Comment aider les victimes ?

Posté par othoharmonie le 21 février 2014


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Par nature, les pervers narcissiques consultent peu, et s’il le font, ils se présentent le plus souvent comme des victimes, ce qui nécessite une grande habilité et une grande expérience des intervenants pour démêler le vrai du faux. 

En présence de victimes avérées, les psychiatres, psychanalystes, thérapeutes, …,  doivent impérativement sortir de leur réserve habituelle, expliquer clairement quels sont les mécanismes mis en jeu et aider la victime à les repérer. 

Michel Cautaerts décrit les phases de traitement :

  1. Démonter les mécanismes : prise de notes et écueils à éviter ;
  2. La reconquête de l’identité ;
  3. la reprise du développement normal ;
  4. l’individualisation c’est-à-dire la (re)conquête de l’identité.

Le travail du psychanalyste
Un chapitre est consacré au travail du psychanalyste. L’auteur souligne les différences entre la manière jungienne de travailler et les autres. Il rappelle les règles fondamentales et indique que « La recherche de la vérité se situe au cœur du travail psychanalytique et requiert de la part de l’analyste, d’une part, et du patient, d’autre part, qu’ils fassent preuve de respect et d’honnêteté l’un envers l’autre, conditions indispensables à la sécurité des deux. »

La prise de rendez-vous au téléphone, le premier entretien, le cadre des interventions et bien d’autres éléments sont détaillés. Michel Cautaerts met en garde des difficultés et des dangers que doivent affronter les soignants et autres intervenants qui sont en contact avec des pervers narcissiques.

La question du mal
Derrière les perversions se profile la question fondamentale du mal. Réponse à Job, le livre qui s’est présenté à Jung comme une symphonie, sert de fil conducteur aux  questionnements de l’auteur. 

Dans sa conclusion l’auteur indique : « Ainsi, le Mal est une puissance qui ne peut être clivée de l’image de Dieu. Aujourd’hui, sa recrudescence inquiète, dans sa forme moderne, liée à l’abstraction et à l’imaginaire d’une toute-puissance entretenue par les perfectionnements techniques considérables auxquels nous avons assisté depuis quelques décennies. En effet, la multiplication des irrespects de tous ordres, l’expansion des procédés pervers qui sont la nouvelle peste, l’efflorescence et l’extraordinaire multiplication des procédés manipulateurs et la réapparition en force des concepts paranoïaques comme celui de droit du sol montrent jusqu’à la nausée que la lutte du Bien et du Mal est dans une phase critique. »

Cette phrase clef termine l’ouvrage : « Il est urgent de réaliser la rencontre des âmes qui prélude au mariage sacré. »

Plusieurs modes de lecture
Cet ouvrage offre plusieurs modes de lecture, les différents chapitres peuvent être abordés directement, selon l’intérêt de chacun. Ce livre s’accompagne de solides bases théoriques, accessibles à tous les thérapeutes (pas seulement jungiens !), mais également à tous ceux qui sont concernés par le sujet. Plusieurs schémas (dont certains repris de Pierre Solié), et des tableaux, aident à la compréhension des mécanismes sous jacents aux troubles de l’identité. 

La mythologie occupe une place de choix. L’auteur établit un lien entre le contenu de certains mythes et les situations vécues aujourd’hui dans les couples, les familles ou les organisations petites ou grandes. Les archétypes, véritables moteur de l’humain, sont décrits, ils apparaissent en filigrane de tous les développements. Les contes ne sont pas oubliés, en particulier ceux en relation avec le thème traité.

Extrait du livre : « Je tu(e) il » Psychanalyse et
mythanalyse des perversions
Michel Cautaerts – Préface de Michel Cazenave, éditions de boeck , 460 pages.

 

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Méditation dans la lumière de Chr. SASTRE

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2014

 

Auteur(s) : Christian Sastre

Edition : Lacour-Ollé

Date de parution : 03/01/2014

Nb de pages : 249

ISBN : 978-2-7504-3348-2

 

LIVRE DE Christian

Christian Sastre, né à Nîmes, dans le Gard, est un autodidacte puisant aux sources où le guide sa soif de connaissance. Ses expériences de la vie lui ont fait comprendre que ce qu’il s’efforçait de découvrir de par le monde résidait, en fait, au plus profond de lui-même. Ayant maintenant intériorisé cet idéal, il le définit comme la quête d’un Graal existentiel dont il ressent peu à peu les bienfaits. Ce fut là une merveilleuse découverte, qu’il s’efforce d’approfondir avec amour et conscience, deux vertus qui émergent de son âme. Circonspect dans ses investigations, la démarche de Christian Sastre reste personnelle et captivante. Sa motivation est un approfondissement de quelques facettes du savoir humain, propices au progrès spirituel des êtres. En synthétisant des connaissances scientifiques et mystiques, religieuses et traditionnelles, il tente de réconcilier les civilisations de l’Orient et de l’Occident. Son espoir est que les Hommes assument sereinement leur existence pour la plus grande gloire du Dieu de leur coeur, qui ne demande qu’à les éclairer.

On en parle ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/t1398-mon-nouveau-livre-meditation-dans-la-lumiere#11171

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Le Grand potentiel humain

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013

 

Marcher dans sa lumière

grandpotentiel-156x234La Terre représente une expérience remarquable où fut déposé du matériel génétique en provenance de milliers de mondes, incluant toutes les expériences émotionnelles de toutes les espèces. C’est à partir de cet éventail émotionnel si vaste que vous percevez votre réalité. Et c’était justement l’espoir, quand cette grande aventure a été créée, que cet éventail permette des potentiels nouveaux et uniques.

Sachez qu’il existe des lignes de temps où cette expérience ne réussit pas, mais avec vous, c’est-à-dire la version avec laquelle nous communiquons, elle réussit, car vous vivez bel et bien le processus ascensionnel.

Avant de vous incarner, vous vous êtes tous créés deux plans directeurs : l’un d’avant le changement et l’autre d’après le changement, car le «jeu» a changé après 2012. La version préchangement contenait vos contrats et votre chemin de vie de la troisième dimension. Après le 21 décembre 2012, vous avez activé la version postchangement afin de tenir compte des nouvelles possibilités énergétiques.

L’information contenue dans ce livre est ce qui correspond le plus à votre fréquence vibratoire actuelle et nous sommes vraiment enthousiastes de vous voir entreprendre cette nouvelle version de la réalité. Cette fenêtre temporelle comporte un potentiel extraordinaire qui n’est limité que par votre imagination. Pour y arriver, vous allez devoir vous libérer du jugement, des contraintes de vos vieilles croyances et de savoir que tout est possible.

Il ne vous reste qu’une seule chose à faire ; rêver GRAND!

 

userID_249_originalAvatar_kennedy_w-156x179Wendy Kennedy

Wendy Kennedy canalise depuis plus de quinze ans et travaille avec des êtres de différents systèmes galactiques, dont les Pléiadiens de la neuvième dimension. Elle a également participé à trois productions videos intitulées Illumination Matrix, volumes I et II ainsi que Tuning In, dont participait Lee Carroll.

Madame Kennedy est reconnue comme étant une des meilleures channel aux États-Unis et actuellement, elle dessert une clientèle internationale par des canalisations privées ou de groupes et donne également des conférences aux États-Unis et en Europe.

Vous pouvez consulter son site internet : www.higherfrequencies.net

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Marcher dans sa lumière

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013

 

r-97imageTom Kenyon, Wendy Kennedy – Propos recueillis par Martine Vallée

L’information contenue dans ce livre est ce qui correspond le plus à votre fréquence vibratoire actuelle et nous sommes vraiment enthousiastes de vous voir entreprendre cette nouvelle version de la réalité. Cette fenêtre temporelle comporte un potentiel extraordinaire qui n’est limité que par votre imagination. Pour y arriver, vous allez devoir vous libérer du jugement, des contraintes de vos vieilles croyances et savoir que tout est possible.

Tom Kenyon

Musicien, chercheur, auteur et thérapeute, Tom Kenyon possède une maîtrise en assistance sociopsychologique ; il a à son escient dix-sept ans en pratique privée. En 1983, il a fondé Acoustic Brain Research ou ABR (NDLT : Recherches cérébrales acoustiques) pour documenter les effets du son et de la musique sur la conscience, car son travail thérapeutique lui a permis de cerner leur vaste potentiel. Pendant dix ans, il a fait des recherches en neurologie dans le domaine de la psychoacoustique (un terme de son cru, référant aux effets du son sur la psyché) ; comme suite à ces recherches, il a effectué plusieurs enregistrements psychoacoustiques visant à accroître la créativité, la perception et l’illumination spirituelle.

Il est auteur de Brain States (New Leaf Publishing), un guide primé sur les potentiels cérébraux non utilisés. Il est aussi co-auteur de The Hathor Material (SEE Pubishing). Son livre, Mind Thieves (ORB Communications), est un roman de science-fiction visionnaire concernant les complexités de la mécanique quantique et de la conscience.

Tom offre régulièrement des formations et des stages partout dans le monde, sur des thèmes comme la guérison par le son, la conscience et l’illumination spirituelle. Il s’est joint à Judi Sion pour présenter le Manuscrit de Marie-Madeleine partout dans le monde.

 

AUTRES LIVRES DU/DES MÊME(S) AUTEURS(ES)

 

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Investigations sur le champ de conscience unitaire

Posté par othoharmonie le 28 décembre 2013

 – Tome II

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L’histoire cachée et la science de pointe expliquant les prophéties de transformation sociale et d’éveil spirituel de l’après-2012

Une remarquable synthèse de connaissances scientifiques cachées et de prophéties oubliées, Investigations sur le Champ de conscience unitaire révèle un grand nombre d’importants secrets : la transformation de l’ADN, la science de la conscience, les tunnels spatiotemporels, les voyages à l’aide de portes des étoiles, la géométrie sacrée, les anciennes conspirations, le temps multidimensionnel, le calendrier maya, et un étonnant nouveau modèle des champs d’énergie galactiques responsables de notre évolution biologique, mentale et spirituelle.

Dans le premier tome, David Wilcock nous fait découvrir certains des mystères scientifiques les plus incroyables de notre époque. Il y tisse de nombreux liens dans un large éventail de sujets et de découvertes scientifiques peu connus, afin de démontrer la justesse de son hypothèse sur l’existence d’un Champ de conscience unitaire à l’origine de nos pensées et de nos intuitions les plus lucides sur la nature même de la réalité.

Dans ce deuxième tome, l’auteur nous entraîne à la découverte de passionnants phénomènes – voyages dans le temps, téléportation, univers parallèles, lévitation, lois géométriques universelles, portails spatiotemporels, vortex d’énergie, agroglyphes, présence extraterrestre – dont une meilleure connaissance fait éclater les anciens paradigmes pour les remplacer par une nouvelle compréhension holistique de l’univers et de la place que nous y occupons.

La grande facilité de Wilcock à puiser dans de multiples sources pour dresser un tableau à la fois plus riche et plus fascinant que jamais de la réalité universelle explique en partie l’intérêt considérable suscité par ce livre. Comme il le dit si bien, « le Champ unitaire est la clé maîtresse, l’énergie fluidique qui est l’ultime source de l’espace, du temps, de la matière, de l’énergie, de la vie et de la conscience ». En lisant ce deuxième tome, vous comprendrez mieux ce champ de conscience universel et son effet sur vous, et votre vision de la vie et de l’univers en sera profondément transformée.

Auteur : David Wilcock

DAVID WILCOCK est un conférencier, un cinéaste et un passionné de recherches sur les civilisations anciennes, sur la science de la conscience et sur les nouveaux paradigmes de la matière et de l’énergie. Ses idées et son expertise sur l’année 2012 ont touché des millions de personnes grâce à son site Web, www.divinecosmos.com. Son prochain film, Convergence, produit par Hollywood révèle la preuve d’un champ unitaire affectant la conscience humaine d’une façon totalement fascinante. David vit en Californie.

http://editions-ariane.com/authors-details/?id=150

AUTRES LIVRES DU/DES MÊME(S) AUTEURS(ES)

  • Investigations sur le champ de conscience unitairetome 1
    Dans le premier tome, David Wilcock nous fait découvrir certains des mystères scientifiques les plus incroyables de notre époque. Il y tisse de nombreux liens dans un large éventail de sujets et de découvertes scientifiques peu connus, afin de démontrer la justesse de son hypothèse sur l’existence d’un Champ de conscience unitaire à l’origine de nos pensées et de nos intuitions les plus lucides sur la nature même de la réalité.
    Tous les détails ICI.
  • Investigations sur le champ de conscience unitairetome 2
    Dans ce deuxième tome, l’auteur nous entraîne à la découverte de passionnants phénomènes – voyages dans le temps, téléportation, univers parallèles, lévitation, lois géométriques universelles, portails spatiotemporels, vortex d’énergie, agroglyphes, présence extraterrestre – dont une meilleure connaissance fait éclater les anciens paradigmes pour les remplacer par une nouvelle compréhension holistique de l’univers et de la place que nous y occupons.
    Tous les détails ICI

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Cessez de tenter … Osez dès maintenant !

Posté par othoharmonie le 23 novembre 2013

 

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Acceptation, amour inconditionnel et félicité, autant de mots magiques bien connus de la plupart de ceux qui empruntent le chemin spirituel. Comme la plupart des mots, leur nature est quelque peu ambiguë. Séduisants, ils engendrent aussi d’immenses espérances. Ce sont là des choses que nous désirons mais qui, en même temps, peuvent paraître inaccessibles.

Je me souviens que dans mon enfance, on me disait que pour attraper un oiseau il fallait lui mettre du sel sur la queue. J’étais trop jeune pour me rendre compte que si je parvenais à le faire, c’est que j’avais déjà attrapé l’oiseau. Le même genre de paradoxe est inhérent aux concepts dont il est question dans ce texte. Par exemple, on ne peut parvenir à l’acceptation totale en s’échinant à changer les choses. Une telle tentative implique que nous n’acceptons pas ce qui est. Lorsque toute tentative cesse, l’acceptation totale est là et l’oiseau est déjà attrapé. Souvent les chercheurs ignorent ce paradoxe et continuent d’essayer avec l’espoir ou la conviction que si l’on parvient à accepter totalement ce qui est, la réalisation s’ensuivra et qu’en conséquence, on connaîtra l’amour inconditionnel et la félicité.

Cet univers entier est le rêve du Soi. Notre identité est un point de référence conceptuel sur un continuum qui est le Soi profond. Et lorsque nous utilisons des mots comme amour inconditionnel, félicité et acceptation, nous cherchons à saisir nos propres mains. Il y a une croyance parmi les chercheurs selon laquelle l’acceptation peut mener à la réalisation, la clarté et l’illumination. La vérité, c’est que le «moi» qui tente de se montrer «acceptant» ne peut jamais attraper l’oiseau. 

L’acceptation totale est ce qui est ici même, en l’instant même, et non quelque chose que l’on peut accomplir dans le futur.L’acceptation ne conduit pas à la clarté ; elle est la clarté que tout ce qui est ne peut être en aucune façon différentLes choses peuvent être apparemment différentes de ce qu’elles étaient, mais elles ne peuvent jamais être différentes de ce qu’elles sont. Tous les efforts en vue d’acquérir davantage d’acceptation, d’amour ou de félicité ne sont que l’illusion de l’ego essayant de s’accréditer en tant que protagoniste solide et bien réel, susceptible de progresser vers des états d’être de plus en plus raffinés.

La Pure Conscience ne pratique pas activement l’acceptation, l’amour et la félicité en tant qu’antipodes du rejet, de la haine et du désespoir. Ceci ne pourrait passer pour l’acceptation totale. La Pure Conscience est pareille à un miroir qui reflète tout sans la moindre résistance. Tout est accepté sans le moindre jugement. Cela inclut la façon dont vous vous percevez en cet instant précis. Comprenez bien : cela inclut votre graisse, votre calvitie, votre colère, vos doutes, votre aliénation et votre peur, ainsi que tout ce qui est douillettement roucoulant en vous. Qu’il y ait résistance, rejet, effort ou tension est sans importance. Tout ceci est observé de manière neutre et, par là, accepté. 

Étant le Soi Un, à jamais parfait et omnipénétrant, que pourrais-je accepter et que pourrais-je rejeter? Qu’est-ce qui pourrait me donner de la joie et qu’est-ce qui pourrait me faire de la peine? Étant à jamais non-affecté et non-attaché, je suis en paix dans mon insondable Soi.

L’acceptation, la claire vision de ce que vous êtes, ne résultera pas de vos efforts ni de votre recherche, mais pourrait se révéler quand s’abolissent tentatives et recherches. L’acceptation totale, l’amour et la félicité pourraient alors être reconnues comme étant déjà là. La réalisation du Soi, la reconnaissance du Soi (qui signifie simplement voir ce que vous êtes déjà en cet instant même), équivaut à l’acceptation totale.Pouvez-«vous» accepter qu’il n’y a rien à faire? Pouvez- «vous» accepter que vous n’existez pas en tant qu’entité séparée? Si cela est possible, alors qui demeure pour faire l’acceptation?

