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Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Posté par othoharmonie le 16 janvier 2016

 

 
Avez-vous parfois l’impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel ? Vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu ? Peut-être ne cherchez vous pas au bon endroit. L’auteur démontre que tous les problèmes d’ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures fondamentales : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause de chacune de ces difficultés personnelles. Lise Bourbeau vous propose également une solution pratique pour transformer vos problèmes quotidiens en tremplin pour grandir et pour prendre conscience que vous êtes un dieu créateur.
 
Lorsqu’un enfant naît, il sait au plus profond  de lui que la raison pour laquelle il  s’incarne, c’est d’être lui-même tout en  vivant de multiples expériences. Son  âme a d’ailleurs choisi la famille et l’environnement  dans lesquels il naît avec un but très  précis. Nous avons tous la même mission en venant  sur cette planète : celle de vivre des expériences  jusqu’à ce que nous arrivions à les accepter et à  nous aimer à travers elles. Tant qu’une expérience  est vécue dans la non acceptation, c’est-à-dire dans  le jugement, dans la culpabilité, la peur, le regret ou  toute autre forme de non-acceptation, l’humain s’attire  sans cesse les circonstances et les personnes  qui lui font revivre cette expérience.

Certains, non  seulement expérimentent le même type d’événements  plusieurs fois au cours d’une vie, mais doivent  se réincarner une ou plusieurs fois afin d’arriver à  l’accepter complètement. Accepter une expérience  ne veut pas dire que celle-ci représente notre préférence  ou que nous soyons d’accord avec elle. Il  s’agit plutôt de nous donner le droit d’expérimenter  et d’apprendre à travers ce que nous vivons. Nous  devons surtout apprendre à reconnaître ce qui est  bénéfique pour nous et ce qui ne l’est pas.

Le seul  moyen pour y arriver est de devenir conscients des  conséquences de l’expérience. Tout ce que nous décidons  ou non, ce que nous faisons ou pas, ce que  nous disons ou non et même ce que nous pensons  et ressentons entraînent des conséquences. 

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DE L’EXPÉRIENCE À LA TRANSFORMATION  L’être humain veut vivre de façon de plus en plus intelligente.  Lorsqu’il se rend compte qu’une expérience  provoque des conséquences nuisibles, au lieu de se  reprocher quelque chose ou d’en vouloir à quelqu’un  d’autre, il doit tout simplement apprendre à accepter  de l’avoir choisie (même inconsciemment) pour  réaliser qu’elle n’était pas intelligente pour lui. Il s’en  souviendra pour plus tard. C’est ainsi qu’on vit une  expérience dans l’acceptation. Par contre, je te rappelle  que même si tu te dis : « Je ne veux plus vivre  cela », ça recommence. Tu dois te donner le droit de  répéter plusieurs fois la même erreur ou l’expérience  désagréable avant d’arriver à avoir la volonté et le  courage nécessaires pour te transformer. Pourquoi  ne comprenons-nous pas du premier coup ? À cause  de notre ego entretenu par nos croyances.  Nous avons tous de nombreuses croyances qui nous  empêchent d’être ce que nous voulons être. Plus  ces façons de penser ou croyances nous font mal,  plus nous essayons de les occulter. Nous parvenons  même à croire qu’elles ne nous appartiennent plus.  Arriver à les régler exige donc que nous nous incarnions  à plusieurs reprises. C’est seulement lorsque  nos corps mental, émotionnel et physique seront à  l’écoute de notre DIEU intérieur que notre âme sera  totalement heureuse. Tout ce qui est vécu dans la  non-acceptation s’accumule au niveau de l’âme.  Celle- ci, étant immortelle, revient sans cesse sous  différentes formes humaines avec le bagage accumulé  dans sa mémoire d’âme.  Avant de naître, nous décidons de ce que nous voulons  venir régler durant cette prochaine incarnation.  Cette décision et tout ce que nous avons accumulé  dans le passé ne sont pas enregistrés dans notre  mémoire consciente, c’est-à-dire celle qui relève de  l’intellect. Ce n’est qu’au fil de la vie que nous devenons  graduellement conscients de notre plan de vie  et de ce que nous devons régler.
 
