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MORALE DU BOUDDHISME

Posté par othoharmonie le 10 août 2015

 

bouddhismeLa quatrième des « vérités saintes » ou « chemin à huit branches » peut être considérée comme la morale du Bouddhisme, les « vérités » précédentes constituant sa doctrine. La seule vie sainte est, pour le Bouddhisme, la vie monastique car le précepte n’est pas de vivre en ce monde et de chercher à améliorer, mais de se détacher du monde. Il est dit formellement que seuls les moines peuvent parvenir à la délivrance complète ; les laïques devront revenir comme moines pour y arriver. Le fondement de la morale bouddhique n’est pas l’obéissance à la volonté d’un maître, mais le fruit des actes : récompense ou châtiment ; la moralité n’a pour but que le bonheur dans cette vie et dans les existences futures ou, à un degré supérieur, la délivrance. Cette morale est en générale négative. D’ailleurs elle n’a pas de valeur absolue ; c’est simplement un programme de vie que les sages ont jugé bon, mais il est révisable.

Son principe, c’est la droiture, c’est-à-dire l’éloignement de toute impureté, en paroles et en actions, et surtout le fait de penser et d’agir en conformité avec les lois de l’existence. Le Bouddhisme ignore les vertus chrétiennes, notamment l’humilité qui est incompatible avec une doctrine de confiance dans les forces humaines ; il ignore également la soumission, l’obéissance ; Gautama ne parle de l’obéissance que pour enjoindre à ses disciples de n’y pas succomber. Même le renoncement ne s’accomplit pas chez le bouddhiste à la façon d’un arrachement ; il vient de la réflexion, du raisonnement ce que ses méditations lui ont montré futile ou méprisable, il y renonce. En d’autres termes, la méthode de salut bouddhique est assez proche d’un système de recherches scientifiques. La moralité est simplement une attitude, elle n’est pas ce que nous appelons le Bien, pas plus que les actes que nous qualifions de vices ne sont le Mal. Pour le Bouddhiste, le Bien n’est pas un idéal, mais une bonne hygiène capable d’accroître la santé et le développement intellectuel. 

La notion de charité est étrangère au Bouddhisme primitif ; Gautama n’ordonne pas tant d’aimer son prochain que de ne pas le haïr ; il éveille et entretient des dispositions bienveillantes à l’égard du monde entier, mais sans oublier qu’attacher son coeur à d’autres êtres, c’est se condamner à souffrir. D’ailleurs, venir en aide au prochain est incompatible avec cette quiétude qui, pour le Bouddhisme, est le bien suprême ; aux yeux du bouddhiste en effet la vie qui conduit au nirvâna n’est pas une vie d’activité passée dans le tumulte du monde, mais une vie de solitude et de calme contemplation . Et puis, soigner les malades, subvenir aux besoins des nécessiteux, c’est contribuer à confirmer les malheureux dans leur attachement illusoire à l’existence individuelle, la chose même que le Bouddhisme cherche à faire disparaître.

    Le pardon est enseigné, mais avec cette arrière pensée que pardon et réconciliation sont de meilleure politique que vengeance, car l’inimitié ne s’apaise pas par l’inimitié . La voie à huit branches « n’est donc ni inaction, ni paresse, ni engourdissement ; le principal intérêt de la vie morale réside dans le travail incessant de la discipline intérieure. « Pas à pas, pièce à pièce, heure par heure, celui qui est sage doit épurer son moi de toute impureté, comme un orfèvre épure l’argent » (Dhammapada, stance 239) .

Ainsi, ce « moi » dont la réalité demeure pour la spéculation métaphysique une énigme indécise, la morale lui donne toute sa valeur. Les sens doivent être tenus en bride, une conscience claire doit toujours diriger tous nos mouvement, il faut parvenir à une absolue maîtrise de soi. Cette victoire, l’homme ne la doit qu’à lui seul. Il n’y a pas d’excuse au mal, chacun est entièrement responsable pas de compensations : une bonne action n’en rachète pas une mauvaise ; les actes coupables doivent d’abord être expiés intégralement, puis les vertus reçoivent leur récompense. La misère, la maladie, les souffrances dans cette vie sont la punition des fautes antérieures ; la santé, la fortune, les dignités, le bonheur domestique sont la rémunération des mérites. Il est dit « Le moi est le protecteur du moi ; quel autre protecteur pourrait-on avoir que soi-même ? ».

    Le bouddhiste n’a aucun dieu à remercier, de même qu’il n’en appelle aucun à son aide. Le Bouddha ne peut donner la victoire à ses disciples, il ne peut que leur en montrer le chemin ; il leur enseigne à se délivrer comme lui-même s’est délivré. On ne le prie pas ; étant « éteint »(parinivriti)il ne retire pas plus d’avantage d’un culte qui lui serait offert qu’il ne souffre des offenses. Le dévot n’attend aucune faveur de sa piété ; mais penser au Bouddha, c’est orienter ses sentiments vers lui.

- Au contraire, le Christ se donne comme le Sauveur, comme l’unique Sauveur du monde, comme l’unique condition du salut : « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie ; nul ne vient au Père que par moi ; hors de moi, vous ne pouvez rien ; venez a moi, vous tous qui êtes fatigués et chargé : je vous soulagerai ; je suis avec vous tous les jours jusqu’à la Fin du monde. » Il n’y a dans le Bouddhisme pas plus de place pour la prière que pour la grâce.

    bouddha-lotusCe qui remplace la prière, c’est la méditation. Elle consiste, non pas dans l’examen discursif d’un problème, mais en une intense concentration de l’esprit, en une réflexion profonde, suivant un plan et une méthode fixes, pour détourner la pensée du monde extérieur et goûter à l’avance la « cessation du périssable », pour voir non plus la surface changeante des choses, mais leur fond éternel. Ce qui consomme la délivrance, c’est la sagesse, c’est-à-dire une attitude mentale : la connaissance de la doctrine, surtout des quatre vérités. Le bouddhiste sait que tout est illusion ; il ne cherche que le savoir.

