Les métamorphoses de l’homme intérieur

Posté par othoharmonie le 8 août 2015

 

368px-Metamorphosis    » Les traditions sont unanimes à l’égard de la nécessité d’un guide :  » Ne voyage pas seul sur la voie  » dira le mystique persan Djalâl-ud-Din-Rûmi à propos de la démarche spirituelle. L’homme à la recherche de l’intériorité a besoin d’un guide pour l’éclairer, lui faire hâter le pas et le réconforter dans ses moments de lassitude. C’est au maître d’éveiller et de maintenir dans un état de vigilance celui qui souvent s’égare dans les méandres de son intériorité. 

   Ainsi le voyageur du dedans souhaiterait avoir un guide possédant l’expérience de l’intériorité, sans jeu, sans compromission ; un guru doué d’un discernement incisif pour lui-même et pour autrui ce qui est sans doute une qualité fort rare. L’important n’est pas de rencontrer  » celui qui cherche sa voie dans de multiples pratiques d’ascèse et de dévotion, dans la continuelle récitation de mantras ou de prières, dans les pèlerinages… dans le compte intéressé de ses mérites et de ses actions, mais celui qui aura senti un jour le vertige de l’Absolu, de l’engouffrement au-dedans, qui de son œil spirituel…aura plongé en son tréfonds, et là, dans l’expérience suprême et ineffable. «  

   Celui qui s’est  » engouffré  » au-dedans diffuse la lumière sans pour autant quitter le centre dans lequel il s’est par grâce établi. Il ne provoque pas les rencontres mais il les accepte avec amour, sans apporter dans sa vigilance le moindre favoritisme qui pourrait combler ses propres tendances affectives et sexuelles. Il dépasse le niveau de la sympathie personnelle, des attachements sentimentaux tendant à nourrir les instincts et les complexes inconscients de ses disciples. A cet égard il sait discerner les pièges tendus sous ses pas par ignorance ou habileté. Le véritable maître spirituel est un homme libre, disponible, affectueux, ouvert et bienveillant. Sa fermeté privée de faiblesse s’exprime avec la chaleur d’un amour à la fois paternel et maternel. Notons que la paternité spirituelle a été comparée à  » la science des sciences  » et à  » l’art des arts « . C’est le maître qui peut faire rouler sur ses gonds la porte donnant accès sur la connaissance de soi. 

    Le guide prend la responsabilité du voyage intérieur de son disciple, il l’accompagne sur le chemin. C’est lui qui délivre du filet de l’oiseleur, soutient de ses mains afin que les pieds ne trébuchent pas contre les pierres de la route, il enseigne la conversion du cœur, les voies de l’intériorité. Il relève, bénit, cautérise les plaies, stimule l’élan. 

   En Occident, le maître tient compte de la vocation personnelle de chaque individu particulier. Se tenant à l’écoute du maître intérieur de chacun, il collabore avec lui avec une inlassable patience, acceptant avec un calme identique les hostilités passagères, les regrets et les manifestations de confiante affection et de respect. Il tend un miroir afin que le disciple puisse se voir, il le dévoile dans la mesure où le disciple devient capable de se regarder sans angoisse. Il ne bouscule pas les saisons, mais il hâte le mûrissement de la semence de lumière qui gît dans le cœur des disciples, se tenant attentif à la  » sainte rencontre  » qui s’opère dans le mystère de l’intériorité. Il porte chacun dans sa prière et comme elle est un état, il ne cesse pas de soutenir ceux ont il a la charge. En tant  » qu’ami de l’Epoux « , il aide à l’acquisition de l’Esprit suivant la capacité de ceux qui sollicitent son aide. A l’un il offre du lait comme le conseille l’apôtre Paul à propos des débutants ; devant l’autre il prononce une  » parole ignée « . Se référant continuellement au texte des Ecritures, il transmet la Parole qui convient au disciple et qui provoquera en lui des éclosions successives dans la mesure où il les accueille dans son cœur découvrant ainsi sa dimension de profondeur. Tel une lampe allumée il communique la flamme, étoile polaire, il guide la démarche de son disciple. 

   Celui-ci passe par lui dans son orientation vers le dedans, il ne peut recevoir d’enseignement que dans la mesure de sa spontanéité, de son désir de perfection et de l’ouverture de son cœur. Le disciple communique les erreurs de sa route, ses doutes et ses retraits, sa lassitude. Il fait part aussi de ses découvertes, ou plutôt des dévoilements qui correspondent à autant de naissances. Le maître aura par intuition connaissance de ces progrès, ce n’est pas au disciple d’étaler au grand jour les résultats de son combat intérieur. Devant son maître le disciple se fait connaître sans honte, souhaitant être vrai, sans rien dissimuler. Entourant d’un respect affectueux celui qui le guide, il lui fait don d’une confiance illimitée

   Tout disciple, du moins au début de son expérience intérieure, a tendance à abuser de son maître. Il lui faut devenir lucide et discret, accepter avec la même reconnaissance le festin ou les miettes, voire même d’être le personnage fantomatique qu’on ne remarque pas. 

   Bien que rigoureusement différente, l’attitude  » juste  » du disciple est aussi difficile à maintenir que celle du guru. La confiance absolue n’entraîne pas la cécité, mais là aussi l’observateur doit renoncer à tout jugement de valeur. Le sujet n’a pas à connaître les motivations de son guide et ses comportements, telle n’est pas son affaire ; même quand il est déconcerté, il doit maintenir fermement sa confiance ; car tout homme étant passé par une expérience libératrice échappe à toutes les catégories de jugements habituels. Toutefois, quand le disciple est déconcerté il doit s’en ouvrir à son maître, sinon sa démarche intérieure sera bloquée. 

   Entre le disciple et le maître, la discrétion est fondamentale. Le danger des bavardages est d’une grande gravité, ils éparpillent l’esprit et le distraient. Cependant les détails peuvent avoir leur importance dans la mouvance continuelle du débutant dans le voyage intérieur. Le maître se situe dans un ordre spirituel, le disciple n’a pas à le transformer en un père charnel, un frère et surtout en un amant ; sinon maître et disciple se trouvent embarqués dans une situation fausse. Dans un tel cas, la rupture est préférable; rien ne saurait provenir de l’ambiguïté et de l’équivoque. La plus grande naïveté ou innocence ne peut s’en accommoder. D’où la nécessité d’une constante rectitude opérée dans un lucide discernement « . 

   A notre connaissance, ni le bouddhisme tantrique du Cachemire, ni le tibétain, ni même certains courants du soufisme, n’ont stigmatisé la relation érotique entre maître et élève. Au contraire, les uns et les autres y ont décelé une énergie qui, pareille à toutes les formes d’énergie, devient si elle est maîtrisée source de progrès voire d’illumination. Et l’on peut se demander si le rejet d’Eros d’une relation entre maître et disciple physiquement attirés l’un par l’autre, ne serait pas une fois encore une ombre pesante projetée sur la nature humaine par le christianisme qui n’a jamais su  » gérer « harmonieusement une sexualité jugée encombrante sinon pernicieuse. La relation sexuelle entre maître et disciple, peut effectivement – si elle ne dépasse pas la recherche de plaisir – causer des complications, mais elle peut aussi nous rappeler que le corps existe et que la  » spiritualité  » n’est pas qu’esprit. Et, paradoxalement peut-être, elle permet de sceller entre les participants cet accord profond, et cette fidélité librement consentie indispensables à l’exploration – toujours risquée – de la conscience. L’essentiel demeurant– toujours – de ne s’attacher à rien…et de ne pas être le guru d’un ashram !….. 

    » Toute relation humaine présente des périls, ceux-ci doivent être regardés en face, sans toutefois exagérer leur réalité et leurs conséquences. Rien n’est jamais tragique en dehors du refus de la lucidité. Celle-ci peut apparaître cruelle mais elle est toujours bienfaisante en raison de la lumière qu’elle apporte. L’unique erreur serait de ne pas y consentir et de s’en détourner. 

   EUL320_SR194,320_n soi, le maître spirituel est un pneumatologue et un mystagogue, sa fonction n’est donc pas d’exercer sa direction sur un plan psychanalytique. Mais il peut se trouver mis en contact avec des femmes qui frustrées dans leur affectivité, vont transposer sur lui souvent innocemment, tout au moins au départ, leurs tendances érotiques. Un homme libre et libéré désamorce le transfert dès qu’il en pressent l’approche mais sa bonne foi et sa vigilance peuvent se trouver surprises. Quand ses yeux s’ouvrent il est souvent trop tard. La tâche s’avère ensuite difficile. Compter seulement sur les effets de la grâce et de la prière devient une naïveté ; le transfert doit arriver un jour ou l’autre à sa liquidation, sinon le jeu est dangereux pour l’équilibre du disciple et la liberté du guide. L’un et l’autre seront aliénés dans leur vie intérieure spirituelle et affective. Pneumatologue par formation, le maître risque d’errer au niveau psychologique et de manquer de fermeté. 

