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Vos responsabilités lors d’un RITUEL

Posté par othoharmonie le 21 juin 2015

 

RITUELLors d’un rituel d’Ostara avec mon groupe païen local plutôt ouvert, l’un des anciens de la tribu s’est fait prendre en train d’envoyer des textos. Je suppose que personne n’aurait rien dit s’il s’était agi d’un débutant; mais puisque cette personne était censée s’y connaître un peu mieux, une bonne dizaine de gens est venue m’en parler par la suite. Il est évident que jouer avec son portable pendant un rituel est impensable, chacun le sait même s’il n’est pas irréprochable. En ce qui concerne nos responsabilités pendant un rituel, il y a quelques fondamentaux, comme les portables, la prise de parole intempestive et la concentration sur ce qui se passe. Je ne voudrais pas enfoncer des portes ouvertes, mais quand nous participons à un rituel nous avons aussi des devoirs en dehors de l’étiquette générale du cercle. Il est facile de l’oublier, surtout si l’on n’a pas un rôle actif dans le rite. Je vois trop souvent des gens qui se contentent de regarder passivement un rituel plutôt que d’y participer réellement.

Ce qui rend le Paganisme unique, c’est sa spiritualité interactive. L’une des choses que je détestais dans le christianisme de ma jeunesse était la passivité des rites dans les églises d’inspiration protestante. Il y a la prière et le sermon du pasteur, et tout cela en se contentant d’être assis et d’écouter. Je suppose que je prenais part à ces chants aux accents funèbres, mais la plupart du temps ils me faisaient somnoler. Je sais bien que ce n’est pas le cas dans toutes les églises, mais même dans les congrégations les plus actives j’ai le sentiment que les gens ne sont pas là pour faire partie du spectacle mais seulement pour le regarder. Dans le paganisme, nous faisons toujours partie du spectacle, même sans prononcer de phrases rituelles ou invoquer les quatre directions. Nous avons la responsabilité de nous engager et d’ajouter notre énergie à l’action en cours. Même quand on assiste au pire rituel possible, nous avons l’opportunité de toucher du doigt quelque chose qui dépasse la banale réalité du quotidien. Invoquer les directions/gardiens des tours devrait toujours être une expérience de groupe.

Quand quelqu’un invoque l’élément eau, il faut s’ouvrir à cet élément, le visualisez, le sentir autour de nous; il n’est pas nécessaire de parler pour invoquer un élé- ment. Appropriez-vous l’appel de la direction en y participant, et le tout sans avoir un produire le moindre son. On n’est pas absent de l’action seulement parce qu’on y a pas un rôle parlant bien défini. Il en va de même pour la création du cercle. Quand le cercle se construit, « voyez-le » par l’esprit, ressentez le pouvoir qui jaillit de l’athamé ou de l’épée. Ce n’est pas le moment de bâiller, c’est le moment de s’investir. Le même type de procédé fait surface au moment de l’appel de la déité. Même si le projecteur n’est pas braqué sur vous, vous faites partie de l’action. Quand quelqu’un appelle la déité votre cœur devrait se joindre à cet appel. Votre esprit doit visualiser ce dieu ou cette déesse, tenter de ressentir son pouvoir présent dans le cercle avec vous et tous les autres participants. Vos chances de réellement atteindre Freya sont bien plus grandes lorsque chacun l’appelle à son propre niveau.

 Cela ne signifie pas que vous deviez fermer votre cerveau à ce disent les meneurs du rituels, cela signifie simplement que vous devriez cheminer à leurs côtés. L’une des phases les plus difficiles du rituel est de susciter l’enthousiasme pour des choses qui, à la base, ne vous intéressent pas. Les «parties centrales» des rituels peuvent consister en des tas de choses différentes : des projets artistiques, du théâtre sacré, des danses, des chants, de la divination, des sorts, de la méditation guidée, de la montée d’énergie, et la liste peut s’étendre à l’infini. Certaines de ces pratiques peuvent même être réalisées de nombreuses manières, et vous trouverez sûrement des activités qui ne sont pas votre tasse de thé. Demeurer attentif dans ces moments est particulièrement difficile, mais c’est ce que doit faire un bon participant lors d’un rituel. Quand je suis coincé dans une activité qui ne m’intéresse pas particulièrement je fais face à la situation en tant qu’adulte et traite le problème comme une journée chez mes beaux-parents ; je joue le jeu.