Que la pensée qui se manifeste affirme: «Ceci est accepté» ou qu’elle affirme: «Ceci n’est pas accepté », ne fait aucune différence. La Pure Conscience inclut – et par conséquent accepte – les deux. 

L’ego n’est pas capable de l’acceptation totale, mais il est inclus en elle. Il espère en vain que les efforts qu’il fournit pour devenir de plus en plus «acceptant» lui permettront d’atteindre l’état exalté d’illumination, qui à son tour est supposée engendrer félicité éternelle, paix et expérience de l’amour inconditionnel. Cette récompense après laquelle court l’ego, n’est toutefois ni une expérience que l’on peut avoir ni un état dans lequel on peut être. Au contraire, l’illumination est l’évaporation de l’illusion qu’il existe un individu pour en faire l’expérience ; c’est pourquoi il est nommé «l’état sans état».

Acceptation absolue, amour inconditionnel et félicité ne sont en fait que trois autres indicateurs de plus pointant vers l’espace lumineux de la Pure Conscience. Dans cette pureté, sans qualifications ni forme, même les concepts de contemplation neutre et de ce qui est contemplé, du miroir et de son contenu disparaissent.

Nous pouvons l’appeler félicité, puisque rien ne peut la troubler. Nous pouvons l’appeler acceptation totale, puisque rien n’est rejeté par elle. Nous pouvons l’appeler amour inconditionnel, puisque tout est embrassé par elle.

Cette magnifique simplicité, ce secret ouvert à tous, cette clarté intime, est tout ce qui est. C’est vous-même vous souhaitant la bienvenue chez vous. Vous êtes ceci.

Leo Hartong – extraits de livres : S’éveiller au rêve. Le présent d’une vie lucide – Editions Accarias L’Originel

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la Mère de cette Humanité.

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2013

À la Matrice.
Au Graal…

 

la Mère de cette Humanité. dans AUTEURS A CONNAITRE serpenterre-156x2341Notre nature d’“Humain Lumière Immortel”, notre dimension Reptilienne, nos origines génétiques Stellaires, notre génome créé et manipulé pour le Pire et le Meilleur et planifié pour l’Éveil en ce Temps, grâce au Pire et au Meilleur par les généticiennes au Service de la Source Mère, le véritable passé historique de la Terre et de la galaxie, la France éveilleuse planétaire et son rôle particulier d’intégration Satanique, pourquoi la lignée Royale Mérovingienne… le rôle caché de la région de Rennes le Château et Bugarach. Et oui, il est question de Mystère et de Trésor ! Le rôle de la Chrétienté, découvrir que la France est Terre Sainte promise où se vit la fin de l’Errance pour les 12 tribus d’Israël et ce qu’elles représentent en notre génétique, la véritable nature de la Bête 666 et son “Retournement” Christique, et le Lien entre tout ceci… fut pour moi, Révélations. 

La Lignée Rédemptrice au Service de la Source Mère dont fait partie Yeshoua, Myriam, le collectif AVA, notre Grande Mère Généticienne à l’origine de notre génétique humaine, et bien d’autres Mères… et mon lien avec Elles, fut pour moi Révélation. La résolution du conflit galactique entre Anunnakis et AmaSutum, peuple Reptilien, planifié par les Lignées Stellaires Rédemptrices pour ce temps de fin de cycle où les Portes dimensionnelles d’Uras-Terre s’ouvrent, dont l’Œuvre de Myriam et Yeshoua en France fut capitale, fut pour moi Révélation.

La nature du Graal et les qualités supraconductrices du Sang Lumière émanant de France et syntonisant la génétique de chaque humain fut pour moi Révélation.

Que chaque être humain contienne l’Univers tout entier en sa génétique, et que la génétique soit Conscience, est Révélation.

En cet instantanéité du vécu de la Grâce, souffrance, karma, culpabilité, malédiction, mort, blessure, n’ont jamais existé ; la fin de la Malédiction, la Lumière me l’a révélée.

VOIR et VIVRE au delà de l’Image, est pour moi, Révélation.

Le “Livre 1, Le Processus”, et le Livre 2, La Matrice,   sont synergiques. 
Je ne souhaite pas apporter des informations qui ne nourriraient que le mental ; la Connaissance véritable et l’agrandissement du champ de Conscience est un vécu. L’Ascension est un processus de prises de consciences multidimensionnelles par l’accomplissement de notre vécu en cette troisième dimension dissociée en fin de cycle.

« Examine-toi toi-même afin de comprendre qui tu es…
et tu seras appelé celui qui se connaît lui-même.
Car celui qui n’est pas connu de lui-même n’a rien connu,
mais celui qui se connaît lui-même
a du même coup acquis la profondeur de toutes choses. »


Le livre de Thomas. Textes gnostiques de Shenesêt.

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L’Inattendu

Posté par othoharmonie le 16 octobre 2013

L’Inattendu.
Le retour du Roi du Monde.


L'Inattendu dans ADN Démystifiée serpenterre-156x234Nous remarquons tous que notre rapport au Temps, en cette troisième dimension animée des lois de la polarité, se modifie ; le temps s’accélère, ou s’étire… le magnétisme terrestre est instable, les fonctionnements de la société ne tiennent plus la route, ce qui était pensé immuable se voit changeant. Bref, le Monde se transforme. La planète et les humains, en phase avec les grands cycles Galactiques et Universels, sont appelés à vivre plus large que la petite bande de fréquences à laquelle ils sont conditionnés depuis des millénaires. Tous, nous vivons un changement de paradigme, à tous niveaux de notre vécu, à tous niveaux de notre être. Que nous en soyons conscients ou non, personne n’échappe à la Métamorphose de cette fin d’un Temps ; tous actuellement, nous vivons l’établissement de la Lumière Une en cette troisième dimension. La dissolution de l’Illusion par l’établissement de la Lumière Une est prise de Conscience de la nature multidimensionnelle du Vivant ; certains résistent, d’autres s’y abandonnent, certains vivent en pleine confusion, d’autres avec la Vision du Cœur et bien souvent nous vivons animés de tout cela… Tous nous perdons nos repères en cet espace-temps linéaire au passé perverti.

Ainsi, les Éditions Ariane et moi-même avons choisi de mettre en téléchargement et E-book le « Livre 1, Le Processus.    , afin que chacun puisse se servir rapidement de son contenu comme facilitateur de Métamorphose. 

Faciliter la Métamorphose est activation génétique permettant les prises de Conscience d’informations codées dans notre ADN ; la Matière, devenant Lumière Une supraconductrice par intégration de sa part d’Ombre, s’éveille à son état d’être Christique. Que cela soit le corps planétaire, nos corps humains, le système šolaire, la galaxie, aucune Conscience en cette troisième dimension-matière carbonée n’échappe à ce Processus d’intégration de l’Ombre et révélation du Vivant perverti par l’Illusion issue de la dissociation. Intégrer nos parts d’Ombre est Processus d’Unification des parties de nous gardées dissociées par la peur et la culpabilité. Ceci se vivant en cette incarnation de fin de cycle spatiotemporel est Unification multidimensionnelle.

Nos deux brins ADN, correspondant à cette troisième dimension duelle, contiennent à la fois la mémoire de la perversion issue du passé historique de la Terre et de la Galaxie et les codes štellaires de l’Éveil de notre Unité Divino-Humaine.

L’Ascension est ouverture de notre champ de Conscience-Amour par le vécu du processus d’Éveil de notre potentiel génétique multidimensionnel. L’intégration de l’Ombre, condition nécessaire à l’établissement de la Lumière Une et à notre vécu multidimensionnel conscient, nous éveille à notre état d’être Christique Unifié ; cette étape primordiale de l’Ascension est Accomplissement de notre incarnation et des millénaires historiques falsifiés fixés en notre génétique. La dissolution de l’Illusion et de nos croyances issues de l’enfer-me-ment, dont celles relatives à la mort, à l’énergie šexuelle et pulsionnelle et à l’Amour, est un processus d’éveil génétique par intégration de l’Ombre qui nous amène au vécu de la Lumière Une et des Lois du Vivant telles que la physique quantique et l’astrophysique commencent à les découvrir.

Imaginer “au-delà 2012” en continuant à projeter sur le futur un passé inaccompli est Šamsara et souffrance. Aujourd’hui, en ce Temps de fin de cycle, l’Humanité vit une autre possibilité ; les Portes spatio-temporelles sont ouvertes, à nous d’oser nous abandonner à l’Ouverture ! La Libération, par l’intégration absolue au cœur de notre cœur de TOUT ce qui compose notre être, est par Essence découverte que nous vivons dans un décor alimenté de nos croyances issues du passé falsifié. Cette prise de conscience est Ascension ; le décor n’ayant plus de prise de pouvoir sur notre être se transforme par notre Présent sans projections… c’est le vécu de la Cinquième dimension qui est Conscience multidimensionnelle unifiée.

Tout ceci se vit en chacun de nous, l’“extérieur” est le constat de notre intériorité.

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LA belle histoire du lingam qui donnait des ailes…

Posté par othoharmonie le 13 octobre 2013


LA belle histoire du lingam qui donnait des ailes... dans A et B images-11Sacrée Planète (n°53)… a consacré un article à propos des lingams Ci-dessous, vous pourrez lire le témoignage de Daniel Meurois, à qui Swami Premananda a confié un lingam !

Le témoignage dont j’aimerais vous faire part ici commence au début des années 90… Avec quelques proches, je m’étais rendu en Inde du sud auprès de Swami Premananda, ainsi que j’avais la chance de pouvoir le faire une ou deux fois par an.

Lors d’une conversation privée avec lui, la notion d’accompagnement des mourants a été abordée. Note petit groupe nourrissait en effet le projet de créer une structure d’accueil afin d’aider des personnes en fi n de vie. Le projet était peu avancé mais l’idéal était là, bien présent.

J’avais personnellement l’habitude d’essayer – hors corps – de faciliter le passage de ceux qui allaient “naître au Ciel” et que la vie mettait sur ma route, mais participer à la création d’une structure dans la matière me paraissait important. Swami Premananda s’est aussitôt montré très intéressé et a déclaré sans attendre son intention de nous soutenir par le don d’un ou deux lingams spécifiques.

Sans qu’il se soit expliqué davantage, nous l’avons immédiatement vu bouger légèrement l’extrémité de ses doigts dans l’espace qui se trouvait devant lui et faire jaillir de l’Invisible, un puis deux petits œufs de pierre couleur de chair sous nos yeux émerveillés… et même sous l’objectif d’une caméra.

Swami Premananda nous alors expliqué qu’il venait de matérialiser ceux-ci en leur donnant pour fonction d’aider au détachement de l’âme à l’approche de la mort. Leur utilisation était très simple, leur capacité prenant sa pleine mesure avec le niveau de compassion manifesté par celui qui les utiliserait. L’un de ces deux lingams me fut remis en main propre. Je m’en suis donc retrouvé en quelque sorte le « gardien ».

Bien des années ont passé depuis ce jour béni… Bien des évènements se sont aussi produits. Le projet de créer une Maison d’accueil pour les personnes en fi n de vie n’a pas pu aboutir mais le lingam dont j’avais la responsabilité n’en a pas moins été extrêmement utile. À de nombreuses reprises, il a pu jouer son rôle protecteur et lumineux auprès d’hommes, de femmes et même d’enfants qui s’apprêtaient à quitter ce monde.

Au fi l des années, il n’a jamais cessé d’offrir sa paix, cette si importante décrispation de l’âme et du corps dont nous avons tant besoin lorsque nous arrivons au bout de notre chemin.

Le petit rituel par lequel je sollicitais son aide était toujours le même, très simple, très discret mais d’une portée évidente. Le lingam de Swami Premananda était un vrai don du Ciel… Et puis… le jour est venu qui m’a amené au chevet de ma propre sœur. Elle se nommait Martine et était atteinte d’un cancer généralisé en phase terminale. Elle avait souhaité finir sa vie à son domicile. Chacun avait respecté sa volonté même si cela diminuait inévitablement la qualité des soins médicaux qui pouvaient lui être prodigués. L’instant ultime approchait. Mon épouse Marie Johanne et moi-même, en relais avec quelques amis, passions d’interminables heures à son chevet, attentifs aux moindres fluctuations de sa respiration.

Qu’elles étaient longues et souffrantes ces heures et comme nous aurions voulu voir Martine être libérée au plus vite et sans douleur puisqu’il n’y avait manifestement plus de retour possible ! Mais son âme paraissait être incroyablement chevillée à son corps ; elle ne parvenait pas à entrer dans le lâcher-prise.

J’utilisais le lingam de Swami Premananda cependant, même si je ne pouvais douter de son action subtile, j’aspirais à en voir les effets concrets.

Le visage tourné vers le mur de sa chambre, Martine demeurait fermée, crispée à l’extrême et comme nourrissant dans sa demi-conscience une secrète colère. Il ne fallait surtout pas qu’elle parte ainsi… Mais que faire de plus pour que l’acceptation s’installe en elle et lui permette de déployer ses ailes sans trop attendre ?

À un moment donné, je me suis retrouvé seul avec elle. L’avant de son corps toujours tourné vers le mur – c’était la position qu’elle réclamait – je ne la voyais que de dos, décharnée au point d’en être devenue presque transparente.

Encore une fois, que faire de plus ? La prière, bien sûr… le dialogue intérieur avec son âme aussi, évidemment Soudain, une idée telle une étincelle de lumière a surgi en moi : Et pourquoi ne pas essayer de placer le lingam de Swami Premananda au niveau du cœur de Martine, sous la paume de ma main et directement en contact avec son dos ?

Je l’ai fait sans réfléchir davantage mais tout en continuant à prier sans rien demander d’autre que ce qui devait être. C’est alors qu’au bout de quelques minutes, avec la rapidité de l’éclair, j’ai senti le lingam se faire littéralement absorber par Martine au point précis où je l’avais appliqué sur elle. Ne comprenant pas ce qui se passait, J’ai aussitôt voulu regarder entre la paume de ma main et son dos. Il n’y avait plus rien ; le lingam avait disparu…

Mon premier réflexe a bien sûr été de le chercher dans les draps. Il avait dû glisser quelque part… Ma recherche fut totalement vaine. Le lingam de Swami Premananda s’était comme volatilisé, me laissant avec l’incroyable certitude qu’il avait été ¨avalé¨ par le corps de Martine au niveau de son cœur. Il fallait donc que je me rende à l’évidence… Si le besoin d’aide et d’amour de ma sœur avait fait en sorte que le lingam soit ainsi aspiré par elle, c’était nécessairement juste. C’était aussi l’ultime destin du petit œuf de pierre rose.

Rien pourtant ne changea chez Martine ce jour-là. Il fallut attendre le lendemain matin : Elle avait réussi à se placer d’elle – même sur le dos, une détente s’était délicatement installée sur son visage et son être tout entier semblait enfin connaître l’état de décrispation tant espéré.

Vingt-quatre heures plus tard, Martine prenait son envol…

L’histoire que j’avais à vous conter pourrait s’arrêter là, mettant déjà en évidence l’intelligente douceur et la force du lingam de Swami Premananda… Cependant, il n’en est rien… Quelques heures après le départ de Martine, cette histoire a en effet connu un rebondissement tout à fait inattendu.

Marie Johanne et moi étions alors seuls dans la chambre où nous logions, à quelques centaines de mètres de la maison où tout s’était accompli le matin-même. J’entends encore la réflexion de mon épouse : «Ne sens-tu pas cette odeur ? C’est celle de Martine. Son âme doit être ici…» J’y ai prêté attention et j’ai effectivement perçu cette odeur si caractéristique que la maladie donne souvent à ceux qu’elle emporte. Cela n’a pas duré longtemps mais la perception a été tellement nette qu’il fut impossible d’en douter.

Épuisés par tant de choses, nous sommes ensuite sortis de la pièce pour nous restaurer succinctement… jusqu’au moment où j’ai éprouvé le besoin d’y retourner sans attendre. Je ne sais pas ce qui m’a alors poussé à chercher sur la commode de notre chambre la petite boîte de nacre dans laquelle j’avais pour habitude de ranger le lingam d’accompagnement.

Elle y était, bien à sa place. Je l’ai saisie sans savoir pourquoi et, ce faisant, j’ai immédiatement senti “quelque chose” rouler en elle. Je l’ai ouverte… Le lingam était là. Il était revenu…

Était-ce l’âme de Martine qui avait réussi à le restituer en laissant derrière elle l’odeur de son passage ? Était-ce le lingam lui-même qui, manifestant sa puissance divine, avait su franchir le seuil des mondes afin de retrouver sa place et pouvoir ainsi continuer à servir ? Je l’ignore aujourd’hui encore. Cela ne me questionne cependant pas car, en réalité, ce n’est pas très important. Ce qui l’est, à mes yeux, c’est l’enseignement de tout cela, c’est l’extraordinaire confirmation du caractère divin du cadeau de Swami Premananda.

