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Comment vivre le sacré au quotidien

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2015

VIVRE LE SACRE

Dans ce court exposé, nous allons aborder principalement le côté pratique de ce sujet en tentant de répondre à la question : « est-il possible de vivre le sacré au quotidien et – si oui – COMMENT ? » Nous proposerons quelques pistes de solutions en nous inspirant entre autres de l’enseignement de Peter Deunov, médecin et musicien bulgare – dont le pape Jean XXIII affirmait qu’il le considérait comme le plus grand philosophe sur terre et à propos duquel Einstein confiait à une radio zurichoise : « tout le monde s’incline devant moi mais, personnellement, je m’incline devant Deunov… »

Par quoi débuter notre liste de propositions ? Allons-y en musique… Dans le passé, j’ai eu la surprise de lire ceci dans plusieurs écrits orientaux et occidentaux : « Au Commencement était le Verbe » (on retrouve cette phrase par exemple dans le prologue de l’Évangile selon St Jean). Plus tard, j’ai été tellement fasciné par ce sujet que j’en ai rédigé un mémoire intitulé : « Au Commencement était la Musique », ouvrage pointant la mystérieuse influence de la musique à travers les âges et expliquant à quel point certains compositeurs avaient eu une incidence sur notre société.

Nous avons avec ce thème un début de réponse : commençons par opter pour un nouveau type de musique !
Pourquoi ? Parce que – selon les Grecs et leur théorie de l’éthos – le type de musique écoutée par une population détermine l’ordre ou le chaos de cette nation. Les sages de la Grèce antique accordaient donc une immense importance à ce sujet susceptible de mettre en péril toute la république. Le musicien pouvait ainsi encourir jusqu’à la peine de mort (…) s’il introduisait un style de musique produisant des effets néfastes sur le peuple.

 

Vivre autrement

Comment vivre le sacré au quotidien ?

Dans ce court exposé, nous allons aborder principalement le côté pratique de ce sujet en tentant de répondre à la question : « est-il possible de vivre le sacré au quotidien et – si oui – COMMENT ? » Nous proposerons quelques pistes de solutions en nous inspirant entre autres de l’enseignement de Peter Deunov, médecin et musicien bulgare – dont le pape Jean XXIII affirmait qu’il le considérait comme le plus grand philosophe sur terre et à propos duquel Einstein confiait à une radio zurichoise : « tout le monde s’incline devant moi mais, personnellement, je m’incline devant Deunov… »

Par quoi débuter notre liste de propositions ? Allons-y en musique… Dans le passé, j’ai eu la surprise de lire ceci dans plusieurs écrits orientaux et occidentaux : « Au Commencement était le Verbe » (on retrouve cette phrase par exemple dans le prologue de l’Évangile selon St Jean). Plus tard, j’ai été tellement fasciné par ce sujet que j’en ai rédigé un mémoire intitulé : « Au Commencement était la Musique », ouvrage pointant la mystérieuse influence de la musique à travers les âges et expliquant à quel point certains compositeurs avaient eu une incidence sur notre société.

Nous avons avec ce thème un début de réponse :commenons par opter pour un nouveau type de musique !
Pourquoi ? Parce que – selon les Grecs et leur théorie de l’éthos – le type de musique écoutée par une population détermine l’ordre ou le chaos de cette nation. Les sages de la Grèce antique accordaient donc une immense importance à ce sujet susceptible de mettre en péril toute la république. Le musicien pouvait ainsi encourir jusqu’à la peine de mort (…) s’il introduisait un style de musique produisant des effets néfastes sur le peuple.

Influence musicale

Actuellement, on voit par contre malheureusement fleurir un peu partout de grossières musiques binaires privilégiant la syncope, les basses fréquences avec des paroles appelant parfois à la haine ou la débauche. Or les effets sur la population sont beaucoup plus désastreux qu’on pourrait le penser : violence, sensualité débridée et abêtissement sont certainement parmi les nombreuses conséquences de ce type d’expression.

 paneurythmie

Alors quelles sont les musiques pouvant engendrer à court ou long terme un changement dans notre perception du sacré ?