   Dans le traitement psychanalytique, le transfert s’inscrit normalement. Il est nécessaire pour établir un climat de confiante affection. De plus il libère des énergies qui permettent au sujet d’échapper à une névrose narcissique, il sera liquidé en son temps. Tout devient plus complexe dans la direction spirituelle. Certes, le transfert n’est pas un phénomène propre à la psychanalyse, le déplacement d’affects est général, toutefois l’immaturité d’un disciple risque de tout fausser. L’échec passager d’un enseignement spirituel provient de l’immaturité du disciple et parfois de la bonté un peu faible du guide qui souhaitant ne pas provoquer le mécontentement plus ou moins agressif de son disciple, tend à le ménager et ainsi l’enlise de plus en plus dans sa cécité. La douceur permet la rigueur et l’amour exige d’éclairer les erreurs des comportements. Plus on privilégie un disciple qui se veut  » unique  » dans le cœur de son maître, plus on favorise en lui la confusion. Le tenir perpétuellement dabs une couveuse ou dans la tiédeur d’un nid convient aux oisillons mais ne provoque pas la démangeaison et la poussée des ailes favorisant l’envol. Si le disciple est atteint – et les cas sont fréquents – d’immaturité affective, de frustration sexuelle, il risque d’envahir l’existence de son guide. Il arrive un moment où le maître devient en quelque sorte le dirigé de son disciple. Les rôles sont inversés et le disciple exerce à loisir sa volonté de puissance sur son guide. 

   Liquider le transfert d’une façon brutale serait un danger d’autant plus grand que le sujet risquerait de s’élever avec agressivité non seulement contre son guide mais à l’égard des valeurs spirituelles qui lui sont enseignées. D’où la nécessité d’une longue patience à condition toutefois de prendre peu à peu un retrait nécessaire. 

   Dans ses Etudes sur l’hystérie, Freud a éclairé la notion du transfert entre le patient et son médecin ; son propos est valable pour le guide et son disciple. Le plus souvent apparaît de nature positive, c’est-à-dire qu’il provient de sentiments affectueux et amicaux reposant sur une base érotique consciente à certains instants et le plus souvent inconsciente chez les individus peu instruits sur eux-mêmes ou de mauvaise foi. Parallèlement il s’accompagne de sentiments hostiles ; transfert positif et négatif se mélangent. Ici interviennent les pulsions inconscientes et leurs dérivés. 

   Pour de multiples raisons, le guide spirituel semble plus vulnérable que le médecin, il est moins averti et quand il est sensible, la crainte de peiner son disciple peut l’entraîner à des imprudences qui favorisent le transfert au lieu de le réduire. Les règles proposées par Freud à l’analyste pourraient être méditées par les guides spirituels. Freud condamne la réciprocité des confidences, l’analyste présentera un miroir dans lequel le patient (ou le dirigé) peut se découvrir. Freud recommande parfois à l’analyste la froideur émotionnelle du chirurgien qui se doit avant tout de bien opérer. Quand le dirigé cherche à provoquer des émotions à son sujet chez son guide et que celui-ci y succombe innocemment, dirigé et directeur se trouvent entraînés sur une pente savonneuse aboutissant à une impasse. Ce ne sont pas des paroles constructives qui pourront provoquer l’éclairement du dirigé, il est incapable de les entendre et une telle attitude provoquerait son hostilité.  » J’ai déjà fait voir – dira Freud – que la technique psychanalytique réclame que le médecin refuse à la patiente qui désire de l’amour la satisfaction à laquelle elle aspire. Le traitement doit être mené dans un état d’abstinence…je voudrais poser comme principe fondamental qu’on doit faire en sorte que le désir et l’attente subsistent, servent de forces agissantes pour le travail et les changements à accomplir, et qu’on doit prendre garde à ne pas accorder à cette source d’énergie une satisfaction substitutive.  » Commentant le texte de Freud, Lagache précise :  » La règle d’abstinence fait ainsi pendant à la règle que le médecin ne doit tirer de l’amour de transfert aucun avantage personnel.  » Cette longue citation méritait d’être présentée en raison de sa profonde sagesse. 

Le discernement dans le cheminement de la vie intérieure rencontre perpétuellement des obstacles qu’il ne convient pas de franchir en sautant par-dessus à pieds joints, sinon on les rencontrerait de nouveau sur sa route. Ceux-ci doivent être patiemment désamorcés, non avec crispation et nervosité, mais avec humour et détente du corps et de l’esprit. 

Il existe des sages et des hommes de lumière capable par leur seule présence d’éveiller en autrui leur intériorité, de telle manière que le sujet se trouve soudain placé en face de lui-même et subit la séduction du dedans. Ainsi s’opère parfois la conversion, c’est-à-dire le total retournement de l’être. Aussitôt après le  » converti  » fait ses premiers pas dans un monde qu’il pressentait mais qui lui était auparavant inconnu. Ses erreurs d’optique, ses chutes plus ou moins vertigineuses dont il peut d’ailleurs ne pas avoir conscience, l’orgueil qui obscurcit son regard et lui fait perdre sa loyauté constituent pour lui des dangers permanents. Seul un maître avisé peut en avoir conscience même à distance et diriger de loin son disciple. Toutefois les rencontres sont nécessaires. Elles ne peuvent s’espacer que dans la mesure où le disciple dépasse la période du sevrage ; le maître discerne cet instant mais en accord avec le disciple, sinon ce dernier se sentirait frustré et abandonné. Quand un sujet découvre sa dimension de profondeur et tente courageusement l’aventure de l’intériorité, il a besoin davantage d’un éducateur que celui qui, observateur de la lettre et des lois extérieures, se trouve placé au sein d’une collectivité qui forme pour lui un cadre dans lequel il s’insère plus ou moins harmonieusement.

Quand les circonstances provoquent l’éloignement du guide, le disciple se doit d’intérioriser sa présence en écoutant au-dedans l’enseignement qu’il peut recevoir à distance dans la mesure de son ouverture et de sa fidélité. La parole de vie, que les disciples nommaient  » parole de salut  » provenant des  » anciens «  (hommes expérimentés) séjournant dans les déserts d’Egypte ou de Scété, n’a pas besoin d’être prononcée avec les lèvres, elle peut s’entendre dans le fond du cœur quand elle jaillit du cœur de celui qui l’émet. 

Extrait de «  L’homme intérieur et ses métamorphoses  » de M-M.Davy. retranscrit par Francesca du blog  http://othoharmonie.unblog.fr/

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LA POLLUTION PHYSIQUE ET PSYCHIQUE

Posté par othoharmonie le 6 août 2015

 

4207726001hkL’aura humaine est dotée d’une qualité magnétique ; elle attire et rejette les différentes énergies. Elle absorbe un flux continuel d’impressions provenant des mondes physique, émotionnel et mental. Cette attraction est modifiée et conditionnée par notre état d’esprit, la tendance générale de nos émotions et la façon dont nous alimentons et considérons notre corps physique. Le bavardage continuel de l’esprit emplit l’aura de formes pensées floues et incomplètes ; à celles-ci s’ajoutent les courants d’énergie émotionnelle qui tendent à brouiller le flux des pensées. Dans ce ressac fluctuant d’énergies dissonantes, les ressentiments flamboient sous la forme de couleurs brutales.

Les affronts imaginaires deviennent le centre de scénarios mentaux-émotionnels. Nous construisons ainsi autour de nous un monde  chargé de menace, d’anxiété et de stress. L’aura reflète alors un chaos de couleurs désordonnées et tourbillonnantes, régi par un flux d’émotions et de pensées incontrôlables. Dans cet état, qui est aujourd’hui le lot de la plupart des gens, l’aura se dévitalise et ouvre ainsi le passage à des influences malsaines. Si elles ne sont pas maîtrisées, ces influences hostiles peuvent provoquer des états dépressifs et des comportements névrotiques qui rendent l’individu inefficace, et détruisent généralement les joies et les merveilles que la vie devrait apporter.

Les sages de l’ancien temps connaissaient parfaitement ce semi-aveuglement de la condition humaine. Mais auraient-ils su prévoir les pressions et le stress que l’homme moderne doit affronter ? Il y a des siècles, de tels troubles survenaient à l’échelle locale ; aujourd’hui, ils se développent sur le plan planétaire, et chacun de nous y est soumis par le biais des médias, qui insistent continuellement sur les aspects négatifs du monde contemporain. Ce qui équivaut à un bombardement constant de l’aura de l’individu et de l’humanité sans son ensemble par un déluge de menaces économiques et sociales transmises par les journaux, les radios et les télévisons. Rares sont ceux qui échappent à ce conditionnement, lequel modèle les processus de pensée et les réactions émotionnelles de millions de gens. Les médias montent les nations les unes contre les autres, et les émissions politiques manipulent les corps émotionnels d’innombrables personnes, créant des attitudes de peur et de division.