Cette seule constatation devrait alors suffire à ce que nous nous posions tous la question suivante : Qui est en vérité cet homme pour pouvoir nous faire de tels présents ? Lorsque la subtile Lumière des mondes de l’Esprit accepte de se densifier pour nous rappeler son existence, il n’y a rien de plus beau pour nous faire grandir en Amour.

Et puis… Comment ne pas être émerveillés par l’Intelligence sacrée qui vit et agi au sein d’un petit œuf de pierre ? Il faut que nous repensions notre “ordre du monde” sans tarder…

Daniel Meurois

Article paru au magazine sacrée planète   oct/nov. 2010

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Le pressentiment, le « futur » au présent ?

Posté par othoharmonie le 18 septembre 2013

Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir « un mauvais pressentiment » au sujet d’une personne ou d’une décision à prendre provoquant presque un malaise physique en vous ? Comment interpréter ces différentes impressions et sensations qui paraissent parfois surréalistes ? Enquête sur le pressentiment.

Le pressentiment, le

« Deviner », « pressentir » une situation à venir voudrait-il dire que nous avons accès à des informations provenant du futur ? Dean Radin, Docteur en psychologie et l’un des meilleurs spécialistes de la parapsychologie au monde, et auteur du livre La conscience invisible, définit le pressentiment comme « une impression vague que quelque chose va arriver, mais sans avoir clairement conscience de ce que ce pourrait être. » C’est exactement ce qui est arrivé à Alex, un confrère de Dean Radin. Lors de l’entretien de son revolver en prévision d’une partie de chasse, il ressent un sentiment de peur et de malaise au moment d’introduire la cinquième balle. Il se fie à son intuition et décide de l’enlever. Deux semaines plus tard, il se retrouve au pavillon de chasse avec sa fiancée et ses beaux-parents. Au cours de la soirée, une violente dispute éclate entre ses beaux-parents, au point que l’homme se saisisse de l’arme d’Alex et commence à menacer son épouse avec. Alex intervient en s’interposant entre eux et entend la détente s’enclencher. Il s’imagine déjà mort… puis réalise qu’il n’y a pas de détonation. La chambre où devait se trouver la cinquième cartouche était finalement vide… Depuis, Alex conserve cette balle dans un coffre fort. Bien qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se passer quinze jours plus tard, un « mauvais pressentiment » s’était exprimé sous forme d’émotions. Comment analyser cela ?

Le pressentiment expliqué par la science

Depuis toujours, l’accès à des informations pouvant provenir du futur fascine et intrigue. Comment le pressentiment se manifeste-t-il en nous ? Quels sont ses mécanismes ? De nombreuses études se sont penchées sur le sujet. Certaines ont ainsi montré que le cœur réagit avant même que l’information ne soit arrivée au cerveau, comme s’il souhaitait nous prévenir d’un danger à venir. L’une d’entre elles, réalisée en conditions de laboratoire à l’Institute of HeartMath Research Center en Californie, est plutôt saisissante. Les participants, branchés à un logiciel de variabilité cardiaque pouvant détecter et enregistrer les émotions désagréables, étaient face à des ordinateurs faisant défiler de façon tout à fait aléatoire des images émotionnellement neutres et d’autres plus violentes. Le but était de voir si la visualisation de ces images avait un impact sur la courbe de variabilité cardiaque. Quelle ne fut pas la surprise de l’équipe de constater que la courbe variait avant même l’apparition de l’image ! « Le cœur « savait » ce que lui réservait l’avenir, alors que le sujet n’en n’avait pas la moindre idée consciente », commente le Dr Larry Dossey, auteur du livre La Science des Prémonitions. Quant aux chercheurs de HeartMath, ils précisent : « L’appareil perceptif du corps est constamment en train de scruter l’avenir. Le cœur est directement impliqué dans le traitement des informations concernant une stimulation émotionnelle quelques secondes avant que le corps ne soit effectivement soumis à cette stimulation. Le plus surprenant dans cette découverte, c’est que le cœur semble directement intervenir dans la perception d’événements futurs, ce qui signifie que le cerveau n’agit pas seul dans ce domaine. » 

Des pressentiments au service de notre survie ?

Le pressentiment est souvent difficile à décoder. Comment en effet faire la différence entre une déduction issue d’un raisonnement purement intellectuel et un pressentiment dont le ressenti peut parfois sembler irrationnel. Il peut s’agir de sensations physiques alertant « qu’un événement important est sur le point de se produire, c’est un système d’alerte par prémonition », explique le Dr Larry Dossey dans son livre. Dans les années 1950, William Cox, chercheur et homme d’affaires américain, s’est intéressé à la fréquentation des trains accidentés. Il s’est aperçu que ces derniers comptaient généralement moins de passagers que ceux qui atteignaient leur destination sans problème particulier. Le 15 juin 1952, jour de son accident, le Georgian de la Chicago and Eastern Illinois Railroad n’avait à son bord que neuf voyageurs, alors qu’il transportait une moyenne de soixante-deux personnes cinq jours plus tôt. « Les passagers potentiels ont plus probablement le sentiment d’une gêne physique, d’une dépression, ou d’une angoisse sans logique ni cause manifeste. La motivation à renoncer au trajet est parfois si profondément enfouie dans l’inconscient qu’elle n’émerge pas et que l’on annule un projet de voyage sans savoir pourquoi », analyse le Dr Larry Dossey. 

La plupart du temps, ces sensations, gênes physiques, impressions désagréables, seraient là pour nous protéger. Les expériences menées sur le pressentiment au Heart Math Research Center ont montré que « ce ne sont pas les images plaisantes et apaisantes mais les violentes qui déclenchent une réaction physique, avant d’avoir été choisies par l’ordinateur », souligne le Dr Larry Dossey. Le pressentiment s’apparente alors à l’instinct animal, nous alertant qu’un danger immédiat se présente et nous permettant ainsi de nous en protéger. C’est ainsi qu’au dernier moment, nous ne nous engageons pas dans une rue et faisons un détour, ou que nous renonçons à un trajet, à doubler une voiture… Et si le pressentiment est d’ordre inconscient, nos réactions le sont tout autant, une bonne chose selon Dean Radin pour qui « il est possible que les réactions inconscientes soient mêmes plus opérantes car elles contourneraient les défenses psychologiques qui risquent, en état de conscience ordinaire, de bloquer les perceptions psi. » Dès que nous sentons comme un sentiment d’alerte ou de menace, il faut autant que possible être à l’écoute de cette impression.

Le futur accessible dans le présent ?

Pour le parapsychologue Stanley Krippner, les différentes études menées sur le pressentiment « laissent entrevoir que le pressentiment est bel et bien une prescience d’événements futurs. Il s’agit à mes yeux des plus importantes recherches en cours dans le domaine de la parapsychologie. » L’Unité de recherche Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a mené des centaines d’expériences de perception à distance. L’objectif était de déterminer s’il était possible de faire circuler mentalement des informations entre deux individus à distance, un émetteur et un récepteur. Le taux de réussite est considérable. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que la plupart de ces expériences ont révélé que le récepteur avait enregistré l’information avant même qu’elle n’ait été émise. Concernant le pressentiment, il est généralement dit qu’il n’existe que quelques secondes d’intervalle entre un pressentiment et l’événement en question. Or, le PEAR a mesuré « des intervalles précognitifs atteignant jusqu’à cent cinquante heures, soit près d’une semaine, au point que le laboratoire parle de Precognitive Remote Perception (perception précognitive à distance) », précise le Dr Larry Dossey.

Ces résultats confirment l’hypothèse d’un accès aux informations du futur, mais surtout, nous interrogent sur la notion du temps actuel ainsi que sur la nature de la conscience. « Que l’on essaie, je ne dis pas d’arrêter, mais de prêter vraiment attention à l’instant présent. C’est une des expériences les plus troublantes. Où est-il ce présent ? Il s’est dissous entre nos doigts, enfoui avant qu’on ait pu le saisir, disparu à l’instant où il advenait », a déclaré William James, considéré comme le père de la psychologie américaine et l’un des premiers penseurs modernes à avoir soutenu l’idée d’une conscience extérieure au cerveau. Selon cette hypothèse, notre conscience pourrait ainsi « voyager » et obtenir des informations présentes dans un espace temps qui diffère de notre modèle actuel. « Les notions telles que « passé », « présent », et « avenir » paraissent davantage relever de la linguistique que de la physique. Il n’y a rien de tout cela en physique… Il n’a jamais été réalisé d’expérience physique visant à déceler le passage du temps », déclare le physicien Davies. Une vison partagée par le célèbre physicien Albert Einstein qui a écrit dans une lettre de condoléances adressée à l’épouse de son meilleur ami : « Pour nous, physiciens convaincus, la séparation entre passé, présent, et avenir n’a d’autre sens que celui d’une illusion, si tenace soit-elle. » Des déclarations et des réflexions qui permettraient sans doute d’expliquer de nombreux phénomènes parapsychologiques.

La science des prémonitions, Larry Dosseycouvmax_593 dans Etat d'être
Éditions Robert Laffont (Mai 2011 ; 392 pages) 

couvmax_203La conscience invisible, Dean Radin
Éditions J’ai Lu (2006 ; 502 pages) 

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Utiliser la Loi de l’Attraction

Posté par othoharmonie le 29 août 2013

Utiliser la Loi de l'Attraction dans AUTEURS A CONNAITRE alchemy-meditative-artMême si nous pensons « faire ce qu’il faut » pour que nos souhaits aboutissent, les résultats manquent souvent… En réalité, faire un vœu ne suffirait pas : comme nous l’explique Esther Kasri-Wick dans son « Guide pratique de votre réussite », pour qu’il se réalise il faudrait entourer le souhait d’une énergie positive: c’est la Loi de l’Attraction.

Longtemps dans mon parcours, je pensais qu’il suffisait de se répéter sans cesse l’affirmation de ce que je voulais pour l’obtenir. J’ai souvent, très vite, déchanté. Non seulement c’était fatiguant de répéter, mais en plus, je me décourageais lorsque rien ne se passait. J’avais seulement la moitié de la clé de réussite. En me perfectionnant dans le domaine de la pensée positive et en découvrant les clés de réussite par la Loi de l’Attraction j’ai pris conscience qu’il y avait des éléments qui me manquaient. Dès lors, il était tout à fait normal que lorsque je lançais mes désirs en fusée dans l’Univers, ils retombaient comme un soufflé. Le jour où j’ai fait entrer dans mon expérience de vie la Loi de l’Attraction, c’était comme si j’avais ouvert la salle des coffres de l’Univers. Je prenais enfin possession du « bon de commande à l’Univers », avec garantie de succès, pour peu que je l’utilise correctement. Inutile de vous dire que j’ai très vite essayé ce « bon de commande à l’Univers », ainsi que son service de livraison qui quelquefois est express et quelquefois plus long : tout dépend du service logistique de l’Univers et surtout… surtout de la clarté de notre bon de commande. 

En effet, ce que vous voulez existe déjà, c’est pour cela que ce désir vous est venu en pensée. L’Univers gère très bien les stocks. Il suffit de demander et de faire confiance. Tout dépend à présent de ce qui a provoqué l’étincelle du désir. 

Nous demandons plus d’argent, lorsque nous en manquons, n’est-ce pas ? Nous demandons un travail lorsque nous n’en avons pas. Souvent l’étincelle du désir provient d’un manque, ce qui est humain et normal. Ensuite il faut savoir gérer cette demande. Car souvent les demandes issues d’un manque se transforment en peur du manque, en obsession. 

L’obsession est un sentiment issu de la peur et du manque, ce n’est jamais bon de poser sa demande dans ce sentiment obsessionnel qui vous fait ainsi vibrer bas dans vos émotions. Pourquoi, me direz-vous ? Je vais prendre un peu de temps pour vous l’expliquer. Evidemment, tout désir part d’un besoin, d’une envie, d’un manque ; ensuite, une fois ce besoin constaté, il se transforme en désir ; ce désir va être mis en place sous forme de demande, celle-ci doit se baser sur le plaisir de la réalisation, pas sur la peur de manquer. 

Exemple : Si je veux plus d’argent, est-ce par suite d’un sentiment : de manque, de besoin, d’envie, de jalousie… ? Pour les deux premiers, c’est un constat : avoir plus d’argent m’arrange. Pour les deux suivants, c’est un sentiment plutôt négatif. Si j’émets un désir par jalousie, envie, et si le constat de manque et de besoin se transforme en obsession, alors oubliez très vite la possibilité d’être dans l’abondance dans les semaines qui suivent, car cela ne fonctionnera pas. Au contraire, vous accentuez considérablement votre situation de manque, de détresse, de pauvreté, de peur ; conséquence, c’est encore plus de manque, de pauvreté, de détresse et de peur que vous aurez. 

Si vous émettez le désir de plus d’argent parce que cela vous permettra d’acheter l’ordinateur qui vous plaît en ce moment, de vous faire plaisir avec un bijou, une maison, des vacances, une vie joyeuse pleine d’amour, de partage et de lumière, alors, nous sommes sur la bonne voie, celle du Bien-être. Car vous allez déjà vous projeter dans la situation, la ressentir dans la joie, vous allez ressentir comme une excitation positive de l’avoir déjà. 

Vous comprenez la différence ? Dans un cas, vous allez vibrer et ressentir des émotions basses (peur, angoisse de manquer, dépression…), dans l’autre vous vibrez et ressentez des émotions hautes et toujours plus hautes. 

C’est l’un des secrets de la Loi de l’Attraction, tout est énergie et tout est vibration. Si vous envoyez une énergie basse, vous créez un canal qui va vous lier avec l’Univers sur la fréquence basse, si en revanche vous êtes dans une émotion haute, votre énergie vibrera haut, et vous enverrez cette vibration qui vous liera avec l’Univers sur la fréquence haute (c’est comme le réglage des fréquences de radio). Le meilleur moyen d’y arriver, lorsque vous avez un désir qui vous vient, ressentez ce désir, et demandez-vous pourquoi vous voulez telle ou telle chose. Je veux plus d’argent. Pourquoi ? Pour pouvoir être plus confortablement installé, pour faire des voyages, pour offrir des cadeaux, pour m’acheter la voiture de mes rêves… Ensuite imaginez-vous vraiment dans ces voyages, ce que vous y faites, quelles personnes vous rencontrez… Là vous vibrez dans une belle émotion, les choses peuvent se mettre en place, vous leur préparez le terrain. (…)

Vous voyez que la Loi de l’Attraction est simple. Les demandes que vous avez doivent absolument avoir pour énergie le désir de joie, de bonheur, de bien-être, d’amour, dans une légèreté et un détachement complets. Croyez fermement que vous l’avez, puis vivez, vivez, vivez comme si vous l’aviez déjà. (…)

Lorsque vous souhaitez un emploi, c’est parce que vous n’en avez pas, nous sommes bien d’accord. Dès lors, le souhait est basé forcément sur un manque, vous allez nourrir cette pensée de manque, de peur de ne rien trouver et vous continuez à rester dans cette situation de « manque », puisque c’est ce sur quoi vous focalisez, et vous repoussez la possibilité de trouver le poste que vous désirez. Ne vous est-il jamais arrivé de voir des propositions tomber une fois que vous étiez en poste ou que vous abandonniez les recherches ? Vous voyez, c’est parce que le fait d’être en poste vous donne une confiance en vous, vous n’êtes plus obsédé par le manque, vous croyez en vous et vous êtes totalement détaché… C’est là que tout arrive. 

C’est pourquoi, lorsque vous souhaitez trouver un emploi en étant persuadé que cet emploi va entrer dans votre expérience de vie, l’emploi que vous souhaitiez, même si cela prend du temps, vous allez l’avoir. Rien ne vous empêche de mettre à profit le temps où vous êtes encore disponible, pour faire ce que vous ne pouviez pas entreprendre pendant que vous étiez en poste. C’est ce comportement dans votre demande qui fera la différence ; vous abordez cette période (peu importe qu’il s’agisse de recherche d’emploi, de vente de maison, de changement d’orientation) de manière positive, ouvert à toutes les possibilités, constructif dans votre état d’esprit et cela se ressent dans votre comportement. C’est avec cette sérénité que vous rayonnez ensuite autour de vous et c’est elle qui donne naissance à la spirale montante, car vous créez ainsi la réalité que vous voulez vivre. 

couv_1239 dans Auto-GuérisonGuide pratique de votre réussite, Esther Kasri-Wick
Editions Baudelaire (Avril 2013 ; 132 pages) 

vu sur INREES.com 

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PRATIQUE de la communication

Posté par othoharmonie le 26 août 2013

 PRATIQUE de la communication dans AUTEURS A CONNAITRE images-81

Marshall B. Rosenberg est le fondateur de la Communication Non Violente. Il parcourt le monde pour promouvoir la paix et proposer sa médiation dans des situations de conflit. Il est auteur et a publié plusieurs ouvrages. L’extrait de ce livre nous invite à découvrir les fondements spirituels de la CNV. Au delà de la manière un peu didactique des formulations, il est à noter combien l’essentiel reste dans la reconnaissance du possible lien à créer avec l’énergie divine de l’autre : comment se mettre à l’écoute de ses sentiments et de ses besoins à l’instant même où le dialogue se passe. 

