La demande d’amour et la « quête affective »

Posté par othoharmonie le 9 avril 2016

 

 

Thierry Vissac nous invite dans cet article à une rencontre avec soi défrichée du poids du jugement et des espoirs excentriques de l’ego spirituel. Ses paroles sont une invitation à la paix, à la simplification, à l’éveil de ce qui nous est si intime et que nous falsifions par nos croyances et nos attentes.

Le besoin de vivre l’amour est une demande universelle qui se traduit au quotidien par une quête affective intense : besoin d’être aimé et besoin de reconnaissance. Ces besoins portent la plupart de nos paroles et de nos actions, souvent à notre insu, et induisent une dépendance à l’autre sans le regard duquel nous pouvons même avoir le sentiment de ne pas exister.
 
Cette demande, à fortiori non reconnue, est à l’origine de tous les ennuis de l’espèce humaine.

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La demande étant omniprésente, elle est donc transposée de manière inconsciente dans la démarche spirituelle. Ainsi, au lieu de ramener à l’essentiel, une telle démarche alimente la course aux mirages, vers l’autre, vers une source du bonheur à l’extérieur de soi.
 
Attendons-nous une rencontre qui va nous révéler à nous-mêmes ?

Croyons-nous qu’il existe quelqu’un, quelque part, qui détient pour nous la clé de notre cœur ?

Ne sommes-nous pas, en tant que femme, dans l’attente d’un être suprême qui serait à la fois un Père infaillible et un Amant protecteur ? Ne sommes-nous pas, en tant qu’homme, en quête d’un modèle de surhomme, d’une incarnation du pouvoir suprême, d’une Mère suprême dont les bras seuls nous permettraient de nous montrer vulnérables ?

N’avons-nous pas confondu notre élan affectif primal avec l’Appel de l’Unité ?

 Nous nous percevons comme des réservoirs vides ne demandant qu’à être comblés, et l’autre devient alors cette source à laquelle nous aimerions nous abreuver. Qu’il s’agisse d’une rencontre avec un maître spirituel ou avec une maîtresse ou un amant, nous devons réaliser que cette manière de rencontrer l’autre comme s’il était source de notre plénitude est une erreur fondamentale.

Je ne dis pas que les relations doivent être évitées mais qu’elles doivent être vues pour ce qu’elles sont : des lieux possibles d’expression de l’amour mais pas des échoppes où l’on viendrait s’achalander.
 
Il est bien naturel de désespérer trouver l’amour quand on le cherche partout où il n’est pas. Il y a pourtant des milliers d’années que nous entretenons ce modèle de la quête, et que nous l’avons transposé dans une totale inconscience sur nos gourous et nos conjoints, nos enfants, nos patrons et nos employés, nos voisins et tout être vivant de passage. Nous ne sommes jamais autant en relation que nous sommes en demande. Nous avons d’ailleurs fini par voir la relation comme une demande légitime et c’est une des causes de cet aveuglement quasi total que nous subissons à notre endroit.

 Le regard est toujours tourné vers dehors.

Même nos tentatives balbutiantes d’un regard au-dedans sont motivées par un désir de solutionner la relation à l’extérieur ! Il est devenu si naturel de demander à l’autre ce que nous n’avons jamais trouvé en nous-même que la guerre est devenue, tout aussi logiquement, la continuité de cette demande irrémédiablement frustrée. Celui qui ne cède pas à nos exigences devenues légitimes peut finalement être frappé ou tué.
 
Nous cherchons l’amour, c’est un élan premier, celui du singe qui prend conscience de sa condition. Nous reconnaissons cet instinct en nous. Nous ne saurions pas toujours dire instantanément si telle ou telle de nos actions, telle ou telle de nos paroles est une expression de cette quête d’amour (du sentiment de plénitude et d’ouverture que nous appelons amour) mais pour celui ou celle qui se penche avec attention sur la motivation de ses paroles et actions, cette quête se révèle omniprésente. Et il n’y a pas de problème à cela, car c’est un aspect de la condition du singe que nous ne voulons justement plus nier, même si, en même temps, nous souhaitons naturellement le voir évoluer.
 
Cette quête est tellement inscrite en nous qu’elle s’anime et s’enfle d’elle-même, autonome, indépendante de la raison et parfois du regard conscient, quand celui-ci est encore fragile. Tous nos maux sont issus, non de cette quête en elle-même qui est l’expression d’un appel naturel, mais de la direction que nous lui avons donnée : vers l’autre, vers l’extérieur. La solution est dans une exploration intime de ce qui est vivant en soi et qui marque la fin de la course au trésor à l’extérieur.

Thierry (novembre 2010).

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La place des vaisseaux de cristal sur le chemin de l’initié

Posté par othoharmonie le 7 avril 2016

De la psychothérapie à la spiritualité en passant par le développement personnel : Pascal Lacombe

Pour vous guider dans la compréhension des sons et de leurs usages, nous vous invitons dans un parcours initiatique. Celui que nous prenons tous à un moment donné de notre légende personnelle et qui nous mène à la réalisation de notre nature spirituelle.

vaisseau de cristal

Un individu, vous, moi, traverse sa vie pendant de longues années, ignorant sa nature profonde et engendrant souffrance pour lui et pour tant d’autres, répétant sans cesse ses blessures dans tous les registres de sa vie.

Combien de temps avant qu’il consulte les ouvrages de ses pairs qui ont déjà traité de la difficile condition humaine ?

Combien de doutes et de marchandage avec soi pour oser franchir la porte d’un professionnel de la relation d’aide?

Combien de médicaments, de poudre de perlimpinpin et de gris-gris avant d’accepter l’inacceptable?

La souffrance reste encore sur le plan de la matière et malgré un changement pré senti, LE moteur de notre évolution.

Tout est duel comme vous le savez.
Blanc/noir, chaud/froid…Tout est polarisé… plus/moins.

Rencontre avec sa souffrance.

La souffrance est la polarité négative qui va pousser l’humain à se remettre en question pour trouver une solution à son malheur.

Il va devoir retrouver en lui les blessures originelles qui l’oppriment inconsciemment et qui l’obligent à revivre abandon-trahison-rejet-injustice-humiliation sur trois niveaux : avec ses référents parentaux, avec les autres et envers lui-même.

Sur chacun de ses niveaux, il va apprendre à pardonner et à se pardonner. Premier pas vers l’Amour inconditionnel. Être capable d’être une bonne Mère pour soi ; prendre en charge ses blessures et grandir en humanité tout au long de son processus d’individualisation.

D’un « Nous » sans réel existence personnelle issu du troupeau, de la tribu, de la lignée, de la Nation, l’Homme construit péniblement son identité et peut enfin dire « Moi je »
Moi je pense, moi je crois, moi je sens que je suis le digne héritier de la douleur du monde transmise de générations en générations.

La psychothérapie donne à l’Homme ses premières clés qui le libèreront de ses peurs, de ses hontes, de ses culpabilités, de ses colères, de ses peines et de tant d’autres parasitages relationnels.

Rebirth, sophrologie, psycho généalogie, dialogue intérieur, astrologie (pour ne citer qu’elles) et tout le panel des fabuleuses techniques dont le genre humain dispose pour guérir sa psyché et entreprendre le chemin de la connaissance de soi. Se libérer de son ignorance et de ses dommages collatéraux.

Si le traitement de sa souffrance le soulage progressivement de son malheur, l’individu va devoir pourtant continuer sa route et explorer la polarité positive de son Être pour trouver un état de bonheur.

La patience, la persévérance et l’endurance vont animer ses jours et éclairer ses nuits.

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Rencontre avec ses valeurs.

Nous n’héritons pas seulement de nos blessures mais aussi de nos valeurs.

Réussite, aventure, profit, justice, beauté, spiritualité…plus d’une centaine de valeurs et pourtant chacun(e) n’en porte qu’une petite poignée.

Ce sont nos moteurs de vie, nos principes actifs qui sous-tendent tous nos choix, consciemment ou inconsciemment.
Nos valeurs vécues en conscience dans notre quotidien rendent notre vie si riche, si pleine. C’est ce qui nous donne ce sentiment si doux d’avoir de la valeur. Cela construit l’estime de soi.

Estimer la valeur de son « moi » c’est comme soupeser l’or pour l’apprécier et lui donner un prix.
Identifier et vivre ses valeurs c’est donner du poids à sa vie, offrir de la valeur à son existence. Commencer à donner corps à son Essence.

Faut il pour cela faire aussi un tri avec nos croyances. Ces dernières nous font vivre nos valeurs d’une certaine manière. Souvent enfermantes et limitantes, nous pouvons choisir des croyances facilitantes et rendre notre vie harmonieuse pleine de nos valeurs.

Si la valeur « réussite » par exemple m’a été transmise avec les croyances qu’il faut être meilleur que l’autre pour réussir. Où qu’il faut tout lui consacrer, tout sacrifier pour la gagner, où mieux encore, que la réussite se conquière après tellement d’effort ; alors je vais vivre inconsciemment cette valeur selon son mode d’application prédestinée, programmée.

Par un travail d’introspection, l’individu peut reconnaître ses valeurs souvent héritées et se choisir des croyances adaptées à sa vraie nature, selon son environnement et les acteurs de sa vie, non plus selon les conditions du passé de nos aïeux.

Réussir c’est faire confiance par exemple. La Réussite vient en partageant. Réussir sans effort est possible…

Ce travail sur nos valeurs est le cœur du Développement Personnel.

Cette voie offre à l’Humain la possibilité d’exprimer ses besoins, ses sentiments et de grandir plus loin encore dans son individualisation en pouvant dire « Je »
Je pense, je crois, je sens.

Systémique, PNL, Analyse Transactionnelle, Gestalt et bien d’autres outils dans la boite du coach pour aider la personne à accoucher d’elle-même.

L’individu développe ainsi son assertivité et retrouve en lui l’énergie du Père.

Deviens qui tu es ! Ressent-il au fond de lui dorénavant.

Cette affirmation l’amène après tant de décennies à se découvrir et à entreprendre le chemin de sa réalisation personnelle.

Chemin faisant, Il a constaté que ces polarités ne sont que le double visages d’un personnage en lui qui fonctionne, agit, réagit d’une manière automatique, réflexogène et inconsciente.

Un être de surface qu’il apprend à reconnaître à travers son mental, son affect, ses sentiments, ses émotions et même dans ses postures et maux physiques.

En psychologie, on l’appelle la personnalité. En spiritualité, l’ego.
Et paradoxalement, pour découvrir qui nous sommes, nous devons semble t’il, rencontrer celui ou celle que nous ne sommes pas.

Cet aspect de nous limité, autocentré, en besoin de reconnaissance permanente et dans un état de manque inassouvi.

Plongeant alors dans les profondeurs de sa psyché, l’individu en quête de lui, porté par le « qui suis-je ? » ancestral, re-découvre alors un visage de sa nature profonde, un aspect de lui jusqu’alors inconnu ou oublié. Un espace en soi immobile, silencieux et observateur qui ne participe pas aux phénomènes mais qui peut sanctionner leur existence.

Ce phare dans la tempête qui garde le cap dans une foi et une certitude inébranlable.

Voilée par le parasitage de la personnalité, la vraie Personne se découvre progressivement. L’âme en nous. Notre Être essentiel reprend les rennes de notre existence.

Alors commence l’émerveillement !
La magie divine opère en acceptant de lâcher et d’offrir, dans un surrender complet, toutes les identifications qui ont construites de vies en vies, notre identité illusoire.

Toutes les dualités vont passées au filtre de cet être central pour unifier les polarités et retrouver ce sentiment d’infinie unité.

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Le retour à Soi.

Les retrouvailles avec le maître en devenir que nous sommes tous. Maître de notre mental et de ses pensées. Maître de nos sentiments, de nos émotions, de notre physicalité et même de nos énergies.

La maîtrise devient notre but, notre réalisation propre.
La maîtrise pour créer, créer un monde à l’image de Dieu en nous.

L’Être arpente dès lors le chemin de sa vie spirituelle.
Entendons Spiritualité dans son sens le plus large : la science de l’Esprit et la connaissance de l’état divin.

Car à ce « qui suis-je ? » qui hante la pensée humaine depuis des lunes et des lunes, peut-être pouvons nous nous poser la question suivante : suis-je un corps avec un esprit ou un esprit dans un corps ?

Après avoir éveillé l’énergie du Père et de la Mère en nous, le Maître intérieur se présente pour consciemment prendre la direction de notre vie.

Jusqu’alors il oeuvrait derrière la personnalité à laquelle nous donnions tant de pouvoir, tout notre crédit, toute notre
re-connaissance.

La « dés identification » d’avec ce personnage transforme le chemin d’individualisation en quête d’individuation.

D’un « moi je » à un « je » l’Être peut dorénavant dire «JE SUIS»
Et ce que « JE SUIS » je le suis, au-delà des rôles et des fonctions sociales, du genre et des attributs humains.

Être simplement, quand l’ego vit dans l’avoir.

Un Moi permanent sans aucun attachement aux sens et aux objets des sens.

Pour cela, nous disposons de moyens habiles comme le yoga, la prière, la répétition de mantras, le tai-chi….
Toutes ses techniques qui nous ramènent à l’essentiel, en l’essence-ciel.

Le son fait partie de ses dons que la Nature donne à l’Homme pour retrouver l’essence de son existence.


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En cultivant la présence

Posté par othoharmonie le 27 mars 2016

Interview : 

Quel est l’origine de votre intérêt pour l’anxiété et la souffrance humaine ?

J’ai été confronté au stress et à l’anxiété depuis ma plus tendre enfance, j’ai ressenti très tôt la tension quai permanente qui habitait mon père. Cette tension se rependait dans toute la famille comme un virus et souvent s’en suivait des cris et des paroles regrettables. J’ai assisté impuissant à la mort lente et douloureuse de mon père rongé de l’intérieur par son stress et son anxiété qui lui pourrissaient la tête et le corps tel un véritable cancer. Je n’ai cessé de chercher une façon de l’aider à s’en sortir en lui achetant des livres qu’il ne lisait pas et en lui donnant des conseils qu’il ne pouvait entendre. Il n’a jamais accepté de se faire aider par un professionnel car il redoutait trop de voir ou de toucher à ce qui bouillait en lui. Les seules « aides » qu’il accepta et qui sont resté sa béquille jusqu’à sa mort furent des anxiolytiques et des antidépresseurs qui lui ont permis de survivre sans jamais se soigner réellement. Je pense que les anxiolytiques et antidépresseurs sont utiles pour commencer un traitement mais qu’ils ne peuvent en aucun cas être utilisés comme un traitement car ils ne traitent pas le problème de fond. Ayant été moi-même confronté à ce mal-être j’ai cherché à comprendre quel en était la cause profonde et comment m’en guérir.

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Quel est votre expérience de l’anxiété et de la souffrance ?

Avant que je comprenne que mon père était sous l’emprise de ses blessures et de son insécurité, j’ai souvent pris personnellement ses attaques et cela a contribué à construire en moi la source de ma propre anxiété. Ainsi la souffrance se transmet telle une maladie, Eckhart Tolle appelle cela le transfert intergénérationnel du corps de souffrance. Le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances ne se transmettent pas seulement de génération en génération, elles se transmettent dans toutes les formes de relations et souvent à notre insu car lorsque nous sommes persuadés que la cause de nos tensions sont à l’extérieur de nous, nous nourrissons inconsciemment notre propre souffrance en étant en position de victime dans les situations que nous vivons et dans nos relations. J’ai donc pendant des années blâmé mon père pour ses comportements, me coupant moi-même de ce qui vivait en moi et je constatais avec désarroi que je reproduisais ce que je lui reprochais. Plus je voyais mon père comme la cause de mes difficultés, plus la souffrance grandissait et plus j’étais impuissant face à elle.

Quel est votre chemin de libération ?

Mon expérience de libération des souffrances c’est produite lorsque j’ai commencé à les reconnaitre et à les accueillir en toute conscience, par une mise en lumière qui finalement me permit de les transcender. Ceci ne se produit pas souvent en un atelier ou en lisant un livre, c’est un travail de fond. Nos souffrances ont tant de facettes qu’il est rare d’en prendre conscience et de s’en libérer définitivement en une fois comme ce fut le cas pour Eckhart Tolle. Reconnaître mon opposition à mes souffrances et prendre conscience de cette dualité par la pratique de la présence ou de la pleine conscience me permet de les aborder avec une autre perspective et de commencer à les accueillir et à les transcender une à une dans le seul vrai atelier qu’est la vie. Dans l’atelier pratique  »La présence en relation : Les relations des révélateurs puissants  » nous voyons comment les défis du quotidien et les relations révèlent et mettent en évidence des parties de nous qui ne sont pas encore conscientisées ou mises en lumière et auxquelles nous nous étions inconsciemment identifié.

Accepter la souffrance n’est pas évident pour tout le monde…

Je comprends et je respecte les gens pour qui l’acceptation et l’accueil de leurs souffrances paraît tout simplement insupportable voir impossible. J’ai aussi pendant la plus grande partie de ma vie essayé de me couper de mes souffrances par tous les moyens possibles mais sans réel succès. J’étais loin d’imaginer que ce serait en les embrassant entièrement qu’elles se dissiperaient. Ceci ne m’a été accessible que lorsque j’ai cessé d’avoir peur de mes souffrances en en faisant une expérience consciente dans un cadre sécuritaire et accompagné par des gens qui eux-mêmes, avant moi, avaient fait cette audacieuse expérience de les accueillir pour les transcender. Avant cela, si quelqu’un m’avait invité à accepter ou accueillir mes souffrances, je l’aurais probablement traité de fou en lui rétorquant que je ne suis pas masochiste !

Il ne s’agit en aucun cas de faire l’éloge de la souffrance, le but de ce travail n’est effectivement pas de s’y complaire, mais de la reconnaître pour ce qu’elle est, en cessant de s’y identifier pour lui permettre de se libérer.

C’est en lisant le chapitre à propos du corps de souffrance dans le livre  »Le pouvoir du moment présent » que j’ai enfin pu faire la part des choses, la souffrance de mon père vivait en lui et la mienne en moi. La libération de la souffrance passe par la reconnaissance de ce qui souffre en nous, cette reconnaissance révèle un espace de conscience qui permet de l’accueillir. Nier la souffrance et se couper de cette partie essentielle de notre expérience de vie en voulant s’en débarrasser est vain, et de plus, si cela était possible ce serait passer à coté de ce qui nous permet d’élargir notre conscience et donc de nous éveiller et d’évoluer. Au contraire, la reconnaître entièrement et être en lien avec elle, m’a permis de la transcender et de devenir plus conscient donc plus libre.