Le simple fait de regarder un écran induit une forme de transe hypnotique, car les lignes scintillantes de l’image annihilent l’esprit, le laissent passif et ouvert à toute suggestion. Le monde de la publicité, naturellement conscient de ce phénomène, sait l’exploiter, et vous avec. Fondamentalement, toute publicité vise le corps astral ou émotionnel, sa fonction consistant à éveiller le désir. S’y ajoute une présentation habile qui fait appel à l’esprit inférieur et pénètre l’aura mentale. La musique renforce la puissance de ces images. Afin d’imposer le message malgré vos facultés de discrimination, les points de lumière flashent et scintillent, les images vibrent à une certaine vitesse et les scènes se succèdent rapidement dans tous les sens. Ces dispositifs subliminaux sont destinés à vaincre votre résistance, s’il vous en reste une, à certaines idées, certains produits et évidemment certains politiciens.

La prochaine fois que vous percevrez un point de lumière étincelant dans une publicité télévisée, ou un point lumineux scintillant accompagné d’une seule note de musique stridente, souvenez-vous que le publiciste cherche à implanter une directive dans votre inconscient ; il pollue votre aura avec une énergie de pacotille. Nous sommes à présent conscients des dangers de la nourriture industrielle, mais les implants d’énergie mentale constituent un concept plus récent et plus insidieux dans son influence sur l’aura et, en conséquence, sur notre vie. Idem en ce qui concerne certaines personnes qui viennent vous saper le moral. Si vous êtes suffisamment sensible pour enregistrer leur approche, la seule méthode de combat consiste à « fermer » votre corps astral. Quoi qu’ils puissent vous dire, adoptez une attitude détachée ; ne marquez pas votre sympathie et ne vous impliquez dans aucune réaction. Si nécessaire, imaginez un bouclier invisible contre le sapeur – une barrière mentale. Dites-lui silencieusement qu’il ne peut prendre votre énergie ; s’il s’attarde en votre compagnie, vous devrez répéter votre refus plusieurs fois, en particulier s’il poursuit son bavardage.

Nous connaissons tous de telles personnes, qui nous pompent littéralement l’énergie. Il est bon de savoir se protéger contre elles, car cette forme de contact, souvent désagréable, est aussi une pollution de l’aura.

Les bavardages futiles constituent le plus sûr moyen de  pollution psychique, notamment si la conversation comporte des critiques envers une personne absente, et tout particulièrement si cette dernière est malade. « Qui sème le vent récolte la tempête » dit un vieux proverbe – le « vent » des critiques et des bavardages oiseux revient en tempête dans l’aura de celui qui l’a semé, la déformant et la colorant de verts et de jaune-brun visqueux.

Vous devez laisser mourir d’épuisement les formes-pensées de la colère, de l’envie, de la peur et du ressentiment. Ne luttez pas conte elles, laissez-les s’évanouir en les remplaçant par la toute puissance de la compassion. Purifier quotidiennement sa pensée, ses paroles et ses actes clarifie non seulement l’aura plus efficacement que toute autre technique, mais encore favorise notre développement intérieur. Sur le plan physique, nous devons contrôler la qualité de notre nourriture et déterminer notre temps de repos et de loisirs. Nous devons éviter de polluer notre psychisme pal r le tabac et l’alcool ; le premier contracte l’aura alors que le second peut la dilater jusqu’au point où elle perd son élasticité et permet aux entités obsessionnelles d’en prendre le contrôle. La possession est un danger réel lorsque l’alcool ou les drogues sont utilisées avec excès ; ils ouvrent des barrières et brisent des couches protectrices au sein de l’aura, lesquelles servent à préserver l’intégrité du champ d’énergie.

par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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La relation maître-disciple

Posté par othoharmonie le 6 août 2015

 

A cœur ouvert, Lee Lozowick, disciple de Yogi Ramsuratkumar et représentant de la tradition Bâule en Occident, nous parle ici du chemin spirituel et du rôle du maître authentique.

maitre_et_discipleAvons-nous besoin d’un maître spirituel ?

Mon maître est mort l’année dernière et je n’en ai pas trouvé d’autre. Pour moi, mon maître est toujours vivant. Une chose à considérer, c’est que j’ai passé 27 ans auprès de mon maître, et que pendant toutes ces années, j’ai eu le temps d’apprendre à faire la différence entre ce qui venait de lui et ce qui venait de mon propre mental. Ce point est fondamental. Je ne suis pas très optimiste quand à la capacité qu’a l’être humain de faire preuve de discernement. Notre ego est tellement complexe et sophistiqué qu’il peut nous convaincre de n’importe quoi. J’avais l’habitude d’être cynique face à la condition humaine…mais pas autant qu’aujourd’hui.

Comment savoir si un maître a de l’intégrité ?

Il n’a pas d’autre vie que celle du Travail. Une fois franchie la ligne de démarcation, on ne peut plus rester centré sur soi même. L’ego n’est pas écrasé, brisé, tué. L’ego est tourné au service du divin, il n’est plus tourné exclusivement au service du soi séparateur.

Les soufis disent qu’il existe trois types d’élèves, et que chaque type a ses motivations propres. 

Le premier type d’élève part du principe que l’instructeur possède certaines informations et peut les lui transmettre. Il entre en relation avec l’instructeur pour obtenir ces informations. Il réalise rapidement que l’instructeur ne sait pas tout, il se sent déçu tout, se met à le critiquer, devient agressif, et finit par partir à la recherche d’un autre instructeur qui, lui, saura tout. Ce type d’élève n’est jamais satisfait.

Le deuxième type d’élève entre en relation avec l’instructeur car celui-ci répond à l’image qu’il se fait d’un instructeur authentique. Mais, tôt ou tard, l’instructeur fera quelque chose qui ne correspondra pas tout à fait à l’image de l’élève. 
Celui-ci sera déçu et partira, cherchera un autre instructeur qui correspond mieux à son image. Ce type d’élève n’est jamais satisfait.

Le troisième type d’élève entre en relation avec un instructeur parce qu’il veut la vérité. Il refuse de laisser quoi que ce soit créer un doute dans son esprit ou faire obstacle à la vérité. Même le manque de foi de son instructeur n’influencera pas la foi de l’élève. Ces élèves sont satisfaits dès le début, et ils le restent.

Question : Une certaine dimension de nous-même possède une intelligence divine. Il y a d’autres dimensions en nous prêtes à nous emmener en enfer. Comment faire la différence entre les dimensions subjectives et objectives ?

La différence, c’est le maître vivant. Mais, c’est le boulot de l’élève de surpasser le maître. Ce que le maître veut pour chacun de ses disciples, c’est qu’ils soient complètement indépendants de lui. Une indépendance parfaite équivaut à l’union à Dieu.

Le disciple doit donc découvrir le véritable guide intérieur. Sinon, il dépendra du maître pour les compliments que celui-ci lui fait, la sécurité qu’il représente. Nous devons finir par quitter le maître tout comme nos enfants finissent par quitter la maison familiale. La relation avec le maître ne se termine pas. Elle ne peut pas se terminer. Le maître reste le maître, et en même temps, c’est notre boulot de devenir complètement indépendant du maître.

Il y a quatre types d’instructeurs.

Le premier type d’instructeur est le seul authentique. Ce type d’instructeur peut offrir ce qu’un véritable instructeur est censé offrir.

Le deuxième type est quelqu’un de bien. Ce type d’instructeur fait preuve d’une solide intégrité dans toutes ses relations. Il essaie honnêtement d’aider les gens. Il s’imagine être beaucoup plus avancé qu’il ne l’est en réalité. Il est sincère, mais n’a pas les compétences requises pour réellement faire de ses élèves des disciples.

Le troisième type d’instructeur, le plus courant, est tellement inconscient des motivations négatives qui l’animent que même lorsqu’il pense avoir de l’intégrité et aider les gens, il les manipule, en fait, inconsciemment, et essaie de leur imposer son pouvoir.

Le quatrième type d’instructeur – assez rare – ment intentionnellement, trompe les gens, les vole, les manipule. Il y a deux façons de trouver un maître. La première est de nous mettre à en chercher un. Nous avons fait un certain travail sur nous-même, et nous réalisons que nous avons besoin d’un guide. La deuxième est d’en rencontrer un à l’improviste. Nous cherchons autre chose. 

Nous restons stupéfaits : chaque mot qui sort de sa bouche résonne en nous complètement.  C’est fou, mais nous avons le sentiment d’avoir attendu cette rencontre depuis toujours. Notre mental nous crie :  » Non ! Non ! S’il te plaît, ne ressens pas cela ! « Mais nous ne pouvons pas nous empêcher.

