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De l’Amour en parcelles

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2016

 

Pourquoi aimons-nous certains êtres, avons-nous de l’aversion pour d’autres et sommes-nous indifférents à d’autres encore ?

A cause des actions accomplies ou non accomplies dans cette vie. Nous aimons les êtres qui nous ont aidés et soutenus, nous n’aimons pas ceux qui nous ont fait du mal ou qui menacent notre existence d’une manière ou d’une autre, et nous nous sentons indifférents à l’égard de ceux avec lesquels nous n’avons pas de lien, et qui ne nous ont fait ni bien ni mal.

Si nous méditons sur les personnes que nous n’aimons pas, l’aspect superficiel des raisons que nous avons de ne pas les aimer deviendra évident. Certaines nous ont simplement souri bizarrement, nous ont regardé une fois avec réprobation ou on dit quelque chose contre nous. D’autres se trouvent avoir des rôles funestes dans notre existence. De plus, les motifs pour lesquels nous aimons les personnes que nous avons choisies comme amies sont en général tout aussi ineptes. La plupart des gens change de sentiment à l’égard d’autrui aussi vite que change le temps. Un tel esprit est risible. Il l’est déjà selon des critères ordinaires et combien plus eu égard au chemin spirituel.

femme de lettre

Il serait raisonnable de dire de telle personne qu’elle est une « amie », telle autre une « ennemie », et une troisième une « étrangère », si elles avaient conservé ce statut tout au long des milliards de vies que nous avons vécues depuis le début des temps. Mais tel n’est pas le cas. Tous les êtres ont été nos amis, nos frères, et même nos parents, encore et encore.

Chaque fois, ils nous ont abreuvés de leur gentillesse, nous protégeant du mal et nous donnant beaucoup de bonheur. Voilà pour le passé. En ce qui concerne le futur, jusqu’à ce que nous atteignions la liberté ou l’illumination, nous allons continuer de tourner dans la roue de la vie avec eux, les retrouvant encore et encore, tantôt comme amis, tantôt comme parents, et ainsi de suite.

Aussi, les gens que nous apprécions et aimons dans cette vie n’ont pas toujours été nos amis. Dans beaucoup de vies précédentes, ils nous ont tués, volés et nous ont fait toutes sortes de torts. Quant au futur, jusqu’à ce que nous atteignions l’illumination, nous allons continuer d les rencontrer, vie après vie, chaque fois dans une situation spectaculairement transformée. Il n’y a personne qui ait toujours joué le rôle d’un allié dans nos vies et personne qui nous ait toujours été opposé.

Pas plus qu’il n’y a de personne qui nous ait toujours été étrangère. Au fur et à mesure qu’elle tourne, la roue nous fait prendre toutes ces positons les uns par rapport aux autres.

En méditant sur ces faits et en appliquant les expériences de nos méditations sur nos échanges quotidiens avec autrui, l’esprit aplani qui pose sur tous les êtres un regard équinime apparaîtra rapidement.

Il sera la fondation pour la pratique véritable des SIX CAUSES ET UN EFFET

Première cause : le développement de la conscience que tous les êtres ont été notre mère. Parce que l’on ne peut trouver le début à la vie sensible et à l’existence cyclique, on doit avoir eu un nombre infini de vies passées ; il en est de même pour tous les autres êtres. Cela signifie donc qu’il n’y a pas de lieu dont on puisse dire que l’on n’y soit pas né et qu’il n’y pas d’être sensible dont on puisse dire qu’il n’ait été notre parent. Nous devrions donc ne voir que de la bonté en tous.

Deuxième cause : La conscience de la gentillesse de l’infinité des êtres. Comment votre mère de cette vie ci vous a-t-elle manifesté de la gentillesse ? Quand vous étiez dans la matrice, elle ne pensait qu’au moyen de vous protéger et de prendre soin de vous. Après votre naissance, elle vous a pris et enveloppés dans des vêtements doux, vous a tenus dans ses bras, a posé sur vous des regards plein d‘amour, vous a souri affectueusement. Même si elle était gravement malade et que vous étiez légèrement souffrants, elle n’avait de pensées que pour vous. Elle vous protégeait et vous gardait contre toutes les difficultés, elle vous donnait tout ce qu’elle pouvait vous donner pour vous aider à réaliser vos souhaits, et tout ce que vous ne pouviez faire seuls…. Vous devriez ainsi contempler régulièrement la manière dont votre mère vous a grandement aidés et l’immense gentillesse qu’elle vous a manifestée.