Eckhart Tolle écrit à ce propos,  »le feu de la souffrance est la lumière de la conscience ». C’est en vivant entièrement ma souffrance dans le moment présent (le seul endroit ou je peux vraiment la rencontrer) et de façon consciente qu’elle se révèle, se démystifie et se dissout enfin.

Une fois vécue pleinement, elle n’est plus alimentée par des schémas inconscients (cela peut prendre un certain temps, ce n’est pas forcement instantané). Il n’y a donc pas dans cette pratique une volonté d’évitement ou de négation, bien au contraire, mais un accueil complet et inconditionnel de ce qui est vécu …

La souffrance se vit le temps qu’il faut, dans certains cas cela a pris plusieurs semaines pour véritablement transcender une souffrance puisqu’il fallait d’abord que j’accepte de la vivre pleinement. Dans d’autres cas cette alchimie de guérison se produisit plus rapidement. Dans les deux cas j’ai constaté que ce qui avant conditionnait ma vie n’en avait plus le pouvoir, j’en étais entièrement libéré.

Auparavant la souffrance ne pouvait pas être transcendée car j’essayais de l’éviter, de la nier, de ne pas la ressentir, et donc je la perpétuais inconsciemment en lui refusant l’attention bienveillante qu’elle réclamait (c’est une image). Il m’est arrivé aussi de prétendre que je l’accueillais mais avec l’intention de la faire disparaître, il va s’en dire qu’il ne s’agit pas dans ce cas d’un accueil complet et inconditionnel et donc cela ne permet évidement pas une réelle libération.

La libération passe-t-elle nécessairement par un chemin d’ouverture au ressenti et à l’intériorité?

En effet, c’est en portant mon attention à l’intérieur de moi que je fis pour la première fois l’expérience de l’auto-empathie, j’accueillais ma souffrance plutôt que de m’identifier à elle en blâmant les circonstances ou les autres.

Après avoir passé des années à chercher par tous les moyens d’éviter ou d’enterrer cette souffrance, je trouvais enfin la paix en la reconnaissant entièrement, en lui permettant de vivre en moi, de s’exprimer et faire son propre chemin de guérison. En d’autres mots, je laissais aller ce que j’avais retenu depuis des années et je connus dès lors un allègement constant qui a complètement transformé mon expérience de la vie.  Désormais le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances étaient devenus des alliés plutôt que des ennemis, des révélateurs de parties de moi qui étaient restées dans l’ombre ou des élans de vie que je n’écoutais pas.

Certes l’expression de ces souffrances et les manifestations physiques qui les accompagnent ne sont pas toujours plaisantes, et au début ce n’est pas évident de les accueillir. Le premier réflexe est le plus souvent de les repousser ou de se couper de ce qu’on ressent. Je l’ai fais pendant des années et force est de constater qu’au lieu de disparaître, ces souffrances reviennent régulièrement et souvent de plus en plus fort. De plus tout ce que nous refusons de voir et reconnaître en nous a le pouvoir de décider à notre place. Nous nous demandons ensuite ce qui nous a pris, mais ce qui nous a pris est en fait ces souffrances ignorées et accumulées qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.

Thomas d’Ansembourg parle dans sont livre  »Cessez d’être gentil, soyez vrai » de la théorie de la marmite à pression, à force de mettre le couvercle sur nos émotions et sentiments, on fait monter la pression à l’intérieur et le couvercle menace de sauter à chaque. Au contraire, lorsque nous nous habituons à ouvrir le couvercle pour accueillir et laisser sortir un peu de pression, notre expérience de vie est globalement allégée et transformée. C’est en goutant à la joie de la libération que la confiance grandit et que ce chemin d’ouverture au ressenti se construit.

Pour résumer, mon travail s’adresse à celles et ceux qui souffrent et qui sont démunis face à leurs souffrances et sont souvent submergés par elles. J’ai le plus grand respect pour eux car mon père est mort dans cet état sans que je n’aie pu rien y faire et j’ai été de ceux-là la plus grande partie de ma vie. Je propose ce travail avec amour et empathie pour les humains que nous sommes, je souhaite partager une expérience humaine vécue qui peut résonner éventuellement pour d’autres. Je suis très touché lorsque je revois des participants aux ateliers ou à des séances d’accompagnement individuel qui me témoignent des changements profonds et durables qu’ils connaissent en pratiquant la présence dans leur vie.

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Qu’est-ce qui peut selon vous aider à se libérer de l’anxiété et d’autres souffrances ?

La pratique de la présence au quotidien permet de prendre conscience d’un espace de paix à l’intérieur duquel il est possible d’accueillir et de transcender nos souffrances. Nous devons développer notre habilité à être présent et ouvert à tout ce que la vie met sur notre chemin afin que notre état intérieur ne dépende plus des circonstances extérieures. C’est plus difficile d’être présent lorsque nous faisons face à de grands défis, ainsi la présence est une aptitude qui se développe par la pratique et comme pour toute nouvelle discipline, il vaut mieux choisir un contexte favorable pour s’y exercer. Par exemple, on ne commence pas à pratiquer le ski sur une piste noire mais plutôt une piste verte ou bleue et ensuite en développant une aisance, on peut l’utiliser pour faire face progressivement aux contextes plus difficiles. Ainsi dans l’atelier pratique  »La présence au quotidien » je propose des pratiques simples et concrètes qui peuvent être expérimentées et ensuite utilisées en toutes circonstances afin de faire de la présence une nouvelle façon de vivre. Il ne s’agit pas de pratiques contraignantes qui demandent du temps mais plutôt d’une autre façon d’être et de faire ce que l’on fait déjà en y mettant plus d’attention et donc, en élargissant le champ de notre présence à ce qui se passe non seulement à l’extérieur de nous mais aussi à ce qui se passe à l’intérieur du corps et ce, dans le même instant présent.

Il s’agit donc d’un processus de libération qui passe par la présence au ressenti ?

En effet cette aptitude à vivre en lien avec ce qui se passe dans le corps nous permet de comprendre de façon plus intuitive les enjeux réels des défis que nous rencontrons au quotidien et de retrouver notre pouvoir d’agir au lieu de réagir. En d’autres mots, nous pouvons agir plus consciemment et tendre vers une action juste et appropriée en lien avec nos besoins et nos aspirations au lieu de réagir de façon contre productive et inconsciente.

Ne vous êtes-vous pas déjà rendu compte que votre façon d’être vous apportait parfois le résultat contraire de celui escompté ?

L’apôtre Paul disait  » Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » . En faisant ce constat moi-même j’ai cherché à comprendre ce qui semblait agir en moi à ma place et à mon insu. J’ai découvert que lorsque je ne suis pas présent à mes pensées et à mes conditionnements, ils prennent les commandes.

En mettant mon attention sur mon ressenti, je peux alors voir clairement ce jeux et choisir consciemment les actions en cohérence avec mes besoins, mes intentions et mes élans de vie. Je suis en lien avec ce que la vie attend de moi et y répond sans être détourné et parasité par le mental. Mon mental est alors au service de la conscience plutôt que le contraire. La relation à l’existence est plus directe et intuitive au-delà des interprétations et programmations inconscientes. Avec cette attention dans la présence, les impostures sont révélées et la vérité s’impose d’elle-même. De la même façon nos souffrances sont misent en lumière et reconnues pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire une interprétation personnelle d’une situation, un point de vue qui manque de recul et qui est aveuglé par son identification au soi-disant problème.

Le mental à fait d’un évènement SON problème et c’est bien ce rapport à MOI (ego) qui est la cause de la souffrance. Soumis à la lumière de la présence, ces schémas de l’égo et du corps de souffrance se déconstruisent et se dissolvent d’eux-mêmes ne laissant que la présence consciente en harmonie avec  »ce qui est ».

Concrètement, une séance commence par une pratique de pleine conscience suivi d’une observation neutre des impressions et ressentis corporels en lien avec ce qui semble être un problème à résoudre, une peur à dépasser, un mal-être dont nous pensons connaître l’origine ou non ou un choix important à faire dans notre vie.

Notre façon habituelle d’aborder une difficulté nous incite à générer des tas de pensées et d’hypothèses dans l’espoir de trouver une solution, une idée qui va nous aider à en sortir. Au fil de notre réflexion, les pensée se bousculent, se recoupent les unes les autres et rentrent souvent en contradictions. Alors que nous pensons approcher du dénouement, un doute s’installe et une autre pensée semble être plus appropriée, elle-même est remplacée par une autre et parfois 3 ou 4 pensées tournent en rond ainsi pendant des heures. Soudain par chance ou grâce à un léger relâchement du mental causé par la lassitude nous venons de toucher une pensée qui résonne en nous et là enfin nous ressentons physiquement une impression de soulagement, d’apaisement.

C’est donc notre ressenti qui nous indique la justesse de nos pensées, Eckhart Tolle dit  »si il semble y avoir un conflit entre le mental et le corps, la mental mentira alors que le corps dira la vérité ». Le processus d’accompagnement par la présence part des sensations et des impressions corporelles qui se traduisent ensuite en pensées, ce chemin est beaucoup plus direct et évite tous les méandres du mental. C’est une démarche plus intuitive qu’intellectuelle et c’est pour cela qu’elle me convient car elle me protège des  »embrouilles » de mon mental très productif.

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Quels sont selon vous les bénéfices retirés d’une telle démarche ?

Ils sont nombreux mais je pourrais dire en autre qu’elle nous permet d’être plus conscient de notre réalité, de faire la différence entre la réalité et nos perceptions conditionnées, d’être plus ancré dans notre corps et moins dans notre mental, d’être plus en lien avec qui nous sommes vraiment et nos intuitions, d’être en relation plus harmonieuse avec ceux qui nous entourent (conjoint, enfants, amis, patron, collègues de travail, etc.), de nous sentir vivant, heureux et libre, d’être plus créatif (dans nos relations, notre travail, notre expression), de vivre la plénitude de la vie que nous avons choisie, d’être surpris de découvrir tout ce que nous sommes capable d’accomplir que nous pensions jusque là impossible, de jouir d’un bien-être, d’une plénitude et d’une paix intérieure sans aucune raison extérieure.

Par Pascal Hastir sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Soigner les malades et sauver les âmes

Posté par othoharmonie le 22 mars 2016

 

 CHAMANISME

Dans la vision chamanique du monde, la maladie n’a qu’un nombre limité de cause possibles. L’âme ou les âmes d’un individu peuvent s’égarer, et l’âme du chamane se rendre dans le monde des esprits pour lutter en sa faveur et la rapporter. Autrement, on peut trouver un objet étranger, par exemple une chenille poilue ou un éclat d’os, logé dans le corps du malade. Il y aura été placé par des esprits, ou encore, un sorcier aura plongé une fléchette magique dans le corps du patient. Dans ce cas, il y a quelque chose d’excédentaire à l’intérieur du patient qu’il faut enlever. 

Le chamane l’extraira en le suçant et le montrera peut-être au patient et aux spectateurs. Dans ces circonstances, on pourra recourir à la transe. Pourtant le vol de l’âme sera peu probable parce que le problème ne se trouve pas dans le monde des esprits mais ici, dans le monde physique. 

Si un ennemi vivant est impliqué dans les causes d’un mal, alors le chamane tentera de l’atteindre par magie, puisque l’une des façons de rendre les forces au patient consiste à affaiblir son adversaire. La possession et l’exorcisme, où le corps de la victime abrite un esprit qu’il est nécessaire de chasser, ne font normalement pas partie de la cure chamanique. 

La maladie peut encore provenir du viol des tabous, lesquels constituent la base de la moralité et de la vie juste. De tels actes affaiblissent le patient en tirant sur ses forces vitales. Ce genre de malheur afflige souvent des communautés et des régions entières en provoquant mauvaises récoltes et manque de gibier. Le traitement exige généralement que l’on confesse ses méfaits. 

La perception chamanique du bien-être ne se limite pas à la santé physique au sens médical ni ne se restreint à la santé mentale au sens psychiatrique. S’y trouvent incluses une bonne alimentation, de bonnes amitiés, la prospérité, de même que des affaires et des guerres couronnées de succès. Toutes ces choses renvoient à des idées d’équilibre, de fluidité et de stabilité par rapport à l’environnement, à des idées de don et de retenue, d’amour et de colère, et dépendent aussi de la motivation et de l’intention des esprits qui animent l’environnement.

Dès qu’une âme se perd, elle se comporte un peu comme un animal. Elle peut s’être égarée d’elle-même, ou on l’aura détournée par ruse, capturée, emprisonnée. Enlevée par les esprits, elle sera passée dans un autre monde. 

Il arrive que l’âme soit l’impuissante victime d’un rapt violent, et dans ce cas il faudra combattre l’esprit voleur ou se montrer plus malin que lui. Il existe parfois un certain degré de connivence entre l’âme et son voleur, et c’est l’âme capturée qu’il faudra tromper pour lui permettre d’être secourue. 

Une Wana raconte comment, un jour qu’elle était malade, les esprits auxiliaires d’un chamane en voyage dans un canoë repérèrent son âme. Attirée par leur tambour, elle leur faussa quand même compagnie de par sa nature « sauvage ». 

La patiente était une danseuse de renom et les esprits auxiliaires encouragèrent son âme à danser pour dévoiler ses talents ; peu à peu, l’âme fut touchée par leurs compliments et, finalement se laissa « dompter » ; repêchée, on la rapporta à sa propriétaire. Parfois l’âme rechigne à être sauvée à cause d’une attirance érotique. Les vegetalistas disent que les Gens de l’Eau vivent au fond de l’Amazone dans un monde de beauté où les canoës sont des alligatoris, les bancs des tortues et les policiers des dauphins. Les sirènes sont là pour séduire les pêcheurs. Quand un pêcheur succombe à leurs charmes, il faut vite le sauver, sinon il se transforme en Homme de l’Eau et on ne peut plus de ramener. 

Le chamane ingère une préparation d’ayahuasca et d’autres plantes et chante l’icaro du nicacuru, insecte aux yeux semblables à des phares de voitures. Le chamane devint alors pareil au nicacuru et part en reconnaissance ; il entre dans l’eau et repère la victime dans les bras d’une sirène. Il revient à terre et cherche un compagnon pour le voyage suivant. Ils prennent tous les deux de l’ayahuasca et entrent dans l’eau. Tandis que son collègue distrait al sirène en lui chantant un icaro spécial, le premier chamane ramène le pêcheur à terre. Le pêcheur sauvé pleure et veut retourner dans l’eau, mais el chamane lui pose un crucifix sur la poitrine ; le pêcheur recouvre peu à peu la raison et reconnaît les siens.

Les vegetalistas soient aussi les maladies dues à l’introduction de fléchettes magiques appelées virotes qui se trouvent dans le yachay, le flegme que les chamanes et les sorciers régurgitent et qui contient l’essence de leur pouvoir. Les virotes sont des fléchettes, des flèches ou des éclats d’os en suspension dans le flegme, que l’on peut cracher sur une victime éloignée. 

Les Chamanes  de Piers Vitebsky sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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COMMENT BIEN PRENDRE SOIN

Posté par othoharmonie le 19 mars 2016

 

Prendre soin, c’est aider l’autre à vivre ce qu’il a à vivre, ce n’est pas l’en empêcher, ce n’est pas tenter de lui faire faire l’économie d’une souffrance qui se trouve sur son chemin en la minimisant ou en la prenant soi-même en charge… c’est l’aider à entrer dans sa difficulté, à pénétrer sa souffrance pour pouvoir en sortir, conscient que ce chemin lui appartient et que personne d’autre que lui ne peut le parcourir.

Prendre soin, c’est apporter toute notre attention à la faculté de guérir de sa souffrance ou de résoudre sa difficulté qui est en l’autre plutôt qu’apporter un remède. C’est avoir confiance que l’autre dispose souvent de toutes les ressources nécessaires pour s’en sortir, s’il parvient à s’écouter ou à être écouté au bon endroit. Cela suppose que nous ayons acquis cette confiance et cette estime pour nous-mêmes. Comment pourrions-nous avoir confiance dans la capacité d’être de l’Autre si nous n’avons pas acquis confiance dans la nôtre ?

Apprendre-a-faire-confiance

Le risque, en prenant l’autre en charge, est de ne pas avoir conscience que ce n’est pas de lui dont nous prenons soin mais de nous, de notre image de bon saint Bernard, de sauveur et souvent de notre besoin de reconnaissance, de notre bonne conscience. S’il y a risque, c’est que comme nous nous occupons de nous-mêmes alors que nous croyons nous occuper de l’autre, notre attitude ne soit pas appropriée, pas adéquate, et qu’elle entretienne les deux dans la frustration, la confusion ou la dépendance.

Si nous avons appris à correspondre aux attentes des autres, à nous mettre sous tension pour eux, nous attendons presque immanquablement que l’autre corresponde à nos attentes et se mette sous tension pour nous. Ainsi, nous n’apprenons pas à aimer les autres comme ils sont mais comme nous voudrions qu’ils soient.

Rencontrer, c’est d’abord Etre. Cela n’empêche pas que nous ayons aussi le goût d’évoluer, de croître et particulièrement de croître ensemble. Grandir ensemble, en couple, en famille, entre amis, au sein d’une équipe de travail, est certainement la source d’une des satisfactions les plus profondément nourrissantes. Aimer l’autre comme il est, veut aussi dire que nous nous intéressons à lui et que nous accueillons ce qu’il devient ou pourrait devenir. C’est aimer l’autre avec tout son potentiel de croissance, d’ouverture, de diversification. Je vois des couples ou des familles dans lesquels chacun et chacune s’est mutuellement enfermé dans des rôles, en  arrêtant ou en limitant ainsi fortement tout processus d’évolution personnel et interpersonnel. L’anesthésie s’y installe vite…

Ainsi, si l’un se met à changer, à évoluer, à revoir sa façon d’être, l’autre ou les autres s’affolent. La différence est toujours vécue comme menaçante.