Tout maître cherche une chose et une seule chose : des disciples. Malheureusement ce qu’il trouve, ce sont des élèves. Les disciples sont plutôt rares. De temps en temps, comme par magie, un élève se transforme en disciple. Un jour c’est un élève, le jour suivant c’est un disciple ! Si vous êtes déjà un bon disciple, le maître vous trouvera. Lorsque l’élève est prêt, le maître apparaît. Il est vrai également que lorsque le maître est prêt, l’élève apparaît. La relation maître-disciple est une relation de complète réciprocité.

Question : Qu’est-ce que cela veut dire que d’être un bon disciple ?

Cela veut dire tenir ses promesses. Ne vous engagez pas à faire quelque chose si vous ne pouvez pas le mener à bien. Soyez capable d’agir rapidement. Soyez capable de vous réduire ou de vous élargir rapidement selon de ce que les circonstances demandent. Lorsque vous faîtes une erreur, n’essayez pas de la réparer. Dans la plupart des cas, lorsqu’on nous essayons de réparer nos erreurs, nous ne faisons qu’empirer les choses. Ne tirez pas des conclusions soudaines. Au lieu de tirer des conclusions sur le maître, contentez-vous de lui demander ce qui se passe dans cette tête-là ! 

Avant de tirer des conclusions que vous avez en compagnie du maître, assurez-vous de la justesse de vos perceptions. Développez votre pouvoir de discernement. Les gens pensent que les élèves qui sont proches de moi parlent en mon nom. Ils leur posent des questions à eux au lieu de me les poser à moi. De nombreux maîtres passent la moitié de leur temps à s’assurer que les erreurs de leurs élèves ne posent pas trop de dégâts. Ce n’est pas parce qu’un maître éprouve beaucoup d’estime et de respect pour quelqu’un que cette personne sait toujours faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. 

Comment arriver à développer la discrimination nécessaire ? Acceptez de tirer les leçons de vos expériences. C’est aussi simple que cela.

Interview de Lee Lozowick retranscrit par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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L’être humain divin fut créé par dessein sacré

Posté par othoharmonie le 5 août 2015

 

téléchargementPendant des milliards d’années, le développement de la vie terrestre constituait la préparation de Gaia à l’apparition de l’humanité, une humanité définie par la divinité et non par l’évolution. Il y a eu au moins quatre tentatives de naissance de la vie sur la planète et la dernière n’a réussi que grâce à l’existence de la photosynthèse. L’humanité est apparue tardivement pour deux raisons. Premièrement, il fallait d’abord que le système solaire se stabilise, que tous les astéroïdes et toutes les comètes aient trouvé leur orbite et ne puissent plus frapper la Terre. Deuxièmement, il fallait aussi attendre que les Pléiadiens soient prêts à nous ensemencer de leur divinité.

La Terre est donc très vieille, mais l’humanité ne l’est pas. La connaissance a pénétré chez les humains lorsque la planète fut touchée par dessein sacré, ce que kryeon décrit ainsi :

« par dessein sacré, cette planète fut visitée sur un mode quantique par des créatures éclairées qui n’étaient pas des anges. Il est difficile de décrire ce qui s’est passé, mais cela s’est réellement passé. Sachez que la vie abonde dans l’Univers, dont vos leçons font partie. Il existe des créatures biologiques sur des planètes comme la vôtre, qui ont une atmosphère comme la vôtre, mais où il n’y a pas de guerre. Ces créatures vivent à l’état quantique et savent toutes pourquoi elles sont là. Elles forment des sociétés deux fois plus vieilles que la Terre.

Un tel groupe qui existait alors et qui existe toujours, à des années-lumière de votre planète, a quand même pu y venir facilement et planter les germes du sacré dans votre ADN. Ils avaient la permission de le faire, avec l’accord de tous les êtres angéliques de l’Univers. Ce ne fut pas un accident ni une affaire conquête. Ce fut une œuvre d’Amour….

Il est difficile de décrire en termes tridimensionnels ce qu’ils ont donné à cette planète. Utilisant les attributs d leur état quantique, ils ont fait don à l’humanité de deux couches d’ADN supplémentaires. Ils ne l’ont fait qu’à l’une des vingt-six sortes d’humains qui existaient alors car elle était la seule qui fut prête à recevoir ce cadeau. »

(Canalisation de Kryeon intitulée « L’histoire de l’humanité, donnée en méditerranée occidentale lors de la huitième croisière annuelle de Kryeon, en août/septembre 2007).

Selon Kryeon, l’être humain divin fut créé par dessein sacré, et les parents de l’humanité sont les Pléiadiens venus de la constellation des Sept Sœurs. Au cours des ans, Kryeon a livré de l’information sur le moment où cet ensemencement de la planète a eu lieu, mais les dates semblaient parfois contradictoires. Lors d’une récente canalisation, toutefois, sur un bateau de croisière ancré dans un port hawaïïen, il a clarifié les choses :

« Salutations, très chers, Je suis Kryeon, du Service magnétique. Mon partenaire Lee Carroll n’a aucune raison d’être anxieux avant une canalisation comme celle-ci. Il s’est déjà assis dans ce fauteuil des centaines fois pour utiliser le portail par lequel son soi supérieur livre un message clair qui lui est très familier. Et pourtant il est anxieux, comme il l’est chaque fois qu’il se retrouve à l’ombre de la Montagne Lémurienne (Hawaïï). Il reconnaît cette énergie, sans toutefois reconnaître ce qui est caché dans son akash.

L’énergie présente ici est donc mûre pour l’information que je désire vous apporter, et mon partenaire n’est nerveux que parce qu’il est chez lui en ce lieu d’où proviennent ses plus lointains souvenirs akashiques. Premièrement, nous sommes sur l’eau. Cependant, dans cette situation particulière [le bateau est amarré], nous ne nous déplaçons pas. Les canalisations précédentes qui ont eu lieu sur ce bateau ont été plus faciles pour mon partenaire parce que lui et son auditoire se déplaçaient [le bateau voguait]. Rien du tout ne les rattachait à la terre [le bateau n’était pas lié au continent]. Or, ici et maintenant, même si vous êtes à l’ancre et que vous flottez, il est dichotomique que vous soyez ainsi rattachés à la terre dans la présence « statique » de la grille cristalline. Cette combinaison crée une énergie unique car l’eau est réflectrice et l’énergie l’est donc également.

Il s’agit aujourd’hui d’une énergie reflétant le passé, reflétant l’histoire, vous reflétant ainsi que le rôle que vous avez peut-être joué en cet endroit où vous vous trouvez littéralement « à l’ombre des montagnes lémuriennes ». Une anomalie géologique que vous appelez un point chaud [l’attribut de la chaine de montagnes hawaïïenne] a créé un renflement dans la croûte terrestre, faisant s’élever cette montagne suffisamment pour que les sommets que vous appelez aujourd’hui l’archipel d’Hawaïï soient toujours recouverts de neige et de glace. Il s’est même formé des glaciers ici, en Lémurie [jusqu’à neuf mille mètres de hauteur], et c’est au sommet de ces montagnes que l’on accomplissait le travail sacré. La température était loin d’être tropicale comme elle l’est maintenant. A l’époque il faisait FROID.

kryeonAMon partenaire obtient donc maintenant de l’information personnelle qu’il ne connaissait pas. C’est peut-être la raison de son appréhension. Il n’aime pas le froid, même à ce jour. Il a choisi de vivre dans ces régions, littéralement en des centaines d’existences, afin de ne plus jamais se retrouver en situation de subir des hivers rigoureux. Il connaît ses existences qui lui ont été révélés par des lecteurs [ceux qui lisent dans les vies antérieures], il sait où il  a vécu et ce qu’il a fait, et il connaît même sa prochaine existence. Dans aucune de ses vies, il n’y avait d’hiver, à cause de ce qui s’est passé ici même [en Lémurie].

Mon partenaire assis dans ce fauteuil, ce Lémurien que vous regardez en ce moment, était alors un messager. En Lémurie, le métier de messager consistait à monter constamment sur ces sommets pour y porter des messages car c’était le seul moyen de communication. Il avait donc toujours froid. Aujourd’hui, il y a des endroits sur ces îles où il n’est jamais allé, précisément pour cette raison. Les chemins lui rappellent trop de mauvais souvenirs conservés dans on Akash depuis l’époque lémurienne. Vous savez donc maintenant pourquoi il aime tant les pays chauds.