C’est pourquoi sagesse et méditation se prêtent mutuellement appui et secours. Le Bouddhisme est un système de reploiement. Pour lui, la voie du salut s’ouvre en sens inverse de la direction normale de la vie. Il ne prêche pas l’inaction, mais il mène à la suppression de toute personnalité. L’absence de personnalité caractérise le Bouddhisme : elle se retrouve dans tous les produits de son activité (littérature impersonnelle, style sans caractère, art emprunté à la Grèce, dégoût des recherches scientifique) et jusque dans la physionomie de ses moines. Assurément, il enseigne à modérer les désirs, mais il méconnaît cette beauté : le désir du mieux, la soif d’une vie plus pleine.

 Or le Christ a dit : « Je suis venu afin que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient avec abondance. »

Extrait de BOUDDHISME ET CHRISTIANISME  (Édition de 1925) retranscrit par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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L’Homme Morpho. : constatation historique

Posté par othoharmonie le 10 août 2015

 

neandandmod

L’homme du XXIè siècle n’a plus la même structure morphologique que l’homme de Co-Magnon qui passait sa vie à lutter pour se nourrir. On peut noter que l’homme de la préhistoire a un maxillaire inférieur bien développé, alors que l’homme de nos jours présente une morphologie de type cérébral. C’est-à-dire que son front est devenu plus haut et plus large tandis que l’angle mandibulaire s’est rétréci.

Tout au long de cette évolution, la transformation des dents s’est faite moins vite que celle de la structure osseuse. Elles n’ont pratiquement pas bougé au niveau des formes. En somme leur modification s’est faite dans un sens différent du reste du corps, elles ont gardé leur volume alors que les bases qui les supportent ont rétréci.

Le résultat de tous ces changements est dû au fait que l’homme ne mobilise plus toute sa force instinctive pour se nourrir, mais développe de plus en plus ses fonctions intellectuelles.

Le parodonte est une zone d’échange d’informations par l’intermédiaire de cellules, entre la dent et le corps. Il correspond au terrestre. Lorsqu’il est pathologique, les dents peuvent être mobiles. La mobilité est généralement due à un déséquilibre alimentaire,  à un stress, le tout pouvant se résumer à une impossibilité de « mordre la vie à pleines dents ».

La dent est composée d’émail, soit 95 % de minéral et 5 % d’organique (protéines). Plus le minéral est pur, plus il reflète la lumière. Ce qui met l’émail en liaison avec la conscience. La dentine, ou ivoire, est parcourue par des milliers de tubules à travers lesquels se font les échanges entre la pulpe et le corps. Elle est composée de 65 % de minéral et de 35 % d’organique. Elle correspond au corps éthérique.

La pulpe est située au cœur de la dent. Elle est composée de vaisseaux sanguins, de nerfs et d’un tissu organique. Elle est en relation avec l’émotionnel ou l’astral, comme l’eau et le sang.

Quand une dent nécessite un soin, pour connaître la qualité de l’énergie qui la traverse, on recherche le chakra avec lequel elle est en relation pathologique. Pour ce faire, on prend une partie ou la totalité de l’arcade dentaire, tel un arc de cercle, et on la projette sur les différents centres énergétiques ; Les incisives placées sur chaque centre énergétique permettent de positionner les autres dents selon un trajet bien déterminé ; les arcades dentaires dessinée sont considérés comme les zone réflexogènes situées sur les oreilles, le visage, les pieds. Le corps est un hologramme, ce qui est vu à un endroit existe en projection dans les différentes partie du corps, et y résonne ; une perturbation peut se manifester dans le sens ascendant et descendant.

Exemple : une molaire inférieure abîmée peut déclencher une sciatique, et une sciatique peut lancer une douleur au niveau de cette dent.

Pour connaître vos chakras, rejoignez ce lien : Fleches-7

http://devantsoi.forumgratuit.org/search?search_keywords=chakras

Les projections sur les chakras majeurs ou mineurs permettent de détecter des pathologies entre certaines dents de l’arcade et les parties du corps physique situées à l’intersection du trajet des projections.

Les chakras sont reliés au corps subtil, celui-ci étant la source du corps énergétique. Ceci peut s’expliquer si l’on considère le corps physique, le corps énergétique, ou corps subtil. Il comprend le corps éthérique, manifestation du corps physique ; la matière est chimique, physique, organisée elle devient organique avec manifestation du corps éthérique, sans corps éthérique les forces de décomposition entrent en jeu et la matière dite vivante, meurt.

Ensuite, les échanges entre le corps organique et l’extérieur ainsi qu’à l’intérieur de lui-même se font et le corps dit astral apparaît. Corps éthérique et corps astral font partie des végétaux et minéraux.

L’homme a une activité mentale donc un corps mental ; des émotions, un corps émotionnel ; une spiritualité, un corps spirituel. Ces corps ne sont pas séparés, mais interactif, la conscience en se développant fait la part des choses pour établir une harmonie, un équilibre de la personne.

par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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