Nous avons peur de constater notre différence. Nous l’évitons ou la refoulons. Ce faisant, nous nous entraînons peu à accueillir la différence des autres. Face à la différence de l’autre, que faisons nous ? Nous l’évitons ou la rejetons. Nous tolérons l’autre dans la mesure où il est « même » et où « il m’aime ». Pour ce faire, nous rencontrons alors davantage les gens qui pensent comme nous, parlent comme nous, s’habillent comme nous, croient ou prient comme nous, font les mêmes choses que nous… C’est rassurant !  Nous vivons souvent la différence de l’autre comme un risque, une menace. Cette insécurité intérieure peut être telle, qu’elle s’extériorise en racisme, en intégrisme, en antisémitisme ou en homophobie, mais elle se manifeste plus couramment par le jugement, la critique, le reproche, la suspicion. La différence n’éveille pas la curiosité bienveillante, mais le doute et la méfiance.

Nous avons peur de prendre notre place, d’exister vraiment, d’affirmer notre identité parce que nous ne sommes pas assurés d’être aimés et accueillis comme nous sommes et, en retour, nous avons peur que l’autre prenne sa place, existe vraiment, affirme son identité parce que nous ne sommes pas assurés de pouvoir, nous, continuer d’exister devant lui. L’autre, même aussi proche qu’un conjoint, est toujours plus ou moins perçu come un empêcheur, je n’ose pas dire un ennemi, encore que … quelqu’un qui nous empêche d’être nous-mêmes.

Eh bien non, ce n’est pas « tout çà » qui nous empêche d’être nous-mêmes. Ce qui nous en empêche, c’est notre façon à nous de voir « tout ça », de vivre ces relations. Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes, c’est que nos besoins de sécurité intérieure et de confiance n’ont pas encore reçu l’attention nécessaire pour se développer et nous permettre de vivre « tout ça » avec davantage d’aisance.  Je ne pense pas que nous puissions éradiquer tout à fait la peur. Elle fait partie de notre vie avec la confiance, et comme la peine et la joie. Ce qui libère, c’est de ne plus avoir peur d’avoir peur.

Si nous portons un masque et que l’autre porte un masque, ce n’est pas une relation, c’est un bal maqué. Alors, si c’est drôle et qu’on s’amuse des masques et des jeux, je ne vois que l’occasion de s’en réjouir. Malheureusement, l’expérience montre que ces bals masqués sont tristes et désolants. Ils ne rassemblent pas, ils isolent ; ils ne font pas rêver, ils empêchent de dormir ; ils ne se terminent pas en feu d’artifice, ils rétrécissent en peau de chagrin. Derrière ce masque sec de gentillesse complaisante, nous risquons de nous habituer à vivre des rapports anémiés, aseptisés, que nous pouvons très bien prendre pour de vrais rapports humains. Ainsi, si nous n’avons jamais bu que du coca-cola, nous pouvons passer notre vie sans imaginer que cela vaille la peine de goûter du vin.

Ma confiance dans la nature humaine ne va pas jusqu’à prétendre que toute vérité est bonne à dire tout le temps et à n’importe qui, certes non. Sans doute y a-t-il des circonstances où ne rien dire répondra à un besoin de patience, de prendre le temps, un besoin d‘attendre le moment opportun, un besoin de réflexion, de bienveillance ou de vérification…. Chacun de nous a ce choix et ce pouvoir dans sa vie quotidienne, tous les jours : contribuer ou non à la clarté, à la transparence, à la paix.

Je pense que chacun de nous reçoit, avec sa dignité, sa part dans cette responsabilité. Je souhaite que de plus en plus d’hommes et de femmes en prennent conscience et reconnaissent joyeusement cette responsabilité et l’assument dans leur vie quotidienne, heureux de contribuer ainsi, là où ils sont, avec les moyens qu’ions ont, au bien-être de l’humanité. Je crois en effet qu’il n’y aura pas de paix dans le monde tant que chacun d’entre nous ne prendra pas soin de sa paix intérieure, comme un jardinier prend soin de ses fleurs – chaque jour. Elle se propagera ensuite par rayonnement : la paix, c’est contagieux.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Pourquoi se couper de nous-mêmes

Posté par othoharmonie le 17 mars 2016

se couper de soi

Si nous sommes déjà largement coupés de nos sentiments, nous le sommes presque tout à fait de nos besoins.

Nous avons parfois l’impression qu’une dalle de béton nous coupe de nos besoins. Nous avons plus appris à tenter de comprendre et de satisfaire les besoins des autres qu’à tenter de nous mettre à l’écouter des nôtres. S’écouter a été longtemps synonyme de péché mortel, en tout cas d’égocentrisme ou de nombrilisme : « Ce n’est pas bien de s’écouter comme cela… Oh ! c’est encore une personne qui s’écoute« … L’idée même que l’on puisse « avoir des besoins » est encore souvent perçue comme infamante.

Il est vrai que le mot besoin est souvent mal compris. Il ne s’agit pas d’une envie du moment, d’une pulsion passagère, d’un désir capricieux. Il s’agit de nos besoins de base, ceux qui sont essentiels à notre maintien en vie, ceux que nous devons satisfaire pour trouver un équilibre satisfaisant, ceux qui touchent à nos valeurs humaines les plus répandues : identité, respect, compréhension, responsabilité, liberté, entraide. En avançant dans ma pratique, je vois de plus en plus combien le fait de mieux comprendre nos besoins nous permet de mieux comprendre nos valeurs.

Pouvons-nous être vraiment et adéquatement à l’écoute des autres sans être vraiment et adéquatement à l’écoute de nous-mêmes ? Pouvons-nous être disponibles et bienveillants vis-à-vis des autres, sans l’être vis-à-vis de nous ? Pouvons-nous aimer l’autre dans ses différences et ses contradictions sans d’abord nous aimer profondément avec les nôtres ?

La coupure par rapport à nos besoins se paye de différentes façons. En voici les conséquences les plus fréquentes.

-          nous avons de la peine à faire des choix qui nous engagent personnellement. Dans les affaires, au travail, ça va bien. Mais dans notre vie affective, intime, dans les choix plus personnels, quelle difficulté. Nous dansons d’un pied sur l’autre, ne sachant que choisir, espérant finalement que les événements ou les gens décident pour nous. Ou alors, nous nous imposons un choix impuissants que nous somme s à écouter et à comprendre notre élan profond.

-          Nous sommes des accords du regard de l’autre. Incapables d’identifier nos vrais besoins, ceux qui nous appartiennent personnellement, nous allons souvent dépendre de l’avis des autres. Ou pire, nous nous coulons dans le moule de leurs attentes telle s que nous nous les imaginons, sans les vérifier et en nous adaptant et nous sur-adaptant à elles. Nous nous épuisons à cet exercice de dépendance à la reconnaissance des autres et à l’extrême, nous devenons la girouette d’une mode, d’un courant ou d’instructions formelles.

Ainsi, nous sommes épuisés d’essayer de faire valoir nos besoins sans aucun succès. Finalement, nous renonçons. Nous nous écrasons, nous démissionnons de nous-mêmes, on s’enferme ou on s’enfuit. Dans ce cas, nous nous faisons violence à nous-mêmes.

Le seul fait d’identifier notre besoin sans même qu’il soit satisfait apporte déjà un soulagement et un bien-être surprenant. En effet, lorsque nous souffrons, la première des souffrances est de ne pas savoir de quoi nous souffrons. Si nous pouvons identifier la cause intérieure de notre mal être, nous sortons de la confusion. Ainsi, si vous ne vous sentez pas bien physiquement, si vous avez des douleurs suspectes au ventre, à la tête ou au dos, vous vous affolez… Si vous allez voir votre médecin et qu’il pose un diagnostic sur votre mal-être, vous vous sentez rassurés, rassuré de savoir ce qui se passe, vous sortez de la confusion. Il en va de même du besoin : l’identifier permet de sortir de la confusion qui ajoute au mal être.

En indiquant à l’autre quelle est notre demande concrète, nous rendons le besoin moins menaçant parce que nous «l’incarnons » dans la réalité, dans le quotidien. Ce n’est pas un besoin virtuel, apparemment insatiable et donc menaçant. C’est une demande concrète, bien définie en termes d’espace et de temps, et par rapport à laquelle nous pouvons nous situer, adopter une attitude.

Tant que nous serons obnubilés par l’idée que notre besoin n’est pas reconnu, nous ne serons pas disponibles pour constater qu’il l’est. A force de ressasser l’impression de ne pas être compris(e) ou reconnu(e), de faire l’objet d’injustices ou de rejet, nous nous forgeons une nouvelle identité. Nous nous installons dans cette croyance de telle sorte  que le monde autour de nous peut bien nous envoyer des messages d’accueil, de compréhension, d’intégration, nous ne les entendons ni ne les voyons plus.

Un travail sur soi est nécessaire, et une fois notre besoin identifié, nous allons pouvoir formuler une demande concrète et négociable qui va dans le sens de nos satisfactions.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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LE MONDE CHAMANE

Posté par othoharmonie le 10 mars 2016

ameridien

Etre élu des esprits qui vous apprennent à entrer en transe et à voler avec votre âme vers d’autres mondes, dans le ciel, ou à descendre par  de périlleuses crevasses dans les terreurs des mondes souterrains ; être écorché vif, réduit à l’état de squelette (pour une société de chausseurs, les os sont le noyau même de la vie), puis reconstruit pour renaître ; acquérir le pouvoir d’affronter les esprits et de soigner leurs victimes, de tuer les ennemis et de sauver les siens de la maladie et de la faim. Voilà quelques traits propres aux religions chamanistes répandues un peu partout dans le monde.

Ce qui n‘empêche pas les chamanes de mener une vie ordinaire, de chasser, cuisiner, jardiner et faire le ménage comme les autres. Quand les chamanes parlent d’autres mondes, ils ne veulent pas dire que ces mondes n’ont aucun lien avec celui-ci. Au contraire, les autres mondes représentent la véritable nature des choses et les causes réelles, de ce qui se passe dans ce monde-ci. Cette division est largement partagée dans la communauté et nombre d’individus peuvent se retrouver chamanes à la mesure de leur intuition de cette réalité supérieure.

Les chamanes sont à la fois médecins, prêtres, travailleurs sociaux et mystiques. On les a traités de fous et persécutés tout au long de l’histoire ; on les a écartés dans les années 60 comme de purs produits « insipides » de l’imagination des anthropologues, et aujourd’hui ils sont tellement à la mode qu’ils inspirent autant le débat universitaire que le nom des groupes de rock.

Le mot chamane est une création des Evenk, un petit groupe sibérien de chasseurs et de gardiens de rennes parlant toungouse ; au début du XXè siècle, il s’appliquait déjà à toutes une catégorie d’hommes-médecins d’Amérique du Nord, et, de nos jours, certains adeptes du Nouvel Age appellent chamanes tous ceux qui, pensent-ils, sont en rapport avec les esprits. Il semblerait que l’âme du chamane sibérien soit à même d’en quitter le corps pour visiter d’autre lieux, particulièrement le monde supérieur, ou céleste, et le monde inférieur, ou souterrain. Cette capacité, dont la tradition existe dans certaines parties du monde et non dans d’autres, permet de parler de société et de cultures clairement chamanistes.

Une définition plus large inclura tout individu capable de contrôler sa transe et, en ce sens, les chamanes diffèrent des autres médiums que certains esprits possèdent et dominent comme et quand ils le choisissent. Or, même si le chaman entre en transe dans des conditions qu’il contrôle, sa « maîtrise » des esprits demeure extrêmement précaire ; Aussi, sont métier est-il considéré comme très dangereux au niveau psychique, car le chamane court toujours un risque de mort ou de folie.

Il n’existe pas de chamane sans société ni culture environnantes. Le chamanisme n’est pas une simple religion mais une forme pluriculturelle et de sensibilité et de pratique religieuses. Dans toutes les sociétés que nous connaissons à ce jour, les idées chamanistes ne forment généralement qu’une seule tendance au sein des doctrines qui font autorité dans les autres religions, idéologie set pratiques. Il devait autrefois exister des communautés purement chamanistes mais nous n’avons qu’une vague idée de la vie qu’on pouvait y mener. Dispersé, fragmenté, le chamanisme ne devrait peut-être pas être un « isme » : il n’a ni doctrine, ni église mondiale, ni texte sacré, ni prêtres faisant autorité pour décider du bien et du mal.

Cependant, on trouve d’étonnantes similitudes dans les idées et les pratiques chamanistes de sociétés aussi éloignées que l’Arctique, l’Amazonie et Bornéo. Nombre d’interprétations actuelles insistent sur le côté thérapeutique du chamanisme, mais ce n’en est là qu’un seul aspect. Le chamanisme est, entre autres, une religion de chasseurs contraints de prendre la vie pour vivre. La vision chamanique de l’équilibre cosmique est largement fondée sur l’idée de fournir une compensation aux animaux dont il faut se nourrir et dans de nombreuses sociétés, le chamane a pour tâche d’aller trouver le propriétaire de l’animal pour en négocier le prix avec lui.

Enfin, de nombreux mouvements du Nouvel Age se réclamant aujourd’hui du chamanisme, il importe de préciser que ce phénomène n’est intelligible – et que l’on ne peut en faire une expérience authentique – que dans le cadre de sociétés données, participant d’un univers « pré-moderne ». Il se peut que certaines idées des chamanes puissent venir enrichir notre vision « post-moderne » du monde, mais ces notions, extraites du contexte précis dans lequel elles ont surgi, n’ont plus grand-chose à voir avec le chamanisme proprement dit.

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A LA DECOUVERTE DE LA CORDE D’ARGENT

Posté par othoharmonie le 5 mars 2016

 

La Bible y fait référence : « Mais souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais et que paraissent les années dont tu diras : « Je n’y ai point de plaisir »… Car l’homme s’achemine vers sa demeure éternelle et les pleureurs parcourent les rues ; avant que se rompe le codon d’argent, que se brise la lampe d’or … Avant que la poussière retourne à la terre pour redevenir ce qu’elle était, et que le souffle de vie retourne à Dieu qui l’a donnée (L’Ecclésiaste, XII,6)

corde d'argent

La corde d’argent prend sa source dans le corps humain, la plupart du temps au niveau des omoplates. Aux abords du corps physique, sa couleur est presque blanche, brillante come le ventre d’un poisson. En s’éloignant, elle prend une teinte plus foncée, un peu dorée. Elle a la consistance de la buée ou du corps astral, presque sans masse, et a l’apparence d’un fil de nylon. Sa forme évoque le cordon ombilical et va en s’aplatissant. Elle semble avoir la capacité de s’étirer à l’infini pour se transformer en une matière purement astrale, dans ces aspects de la réalité que nous ne connaissons pas.

La corde d’argent est l’assurance que le dédoublement ne comporte aucun danger définitif ; elle ne peut se rompre et ramène toujours le corps spirituel dans le corps physique. En cas de nécessité, vous la sentirez tressauter et vous réintégrerez votre corps en un instant. Si vous vous endormez, vous passerez par le rêve, puis l’éveil. La corde d’argent relie la maison provisoire (le corps) et la maison éternelle, le royaume des âmes.

Pour les Grecs, par exemple, trois sœurs, les Moires (les Parques des Romains), régnaient sur la vie, l’une filant, l’autre tissant, la troisième coupant. L’expression : « Sa vie ne tenait plus qu’à un fil » indique que la corde d’argent ne se brise qu’à la mort. Ensuite, l’âme est libérée et continue son exploration dans des zones astrales.

Votre corps éthérique et votre corps physique ont bien des sensations en commun, mais il est parfois difficile de les différencier. Comme je le dis : « Il m’a fallu un certain temps pour me rendre compte que je me trouvais hors de mon corps. Pendant une période qui me parut assez longue, je me suis promenée, puis j’ai réalisé que j’étais en train de rêver. Peu après, j’ai compris qu’il s’agissait d’un rêve très particulier plutôt inhabituel. Et lorsque je me suis réveillée, curieusement, j’étais toujours en train de rêver. J’étais encore dans un état de conscience modifiée et j’ai constaté que je n’étais pas chez moi. Je n’étais pas dans un rêve, mais dans un état inconnu. J’étais perchée au-dessus d’un toit, sans savoir où aller. Après quelques secondes de panique, je me suis ressaisie et me suis dirigée vers ma maison. Ce qui m’a surpris, c’est l’aspect familier de cette expérience. Une fois mon corps physique réintégré, j’ai réalisé que j’avais déjà connu pareille expérience à plusieurs reprises dans ma vie, comme si je me surprenais alors que j’étais encore à l’extérieur de mon corps. Ce qui m’avait ramené dans mon cors, c’était le besoin d‘uriner. Je me sentais étrangement bine ; j’avais l’impression d’avoir accédé à une très grande compréhension du monde extérieur.

« Plus étonnant, tout mon être était devenu un être communiquant avec le monde extérieur. Ma main, mes pieds, mes épaules, chaque partie de mon corps pensait – et je dis bien pensait, et pas seulement ressentait – , réfléchissait. Ce point est important parce que, pour la première fois, je compris que j’étais un être complet, que chacune de mes cellules communiquait avec le monde extérieur. Mon corps éthérique était un champ d’énergie, et ce champ d’énergie m’avait attiré pour me faire rentrer ; ce corps éthérique était doté des mêmes sens, des mêmes capacités de perception que mon corps physique. C’est probablement à la suite de ces expériences que les humains ont établie une relation entre la sortie du corps et le voyage de l’âme après la mort, qu’ils en ont déduit que cela perdurait au-delà du temps. On continue à voir, à entendre et à ressentir. Cependant, même si j’avais une masse identique à déplacer, ma force tétait plus grande dans ma tête que dans mon corps. Ces mots semblent absurdes, car en réalité il n’y avait pas de différence entre la pensée et le physique, fusionnés.

Mais si moi, je me sentais dans mon état quasi normal, il en allait autrement pour l’environnement. Les murs, les meubles, les objets semblaient animés…. J’étais modelé dans la même matière. « Un autre jour, e présence d’une jeune femme, je ne fis plus de différence entre elle et moi. J’étais devenu elle. Je captais ses pensées et ses émotions. Comme si j’étais son jumeau. Une substance vert argenté coulait de moi vers elle. Pourtant j’avais la certitude de ne pas la connaître, il s’agissait d’une amie de rêve ou astrale. En me déplaçant, des ondulations argentées me guidèrent. Le vent coulait sur moi, l’air coulait autour de moi, comme de l’eau. Je m’enfonçais dans cette matière vivante. Deux mètres nous séparaient, pourtant cela parut assez long.