Voici deux exemples parmi beaucoup d’autres :

1. On trouve dans le final de la 9ème symphonie de Beethoven un hymne avec ces paroles : « Alle Menschen werden Brüder » – ce qui signifie « tous les êtres humains deviennent frères ». Il est intéressant de noter que cet Ode a été créé lorsque le compositeur était totalement sourd : à l’issue de l’exécution de son œuvre, la soprano a même dû retourner Beethoven pour - qu’à défaut de l’entendre - il voit le public, debout en train de l’applaudir frénétiquement !

Selon les dires du compositeur – malgré ou grâce à sa surdité – il aurait entendu une sorte de « musique des sphères » qu’il a essayé de retranscrire ensuite dans sa dernière symphonie. On peut donc comprendre pourquoi ce chant tonique et joyeux a été maintenant choisi comme hymne européen et pourquoi il serait très intéressant de faire chanter un jour cette musique céleste, sacrée et fraternelle à toute la terre : qui sait, on éviterait ainsi peut-être bien des guerres inutiles !

 

2. À propos du thème de fraternité, voici ce que Peter Deunov suggéra un jour à un de ses disciples : « va contempler le lever de soleil au sommet du Mont Mousala (une montagne en Bulgarie culminant à 3000 m d’altitude qui – contrairement à l’Everest – n’aurait encore jamais été sous les eaux), et redescends nous raconter ce que tu as vu… »

Au retour, l’homme – visiblement ému – décrivit avoir eu la sensation de voir dans le ciel des entités angéliques dansant en cercle toutes de blanc vêtues. A la fin de son récit, le Maître expliqua qu’en effet - dans les autres plans – anges et archanges chantent et dansent tous une danse sacrée nommée « Paneurythmie ». Il indiqua solennellement ensuite qu’il communiquerait - pour la 1ère fois en ce monde - les mélodies et mouvements de cette méditation collective qu’on peut traduire par « haute rythmique de l’univers ».

 

Actuellement, la Paneurythmie est enseignée dans certaines écoles en Bulgarie et a fait l’objet de nombreuses études scientifiques confirmant toutes le très haut pouvoir thérapeutique de cette danse. Peter Deunov allait même jusqu’à affirmer : « là où la Paneurythmie est jouée, aucun malheur n’arrivera. »

On peut donc penser sans grand risque de se tromper qu’une pratique matinale quotidienne dans les parcs de nos cités – comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays – amènerait santé, paix, harmonie et sacralité dans les relations humaines.

Alain Besson – Pianiste, chef d’orchestre, directeur du Choeur Universel, thérapeute – Suisse
www.alainbesson.com

 

Publié dans Nouvelle TERRE, PENSEE MAGIQUE - LEITMOTIV et RITUELS, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »

Etre femme aujourd’hui

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2015

 

mohamed-mahmoud-mural-008-001Toute femme porte en elle une graine de soleil. Il n’en reste pas moins que chaque femme doit parcourir un cheminement intérieur en intégrant les principes du féminin et du masculin pour aller à sa propre rencontre et pouvoir vraiment s’ouvrir à l’autre.

D ieu était une femme. Dieu était une femme pendant vingt mille ans de préhistoire. Cette Déesse-Mère à l’origine de toute création régnait en Déesse du Soleil et en Reine du Ciel. Souvenons-nous… Notre mémoire archaïque entre en résonance. La Déesse est vénérée sur toute la terre pour son courage, sa force, son sens de la justice, sa sagesse, son don de vision et de révélation. Selon les langues et les dialectes, l’ancêtre divine a de nombreux noms : Astarté, Inanna, Istar, Isis, Hathor, Gaia. Elle personnifie l’unité de toutes choses, elle inspire une société pacifique, une forme d’égalité entre l’homme et la femme, une absence de hiérarchie. La femme solaire La grande Déesse des Origines resurgit dans nos mémoires. Elle n’a jamais totalement disparu, elle a toujours été vivante, enfouie en chacun.