LES 5 BLESSURES  Avant même de naître, ton DIEU intérieur attire ton  âme vers l’environnement et la famille dont tu auras  besoin dans ta prochaine vie. Cette attirance magnétique  et ces objectifs sont déterminés, d’une part,  par ce que tu n’as pas encore réussi à vivre dans  l’amour et l’acceptation dans tes vies précédentes  et, d’autre part, par ce que tes futurs parents ont à  guérir à travers un enfant comme toi. Voilà ce qui explique  que les enfants et les parents ont en général  les mêmes blessures à guérir. En naissant, tu n’es  plus conscient de tout ce passé, car tu te concentres  surtout sur les besoins de ton âme qui veut que tu  t’acceptes avec tes acquis, tes défauts, tes forces,  tes faiblesses, tes désirs, ta personnalité, etc.  Nous avons tous ce besoin. Cependant, peu après  notre naissance, nous nous apercevons que lorsque  nous osons être nous-mêmes, cela dérange le  monde des adultes ou celui de nos proches. Nous  en déduisons qu’être naturel n’est pas bien, n’est  pas correct. Cette découverte est douloureuse et  provoque surtout chez l’enfant des crises de colère.  Celles-ci deviennent tellement fréquentes que nous  venons à croire qu’elles sont normales. 
 
On les appelle les « crises d’enfance » ou les « crises  d’adolescence ». Elles sont peut-être devenues normales  pour les humains, mais elles ne sont certainement  pas naturelles. Un enfant qui agit naturellement,  qui est équilibré et qui a le droit d’être lui-même ne fait  pas ce genre de crises. Malheureusement, ce genre  d’enfant n’existe presque pas. J’ai plutôt observé que  la majorité des enfants passent par les quatre étapes  suivantes : Après avoir connu la joie d’être lui-même, première  étape de son existence, il connaît la douleur de ne pas  avoir le droit d’agir ainsi, qui est la deuxième étape.  Vient ensuite la période de crise et la révolte, la troisième  étape.

Afin de réduire la douleur, l’enfant se  résigne et finit par se créer une nouvelle personnalité  pour devenir ce que les autres veulent qu’il soit. Certaines  personnes demeurent enlisées à la troisième  étape durant toute leur vie, c’est-à-dire qu’elles sont  continuellement en réaction, en colère ou en situation  de crise. C’est durant les troisième et quatrième  étapes que nous créons plusieurs masques (nouvelles  personnalités) qui servent à nous protéger contre la  souffrance vécue lors de la deuxième étape.

imagesCes  masques sont au nombre de cinq et correspondent à  cinq grandes blessures de base vécues par l’humain.  Mes nombreuses années d’observation m’ont permis  de constater que toutes les souffrances de l’humain  peuvent être condensées en cinq blessures. Les voici  par ordre chronologique, c’est-à-dire dans l’ordre où  chacune d’elles apparaît dans le cours d’une vie…

Par Lise Bourbeau sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Je plonge en moi raconte Guillaume Nery

Posté par othoharmonie le 21 juillet 2015

 

 

En s’enfonçant dans l’océan, celui qui rêvait de devenir astronaute regarde loin en lui. La pression et le froid le repoussent dans les confins de son corps, à l’écoute de microsensations : l’écoulement de l’eau sur son visage, l’écrasement de sa cage thoracique, les pulsations ralenties de son cœur. Il a dissous ses peurs dans l’océan pour vivre une symbiose avec l’élément. 

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Vivre, respirer à 200 % ! 

Cela fait des années qu’il modèle son corps pour la mer. « Jusqu’à 22 ans, je plongeais cinq fois par semaine en mer, avec deux entraînements profonds, toute l’année. J’ai ainsi façonné mon corps au milieu marin et à la profondeur. » Homme-dauphin ? La transformation est bien physique, organique, cellulaire. L’entraînement et la répétition des plongées ont accentué le réflexe d’immersion : dès sa mise à l’eau, son rythme cardiaque ralentit très vite et son sang se concentre instantanément dans les organes vitaux. Un réflexe qui réduit les besoins en oxygène et potentialise les apnées. Mais la profondeur impose d’autres adaptations. Comment les poumons endurent-ils la pression ? L’écrasement de la cage thoracique étant limité, après les 40 premiers mètres se produit une érection pulmonaire : la paroi des poumons se gorge de sang et s’épaissit. En plongeant régulièrement en profondeur, les tissus deviennent plus réactifs et élastiques. « Je n’ai jamais craché de sang, ce qui est pourtant assez fréquent en plongée profonde. Peut-être parce que j’ai commencé très jeune. » Il faut aussi que les oreilles supportent le milieu hyperbare. « Pour compenser, je soulève le faux palais, comme lors d’un bâillement, pendant toute la plongée. » Là encore, Guillaume a une prédisposition rare. Le perfectionnement de ses dons rend le voyage possible.