Les sensations n’étaient pas vraiment identiques. Le poids de mon corps ne pouvait se comparer à la sensation d‘un pied nu sur la moquette. Une sorte de balancement évoquait l’oiseau qui joue dans un courant d’air, monte et descend. J’avais l’impression de marcher dans l’eau en m’enfonçant légèrement, comme sur un nuage… Ce n’était pas des hallucinations, le contact était bien réel ; il n’y avait, dans la pièce, aucun objet supplémentaire : les meubles, les livres, la télévision se trouvaient exactement à leur place. Mon corps physique et mon corps éthérique étaient reliés par une sorte de corde jaillissant de mon plexus. Elle s’étendait à l’infini, elle protégeait mon corps, le nourrissait comme un cordon ombilical. Elle ne me causait aucune gêne ; d’ailleurs, la plupart du temps je ne remarquais pas sa présence. Peut-être était-ce dû à un certain éclairage ». Propos rapportés par Bernard RAQUIN

Cette corde traverse les objets. Elle sert de courroie de transmission entre le corps physique et le corps spirituel. Grâce à elle, on revient instantanément dans son corps physique. Il se produit parfois un bruit métallique, un claquement quelque peu désagréable, mais sans gravité, lors du dédoublement ou de la réintégration. Si vous êtes en milieu hostile, ou si vous êtes épuisé, pensez à votre corde d’argent pour rentrer à la maison. La réalité est réversible, et  en permanence, vous communiquez avec votre corps spirituel par la corde d’argent. Vous pouvez la ressentir pendant l’exercice du miroir. Quand vous planez au-dessus de votre corps physique, quand vous regardez en face de vous ou dans un miroir, (ou si vous faites un exercice à deux) concentrez-vous sur le plexus. Elle se trouve parfois dans la poitrine ou dans le troisième œil.

C’est peut-être par elle que se transmet l’énergie entre le magnétiseur et son patient, et que les amoureux communiquent en osmose, lorsqu’ils forment une seule personne, sensations et pensées unies. Elle vous protège, en captant les informations lorsque votre conscience voyage. Si le corps astral et le corps physique sont trop proches, ils risquent de fusionner. Elle devient souvent perceptible lorsqu’ils sont au moins à un ou deux mètres. 

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ELEMENTS DECLENCHEURS DE SPIRITUALITE

Posté par othoharmonie le 2 mars 2016

 

Notre monde n’est pas régi que par des lois inventées par les hommes. Il est gouverné en premier lieu par des lois naturelles plus fortes que tout. Que l’homme en ait découvert et compris certaines, cela ne fait pas de lui le maître de l’Univers.

PROVERBE

Trop souvent, nous avons tendance à l’oublier et à nous croire plus forts, individuellement ou socialement, que ces forces naturelles. Profitant de cette illusion de puissance, nous agissons de façon tout à fait irrespectueuse envers la planète, envers l’univers, aussi bien qu’envers les autres et nous-mêmes. Il faut souvent des cataclysmes naturels épouvantables, des drames personnels extrêmement éprouvants pour nous ramener sporadiquement à nos dimensions humaines et nous rappeler notre petitesse. Il faut souvent de telles embûches pour que tout à coup nous nous tournions vers la spiritualité, vers un ailleurs, vers une force que nous espérons de tout cœur voir surgir du néant pour nous sortir de ce trou béant où nous nous sommes enfoncés.

Pourtant, c’est tous les jours que nous devrions avoir cette conscience, cette ouverture d’esprit devant les forces et l’énergie du cosmos. C’est tous les jours que l’home doit se rappeler que son existence est gouvernée par une myriade de lois à respecter pour vivre en harmonie avec soi-même et les autres, autant qu’avec la nature et l’univers.

D’autre part, si l’homme est parvenu à découvrir et à comprendre certaines lois naturelles, comme la gravité, d’autres demeurent plus nébuleuses, voire incomprises. En outre, plus l’humanité avance sur le chemin des découvertes scientifiques, plus nous prenons conscience que même nos certitudes n’en sont pas vraiment. Par exemple, la matière que nous avons longtemps crue solide, s’est avérée un jour être composée d’une multitude de particules. La solidité de la matière est donc devenue du jour au lendemain, ni plus ni moins qu’une illusion.

L’harmonie sur la terre passe également, bien entendu, par les lois humaines. Elles sont aussi changeantes que l’idée que l’homme se fait de l’univers ; ce qui est interdit aujourd’hui peut devenir la norme demain et vice-versa. Ces lois délimitent ce que la société dans laquelle nous évoluons considère comme normal et pour la plupart, elles représentent les interdis ce qu’on ne doit pas faire sous peine de punition. Plusieurs personnes s’imaginent qu’il suffit d’être prêt à en payer le prix pour transgresser une loi ou une règle ; elles ont aussi la certitude qu’elles peuvent se jouer des règles qui ne sont pas faites pour elles. Elles se vantent même parfois de transgresser les lois, d’être au-dessus d’elles. Elles la manipulent selon leur fantaisie dans un irrespect flagrant des autres.

Il est possible, certes, de déjouer les lois sociales créées par les hommes, amis il ne faut pas oublier que s’il est possible de duper quelqu’un, parfois il est impossible de duper tout le monde, tout le temps. Il existe une loi à laquelle on ne peut se soustraire, c’est celle de la Vie. On peut souvent croire qu’on a réussi à y échapper, mais ces leçons qu’on se refus à apprendre au cours d’une existence reviennent nous hanter dans d’autres vies.

La tendance de la nature est vers la vie, vers le positif, vers l’harmonie. Lorsqu’on cesse d’être en harmonie avec la nature, avec la vie, on transgresse le code même de l’univers. Et les lois cosmiques sont là pour nous aider à vivre en harmonie avec l’univers. Agissant comme un pont entre les lois naturelles et celles crées par l’homme, elles facilitent notre compréhension et notre rapport à l’univers, faisant de nous des êtres humains plus entiers et sûrement plus heureux. Ces lois naturelles servent à atteindre le bonheur, à être bien avec soi, avec les autres et en harmonie avec tout ce qui vit. Ce sont des lois d’harmonie universelle. Elles rassemblent en symbiose tous les éléments pour nous permettre de nous débarrasser de nos craintes, de nos doutes, de nos peurs, de nos angoisses, de nos inquiétudes. Petit à petit, elles ouvrent les portes à une spiritualité plus épanouie, à une grande sérénité et à une acceptation de nos places dans l’univers.

Ces lois, s’épanouissent en nous graduellement. Elles s’incèrent dans notre vie par des leçons que nous avons personnellement d’apprendre, des tâches que nous nous sommes fixées avant notre venue au monde. Il n’est pas possible de décider un bon matin de travailler une loi en particulier si les leçons des précédentes n’ont pas été comprises et intégrées. Car elles découlent les unes des autres.

Vous pourrez les découvrir en lisant LES DOUZE LOIS COSMIQUES sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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PERCEVOIR NOTRE PROPRE NIVEAU D’EVOLUTION

Posté par othoharmonie le 27 février 2016

 

Il serait utopique d’essayer de distinguer celui des autres sans savoir où nous en sommes sur le plan évolutif. D’abord, il est important de savoir que ce n’est pas un système de palier rigide. On peut être très avancé sur un sujet et pas du tout évolué sur d’autres.

Certains sujets représentent nos forces, tandis que d’autres sont les écueils sur lesquels nous devons travailler sans relâche. Ce n’est pas non plus la petite école où il existe une note de passage et où on passe à la classe suivante à la fin de l’année. Cette leçons prennent plusieurs vies pour êtres intégrés, véritablement assimilés, alors que d’autres ne prennent que quelque jours.

L’évolution ne connaît ni de limites ni de frontières. Par contre, lors d’une existence, nous nous donnons certains paramètres afin de pouvoir concentrer notre attention sur un ou deux points en particulier. En fait, les seules limites de notre évolution sont celles que nous nous imposons nous-mêmes.

Lorsque nous apprenons à distinguer le niveau ou le degré d’évolution des gens, nous apprenons par le fait, à respecter leur degré d’évolution ainsi que leur cheminement ; Nous arrivons ainsi à reconnaître où ils se situent tout en nous évitant de rabaisser ou de blesser ceux qui ne sont pas au même niveau que nous. Le respect nous permet de percevoir les efforts de chacun et nous retient de porter un jugement lorsqu’une personne échoue ou éprouve de la difficulté à intégrer certaines leçons.

visage

Il ne faut pas non plus se laisser piéger, car pratiquer la méditation ou effectuer des voyages astraux ne signifie pas nécessairement posséder un niveau spirituel plus élevé qu’une personne qui ne pratique pas ces techniques. La seule conclusion que nous pourrions émettre, c’est que la personne qui pratique est plus évoluée sur ce plan qu’une autre qui n’en tient pas compte. L’individu qui ne pratique pas la méditation n’est pas prêt à le faire. Il se peut aussi que cette personne n’ait pas eu l’occasion de méditer ni l’enseignement requis. Cela ne veut pas dire non plus que je doive me taire complètement à ce sujet. Simplement, nos histoires ouvrent une porte à d’autres personnes. Chaque personne possède son propre rythme d’évolution et nous devons absolument respecter celui-ci sans tenter de le changer.

NIVEAU 1Le premier niveau d’évolution est relativement primitif au point de vue spirituel. La personne qui se trouve à ce niveau est essentiellement matérialiste. Elle ne se plaît que dans la matière, c’est-à-dire dans l’accumulation de biens et à travers la satisfaction de ses besoins primaires ; Pour cette personne, il n’est pas question de penser ni de parler de spiritualité ; cela n’existe tout simplement pas, si ce n’est que pour leurrer le peuple. Les plaisirs des sens sont les seuls que cet individu juge bon de satisfaire, souvent avec excès, comme boire, manger et s’accoupler sont les passion dirigeantes dans son existence. Cette personne est encore convaincue qu’après la mort, il n’existe plus rien. Lorsqu’on meurt, c’est complètement fini croit-elle ; on pourrit dans un trou et c’est comme si on n’avait jamais existé. L’existence d’un dieu quelconque n’entre même pas dans l’équation. Ces personnes se font mener par leurs émotions et leurs passions.

Il peut être agréable de les rencontrer l’espace d’une soirée, pour un bon repas par exemple, mais comme l’association n’est basée que sur la satisfaction des besoins les plus primaires, sur le plan spirituel, c’est le tout de même le désert.

NIVEAU 2 - Le deuxième niveau ressemble beaucoup au premier. Les possessions matérielles sont encore une force dirigeante, une pierre angulaire de l’existence. La satisfaction des sens tient encore la place la plus importante dans l’existence de ces personnes et elles ont tendance à croire que la valeur des gens est proportionnelle aux biens qu’ils possèdent.

Par contre, les personnes à ce niveau croient en un Etre supérieur, en fait, elles ont tendance à se créer un dieu qui les arrange. Leur spiritualité est très rudimentaire, tout comme leur image de Dieu ; cet Etre suprême vit dans un endroit situé hors de la porté des hommes, mais elles ont tendance à y croire au cas où il existerait. Ces gens ne comprennent pas vraiment ce qui se passe à la mort et ils ont souvent l’impression d‘être dépassés lorsqu’ils pensent à de telles considérations. Ils sont conscients de leur mortalité et s’en inquiètent assez pour croire en un Dieu et espérer que ce qu’ils font est bien ce qu’ils doivent. Leur conscience spirituelle n’est pas un sujet dont ils s’occupent réellement, sauf en cas de catastrophe de grande envergure. Ils ont l’impression que la spiritualité est l’affaire des autres et ne les touche pas vraiment. Par contre, ils adoptent ou tentent d’adopter une ligne de conduite non dénuée de principes ; ils ont une conscience, adoptent même parfois une religion, celle de leurs parents.

NIVEAU 3 - A ce niveau, on rencontre des gens qui vivent encore dans la matière tout en croyant en Dieu. Il s ont découvert le rapport entre Dieu et le reste de l’univers. On peut affirmer sans vraiment se tromper que la majorité des gens qu’on rencontre un peu partout appartiennent à ce niveau d’évolution. Ils sont assis entre deux chaises, si on peut dire. D’un côté, ils jouissent des plaisirs des sens, ils amassent des biens matériels, mais sans y mettre l’accent des deux premiers niveaux. La collecte ou l’accumulation des possessions matérielles n’est plus le but essentiel de leur existence. Leur niveau de spiritualité vacille selon leurs intérêts du moment. Ils font souvent partie d’une religion quelconque et empruntent la philosophie de celle-ci pour ce qui est des considérations spirituelles, en ce qui a trait aux dogmes et à la façon de se conduire dans la vie. Ils comprennent mieux la spiritualité et le concept d’un Etre supérieur. Pour eux, l’au-delà existe vraiment, bien que sa forme dépende de la religion qu’ils pratiquent. Ils ont parfois une certaine curiosité intellectuelle face à la spiritualité et il leur arrive de se poser certaines questions. Ils manquent un peu toutefois d’imagination et leur emprise sur le monde matériel les empêche encore d’explorer à fond le domaine spirituel. En fait, ils sont de ceux qui veulent tout avoir, la spiritualité et le matérialisme, sans trop faire d’effort.

NIVEAU 4 - A ce niveau, les personnes sont dotées d’une sensualité très raffinée. Elles perçoivent l’univers comme un tout et si elles ne dédaignent pas l’aspect matériel de notre monde, elles ne s’intéressent plus à l’accumulation de possessions. Elles ont atteint un niveau où leur intuition est très grande. Elles arrivent à développer assez rapidement et facilement leurs dons psychiques et s’en servent volontiers pour aider les autres. Elles communiquent aisément avec leurs guides spirituels et ont pleinement conscience de leurs actions et de leurs effets sur leur évolution.

Ces gens pratiquent généralement plusieurs techniques comme la méditation et ils possèdent une très grande ouverture d’esprit qui leur permet de comprendre et d’aider les autres. Ils s’orientent vers des occupations qui les mettront au service du plus grand nombre de personnes possible sans rechercher d’une manière forcenée la gloire. Ils ne méprisent pas leur corps physique, mais ils n’y attachent pas une importance démesurée. Ils perçoivent facilement la beauté intérieure des gens et s’appliquent à se débarrasser de leurs préjugés. Ils sont conscients des lois cosmiques qui gouvernent notre univers et tentent de les respecter le mieux possible.

NIVEAU 6 - L’être qui a atteint ce niveau a réussi à unifier ses sens à sa spiritualité. Les plaisirs des sens ne sont plus pour lui qu’une façon différente de prier. Il est pratiquement libre de ses passions et de ses émotions. Ses sentiments sont hautement idéalisés ; il pratique l’amour inconditionnel avec succès dans la majorité des cas. Sa pensée est aussi devenue universelle ; il fait partie de la race humaine et ne voit plus les distinctions entre les races ; il est libre de préjugés. Il communique aisément avec les entités spirituelles et son Soi Supérieur. Cette personne sait pourquoi elle est venue s’incarner dans cette et comprend les leçons qu’elle st venue apprendre. Elle développe et maîtrise ses facultés psychiques et les met au service des autres. Cet être peut guider aisément ceux qui ont besoin de ses services sans pour autant s’immiscer dans leur évolution personnelle. Il ne porte plus de jugement sur le niveau d’évolution des autres mais, autant que faire se peut, il les aide à le dépasser. Il a bien intégré les messages des lois universelles et il met en pratique de mieux en mieux celles-ci. Il est conscient de sa propre évolution et tente toujours de s’améliorer. Bien qu’il soit conscient et respectueux de son corps physique, il ne recherche pas les biens matériels ni la satisfaction de ses sens en tant que tel.

NIVEAU 7 - C’est le niveau spirituel le plus élevé de l’évolution humaine ; l’être a totalement réussi à spiritualiser la réaction de ses sens. L’horizon de ses pensées est vaste et sans frontières. En fait, il se dresse comme une antenne entre la matière et Dieu. Il n’est plus question pour lui de suivre les lois cosmiques, car iles a intégrées et les vit pleinement sans se poser de question ; c’est devenu sa nature. C’est un maître qui a réussi la parfaite harmonisation entre son corps, son esprit et son âme. Il peut voyager dans l’au-delà aussi facilement que sur terre, car il est en constante communion avec l’univers. C’est un état très rare, car le chemin pour y arriver est long à parcourir et difficile à atteindre. C’est le niveau où l’âme ne ressent  plus le besoin de s’incarner et peut continuer de voyager.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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LE BON DIEU NE TEND PAS DE PIEGE

Posté par othoharmonie le 24 février 2016

vie dimensionnelle

Comment expliquer la fascination qu’exerce la magie ? Quelque chose se produit sous nos yeux, sans que nous le voyions. Quelque chose nous étonne. Une chose se transforme en une autre. Des objets disparaissent ; D’autres apparaissent en se multipliant.

Les enfants adorent les magiciens. Les enfants sont capables de croire, de faire confiance, de se réjouir, de se montrer reconnaissants. Les adultes veulent des faits, veulent connaître les lois qui régentent les choses, veulent exercer une influence là où les enfants laissent simplement les choses se faire. C’est en cela que réside la magie de la prière ; dans le laisser faire. Dans la confiance, dans la foi, dans la joie, dans la gratitude.

Les enfants prient : « Mon Dieu, fais que ;.. » et puis ils s’endorment.

Les adultes prient : « Mon Dieu, fais que, et fais le de la façon suivante… » Et ils sont long à s’endormir.

La frontière entre la formule magique et la prière est mouvante, comme il est écrit dans le dictionnaire. Certes, car nous faisons l’expérience de la « magie » lorsque nous laissons faire. Nous ne prions « correctement » en fait qu’à partir du moment où nous sommes prêts à laisser faire. Dieu n’est pas une société de vente par correspondance auprès de laquelle il nous suffirait de passer commande pour avoir ce qui nous est « destiné ».

Cependant, il existe une manière de prier et de demander grâce à laquelle ce dont nous avons besoin peut nous être envoyé. Il existe une prière, une seule, qui transporte la « magie » de la parole dans toutes les langues. Elle contient déjà tout ce que nous puissions demander, de telle sorte que nous pouvons nous concentrer sur les mots sans avoir à expliquer notre besoin…. Cette puissante prière est le NOTRE PERE.