Je travaillais dans un camp de réfugiés situé dans un pays qui n’appréciait pas beaucoup les ÉtatsUnis. Lorsque mon interprète annonça que j’étais américain – devant une assemblée d’environ cent soixante-dix personnes -, un homme se leva d’un bond et me cria au visage: « Assassin! »

Ce jour-là, je me félicitai de connaître la Communication Non Violente. Grâce à elle, je pus voir la beauté derrière le message de cet homme, ce qu’il y avait de vivant et d’humain en lui. La Communication Non Violente nous permet d’entendre les sentiments et les besoins qui se cachent derrière tout message, quel qu’il soit.

Je lui dis alors: « Êtes-vous furieux parce que mon pays ne comble pas votre besoin de soutien? »

Pour en arriver à m’exprimer ainsi, il fallait que j’essaie de me relier à ses sentiments et à ses besoins. J’aurais pu me tromper. Mais même si nous nous trompons, le simple fait de tenter sincèrement d’entrer en lien avec l’énergie divine de l’autre - c’est-à-dire avec ses sentiments et ses besoins à cet instant – lui montre que, quelle que soit la manière dont il s’exprime, notre attention est tournée vers ce qui est vivant en lui. Et lorsque l’autre a cette confiance, nous sommes bien partis pour établir un lien qui permettra de satisfaire les besoins de chacun.

Dans mon exemple, cela ne s’est pas produit tout de suite, car l’homme était dans une grande souffrance.

Il se fait que j’étais tombé sur le bon besoin, car il me répondit: « Et comment! » et ajouta « Nous n’avons pas d’égouts. Nous n’avons pas de logements. Pourquoi nous envoyez-vous des armes? »

Je lui répondis: « Monsieur, si j’entends bien, vous dites que vous avez besoin d’égouts et de logements, et que cela vous fait mal que l’on vous envoie des armes à la place. » « Évidemment! » me dit-il, « Savez-vous ce que cela représente de vivre ainsi pendant 28 ans? » « Monsieur, vous dites que c’est vraiment pénible et que vous avez besoin de compréhension pour les conditions dans lesquelles vous vivez. »

Une heure plus tard, cet homme m’invita chez lui à manger le repas du Ramadan.

Marshall B. Rosenberg –extrait de : Spiritualité pratique de la Communication Non Violente – Editions Jouvence -

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Tu n’es pas mon père

Posté par othoharmonie le 22 août 2013

À la mémoire de mon père

« Une éducation est réussie quand elle est ratée ! »

Françoise Dolto dans  L’échec scolaire

 Tu n'es pas mon père dans AUTEURS A CONNAITRE telechargement-1

Il est des impertinences qui ne prennent pas de rides. Ainsi, « Tu n’es pas mon père ! », pensée tout bas, ruminée tout haut ou carrément assénée à l’autorité masculine, traverse le temps sans faiblir…

La haine implicite ou plus explicite est au rendez-vous, objectivant quoi qu’il en soit, à chaque verbalisation, refus, opposition et haine farouches à l’encontre de celui qui est chargé d’imposer le respect des limites. Effectivement, en tant que digne représentant de la Loi, le père assure le maintien de l’ordre, a priori initié par la mère.

Si en théorie les choses s’avèrent simples, en pratique les réactions sont plus complexes. À la fois pour des raisons psychologiques sur fond de recherche inconsciente de domination dans un premier temps, puis de rivalité un peu plus tard et, enfin, lorsque le secret de la filiation cherche à se libérer ou que la famille se « recompose ». Ou, encore, quand l’adoption réveille la douleur liée à l’interrogation récurrente du géniteur : image idéalisée et surinvestie de par l’absence de cet inconnu dont le sang coule quand même dans les veines d’un être humain qui ne peut que se représenter de façon confuse et confusionnelle celui qui, pourtant, l’a fait chair…

Être père n’est donc pas facile. Mais ce lien de devoir qui unit un enfant à cet adulte phallique, doué d’un non souvent incompréhensible et inacceptable pour le petit d’Homme en devenir de lui-même, reste le fondement le plus délicat et le plus tortueux de ses futures conduites et de leurs conséquences. Si la société d’aujourd’hui ne facilite pas ce rapport singulier, les décennies, les siècles précédents semblent avoir connu des écueils tout aussi abrupts. Malgré ce, rien d’insurmontable ici comme en attestent, par exemple, Sigmund Freud et son propre père, homme peu doué pour les affaires, ayant entraîné les affres d’un complexe d’infériorité chez le maître de la psychanalyse, retrouvées jusque dans les conditions de ses études de médecine. Mais aussi Jacques Lacan dont le géniteur, littéralement écrasé au préalable par sa belle-famille, ne le reconnaîtra plus vraiment à son retour de la guerre de 14. Voilà pourtant deux génies des sciences humaines qui ont su trouver l’accès à la sublimation d’une autorité défaillante, dysfonctionnante, cette autre forme de non n’étant pas plus aisée à gérer. Tout est donc positivement possible. D’ailleurs, la participation interrogative d’André Malraux l’induit : Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas, dit-il, faisant allusion au Nom-du-Père, ultime signifiant rappelant que, finalement, les époques se suivent et se ressemblent… 

texte issu du prologue du Livre « Tu n’es pas mon père »  

 

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Le combat intérieur

Posté par othoharmonie le 22 août 2013

 

Quelques extraits du MANUEL inédit de la vie – Joe Vitale

Durant toute votre vie, vous croiserez des gens qui sont prêts à mentir, voler, tricher et même tuer pour avoir raison. Cela fait partie de notre mécanisme de survie. Mais la vérité est que ce mécanisme n’est plus nécessaire.

Ce qui est nécessaire dans la vie, c’est de noter ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Efforcez-vous de ne pas chercher à avoir raison et concentrez-vous plutôt à obtenir les résultats que vous désirez. Soyez prêt à abandonner vos habitudes et vos vieux comportements pour en adopter de nouveaux qui vous permettront d’obtenir ce que vous voulez.

Autrement dit, il est normal que vous souhaitiez avoir raison lors de vos discussions, mais même si l’autre personne cesse d’argumenter, elle considérera tout de même que vous avez tort. À son point de vue, c’est elle qui a raison. De votre côté, vous vous dites que c’est vous. Pour L’univers, vous avez tous les deux raison. »

Joe Vitale, Le manuel inédit de la vie, p. 101

La Légende indienne intitulée : Les deux loups

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Alors qu’il enseignait à ses petits-enfants, voici ce qu’un vieux Cherokee leur a dit :

« Un combat a lieu tous les jours à l’intérieur de moi-même, et ce, entre deux loups. L’un est mauvais : il est peur, colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonge, orgueil, supériorité et ego. L’autre, lui, est bon : il est joie, paix, amour, espoir, partage, sérénité, humilité, bonté, bienveillance, amitié, empathie, générosité, vérité, compassion et foi. Le même combat a lieu en vous et en tout individu sur cette Terre. »

Les petits-enfants réfléchirent quelques minutes, puis l’un d’entre eux demanda à son grand-père :

« Lequel des deux loups l’emportera ? »

Le vieux Cherokee répondit simplement : « Celui que tu nourris. »

Extrait de « Le manuel inédit de la vie » de Joe Vitale

C’est un livre exceptionnel qui ne devrait pas vous décevoir, bien au contraire.

Sur le modèle d’un livre d’instructions, ce manuel offre de grande sagesse ainsi que les Secrets qui mènent à une vie meilleure.

Constitué de leçons de vie que bien des gens auraient voulu connaître plus tôt, ce livre utilise l’humour et les anecdotes pour présenter les étapes à suivre pour prendre le contrôle de votre vie, surmonter les obstacles et trouver la plénitude.

Chaque leçon est expliquée simplement, comparée à des expériences de la vie courante, et inclut les étapes à suivre pour que vous puissiez la mettre en pratique chaque jour.

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Je vous recommande ce livre !

telechargement dans AUTEURS A CONNAITRED. Joe Vitale, président de Hypnotic Marketing, Inc., une entreprise située à Austin, au Texas, a écrit trop de livres pour que nous en dressions ici une liste exhaustive. En voici cependant quelques-uns : Il a rédigé le succès de librairie (première position)  » Le facteur d’attraction : 5 étapes faciles pour attirer la richesse ou combler tous vos désirs « , le succès (troisième position)  » The Greatest Money-Making Secret in History  » et le succès (première position)  » Hypnotic Writing « , un livre électronique. Son dernier ouvrage, écrit en collaboration avec Jo Han Mok, s’intitule  » The E-Code : 33 Internet Superstars Reveal 43 Ways to Make Money Online Almost Instantly – with just e-mail « . Son prochain livre s’intitulera  » There’s a Customer Born Every Minute « . En plus de tous ses livres, Joe Vitale a également enregistré le succès (première position)  » The Power of Outrageaous Marketing « , un programme audio, publié par Nightingale-Conant, qui a connu un immense succès. De plus, il offre un cours complet à domicile en marketing sur son site www.HypnoticMarketingStrategy.com  

 

 

 

 

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Un livre Lumineux de Olivia Boa

Posté par othoharmonie le 12 août 2013


Un livre Lumineux de Olivia Boa dans AUTEURS A CONNAITRE luminanceLuminance - Principe d’intégration de la conscience à la matière - Les fondements quantiques

Enfant, Olivia Boa percevait les auras et les champs d’énergies subtiles. Elle s’aperçut, alors qu’elle captait les différents champs de fréquence de la lumière, qu’elle visualisait en couleur. C’est aussi cette perception qu’elle a décidé d’expliquer de manière rationnelle et scientifique dans son livre Luminance, selon l’inspiration qu’elle reçoit d’enseignants pléiadiens.

Lisez cet extrait que nous vous proposons de son livre et vous aurez probablement envie de vous le procurer. À noter qu’il est offert en spécial ce mois-ci avec 2 autres nouveautés des Éditions Ariane.

PRINCIPE D’INTÉGRATION DE LA CONSCIENCE À LA MATIÈRE – LES FONDEMENTS QUANTIQUES

«La matière est composée d’énergie», affirmait Einstein. Non seulement avait-il compris ce rapport, mais il l’avait aussi établi mathématiquement dans sa célèbre formule E = mc2. Dans ce livre, l’auteure fait un pas de plus en établissant le lien entre la lumière, dont la notion acquiert ici une dimension conscientisée, et la matière sous-jacente à notre réalité. Ainsi, lumière, conscience et matière se découvrent dans une relation unitaire.

Cette relation est exprimée dans des termes qui nous permettent de saisir comment la réalité, par sa structure subatomique, est en fait une substance malléable répondant aux intensités de la conscience. Qui plus est, par sa sensibilité à être inspirée par la science de l’Avaël des Pléiades, l’auteure nous présente ici la constitution de la particule selon des équations qui répondent aux recherches actuelles de la physique quantique – par exemple sur la nature même de la masse et le fameux boson de Higgs. En fait, la constitution de chaque particule et l’interrelation entre toutes les particules, en incluant ici la notion de gravité/antigravité, peuvent se comprendre selon les principes au cœur de chaque particule – principes révélés dans ce livre.

Nous sommes témoins ici d’une compréhension de la réalité où les grands thèmes de la science et de la spiritualité se rejoignent dans une vision fort inspirante liant toute forme de vie à l’ensemble de l’univers.

Voici un commentaire M. Paul Bégin reçu au sujet de ce livre : « Je suis tout à fait d’accord avec le fait que c’est un livre très  »lumineux »… c’est un des meilleurs livres que j’ai lu jusqu’à maintenant… Lorsque les scientifiques prendront connaissance de ces informations et les comprendront vraiment, nous ferons alors des pas de géants dans les avancés et créations scientifiques et techniques… Merci à l’auteure et à ses sources… »

Signalons qu’Olivia Boa donnera une conférence et un atelier lors de l’événement «Émergence d’un monde nouveau – Perspectives actuelles sur la transition planétaire en cours» organisé par les Éditions Ariane à Toulouse les 4 et 5 mai prochain - détails ici. Les autres auteurs invités à y donner une conférence et un atelier seront Tom Kenyon, Rosanna Narducci, Philippe Weber, Lee Carroll, Pierre Lessard et Cindy Daoust. Voir la présentation qui est faite d’Olivia Boa dans ce document où vous retrouverez également une présentation détaillée de tous les intervenants qui seront présents lors de cet événement.

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Devenez visionnaire de votre vie !

Posté par othoharmonie le 12 août 2013


(paru dans le magazine L’Initiation)

Devenez visionnaire de votre vie ! dans AUTEURS A CONNAITRE images-14par Yannick LE CAM

Toutes les traditions offrent le monde des images comme outil de connaissance de soi et de reconquête de notre liberté. Comme si l’imaginaire nous offrait, à travers l’art de visualiser, toutes les possibilités de renouer avec le divin. Explorons pourquoi il est essentiel de retrouver la vision. 

 

Voir, prévoir, visualiser

Dans la spiritualité, nous découvrons rapidement que nous sommes tous créateurs de notre réalité. Nous l’appelons communément illusion ou monde des apparences car cette réalité est avant tout un phénomène engendré par notre pensée, elle-même fluctuante et éphémère. Si nous parvenons à la centrer, c’est-à-dire à la relier à notre âme, ce qui en résulte devient source de connaissance et d’expérience libératrice. Mais si notre pensée subit la tyrannie de l’ego, la réalité devient le terrain de nos luttes, de nos errances et de nos souffrances. Si vous vous intéressez particulièrement au domaine de la pensée créatrice – et vous êtes de plus en plus nombreux – vous avez sans doute remarqué que la vision est le plus sollicité de nos cinq sens. Voir, prévoir, visualiser et imaginer sont les maîtres mots utilisés dans tous les courants traditionnels pour nous faire comprendre que nous devons porter notre regard au-delà du monde sensible pour nous libérer des limites qu’il nous impose.

Une vision de survie

Depuis les transes des chamans des premiers temps, en passant par les quêtes de visions amérindiennes, les prophéties, les visions mystiques et même celles des médiums, notre rapport au mystère et au divin passe par les images. Le philosophe Gaston Bachelard disait que le monde des images est plus constitutif de notre être que le monde des idées. Le XXIe siècle ne le démentira pas avec l’explosion du numérique et de l’Internet qui, en plus des médias (télévision, presse, cinéma) démultiplient ce phénomène à l’infini. Pourtant, plus les images abondent et plus leur sens nous échappe. Et plus l’illusion gagne du terrain dans notre esprit car nous devons admettre que nous ne sommes pas visionnaires de grand-chose. Il suffit de constater que beaucoup d’entre nous vivent par défaut, c’est-à-dire selon des schémas de pensée qui réduisent notre vision de l’existence à une survie plus ou moins réussie ! Heureusement, de plus en plus de personnes veulent sortir de cet aveuglement. Cela demande quelques repères et une période d’apprentissage.

La visualisation de l’âme

Dans un  livre de Jean-Claude Genel, nous pouvons lire que « l’incarnation est une visualisation de l’âme ». Recouvrer la vue ou plutôt la vision est essentiel pour réintégrer le programme original de notre âme (le modèle) et nous réapproprier le sens de notre incarnation. Mais l’auteur va plus loin en nous indiquant que toute vision prend sa source au cœur même des valeurs qui structurent le monde de l’âme. Autrement dit, nous devons faire plus qu’ouvrir les yeux ! En effet, les yeux ouverts, nous ne voyons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous le pensons ! Un raciste ne voit pas un être humain mais un noir ou un Arabe ; un anti-secte ne voit chez une personne en quête de sens qu’une future victime d’un manipulateur de cerveau ! Notre manière de penser agit donc comme un modèle à partir duquel nous élaborons notre réalité. Un peu comme l’image sur la boîte de puzzle détermine la façon dont nous allons assembler les pièces. Dès lors, notre réalité intérieure repose sur un enchaînement logique d’attitudes, de comportements et d’habitudes qui engendrent des résultats souvent bien éloignés de ce que nous dit notre petite voix. Le monde extérieur n’est que le miroir de cet engrenage. Il s’agit donc de rééduquer non pas notre sens de la vue, mais notre manière de penser.

Reprendre le contrôle

Le monde dans lequel nous évoluons est depuis longtemps passé sous le contrôle de ceux qui fabriquent les images. Peu à peu, celles-ci sont devenues notre vision du monde. Par le phénomène de répétition, pour ne pas dire du matraquage, nous avons adopté une réalité à l’exclusion de tout autre. Nous avons laissé notre esprit à l’abandon et les pièces du puzzle de la pensée unique se sont assemblées dans notre tête sans effort. Pouvons-nous reprendre le contrôle et nous débarrasser de la matrice qui nous maintient dans l’illusion ? Le parcours de Néo, le héros de la trilogie Matrix, démontre que c’est possible, mais que ce n’est pas facile. La première prise de contrôle que nous pouvons exercer est celle qui passe par la visualisation. Les disciplines spirituelles l’utilisent car elle engage celui qui la pratique. Même si l’exercice est guidé, chacun voit selon ses propres repères. Il s’agit bien d’une création en soi, donc d’une action et nous savons tous qu’il est indispensable d’agir pour reprendre en main notre existence et ne plus vivre par défaut.