Chaque femme est dépositaire dans ses cellules de ce soleil intérieur. Chaque homme porte en lui comme une trace nostalgique de cette figure. Prophétesse, visionnaire, libre et indépendante, donneuse de vie et de mort, elle restitue aux femmes d’aujourd’hui les traces d’une puissance archaïque. Elle leur rappelle qu’elles sont reliées à l’arbre, qu’elles se ressourcent dans la nature, qu’une connivence fusionnelle les unit à la terre. Les femmes ont l’intuition d’une dimension sacrée de la sexualité, elles sont prêtresses d’amour, elles vivent naturellement l’acte sexuel dans le rituel et l’inspiration. La virginité est un accomplissement intérieur, une liberté d’épouse divine. Les deux faces de la vie sont intégrées, blanche et noire, bonne et mauvaise. L’évolution féminine demande déjà le développement d’un phallus psychique et un mariage du masculin et du féminin pour une réalisation de soi. Tels sont les messages incroyablement clairs et initiatiques que nous a légués la déesse plus de vingt mille ans avant J.C. Par les rituels au temple, les femmes d’un passé lointain se mettaient en contact avec Eros. Aujourd’hui, les temples sont retournés à la poussière et les statues ornent les musées.

Mais la Loi que personnifiait la Déesse Mère a gardé toute sa vigueur. L’antique principe féminin réaffirme sa puissance. La femme est royale et solaire par essence. Femmes et hommes: un ballet aveugle Depuis trop longtemps, l’homme et la femme ne parlent pas le même langage. La peur de la différence entre en lutte avec l’attraction. Chacun vit avec l’image de ses peurs avant de vivre avec l’autre. Ange ou Démon, Vierge Marie ou sorcière, mère ou putain, l’homme vit la femme comme une menace et comme un besoin impérieux dans une ambiguïté haine-amour ; la femme vit l’homme comme un oppresseur dont elle est la victime parfois contrainte, parfois complice. Chacun tourne autour de l’autre et de ses besoins, s’aliène en se rendant indispensable et tente de se faire aimer. La femme est une inconnue pour l’homme et une inconnue pour elle-même.

L’homme est un inconnu pour la femme et pour lui-même. Deux êtres aveugles sur leur vérité intérieure cherchent au cours d’une vie à pénétrer un peu de ce mystère marchant l’un vers l’autre et se demandant mutuellement un peu de lumière. La femme d’aujourd’hui porte la trace de ses mutilations, elle se relève encore incertaine, tente de croire à sa valeur, de persuader son entourage, mais elle n’a pas encore revivifié sa force intérieure. Par moments, elle entre en contact avec son creuset solaire puis le perd à nouveau. L’homme vient à la femme par pulsion et il découvre en elle, par elle, l’éveil du sentiment, l’enchaînement de la liberté, l’affinement de sa sensibilité et parfois l’esquisse de son visage en Dieu. Epreuves l’un pour l’autre, geôliers l’un pour l’autre, libérateurs l’un pour l’autre, l’homme et la femme engagés dans un ballet aveugle parviennent parfois à crever les voiles d’illusion et accèdent à la clairière de la conscience. Le temps est venu de regarder en face cette guerre qui s’est longtemps jouée entre l’homme et la femme, vieille guerre des sexes qui empoisonne la planète terre. La peur des différences a entraîné des dépenses infinies d’énergie, des souffrances et des errances qui continuent d’alimenter tous les jeux destructeurs. Le passé se rejoue en nous.