Elle « fonctionne » par la vertu de la parole et il ne nous est pas nécessairement utile de savoir comment elle fonctionne. Mais il nous faudrait peut-être savoir comment nous pouvons à travers elle prier avec efficacité. Si nous comprenons correctement le Notre Père, si nous prions de façon opportune, nous ressentirons la magie de cette prière et peut-être, espérons-le ressentirons-nous que nous ne pouvons prier qu’avec un cœur d’enfant. L’enfant de « Notre Père ». Il ne nous est pas nécessaire de voir comment telle chose se produit. Il nous suffit de faire confiance dans le fait que cela se produise, à la manière d’un enfant.

NOTRE PERE – MON PERE, A MOI TOUT SEUL ?

Mon Dieu, comment prions-nous ? « Mon Dieu ? « Mon » Père ? Par Dieu, oui, c’est bien ainsi que nous prions, et nous n’en sommes probablement même pas conscients. Nous prions pour nous seuls.

Entre deux parties de Notre père, nous plaçons notre requête personnelle ; »Notre Père, j’ai le problème suivant … vous qui êtes au Ciel ». Nous ne pensons pas une seconde si ce que nous demandons doit être harmonisé avec les besoins et les désirs d e notre prochain. Pense à ton prochain comme à toi-même, Jésus Christ, dont nous avons reçu le Notre Père, a dit un jour : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ». Nous n’écoutons jamais vraiment. Or, toutes les erreurs de traduction et de transmission engendrées « après J.C » nous pouvons être sûrs que le sens premier est « Notre » Père.

Que se passe-t-il dans une grande famille ? Je vais trouver mon père et lui demander de l’argent, d’augmenter mon argent de poche. Mon père refuse. Je lui demande la raison. Il me dit que pour me satisfaire, il devrait diminuer l’argent de proche de mes frères et sœurs. Je lui réponds que cela m’est égal. Pouvez-vous imaginer de penser de la sorte ? Bien sûr, lorsque nous récitons le Notre Père, la situation est tout à fait différente. Dieu saura bien trouver un moyen. Le Père va le faire.

Or, justement, il ne le fait pas. Si de facto, nous prions « Mon Père à moi tout seul », nous parlons comme un « enfant unique » que nous ne sommes pas, avec un Père que nous n’avons absolument pas. Il est donc logique que notre requête ne puisse pas être entendue.

Et pourtant il n’existe pas de prière plus puissante au monde que le « Notre Père ». Aucune prière ne contient autant de paroles magiques, autant d’énergie curative pour tous les maux que nous subissons ou que nous infligeons. Nous n’avons rien d’autre à faire que de nous concentrera sur ce que nous prions, de nous plonger dans la méditation de ces paroles, de pénétrer dans la « vibration du Notre », si secourable, si protectrice, contenue dans le Notre Père.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Pour voir si un être est en chemin de lumière

Posté par othoharmonie le 20 février 2016

 : tenter de voir le degré de sagesse peut être une bonne clef. La sagesse est une clef fondamentale au sein même du chemin du chercheur de vérité. »

 travailleurs-de-lumiere

Le titre de cette Newsletter est « Confusion ». Car c’est ce qui guette l’humanité. Lorsqu’une civilisation voit toutes ses croyances s’effriter unes à unes, c’est le chaos qui la guette. Le chaos de la désillusion qui s’engouffre dans chacune de ses cellules. Et c’est ce chaos que nous, ceux qui ont des missions similaires à la mienne et tous les éveilleurs de conscience, faisons tout pour prévenir, en assistant en avance la population afin qu’elle soit préparée à ce qui l’attend. Tous ceux qui vous vendent du rêve spirituel et des discours endormissants sont eux aussi manipulés. Ils ne connaissent eux-mêmes pas la réelle situation sur Terre et dans l’Univers et sont eux aussi victimes de croyances.

La situation sur Terre est grave et c’est pour ces raisons que de nombreuses consciences ont été envoyées en renfort. Ceci n’est pas un jeu et nombreux sont les Indigos / Starseeds qui sont venus et qui sont endommagés. Le futur de l’humanité est incertain (ou plutôt négativement tourné) et c’est à ceux qui sont conscients de tout faire pour changer cette lignée temporelle. Si nous continuons à ne pas agir, à tout accepter, à ne pas comprendre ce qu’il se passe réellement, alors nous courons à la catastrophe, où les humains seront peu à peu remplacés par l’intelligence artificielle comme c’est déjà le cas, et où le peu d’humanité qu’il nous restait sera englouti.

Les gris, civilisation extra-terrestre que nous voyons souvent dans les films, du type de ceux que nous avons retrouvé dans le vaisseau « Roswell », ne sont que des humains qui ont dégénéré, venant du futur, dans ce qui s’apparente à notre « présent ». Ils essayent tant bien que mal de rattraper leurs erreurs en venant prélever de l’ADN humain au travers d’abductions pour reconstituer leur race. 

Est-ce vraiment cela que nous voulons ? Est-ce vraiment ce futur ?


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Ces derniers mois ont été très intenses pour moi en terme de reconnexions. Des reconnexions au sein de mes stages avec des membres de mon « équipe » ici bas. Egalement, j’ai vécu des états modifiés de conscience où j’ai vu les membres de mon équipe de l’autre côté du voile. J’ai reçu des messages des dauphins qui m’ont demandé d’absolument continuer à propager la Beauté sur Terre au travers de ma vibration, de mon art de ma féminité. Que je ne devais plus me brider à cause des humains qui ne comprennent pas ce que je fais ni qui je suis. Que je devais continuer à créer, créer, et encore créer. Faire jaillir tout ce que j’ai en moi. J’ai pris conscience des implants éthériques que j’avais dans la gorge, (et à divers endroits du corps), pour modifier notamment la vibration de ma voix, car ma voix et ma vibration reconnectent l’ADN. Mon équipe m’a expliqué que si ma voix était 100% sans brides, elle reconnecterait à une vitesse phénoménale, ce qu’ils veulent empêcher. C’est ainsi que les starseeds souvent se reconnaissent entre eux. 

Nous reconnaissons cette vibration. C’est la vibration de la « maison ». Je parle de tout cela en grands détails lors de mes stages de reconnexion Indigo (programme ici). Ces stages sont très importants. Ils permettent à de nombreuses âmes de se retrouver. A chaque stage, je suis témoin des reconnexions qui se font et cela est très émouvant pour moi de voir comment « l’équipe au sol » se rassemble. Il était grand temps.

Plus jamais notre vie ne sera la même une fois que l’on se reconnecte à qui l’on est et surtout, à pourquoi nous sommes ici.

La plupart des humains sont coincés dans cette matrice depuis tellement longtemps qu’ils en ont oublié qui ils étaient. Certains sont venus en renfort pour secourir ceux qui y sont encore coincés. Ma propre mission est de reconnecter les indigos / starseeds qui s’étaient oubliés dans la matrice ou qui vivent leur réveil et de les assister dans leur réactivation. Mais il est évident que par la même occasion j’impacte tout humain décidé à devenir un chercheur de vérité et à ouvrir sa conscience chaque jour un peu plus ; sans avoir peur de ce qu’il va découvrir, car celui qui se croit arrivé, se trompe bien.

Ce que j’essaye d’apporter, c’est une forme d’équilibre, entre l’éveil à des réalités peu rassurantes parfois, ou qui peuvent faire peur, et une vibration de douceur et de lumière, par l’art, la photo, la créativité, la Beauté. Bien sûr que je pourrais donner toutes ces informations comme cela d’un coup sans me préoccuper du résultat, mais j’ai la capacité de savoir en avance l’impact sur une conscience et mes mots n’auraient pas du tout le même effet si cela était fait différent, sans que je ne laisse infuser ma propre vibration de douceur mélangé à la force dedans. Le message que je souhaite faire passer étant : « Si j’arrive à connaître toutes ces informations et à assumer ma propre mission qui n’est pas des plus faciles, tout en gardant ma Beauté, mon sourire, ma douceur, alors vous le pouvez aussi. » Voilà mon message.

 

AUTEUR : LAURA MARIE

internet : www.LauraMarieTV.com

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L’amour de Dieu

Posté par othoharmonie le 2 février 2016

 

Je vous ai déjà dit que la mère qui regarde son enfant n’a rien d’autre que l’amour pur. Cette chère entité ne dira jamais à son enfant qu’elle va l’ignorer ou qu’elle va lui faire « la vie dure », que la vie avec elle va être difficile. Elle ne jettera jamais l’enfant dans un endroit sombre, s’il ne fait pas ce qu’elle lui dit. Au lieu de cela, il y a l’amour, la compréhension, la patience et l’aide. C’est tout. C’est ce que vous recevez de la part de l’autre côté du voile. C’est la raison de ma présence ici, chers Êtres Humains. Alors, pourquoi humaniser Dieu (votre divinité intérieure), et le limiter à la condition 3-D ? Pourquoi ne pas considérer toute votre splendeur, au lieu de limiter cette énergie créatrice à la dualité ? S’il en est encore ainsi, c’est parce que vous pensez selon l’ancienne énergie des Êtres Humains. Vous n’avez pas encore acquis la sagesse de la Nouvelle Terre. L’humanité change, donc, elle prend de plus en plus conscience de sa propre divinité intérieure, de son Dieu intérieur. Sa compréhension grandit chaque jour.

cité de lumière

Précisions et mises en garde au sujet de l’interprétation de la Nouvelle-Énergie

Observons attentivement la nouvelle énergie – avec un oeil neutre. Vous n’avez pas besoin de sortir ou de quitter votre culture, pour ce faire. Dans l’ancienne énergie, vous aviez tendance à vous retirer des situations obscures et à chercher des personnes dites illuminées. Vous étiez portés à créer des communes, et, peut-être, marcher seul avec vous-même, dans un désert quelconque. Le saint homme de la tribu vivait toujours en ermite, n’est-ce pas ? Dans l’ancienne énergie, cet enseignement avait pour but d’augmenter la prise de conscience de votre divinité intérieure, afin d’améliorer le service envers l’Esprit.

Suite à votre évolution, nous disons que vous êtes maintenant des PDL [Porteurs De Lumière ou Phares De Lumière. Kryeon utilise le terme "Match Bearer", qui pourrait se traduire par "porteur d'allumette"], envers votre Famille Humaine qui est de moins en moins enlisée dans la fosse de goudron matérialiste et 3-D. Vous, les Phares de Lumière, vous savez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? Vous ne fuyez plus l’obscurité. Lorsqu’elle est présente, vous restez là et vous maintenez votre lumière, sans l’imposer. Donc, les personnes qui le désirent, pourront profiter de votre éveil de conscience. Voilà pourquoi vous êtes ici, sur Terre, en incarnation 3-D. En termes techniques ou statistiques, chacun de vous est seul à travers deux cents Êtres Humains et plus, qui sont encore dans l’obscurité de la reconnaissance de QUI et de CE qu’ils sont. Vous êtes les graines de semence qui vont faire fleurir la paix sur Terre, grâce à votre lumière. N’oubliez pas que vous avez déjà commencé à planter ces graines, mais elles ne vont pas toutes germer immédiatement. Alors, ne tenez pas compte du temps linéaire, des saisons physiques terrestres. Voilà pourquoi nous espérons que vous n’éviterez pas les endroits obscurs, comme c’était le cas dans l’ancienne énergie, et que vous ferez briller votre lumière.

Alors, voici ce que je veux vous dire. Il y en parmi vous, qui disent :  » Pourquoi dois-je travailler à cet endroit ? Il n’y a personne qui semble chercher à comprendre l’âme et l’esprit des Êtres Humains, c’est un endroit sombre. Je ne l’aime pas, mais je dois y aller.  » Depuis dix ans, nous vous répétons que si vous êtes un Phare de Lumière, votre mission est d’éclairer les endroits obscurs. Qui sait, vous êtes peut-être la seule lumière de cet environnement ? Vous n’avez pas la moindre idée du nombre de bateaux que vous aidez à naviguer en toute sécurité. C’est pourquoi vous êtes ici. Votre but est d’éclairer ces endroits et peut-être aller en d’autres endroits sombres, là où vous n’êtes jamais allés auparavant.

Dans cette nouvelle énergie, l’obscurité ne vous affectera pas. C’est, pour ainsi dire, la promesse de l’Esprit. L’obscurité peut être affectée par la lumière, mais l’inverse est impossible. Donc, l’obscurité ne peut pas vous affecter, sauf si vous le permettez. Désormais, vous n’avez plus besoin de vous retirer de ces endroits. Ne vous percevez pas comme étant supérieurs à ces chers Êtres Humains qui sont encore dans l’ombre. Ne les prenez pas en pitié et ne les jugez pas. Soyez compatissants et laissez briller votre lumière. N’oubliez pas qu’ils sont des étincelles divines comme vous et moi. La seule différence est que vous êtes des PDL. Vous avez les graines d’un maître. Votre lumière, offerte librement, va peut-être les aider à mieux voir ou mieux percevoir leurs esprits et leurs âmes.

Ils ne sauront peut-être pas d’où leur vient cette lumière rafraîchissante. Ils ne connaîtront peut-être pas votre nom ou votre prénom. Cependant, avec votre atout de PDL, ils pourront mieux se voir – les uns les autres. Bénis soient les Êtres Humains qui se voient les uns les autres, dans la lumière que vous leur apportez, car il est peu probable qu’ils se fassent la guerre. Voyez-vous à quel point votre rôle de PDL est important, même si vous ne le voyez pas toujours ?

Nous utilisons le terme PDL [Match Bearer] à titre de métaphore, afin d’illustrer une ancienne âme qui est éclairée. Une âme qui marche sur cette planète avec la connaissance de QUI et de CE que sont les Êtres Humains. Si vous me demandez ce que vous devez faire ou quelle est votre tâche, je vais vous répondre que vous n’avez rien de spécial à faire, sauf le fait « d’ÊTRE », tout simplement. Les Phares De Lumière ne communiquent pas directement avec les bateaux qui sont dans leur environnement. Ils projettent de la lumière autour d’eux. Vous n’avez pas besoin de parcourir la planète, en cherchant à évangéliser tout le monde autour de vous. Vous n’avez pas besoin de faire la même chose, en distribuant gratuitement des livres de Kryeon. Bref, vous n’avez pas besoin de dire ou faire quoi que ce soit. La lumière que vous portez dit tout, au sujet de vous-mêmes. Elle illustre clairement comment vous agissez avec les autres, comment vous agissez avec votre famille, et comment vous agissez – au lieu de réagir – lors des situations parfois nébuleuses, qui sont typiquement Humaines, 3-D. Si ces chers Êtres Humains sont suffisamment intéressés ou assez éveillés envers leur esprit et leur âme, ils vous verront comme étant le « miroir de Dieu », comme étant leur propre miroir, puisque vous illustrez l’amour global et inconditionnel de Dieu.

KRYEON sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/ - Extraits du channeling « L’humanisation de Dieu », 16 juillet 2011

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La communication avec Dieu

Posté par othoharmonie le 31 janvier 2016

 

Parlons de la prochaine « communication ». Pourquoi est-ce que vous voulez humaniser Dieu ? Il y a quelques instants, je vous ai dit que vous étiez parfois portés à placer Dieu en dehors ou à part vous, que vous lui donniez un genre masculin, portant une barbe et ayant une voix de stentor. Vous le voyez comme étant plus vieux que vous, comme un ancêtre, vous l’adorez et faites des statues de lui, ayant une forme humaine. Dieu est à l’intérieur ! Chaque parcelle de votre ADN a cette énergie en elle. Environ 100 billions de parcelles d’ADN [un billion = un million de millions, en français. En anglais, un billion est appelé un trillion]. Il y a une conscience et même une communication entre les molécules d’ADN, mais la science ne l’a pas encore constaté. Dieu est en vous ! Alors, pourquoi le fragmenter et lui construire des édifices où il sera restreint à cet environnement ?

autre dimension

Permettez-moi vous demander quelque chose. Imaginons que vous entrez dans l’un de vos organes. L’exercice du moment sera d’entrer dans l’un de vos reins, afin de lui parler. Est-ce que vous commenceriez par lui construire un édifice géant, afin de pouvoir l’adorer ? Pourquoi feriez-vous une telle chose, puisque vos reins sont en vous, à l’intérieur de votre propre corps physique ? C’est parce que vous voyez ou percevez Dieu comme étant une source extérieure qui vient vers vous, au lieu d’une source intérieure qui EST VOUS et qui provient de VOUS. De notre point de vue, la limitation 3-D de votre divinité en incarnation est très drôle, mais elle est très utile à la Création. Ne l’oubliez jamais. Donc, c’est une question de perception divine. Ne pensez-vous pas qu’il serait peut-être temps de changer la perception de votre propre Divinité Intérieure ? Lorsque vous le ferez, que vous ouvrirez vos yeux quantiques et que vous vous regarderez dans le miroir, vous direz :  » Je suis ce que je suis. Je suis Dieu, et tout le monde l’est !  » Oh oui ! Je sais que c’est plus facile à dire qu’à réaliser, lorsque vous êtes dans un corps physique limité à la 3-D. Chers Êtres Humains, cela demande que vous sortiez de l’ancienne réalité de « victimisation », de la réalité qui vous plaçait dans un état d’esclavage, auprès d’un Dieu quelconque.

Voyez-vous ce que je tente d’expliquer avec mes métaphores, adages ou axiomes, car ils vont plus loin que la limitation des mots 3-D ? Il est temps que vous changiez l’image que vous voyez de vous-mêmes ! Lorsque ce sera chose accomplie, vos yeux vont s’ouvrir. En vous regardant dans le miroir, vous direz :  » Je suis qui je suis. Dieu est en moi.  » Je sais que ce n’est pas une chose facile à faire et à comprendre pleinement, lorsque vous jouez le rôle d’un Être Humain. Cela demande de sortir de l’ancienne réalité qui dit que l’Être Humain est inférieur à Dieu et qu’il doit s’y soumettre, sous peine de damnation éternelle [selon certaines religions humaines].

Que dit votre culture au sujet de votre divinité ? Tout ce que vous voyez dans les médias vous dit, parfois indirectement et subtilement, que vous n’avez pas le plein contrôle de votre vie physique. Ils disent que vous avez besoin de ceci ou de cela. Avez-vous déjà vu une publicité où ils vous regardent et disent:  » Vous n’avez besoin de rien, sauf de vous-mêmes. Alors, qu’attendez-vous pour passer à l’action ?  » Non.

