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MEDITER REND-IL HEUREUX

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2015

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Plusieurs éléments nous conduisent à penser que c’est le cas. L’un des plus anciens sourires de l’histoire de l’art – et de l’Histoire tout court – n’est-il pas celui d’un méditant notoire, Bouddha ?

Il fut façonné dans le marbre et le grès dès le IIIè siècle avant Jésus-Christ. Qu’il soit assis en lotus ou allongé sur le côté avant son dernier sommeil, que ses yeux soient ouverts ou mi-clos dans l’illumination béate du nirvana, son visage s’éclaire du sourire de la sérénité intérieure.

La légende prétend d’ailleurs que le Bouddha était d’un naturel calme et souriant, et qu’il utilisait aussi le sourire pour enseigner la voie vers l’illumination. Alors qu’il séjournait sur le pic Gridhratuka dans le nord de l’Inde, on raconte qu’il s’assit pour prêcher devant un groupe de moines venus l’écouter. Soudain, il devint silencieux. Il cueillit une fleur et la contempla, guettant en même temps l’attention de ses disciples. L’assemblée des moines resta ébahie et désemparée devant son geste, attendant la suite. Pourtant, l’un d ‘entre eux, Kasyapa, sourit à ce geste, comme pour y répondre.

Le Bouddha vit dans le sourire de Kasyapa qu’il avait saisi le message : le vrai regard sur le monde est intérieur. Il se situe au-delà des mots ; il consiste à percevoir le fond des choses, sans rien exclure, avec un œil joyeux.

D’autres témoignages renforcent l’idée que les traditions méditatives permettent non seulement de se départir de la détresse, amis nous offrent aussi de cultiver le bonheur, de le faire pousser. Bien sûr, le bonheur semble découler naturellement de l’absence de malheur… mais pas seulement.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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LA LIBERTE NE SE RESUME PAS A UNE REACTION

Posté par othoharmonie le 13 décembre 2015

 

Krishnamurti LIBERTESavez-vous ce que signifie aimer quelqu’un ? Savez-vous ce que signifie aimer un arbre, un oiseau, ou un animal de compagnie, de sorte que vous vous en occupez, vous le nourrissez, vous le chérissez, bien qu’il ne vous donne peut-être rien en échange, qu’il ne vous offre pas son ombre, qu’il ne vous suive pas, qu’il ne dépende pas de vous ?

La plupart d’entre nous n’aiment pas de cette manière, nous ignorons tout de cette forme d’amour car notre amour est toujours assailli d’angoisse, de jalousie, de peur, ce qui sous-entend que nous dépendons intérieurement d’autrui, que nous voulons être aimés, que nous ne nous contentons pas d’aimer tout simplement ; nous demandons quelque chose en retour, et cette attente même nous rend dépendants.

La liberté et l’amour vont donc de pair. L’amour n’est pas une réaction. Si je vous aime parce que vous m’aimez, ce n’est qu’une forme de troc, l‘amour devient une marchandise, ce n’est plus de l’amour. Aimer, ce n’est pas demander quelque chose en retour, ce n’est pas même avoir le sentiment de donner quelque chose – et seul cet amour-là peut savoir ce qu’est la liberté. Mais, voyez-vous, votre éducation ne vous prépare pas à cela. On vous enseigne les mathématiques, la chimie, la géographie, l’histoire, et cela ne va pas plus loin, car l’unique souci de vos parents est de vous aider à avoir une bonne situation et à réussir dans la vie.

S’ils ont de l’argent, ils peuvent vous envoyer à l’étranger, mais comme tout le monde, leur unique but est que vous soyez riches et que vous ayez une position respectable dans la société ; et plus haut vus montez, plus vous êtes cause de souffrance pour les autres, car pour atteindre ces sommets, vous devez vous livrer à une compétition féroce. Les parents envoient donc leurs enfants dans les écoles où l’ambition, la compétition font loi et où il n’y a pas du tout d’amour, et voilà pourquoi une société telle que la nôtre est en perpétuelle décadence, et constamment en lutte. Et bien que les hommes politiques, les juges et les soi-disant nobles du pays parlent de paix, ce discours est sans valeur aucune.

Vous et moi devons à présent comprendre l’ensemble de ce problème de la liberté. Nous devons découvrir par nous-mêmes ce qu’aimer veut dire car si nous n’aimons pas, nous ne pourrons jamais être attentionnés, prévenants, pleins d’égards. Savez-vous ce que signifie être plein d‘égards ?

Quand vous apercevez une pierre tranchante sur un chemin foulé par de nombreux pieds nus, vous l’ôtez du chemin, non parce qu’on vous l’a demandé, mais parce que vous êtes attentifs à l’autre – peut importe qui il est, peu importe si vous ne devez jamais le rencontrer. Pour planter un arbre et le chérir, pur contempler la rivière, savourer la générosité de la terre, observer l’envol d’un oiseau et en voir la beauté, pour êtres sensibles et ouverts à cet extraordinaire mouvement qu’on appelle la vie – pour faire tout cela il faut la liberté ; et pour être libres, vous devez aimer.

Sans amour il n’est point de liberté, sans amour la liberté n’est qu’une idée sans la moindre valeur ; La liberté n’est donc possible qu’à ceux qui comprennent la dépendance intérieure et qui s’en dégagent, et qui savent par conséquent ce qu’est l’amour. Eux seuls feront naître une nouvelle civilisation, advenir un monde différent.

Extrait de la page 167… du livre LE SENS DU BONHEUR à retrouver ICI : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/12/04/le-sens-du-bonheur-de-krishnamurti/

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