Visualisez ensuite simultanément les trois catégories de personnes : celles qui vous sont proches, telles que votre famille et vos amis de cette vie ; les personnes neutres, avec lesquelles vous n’avez pas eu de contact réel ; et vos ennemis, ou ceux qui vous ont fait du mal dans cette vie. Considérez comment chacun d’entre eux a été votre mère un nombre incalculable de fois dans le passé.

La troisième cause : le souhait de leur rendre leur bonté. Toutefois, ces êtres sensibles qui ont été notre mère et qui nous ont nourris de leur bonté tant de fois sont tourmentés par les démons de la distorsion mental et les émotions négatives. Leur esprit est incontrôlé et ils sont comme fous. Ils ont l’œil de la sagesse aveuglé par la fumée de l’ignorance et n’ont aucun moyen de voir les chemins menant aux renaissances supérieurs, à la libération individuelle ou à l’omniscience. La plupart d’entre eux, n’ayant pas de maître spirituel qui puisse les mener vers la liberté, sont comme des mendiants aveugles sans personne pour les  guider. Chaque jours ils s’éloignent du bonheur à cause des maladresses des actions passées qu’ils commettent au travers de leur corps, de leur parole et de leur esprit. De plus, même s’ils venaient à obtenir les différents fruits du bonheur, tels les états d’éveil ou semblables, leur paix ne serait pas éternelle.

Les quatrième et cinquième causes : L’amour et la compassion. Pensez à pourquoi ces êtres qui ont été ma mère et qui sont privés du bonheur ne seraient-ils pas heureux. Et aussi, pourquoi ces êtes qui ont été ma mère et qui sont rongés par la misère ne seraient-ils pas séparés de cette misère ?

La sixième cause : l’attitude exceptionnelle et son effet, l’esprit altruiste d’éveil. Pensez à la force de réalise ces vœux. Sans même parler de l’ensemble des êtres sensibles, je n’ai même pas la force de libérer ne serait-ce qu’un seul d’entre eux ni de l’introduire au bonheur. C’est pour cette raison précise que j’ai pris la résolution d ‘atteindre l’état d’Eveil parfait et si j’abandonne maintenant cette résolution, je tomberai certainement dans les royaumes inférieurs. 

Je dois m’employer de toutes les manières possibles à réaliser l’état de parfaite et complète illumination en me fondant sur le souhait de libérer les êtres sensibles des souffrances même les plus profondes et de les mener à la joie ultime, dès maintenant.

L’esprit d’éveil ressenti par une personne ordinaire est quelque chose d’un peu négatif. Par raisonnement, on se dit « dans le but d’atteindre l’omniscience complète, j’ai besoin d e l’esprit d’éveil, et puisque le fondement de l’esprit d’éveil est la grande compassion et le chérissement d’autrui, je dois aussi cultiver cela ». La saisie innée du « SOI » par l’esprit est ainsi utilisée comme une force afin de vaincre cette même saisie et de la remplacer par l’amour et la compassion envers autrui. Au début, on pratique donc plus pour son profit personnel que pour celui d’autrui, de telle sorte qu’il n’y a d’esprit d’éveil que le nom. Mais, avec de la persistance, la nature de cette technique permet véritablement d’éliminer la négativité.

Une fois pris cet engagement de l’esprit d’éveil, nous devons alors pratiquer les entraînements et par là-même,  faire preuve d’assiduité, et AGIR.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Des voies parfois impénétrables

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2016

 

arc en cielNous vivons des temps où les traditions spirituelles du monde ont considérablement dégénéré. Il est très important, en de telles époques, que les pratiquants eux-mêmes fassent des efforts particulièrement soutenus pour atteindre la réalisation. Permettre aux lignées de transmission de disparaître, ce serait laisser le monde plonger dans l’obscurité.

On pourrait se demander qui, aujourd’hui, peut égaler le Maitre… Qui pratique aussi bien que le fit le Maître… ?

De telles personnes sont rares. Nous devions nous rappeler que rien ne nous est d’aucune aide le jour de la mort en dehors de l’enseignement, et plutôt que de gâcher nos vies à des actions futiles, nous devions unir notre courant de conscience avec les enseignements et la pratique. Faire ainsi nous profitera en tant qu’individus et profitera au monde en renforçant sa base spirituelle.