Quelle est la meilleure manière de communiquer avec l’Esprit ? Permettez-moi de vous faire une « p’tite » suggestion. Vous devez commencer par « tomber ou plutôt vous élever en amour » avec vous-mêmes. C’est la clé. C’est le portail. Il est normal d’avoir Dieu en vous. Vous n’êtes pas nés en état d’infériorité, de déchéance ou avec le « péché originel », selon certaines religions humaines. Vous naissez dans toute votre magnificence. Oui, dans toute votre magnificence ! Si vous avez découvert et appliqué votre magnificence, sachez que ce n’est pas le produit de l’égo. Vous êtes axés plutôt sur l’amour que sur l’ego, et cela fait toute la différence. Vous percevez et aimez votre vous-même de la même manière que vous le faites avec Dieu. Votre équilibre vous permet de maintenir votre lumière – même dans les endroits obscurs. Vous ne permettez plus que l’ancienne énergie et l’obscurité parviennent à faire diminuer votre lumière. En outre, vous ne permettez plus à l’ego d’avoir le contrôle de vos vies. Les maîtres l’ont fait et enseigné. Lorsque vous reconnaissez votre propre créativité divine, celle qui est en vous, alors, la communication avec Dieu devient un automatisme. Ceci ouvre le portail.

KRYEON – Extraits du channeling « L’humanisation de Dieu » sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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LA NEGATIVITE DES PAROLES ET ATTACHEMENT AUX VALEURS SPIRITUELLES

Posté par othoharmonie le 22 janvier 2016

 

Etre conscient d’un défaut en soi est plus utile que d’être conscient d’un millier de défauts chez un autre. Plutôt que de parler en mal des autres, d’une façon propre à créer la friction et le trouble dans leur existence, nous devrions apprendre à les percevoir purement, et quand nous parlons d’eux, nous ne devrions parler que de leurs bonnes qualités. Si vous vous surprenez à médire sur qui que ce soit, remplissez votre bouche d’excréments. Cela vous débarrassera bien assez vite de cette habitude.

fils

Eviter ces activités négatives et pratiquer leurs opposés donne naisse à un état d’harmonie mentale qui peut servir de base pour toutes les pratiques plus élevées, telles que la concentration méditative, l’esprit d’éveil et les différents yogas tantriques. Mais si l’on n’ a pas suffisamment de force d’esprit pour persévérer dans des entraînements aussi fondamentaux que d’éviter les actes négatifs, il y a peu d’espoir que l’empli de techniques supérieures se révèle très efficace.

L’efficacité d’une méthode dépend de celle de la personne qui l’utilise. Au lieu de courir dans tous les sens à la rechercher d’un yoga tantrique le plus élevé et le plus secret, nous devrions nous examiner sincèrement et déterminer quel est le niveau de pratique le plus approprié à notre niveau spirituel. Nous devrions commencer par travailler sur les fondations, c’est à dire l’observance des lois à travers la pratique des disciplines.

Autrement, tout ce que nous faisons, c’est tricher avec nous-mêmes. Nous parlons du nombre de textes que nous avons étudiés, du nombre d’heures où nous méditons chaque jour et du nombre de retraites que nous avons faites ; mais nous ferions mieux de calculer combien de fois par jour nous oublions les disciplines. C’est une pratique utile que de s’asseoir chaque soir dans le calme pour passer en revue des activités de la journée, en reconnaissant silencieusement tous ses manquements et en prenant la résolution de surmonter ses difficultés lorsqu’elles se représenteront.

La négativité de la parole est l’emploi de paroles blessantes, de mots qui font de la peine dans le cœur des gens. Même les mots les plus doux sont blessants qu’ils sont dits pour faire mal. Le sarcasme méprisant est une autre forme de parole blessante. Ces types de paroles causent tous de l’inconfort dans les esprits des êtres vivants et doivent donc être évités. Il est mieux de ne rien dire plutôt que de dire quelque chose de cruel. La vie humaine est assez courte ; quelle utilité à mal employer ou à gâcher le peu de souffle que nous avons…

Le bavardage futile est une négativité de la parole. Bien qu’il soit plutôt inoffensif à première vue, il finit toujours, au fur et à mesure que la conversation dérive, par nous amener sur un sujet qui alimente les émotions négatives et nous vide de notre temps et de notre énergie. En soi, ce n’est pas destructif, mais comme cela révèle les graines de la vanité, c’est une contradiction avec l’entreprise spirituelle.

D’autres négativités de l’esprit comme l’attachement, la malveillance et la possession de vues en contradiction avec la réalité, sont les sources de toutes les négativités du corps et de la parole ; leur relation est semblable à celle d’un cheval et d’une charrette. L’attachement est un désir ardent pour les choses qui ne sont pas les nôtres. Il donne cours à des négativités sans nombre du corps et de la parole ; De l’attachement jaillissent la jalousie, la colère et toutes les formes d’émotions conflictuelles.

La malveillance est la plus immédiatement destructrice des afflictions mentale,s résultant dans la violence, la malfaisance et même le crime. Tenir des vues en contradiction avec la réalité, c’est croie qu’il n’y a pas de relation entre nos activités présentes et nos expériences futures, ou qu’il n’y a pas d’éveil ou de chemin y menant. Ce genre de vues nous empêche de mener une vie saine et d’entrer dans la voie spirituelle.

Pour atteindre la Sagesse, il faut employer une méthode puissante. Par la pratique de la méditation sur la vacuité, on génère une réserve de Sagesse ; par les autres pratiques, telles qu’être bénéfique aux autres et méditer sur la compassion, on produit une grande réserve d’énergie créative ; La protection de cette énergie créative repose essentiellement sur la pratique de disciplines d’esprit. En mettant ces disciples en application, nous créons une harmonie dans cette vie qui nous apporte de la paix et du bonheur et qui pourra nous mener à des pratiques spirituelles plus élevées ; et nous posons dans notre esprit des forces qui nous aideront à obtenir les causes d’une renaissance auspicieuse, dotée des qualités favorable au progrès spirituel.

Chaque fois que nous nous apercevons que nous avons contredit l’une des disciplines pour lesquelles nous voulons nous améliorer, nous devons utiliser des méditations purificatrices telles que la visualisation où l’on imagine des lumières purifiant notre courant mental cependant que nous récitons un mantra par exemple ou une lecture saine. Dans ce genre de pratique, on se remémore les négativités, on contemple leur nature, puis on engendre une appréciation de leurs conséquences et l’on se résout à purifier son esprit des traces négatives.

Sur la base de cette résolution, on prend refuge, on développe l’esprit d’éveil et on entreprend la méditation ou toute autre méthodes. On peut aussi faire des exercices tels que les prosternations etc… Cette concentration d’énergie purificatrice détruit la charge des empreintes négatives comme le germe d’une graine d’orge rôtie dans un feu. Il est important de commencer la session de méditation par une méditation contemplative et de la transformer ensuite en une méditation fixe pour une période de temps prolongée.On demeure dans la méditation fixe jusqu’à ce qu’elle commence à perdre de son intensité, puis on revient temporairement à la méditation contemplative afin de revigorer l’esprit, pour retourner à la médiation fixe une fois qu’une atmosphère contemplative a été rétablie.

Notre esprit à l’habitude de concentrer toute son énergie vers des choses qui bénéficient à cette vie seule, des choses dénuées de conséquences spirituelles ; En effectuant ces types de méditations, l’attachement habituel pour les activités futiles de notre vie présente se calme et l’on commence à ressentir un sentiment d’appréciation intérieur pour les valeurs spirituelles.

Quand l’esprit apprécie spontanément les buts spirituels plutôt que mondains, on est devenu un pratiquant actif !

 Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Des voies parfois impénétrables

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2016

 

arc en cielNous vivons des temps où les traditions spirituelles du monde ont considérablement dégénéré. Il est très important, en de telles époques, que les pratiquants eux-mêmes fassent des efforts particulièrement soutenus pour atteindre la réalisation. Permettre aux lignées de transmission de disparaître, ce serait laisser le monde plonger dans l’obscurité.

On pourrait se demander qui, aujourd’hui, peut égaler le Maitre… Qui pratique aussi bien que le fit le Maître… ?

De telles personnes sont rares. Nous devions nous rappeler que rien ne nous est d’aucune aide le jour de la mort en dehors de l’enseignement, et plutôt que de gâcher nos vies à des actions futiles, nous devions unir notre courant de conscience avec les enseignements et la pratique. Faire ainsi nous profitera en tant qu’individus et profitera au monde en renforçant sa base spirituelle.

Chacun de nous doit pouvoir sentir une certaine fierté à l’idée de pouvoir lui-même atteindre la perfection, de pouvoir lui-même atteindre l’illumination. Quand même une seule personne s’adonne à la pratique spirituelle, cela encourage les esprits gardiens du pays et les déités célestes qui ont fait le serment de soutenir le bien. Ces forces peuvent alors libérer des ondes d’effets bénéfiques sur l’humanité. Notre pratique peut donc apporter beaucoup de bénéfices, à la fois directement et indirectement.

Chacun de nous doit faire de son mieux à son niveau personnel. Il y a un dicton qui dit : « La volonté du ciel et la volonté des hommes devraient être en harmonie ». Si nous mettons les enseignements en pratique et vivons selon celui-ci, toutes les forces naturelles du bien seront avec nous.

Regardons l’humanité ; combien peu d’êtres sont engagés dans un entraînement spirituel sérieux ; regardons ceux qui pratiquent : combien peu le font efficacement. En tant qu’êtres humains, nous avons-nous-mêmes un corps et un esprit permettant d’élever notre statut spirituel de son état présent à l’état le plus suprêmement haut.

Pourquoi laisser passer l’occasion ? Une fois que la mort nous l’aura retirée, elle ne se représentera probablement pas avant des milliers, voire des millions de vies.

Ceux qui résident dans le Nirvana se sont défaits de l’influence aveuglante des émotions perturbatrices et demeurent ainsi libres de l’existence, mais ils n’ont pas éliminé les voiles qui masquent l’omniscience. Par conséquent, bien qu’ils soient capables de rester absorbés dans les méditations sur la vérité ultime, et de rester ainsi libres de la souffrance, ils ne sont pas capables de percevoir simultanément la diversité infinie de l’univers. De telle sorte que leur capacité d’aider le monde est encore limitée.

De plus, du fait qu’il leur reste de subtils obscurcissements, leur objectif n’a pas été entièrement réalisé. Nous devions donc élever notre but à celui du Maître omniscient, dont la cause est le développement de l’esprit d’éveil.

D’abord en contemplant les souffrances des royaumes inférieurs et les causes d’errance dans ces états ; puis en contemplant les souffrances qui imprègnent toute existence et les causes de la libération. Mais nous avions alors fait cela principalement en référence à notre propre courant d’existence. Pour donner naissance à l’esprit nous devons changer le centre de référence d e la méditation et au lieu de contempler ce qui nous fait souffrir ou ce qui pourrait nous mener à la souffrance, nous considérons la condition de l’infinité des êtres sensibles qui vient atour de nous.

Nous méditons sur les mêmes souffrances des royaumes inférieurs et supérieurs, à la différence que maintenant nous les lions non plus à nous-mêmes, mais aux autres – notre mère, notre mère, notre famille, nos amis et ainsi de suite jusqu’à ce que nous englobions tous les êtres vivants.

Tous les êtres souffrent de la même façon que nous et certains sont mêmes plongés bien plus profondément encore dans la douleur. Pourtant, chacun ne souhaite connaître que le bonheur et éviter la souffrance, la frustration ou la douleur. Ils veulent un bonheur durable, mais ne savent pas comment en cultiver les causes ; ils veulent éviter la misère, mais ne font qu’accumuler les causes de plus de misère.

Si nous n’étions pas liés à l’infinité des êtres sensibles, ou si leur souffrance ne les gênait pas, peut-être ne serait-il pas nécessaire de nous soucier de leur bien-être. Mais, en vérité, tous sont liés à nous et aucun d’eux ne souhaite souffrir. Sur les milliards de vies que nous avons vécues depuis des temps sans commencement, nous avons connu chacun des êtres vivant de nombreuses fois. Ils ont été tantôt nos parents, tantôt nos amis, nos époux ou nos ennemis. Chacun d’eux sans exception a même maintes fois été notre mère, démontrant toutes les formes que peut prendre la bonté maternelle.

Seul un être illuminé peut réellement aider les êtres de façon profonde, durable et ultime, nous devions rapidement atteindre l’état d’éveil. C’est l’aspect de l’esprit d’éveil, la base interne de la pratique spirituelle.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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POURQUOI UTILISER LA SYNCHROMANTIQUE

Posté par othoharmonie le 2 janvier 2016

 

Tout d’abord, la Synchromantique signifie : « Synchroniser le sentiment de ce que vous voulez réaliser à votre action physique afin qu’ils puissent agir ensemble ».

nature

La nature vous a donné les outils dont vous avez besoin et le moyen de vous en servir, l’intégration des deux c’est la Synchromantique, le moyen dont se sert la nature de la puissance dont vous êtes doué. Vous avez à présent tous les éléments dont vous pouvez avoir besoin pour la pleine réalisation de vos désirs.

« L’action semble faire suite au sentiment, mais en réalité l’action et le sentiment vont de pair, et en réglant l’action, qui est plus directement sous le contrôle d la volonté, nous pouvons indirectement régler le sentiment, qui ne l’est pas ».

S’enquérir de ce qu’est le concept de vie d’un être ne peut que faire surgir l’image limitée que contemple son intellect. Vous connaissez l’histoire des aveugles qui se rendirent au jardin zoologique. Ils s’attardèrent auprès d’un éléphant afin de pouvoir le décrire à un ami, aveugle également, qui ne les avait pas accompagnés. L’un d’eux revint en disant qu’en vérité un éléphant était tout semblable à un serpent. Cet homme n’avait tâté que la trompe. Un autre dit que l’éléphant était pareil à un arbre ; il n’avait remarqué que la patte du pachyderme. Non, dit un troisième, ce n’est point cela, l’éléphant est comme une feuille de chou. Celui-là avait caressé l’oreille de l’animal. Enfin le quatrième compara l’éléphant à une corde ; il n’avait tenu que la queue.

Tout ceci pour dire que chacun de nous est convaincu de voir les choses telles qu’elles sont. Mais nous ne les voyons que telles que nous sommes. Avec la vision limitée de l’intellect nous ne parvenons jamais à voir le tout, et les parties que nous décrivons ne le constituent jamais. La vision plus étendue ne vient que par le sentiment…. à travers l’intuition… la Source Intérieure.

Le désir de modeler de la terre glaise, de faire un chapeau, d’écrire, d’écrire un poème ou de confectionner un meilleur ragoût, c’est l’Amour qui s’ordonne de s’exprimer. Et l’Amour en prendra la responsabilité, donnera le talent, le temps et les matériaux nécessaires, que vous n’ayez déjà fait ou non. Car tout simplement nous honorons la vie, ce n’est pas elle qui nous honore. Notre talent n’est jamais personnel ; il appartient à la vie….

L’Entendement Intérieur, avec sa qualité sensible, ne fonctionne point par raisonnement ou en luttant pur un objectif préconçu. Il ne place aucune entrave entre lui-même et le but de sa satisfaction ; au contraire, il prend immédiatement l’attitude d’harmonie et de satisfaction.

Si nous écoutons l’Entendement Intérieur au lieu d’écouter l’intellect, la satisfaction n’est point un rêve chimérique mais une actualité.

A ce sujet, ne croyez pas qu’en vous souciant vous pourrez faire face à vos besoins journaliers, quels qu’ils soient. Ne vous mettez point en souci pour ce dont vous avez apparemment besoin. Il y a en vous une Puissance Universelle ; lorsque vous aurez pris conscience de Sa présence, elle comblera tous vos besoins. La même Puissance qui revêt de splendeur les lis et nourrit les passereaux, pourvoira complètement à vos besoins. Cherchez donc d’abord cette Puissance-Entendement Intérieur qui est en vous-même et lorsque vous l’aurez découverte, tout le reste vous sera donné par surcroît.

Les plus grandes valeurs sont l’amour, le bien-être, la beauté, la satisfaction, la plénitude. Aucune ne se peut exprimer par l’intellect qui ne connaît que les mots et les définitions. L’Entendement Intérieur seul peut les ressentir. Il s’agit de prendre la position que vous assumeriez si la faculté à laquelle vous aspirez était déjà développée en vous et d’agir en conséquence pour continuer jusqu’à ce qu’il en soit ainsi. C’est cela la Synchromantique.

Votre Moi Intérieur possède tout ce dont vous pouvez avoir besoin, songez-y. Votre intellect vous a trompé, il vous a fait croire qu’il est une providence, et en cela il est menteur et imposteur. La vraie Providence c’est votre Entendement Intérieur. Lorsque vous l’écoutez, vous vous mettez à son diapason. Et vous apprendrez que l’intellect ne peut rien par lui-même – c’est toujours l’Entendement Intérieur qui agit. Ecoutez la Source de toutes choses, elle se fera entendre de vous par vos sentiments.

C’est l’intellect qui se sert de mots pour interpréter les sentiments. Ayant écouté dans la détente et la tranquillité, vous allez à vos affaires ; vos réponses, en général vous seront données de façon normale. Elles viendront toujours. Certaines personnes les reçoivent en ayant l’impression d’entendre une voix intérieure, d’autres ont une impression de Lumière, d’autres se réveillent la nuit et s’aperçoivent qu’elles sont en possession de la solution de leur problème. L’individu a de nombreuses façons de décrire le résultat de son « écoute », à cause de l’inhabilité des sens à décrire par des mots limités l’action illimitée de l’Entendement Intérieur.

Chaque fois que vous laissez agir la Puissance Intérieure, vous sentez que vous construisez des maisons de plus en plus belles. A mesure que vous montez, vos ailes s’affermissent. Les efforts deviennent de moins en moins durs. Votre puissance s’accroît et votre effort a pour résultat de vous débarrasser de l’effort. Vous êtes dans l’instantanéité, ayant quitté le temps et le processus – vous respirez.