Channeling retranscrit par Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Dissiper les nuages du matérialisme

Posté par othoharmonie le 5 août 2015

 

La pensée noosphérique n’est pas une pensée matérialiste. Voilà un point fondamental. Par sa nature même, la noosphère est un organe planétaire mental/spirituel de la quatrième dimension. Il s’agit de l’organe de l’évolution mentale/spirituelle de la planète en lien avec l’étoile qui l’accueille. C’est une perception ou un point de vue radicalement différent du système de pensée actuel. Vous pouvez difficilement évoquer les deux dans un même souffle.

le matérialisme

Lorsque nous parlons de l’histoire cosmique, nous évoquons l’empreinte du champ universel de l’intelligence reconnu comme l’ensemble d’un ordre au sein de la noosphère qui informe les plaques de la banque psi. C’est seulement à cette époque-là dans le temps que nous pouvions vraiment parvenir à l’histoire cosmique.

La cybersphère est le système d’intelligence produit par la technologie de l’information électronique et artificielle, à savoir Internet, et dépendant de cette technologie. La cybersphère est une ombre primitive de la noosphère. Il s’agit d’une sphère planétaire, mais elle demeure encore seulement une ombre, car elle ne possède pas la véritable essence lumineuse du système de pensée noosphérique. Cette cybersphère, contenue dans la technosphère, fournit de nos jours le tissu de connexions du système de croyances et du concept mondial. Par métaphore, nous pourrions comparer le concept du monde actuel à un énorme nuage qui recouvrirait la planète et serait maintenu par un système de croyances totalement matérialiste. Plus ce système de croyances perdure, plus cette couverture nuageuse s’intensifie, mais cela ne signifie pas que la lumineuse stratosphère noosphérique ne se trouve pas au-dessus. En effet, la noosphère est toujours à, quelle que soit la couverture nuageuse.

La désillusion de ce système de croyances matérialiste qui provoque cette couverture nuageuse est l’objectif de l’histoire cosmique. Ce n’est qu’à ce moment-là que le champ mental clarifié de l’humain pourra éclater au grand jour comme le champ mental planétaire. Jusqu’à la dissolution de la couverture nuageuse ou du système de croyances, l’appareil qui maintient ce système se transformera et sera transmuté et dissous afin qu’il ne reste plus que la noosphère.

Dissoudre le système de croyances matérialiste pourrait apparaître à certains esprits comme une tâche plutôt impossible, tout comme les plus fervents cyniques matérialistes affirmeraient qu’il est impossible de changer de calendrier. Ils disent cela parce qu’ils croient vraiment que vous ne pourrez jamais dissoudre ce système de croyances. Toute personne qui croit au Nouveau Temps et au changement de calendrier se heurtera à ce type de réponse de nombreuses fois.

Le mouvement de paix pour le changement de calendrier est comme une petite pousse ou un germe. Derrière cette pousse ou ce germe se trouve un rayon de lumière qui s’immisce dans le dense système de croyances matérialiste. Et derrière ce rayon de lumière se trouve en fait l’ensemble de l’élaboration des concepts et structures du principe qui constitue l’histoire cosmique.

Ce système de croyances matérialiste a accompagné l’espèce humaine depuis le début du cycle de l’histoire. En fait, nous pourrions dire que le système de croyances matérialiste est ce qui a créé le cycle de l’histoire humaine. Plus le cycle de l’histoire se rapproche du moment présent, plus le potentiel de compréhension de la réalité de l’histoire cosmique s’obscurcit. Dans les principales annales de la pensée religieuse et spirituelle – dans les plus grandes civilisations – il y a toujours eu une certaine compréhension de l’histoire cosmique. Tous les systèmes de croyances qui ont développé une vision concernant l’Absolu ou Dieu en tant que Réalité ultime, ou toute autre idée sur l’existence d’un Absolu ou d’une Réalité ultime, comme le Dharmakaya de Bouddha, touchent des principes de l’histoire cosmique.

Malheureusement, ces points de vue sont devenus tellement ésotériques qu’ils sont aussi devenus invisibles et finalement inexistants à mesure que le processus de l’histoire humaine matérialiste progressait. Lorsque nous parlons de l’histoire humaine et de la manière dont elle est écrite dans tous les manuels scolaires, nous faisons référence à l’histoire et à l’essor du matérialisme humain par le truchement de forces politiques en compétition appelées empires. Ces empires se sont bâtis sur des principes d’avidité et de cupidité. Ils reposent sur la croyance en la faiblesse de l’être humain et en la prédisposition de la nature humaine pour la cupidité. Dans ce système de croyances limité, rien ne peut stopper la cupidité de l’être humain, si ce n’est un frein à ses instincts avides en créant des structures politiques comme la démocratie. Ces structures sont censées tenir à distance les affreux aspects de la nature humaine, mais en réalité elles ne font que les encourager, car tout le système repose sur le mensonge. Le système de croyances qui prétend que les humains sont par nature mauvais et indignes de confiance crée un monde de peur et de défiance, de guerre et de terrorisme. Telle est la définition du concept mondial dominant appelé matérialisme historique.

Afin de détruire le matérialisme historique à la base du concept mondial actuel, nous devons distinguer ce qui constitue l’opposé du matérialisme, c’est à dire la réalité spirituelle. Le matérialisme est simplement une singulière exception sur le terrain de la réalité spirituelle qui constitue le terrain de toute chose. Ainsi, comme le terrain de la réalité est spirituel, le matérialisme devrait finir par stagner. Toutefois, cette vérité n’atténue pas le problème du concept matérialiste dominant dans le monde.

cerveau dans la loi du temps

Il est important de comprendre que cette conception du monde matérialiste est relative, qu’elle caractérise ce cycle auquel nous faisons référence sous le nom d’histoire humaine, et qu’elle est purement destinée à tester l’âme humaine. Réussir ce test consiste à revenir à un point de vue purement spirituel qui considère que le costume de la réalité est sacré, que l’univers recèle une paternité divine et que l’âme existe et porte en elle ‘inscription de Dieu : « Souviens-toi de moi ».

Pour détruire les racines du système de croyances dominant, vous devez vous engager avec détermination dans un point de vue spirituellement supérieur. Il y a eu, et il a toujours, divers points de vue spirituels qui visent cette direction, mais aucun d’eux n’a pu détruire l’intégralité du concept mondial. Au contraire, ils ont été assiégés jusqu’à devenir une partie de cette vision mondiale où chacun est contraint, d’une manière ou d’une autre, d’embrasser ce concept technosphérique matérialiste d’où n’apparaît aucune issu. Par conséquent, l’introduction d’un nouveau point de vue spirituel est obligatoire. Il doit être accompagné d’une formulation supérieure de la connaissance de l’humain planétaire, et c’est ici qu’entre en scène l’histoire cosmique.

Je vous conseille de lire le livre : de José Arguelles / Valum Votan / Stéphanie South / Reine Rouge

– LE LIVRE DU TRONE retranscrit par Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/    

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La musique Chamanique

Posté par othoharmonie le 3 août 2015

 

Âme Frère Rouge
Extrait album “NATURAL”

Cette musique chamanique est entièrement composée, arrangée et interprétée par le chamane Loup Blanc “un Sage célébrant un chamanisme originel et authentique…”.

 

Image de prévisualisation YouTube

La musique chamanique de Loup Blanc est un véritable outil d’Éveil.
En écoutant la musique de Loup Blanc conçue en canal avec la Grande Source (le Grand Esprit), vous vivrez aussi des quêtes de visions.

« Chala oumpa tajapacha ni oky ! » 
(Que votre écoute soit bonne !)

2

Pour écouter d’autres morceaux créés par Loup Blanc http://www.chamanisme-origine.fr/musique-chamanique/

 

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La Vigilance au quotidien

Posté par othoharmonie le 3 août 2015

francesca

Un des axes central, présent dans toutes Voies spirituelles quelles qu’elles soient, est la Vigilance ou Présence. Selon les grandes traditions, on la retrouve sous différents vocables tels que la Présence à soi-même, la Vigilance, le Rappel de Soi, la Présence à Dieu, la Pratique du souvenir (dikr) etc. Tous ces termes désignent cette Pratique qui est à la fois le Chemin et le But : être, pleinement, ici et maintenant, au-delà de l’ego et du mental.

C’est à la fois le Chemin et le But, dans le sens où, d’un certains point de vue tout est déjà présent, ici et maintenant. Nous sommes déjà ce But, cette Conscience en Paix sans contraire. La Conscience est au plus profond de nous. Mais celle-ci est recouverte par le flot incessant des pensées émanant du mental et de l’illusion d’un moi séparé du Tout : l’ego. Nous avons certains blocages en nous qui freinent le fait d’être pleinement Présent, ici. C’est donc également un Chemin pour dé-couvrir cette Conscience en ôtant les voiles qui la couvrent. Être Présent, ou Vigilant, nous amène peu à peu à vivre dans le monde de manière fondamentalement différente.