Chacun de nous doit pouvoir sentir une certaine fierté à l’idée de pouvoir lui-même atteindre la perfection, de pouvoir lui-même atteindre l’illumination. Quand même une seule personne s’adonne à la pratique spirituelle, cela encourage les esprits gardiens du pays et les déités célestes qui ont fait le serment de soutenir le bien. Ces forces peuvent alors libérer des ondes d’effets bénéfiques sur l’humanité. Notre pratique peut donc apporter beaucoup de bénéfices, à la fois directement et indirectement.

Chacun de nous doit faire de son mieux à son niveau personnel. Il y a un dicton qui dit : « La volonté du ciel et la volonté des hommes devraient être en harmonie ». Si nous mettons les enseignements en pratique et vivons selon celui-ci, toutes les forces naturelles du bien seront avec nous.

Regardons l’humanité ; combien peu d’êtres sont engagés dans un entraînement spirituel sérieux ; regardons ceux qui pratiquent : combien peu le font efficacement. En tant qu’êtres humains, nous avons-nous-mêmes un corps et un esprit permettant d’élever notre statut spirituel de son état présent à l’état le plus suprêmement haut.

Pourquoi laisser passer l’occasion ? Une fois que la mort nous l’aura retirée, elle ne se représentera probablement pas avant des milliers, voire des millions de vies.

Ceux qui résident dans le Nirvana se sont défaits de l’influence aveuglante des émotions perturbatrices et demeurent ainsi libres de l’existence, mais ils n’ont pas éliminé les voiles qui masquent l’omniscience. Par conséquent, bien qu’ils soient capables de rester absorbés dans les méditations sur la vérité ultime, et de rester ainsi libres de la souffrance, ils ne sont pas capables de percevoir simultanément la diversité infinie de l’univers. De telle sorte que leur capacité d’aider le monde est encore limitée.

De plus, du fait qu’il leur reste de subtils obscurcissements, leur objectif n’a pas été entièrement réalisé. Nous devions donc élever notre but à celui du Maître omniscient, dont la cause est le développement de l’esprit d’éveil.

D’abord en contemplant les souffrances des royaumes inférieurs et les causes d’errance dans ces états ; puis en contemplant les souffrances qui imprègnent toute existence et les causes de la libération. Mais nous avions alors fait cela principalement en référence à notre propre courant d’existence. Pour donner naissance à l’esprit nous devons changer le centre de référence d e la méditation et au lieu de contempler ce qui nous fait souffrir ou ce qui pourrait nous mener à la souffrance, nous considérons la condition de l’infinité des êtres sensibles qui vient atour de nous.

Nous méditons sur les mêmes souffrances des royaumes inférieurs et supérieurs, à la différence que maintenant nous les lions non plus à nous-mêmes, mais aux autres – notre mère, notre mère, notre famille, nos amis et ainsi de suite jusqu’à ce que nous englobions tous les êtres vivants.

Tous les êtres souffrent de la même façon que nous et certains sont mêmes plongés bien plus profondément encore dans la douleur. Pourtant, chacun ne souhaite connaître que le bonheur et éviter la souffrance, la frustration ou la douleur. Ils veulent un bonheur durable, mais ne savent pas comment en cultiver les causes ; ils veulent éviter la misère, mais ne font qu’accumuler les causes de plus de misère.

Si nous n’étions pas liés à l’infinité des êtres sensibles, ou si leur souffrance ne les gênait pas, peut-être ne serait-il pas nécessaire de nous soucier de leur bien-être. Mais, en vérité, tous sont liés à nous et aucun d’eux ne souhaite souffrir. Sur les milliards de vies que nous avons vécues depuis des temps sans commencement, nous avons connu chacun des êtres vivant de nombreuses fois. Ils ont été tantôt nos parents, tantôt nos amis, nos époux ou nos ennemis. Chacun d’eux sans exception a même maintes fois été notre mère, démontrant toutes les formes que peut prendre la bonté maternelle.

Seul un être illuminé peut réellement aider les êtres de façon profonde, durable et ultime, nous devions rapidement atteindre l’état d’éveil. C’est l’aspect de l’esprit d’éveil, la base interne de la pratique spirituelle.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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