Le sésame de l’imaginaire

Pour cesser cette errance, il faut redevenir un(e) visionnaire. Les sessions « Coacher sa vie par le pouvoir des valeurs » (et d’autres thèmes) de l’Ecole, animées par les motivateurs de vie, permettent d’entrer en apprentissage d’une visualisation créatrice de sa vie basée sur les valeurs. Elles ont un formidable levier car elle nous font saisir tout l’art de capter les désirs de notre âme. Elles créent déjà en soi un constat et les exercices nous amènent peu à peu vers une acceptation qui nous conduira à l’action. Sans vision, c’est-à-dire sans direction, nous ne nous mettons pas en marche et les moyens nous manquent. Le ressenti des valeurs crée un pont entre deux mondes, celui de l’âme et celui de l’incarnation. Il est la connexion indispensable images-15 dans AUTEURS A CONNAITREqui fait passer les données rêvées (spirituelles) vers le domaine sensible (matériel). Les valeurs sont le sésame qui nous ouvre l’imaginaire. C’est une manière d’embarquer à bord de soi-même avec, pour toute destination, Soi.

Notre désir en images

La visualisation est un scénario d’accomplissement avec, pour seul héros, nous-mêmes. C’est une manière de se réapproprier notre histoire et d’y prendre notre place. Avec une vision claire ce que nous désirons créer et donc être, nous nous sentons motivés et nous partons en quête de notre propre réalisation. Nous décidons et les moyens nous sont offerts car nous appliquons le principe du « Aide-toi, le ciel t’aidera ». L’âme avec qui nous rétablissons le dialogue – puisque nous redevenons visionnaires comme elle – nous fait voir les moyens nécessaires sous la forme de synchronicités. Mais la visualisation est encore plus que cela. C’est une manière de mettre notre désir en images et par là même de reprendre le pouvoir. C’est la raison pour laquelle la spiritualité fait si peur car elle propose un certain nombre d’outils, comme la visualisation, sur lesquels la police de la pensée unique n’a aucun pouvoir ! En visualisant, on reprend donc le pouvoir sur soi, à partir de soi. C’est faire une expérience de vie imminente ! Et enfin, visualiser est un formidable moyen de concentrer notre énergie pour le nouveau monde, énergie qui devient ainsi de moins en moins disponible pour lutter contre l’ancien. La visualisation est une étape indispensable dans la conquête de soi.

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Le journal de mes nuits

Posté par othoharmonie le 5 août 2013

Interprétation des rêves

Extrait de : Le journal de mes nuits
Dr Jean-Michel Crabbé

Le journal de mes nuits dans AUTEURS A CONNAITRE images-22

Le but de l’ouvrage « Le journal de mes nuits » est de nous montrer par l’exemple – celui de l’auteur – comment les rêves contribuent sur une longue période au déroulement du processus d’individuation que Jung a décrit.

Plus de 300 rêves
Jean-Michel Crabbé nous livre et nous commente une sélection de ses propres rêves, basée sur les milliers de rêves qu’il a noté au cours d’une période qui s’étend de 1984 à 2005.

Par essence le processus d’individuation est unique, aussi l’exercice auquel se livre l’auteur est difficile. Il nous dévoile ses rêves et met chacun d’eux en relation avec sa situation du moment, ses interrogations, sa vie passée et à venir. Au fil des pages, se dessine une lente évolution, le travail autour des rêves prend tout son sens. 

Le rêveur et le rêve
L’auteur précise « Parler objectivement des rêves m’oblige à parler de moi et de mes propres rêves, le plus honnêtement possible, et sur le long terme. Parler de mes rêves m’oblige à donner mes propres associations, à dévoiler les idées et les réflexions qui me viennent peu à peu à l’esprit à propos de tel ou tel rêve, et à parler un peu de la vie que je mène ». Il ajoute « En dernière analyse, seul le rêveur lui-même peut commenter ses rêves et en donner une interprétation valable ». Aussi le présent ouvrage servira d’exemple pour tous ceux qui s’engagent dans cette voie de prise en compte et de reconnaissance des messages véhiculés par les rêves.

Chaque rêve me bouscule
L’auteur souligne que « L’initiation et l’épreuve sont bien réelles. Mon travail intérieur est un véritable parcours initiatique. Chaque rêve me bouscule, un peu ou beaucoup, me montre quelque chose de nouveau et je deviens un autre homme ». Il ajoute : « Mes rêves ont une cohérence et une logique interne indiscutables, avec des lignes directrices stables pendant des années, des rappels de rêves très anciens, de rêves emboîtés, des réponses à des problèmes tout à fait concrets, des critiques, des avertissements et des encouragements, une complémentarité entre des rêves séparés par de longs intervalles de temps. Mes rêves reprennent les mêmes thèmes sous différents aspects. Ils me répètent les mêmes conseils pendant des mois ou des années jusqu’à ce que je comprenne et que j’en tienne compte ».

L’individuation
L’auteur définit le processus d’individuation tel qu’il le vit : « L’individuation est une sorte de jeu de piste intérieur, avec des directions, des messages énigmatiques, des voies sans issue, des périodes de progrès et de régression. Le rêve transforme peu à peu la façon de penser et la vie de celui qui s’y consacre. Le rêve nous révèle notre nature profonde et il nous différencie de nos conditionnements familiaux et sociaux ». Ce processus balaye tout le spectre de la vie psychique, des fonctions instinctives aux fonctions les plus élevées, intellectuelles et spirituelles. Il confirme l’importance de la notion jungienne d’inconscient collectif.

Le rêve surprend, répare et guide
Il ajoute : « Le langage du rêve est une sorte de langue maternelle universelle que l’homme a oubliée au fil des siècles. Comme un événement imprévu, le rêve surprend, provoque un arrêt et un retour sur soi, une réflexion. Le rêve nous corrige et nous répare, il est en permanence adapté à tout ce que nous sommes. Le rêve est le germe d’une pensée nouvelle que la conscience doit saisir et développer. Le rêve est la source et l’avenir de la pensée, il nous guide vers notre propre totalité et notre accomplissement ».

Jung ne s’étudie pas, il doit se vivre
Voici comment interviennent C.G. Jung et M.L. von Franz dans la vie de Jean-Michel Crabbé : « Dans mes rêves, Jung et ses livres sont toujours très importants. Je préfère ses livres les plus vivants comme Ma Vie, C.G. Jung parle, l’Âme et l’a vie, Un mythe moderne ou son Essai d’exploration de l’inconscient. [...] Avec Jung, le principal danger est de passer sa vie à l’étudier sans jamais faire soi-même l’expérience de l’inconscient et sans faire le premier pas vers sa propre individuation. Jung ne s’étudie pas, il doit se vivre. Avant ce travail, je n’avais pas remarqué la place de Marie-Louise von Franz dans mes rêves. Cette plus proche collaboratrice de Jung y intervient d’une façon très positive comme une inspiratrice, une muse, une guide images-21 dans Rêvespour mon travail. »

L’interprétation jungienne des rêves
Jean-Michel Crabbé rappelle que « L’interprétation jungienne considère le rêve comme un témoin de la situation intérieure du rêveur, un instantané de sa vie psychique, une fonction d’équilibrage et de croissance psychique, une fonction créatrice. Presque chaque rêve concerne la vie intérieure du rêveur et doit être interprété sur le plan du sujet. Dans sa fonction compensatrice, le rêve corrige le point de vue de la conscience par celui de l’inconscient. L’inconscient élargit le champ de la conscience à ce qu’elle ne perçoit pas ». D’où un enrichissement, une évolution qui s’enclenche.

Éditions Robert Laffont, collection Réponses, 304 pages

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Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué

Posté par othoharmonie le 8 juillet 2013

 

Aux fondements de la culture européenne : un déséquilibre masculin/féminin.

par Françoise Gange

Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué dans AUTEURS A CONNAITRE livre1Le mythe d’Europe est, comme tous les grands mythes fondateurs, constitué par la superposition de deux strates reflétant les deux cultures qui se sont universellement succédées : l’antique culture de la Grande Mère et de son consort symbolisé sous les traits du grand Taureau fécondant, puis celle du Dieu Père qui est venue la supplanter par les armes (premières guerres de l’histoire) en se présentant comme le Commencement. Ce mythe d’Europe n’a été lu jusqu’ici que dans sa dernière strate, la plus récente, qui exprime la perspective grecque patriarcale ; la première strate ou strate originelle, concernant la culture de la Déesse, ayant été effacée.

C’est ainsi que le cœur du mythe, à savoir les tribulations d’Europe enlevée sur le rivage de Tyr et violée par Zeus en Crète où il l’a emmenée, s’avère mettre en scène, originellement, non pas la plaisante « histoire d’amour » que l’on a présentée traditionnellement, mais la grande révolution historique qu’a connue l’humanité aux âges du Bronze : d’une culture du féminin sacralisé dans la « première Histoire », l’humanité est passée à la culture du féminin déchu et livré à l’homme, devenu le guerrier conquérant de cette « deuxième histoire » qui est encore la nôtre.

Le « dépoussiérage » de ce mythe permet de saisir les causes de la violence contemporaine, issue de la désacralisation conjointe du féminin de l’humain et de la Nature, intervenue voici plus ou moins 5000 ans, c’est-à-dire hier au regard d’une aventure humaine vieille peu ou prou de 2 millions d’années. Si, abandonnant l’optique patriarcale univoque, on perçoit le viol d’Europe comme l’équivalent de la chute de l’Ame, et le triomphe de Zeus comme le triomphe de la Matière et de la force brute, on est alors à même de comprendre l’essence des sociétés modernes où l’équilibre féminin/masculin a été détruit et où la violence est allée de pair avec un matérialisme porteur de mort. Une trilogie d’exploration de la culture universelle

« Jésus et les Femmes » « Avant les Dieux, la Mère Universelle » « Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué » forment une œuvre de redécouverte de la culture néolithique qui a précédé l’émergence de l’ordre patriarcal. Cette trilogie qui commence en Mésopotamie, sur le territoire de Sumer (correspondant en gros à l’Irak contemporain) d’où sont originaires les mythes les plus anciens déchiffrés à ce jour, pour se poursuivre en Grèce, en Egypte, au Moyen Orient, en Inde, sans oublier l’Europe. On y découvre que la culture patriarcale conquérante, c’est-à-dire guerrière, étayée sur les valeurs matérielles d’extension des territoires, d’accumulation des biens et de compétitivité, n’a pas toujours existé mais qu’elle est au contraire récente au regard de la longue culture qui l’a universellement précédée, organisée autour de la notion de divin féminin, et qu’elle a fini par submerger après une suite de revers.

Il est traditionnel de présenter cette culture patriarcale, dernière en date, comme la seule digne d’attention car elle représenterait le « progrès » accompli sur des temps antérieurs de « chaos ». Ce que révèlent ces trois livres, c’est que bien au contraire, l’émergence de l’ordre patriarcal conquérant, venu s’installer militairement (premières guerres de l’histoire) par-dessus la culture structurée autour de la Grande Déesse, Mère divine universelle, s’est accompagnée, dans toutes les zones géographiques confondues, de temps de chaos guerrier, véritable régression culturelle à différents niveaux. Les mythes de Sumer témoignent du fait que cette « première culture », aux temps du divin féminin, loin de limiter les actions et comportements humains à la seule matérialité, évoluait dans un monde symbolique qui prenait en compte la dimension spirituelle de l’humain et du monde. On découvre que l’amour, envisagé comme l’union entre les deux grands principes féminin et masculin, était sacralisé comme l’étaient aussi les arts -chants, danses, musique, représentations symboliques dessinées ou sculptées…- qui tenaient une place d’importance dans la vie sociale. On y apprend pourquoi et comment la culture guerrière postérieure, qui est toujours la nôtre et qui a démonisé le féminin et chassé le spirituel (l’être et l’âme) de ses préoccupations, pour se consacrer au monde matériel de l’avoir, a progressivement réussi, presque partout, à effacer cette « première culture » ou culture du féminin divin, en se faisant alors passer pour le Commencement.

Cette trilogie met en lumière le fait révolutionnaire que tous les grands mythes fondateurs universels, premiers écrits organisés que nous a laissés l’humanité, loin de n’être que des œuvres de pure imagination comme on l’a cru trop souvent, représentent en réalité la voie royale vers la totalité de notre Histoire, totalité de notre mémoire, car ils restituent dans leurs strates originelles non aperçues jusqu’ici, l’histoire des temps anciens enfouis, c’est à dire cette culture de la Déesse, dont l’histoire « officielle » désireuse de promouvoir la culture patriarcale conquérante, a effacé la trace. On découvre ainsi que le mythe n’est pas synonyme de « fable », mais qu’il se révèle au contraire comme l’ultime gardien de notre première histoire enfouie, histoire à laquelle la culture patriarcale s’avère avoir fait tant d’emprunts… elle qui se présentait comme seul vecteur de « civilisation ».

Dernière découverte d’importance : ces trois livres mettent en lumière le fait que l’œuvre de démonisation et d’occultation du rôle historique du « Grand féminin » <-féminin divinisé qui constituait le pivot de la culture au néolithique- entreprise par les premières religions patriarcales, a été reprise et parachevée par la religion du Dieu biblique, premier Dieu sans parèdre féminine de toute l’histoire ; puis par le judéo-christianisme qui a fait dégénérer le message du Jésus de la gnose, message dont le cœur était la réhabilitation du féminin démonisé, dans un but de réconciliation de l’humain avec ses deux moitiés, féminine masculine.

Françoise Gange, philosophe et ethno-sociologue, se consacre depuis un quart de siècle à l’exploration des mythes, faisant ressortir leur rapport étroit avec l’histoire vécue par l’humanité. Elle a publié autour de ce thème divers essais et romans, et participé à des œuvres collectives. Par ce nouveau livre intitulé Le Viol d’Europe ou le féminin bafoué, elle poursuit l’œuvre de découverte ou plus exactement de désoccultation, de notre première mémoire, première culture, des temps où le divin était féminin, commencée avec Avant les Dieux, la mère universelle et Jésus et les Femmes. Aux Editions Alphée.

A lire : le viol d’Europe ou le féminin bafoué. Françoise Gange. Editions Alphée. 

 

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oser l’humanisme aujourd’hui !

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013


Dans son dernier ouvrage « Pulsions du temps« , la linguiste et psychanalyste offre une réflexion magistrale sur notre relation au présent.

 oser l'humanisme aujourd'hui ! dans AUTEURS A CONNAITRE humain

L’auteur Julia Kristeva, linguiste et psychanalyste, docteur honoris causa de nombreuses universités, est un nom qui compte au sein de l’intelligentsia française et internationale. Ses prestigieuses récompenses en témoignent : prix Holberg (2004) pour les sciences humaines ; prix Hannah Arendt (2006) pour la pensée politique ; prix Vaclav Havel (2008) pour la culture européenne. Preuve en est, également, son dernier livre, Pulsions du temps * : une réflexion magistrale, d’une brûlante actualité, sur notre relation au présent !

Daniel Salvatore Schiffer : Vous vous penchez, dans votre dernier essai intitulé Pulsions du temps, sur la question du temps. Qu’est-ce à dire ?

Julia Kristeva : Nous vivons aujourd’hui, à travers l’hyperconnexion planétaire, qu’elle soit due à Internet, aux réseaux sociaux ou aux médias, dans un monde de plus en plus globalisé. Ce fait a pour conséquences principalement deux choses, qui s’avèrent à la fois – le paradoxe n’est qu’apparent – contradictoires et complémentaires. D’une part, le temps ne nous est jamais apparu aussi uniforme, compact, fermé, répétitif, comme replié sur lui-même, sans réelles perspectives. D’autre part, jamais il ne s’est révélé aussi ouvert, multiple, diversifié, inconnu, changeant, riche de potentialités les plus variées. Le temps, aujourd’hui, ne s’est pas seulement accéléré. Il engendre également, et peut-être surtout, une invraisemblable quantité d’événements, mais dont le sens réel et profond, cependant, se révèle souvent difficile, dans l’immédiat, à comprendre, à interpréter à sa juste valeur. D’où, ainsi que mon livre nous y engage, la nécessité de pouvoir le décrypter.

Un ouvrage à l’usage de vos contemporains, en somme !

C’est là, en tout cas, son ambition. Ce livre questionne notre relation au présent et, donc, au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est la teneur de ce rapport, précisément, que j’interroge. Telle est la raison pour laquelle je parle, dans ces Pulsions du temps, de « reliance » : concept censé expliquer le lien existant entre la formation de la conscience, qu’elle soit individuelle ou collective, et le temps.

N’est-ce pas là une manière de reprendre, en l’actualisant, ce que Montaigne nomme dans ses Essais la « contexture » de notre relation au temps et, de manière plus spécifique, à notre présent justement ?