La question qui est souvent posée sur ce thème de la Vigilance est sur les blocages qui empêchent précisément d’être pleinement en Présence. Une raison à cela est qu’il est fréquent qu’au départ, nous abordions d’abord la Vigilance qu’avec le seul niveau intellectuel. Nous abordons la Vigilance avec la tête. Nous pouvons comprendre, intellectuellement parlant, qu’en étant complètement présent, nous sortons précisément du domaine du mental et des pensées, et que nous pouvons nous désidentifier de l’ego. Car ce sont les pensées et les émotions qui nous exilent de l’instant présent. Toutefois, lorsque nous tentons de manière concrète d’être plus Vigilant, au cœur même du quotidien, nous pouvons sentir que nous n’y parvenons pas complètement. Notre Présence va et vient. Nous sommes vigilants, puis au bout d’un moment (variable en heure ou en jour parfois au début) nous nous surprenons à être non-vigilant…

Bien sûr ces fluctuations sont normales et il convient de ne pas se juger soi ni ce qui se présente, mais de simplement revenir à cette vigilance avec une grande détermination. Alors comment solutionner cela ? Simplement en s’exerçant. C’est là une part de la Pratique : s’exercer à revenir à la Vigilance. Bien que nous soyons déjà cette Paix et cette Conscience d’éveil au fond de nous, la Voie nous propose d’éroder les voiles qui nous empêchent de nous établir dans cet état d’être radicalement différent.

La pratique de la Vigilance demande une forme particulière d’effort de notre part. Une bonne part de celui-ci est d’ordre énergétique. C’est une forme d’Intention. Cet effort à une conséquence au niveau des trois corps, ou « ensembles énergétiques » : physique, émotionnel et mental. La Vigilance englobe et touche l’ensemble. C’est n’est donc pas uniquement une Vigilance qui touche ce que nous pensons (ou précisément notre discrimination de la pensée). La Présence à soi est globale.

D’autre part, il y a ce que nous expérimentons en nous. Souvent, on se dit qu’on ne parvient pas à demeurer en Présence à cause de nos pensées ou d’émotions trop fortes qui se présentent et nous « emportent » etc. Mais c’est précisément dans ces moments de « difficultés » de notre Pratique de la Vigilance que nous devons être encore plus présent. Car c’est véritablement au coeur même de notre quotidien, et non seulement pendant une retraite ou un stage intensif de méditation, que se joue le plus important sur la Voie. Revenir et intensifier notre Vigilance dans ces moments est comme braquer une lumière sur l’objet qu’on souhaite éclairer, quel qu’il soit celui-ci: une émotion, un trouble intérieur, une sensation etc. Cela demande d’affiner cette qualité d’être au fur et à mesure. 

De s’exercer dans ces moments de troubles permet au contraire d’avancer et d’approfondir la Voie, et de transformer et de purifier nos émotions. Du point de vue énergétique de la Voie, ce faisant, nous gagnons beaucoup d’énergie car nous transformons ce qui se présente en nous au départ comme étant à priori « négatif » et nous en faisons une énergie nouvelle. Cette énergie peut alors être réinvestie pour la poursuite du Chemin.

La Vigilance est comme une force, une lumière qui peu à peu grandit à mesure qu’on s’y exerce. Elle se développe simplement et s’affine parce qu’en vérité c’est le mental qui diminue. C’est aussi la force d’identification de l’ego qui s’érode.

Pour être très concret, nous pouvons prendre l’exemple d’une émotion qui se présente. Si nous ne sommes pas en Présence à nous-même, lorsque l’émotion monte en nous, alors, nous sommes simplement happé et identifié par l’émotion. L’émotion prend toute la place dans notre champs de conscience, investi notre corps et la mécanicité de nos habitudes physico- émotionnel se met en route. Sans la Vigilance, nous ré-agissons, sans conscience. Si par contre nous pratiquons la Vigilance, nous avons la possibilité de vivre cette émotion de manière fondamentalement différente : la vivre en pleine conscience, en état de Présence.

Dans cet état de Vigilance, lorsque l’émotion monte en nous, nous pouvons accroître notre Présence de manière à ce que l’émotion soit accueillie. Soyons clairs : ce n’est pas l’ego qui accueille l’émotion. C’est la Présence en nous, ou ce qu’on nomme la Vigilance. Dans ce nouveau mode d’être, la place qui se fait en nous, grâce à la Présence, permet d’accueillir l’émotion. Ce n’est plus l’émotion qui nous prend voire nous dévore, c’est nous qui la laissons être ce qu’elle est en vérité : une énergie brute.

Il faut reconnaître qu’une certaine audace est nécessaire pour s’appliquer à accueillir cette part de nous, plus ou moins désagréable, qu’est l’émotion, d’autan plus si celle-ci se présente sous un aspect fort et dérangeant. Mais dans ce processus d’accueil, nous n’avons pas à juger. Ce qui est, est. L’émotion qui se présente en nous, est malgré tout, d’une certaine façon, du point de vue relatif (et non pas du point de vue de l’Absolu) une part de nous. « Ce qui est », est TOUT ce qui EST. Donc, si ici et maintenant une émotion se présente et que je suis Vigilant à ce moment-là, il s’offre à moi la possibilité de me positionner de manière toute nouvelle : en conscience. Ainsi, il s’offre à nous d’être désidentifier d’elle. Etant ainsi désidentifié de l’émotion, un espace apparaît, un espace ouvert d’accueil où ‘’je’’ peux agir ou être (sans agir si cela n’est pas intuitivement considéré comme nécessaire) de manière nouvelle.

La Vigilance n’est pas qu’un aspect lié à ce qu’on voit. La lucidité de l’esprit n’est pas le seul facteur composant la Vigilance, car en vérité la Vigilance est globale. Elle touche le corps physique, le corps énergétique, l’émotionnel et la pensée. Lorsque nous sommes pleinement présent, ancré dans le corps, la pensée s’estompe et s’espace. Nous pouvons nous y exercer par le biais de la méditation par exemple (ou certains exercice de chi gong ou de Yoga aussi).

D’autre part, la Vigilance, passant donc par les cinq sens, est aussi à la fois orienté vers l’intérieur de nous (pensées, émotions, sensations) autant que vers l’extérieur (environnement). En état de Présence, pour l’aspect de notre monde intérieur, nous pouvons accueillir nos propres émotions, mais aussi nos fluctuations d’énergies internes, etc. Pour ce qui est de l’aspect de l’environnement, nous pouvons également accueillir l’autre, quel qu’il soit. Il s’agit là de l’autre, au sens très large : l’autre être humain, mais aussi n’importe quel autre forme de vie, face à soi ainsi que les événements.

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Tout cet ensemble (intérieur/extérieur, qui sont en fait non-séparé), découlant de la Présence à soi-même et au monde, engendre donc une dynamique d’être au monde totalement nouvelle.

Par la croissance de la Présence à soi et au monde, c’est notre maître intérieur qui grandit. D’abord petit, faible et fluctuant, venant et disparaissant fréquemment de notre scène intérieur, il finit par gagner en force et donc en Présence. L’inverse est également vrai puisque les deux sont liés et font en fait référence à la même réalité intérieure.

C’est ce maître intérieur, qui est la même chose que ce qu’on nomme la Présence, qui peut accueillir ce qui est, tel que c’est, ici et maintenant. Sans lui, pas d’accueil ni de Présence. Et sans Présence, pas de Voie. Peu à peu, en étant en état de Présence, vous appréhenderez le lâcher prise, la Confiance et la non-résistance intérieure (qui n’a rien à voir avec la résignation). Nous en arrivons en fait au cœur de la Voie et de son aspect alchimique, le cœur de la transformation de soi.

Un des critères précieux pour vous guider dans cette Pratique de la Présence, et ce goût précis de l’Accueil, est votre détente (à tous niveaux). Tout ce qui va dans le sens d’une détente dans l’instant (ce qui ne veut pas dire mou ni amorphe bien sûr) va dans le sens d’un OUI à la Vie. La non résistance, face à une émotion intérieure par exemple, peut vous amener momentanément à traverser des sensations parfois très désagréables. Cependant, si vous rester en Présence et que vous lâcher intérieurement, vous trouverez quelque temps après (selon l’intensité de votre Pratique), un espace de Paix. C’est ainsi que vous accueillez ce qui est en vous. 

Non résistance est un lâcher prise intérieur, et non de la passivité laxiste. Certains maîtres, exerçant ce parfait lacher prise intérieur sont parfois très actif dans le monde. Cela n’a donc rien à voir. Une s’agit là d’une posture intérieure, d’un espace d’Accueil qui n’empêche nullement d’agir. Au contraire, partant cette Vigilance détendue, vous pourrez agir d’une manière beaucoup plus fine et juste, au-delà du mental ou tout du moins, avec une conscience d’être différente.