Cela peut ne pas paraître une solution valable, mais ça vaut toujours mieux que de s’isoler de l’action. Ce n’est pas vraiment mon truc que de fabriquer des cœurs quand Imbolc se transforme en une pseudo foire artisanale de la Saint Valentin, mais je vais y participer. Quand je participe, j’essaie de dissimuler mon petit moi cynique et de guetter le positif qui peut apparaître, et, à ma grande surprise, cela arrive souvent. Parfois je me retrouve transporté dans mes jeunes années d’école élémentaire, ou bien je peux avoir une interaction avec quelqu’un que je ne connaissais pas auparavant, ou que je ne connaissais pas bien. Quelle que soit la situation, rien de bon ne peut venir du fait de rester assis à bouder dans un coin seulement parce qu’on s’est mis à faire quelques chose qui ne nous branche pas. Si l’activité du cercle est plus réflective, je joue là aussi le jeu, tout en laissant mon esprit divaguer quelque peu.

Par exemple, il y a un chant que beaucoup de gens autour de moi aiment pratiquer, mais, malgré tous mes efforts, je n’arrive pas à entrer dedans. À mes yeux, ça sonne comme un truc tout droit sorti de la bouche d’un chef suédois (bork ! bork ! Bork!), mais je me dois d’y participer. Alors je ferme mon esprit, j’essaie de psalmodier autant de mots que possible, et je rentre en moi. (Je dois le faire pour ce chant en particulier, sinon j’ai le fou rire.) Le chant parle-t-il d’une déité ? Si tel est le cas, alors je recherche par l’esprit cette déité. J’essaie de faire en sorte d’être immergé dans le chant, même si je trouve l’eau désagréable, et qui sait ? Peut-être que quelque chose de positif en ressortira. Tant que je garde une oreille sur le rituel je peux chasser les choses dont je ne raffole pas sans que personne ne s’en rende compte (du moins jusqu’à aujourd’hui). Lors de grands rituels la mise en place du rite est souvent une mise en scène sacralisée, la représentation du combat entre le Roi Chêne et le Roi Houx.

Quand je regarde ce type d’activité je la vois à travers une lentille sacrée. Ce n’est pas mon ami Angus qui brandit une épée, c’est le Roi Chêne en personne. J’essaie de trouver cette petite parcelle du divin à l’intérieur du cercle et alors je l’amplifie. Il arrive que des rituels ne soient pas au point; on n’y échappe pas. C’est peut-être à cause du temps, d’un manque de préparation, ou de beaucoup d’autres facteurs. Mais même devant le pire rituel du monde, nous devons essayer d’aider nos amis et nos partenaires dans le cercle. Projeter des énergies négatives lors des rituels ne fera qu’empirer les choses. Essayez de rester positifs et de projeter de bonnes vibrations vers les gens qui animent le rituel; cela peut suffire à surmonter la difficulté. Le bien appelle le bien, et si nous nous concentrons sur le bon plutôt que sur le mauvais, c’est le bon qui l’emportera.

Confidences de  par Jason Mankey, traduit par Carnún pour le Magazine LUNE BLEUE

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LA DEPOSSESSION DE L’AMOUR HUMAIN

Posté par othoharmonie le 21 juin 2015

 

AMOUR HUMAINL’amour authentique se reconnaît à un signe infaillible : il donne sans rien attendre en retour. Son absolue gratuité le consacre. Il peut éveiller dans un instant, la suprême quiétude.

L’amour vrai est pure spontanéité, pure liberté que seuls peuvent atteindre ceux qui font le don intégral du meilleur d’eux-mêmes. Cet état de gratuité n’est pas aussi rare qu’on tend à le supposer. Nombreux sont les poètes qui l’ont éprouvé au cours d’exaltantes communions avec la Nature ou dans l’amour humain.

Une belle aurore ou la vision du soleil couchant au sommet d’une montagne peuvent nous saisir dans une magie soudaine et nous arracher à nous-mêmes pour nous immerger dans une sorte d’éblouissement de lumière intérieure et d’amour. Les grands horizons sont pour nous très souvent une concrétisation de l’infini, qui de ce fait, se trouve plus à notre mesure. En d’autres occasions les profondeurs insondables du ciel étoilé peuvent faire surgir un immense appel du fini vers l’infini.