Absolument ! Mais, plus concrètement encore, je pense, pour ma part, que le présent, fort des leçons qu’il peut lucidement tirer de son passé, y compris dans ce qu’il a eu de plus tragique, peut aider les jeunes générations d’aujourd’hui, et même celles à venir, à sortir de ce délitement social et individuel dans lequel elles sont actuellement enferrées, ainsi qu’en témoigne, par exemple, la violence de certaines banlieues, dites pudiquement « sensibles ».

Lorsque vous évoquez les tragédies du passé, auxquelles faites-vous plus précisément allusion ?

livre dans Librairie / vidéothèqueJe me réfère là, bien évidemment, à ces deux immenses tragédies que furent, au XXe siècle, le stalinisme, avec le goulag et ses millions de morts, et le nazisme, avec ses camps de concentration et son génocide à l’encontre des juifs, ou d’autres minorités, tels les tziganes ou les homosexuels. L’enseignement qu’en a tiré la grande philosophe Hannah Arendt dans son étude sur les origines du totalitarisme, avec notamment cette notion qu’elle appelle la « banalisation du mal », est, de ce point de vue-là, très précieux, par-delà son aspect certes dramatique, lequel n’a par ailleurs pas manqué de susciter un vif débat au sein des élites intellectuelles. Ce qu’il faut retrouver impérativement, à l’instar de cet « impératif catégorique » dont parlait, quoique en un autre contexte, Emmanuel Kant, c’est le sens de l’humain, sans lequel il n’est point, c’est une évidence, d’humanité qui vaille ni ne tienne.

La cinquième section de votre livre, lequel se subdivise en sept parties, a pour très emblématique titre, précisément, « Humanisme » !

Oui. Si on considère l’histoire de la civilisation occidentale, on constate que notre modernité se caractérise par un prodigieux désir de savoir, lequel s’avère certes extrêmement positif, mais peut engendrer également de nombreux effets pervers. Ce que je m’efforce donc de comprendre, dans cette partie de mon livre, c’est la continuité pouvant exister entre le progrès scientifique et technologique de nos sociétés contemporaines et le projet intellectuel des grands humanistes du passé, depuis un penseur tel qu’Érasme de Rotterdam, par exemple, jusqu’aux Lumières, Jean-Jacques Rousseau en particulier, en passant, bien sûr, par la Renaissance. En d’autres termes, j’essaie de mettre au jour, sur le plan historique, les motivations, conscientes ou inconscientes, de ce désir de savoir.

Vous y considérez la découverte de l’inconscient et donc, à travers le travail de Freud lui-même, l’émergence de la psychanalyse comme un nouvel humanisme. C’est d’ailleurs là le sujet de la deuxième partie, intitulée « Psychanalyse », de vos Pulsions du temps !

Exactement ! Je crois la modernité analytique essentielle pour comprendre, en profondeur, les grandes mutations culturelles de notre monde, ses bouleversements politiques, dont l’évolution du concept de démocratie, fondamental pour le progrès de l’humanité. Je suis convaincue que l’expérience analytique peut être une réponse, à condition que, comme le soulignait Freud, elle se réinvente continuellement. C’est là ce que je soutiens dans le chapitre ayant pour titre « Freud : le fond du débat ».

Cette importance que vous accordez, à juste titre, à la psychanalyse, dans ce très complet et pertinent diagnostic critique, au sens noble du terme, que vous posez sur le monde contemporain, se base elle-même sur les acquis, tout aussi fondamentaux, de la linguistique moderne, depuis Ferdinand de Saussure. C’était d’ailleurs Lacan lui-même, pour s’en référer à l’un des maîtres de la psychanalyse contemporaine, qui affirmait – c’est là l’une des formules les plus célèbres au sein de ce courant philosophique que l’on appelait le « structuralisme » – que « l’inconscient est structuré comme un langage » !

Oui. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, pour la femme d’origine bulgare que je suis, si mon livre s’ouvre, précisément, sur un chapitre intitulé « Mon alphabet, ou comment je suis une lettre ». Mais, afin d’élargir davantage encore cet important débat, et de l’asseoir sur un socle plus ferme encore, il est évident que c’est cette intime relation entre la psychanalyse et la linguistique qui permet de penser aujourd’hui, en grande partie, les apports réciproques entre plusieurs continents, dont ceux existant, par exemple, entre l’Europe et la Chine, ou l’Europe et l’Islam. Ainsi, en ce qui concerne l’Europe, je crois que la France, pays où je vis principalement, peut jouer un rôle capital, grâce à sa diversité culturelle, dans ce dialogue interculturel. Mais à une condition, toutefois : il faut que la France retrouve le sens de cet humanisme qui l’a portée pendant des siècles.

Mais ne pensez-vous pas que, au-delà même d’une nation comme la France, ce soit une entité telle que l’Union européenne, dont la France est un des six pays fondateurs, qui porte, aujourd’hui, ce projet humaniste ?

Certainement ! Je pense cependant que le projet européen, malgré ses bonnes intentions de départ, s’avère aujourd’hui encore très imparfait, malheureusement. Je vois donc à ce projet humaniste une autre alternative : celle de la francophonie, injustement négligée et pourtant véritablement porteuse, quant à elle, de cette magnifique ambition culturelle.

Cet ouvrage, Pulsions du temps, se présente donc comme une synthèse magistrale, tout en restant accessible à un large public, de votre oeuvre. La première partie de ce livre s’intitule « Singulières libertés ». Qu’entendez-vous par là ?

L’universel, l’un des principaux idéaux de tout humaniste digne de ce nom se conjugue toujours et nécessairement, afin d’éviter l’écueil du totalitarisme idéologique, au singulier. Le paradoxe, là aussi, n’est qu’apparent ! Dans ces « singulières libertés », je parle donc, avant tout, de l’expérience individuelle en tant que centre d’un réseau de relations, notamment à travers la langue, à l’autre, au sens où un philosophe tel que Levinas l’entendait. Mais pas seulement, car il y a différents types de langage : parlé et écrit, bien sûr, mais aussi pictural, sculptural, poétique, musical… bref, artistique. Ainsi verra-t-on apparaître successivement, en cette partie de mon livre, des écrivains et théoriciens du langage tels Philippe Sollers, Roland Barthes ou Émile Benveniste, mais aussi des artistes plasticiens tels Jackson Pollock et Louise Bourgeois, des critiques littéraires ou des universitaires, tels Marcelin Pleynet et Jacqueline Risset.

Vous consacrez également une importante partie aux femmes. Ainsi, d’Antigone à Colette, en passant par des personnages aussi différents que sainte Thérèse d’Avila ou Simone de Beauvoir, est-ce sur la révolution anthropologique à laquelle leur libération sexuelle a donné lieu que vous mettez l’accent ?

Oui ! L’expérience maternelle, et même ce que j’appelle l’ »érotisme maternel », demeure « la » construction culturelle par excellence. Elle nous situe à l’aube de l’ »hominisation » dans la mesure où la biologie, là, « bascule en émergence du premier autre, l’enfant », comme je l’écris dans le chapitre intitulé « Le deuxième sexe, soixante ans après ». Ainsi les femmes se révèlent-elles au centre des dilemmes éthiques les plus fondamentaux pour notre civilisation. En ce sens-là, le féminisme s’avère, aussi, un humanisme. C’est dire si la construction du lien affectif comme du corps social s’opère bien avant l’émergence des phénomènes religieux.

C’est là précisément l’intitulé, « Religions », de la quatrième section de votre ouvrage !

J’y effectue, à travers l’analyse d’expériences mystiques et de la notion de « sacré » en particulier, un examen critique des religions. J’y interroge également le catholicisme et, surtout, la sécularisation dans la mesure où elle seule permet, moyennant cette nécessaire distance qu’elle introduit au sein des croyances comme de la foi, de penser la tradition. J’en appelle donc à un renouveau éthique athée, bien plus encore qu’areligieux.

Après « l’ère du soupçon », qu’incarnèrent, à la charnière des XIXe et XXe siècles, Marx, Nietzsche et Freud, quant à leur conception de la raison, voici venir donc, au XXIe siècle, « l’ère du pari », quant à cette nouvelle définition de l’humanisme, selon Julia Kristeva ? C’est d’ailleurs là ce que donne à penser le discours, intitulé « Dix principes pour l’humanisme du XXIe siècle », que vous avez prononcé à l’université de Rome III, le 26 octobre 2011, puis, le lendemain, en présence du pape Benoît XVI, à la cathédrale d’Assise !

J’aimerais, en tout cas, le penser ! L’ère du soupçon ne suffit plus. L’homme ne fait peut-être pas l’Histoire, mais il n’empêche que l’Histoire c’est l’homme. Davantage : c’est nous ! Voici donc venu en effet, face à la grave crise que nous vivons actuellement, à tous les niveaux (spirituel, matériel, culturel, philosophique, moral, religieux, économique, financier, social, politique…), l’ère du pari : parier sur le renouvellement continu des capacités des hommes et des femmes à croire ou, mieux, à savoir ensemble. Tel est ce nouvel humanisme – qui n’est pas une utopie, mais bien un processus de refondation permanente – que j’appelle de mes voeux : lui seul pourra sauver l’humanité de ses vieux et nouveaux démons !

Comment toutefois définir, de manière plus précise et concrète, plus pragmatique et moins théorique, l’humanisme ?

L’humanisme est, comme j’ai l’habitude de le dire, un grand point d’interrogation à l’endroit du plus grand sérieux. C’est au sein de la tradition européenne en ce qu’elle a de plus élevé – extraordinaire synthèse des civilisations grecque, juive et chrétienne – qu’il convient de le rechercher. Cet essai, Pulsions du temps, se veut donc aussi, et peut-être surtout, un pari sur le temps de ce que je nomme le corpus mysticum. J’ose parier là, en effet, sur la culture européenne, la seule apte, peut-être, à refonder, tout en lui redonnant ses lettres de noblesse, l’humanisme, présent et à venir !

(*) Publié chez Fayard (Paris).

N.B. : Le titre de cet entretien, Oser l’humanisme aujourd’hui !, est aussi celui de la conférence que Julia Kristeva prononcera, le 17 septembre 2013, à 19 heures, lors de la remise, à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique), du « prix littéraire Paris-Liège », récompensant, chaque année, un essai, écrit en français, en sciences humaines.

 

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Les relations vues par Tollé

Posté par othoharmonie le 18 mai 2013

 

Les relations en tant que pratique spirituelle

UN FORUM à votre disposition : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Les relations vues par Tollé dans APPRENDS-MOI 41

De la même manière que l’ego et toutes les structures sociales, politiques et économiques qu’il a créées entrent dans la phase finale de leur chute, les relations entre hommes et femmes reflètent le profond état de crise dans lequel l’humanité se trouve de nos jours.

Comme les humains sont devenus de plus en plus identifiés à leur mental, la plupart des relations ne sont pas ancrées dans l’Être et se transforment donc en source de souffrance du fait qu’elles sont régentées par les problèmes et les conflits.

Des millions de personnes vivent actuellement seules ou en familles monoparentales parce qu’elles sont incapables d’établir une relation intime ou qu’elles ne veulent pas répéter la folie des mélodrames connus dans leurs relations passées. D’autres passent d’une relation à une autre, d’un cycle plaisir-souffrance à un autre, en quête de l’inatteignable objectif de réalisation personnelle par le biais de l’union avec la polarité énergétique opposée. Plusieurs autres encore font des compromis et persistent à vouloir rester ensemble dans une relation dysfonctionnelle au sein de laquelle prédomine la négativité. Elles le font pour les enfants, par besoin de sécurité, par habitude, par peur d’être seules ou pour tout autre avantage mutuel. Ou bien encore parce qu’elles sont inconsciemment dépendantes de l’excitation que leur procurent les mélodrames et la souffrance.

 Chaque crise représente pourtant non seulement un danger mais également une occasion de transformation.

 Si les relations attisent et amplifient les schèmes mentaux et activent le corps de souffrance, comme c’est le cas présentement, pourquoi ne pas accepter cet état de fait au lieu d’essayer d’y échapper ? Pourquoi ne pas coopérer au lieu d’éviter les relations ou de continuer à poursuivre le fantôme du partenaire idéal qui doit prétendument solutionner tous vos problèmes ou vous combler ?

 L’occasion de transformation que comporte chaque crise ne se manifestera pas, à moins que vous ne reconnaissiez et n’acceptiez totalement tous les faits propres à une situation donnée. Aussi longtemps que vous niez les faits, que vous vous en détournez ou que vous souhaitez que les choses soient différentes, vous restez fermé à l’occasion qui se présente et continuez à être pris au piège de cette situation, qui restera telle quelle ou se détériorera.

§

Reconnaître et accepter les faits amène aussi un certain degré de libération par rapport à eux.

 Par exemple, quand vous reconnaissez qu’il y a un manque d’harmonie et que vous vous appropriez cette prise de conscience, un nouveau facteur entre en jeu grâce à celle-ci, et le manque d’harmonie ne peut rester tel que.

 

– LECTURE MÉDITATIVE –

Quand vous reconnaissez que vous n’êtes pas en paix avec vous-même, cette reconnaissance crée une atmosphère de calme qui accueille le désaccord dans un mouvement tendre et aimant et le convertit par la suite en paix. En ce qui concerne la transformation intérieure, vous ne pouvez rien faire. Vous ne pouvez pas vous transformer vous-même à volonté, pas plus que vous ne pouvez changer votre partenaire ou quelqu’un d’autre. Tout ce que vous pouvez faire, c’est ménager un espace au sein duquel la métamorphose peut se produire, afin que la grâce et l’amour puissent venir.

Alors, chaque fois que la relation entre vous et votre partenaire ne fonctionne pas, qu’elle suscite en vous deux la « folie », réjouissez-vous, car ce qui était inconscient vient d’être amené à la lumière. C’est là une occasion d’accéder au salut.

 

– LECTURE MÉDITATIVE –

À chaque instant, appropriez-vous la reconnaissance de ce moment, en particulier celle de votre état intérieur. S’il y a de la colère, reconnaissez-là. S’il y a en vous de la jalousie, une attitude défensive, une pulsion à vouloir vous disputer, un besoin d’avoir raison, si votre enfant intérieur exige amour et attention, ou bien si vous ressentez une quelconque souffrance émotionnelle, peu importe ce que c’est, reconnaissez la réalité de ce moment et appropriez-vous-la.

 amour-coeur-00011 dans Chemin spirituel

La relation devient alors votre sadhana, votre pratique spirituelle. Si vous identifiez chez votre partenaire un comportement inconscient, sachez vous approprier cette prise de conscience dans une attitude d’amour afin de ne pas réagir. L’inconscience et la reconnaissance de ce qui est ne peuvent pas cohabiter longtemps, même si la reconnaissance se produit chez l’autre et non pas chez la personne qui agit par inconscience. Pour la forme d’énergie qui sous-tend l’hostilité et l’agressivité, la présence de l’amour est absolument intolérable. Si vous réagissez d’une façon quelconque aux attitudes inconscientes de votre partenaire, vous devenez vous-même inconscient. Mais si vous vous rappelez de reconnaître votre réaction, alors rien n’est perdu.

 L’humanité subit actuellement une grande pression pour évoluer, car c’est sa seule chance de survie en tant qu’espèce. Ceci concerne tous les aspects de votre vie, en particulier les relations intimes. Jamais auparavant les relations n’ont été aussi problématiques et conflictuelles qu’elles le sont actuellement. Comme vous avez peut-être pu le remarquer, elles ne sont pas là pour vous rendre heureux ni pour vous combler. Si vous continuez à utiliser les relations pour trouver le salut, vous serez constamment déçu. Par contre, si vous acceptez qu’elles existent pour vous rendre conscient et non pas heureux, elles vous amèneront effectivement le salut et vous serez alors en harmonie avec la conscience supérieure désireuse de voir le jour dans ce monde.

 Pour ceux qui s’accrochent aux vieux scénarios, il y aura une intensification de la souffrance, de la violence, de la confusion et de la folie.

amour-coeur-000111 dans Exercices simples

 Question : Je suppose qu’il faut que les partenaires soient déterminés à faire de leur relation une pratique spirituelle, ainsi que vous le suggérez. Par exemple, mon partenaire réagit encore en fonction de ses vieux schèmes comportementaux de jalousie et de contrôle. Je le lui ai fait remarquer à maintes reprises, mais il est incapable de le voir.

 Eckhart Tolle : Combien de personnes vous faut-il pour faire de votre vie une pratique spirituelle ? Peu importe que votre partenaire coopère ou pas. La conscience et la santé mentale ne peuvent advenir dans ce monde que par vous. Pas besoin d’attendre que le monde soit sensé ou que quelqu’un d’autre devienne conscient pour vous réaliser. Vous pourriez attendre indéfiniment.

 Ne vous accusez pas réciproquement d’être inconscients. Dès l’instant où vous commencez à vous disputer, c’est que vous venez de vous identifier à une position du mental et que vous défendez non seulement cette position mais également le sens de votre identité. C’est l’ego qui prend les choses en main, et vous tombez alors dans l’inconscience. Il est parfois approprié de faire remarquer à votre partenaire certains aspects de son comportement. Si vous restez très vigilant, très présent, vous pouvez y arriver sans faire entrer en jeu l’ego, sans proférer de reproches, sans accuser l’autre ou lui donner tort.

