TRES SAGE HELOISE
De quoi ça parle :
» Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps !é On a pu l’appeler » la femme qui inventa l’amour » car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse.
Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de moeurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance. Autour d’Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi. « Jeanne Bourin Très sage Héloïse, un livre brûlant, par l’auteur de La Chambre des dames ne nous raconte pas la passion d’Héloïse pour Abélard mais nous la fait réellement vivre avec une intensité prodigieuse. «
Ou est la limite entre fiction et réalité?
Héloïse, religieuse âgée, va mourir, et elle le sait. Elle revient sur sa vie et son histoire d’amour avec Abélard. Une histoire d’amour sans limites, une passion démesurée, qui résiste à tous les malheurs.
Ces personnages ont réellement existé, et on bien vécu une histoire ensemble. Cependant, on ne sait pas trop où commence la fiction et où fini la réalité. Un roman court, un peu sous la forme d’un journal intime, entrecoupé de chapitres où l’on voit la scène du point de vue de ceux qui assistent à son agonie. Une histoire d’amour, un peu étrange à mon avis, surtout du côté d’Abélard, agréable à lire. Mais l’on n’apprend pas grand chose sur le Moyen Age, ce qui limite quelque peu l’intérêt du roman.
L’auteure :
Née à Paris, Jeanne Bourin a suivie ses études au lycée Victor-Duruy, puis elle a préparé une licence de lettres et une licence d’histoire à la Sorbonne. Elle est mariée à André Bourin, journaliste, critique littéraire, producteur de radio et de télévision. Elle est mère de trois enfants.
Elle est décédée mercredi à l’âge de 81 ans de mort naturelle : Lire l’article
Romancière et historienne, elle s’est exclusivement consacrée au Moyen-Age. En 1963, elle publie son premier livre, le Bonheur est une femme, où elle évoque les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d’Aubigné. Elle publiera Très sage Héloïse en 1966 réédité en 1980 où elle fait revivre celle qui fut aimée d’Abélard et demeure une des plus grandes figures féminines de tous les temps ; l’ouvrage, plusieurs fois traduit, a été couronné par l’Académie Française.
Suit une biographie animée mais composée sur des bases rigoureusement historiques d’Agnès Sorel, La dame de beauté en 1970 réédité en 1982.
Jeanne Bourin consacre ensuite sept années à la documentation et à la rédaction de son premier roman, La Chambre des dames (1979) préfacé par Régine Pernoud et qui met en scène des marchands et des artisans dans leur vie quotidienne à Paris, au temps du roi Saint-Louis. Grand Prix grand prix des lectrices de Elle et prix des Maisons de la Presse. Traduit en sept langues, ce livre a reçu un accueil enthousiaste de la critique et du public. En 1981, elle donne une suite à ce roman avec Le Jeu de la tentation (prix Renaissance, 1982) qui s’impose très vite comme un grand succès de librairie. Ces deux romans ont fait l’objet d’une adaptation télévisée.
Pour répondre aux demandes d’informations qui lui sont alors adressées, Jeanne Bourin publie, en collaboration avec Thomassin, un livre de cuisine médiévale : Les recettes de Mathilde Brunel.
Vient ensuite Le Grand feu, qui obtient le Grand Prix Littéraire de la Société amicale du Loir-et-Cher en 1985 et le Grand prix catholique en 1986.
Mars 1987, Jeanne Bourin publie un roman situé au XVIe siècle, Les Amours blessées, qui traite de l’intrigue amoureuse unissant durant quarante ans le poète Pierre de Ronsard à Cassandre Salviati.
En septembre de cette même année, elle fait paraître un conte pour enfants de 8 à 12 ans, Le Sanglier blanc, qui unit le merveilleux des contes de fées à une évocation très fidèle de la vie quotidienne au Moyen-Age. L’ouvrage est abondamment illustré de dessins en couleur.
A l’automne 1989 paraissent Les Périgrines. Ce nouveau romand de Jeanne Bourin conduit le lecteur de Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, dont l’auteur ressuscite les splendeurs, Nicée, Antioche et Tripoli et lui fait partager les terribles épreuves, mais aussi l’ardeur de ceux et celles qui accomplissent à l’extrême fin du XIe siècle la première Croisade, pour délivrer le tombeau du Christ. En février 1992, avec Les Compagnons d’éternité, Jeanne Bourin donne une suite aux Périgrines et, dans ce nouvel ouvrage, évoque la prise de Jérusalem, puis la constitution du royaume franc ; tous ces événements vus et vécus par ses trois héroïnes.
Auparavant, en octobre 1990, elle avait publié un album richement illustré sur l’histoire des jardins au Moyen-Age du VIIe au XVe siècle : La Rose et la Mandragore. Pareil sujet n’avait jamais été traité ainsi dans son ensemble. Jeanne Bourin est également conférencière et a publié divers articles dans des quotidiens, revue et magazines. Elle a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision, tant en France que dans les autres pays francophones. Elle a rédigé des préfaces notamment pour Les plus belles pages de la poésie française livre publié en 1982. Elle fait partie de divers jurys littéraires et a fondé le Grand Prix Littéraire de la Femme.
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