Un voyage dans les profondeurs de soi, une échappée dans un autre monde qui se mesure en chiffres. En novembre dernier, Guillaume a atteint 123 mètres dans le Blue Hole des Bahamas, à trois mètres du Russe Alexey Molchanov qui a décroché la plaquette à 126 mètres. « Passer les 120 mètres, c’est une frontière psychologique. Le chiffre intimide, cela fait des années que j’y pense. Mais je ne pars pas pour ça. Ma quête est de plonger dans la maîtrise totale de ce que je fais, dans le respect absolu de mon corps, pour le plaisir avant tout. »

 

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Aller au fond intérieurement”

 Dans cette quête hédoniste de l’extrême, Guillaume Néry plonge d’abord mentalement. Il rejoue sa performance des dizaines de fois avant de la réaliser sous l’eau. « Je dois déjà être allé au fond intérieurement. Seconde par seconde, mètre après mètre, je visualise ma plongée. Après une séance de yoga, je mets mon pince-nez et réalise toutes les étapes-clés de mon apnée. Lorsque je plonge en mer, je n’envoie que mon corps physique. Mon mental sait déjà ce qui va se passer. » 

Le temps de la descente est millimétré. Une séquence de 1 minute 55 secondes pendant laquelle se jouent les phases les plus techniques de sa plongée. Les secondes, les mouvements, les mètres sont comptés. Au cours de la remontée, en revanche, le temps se comprime et se fait volatile : 1 minute 35 secondes d’efforts physiques intenses qui semble pourtant très courte à Guillaume. La narcose entre en jeu. L’excès d’azote dans le sang agit sur le système nerveux. Les pensées sont très saccadées, les échanges physiologiques s’accélèrent. « J’ai peu à peu apprivoisé ces ivresses desprofondeurs qui sont plus ou moins agréables. » Lâcher prise s’impose : « Il faut juste garder un brin de conscience et laisser filer les pensées. » Sa compagne, Julie Gautier, vient de mettre en scène ce phénomène dans un court-métrage étonnant, « Narcose », en cours de finalisation. On y suit Guillaume lors de sa remontée d’une plongée profonde, en proie à des hallucinations. La première inspiration est une libération. Surgissant du monde du silence, de l’obscurité, de la solitude, il fait irruption dans la lumière, l’air, le son, la chaleur et la présence du monde. C’est une forme de naissance. Faire l’expérience du grand bleu, c’est revenir de là où personne ne va. Renaître à soi et aux autres, encore et encore. Vivre mille vies. 

 

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Lorsque le cœur guide votre choix de vie

Posté par othoharmonie le 13 juin 2015

 

Jeune avocat promis à une grande carrière, Baptiste de Pape est confronté à un choix crucial : 

main-tendueEcouter son cœur et choisir une vie en accord avec l’incroyable expérience qu’il a vécue, lors d’une expansion de conscience, ou demeurer dans la lignée traditionnelle et sécurisante d’une brillante carrière dans un grand bureau d’avocat.

Il fait alors le choix d’écouter son cœur. Cette sage décision l’amène à parcourir le monde et à rencontrer certaines figures majeures de notre époque. Il trouve les finances qui lui permettent de réaliser son premier film « L’infinie puissance du cœur » Son film connait déjà un retentissement mondial. Le livre du même nom est le témoignage de toutes les rencontres qui ont jalonné son parcours en quête de sa vision de vie. : Deepak Chopra, Eckart Tolle, Paulo Coelho, Neale Donald Walch, Isabelle Allende, et bien d’autres lui confirment : « Oui, il existe une puissante force de vie, lorsque nous nous mettons à l’écoute de notre âme. »

Peu de personnes possèdent ce courage de vivre leur rêve. Si nous prenons le risque, toutes les forces de l’univers convergent alors à notre réalisation. Choisir le risque nous propulse sûrement vers l’insécurité, la fragilité, parfois la peur, mais nous sommes vivants et vibrants. Choisir de ne pas écouter son âme peut être rassurant pour le porte monnaie, c’est la voie de la sécurité matérielle (encore que…), l’autoroute d’une normalité, insipide, ennuyeuse mais toute tracée.
Alors quelle route prenez-vous ?

Patricia a rencontré pour Meditationfrance Baptiste de Pape.

Tu as fait le choix de quitter une brillante carrière d’avocat afin de réaliser ce film. Crois tu que ta destinée était écrite, que cela devait se faire ainsi. Quelle est la part prédestinée et la part du libre arbitre ?

Je ressens ceci : toute notre vie, notre cœur nous chuchote, murmure. Parce que nous avons une âme et que nous sommes là pour une certaine raison. Si nous n’écoutons pas, alors ce cœur se met à hurler. Et c’est cela la situation de crise ! Ce que j’ai appris, c’est que la plupart des personnes n’écoutent pas. Tout ce qu’elles attendent de la vie, c’est une carrière, et tout ce qui va avec : argent, belle voiture, maison, amour etc… Soudain lorsqu’une crise arrive, ils ne savent plus que faire, s’ils lâchent les choses conventionnelles. Ils sont forcés à aller à l’intérieur d’eux-mêmes. Eckart Tolle en est l’exemple radical : soit il écoutait, soit il mourait. Pour lui il n’avait plus d’autre issue que le suicide. Il a écouté !