Lorsque votre partenaire se comporte avec inconscience, renoncez à tout jugement. Car, d’un côté, le jugement amène à associer le comportement inconscient d’une personne avec ce qu’elle est en réalité ou, de l’autre, à projeter votre propre inconscience sur l’autre personne et à prendre cette projection pour ce que cette personne est en réalité.

Renoncer au jugement ne signifie pas que vous ne sachiez pas reconnaître une dysfonction ou l’inconscience quand vous les voyez. Cela veut dire que vous êtes « celui ou celle qui reconnaît » au lieu d’être « celui ou celle qui réagit » et qui juge. Vous serez alors totalement libéré de la réaction ou vous réagirez en reconnaissant que vous le faites, créant ainsi un espace où vous observerez la réaction et lui permettrez d’être. Au lieu de vous battre contre l’obscurité, vous faites la lumière. Au lieu de réagir face à l’illusion, vous la voyez et, en même temps, vous voyez à travers elle.

 Quand vous êtes celui ou celle qui reconnaît, vous ménagez un espace d’ouverture et de présence aimante qui permet à toute chose et à toute personne d’être telles qu’elles sont. Il n’existe aucun catalyseur aussi puissant que celui-ci pour aller vers la transformation. Si vous vous entraînez à agir ainsi, votre partenaire ne pourra pas rester avec vous tout en restant dans l’inconscience.

 Tant mieux si vous tombez tous les deux d’accord pour faire de votre relation une pratique spirituelle. Cela vous permettra l’un l’autre d’exprimer vos pensées, vos sentiments et vos réactions aussitôt qu’ils se présentent. De la sorte, vous ne créerez pas le décalage temporel qui amène une émotion ou une doléance non exprimée ou non reconnue à s’envenimer et à grandir.

 

– EXERCICE –

Apprenez à dire ce que vous ressentez sans faire de reproches. Sachez écouter votre partenaire de façon ouverte et non défensive. Laissez-lui l’occasion de s’exprimer. Soyez présent. Accuser, attaquer, se défendre, tous ces scénarios destinés à protéger et à renforcer l’ego ou à combler ses besoins deviendront alors désuets. Il est vital de faire de la place aux autres et à soi-même. L’amour ne peut s’épanouir sans cela.

 Une fois que vous aurez éliminé les deux facteurs de destruction d’une relation, c’est-à-dire que le corps de souffrance sera métamorphosé et que vous ne serez plus identifié à votre mental et à ses positions, et que votre partenaire aura fait de même, vous connaîtrez tous deux l’extase que représente l’épanouissement d’une relation. Au lieu de vous refléter l’un l’autre votre souffrance et votre inconscience, au lieu de satisfaire les besoins mutuels de vos ego dépendants, vous vous refléterez l’un l’autre l’amour que vous sentez au plus profond de vous, celui qui advient avec la réalisation que vous ne faites qu’un avec le Grand Tout.

 

ET CECI EST L’AMOUR QUI N’A PAS D’OPPOSÉ.

 

Si votre partenaire est encore identifié au mental et au corps de souffrance alors que vous en êtes déjà libéré, ceci représentera un défi de taille. Non pas pour vous, mais pour votre partenaire. Il n’est pas facile de vivre avec une personne illuminée, ou plutôt, c’est si facile que l’ego trouve cela extrêmement menaçant.

N’oubliez pas que l’ego a besoin de problèmes, de conflits et d’ennemis pour renforcer le sentiment de division dont dépend son identité. Le mental du partenaire qui ne s’est pas réalisé sera profondément frustré parce que plus rien ne s’opposera à ses positions fixes, ce qui voudra dire que celles-ci deviendront « chambranlantes » et affaiblies. Elles courent même le risque de « s’effondrer » complètement, ceci se traduisant par la perte du sens de soi.

Le corps de souffrance exige une réaction et ne l’obtient pas. Son besoin de disputes, de mélodrames et de conflits n’est pas satisfait. Mais faites attention ! Certaines personnes qui ne réagissent pas, qui sont repliées sur elles-mêmes, insensibles ou coupées de leurs émotions peuvent penser et essayer de convaincre les autres qu’elles sont illuminées ou du moins que tout va bien chez elles mais que tout va mal chez leur partenaire. Les hommes ont plus tendance que les femmes à agir de la sorte et à considérer leur partenaire comme irrationnelle ou trop émotive. Mais si vous pouvez ressentir vos émotions, c’est que vous n’êtes pas loin du corps subtil radieux qui se trouve juste en dessous. Si vous êtes principalement dans votre tête, la distance est beaucoup plus grande, car vous devez d’abord ramener la conscience dans le corps émotionnel avant de pouvoir atteindre le corps énergétique.

S’il n’émane aucune joie, aucun amour, aucune présence totale ni aucune ouverture face à tous les êtres, alors il n’y a pas illumination. L’autre signe indicateur montrant si une personne est illuminée ou non, c’est son comportement. Quand les choses vont mal, dans des situations difficiles ou placée devant un défi, comment réagit-elle ? Si votre prétendu illumination n’est qu’une illusion de l’ego, alors la vie se chargera très vite de vous lancer un défi qui amènera votre inconscience à se manifester sous une forme ou une autre, soit la peur, la colère, la défensive, le jugement, la dépression, etc. Si vous êtes en relation, un grand nombre de ces épreuves se présenteront à vous par l’intermédiaire de votre partenaire. Par exemple, une femme sera mise au défi par son lien avec un partenaire fermé qui vit presque totalement dans sa tête. C’est son incapacité à l’entendre, à lui accorder de l’attention et à lui faire de la place qui constituera ce défi. Tout ceci parce qu’il manque de présence. L’absence d’amour dans la relation, généralement ressentie avec plus d’acuité par la femme que par l’homme, déclenchera des réactions dans le corps de souffrance de celle-ci, qui attaquera alors son partenaire en lui faisant des reproches, en le critiquant, en lui donnant tort, etc. Cela devient cette fois le défi du partenaire. Pour se défendre des attaques de sa compagne, qu’il considère d’ailleurs comme indues, il se retranchera davantage derrière ses positions en se justifiant, en se défendant ou en contre-attaquant. Il se peut que tout cela déclenche des réactions dans son propre corps de souffrance. Quand les deux partenaires sont totalement devenus le jouet de leur corps de souffrance, ils atteignent un profond niveau d’inconscience, de violence émotionnelle et d’agressivité sauvage. Et ainsi de suite jusqu’à ce que les corps de souffrance aient été rassasiés et retournent à un état latent. Jusqu’à la fois suivante.

Ceci n’est qu’un des scénarios parmi les multiples possibles. De nombreux ouvrages ont été écrits, et bien d’autres pourraient l’être, sur les manières dont l’inconscience ressort dans les relations entre hommes et femmes. Mais comme je l’ai mentionné plus tôt, une fois que vous avez compris l’origine du dysfonctionnement, vous n’avez pas besoin d’en explorer les innombrables manifestations.

Penchons-nous de nouveau brièvement sur le scénario que je viens d’exposer. Chacun des défis qu’il contient est en fait une occasion cachée de trouver le salut, et il est possible de se libérer de l’inconscience à chacune des étapes du processus dysfonctionnel. Par exemple, l’hostilité de la femme pourrait devenir un signal indiquant à l’homme de sortir de son identification au mental, de se réveiller et de revenir dans l’instant, d’être présent, au lieu d’être encore plus identifié à son mental, encore plus inconscient. Au lieu « d’être » le corps de souffrance, la femme pourrait reconnaître et regarder la souffrance émotionnelle qui existe en elle, ce qui lui donnerait accès au pouvoir de l’instant présent et amorcerait la métamorphose de la souffrance. Cela éliminerait la projection compulsive et automatique qu’elle dirige habituellement vers l’extérieur. Elle pourrait donc par la suite exprimer ses sentiments à son partenaire. Bien sûr, rien ne garantit qu’il écouterait, mais cela lui donnerait une bonne occasion de devenir présent et de rompre à coup sûr le cycle dément de l’incessante ronde des vieux schèmes mentaux. Si la femme rate cette occasion, l’homme pourrait alors observer ses propres réactions mentales et émotionnelles devant la souffrance de sa compagne, ses propres attitudes défensives, au lieu d’être totalement en réaction. Il pourrait ensuite observer comment son propre corps de souffrance est déclenché et ainsi conscientiser ses émotions. De cette façon, un espace ouvert et paisible de conscience pure verrait le jour, soit la reconnaissance de ce qui est, le témoin silencieux, l’observateur. Cette conscience ne nie pas la douleur mais se situe au-delà de celle-ci. Cette conscience permet à la souffrance d’être ; pourtant, elle la transforme en même temps. Elle accepte tout et transforme tout. Ainsi, une porte s’ouvrirait chez la femme, lui permettant de se joindre facilement à son compagnon dans cet espace-là.

 Si vous êtes constamment ou du moins généralement présent dans votre relation, ceci constituera le plus grand des défis pour votre partenaire. Il ne pourra pas tolérer votre présence très longtemps tout en restant dans l’inconscience. S’il est prêt, il empruntera la porte que vous venez de lui entrebâiller et se joindra à vous dans cet état de présence. S’il ne l’est pas, vous vous séparerez comme le font l’eau et l’huile. La lumière est trop douloureuse pour quiconque veut rester dans l’obscurité.

Eckhart Tolle/Le pouvoir du moment présent et son guide/Chapitre huit : Les relations éclairées/Les relations en tant que pratique spirituelle

 

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Les Œuvres de vie selon Maître Eckhart et Abhinavagupta

Posté par othoharmonie le 17 mai 2013

  • de Colette Poggi


  • Les Œuvres de vie selon Maître Eckhart et Abhinavagupta  dans APPRENDS-MOI oeuvres-de-vie

  • Extrait du titre

    S’il est une raison essentielle qui justifie un rapprochement entre Maître Eckhart (XIVe siècle) et Abhinavagupta (Xe-XIe siècles), tous deux penseurs médiévaux, l’un occidental chrétien, l’autre cachemirien shivaïte, c’est qu’ils placèrent d’emblée, au centre de leur existence comme de leur œuvre, l’accès immédiat à la Réalité d’ordinaire voilée, grâce à une catharsis de la conscience. Pleinement engagés dans la vie spirituelle, riches d’une vaste érudition rassemblant tous les savoirs alors accessibles, ils s’attachèrent à la transmission de cette connaissance souvent indicible certes, mais passée au tamis de leur propre expérience, en approfondissant avec originalité le champ philosophique de leurs doctrines respectives. 
    Un autre trait original de leur métaphysique réunit Maître Eckhart et Abhinavagupta : il n’y a pas, selon eux, de place pour l’inertie ; le principe suprême lui-même est un pur dynamisme, acte créateur, vie surabondante qui, dans la langue imagée d’Eckhart, “ verdoie et fleurit ”, jaillit comme une fontaine, fulgure et scintille ; pour Abhinavagupta, vibration, élan, danse cosmique, émerveillement de sa propre essence. Par delà leur mode respectif d’expression ces deux mystiques de traditions différentes traitent avec une profondeur et une vigueur communes, et souvent étonnantes, de l’Art divin : génération du Verbe ou acte de conscience du point de vue de l’Absolu, création cosmique pour ce qui est de la manifestation.

    Comme leurs témoignages le font explicitement savoir, leurs œuvres sont issues d’une nécessité intérieure d’écrire afin d’alléger l’humanité du fardeau de l’ignorance car “ nombreux sont les êtres ordinaires qui n’ont pas conscience de leur essence innée ! ” constate Abhinavagupta dans le traité de la Reconnaissance1. 
    Avant de donner un bref aperçu sur l’ensemble de cette étude, précisons que son thème essentiel porte sur l’Art — voie sans voie, par delà toute pratique extérieure —, tel que le conçoivent Maître Eckhart et Abhinavagupta, c’est-à-dire la “ connaissance de Dieu ” ou la “ Conscience suprême ”, ainsi que les modes variés (arts) de réalisation.


    Après une présentation des deux maîtres (première partie), de leur vie, leurs œuvres et du contexte dans lequel ils évoluèrent, une approche de leur doctrine (deuxième partie) montrera à quel point elles participent du même dynamisme. Le principe ultime est “ Acte de conscience ”, “ Parole suprême ” ou “ Verbe divin ” qui est par nature conscience de soi et expression ; il est évoqué par Eckhart comme un débordement, un bouillonnement de plénitude et, par Abhinavagupta, sous forme d’une vibration cosmique (spanda) qui donne vie à tout ce qui est.


    Au cours de la troisième partie nous aborderons le “ Jeu divin ”, charnière entre l’Absolu et la manifestation (issue du désir divin d’être connu), source de la temporalité et de la dualité. Quant à l’être humain, il éprouve en sa conscience cette diversification engendrée par la Måyå (illusion cosmique2). Il est néanmoins en son pouvoir de refluer vers la source : instant d’éternité, hors du temps.

    Toujours dans cette troisième partie nous verrons comment ce reflux est rendu possible, quelle est la nature du lien qui limite la conscience et ce qui peut le délier, enseignement ou grâce. Dans cette perspective “ les voies de retour ” correspondent aux énergies fondamentales de l’homme : élan du désir-volonté, connaissance, activité. Les recoupements entre les pensées d’Eckhart et d’Abhinavagupta ne manquent pas ici non plus : il existe d’autre part une quatrième voie, ou plutôt une non-voie, chère aux deux mystiques, supérieure aux autres car elle se passe de moyens. Il s’agit de la voie de la Reconnaissance, selon la lignée d’Abhinavagupta et de ses maîtres Somånanda et Utpaladeva : nous nous appuierons sur la traduction de son œuvre philosophique maîtresse l’¡ßvarapratyabhijñåvimarßinî (IPV), qui fait d’Abhina- vagupta l’un des plus grands philosophes indiens. Bien que ce texte soit ardu dans la forme et le fond, ce fut un vrai bonheur d’entrer ainsi en contact directement, par delà les siècles, avec un écrit d’Abhinavagupta, car la pensée la plus rigoureuse s’y trouve animée de ferveur.

    Après avoir exposé les bases métaphysiques communes au maître du Cachemire et à celui de Thuringe, nous amorcerons la quatrième partie traitant de l’Art en tant que voie intérieure.
    Celle-ci est plus vaste que les autres car elle englobe des thèmes que l’on ne peut scinder ; trois thèmes essentiels la constituent :


    — le premier tente de cerner d’une part le concept d’“ Art de Dieu ” : Genèse, Cosmogonie donnant lieu à la manifestation, puis au retour en la source ; d’autre part celui de Dieu en tant qu’artifex : artiste ou artisan suprême du microcosme et du macrocosme. Liberté, beauté, imagination, création et félicité le caractérisent.


    — le deuxième thème de cette partie consacrée à l’Art s’intitule “ Rite et Art ” car il envisage l’art en tant que voie ; en effet, selon les traditions anciennes, tout acte créateur est en quelque sorte réitération de l’Acte divin de la création. Les aspects particuliers que constituent le rite (forme d’art sacré), le symbole (essence de l’art), et par ailleurs les métaphores du Miroir et de l’Image, permettent de suggérer l’unité foncière de la manifestation, ainsi que son lien au Principe universel qui, telle la lumière unique, fait apparaître en elle-même tout phénomène.


    Abhinavagupta composa un ouvrage particulièrement intéressant sur l’expérience esthétique, l’Abhinavabhåratî, où il développa les notions de rasa (saveur), dhvani (suggestion, résonance intérieure de la beauté perçue), et de mokßa (délivrance) désignant la vocation essentielle de l’expérience esthétique. Celles-ci seront évoquées tour à tour au cours de la présentation de quelques formes d’art (architecture, sculpture, peinture, danse, poésie, musique) grâce auxquelles l’homme depuis toujours a cherché à s’unir au Tout.


    De même dans cette étude traitant du Rite et de l’Art, après avoir évoqué ces aspects particuliers, il reste à envisager le cœur du problème si l’on peut dire : la vie du quotidien, trop souvent morcelée, privée de poésie, car dénuée de sa capacité d’élan, d’émerveillement ! Eckhart comme Abhinavagupta ont nettement insisté sur ce point : plénitude et conscience parfaite ne sont pas réservées à des moments ou à des activités privilégiées de l’existence. C’est pourquoi l’un et l’autre préconisent de “ trouver Dieu ” en chaque instant, selon l’expression d’Eckhart. Le Shivaïsme du Cachemire non-dualiste propose divers chemins pour y parvenir, parmi lesquels cinq “ moyens ” envisagés comme autant d’accès vers le Centre. La vie apparaît ainsi comme l’art le plus complet car il ne laisse de côté aucune sphère de l’existence.
    — Le dernier thème de la partie sur l’Art abordera les ressorts profonds communs à l’expérience esthétique et à l’expérience mystique : ce sont la contemplation, l’intuition illuminatrice, l’état de spontanéité et l’apaisement. Vécus en pleine conscience ces quatre aspects imprègnent peu à peu la vie quotidienne, reliant l’être à son principe, le Soi.

