Le temps et les possibilités
Posté par othoharmonie le 17 avril 2016
Pourtant la question demeure: comment tout cela fonctionne-t-il ? Et comment peut-on être davantage conscient des possibilités de sorte que le processus de création soit plus conscient ?
Voici ce qu’Amit Goswami nous confiait à ce sujet:
On peut prendre comme hypothèse de travail que la conscience est le fondement de l’être. Il y a tout un éventail de possibilités auxquelles elle a accès. Parmi ces possibilités, elle en choisit une qu’elle manifeste et qu’elle observe. En physique quantique, on parle souvent de possibilités, mais, lorsque vous y réfléchissez, combien de fois vous êtes-vous demandé quelles étaient toutes les possibilités ?
Vous pouvez vous en tenir à des choses banales, comme la sorte de crème glacée que vous choisirez cette fois-ci, vanille ou chocolat, ce qui repose entièrement sur vos expériences antécédentes.
Mais vous ratez ainsi la dimension quantique de votre vie.
Le docteur Goswami compare les possibilités offertes dans la vie d’un individu aux ondes de probabilité d’un électron qui se dispersent. Cela signifie que les options de votre vie sont aussi «réelles» que les ondes prédites par l’équation de Schrodinger. Stuart Hameroff pousse ce concept un peu plus loin:
Chaque pensée consciente peut être considérée comme un choix, une superposition quantique s’effondrant pour devenir un choix donné. Supposons, par exemple, que vous regardez le menu d’un restaurant en essayant de décider si vous prendrez des crevettes, des pâtes ou bien du thon. Imaginez que vous avez une superposition quantique de toutes ces possibilités coexistant simultanément.
Vous pouvez même vous projeter en pensée dans l’avenir quelques instants afin de goûter à ces différents mets. Ensuite vous décidez: «Ah! Je vais prendre du spaghetti.» Se projeter ainsi dans l’avenir ne relève pas autant de la science-fiction qu’on pourrait le croire. Comme le docteur Hameroffle fait remarquer : «Dans la théorie quantique, on peut aussi remonter dans le temps, et des indices nous laissent croire que certains processus du cerveau permettent à la conscience de se projeter dans le passé.»
Si toutes ces théories s’avèrent correctes, cela veut dire que la conscience d’un individu scrute constamment toutes les possibilités futures, allant peut-être même dans l’avenir afin, par exemple, de «sentir» s’il convient d’épouser ou non telle personne, pour ensuite se focaliser sur la possibilité retenue et l’amener à se manifester dans la réalité présente. La façon dont tout cela se produit est prise en charge par l’univers super-intelligent et immensément interactif, qui réagit automatiquement à la conscience parce que telle est sa nature fondamentale. L’univers est comme un ordinateur qui supervise tout ce qui se passe; voilà pourquoi il existe.
Et s’il peut créer des formes de vie douées de conscience et capables de se reproduire elles-mêmes, il est certainement capable de réparer un pneu crevé.
En quoi cette vision des choses rend-elle la création plus consciente?
Pour bien des gens, l’avenir paraît se trouver de l’autre côté d’un grand mur qu’il leur est impossible de franchir. Ces possibilités latentes ne sont donc pas décelées et c’est ainsi une surprise totale ou même un choc pour eux lorsqu’elles se manifestent. Mais le fait de prendre conscience que ces possibilités sont bel et bien réelles, et qu’elles peuvent être développées, manipulées et manifestées (effondrées), nous fait progresser au-delà du mur et jusque dans l’avenir, où de nouveaux horizons s’ouvrent alors à nous.
Créer sa journée
Votre pool de réalité créée se trouve juste devant vous. S’étalant sur le paysage du temps, ces possibilités attendent un «mouvement de la conscience» pour lui faire vivre un événement réel. Mais supposons que vous faites preuve d’un peu plus d’initiative, et imaginons, par exemple, que vous êtes un paysagiste engagé qui ne veut pas laisser les mauvaises herbes de l’univers s’implanter en lui et qui ensemence plutôt ce paysage de possibilités avec ses créations conscientes.
Ce qui semble avoir fasciné le plus les gens qui ont vu le film « What the BLEEP Do We Know ? » [Que sait-on vraiment de la réalité ?], c’est le concept de la création de sa journée. Cette technique fut enseignée par Ramtha sur http://francesca1.unblog.fr/category/ramtha-nous-parle/ à ses étudiants pour la première fois en 1992 et elle est l’un des fondements des enseignements de son école, à Yelm, dans l’État de Washington. «Aucun maître digne de ce nom, expliquait Ramtha, ne laisse la journée se dérouler sans l’avoir préalablement visualisée. Les maîtres créent effectivement leur journée.»
Extrait de Vivre Sa Légende. www.dominique-claire-germain.com
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.