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Petit Lexique Spirituel

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

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EVEIL

( Extrait ) G.M. L’éveil est devenu de nos jours le terme qui désigne le centre de toute quête spirituelle. Vous-même, vous ne cessez de tenter une description de cette autre rive de soi-même qu’est l’éveil. Malheureusement pour ceux qui restent du côté de la rive enténébrée, toute description ne fait que stagner la plupart du temps dans les eaux boueuses de la représentation intellectuelle. Ne pourra-t-on jamais définir ce mot ?

S.J. Non bien sûr, mais on peut essayer d’approcher son sens de la façon la moins tendancieuse et la plus descriptive possible.

G. M. Pour rester simple dans l’approche de ce mot éveil, ne pourrait-on pas dans un premier temps, parler de nos trois états de conscience : sommeil, veille, éveil en partant de ce que chacun connaît, c’est-à-dire la différence entre le sommeil et la veille pour faire ensuite la distinction entre la veille et l’éveil ?

S.J. : C’est vrai que l’analogie avec le sommeil nocturne et l’éveil matinal est très grande. Dans les deux cas, il y a retour à la conscience. C’est très clair.

Ce qui se produit lorsque l’on dort physiquement et que l’on s’éveille le matin en se dressant tout d’un coup dans son lit ressemble beaucoup à ce qui se passe lorsqu’un homme s’éveille alors qu’il ne dort plus, alors qu’il veille, du moins, croit veiller. Quelqu’un qui se souvient bien de ces éveils en sursaut de l’enfance attache une grande importance à ce moment du retour à la conscience, qui lui apparaît comme l’une des expériences les plus mystérieuses et les plus émouvantes qui soient. Le retour à la conscience de l’éveil matinal a pour base le sommeil et les rêves.

Mais l’éveil matinal n’est que la prémisse balbutiante de la véritable accession à la conscience, de « l’éveil », qui s’effectue à partir d’une toute autre base. Tout se passe comme s’il subsistait un résidu mystérieux de sommeil et de rêve dans la texture même de ce que nous considérons comme l’état vigilant. « L’éveil » dissout de façon fulgurante cette obscurité et cette hallucination résiduelles, il met fin à un sommeil métaphysique. « L’éveil » foudroie sur place un rêve qui s’épanchait dans ce grand sommeil qu’est l’état conscient habituel. L’analogie a des limites, mais il est vrai qu’elle est très grande, et surtout très utile pour se faire comprendre.

G M : Si cette analogie fonctionne bien, quelle est l’information préalable qui manque pour qu’elle fasse sens de façon plus décisive ?

S.J. : Il n’y a aucune pré-connaissance de « l’éveil », il n’y a pas d’avant-goût de « l’éveil ». Quand « l’éveil »‘ jaillit, on réalise immédiatement que l’on ne savait préalablement rien sur la nature de « l’éveil ». Admettons que quelqu’un cherche une telle chose, soudain il l’atteint : il comprend aussitôt qu’il cherchait une toute autre chose. « L’éveil » se révèle comme l’irruption d’un principe totalement neuf et inédit, dont la notion n’existe simplement pas dans l’état conscient habituel.

G.M. : On ne peut pas faire de description de l’éveil, on ne peut pas non plus s’en faire la moindre idée. Est-ce qu’on ne risque pas de faire un monument inaccessible de ce mot éveil tout comme pendant des siècles on a fait un monument indescriptible et inaccessible du mot Dieu. On dirait qu’avec ce mot à la mode – éveil -, on aurait tout simplement ravalé la vieille peinture du monument Dieu.

S.J. : C’est une très bonne remarque. Le danger majeur qui guette l’homme qui aura entendu parler d’un tel éveil est la conception perverse qu’il va s’en faire, le statut d’objet extérieur, et simplement d’objet, qu’il va lui conférer. « L’éveil »-objet est un néant profond. Le pire est que cet objet va acquérir rapidement un aspect monumental, la naïveté humaine incline vers le monumental. Sans s’en rendre compte, cet homme va glisser de l’erreur spirituelle, excusable, à la trahison spirituelle, et se mettre à adorer une abstraction, une entité. Objectiver « l’éveil », ce n’est pas une bonne façon de frapper à sa porte. Déifier « l’éveil », c’est prendre le risque de s’aliéner à jamais ses bonnes grâces. « L’éveil » est sujet pur, moi pur. « L’éveil » n’est en aucune façon dissociable de moi. « L’éveil » jaillissant récuse comme hallucinatoire « l’éveil »-objet et « l’éveil »-lui.

G M. : Qu’entendez-vous plus précisément par « l’éveil »-objet ?

S.J. : « L’éveil »-objet, c’est la pensée de « l’éveil ». La pensée de « l’éveil » est une imposture, qui doit être dénoncée farouchement.

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EVEIL=MOI

G M. : Si je comprends bien, « l’éveil » reviendrait à dire « l’éveil c’est moi », mais en fait, ce moi n’est pas moi en tant qu’objet, ni même en tant qu’état, ce n’est même pas un événement non plus.