Bien penser n’est pas seulement le chemin mais seulement l’indication du chemin, son but n’est pas atteint. Ce n’est que s’il vous a convaincu du fait tout puissant que vous ne pouvez obtenir ce que vous voulez qu’en agissant comme si vous l’aviez.

La synchomantique démontre que toutes les facultés servent à embellir notre vie à condition d’être employées à forger notre caractère plutôt que d’être dirigées vers un objet limité. C’est alors que toute notre vie s’élargit, nous avons le sentiment d’être élevé, d’être branché sur une longueur d’ondes plus haut. Ne s’occuper que d’objets limités limite notre vie. Se tourner vers des objectifs sans limite c’est aller au-delà des frontières, des murs, c’est s’élever au-dessus de toutes les obstructions vers la plénitude.

SOURCE : Francesca du blog SPIRITUALITE D’AUJOURD’HUI : http://othoharmonie.unblog.fr/

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Trouver la spiritualité dans sa vie

Posté par othoharmonie le 30 décembre 2015

 

1 MangerPrendre du recul sur sa vie, c’est arriver à s’éloigner de ce que l’on voit pour mieux repartir. A quand remonte votre dernier départ ? Il est important de prendre du recul sur sa vie car cela vous permet de redéfinir vos priorités. Quelles sont vos priorités du moment, quels moyens avez-vous mis ou pas encore mis en œuvre pour réaliser ces priorités ? Il est difficile dans votre société d’y mettre des valeurs comme la prière ou la méditation dans les priorités de votre vie car les priorités actuelles ne dépendent pas de ces valeurs qui sont pourtant le fondement. 

Ne vous étonnez pas d’aller mal si d’un autre côté vous ne prenez jamais le temps ni de prier, ni même de vous recentrer, d’aller à votre rencontre. Et cela d’une façon quotidienne. Il vous manque souvent du temps me diriez-vous pour prier tous les jours par exemple. Si réellement le temps vous manque, ce que j’en doute (on peut toujours trouver 10 min par jour pour prier) alors que votre journée soit une prière, que votre journée soit la manifestation d’une prière. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que votre journée est à l’image de Dieu, de sa manifestation. Que votre cœur déverse l’énergie d’Amour qui unit tous les êtres vivants. Alors à ce moment-là, votre vie sera une prière continuelle. 

Avez-vous déjà observé des fourmis qui ont perdu la trace de leur chemin originel ? Elles s’affolent dans tous les sens espérant retrouver leurs repères et leur chemin. A vous voir, vous ressemblez à ces fourmis. Combien d’entre vous cherche son chemin, se pose toutes les questions possibles pour trouver sa voie mais au lieu de chercher sa réponse au fond de son cœur, s’affaire dans tous les directions, se perdant dans cette quête. Prenez donc le temps d’une prospection, prenez donc le temps d’écouter votre cœur ! Ici, c’est un apprentissage. Prenez donc du temps pour explorer votre cœur. 

Cette exploration aura des répercussions positives plus tard, pour vous lorsque vous ne serez que des âmes. Cette exploration est une marche à gravir. Et quiconque souhaite la gravir y arrive, un jour ou l’autre. Mais encore faut-il avoir envie d’y aller à la découverte de soi, encore faut-il que cela fasse partie des priorités, encore faut-il avoir un peu de recul dans sa vie pour savoir ce qu’on a envie ou pas de vivre. 

La spiritualité attire de plus en plus de monde. C’est comme si, en disant ce mot « spiritualité », on allait à coup sûr trouver le bonheur, une supère méthode vous facilitera votre vie, elle résoudra tous vos problèmes et vous serez heureux éternellement. C’est facile de dire qu’on fait de la spiritualité, avec un ou deux mots savants et hop on emballe tout le monde. Poudre aux yeux. Regardez bien les gens. Observez-les, observez leurs comportements et vous en saurez beaucoup sur leur spiritualité, plus ce qu’ils peuvent en dire. Mais ceci nécessite du discernement et une attitude détachée, du recul vis à vis de la spiritualité. 

La vraie vie spirituelle est celle qui est vécue par le cœur. La personne, discrète mais qui œuvre suivant ce que dicte son cœur sera très spirituelle, elle aura trouvé la Lumière en elle et la suivra. La personne qui parle beaucoup mais qui agit peu ne se laisse pas guidée par son cœur. Certes, la Lumière est partout mais ceux qui travaillent pour la Lumière sont en action. L’action est ce qui caractérise la vie spirituelle. S’il n’y a que des mots, du vent alors la personne n’est pas au service de la Lumière. S’il y a des actions de la part de la personne, s’il y a un don de soit au service des autres, alors la personne est un instrument de la Lumière pour œuvrer vers plus d’Amour. 

Si vous avez des doutes sur certaines pratiques ou certaines personnes, ne vous laissez pas influencer par des mots mais écoutez votre intuition. Votre Lumière est en vous, elle attend sûrement une action de votre part. Et quelque soit l’action que vous donnerez au service de la Lumière, vous pourrez être fiers de vous car vous contribuerez au bonheur, à la paix et à l’Amour dans ce monde. Que votre action vous emplisse en retour de paix et d’Amour pour mener à bien votre mission sur Terre. 

Article 111 © GDL – source-lumiere.net – 2002-2008 

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La synchronisation avec l’énergie source qui vous recharge

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2015

 

mystèreOù que vous en soyez rendus dans votre développement et dans la découverte de vous-mêmes, vous pouvez vous formuler de nouveau en préparation du moment où vous vous développerez avec plus d’aisance. Au début, vous aurez l’impression de vous forcer à imaginer ou à accomplir des actions difficiles ou apparemment irréelles. En vous débarrassant de vos fardeaux et en libérant votre esprit, vous serez plus dirigés par votre âme et le processus deviendra plus facile. Fondamentalement, vous exercerez votre musculature pour la rendre apte à gérer davantage d’activités, mais sur le plan spirituel qui dépend moins des manipulations physiques directes. Ou plutôt: la manipulation s’effectuera surtout au niveau énergétique, de sorte que tout se passera en douceur au plan physique.

Où que vous soyez présentement sans voir que vous pouvez devenir le soi idéal que vous imaginez, viendra un temps où vous deviendrez facilement et exactement ce que vous imaginez. Votre âme est capable de créer en harmonie avec l’énergie universelle à laquelle elle appartient, et donc toutes les forces qui sont en harmonie avec sa fréquence vibratoire travailleront à l’unisson avec sa création, contrairement à votre ego qui essaie d’aller à l’encontre de ces forces.

Votre âme est capable de se mettre littéralement en harmonie avec l’énergie environnante. En partageant sa lumière avec d’autres aspects de la création, elle peut agir facilement. Il se produira un partage d’énergie de sorte que tous les éléments d’un environnement donné ou d’une situation donnée s’attiseront mutuellement et se déploieront aisément vers un objectif commun. En découvrant le potentiel de votre âme, vous découvrirez également son aptitude à créer en synchronie avec le reste de l’univers. Dans ce cas, l’énergie de votre atmosphère ne sera plus caractérisée par la saisie de ressources énergétiques limitées au bénéfice du soi, mais plutôt par la réception et le partage équilibré d’une énergie source illimitée.

Quand il existe un équilibre et une synchronie des fréquences vibratoires au niveau moléculaire fondamental, on puise à une source de carburant intarissable. Votre corps et votre âme manquent d’énergie quand vous êtes dans l’état d’esprit vous incitant à voler les ressources limitées des autres. Dans cette fréquence de conscience, la connexion à la source illimitée est rompue et il se crée un monde où l’on se bat pour des ressources. Un état de conscience équilibré mettra fin à tout besoin de cupidité et de pénurie.

Votre âme sait que sa source d’énergie est inépuisable et que sa conscience ne meurt pas comme votre corps physique. Elle sait qu’il n’est nul besoin de voler l’énergie des autres et que si elle renonce à ce besoin, elle trouvera une énergie illimitée à partager. Lorsque vous serez capables de recueillir cette connaissance de votre âme et d’abandonner votre peur de manquer d’énergie si vous ne saisissez pas votre part de butin, votre pile sera constamment rechargée. Quand vous vous rechargerez ainsi continuellement, vous pourrez poursuivre votre bonheur et devenir vraiment ce que vous devez être. Vous partagerez alors ce que vous devez partager dans ce monde et vous en serez à jamais enrichis.

Nous sommes conscients que cela semble simpliste et que l’abandon de ce à quoi vous êtes attachés depuis plusieurs vies requiert du temps. Vous tentez de lâcher prise depuis des millénaires et vous approchez, d’un point de vue temporel, de la fin de ce long processus ardu. L’ère dans laquelle vous vivez vous fournit l’occasion d’abandonner tout ce qui, dans le passé ou dans le futur, vous a empêchés ou pourrait vous empêcher d’évoluer jusqu’à devenir des créateurs au niveau de l’âme.

Si vous désirez passer des octaves, il faut alors effectuer un saut. Vous devez consentir à sauter dans ce qui semble un abysse d’inconnu. Si vous voulez bien allumer votre propre lumière, vous verrez qu’il y a dans cet abysse un monde infiniment créateur à découvrir. Il vous semble sombre et étrange uniquement parce que vous vous dissimulez dans vos propres ombres et que vous avez peur des démons que vous avez créés vous-mêmes. Quand vous réaliserez que ces démons n’existent même pas, vous pourrez allumer votre lumière et voir un futur plus reluisant. Votre âme activée, vous verrez que vous pouvez créer votre route devant vous avec votre vision intérieure. Vous verrez que l’abysse est en réalité un canevas de couleur sur lequel vous pouvez peindre avec le pinceau de votre conscience créatrice.

Créer un nouveau soi fondé sur sa nature multifacette, voilà la première étape de la création d’un monde nouveau pour votre espèce et pour votre planète. Chaque âme nouvellement révélée et développée s’ajoute à la précédente dans la création d’une existence considérablement élargie. Alors que chaque âme évolue et crée à partir de l’énergie fondamentale, l’environnement dans lequel elle vogue évolue également. L’élévation de votre âme éclaire tout l’ensemble. Vous vivrez tous bientôt la grande expérience dimensionnelle, et la création à l’unisson deviendra captivante. Si vous vous cachez encore, vous verrez peut-être les autres comme s’ils cherchaient à obtenir ce qui est vôtre. Vous pourrez aussi penser que ce que fait l’autre n’est pas important, à moins que cela ne vous affecte personnellement. On perçoit ainsi le monde uniquement quand la vision de l’âme est obstruée. Toutes ces interprétations sont fondées sur le manteau d’illusions qui disparaîtra lorsque l’âme aura créé une nouvelle version matérielle d’elle-même. Lorsque vous verrez tous au-delà de votre manteau et que vous enlèverez votre déguisement, la vision de tout et de tous sera renouvelée. Vous pourrez alors vous élever mutuellement plutôt que de vous voler mutuellement votre énergie. Il est important que vous vous focalisiez tous sur l’élévation de votre perception extrasensorielles, car il s’ensuivra une élévation globale.

Extraits du livre « Les clés de l’évolution de l’âme », de JILL MARA p. 133 à 150
Ariane Edition, 2010 – sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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La puissance vibratoire des mots

Posté par othoharmonie le 18 novembre 2015

puissance des motsSi vous employez le plus souvent possible les mots « Amour », « Aimer », « Lumière », ils auront un impact important sur vous parce qu’ils génèrent une énergie qui vous grandit et qui vous permet non seulement d’élever votre conscience humaine, mais aussi d’élever votre fréquence vibratoire.

Il y a des mots puissants. Les mots « Aimer » et « Amour », doivent être bien utilisés, et ne pas être entourés d’autres mots qui font baisser leurs vibrations. Nous vous donnons un exemple : lorsque vous dîtes « j’aime cette maison », « j’aime cette voiture », quelle vibration donnez-vous au mot « aime » ? Vous lui donnez une vibration qui appartient totalement à troisième dimension ! Il serait préférable de dire : j’apprécie cette maison », « j’apprécie cette voiture »…

Si vous dîtes « j’aime la Lumière », « j’aime la beauté », « j’aime la perfection », « j’aime Dieu », « j’aime tous mes frères », « j’aime l’harmonie », vous créez autour de vous une vibration totalement différente, porteuse, qui vous élève et qui vous nourrit, parce que les mots « Amour » et « Lumière » vous nourrissent. Leurs vibrations sont accentuées, d’une certaine manière, par la puissance de votre âme.

Lorsque vous vous connectez aux parties supérieures de vous-même, lorsque vous leur demandez d’inonder tout ce que vous êtes en tant que matière avec cet Amour puissant, il se passe quelque chose en vous et vous donnez corps et vie à l’Amour.

Vos pensées créent

Il est important pour chacun de vous d’apprendre à bien penser et à bien aimer. Certes, vous parlez d’Amour, mais chacun d’entre vous a sa propre façon d’aimer, de ressentir et d’offrir cet Amour.

Avant de pouvoir offrir l’Amour, essayez de le comprendre, de le ressentir, essayez de le faire vibrer au niveau de votre cœur, essayez de ressentir son énergie, sa vibration, et petit à petit vous reconnaîtrez cette vibration et vous lui donnerez de plus en plus forme et vie.

N’oubliez pas que toute pensée, aussi puissante soit-elle, est générée par l’énergie de votre âme. Comprenez bien que vous n’êtes rien, que vous n’êtes qu’un instrument vide et inutile sans l’énergie, la force et la vie que votre âme met en vous. La preuve en est que votre âme décide de quitter votre corps de matière, celui-ci ne peut plus penser, ne peut plus agir, il ne peut plus rien faire, donc il reste sur ce monde, votre âme le quitte car il est devenu totalement inutile.

Laissez le passé au passé

Dans le nouveau cycle que vous avez commencé, oubliez tout ce qui correspondait à l’avant 2012 car maintenant ce n’est plus totalement valable ; d’autres paramètres se sont installés en vous et dans la vie autour de vous. A partir du moment où vous aurez compris que votre vie a basculé dans autre chose, vous n’aurez plus la même façon de concevoir la vie, vous n’aurez plus tout à fait la même façon de penser, de ressentir et de vivre vos émotions.

N’allez plus rechercher dans le passé ce qui ne vous appartient plus et qui est totalement inutile dans votre présent. Certes, vous devrez vivre des émotions parce qu’elles font partie de ce que vous êtes en tant que conscience humaine.

Les émotions sont aussi des stimulations, alors si ce sont des émotions totalement positives vous pouvez les vivre pleinement. L’Amour génère une grande émotion qui fait vibrer tout votre être, qui peut vous apporter des larmes, et tout comme la peur elle peut générer de très fortes émotions (à notre avis inutiles).

Vibration des mots

Et maintenant…

Maintenant, Enfants de la Terre, essayez de bien comprendre où vous allez et ce que vous souhaitez et la façon dont vous voulez gérer votre transformation. Grâce à votre âme et à votre Partie Divine, vous pourrez éradiquer votre personnalité humaine et votre ego. Votre conscience s’éveillera de plus en plus à une autre vibration beaucoup plus importante et sera considérablement modifiée. Vous arriverez à comprendre beaucoup plus facilement votre comportement, à quelque niveau que ce soit, et à ce moment-là, vous changerez de façon de penser, vous vivrez totalement différemment vos émotions et tout ce qui touche l’Amour.

Vous êtes entrés dans un cycle évolutif très rapide, cependant si vous voulez réellement profiter de ce cycle, il faut, encore une fois, couper avec ce qui ne vous appartient plus.

Si, dans une journée, vous utilisez souvent le mot « peur », vous générez une vibration de peur au travers de ce mot, et celle-ci peut demeurer auprès de vous et augmenter, elle peut donc avoir une influence sur vous et faire grandir votre peur.

Message reçu des Êtres de Lumière par Monique Mathieu  www.ducielalaterre.org

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Levez-vous en bonheur

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2015

secrets-bonheurJ’ai demandé à mon ami Jean-Yves de me donner son avis sur ce sujet.
Jean-Yves est paralysé depuis plusieurs années suite à un accident de montagne. Il entend, nous comprend, sait encore lire. Si nous prenons le temps, nous pouvons communiquer avec Jean-Yves en prononçant l’alphabet lettre par lettre pour écrire un mot. Jean-Yves ferme un instant les yeux pour nous désigner la bonne lettre. C’est ainsi que Monsieur Jean-Dominique Bauby a écrit son livre « Le scaphandre et le papillon ».

Pour converser avec Jean-Yves, j’utilise la technique de la communication profonde accompagnée ou communication de cœur à cœur. Je me mets à l’écoute de Jean-Yves et j’entends ses pensées, voici ses réponses :

« Tout faire pour que le maximum de personnes voient en nous les êtres cérébro-lésés notre véritable identité, notre véritable valeur. Nous avons perdu notre parole dans un accident, mais nous avons également ouvert en grand notre cœur, notre connaissance, Nos frontières sont mobiles, le valide devient invalide lorsqu’il est borné et aveuglé par la vantardise, par l’envie de dominer par le pouvoir, par le besoin de se rassurer en écrasant les plus petits que soi. Nous sommes présents dans votre monde où l’argent est essentiel, où la corruption règne en maître, où le pauvre et affamé devient gênant, alors que dire à vos yeux de ma présence ici sur terre ! ?

L’essentiel est invisible pour les yeux : changeons de fréquence et alignons-nous sur le cœur, restons posés et centrés. Moi Jean-Yves je vous annonce des bonnes nouvelles, d’excellentes nouvelles : Je suis un être intègre au niveau mental et spirituel, j’apporte ma contribution à ce monde, j’apporte ma part de travail d’éclaireur spirituel.

Oui nous vivons tous à deux niveaux : le physique et spirituel et nous les êtres sans voix sommes en vie pour vous montrer la voie, le chemin d’élévation de votre âme.

Vous pouvez amasser tous les lingots, tous les diamants, toutes les fortunes pendant votre vie terrestre, vous pouvez vider vos bas de laine et les « mettre » à l’abri dans votre coffre-fort préféré, et en être satisfait car vos peurs de manquer seront comblées.


Est-ce ces actions que vous êtes venus faire ici sur terre ?

Toute la construction de notre système capitaliste est basée sur des énergies négatives de possession, rendez-vous compte que lorsque vous franchirez les portes de l’au-delà, aucun bien matériel ne sera comptabilisé, seule votre valeur humaine sera examinée ainsi que vos actions d’entraide aux nécessiteux.

