La plus grande habitude que l’on puisse perdre

Posté par othoharmonie le 30 juin 2015

 

autre-soi-memeNous ne devrions jamais attendre que la science nous donne la permission de faire ce qui n’est pas habituel ; si nous avons cette attitude, nous faisons d’elle une religion. Nous devrions être suffisamment courageux pour examiner notre existence, faire ce qui n’est pas conventionnel et l’effectuer à répétition. Quand nous agissons ainsi, nous sommes en bonne voie vers un plus grand pouvoir personnel.

Le véritable pouvoir commence lorsque nous examinons sérieusement nos croyances. Nous en trouvons la source dans le conditionnement de la religion, de la culture, de la société, de l’éducation, de la famille, des médias et même de nos gènes (ces derniers se trouvant imbriqués dans les expériences sensorielles de notre vie présente ainsi que dans d’innombrables générations). Nous comparons ensuite ces vieilles idées aux nouveaux paradigmes, qui peuvent nous servir beaucoup mieux.

Les temps changent. En tant qu’individus éveillés à une plus grande réalité, nous faisons partie d’une transformation radicale plus considérable. Nos modèles actuels de la réalité et nos systèmes s’effondrent, et il est temps qu’émerge quelque chose de nouveau. Sur tous les plans, nos modèles politiques, économiques, religieux, éducationnels et médicaux, ainsi que notre relation à l’environnement, nous présentent un paysage différent de celui d’il y a à peine dix ans.

Il est facile d’abandonner ce qui est désuet et d’adopter ce qui est nouveau, mais une grande partie de ce que nous avons appris ou vécu s’est intégrée à notre « soi » biologique et nous recouvre comme un manteau. Nous savons aussi que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas nécessairement demain. Tout comme la remise en question de notre perception des atomes, que nous considérons comme des éléments de matière solide, de notre réalité, ainsi que de notre interaction avec eux, constitue une progression des idées et des croyances.

Nous savons également que nous devons quitter l’existence familière à laquelle nous sommes habitués et nous lancer dans une vie nouvelle,  à l’instar des saumons qui nagent à contre-courant. Il faut donc fournir des efforts et, honnêtement, ce n’est pas facile. Pour couronner le tout, le ridicule, la marginalisation, l’opposition et le dénigrement venant de ceux qui s’accrochent à leurs propres croyances nous accompagnent sans cesse.

Quel individu ayant un tel penchant non conventionnel veut bien faire face à l’adversité au nom d’une idée qu’il ne peut pas adopter concrètement, même si elle est vivante dans son esprit ? Combien de fois dans l’histoire des gens considérés comme des hérétiques ou des fous, et donc persécutés par la pensée non exceptionnelle, ont-ils émergé comme des génies, des saints ou des maîtres ?

Il semble que la nature humaine nous fasse résister au changement jusqu’à ce que la situation soit réellement critique et qu’elle nous indispose à tel point que nous ne pouvons plus fonctionner normalement. Cela est vrai autant de l’individu que de la société. Nous attendons que la crise, le traumatisme, la maladie ou la tragédie se manifestent pour regarder ce que nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous ressentons et comment nous vivons, afin d’effectuer un changement réel. Il faut souvent le pire scénario pour que nous commencions à améliorer notre santé, nos relations, notre carrière, notre famille et notre futur. Pourquoi attendre ?

Nous pouvons atteindre un état de douleur et de souffrance ou un état de joie et d’inspiration. La plupart préfèrent ce dernier état. Pour le premier, nous n’avons qu’à nous convaincre que le changement créera sans doute chez nous un inconfort, un inconvénient, un écart de la routine prévisible et une période d’ignorance.

Nous sommes déjà presque tous familiarisé avec l’inconfort et l’ignorance temporaires. Nous avons trébuché dans nos premiers efforts de lecture jusqu’à ce que cette aptitude devienne une seconde nature. Quand nous avons appris à jouer du violon ou de la batterie, nos parents ont souhaité nous placer dans une pièce insonorisée. Pitié pour le malheureux patient qui subit un prélèvement sanguin aux mains d’une étudiante en médecine qui possède le savoir requis, mais sans la finesse qu’elle n’acquerra qu’avec la pratique.

L’assimilation d’une connaissance nouvelle (le savoir), puis l’acquisition de l’expérience pratique par l’application de ce que vous avez appris, jusqu’à ce qu’une aptitude particulière soit intégrée en vous (savoir comment), voilà sans doute de quelle manière vous avez acquis la plupart des aptitudes qui font maintenant partie de votre être (la connaissance). Un peu de la même façon, apprendre à change de vie suppose un savoir et son application.

Quand nous sommes sous l’emprise du système nerveux, intoxiqué par son cocktail de substances chimiques, nous sommes programmés pour ne nous soucier que de notre corps, des choses ou des gens qui se trouvent dans notre environnement et de notre obsession du temps. Le corps et le cerveau sont alors déséquilibrés. Nous menons une existence prévisible. Cependant, quand nus sommes vraiment dans l’état de grâce de la création, nous ne sommes pas un corps, ni un objet, ni le temps et nous nous oublions. Nous devenons pur conscience, libérés des chaînes de l’identité, qui a besoin de la réalité extérieure pour se rappeler ce qu’elle pense être.

Je souhaite sincèrement que vous sachiez tous, vous aussi, rompre avec vous-mêmes et créer la vie nouvelle que vous désirez. Commençons tout de suite….

Conseil de lecture de Francesca sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/  : Rompre avec soi-même du Docteur Joe Dispenza.

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