S.J. : La proposition sacrée, première, inscrite en lettres de feu dans ce miracle qu’est « l’éveil », est : Je suis personnellement cette conscience infinie, cette conscience infinie est moi. L’intuition de cette identité absolue de « l’éveil » et de moi est une même chose que « l’éveil ».

Très curieusement cette proposition est souvent correctement formulée par des esprits à la fois ouverts et brûlants : « éveil » = moi, conscience infinie = moi. Mais rien ne se passe et on se demande alors : nom de Dieu, pourquoi cela ne marche-t-il pas ? Et la question est empreinte de rage, car « l’éveil » est une potentialité de tout esprit humain, et que le type qu’on a devant soi est à un cheveu de l’actualiser.

Si la proposition magique fait long feu, c’est qu’elle n’est correcte que formellement. Le mot « moi » est là, pas le sens « moi », ce qui est véritablement signifié est « lui » = un objet. Le mot sacré « moi » a été vidé de sa signification personnelle, et ceci n’est pas pieux, ni intelligent, ceci est un sacrilège stupide.

Il faudrait donc ajouter cette précision, « l’éveil » = moi, oui, mais moi c’est… MOI !

(En prononçant ce dernier « moi « , Stephen Jourdain pointe vigoureusement ses deux index en direction de sa poitrine.)

G.M. : En vous écoutant un autre mot me vient à l’esprit, c’est celui de conscience pure. Par rapport à cet « acte d’éveil », est-ce que la conscience pure n’est pas le point central de cet événement ?

S.J. : « L’éveil » est le surgissement de la conscience-moi infiniment consciente d’elle-même. « Eveil » c’est un bon mot, « l’éveil » cela chosifie et généralise dangereusement le sens du mot, mais il faut bien s’exprimer ! Je me console en me disant qu’au moins j’emploie ce substantif dans son sens propre, et non dans un quelconque fumeux sens figuré, où il ne resterait rien de la notion fondamentale de vigilance. « L’éveil » est un événement, la plus colossale et la plus décisive des révolutions que puisse connaître le « dedans » d’un homme, et il est également vrai que l’événement ici est datable… Impossible de ne pas tenir ce langage. Et en même temps, impossible de ne pas le désavouer aussitôt, de ne pas affirmer que « l’éveil » est un non- événement pur. Quand un chien se trouve devant une contradiction, il se gratte, moi je parle d’un non-événement majeur.

Conscience pure. Pure de quoi ? On pourrait se le demander. Mais l’épithète est juste. « Infinie », là c’est strictement descriptif, il y a dans cette conscience un infini qui n’a rien de théorique, un infini, aussi peu discutable que la présence du soleil dans le ciel d’août. « Un infini patent d’active conscience », je me cite. « Absolue » ? Je n’utilise ce terme que rarement, je le trouve lourd.

G. M. : Le mot de vigilance pourrait-il s’associer à celui d’éveil ?

S.J. Les mots en français qui sont immédiatement adéquats à « l’éveil » sont en nombre extraordinairement restreint. Il y a conscience, vigilance, être, moi, valeur suprême, et puis basta ! Ecrire sur cette chose est une gageure, c’est comme essayer de composer une symphonie pour trois doigts. Vraiment difficile d’accomplir un acte littéraire avec cinq mots – mais on peut s’en sortir !

Petit Lexique Spirituel par Stephen Jourdain
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Publié dans SPIRITUALITE c'est quoi ?, UNE TERRE D'ALLIANCE | Pas de Commentaire »

Science et sixième sens

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

Depuis des décennies, des expérimentations en parapsychologie sont menées en laboratoire. Aucune théorie n’explique les variations constatées, mais les résultats sont là.

De manière générale, comment la population perçoit-elle les capacités psi ?

illusion
D.R : Aux États-Unis, 60 % de la population répond par l’affirmative à la question : « Croyez-vous en la possibilité ou en la réalité des phénomènes psi ? » Ce pourcentage est plus élevé chez les gens éduqués que chez les gens non éduqués et il est resté très stable depuis plusieurs décennies. Les gens y croient parce que la plupart du temps, ils ont eu une expérience, ou quelqu’un de proche leur a raconté un événement qui a été plus fort que leur scepticisme naturel.

Quel type d’expériences vous racontent les personnes qui viennent vous voir ?

D.R : Les gens évoquent principalement deux grandes catégories d’expériences – la première concerne la prémonition pendant un rêve, un rêve qui devient réalité. Il s’agit de rêves parfaitement inattendus qui laissent les gens complètement déboussolés. La deuxième catégorie concerne les cas de télépathie en situation de crise, quand un membre de la famille ou un ami, qui se trouve dans un lieu distant, vit un événement dramatique et que la personne expérimente l’événement dans son propre corps. Ces personnes peuvent être également très perturbées quand elles apprennent que ce qu’elles ont ressenti physiquement est en réalité arrivé à quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, ces individus ont besoin d’être rassurés. D’abord nous leur confirmons que ces phénomènes se produisent réellement ; ensuite nous leur apprenons que les expérimentations menées en laboratoire montrent que les choses se passent exactement comme ils les ont décrites – qu’une sorte de communication est possible entre vous et une autre personne se trouvant à distance, ou entre vous et votre futur vous-même. Nous ne disposons d’aucune explication théorique solide pour expliquer comment ça fonctionne, mais nous savons que ces expériences peuvent se produire.