La vérité est que moi Jean-Yves, ainsi que tous mes amis sans voix, sommes revenus de l’au-delà afin d’améliorer notre humanité. Il est temps, grand temps de nous réharmoniser sur la vibration de l’amour, sur la fréquence du cœur.
Mes guides célestes, nos guides nous demandent de prendre du temps pour prier, pour méditer, pour cesser de nous activer dans le mental et le jugement, afin de rendre grâce à Dieu, omniprésent, omnipuissant en toute création, et dans tout le cosmos.

Dieu est l’organisation universelle, une force d’Amour, d’harmonie et de paix.
Nous : les êtres privés de voix et de mobilité, nous envoyons dans nos prières et méditations énormément d’Amour en permanence, notre présence diffuse dans l’éther de l’univers une vibration de paix. Nous remplaçons les moines et les bonnes sœurs qui ont déserté depuis longtemps les couvents.

Toutes les nations devraient s’unir pour co-créer ensemble la paix. Ceci est en place dans les autres dimensions où seule l’énergie d’Amour règne et se diffuse aux quatre coins de l’Univers.

Je suis très heureux ici dans ce centre avec mes amis MUTIQUES. Nous œuvrons en chœur pour réaliser les nouvelles constructions énergétiques, pour réactiver les sites hautement importants, pour neutraliser les endroits très pollués par les émanations chimiques ou nucléaires.
Nous sommes des intermédiaires entre vous : les humains aux yeux fermés et les Maîtres de Lumière et les créatures célestes. »

Le livre de Jean-Yves sera disponible en novembre et a pour titre :
« Journal de bord de Jean-Yves, autrement capable », ESA Editions, de Eliane et Jean-Yves Fayolle.
J’espère qu’un jour Michael Schumacher et Vincent Lambert écriront eux aussi leur journal de vie.

En conclusion, vous êtes invités à vous poser, à vous lever chaque jour de bonheur et à vous aligner sur votre fréquence du Cœur, de l’empathie, de l’Unité. Vous êtes invités, par vos pensées et vos actions, à entrer dans cette dimension d’Amour. Vous êtes invités à co-créer une Nouvelle Humanité basée sur la Conscience du Cœur.

Odile Mourglia
Interprète des personnes privées de parole, intervenante au Symposium « Nouvelle Conscience, Nouvelle Humanité » www.symposium-international.com

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Pour commencer à y voir plus clair

Posté par othoharmonie le 31 octobre 2015

marcher en silence

Méditer c’est s’arrêter. S’arrêter de faire, de remuer, de s’agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l’écart du monde. Au début, ce qu’on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d’action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d’un moment, il y a l’apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à « l’extérieur », où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.

Dans cette apparente non-action de l’expérience méditative, on met du temps à s’habituer, à voir un peu plus clair. (…) Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C’était tout près de nous, mais nous n’y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées… Les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l’expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d’évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit. On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l’angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu’on évitait en pensant à autre chose, en s’agitant ailleurs.

 

CALMER L’AGITATION

Comme ça avait l’air simple, vu de dehors ! On imaginait que s’asseoir et fermer les yeux pourrait suffire. Mais non, ce n’est qu’un début, un indispensable début, ça ne suffira pas. Alors ? Alors, il va falloir travailler, apprendre à regarder, à rester là, légèrement hors du monde, comme ça, assis, les yeux fermés. Apprendre à laisser décanter le tumulte. La première étape à franchir, c’est celle-ci : rester immobile et silencieux assez longtemps pour qu’une sorte de calme vienne envelopper le bavardage de notre esprit, suffisamment pour commencer à y voir un peu plus clair. Sans forcer, sans vouloir : cela relancerait le désordre, sinon. Laisser faire et laisser venir, de l’intérieur… Parfois, il faut attendre longtemps. On ne peut pas accélérer ce mouvement. On voudrait bien, mais non : la méditation, ça prend du temps. Et il y a même des jours où rien ne viendra. Scandaleux, n’est-ce pas ? Et anachronique, à notre époque de promesses d’instantanéité et de garanties de résultats. Les sagesses zen fourmillent de contes à ce propos. Comme celui-ci, dans lequel un élève demande à son maître : « Maître, combien de temps me faudra-t-il méditer pour atteindre la sérénité ? » Après un long silence, le maître répond : « Trente ans. » L’élève accuse le coup : « Euh… C’est un peu long. Et si je mets les bouchées doubles, si je travaille dur, jour et nuit, si je ne fais plus que ça ? » Le maître garde le silence un très long moment et fi nit par lâcher : « Alors, cinquante ans… »

 

COMMENCER À Y VOIR PLUS CLAIR

Nous nous sommes arrêtés, donc, nous nous sommes assis et nous avons fermé les yeux. Non pour dormir, non pour nous reposer, mais pour comprendre : comprendre ce que l’on éprouve, clarifier ce désordre, qui n’est que l’écho du monde en nous. Comprendre qu’il y a deux voies : celle de l’intelligence (intervenir, agir, malaxer la réalité avec notre volonté, notre lucidité, nos efforts) et celle de l’expérience (accueillir la réalité toute nue et la laisser nous recouvrir, nous habiter, nous imprégner, dans un mouvement de lâcher prise intensément attentif). Dans les deux cas, intelligence ou expérience, nous restons en lien avec le monde. Pour mieux le comprendre ou mieux l’éprouver. Les deux voies sont parfaites, chacune dans son genre. Il n’y a pas de supériorité de l’une sur l’autre. Nous avons besoin des deux. Et de maintenir les deux en état de marche et de vivacité. Disons pour simplifier que la première voie est celle de la réflexion philosophique. Et la seconde (accueillir le monde sans forcément le penser, ou le penser mais sans mots, ou au-delà des mots), celle de la pleine conscience. C’est cette approche méditative en pleine conscience qui nous intéresse…

 

Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Le retour de Dieu vers le nouveau Dieu

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2015

 

 

nouveau dieuToutes sortes de légendes courent déjà sur le compte de l’être à venir, tout un folklore se constitue, qui fait couler l’encre et l’argent, comme tant d’autres manifestations qui, aujourd’hui, se veulent spirituelles. Mais il est dou­teux que cette foire aux hommes-dieux donne une idée juste de l’évolution et du temps qu’il faudra pour que se manifeste une autre race. Ni les opaques dissertations des uns ni les slogans des autres n’apporteront beaucoup de lumière. Car il s’agit d’autre chose qui, au fond, ne prend aucun chemin précis, n’épouse aucune pensée particulière, ne se reconnaît aucun maître, aucun messie, aucune déesse, mais se donne entièrement à ce qui est devant nous et que l’esprit humain n’a jamais supposé et donc encore moins défini.

Ainsi parler de Dieu, et prétendre que nous marchons vers lui, ne veut-il pas dire grand-chose. De même vouloir mettre des noms sur les formes futures de la manifestation n’a-t-il guère de valeur. Ce qui doit se produire nous étant totalement inconnu, n’appartenant à aucune de nos caté­gories, comment voudrions-nous en faire le récit des siècles ou des millénaires avant que rien ne se soit effec­tivement passé ? Un australopithèque aurait-il pu prévoir Praxitèle ou Mozart ? Comment pourrions-nous décrire l’apparence et le comportement d’une future race hypo­thétique alors que nous sommes incapables de déterminer ce qui se passera dans dix ans et s’il n’est pas des inven­tions ou des systèmes de philosophie qui, dans un temps aussi court, ne mettront pas en question tout ce que nous tenons aujourd’hui pour normal ou pour essentiel ?

Cependant, il est des lignes que nous pouvons tenter de dégager en considérant la physionomie du passé qui s’étend derrière nous et dont nous sommes l’aboutissement provisoire. Au gré des mutations qui démontrent d’emblée que rien n’est impossible à l’Énergie créatrice (qu’elle soit purement mécanique, comme le veulent certains, ou qu’on l’appelle Dieu, comme d’autres le demandent), la Vie, d’abord absente pendant un milliard d’années, a proliféré lentement, puis de plus en plus vite : pendant plus de deux milliards et demi d’années, des algues unicellulaires et des bactéries ont constitué ses seuls vaisseaux — et aujourd’hui nous régnons, entourés d’un peuple d’animaux divers et environnés de forêts, de jardins et de champs. Tous nés d’une même matrice, et l’oubliant tous. Tous frères — non pas seulement entre nous, les hommes, mais entre les règnes variés, puisque issus d’une même substance ori­ginelle, enfantés par l’unique Magna Mater, et l’ayant oublié. Unité perdue? Ou bien jamais connue encore, seu­lement pressentie et devant appartenir à la psyché de demain?

À chaque pas, s’est accompli un miracle qu’aucun cal­cul des probabilités n’aurait évidemment pu prévoir, car un nouvel élément s’ajoutait, venu, semble-t-il, de nulle part et commandé, peut-être, par un déterminisme omni­scient. En sorte que nous ne pouvons guère déduire ce que demain sera de ce que nous sommes et savons aujourd’hui. Ce qu’il y aura, nous le portons sans doute en nous, mais ce que cela sera nous ne saurions le dire, puisque cela sera différent de tout ce que nous offre le monde et que nous ne pouvons le déduire des apparences actuelles. Et même si nous pouvions d’avance en avoir la vision, nous ne sau­rions l’interpréter, car elle ne correspondrait à aucun de nos archétypes.

Nul langage au monde ne peut évoquer ce qui échappe à sa fonction. Nos mots désignent un ordre de réalité pure­ment humaine. Depuis les sons les plus primitifs de l’homo erectus jusqu’aux équations des scientifiques, un même courant tend à décrire une réalité qui, pour être unique, n’en varie pas moins dans la façon qu’elle a de se proposer aux regards : toujours plus précise, elle devient aussi plus subtile, et il est clair que ce que nous voyons et nommons aujourd’hui aurait échappé à la vision de nos ancêtres génétiques.

D’une certaine manière, les premiers balbutiements des races d’avant l’homo sapiens correspondent, sur le plan de l’espèce, au langage imitatif et non réfléchi du petit enfant. Et de même que l’enfant grandit et devient conscient, de même l’espèce a-t-elle grandi, est-elle deve­nue consciente quand sont apparus les néandertaliens, avec qui, sans que nous puissions savoir comment, le langage a dû se charger d’un sens original, acquérir le pou­voir qu’il revêt chez l’enfant qui s’interroge d’une façon personnelle et commence d’organiser ses souvenirs et ses rêves. Âge qui n’est pas encore de raison, mais où se profile ce que la raison forgera plus tard, âge de l’intuition fulgurante et inexplicable qu’il faut ensuite une vie pour déchiffrer. Un choc, à ce moment-là, se produit, une secousse dans l’être, où est renversée l’enceinte de l’inconscience protectrice. Que ce soit pour l’enfant humain ou pour l’espèce humaine en son enfance, le choc a lieu comme un cataclysme libérateur.

Pour l’homme de Neandertal, on l’a vu, le choc a été la découverte de la Mort qui avait toujours existé autour de lui et dont, brusquement, la signification lui est appa­rue. Et de ce choc imparable, notre race est née peu à peu, comme l’adolescent naît de l’enfant, et l’homme de l’ado­lescent.

La Mort ! La Mort ! Ç’avait été comme un cri jeté au visage de nos ancêtres, qui vivaient sans se douter de rien. Et ce viol de leur conscience — ou cette fracture de leur inconscience —, c’est ce qu’ils nous ont transmis et qu’aveuglément nous tentons d’élucider. C’est ce qui nous aiguillonne à notre tour et que nous voulons à toute force dépasser. Cela qui a donné un sens à leurs grognements obscurs, c’est ce qui, aujourd’hui, illumine nos hymnes, fait parler nos ordinateurs et se volatilise en des abstrac­tions où l’esprit se dépasse lui-même.

Toute notre histoire est en fait l’histoire de la Mort. Est l’histoire de sa découverte et de son dépassement par un être que métamorphosent les rapports qu’il entretient avec elle. L’éveil de l’intelligence entraîne la révélation stupé­fiante de la Mort qui, à son tour, fournit l’aliment dont l’intelligence se nourrira. Parce que les perceptions se sont affinées chez l’homo erectus, un sens nouveau a été donné à ce qu’il n’avait jamais cessé de voir autour de lui, à ce à quoi il avait même participé dans la chasse et les crimes anthropophagiques. La Mort a brutalement pris un autre visage, plus subjectif, plus mystérieux, plus insondable. Jusque-là naturelle et non suspecte, elle n’entraînait aucune interrogation. Les moyens de s’interroger n’exis­taient pas encore. Mais à présent, la question était là, comme une blessure perpétuelle qui ne se refermerait qu’à la fin, sur un silence qui serait la seule réponse.

La question nous ronge à notre tour, ayant traversé les dizaines de millénaires, en dessinant la généalogie de la douleur, homme après homme, dans l’éploiement de l’espace et du temps terrestres. Est-il vrai que moi aussi je vais mourir ? Mais pourquoi ? Pourquoi ? Et pourquoi suis-je seulement né ?

Intolérable question qui nous courbe vers le sol où nous devons nous écrouler demain, ou peut-être aujourd’hui. Intolérable, intolérable question greffée sur notre cœur et qui nous oblige, pour respirer un peu à redresser la tête et à regarder le ciel, à espérer, à croire, à affirmer qu’il y a autre chose. Oui, oui, là-bas, là-haut, plus loin, toujours plus loin — au-delà —, s’étend le pays où l’on ne meurt pas, le soleil y brille toujours, la nuit n’existe pas, le Temps n’existe pas, tout est éternel là-bas.

 

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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Nous sommes les maîtres de notre destinée

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2015

 

mental3Nous avons été créés à l’image de l’intelligence primordiale tout comme l’univers. Nous sommes responsables de la situation dans laquelle nous sommes, nous l’avons générée puisque nous sommes habités par le principe créateur. Pour la plupart d’entre nous, cela va de soi, mais certains ont perdu la compréhension de leur nature divine. Il est possible de vivre sans cette compréhension, par contre je ne voudrais pour rien au monde être affligé d’un tel handicap, celui de ne pas connaître notre nature divine. C’est la peine ultime puisque le pouvoir, la force, les ressources insoupçonnées de l’être, l’immense potentiel non manifesté ne sont disponibles qu’à l’Homme qui connaît le Grand Mystère.

Si nous voyons avec clarté que nous sommes le résultat de nos pensées, paroles et actions, nous comprendrons aussi que nous pouvons, avec le temps, des moyens habiles et la persévérance, mener notre vie là où nous désirons qu’elle aille. Notre spiritualité doit se manifester dans le monde matériel. C’est pour cela que nous avons un corps et aussi tous les outils nécessaires pour cocréer notre réalité à notre image.

 Il faut comprendre comment l’énergie se développe et cherche des moyens de manifester notre potentiel.

Si nous sommes déprimés, craintifs ou découragés, l’énergie ne peut se manifester. Si nous savons rire, nous émerveiller, remercier, chanter et danser de joie alors l’énergie est là. Comprenez ce qui vous porte et ce qui vous écrase et sachez que vous êtes libres de faire votre choix. Dans les grandes épreuves, se trouve également la capacité de développer de grands dons et des talents formidables.

Si les yeux ne voient pas, l’âme est habitée d’un potentiel permettant de grandes visions. Si les jambes ne fonctionnent plus, peut-être que l’esprit peut apprendre à voler plus haut et plus loin que l’imagination la plus audacieuse !

“  AIGLE BLEU, chaman amérindien, membre du Cercle de Sagesse des Traditions Ancestrales”

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Le développement spirituel est une chose complexe

Posté par othoharmonie le 19 octobre 2015

 

 mer

Le développement spirituel implique souvent de passer par des phases difficiles pour ensuite renaître de ses cendres, forts de l’expérience nouvellement acquise. En ce sens, il existe une idée communément acquise dans les milieux spirituels : chacun d’entre nous a défini son chemin de vie et a donc choisi ce qui allait lui arriver, avant de s’incarner sur Terre.

Ainsi, selon cette théorie, untel choisira d’être trompé par sa petite copine afin de voir s’il peut faire confiance à nouveau. Semblablement, untel choisira de s’incarner dans une famille qui ne lui donne pas suffisamment d’amour pour voir s’il peut dépasser ce sentiment de manque, et se sentir aimé à nouveau. 

En ce sens, l’évolution spirituelle se rapproche de l’activité sportive : sans efforts, pas de résultats possibles (ce que les anglo-saxons ont très bien ramassé dans l’expression consacrée « no pain no gain »). Reste que pour la personne qui subit ces avanies, les choses ne sont pas roses. Et nombreux sont ceux qui ne réussiront jamais à dépasser le stade de la souffrance et à s’élever au-dessus des difficultés présentes. 

A vrai dire, on ne peut pas leur jeter la pierre : l’existence sur Terre est difficile, et il est facile de ressasser ses problèmes, de s’embourber dans ses difficultés, bref, de tomber dans une spirale pessimiste qui ne générera jamais rien de bon. 

Il est vital d’éviter cela, d’autant plus quand on sait que l’esprit humain est créateur de sa propre réalité, et que les pensées répétitives finissent bien souvent par devenir réelles (loi de l’attraction). Les pensées positives attirent le positif mais l’inverse est aussi vrai ! 

D’où l’intérêt de prendre de la hauteur, de réfléchir aux schémas récurrents de sa propre vie. 

Mais sans aide extérieure, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. 

Ainsi, il est souvent opportun de faire appel à quelqu’un qui vous aidera à démêler la situation, quelqu’un avec du recul, dont c’est le métier : un psychologue.

En France malheureusement, consulter un psychologue ne fait pas partie des réflexes culturels, contrairement aux USA ou à la Grande Bretagne où il s’agit d’une pratique bien plus répandue et acceptée. En France, on pense que l’on avancera mieux tout seul qu’accompagné. C’est une erreur, qui malheureusement retarde le moment de la prise de conscience. Autant il est important de concevoir sa vie dans l’autonomie et de se responsabiliser pour ses erreurs, autant il est important d’être aiguillé sur la bonne voie au début de sa réflexion. C’est le métier d’un psychologue : il est formé à cela et reçoit de nombreux patients en ce sens. 

Quelle que soit la méthode choisie (« traditionnelle » ou « en phase avec son temps »), les bénéfices de ce type d’entretien sont très grands, car l’évolution spirituelle passe toujours par un travail psychologique plus ou moins important. 

Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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