    La cinquième et dernière partie concerne les “ Œuvres de Vie ” proprement dites, émises spontanément d’un cœur unifié ; elle s’articule autour de trois enquêtes : la première, relative à l’attitude d’égalisation entre extériorité et intériorité (kramamudrå), montre comment il est possible de transfigurer le quotidien par cette pratique qui met en œuvre les ressorts subtils de la conscience, aussi souvent que l’élan et l’attention permettent de s’y raccorder.


    Dans la suivante, les rapports entre action et contemplation sont approfondis. Eckhart et Abhinavagupta, nous le verrons, accordent tous deux la prééminence à la vie active illuminée par une vision pénétrante de la Réalité et la paix intérieure. Ainsi peu à peu les deux aspects action-contemplation s’unifient et culminent dans l’attitude dite d’harmonie parfaite : la kramasamatå.


    La dernière partie du chapitre est consacré aux “ œuvres de vie ” ; dans le creuset de la kramasamatå, dans le fond de l’âme divinisée jaillissent spontanément les œuvres vraiment vivantes ; telle était la préoccupation fondamentale de Maître Eckhart qui aimait à se dire non seulement un Lesemeister (maître de lecture, d’érudition), mais surtout un Lebemeister (maître de vie). Renouvellement incessant, félicité, liberté et amour universel rayonnent du jîvan-mukta, le libéré-vivant, tel que le décrit Abhinavagupta. Il est certes aussi difficile de parler de l’Absolu que du saint qui s’y est identifié, en raison de l’infinie subtilité de cet état qui n’est “ ni ceci ni cela ” ; c’est pourquoi de tous temps plus d’une tradition ancienne eut recours aux symboles de l’Arbre de Vie, du Cœur, et de la Roue tournoyante autour de son moyeu immuable.


    “ Ayant acquis une parfaite conscience du Soi, de ses énergies de connaissance et d’action, les ayant reconnues identiques à son propre soi, ainsi cet être jouit des puissances d’action et de connaissance à son gré ”, déclare Abhinavagupta dans sa glose aux versets sur la Reconnaissance du Seigneur (IPV IV 15). Il œuvre au cœur d’un épanouissement de toutes ses énergies, réalisant à la fois plénitude de l’existence et vacuité des phénomènes dans une vision spontanée, sachant bien que :
    “ La rivière de la vie, impétueuse et profonde
    Les deux rives glissantes, et le milieu insondable…  

    Tout s’harmonise alors dans la simplicité et le merveilleux, comme l’exprime si simplement ce poème Tch’an :


    “ Puisez de l’eau et la lune

    Est entre vos mains
    Saisissez des fleurs et votre 
    Vêtement en sera parfumé ”4.

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« Moi, Moi, Moi. » L’araignée dans sa toile

Posté par othoharmonie le 17 mai 2013

 La loi de la correspondance et la loi de la projection

par : Gabriele Würzburg  

 

En cette époque où les valeurs de l’ego dominent, ce livre est plus actuel que jamais. Il décrit sous un angle totalement inédit les processus spirituels à l’oeuvre dans le cadre des relations humaines quand celles-ci ont uniquement pour but la satisfaction de l’ego.

Quand c’est le cas, l’homme vit exclusivement dans la loi des semailles et des récoltes, ce qui est extrêmement dangereux pour lui-même, mais également et surtout, pour ses semblables. Tant que l’homme pense, parle et agit de manière négative, il évolue dans une toile tissée d’égoïsme, de jalousie, de cruauté, de dureté de coeur et de bien d’autres comportements erronés. C’est ainsi que ce livre dévoile comment les hommes s’influencent et se manipulent mutuellement, montrant dans leur réalité crue ce que sont les rapports humains : un vaste commerce d’énergie négative où presque tous les coups sont permis. Dans cet ouvrage, Gabriele, que Dieu appelle sa prophétesse et messagère pour notre époque, puise à la source de sa conscience ouverte pour décrire ces phénomènes avec une profondeur inouïe, mais aussi et surtout pour nous indiquer comment nous en libérer, à la lumière des enseignements du Christ. 

  Voici quelques-uns des thèmes abordés dans ce livre : 
Influencer et manipuler son prochain • Le caractère, le comportement et la forme du corps physique résultent des sentiments, sensations, pensées, paroles et actes de l’homme • Tout est loi : Loi divine ou loi de l’ego • Sous l’effet du péché s’est développée l’auto-perception : l’homme ne voit et n’entend que lui-même • Dieu est-Il juste ? • Il n’y a pas de hasard • L’infini dans son entier est vie et évolution • Les événements spirituels à l’origine du « Big-bang » • … 

  Extrait de la préface : 
L’existence terrestre dans la loi de cause à effet est étrange et dangereuse pour l’âme et pour l’homme. La toile des causes et des effets est un labyrinthe dont on ne trouve que difficilement la sortie. 

Les personnes engagées sur le chemin de la vérité font chaque jour davantage l’expérience que le seul fait d’avoir des connaissances spirituelles ne suffit pas pour traverser la jungle de l’ego humain et encore moins pour défricher cette jungle en totalité. Pour éclairer tous les recoins tellement dispolarisés de notre humain, pour y apporter de la lumière et y créer de l’ordre, il faut s’efforcer sans cesse d’appliquer le contenu de ces connaissances spirituelles. 

C’est pourquoi il est bon d’éclairer et d’observer les choses à partir de différents points de vue. En effet, notre existence terrestre consiste dans le monde des programmes entrelacés qui sont les nôtres, dans le réseau de communications des erreurs, des déceptions et des liens, dans lequel chacun de nous s’est laissé prendre en de multiples occasions. Aujourd’hui c’est tel aspect qui nous aide à nous reconnaître, demain ce sera tel autre. _ Aujourd’hui, par exemple, quelque chose devient soudainement clair pour nous à la lecture d’un passage sur le « caractère », sur le fait de toujours vouloir « mieux savoir » que les autres ou sur le « plasma ». Demain, par contre, notre conscience sera touchée par une explication en rapport avec l’effet des pensées vagabondes et c’est ainsi que les processus de la connaissance de soi-même se mettent en mouvement, ce qui nous donne la possibilité de déposer parties après parties des aspects de ce qui nous charge. 

L’Esprit de Dieu qui se révèle dans la Vie Universelle apporte sans cesse, et avec une patience infinie, les Lois de l’amour de Dieu et du prochain, pour que nous puissions nous libérer de l’étroitesse et des liens, de tout ce qui nous oppresse et nous asservit…

Auteur : Gabriele Würzburg (

  Informations : www.la-parole.com 
  Contact : info@la-parole.com

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Les oeuvres de vie

Posté par othoharmonie le 9 mai 2013

Les Œuvres de vie selon Maître Eckhart et Abhinavagupta
de Colette Poggi

C’est par l’étude comparée des œuvres philosophiques et religieuses de deux auteurs médiévaux majeurs, Maître Eckhart, théologien rhénan (XIIIe-XIVe) et Abhinavagupta, philosophe shivaïte du Cachemire (Xe-XIe), que Colette Poggi aborde le thème central de cet ouvrage : Les œuvres de vie. Celles-ci désignent l’expression spontanée, au sein de la vie quotidienne comme dans la pratique artistique, de la plus haute réalisation qu’est l’art de l’intériorité conjuguant action et contemplation. Cette vision du sens de l’existence repose tant pour Eckhart que pour Abhinavagupta sur un aspect original de leur doctrine : à leurs yeux le principe suprême est Lumière animée par un dynamisme vivant, Conscience absolue s’exprimant dans le déploiement cosmique.

Cette recherche accorde également une large place à la conception médiévale de l’Art comme voie de réalisation.

N° ISBN : 2-86681-086-4Les oeuvres de vie dans AUTEURS A CONNAITRE livre-213x300
Année de parution : 2000
Prix: 29.41 €
Poids : 340 Grs
Nb pages : 256

Extrait :

S’il est une raison essentielle qui justifie un rapprochement entre Maître Eckhart (XIVe siècle) et Abhinavagupta (Xe-XIe siècles), tous deux penseurs médiévaux, l’un occidental chrétien, l’autre cachemirien shivaïte, c’est qu’ils placèrent d’emblée, au centre de leur existence comme de leur œuvre, l’accès immédiat à la Réalité d’ordinaire voilée, grâce à une catharsis de la conscience. Pleinement engagés dans la vie spirituelle, riches d’une vaste érudition rassemblant tous les savoirs alors accessibles, ils s’attachèrent à la transmission de cette connaissance souvent indicible certes, mais passée au tamis de leur propre expérience, en approfondissant avec originalité le champ philosophique de leurs doctrines respectives. 

Un autre trait original de leur métaphysique réunit Maître Eckhart et Abhinavagupta : il n’y a pas, selon eux, de place pour l’inertie ; le principe suprême lui-même est un pur dynamisme, acte créateur, vie surabondante qui, dans la langue imagée d’Eckhart, “ verdoie et fleurit ”, jaillit comme une fontaine, fulgure et scintille ; pour Abhinavagupta, vibration, élan, danse cosmique, émerveillement de sa propre essence. Par delà leur mode respectif d’expression ces deux mystiques de traditions différentes traitent avec une profondeur et une vigueur communes, et souvent étonnantes, de l’Art divin : génération du Verbe ou acte de conscience du point de vue de l’Absolu, création cosmique pour ce qui est de la manifestation.

Comme leurs témoignages le font explicitement savoir, leurs œuvres sont issues d’une nécessité intérieure d’écrire afin d’alléger l’humanité du fardeau de l’ignorance car “ nombreux sont les êtres ordinaires qui n’ont pas conscience de leur essence innée ! ” constate Abhinavagupta dans le traité de la Reconnaissance1. 

Avant de donner un bref aperçu sur l’ensemble de cette étude, précisons que son thème essentiel porte sur l’Art — voie sans voie, par delà toute pratique extérieure —, tel que le conçoivent Maître Eckhart et Abhinavagupta, c’est-à-dire la “ connaissance de Dieu ” ou la “ Conscience suprême ”, ainsi que les modes variés (arts) de réalisation.

Après une présentation des deux maîtres (première partie), de leur vie, leurs œuvres et du contexte dans lequel ils évoluèrent, une approche de leur doctrine (deuxième partie) montrera à quel point elles participent du même dynamisme. Le principe ultime est “ Acte de conscience ”, “ Parole suprême ” ou “ Verbe divin ” qui est par nature conscience de soi et expression ; il est évoqué par Eckhart comme un débordement, un bouillonnement de plénitude et, par Abhinavagupta, sous forme d’une vibration cosmique (spanda) qui donne vie à tout ce qui est.

Au cours de la troisième partie nous aborderons le “ Jeu divin ”, charnière entre l’Absolu et la manifestation (issue du désir divin d’être connu), source de la temporalité et de la dualité. Quant à l’être humain, il éprouve en sa conscience cette diversification engendrée par la Måyå (illusion cosmique2). Il est néanmoins en son pouvoir de refluer vers la source : instant d’éternité, hors du temps.

Sur l’auteur : 

poggi dans AUTEURS A CONNAITREColette Poggi mène des recherches sur le Shivaïsme du Cachemire et les philosophies de l’Inde depuis le début de ses études universitaires à Aix -en-Provence en 1977; elle aborde alors deux cursus : Littérature et Civilisation germanique d’une part, Etudes indiennes et Sanscrit d’autre part. Dans le cadre de son Doctorat, en 1986 , elle met en évidence les correspondances entre le plus grand philosophe du Cachemire médiéval, Abhinavagupta, et l’un des plus éminents mystiques et théologiens d’Occident, Maître Eckhart. Afin d’approfondir sa connaissance et de rencontrer d’autres chercheurs, Colette Poggi poursuit alors des recherches à Paris dans le cadre d’une équipe CNRS, à Oxford, et à la Sorbonne en Philosophie comparée avec M. Hulin. Elle présente en 1994 pour un doctorat de Philosophie en Sorbonne la traduction intégrale de l’ÎshvaraPratyabhijñâVimarshinî, texte fondamental d’Abhinavagupta qui porte sur l’expérience de la Re-connanissance intérieure comme voie immédiate de Délivrance. Actuellement, Colette Poggi enseigne le sanscrit et la pensée indienne dans divers centres universitaires, tout en poursuivant ses recherches et ses traductions sur le Shivaïsme du Cachemire.

Colette Poggi donne une série de conférences au Musée Guimet dont le thème est  » Regards sur l’expérience esthétique en Inde ancienne ».

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Médecine énergétique au service de la femme

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

Médecine énergétique au service de la femme dans AUTEURS A CONNAITRE medecin

Cet ouvrage est une ressource indispensable pour la santé énergétique des femmes. De la ménopause au syndrome prémenstruel à la dépression, médecine énergétique au service des femmes offre des solutions que la médecine traditionnelle n’arrive pas toujours à faire.

L’archétype féminin n’est pas qu’un ensemble d’idées et de valeurs flottant quelque part dans l’air. Il est encodé, certes, dans vos énergies, mais aussi dans vos gènes, vos hormones, et dans les gestes qu’ils vous amènent à poser. En vous rapprochant des assises énergétiques du corps et de l’âme de la femme, ce livre devrait vous inciter à effectuer de meilleurs choix santé et à renforcer le lien entre la précieuse sagesse du féminin et votre quotidien.

Médecine énergétique au service de la femme vous permettra de comprendre que votre sagesse corporelle n’est pas tant contenue dans les neurones de votre cerveau que dans des champs d’énergie qui mobilisent vos cellules, coordonnent les stratégies de vos organes pour vous maintenir en santé et vous baignent dans une atmosphère de paix et de joie lorsque les choses vont bien ou dans le stress et l’inquiétude lorsqu’elles vont mal.

Apprendre à rétablir la santé et l’équilibre de votre corps par la médecine énergétique, c’est favoriser le rayonnement de votre véritable nature. C’est mettre en place un terrain d’essai en vue de devenir une force de transformation des énergies environnantes et de bonifier le monde. Et c’est une façon de défendre efficacement l’amour, la coopération et la paix, qui représentent ce que vous avez naturellement à offrir au monde.

AUTRE LIVRE DE CET AUTEUR

Médecine Énergétique

 

dona dans AUTEURS A CONNAITREDonna Eden

Donna Eden, pionnière de la guérison holistique, compte parmi les représentants les plus recherchés, les plus joyeux et les plus crédibles de la médecine énergétique. Elle a enseigné à plus de cinquante mille personnes les bases du système énergétique corporel. Son best-seller, Médecine énergétique – Éveiller le guérisseur en vous (Ariane, 2005), traduit en dix langues, est devenu un classique.

http://editions-ariane.com/ 

 

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Invictus de J.Carlin

Posté par othoharmonie le 20 avril 2013

Invictus de J.Carlin dans AUTEURS A CONNAITRE invictus 

En 1985, Nelson Mandela, alors incarcéré depuis vingt-trois ans, entreprit de vaincre les partisans les plus impitoyables de l’apartheid, de ses geôliers jusqu’aux chefs de l’armée sud-africaine. Il gagna d’abord sa libération, puis remporta la présidence du pays lors de sa première élection libre en 1994. Mais il savait que l’Afrique du Sud était encore dangereusement divisée par cinquante ans d’apartheid. S’il ne pouvait l’unir rapidement, d’une façon viscérale et émotionnelle, son pays allait s’effondrer dans le chaos. Il choisit une cause ayant, a priori, peu de chances de succès : l’appui au Springboks, l’équipe nationale de rugby, lors du tournoi de la Coupe du monde 1995 tenu en Afrique du Sud.

Contre les géants du sport, les perspectives de victoire des Springboks étaient faibles, et leurs chances de s’emparer des cœurs de la plupart des Sud-Africains semblaient encore plus inaccessibles, car ils avaient longtemps incarné le règne des Blancs. Durant l’apartheid, les Springboks et leurs partisans, tous des Blancs, avaient entonné des chants de ralliement racistes, et les Noirs venaient aux matchs des Springboks pour appuyer l’équipe adverse. Mais Mandela estimait que le sport, justement, avait le potentiel nécessaire pour rallier les Sud-Africains de toutes races.  Découvrez ici l’art politique et la sagesse de ce grand homme d’État.

* : Ce livre vous est offert à moitié prix à condition que vous en commandiez au moins un autre à prix cadeau (aussi à moitié prix!). Voir les détails.

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John Carlin

carlin dans AUTEURS A CONNAITREJohn Carlin, ancien chef du bureau sud-africain de l’Independent, de Londres, offre un portrait singulier, en pleine action, du plus grand homme d’État de notre époque, concoctant jusqu’à l’ivresse le volatil cocktail de la race, du sport et de la politique. Il a puisé dans de longues entrevues avec Mandela, Desmond Tutu et des dizaines d’autres Sud-Africains engagés dans la décisive campagne de Mandela et l’improbable triomphe des Springboks. En un langage émouvant, il explique comment leur championnat a transcendé la griserie de la victoire pour effacer les haines anciennes et unifier un pays.

http://editions-ariane.com/ 

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