qui fait pousser la graine, car aucune graine n’abrite le moindre pouvoir. C’est le contenant ou le véhicule de cette force. Il en est de même pour les mots. « La Parole est une graine affirment les Écritures, et le pouvoir de l’Esprit se conforme aux mots, comme la nature se conforme à la graine. Notre conscience, ou notre sensibilité spirituelle, est le point central dans cette question du pouvoir de la parole. Des mots prononcés sans raison sont impuissants et ne créent pas, même si, dans un sens, ils peuvent augmenter votre état auto-hypnotique.

Extrait du livre « 13 leçons sur la vie des Maîtres » de Spalding

Publié dans APPRENDS-MOI, Chemin spirituel, En 2012-2013 et après 2016 | Pas de Commentaire »

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