Une résistance se présente en vous ? Une colère ? Une tristesse ? Ok : c’est ce qui est en vous, maintenant. Ne résistez pas. Accueillez, tant que vous pouvez, sans juger, sans vouloir autre chose que ce qui est maintenant. Si vous êtes dans cette forme de non résistance à ce qui est, vous pouvez transformer ce « non » en un « oui ». Vous pouvez transformer ce mal être en une forme de Paix ou tout du moins au début en une sensation nettement moins désagréable. Plus vous résisterez, plus l’émotion durera et remuera votre corps. Moins vous résisterez intérieurement, moins longtemps durera votre émotion.

Plus vous lâcherez intérieurement, moins vous serez identifié à l’émotion et à la sensation qui l’accompagne ainsi que son cortège de pensées et de croyances. Votre ego ne peut suivre cette direction. Il ne connaît pas l’accueil et la non résistance. En accueillant ce qui se produit en vous, vous restez en Présence et inversement. C’est un processus semblable à l’alchimie de la transmutation du plomb en or, le plomb étant l’émotion et l’or, la Conscience qui se révèle au-delà du trouble, une fois la transmutation effectuée.

C’est extrêmement riche au niveau de la purification du psychisme, du cœur et de votre énergie globale. Toute cette Pratique de Vigilance et d’accueil de ce qui est, érode l’ego, « jusqu’à la corde ». C’est ainsi, qu’en s’appliquant à cela, jour après jour, heure après et minute après minute, une certaine forme d’énergie fine et de taux vibratoire élevé s’accumule, en même temps qu’une Conscience nouvelle qui finit par cristalliser. Lorsque celle-ci cristallise, nous passons à une nouvelle étape du Chemin spirituel. Cependant, avant même qu’elle cristallise votre éveil à ce qui est se fait et votre énergie globale s’élève, s’affine. Toutes les émotions qui sont autant de refus de ce qui est, peuvent être transformées en Oui. Et ce « Oui » est, au niveau énergétique, un nœud d’énergie qui était bloqué et qui se dénoue. En se dénouant, l’énergie qui était stagnante se libère et reprend sa liberté. Cette énergie qui était figée retourne donc à la libre circulation dans le corps et en dehors du corps (lien avec le monde qui nous entoure, digestion, air, transpiration, échange énergétique de tous ordres). C’est un mouvement qui reprend, comme lorsqu’on ouvre les écluses d’un barrage.

Il faut voir et sentir (donc expérimenter) à quel point les émotions sont de l’énergie brute mais qui est comme contrée (c’est le refus). Lorsqu’on ne résiste plus à ce qui se présente dans le monde manifesté, la transformation du blocage (refus) en souplesse (le « Oui »), l’énergie recircule peu à peu. Même les pensées sont une forme matérielle et donc énergétique, bien qu’elles soient plus subtiles que les émotions. Plus on libère ce qui est bloqué, plus on va dans le sens même du mouvement de la Vie plus l’énergie se fait lumineuse et transparente. Ceux qui sont proches de la mort, de leur propre disparition et qui l’ont acceptée en profondeur laissent passer en eux cette forme de luminosité, cette lumière de la Réalité Ultime. Le sage aussi dégage parfois cette forme de lumière, à dose plus ou moins forte.

Lorsque vous êtes pleinement Présent, il n’y a que l’instant qui est. Votre histoire, créé par le mental, n’est plus. Le Passé est à sa place et vous pouvez laisser l’avenir libre. Bien sûr, vous pouvez continuez de vous référer à vos souvenirs, mais ils ne prennent plus toute la place. Vous avez cette possibilité de vous désidentifier d’eux en revenant à la Vigilance. Cette Vigilance se travaille, s’affine comme l’énergie, avec le temps.

D’autre part, vous pouvez aussi continuer de faire des projets, naturellement, et d’utiliser la pensée pour construire ces projets mais à la manière simplement d’un outil. Si vous avez par exemple un billet de train à réserver, vous utilisez la pensée pour le faire, prévoir, payer etc. Mais pendant et une fois l’action effectuée, vous avez l’espace de la Présence qui demeure, d’autant plus si vous vous y exercer au fil des jours.

En étant en pleine Présence, vous vous préparez peu à peu à la culmination de l’effort, la transformation de soi, le non-effort, la révélation de votre véritable Être, la Paix non dépendante.

Par Lionel Cruzillle, enseignant spirituel

Site web : www.lionel-cruzille.com
Article paru dans la Revue 3e millénaire en décembre 2013

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Amoeba, notre potentiel venant de la Nature

Posté par othoharmonie le 1 août 2015

 

6c0e4b11a9eb00932a8928045734a95dLe plan terrestre représente le plan de la contemplation. Contempler toutes ses œuvres et ses merveilles est la preuve existentielle de la grande réalité qu’il nous est possible de découvrir à chaque moment de notre existence. Toutes ces merveilles permettent à l’homme de vivre sur ce plan, d’être le participant, de devenir l’unité avec ce plan et de coopérer avec toute la force qui se propulse, dans le temps et l’espace, et qui se cristallise dans notre réalité.

Quelle est cette force qui est propulsée et qui déploie toutes couleurs perceptibles à l’homme ? Quelle est donc cette force qui se perpétue dans notre existence ? Cette force provient de l’invisible, mais cette force a besoin du visible pour se cristalliser dans la synthèse de la matière et de la lumière.

La nature se déploie, s’ouvre et existe sur ce plan pour permettre à l’homme de contempler l’œuvre inachevée, mais l’œuvre de qui ? L’œuvre de l’homme bien sûr.  Pourquoi l’homme a-t-il ce grand désir de déployer toutes les beautés qui existent sur ce plan ? Pour reconnaître l’identité en lui. Cette identité se présente sous forme invisible, mais l’homme participe, dans son existence, à cette grande réalité dans le visible. Il est le participant à cette grande nature.  

L’homme contemple, marche, court sur ce plan et expérimente avec une force qui se propulse dans le temps et l’espace pour identifier le Dieu en lui. Ce Dieu qui habite en l’homme a l’opportunité de vivre ici et de participer avec les forces de la nature. Ces forces jouent un rôle important pour l’homme car étant le participant, il peut ressentir cette force provenant de la nature. Pour se cristalliser, cette force a besoin d’une synthèse, d’une infinité, d’une multiplicité et d’un potentiel infini pour permettre à la nature de se déployer, de s’ouvrir et de créer toutes les beautés qui existent maintenant. Il y a une cellule qui a été propulsée dans le potentiel d’une force divine et cette cellule microscopique comporte une intelligence suprême, infinie et potentielle pour permettre à toutes créations d’être potentielles et perpétuelles.

Cette fameuse cellule, appelée Amoeba, est une cellule microscopique qui a la force de se perpétuer, de croître pour créer d’autres cellules et ainsi se propulser dans notre temps et dans notre espace. Elle permet aux arbres d’êtres colorés, d’obtenir une coloration différente. Elle permet à un brin de foin d’être unique. Cette cellule permet à chacun d’entre-nous d’être unique et cette même cellule permet à chacun d’être perpétuel, immortel et potentiel. Donc, elle croît, progresse, se multiplie et permet ainsi à l’homme de ressentir une fréquence provenant de la nature. C’est pourquoi l’homme expérimente la Terre, émotionnellement parlant, il expérimente certaines émotions face à cette force de la Nature.

Cette nature, unique en son genre sur la planète Terre, nous permet de voir, d’entendre, de sentir, de goûter, de marcher, d’expérimenter, d’aimer… La fréquence vibratoire en provenance de la nature est indescriptible en mots, mais peut-être réalisée pour notre compréhension car à l’image du Divin en toute chose, cette force perpétuelle et potentielle qui vibre à une fréquence ultra-rapide. Cette  fréquence vibratoire permet à cette cellule, Amoeba, de se perpétuer, de se multiplier et de concevoir d’autres cellules qui permettent les réalisations qui existent sur ce plan. Cette force devient au même moment, une réalité perpétuelle mais potentielle de notre existence ici-bas.  Pour agir ainsi, cette fréquence a besoin d’être perpétuée, de se cristalliser dans notre existence pour se déployer abondamment car dans l’abondance, le divin devient potentiel et ce potentiel abondant permet à chaque cellule de propulser cette force infinie. Cette même cellule a permis la croissance de notre corps physique, a permis l’unité et la totalité de notre corps physique et la connaissance de ses limites pour ensuite engendrer la connaissance du potentiel de l’illimitation qui existe dans la Nature.

Donc, vous qui cherchez des preuves d’une existence invisible, d’une force incroyable, vous qui cherchez même à connaître Dieu, vous avez de grandes preuves sous les yeux de cette force qui se perpétue et se manifeste dans votre réalité, à tout moment. C’est cette force, cette fréquence vibratoire qui se déploie qui permet les changements de saisons, qui permet la vie de devenir potentielle, qui permet aux animaux de se reproduire, aux fleurs de devenir beauté, aux arbres de grandir avec l’espoir du potentiel du lendemain.