Nous pensons que nous sommes des êtres évolués et nous avons souvent des comportements archaïques. C’est comme si en une seule vie nous avions à repasser par toutes les étapes que l’humanité a traversées. Nous marchons tous sur le même sentier et pourtant nous avons l’impression d’avancer seuls dans une forêt obscure de sentiments, sans repères et sans cartes. Femme solaire et homme lunaire Chaque être humain, homme ou femme, traverse des épreuves pour parvenir à se comprendre et à comprendre l’autre, pour aborder une complétude de lui-même où il intègre le masculin et le féminin. Ce mariage intérieur change la rencontre, le prédateur découvre la gratuité du don et le sens du mot amour. La femme, lunaire dans sa nature, aborde sa créativité solaire.

L’homme, solaire dans son actif combattant, entre dans sa réceptivité lunaire. Deux êtres désormais plus complets avancent l’un vers l’autre. Ils découvrent avec émerveillement le bonheur d’une fraternité d’où le désir n’est pas exclu. Celui ou celle près duquel on peut s’arrondir, se lover, ronronner paisiblement, jouer follement, s’apaiser, s’endormir, travailler, rire et pleurer, devient véritablement l’âme-sœur. Ce couple solaire-lunaire est notre responsabilité, notre horizon et notre chance. La femme soumise était le portique d’une civilisation du sacrifice, la femme solaire ouvre sur une civilisation éclairée où l’homme et la femme instaurent dans leurs relations la coopé- ration et la co-création. Notre soleil intérieur Toute femme est enceinte d’un soleil intérieur qui éclaire et inspire sa personnalité. Toute femme est composée de plusieurs visages qui la révèlent à elle-même comme les morceaux d’un puzzle. Du plus archaïque au plus ultime sur la spirale du bonheur, chacune avance vers le centre de l’être, retrouvant de cercles en cercles les mêmes écueils, mais avec plus de conscience et moins de difficultés.

 La solarité archaïque et sauvage de la déesse-Mère devient une solarité consciente après la traversée de la domination, de la soumission, du conflit. Le masculin phallique et pénétrant s’intègre, s’équilibre avec la douceur du féminin. La créatrice quitte les aspects abrupts de la conquête pour aborder les rivages de l’aimance. L’amour de la vie, de soi et des autres vient tempérer le goût du pouvoir. La femme solaire organise sa vie sur le mode de la coopération et non de la compétition. Sa créativité se déploie dans le rire et la détente. Elle est l’amie des autres femmes, elle découvre la sororité, version féminine de la fraternité. Elle est l’amie des hommes et en particulier de ceux avec qui elle partage une intimité d’esprit ou de corps. Elle aime et préserve sa solitude pour pouvoir se mettre à l’écoute de son âme.

Le fil ne s’est jamais perdu. Il y a toujours eu des femmes solaires, mais elles étaient l’exception. Notre époque favorise cette émergence. La femme inspiratrice et muse, la femme idéale des poètes, la femme-soleil de la quête du Graal, la femme initiatrice sexuelle, la femme mystique, la femme créatrice, tous ces visages ouvrent le parcours et esquissent une trame d’accomplissement. La femme solaire est porteuse du flambeau de l’amour inspiré, elle est le creuset d’une magie vivante sans cesse renouvelée, son attrait magnétique n’a pas d’âge et pour l’homme, elle est l’éveilleuse. La femme d’aujourd’hui a accès plus directement à cette graine de soleil en elle, mais elle retraverse toutes les étapes et pour confirmer sa confiance, Etre femme aujourd'huielle s’entoure de la solidarité des autres femmes et de l’amitié des hommes. Elle se sent aspirée par une vie redimensionnée dans la conscience. Sa vie intérieure est comme un poudroiement d’or chaud

Paule SALOMON est philosophe. Elle enseigne le développement personnel dans un esprit socratique de questionnement et d’accouchement des êtres. Elle a enrichi son expérience d’une recherche spirituelle depuis plus de vingt ans. Auteure de nombreux ouvrages dont « La Femme Solaire » ou « La Sainte Folie du Couple », publiés chez Albin Michel. www.paulesalomon.org

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