Pourquoi beaucoup de gens pensent-ils que ces phénomènes ne sont pas réels ?

D.R : Certains sceptiques disent effectivement qu’il n’y a pas preuves scientifiques, c’est exaspérant d’entendre ça parce que ça signifie qu’ils ne sont pas au courant des preuves qui ont fait l’objet de milliers de publications, et pas seulement dans des journaux obscurs. Des travaux ont été publiés dans les meilleurs périodiques du monde. Il faut se renseigner. On se rend alors compte qu’il y a énormément de recherches, et énormément de preuves. Prenons l’exemple de la télépathie : concernant un seul type d’expérimentation pratiquée depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, vous avez eu 122 publications pour un total de 4 000 sessions individuelles effectuées dans 25 laboratoires. Les statistiques montrent que la possibilité que les résultats aient été obtenus par hasard est de 1 sur plusieurs milliards. Quand vous avez examiné les lacunes possibles de l’expérimentation – est-ce que quelqu’un a donné des indices, est-ce que la sélection de la cible a été vraiment aléatoire, etc. – et qu’elles ont été écartées, alors la seule hypothèse qui subsiste est une forme de communication entre les gens, d’une manière qui n’est pas explicable actuellement, et qu’on nomme télépathie, faute d’avoir un meilleur terme.

Vous voulez dire que la télépathie, la clairvoyance et tous ces phénomènes psychiques sont une réalité ?

D.R : C’est ce qui est suggéré par les données scientifiques. Je dirais que mon niveau de certitude quant à la réalité de ces phénomènes est passé de 20 % à mes débuts à 90-95 % aujourd’hui. Il y a toujours une place pour le doute. Télépathie, clairvoyance, précognition : toutes ces dénominations concernent à mon avis essentiellement une même chose qui se manifeste de différentes manières. Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Comment se fait-il que la société estime toujours que ce sont des illusions ?

D.R : 60 % de la population les acceptent en se basant sur leurs propres expériences personnelles et la perception qu’ils en ont. Votre question serait plutôt de savoir pourquoi ce n’est pas plus accepté dans les courants traditionnels de la science ? Car ce n’est pas de la magie. Plus la science et la physique avancent, plus nous aurons une idée claire sur la façon dont la réalité est faite. Nos expériences se situent en amont de nos explications scientifiques. C’est pour cela que nos observations sont si importantes. Si nous avions à faire à des phénomènes qui étaient déjà acceptés, ou qui ne contredisent pas si violemment les théories en vigueur, la preuve de leur réalité aurait déjà été acceptée depuis bien longtemps. D’un point de vue statistique, nous avons une certitude quasi absolue que ces phénomènes sont réels. Ce point est d’ailleurs reconnu par les plus sceptiques des sceptiques. Si ces faits devaient être scientifiquement évalués, dans des conditions normales, ils seraient prouvés. Mais ces sceptiques ajoutent que ces faits sont tellement extraordinaires, si étranges au regard des théories scientifiques actuelles, qu’il faut encore et encore plus de preuves pour réussir à les accepter.

Que se passerait-il si l’hypothèse de l’existence de ces capacités était acceptée par la science dominante ?

D.R : Sans doute rien ! On dirait que l’expérience humaine fonctionne selon certains modes que les spécialistes des neurosciences ne sont pas en mesure d’expliquer. Ça ne signifierait pas que des forces invisibles envahiraient immédiatement nos vies, ni que les fantômes et les esprits seraient sur nous ! Mais cela pourrait montrer que nous avons prématurément exclu la possibilité que le cerveau et l’esprit fonctionnent selon des processus quantiques. Cela voudrait dire que nous devons laisser de côté l’image que nous avons de nous-mêmes de créatures indépendantes enfermées dans notre cerveau, pour une autre conception selon laquelle certains aspects de notre cerveau fonctionnent en dehors de nous-mêmes. C’est encore du domaine des neurosciences. C’est même encore mécaniste. Il faut bien comprendre que nous ne parlons pas de quelque chose qui serait ailleurs : ce quelque chose est là, ici et maintenant. Ce que nous expérimentons dans le monde ordinaire est une approximation suffisante pour la vie de tous les jours, mais ce n’est pas toute l’histoire. L’histoire vraie (sur la base des découvertes récentes en physique – NDLR) nous dit que l’observation importe, que la conscience importe, que les choses ne sont pas vraiment séparées. Ça colle parfaitement avec le langage que les gens utilisent pour décrire les phénomènes psychiques.

avec Dean Radin source : Magazine » Air du temps

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