Les forces de la Nature permettent à l’homme d’expérimenter, de se connaître, d’aimer, de rêver, d’espérer. Cet espoir permet de découvrir le potentiel de toute existence conçue par l’homme pour l’homme. L’espoir est le mot qui représente l’infini, voire même la liberté car dans la liberté, l’homme est abondamment capable de s‘exprimer, de vivre l’infinité du moment présent. Quand l’homme aura ouvert l’autre partie de son cerveau, il aura les outils nécessaires pour capter dans sa totalité cette fréquence infinie, potentielle et juste car cette fréquence possède l’intelligence suprême. Mais l’intelligence suprême ne veut point de l’intelligence connue, limitée, logique, sans espoir, elle veut bien dire l’intelligence potentielle, celle qui représente l’espoir de connaître l’autre moment. Cette même force a l’opportunité et est abondamment capable de propulser les forces nécessaires pour créer l’autre moment appelé « futur ».

Amoeba, cette cellule-conscience qui a créé toute vie sur la Terre a été créée par la pensée réfléchie, pour ensuite se propulser afin de créer une cellule microscopique sans conception de grandeur car l’infinité ne peut concevoir toute grandeur, mais toute grandeur devient l’infinité. Il revient à l’homme de voir l’infinité, sa propre grandeur en terme invisible, en terme d’intelligence suprême, en terme de divinité et au même moment de voir l’infinité d’une réalité qu’il peut concevoir, voir, palper, toucher afin d’obtenir en lui le potentiel de l’espoir. L’espoir engendre une liberté ultime dans cette force perpétuelle, immortelle, sans cesse grandissante, sans cesse intelligente, sans cesse créatrice de nouvelles réalités.

Les changements de la nature, les couleurs, les beautés, les êtres vivants, les écosystèmes, TOUT provient d’une même force qui devient multiplicité car une seule force n’aurait point le potentiel de devenir. Sans l’action, rien ne pourrait être. Si l’on regarde les branches des arbres, cette force, dans toute sa manifestation, permet au même arbre de perdre ses feuilles, de s’endormir et de revenir avec l’espoir potentiel de l’autre moment, celui que l’on appelle saison. Et, cette fréquence électromagnétique chimiquement naturelle traverse notre corps physique et entre dans ses tissus, se déploie et se multiplie dans nos cellules, nos atomes, nos hormones et nous permet de vibrer à une fréquence pure, potentielle, perpétuelle, immortelle, ce qui fait de nous, humains, un être immortel, abondant qui vit dans cette vastitude, notre réalité.

L’infinité de ce grand invisible, de l’univers, du cosmos est omniprésente dans notre visible. Sans le cosmos, l’univers, sans l’infinité, sans  l’invisible, le visible ne pourrait être contemplé de nous. Même si l’homme peut choisir de participer avec la nature ou de détruire cette nature parce qu’il pense, selon l’ignorance établie en lui, il connaît l’ignorance et s’en sert… ceci est un choix, le choix de l’homme lui-même, il a l’opportunité de vivre avec le choix qu’il a engendré, puisque ce choix a été son désir ultime. Personne n’est à blâmer ; tout a été fait par choix et tout se fait par choix.

L’homme se servira de cette puissance électromagnétique pour créer et recréer sa réalité. Mais la nature ne s’inquiète pas, car connaît le déploiement de cette force ultime, divine, suprême, intelligente et elle connaît le résultat de cette course inébranlable, de cette course qui se perpétue et qui va continuer à se perpétuer dans les prochains jours, les prochains mois, les prochaines années.

 

Francesca du forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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TOUTE FORCE EST INTERIEURE

Posté par othoharmonie le 1 août 2015

 

4189613-digital-abstract-eye-2Vous ne recevrez aucune force venant de l’extérieur. Toute la force intérieure commence par vous et vous seul car il n’y a rien de plus puissant que notre propre puissance intérieure, encore plus puissante que d’essayer d’obtenir de la puissance de quelqu’un d’autre ou une autre puissance que la vôtre. Elle est tout ce dont nous avons besoin.

La clé de notre royaume est prisonnière à l’intérieur de nous…. Lorsque que nous méditons, nous essayons de nous mettre en contact avec la source, utilisant toutes sortes de rituels mais nous sommes déjà en contact avec cette source. La seule chose à faire est d’aller à l’intérieur de nous pour la rejoindre, car Dieu est en nous.

A l’intérieur de nous, c’est tellement simple et pourtant tellement incompréhensible pour beaucoup. Cela à cause de nos limitations, à cause de notre esprit qui est fermé, fermé à beaucoup de vérités. A cause de cette fermeture d’esprit, notre vérité reste bien enfermée à l’intérieur de nous et cependant, il n’existe point de vérité bien précise où quelque part dans un grand livre est écrit cette vérité que vous devez suivre à la lettre. Mais cette vérité est à l’intérieur de chacun de nous. Et cette vérité est grande, elle attend de se faire connaître pour ensuite nous faire connaître l’évolution.

Rien ne sert d’avoir peur de nous voir connaître l’inconnu qui est en nous. Il n’y a rien à craindre sur ce plan, mais il  y a cette vérité à comprendre tout simplement.

Peu importe notre cheminement, au moment de faire sortir au grand jour notre vérité, tout devient important car chaque petite importance devient l’important de l’immensité. Tout devient permission, et cette permission vous fera connaître encore une fois l’amour inconditionnel de chacun de nous. Car dans cette permission s’installera une joie ultime, sublime ; cette joie est grande, cette joie fera naître cet espoir à cause de l’importance de notre existence. L’important pour chacun de nous est de nous permettre de connaître l’inconnu en nous, de toucher cette vérité à tout moment de notre existence. Il y a toutes sortes de raison pour éloigner de nous cette vérité. D’abord, il y a le tourment, il y a le doute, il y a cette culpabilité, encore plus loin dans notre importance il y a aussi notre vérité.

Nous sommes dans un processus, et pour ce voyage, nous n’avons pas besoin de bagages. Toutes nos connaissances deviendront nos bagages et elles nous amèneront à faire le voyage de la divinité qui nous habite.

Beaucoup d’entre nous balancent encore entre le moi supérieur et le moi inférieur, mais pour connaître votre moi, votre totalité, vous ne pouvez projeter votre moi supérieur à l’avant, tandis que votre moi inférieur court derrière votre moi supérieur et que votre moi médian tourne autour sans connaître sa destination….

Pour nous connaître, pour toucher notre moi, notre intériorité, notre divinité, notre totalité, nous devons être le tout, être un en nous-mêmes. Le moi supérieur, le moi inférieur n’existent point, il n’existe que le soi, le soi que nous devons connaître, le soi que nous devons aimer. Ce soi est en nous, ce moi est en nous, cette totalité est en nous. Notre soi et notre moi ne sont point séparés de notre corps physique. Pour parvenir à cette compréhension, à cet accomplissement divin, ultime, sublime, nous ne devons pas écarter notre corps physique,  il fait partie de la totalité. Ce corps physique a été créé par nous, pour nous, afin comprendre notre cheminement, pour nous accomplir au sein de la matière. Sans notre corps physique, il nous serait impossible de marcher, de courir, de sentir, de voir, de goûter. Notre moi implique donc notre corps physique, ne l’oublions pas !

Certes, l’esprit binaire a besoin d‘une dualité, d’une polarité et il se balance ainsi entre le négatif et le positif, le passé et le future, la santé et la maladie, le pour et le contre, l’échec et le succès. Quand cet esprit comprend qu’il n’y a qu’une totalité, un tout, l’homme peut donc parvenir à de grandes réalisations. Vous voyez, il est inconcevable pour nous de penser que le succès devrait être omniprésent sans l’échec. Ce n’est point parce que vous êtes sur ce plan que vous êtes de petites entités inférieures, dépourvue de toute puissance.

Etre spirituel, veut dire être soi-même. Vivre dans la simplicité de notre être. Etre spirituel ne veut pas dire être constamment en contact avec notre moi supérieur, puisque nous le sommes déjà.

Il n’est plus la peine de rejoindre des mouvements appelés « Nouvel Age » pour être spirituel. Le Nouvel Age veut dire, simplement : l’âge de la pensée, l’âge de l’individu, l’âge de redonner à l’homme sa propre divinité. Voilà le contact n’est point coupé même lorsque vous vivez des expériences que vous dites négatives, vous êtes constamment en contact avec votre totalité, dans chaque déjà, à chaque moment.

Réfléchissez bien à ceci ! Merci de votre écoute !

Francesca du forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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