Quelques secondes d’un amour embrassant l’Univers entier dans son élan suffisent pour transformer une vie. Dans ces moments extraordinaires de plénitudes nous recueillons au centre de notre être l’ultime confidence du divin. Signalons cependant que les différents états d’amour évoqués sont incapables à eux seuls de libérer intégralement l’être humain. Nous pouvons les éprouver au cours d’exaltantes communion, mais quelque chose de notre être « se réserve » malgré tout, au-delà des envols de l’motion esthétique ou mystique. C’est pourquoi, sans discréditer ces dernières, nous insisterons davantage sur la nécessité d’un profond amour humain dans lequel la totalité des secteurs de notre égoïsme se trouve engagée. Ainsi que l’exprimait avec beaucoup d’humour le poète suisse Pascal Ruga : « Il est très facile d’adorer Dieu le Père parce qu’avec lui nous n’avons aucun conflit. Nous en avons créé une image  notre mesure et suivant nos convenances personnelles. L’amour humaine st beaucoup plus exigeant et, par conséquent, plus révélateur ».

Dans un amour humain véritable, les « réserves » secrètes du « moi » et toutes les résistances égoïstes sont brisées. C’est en cela que réside le potentiel de libération intégrale de l’amour humain.  Ils résultent de l’ignorance dans laquelle nous sommes de notre être réel. Il est important de nous voir tels que nous sommes : end épit de nos lectures, de nos croyances nous restons très souvent des égoïstes. Cette positon réaliste est également suggérée par C.G.Jung qui nous recommande de nous voir tels que nous sommes, sans jugement aucun.

Les Eveillés ne nous engagent jamais à penser au conditionnel, vers un avenir hypothétique. Tout est très simple car tout est là, en nous, dès cet instant. Il n’y arien à faire. Il suffit de nous éveiller à la plénitude de ce que nous sommes réellement. Rien ne nous manque. Nous avons en nous tous les éléments nécessaires au plus haut accomplissement de notre destinée. Mais ces éléments se trouvent actuellement dans une disharmonie fonctionnelle nous plongeant dans l’ignorance des richesses que nous portons en nous.

Il faut utiliser dans le jeu de la vie les cartes que nous avons en mains. Ces cartes sont nos facultés de penser, d’aimer, de sentir et d’agir. Rien ne sert de tricher. On ne ment pas impunément à la Vie. L’art de la vie consiste à jouer le jeu pleinement sans être prisonnier des rôles que l’on assume, sans perdre de vue la totalité d’ensemble et l’unité sous jacente de l’Etre qui est le mobile profond de toute l’affaire. L’art de la vie, comme l’écrivait le professeur Masson-Oursel, c’est le fait de vivre pleinement, libéré du « vouloir-vivre ». Il est possible jouer le jeu, le Grand Jeu, en étant libre de lui. Mais pour que cette liberté soit réalisable, il est nécessaire que s’établisse en nous un fonctionnement harmonieux des facultés affectives et mentales.

A beaucoup d’égards, nous sommes nous-mêmes « problèmes » et créateurs de problèmes. Le mirage du « moi » n’est rien d’autre qu’une sorte de courant secondaire et parasite engendré par une disharmonie fonctionnelle localisée dans le secteur psychique. Dans la superposition des engrammes sou enregistrements mémoriels de la nature humaine un courant secondaire naquit un jour. Il nous donne le sentiment d’être une entité soi-consciente douée d’une objectivation excessive. Le paquet de mémoire qui forme la plus grande part de notre structure psychique assuma un jour une pseudo-personnalité. La se situe le drame, si drame il y a .

Cette seconde nature funeste c’est à tel pont ancrée en nous que nous éprouvons des difficultés presque insurmontables à nous libérer de l’envoûtement de notre méprise.

Le problème consiste à nous observer attentivement afin que notre esprit se libère de ses troubles fonctionnels, de son rêve, de son inertie ; La Réalité suprême EST. Elle n’a jamais cessé d’être, même durant notre rêve qui ne l’affecte nullement, précisément parce que c’est un rêve.

Ce n’est pas à Elle qu’il importe de changer mais à Nous.

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/

 

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