Il existe en nous deux agendas : celui de la personnalité et celui de l’âme.
Ma personnalité voulait faire de moi une personne respectable afin de plaire à mes parents, à ceux que j’aimais, mes amis etc…Devenir un bon avocat avec tout ce qu’implique cette fonction.

Mon âme désirait autre chose : faire ce film, il se vivait en moi une véritable bataille.
Lorsque j’ai commencé, j’ai ressenti cette peur qu’éprouvaient les personnes autour de moi. Comment allais je faire de l’argent et vivre ?
Je me sentais coupé de mes forces vives.
Mais en écoutant mon cœur et mon âme, je me sentais alors totalement hors de ma zone de sécurité. Comment allais-je faire de l’argent ? Ce film serait-il bien accueilli, serait-il un succès? Mais curieusement, en même temps, je me sentais bien plus joyeux, accompli, emplis de joie, 
Oui hors sécurité mais heureux ! J’ai donc choisi la voie de la vie.

Oui, je crois que la destinée, la prédestination existent. Mais tu as toujours le choix d ‘écouter ou de ne pas écouter. Sauf en cas de crise majeure, alors il n’y a plus de choix… Il faut écouter son cœur.
Dans mon film je dis que l’enfant sait ce qui lui convient, les enfants savent toujours. Enfant, je désirais faire un film, mais je l’avais oublié.

Il existe une destinée que vous pouvez accomplir seulement si vous ouvrez votre cœur.
Dans le film, Marc Nipa dit « le poisson ne peut pas se perdre dans l’eau, l’oiseau ne peut pas tomber du ciel ». En ce qui concerne l’être humain, ce n’est pas si facile puisque nous n’avons pas le mode d’emploi.
Parfois le chuchotement de ton âme se fait entendre juste à côté de toi.
Il faut honorer ce chuchotement en nous.

Dans le film est présenté le témoignage incroyable d’Immaculée, une femme qui a vécu trois mois dans un minuscule espace afin d’échapper au terrible massacre du Rwanda. Elle a choisi de pardonner à celui qui a exécuté toute sa famille à la machette. Pourquoi est-il si rare de pardonner?

Je l’ai interrogée encore et encore en lui demandant : « Mais réellement tu as réussi à pardonner? ». Jamais je n’aurais pu le faire. Elle l’a fait. Dans sa cachette durant trois mois de terreur, elle ressentait tellement de colère. Sa plus grande menace n’était pas tellement les meurtriers qui massacraient tout le pays, mais les toxines que sécrétait son corps et qui allaient la tuer. Elle dit que c’est déjà terrible de haïr une personne, mais que faire si tu haïs tout un peuple, 8 millions de personnes. Dans ses prières elle s’est adressée à Dieu et lui a dit : « Impossible que je pardonne mais Toi, montre moi comment ». Pardonner devenait sa survie ; elle sentait que c’était la haine qui la tuait plus que la menace de mort des meurtriers.

Comment pouvons nous continuer à demeurer dans le cœur?
Je pense que c’est un véritable processus. Immaculée en vivant cette tragédie, est descendue tellement profondément en elle, que soudain, cela c’est produit.

Nous, avec nos histoires « plus ordinaires », nos divorces, nos peines de cœur, il faut poursuivre le travail et aller plus profondément à l’intérieur. Nous ne le faisons pas pour l’autre, mais pour nous même. Garder du ressentiment pour quelqu’un c’est comme boire du poison. Il faut réaliser que c’est à nous que nous faisons du mal. Lorsque j’éprouve de la colère, je ne suis pas productif, je ne suis pas clair, cela ressemble à des blocages limitant ma pleine potentialité, et mon cœur.

maxresdefaultQue vas tu faire après ce film ?

Cette année, beaucoup de voyages, de conférences. Et des débats dans le monde entier pour la projection du film.

J’ai écrit un nouveau livre autour de la manifestation des choses. D’où vient la manifestation des choses dans votre vie ? De votre personnalité, ou de votre cœur et de votre âme. Si cela vient effectivement de votre âme et de votre cœur, alors l’univers contribue à cette manifestation des choses.

Nous sommes aidés par quelque chose de plus grand. Pour moi, le succès ce film est un miracle. Il touche le cœur des personnes. Les témoignages des spectateurs sont incroyables. Pour certains, leur vie a été entièrement transformée.

Je me sens humble et plein de gratitude. Aujourd’hui la richesse de ma vie vient de l’abondance du cœur. Et ce sentiment est le plus grand jamais éprouvé.

Interview de Patricia Menetrey
Voir son site web ici

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La Terre notre mère, la nature, les animaux, les êtres, la Vie

Posté par othoharmonie le 12 mai 2015

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Conrad évoque son parcours et nous explique en quoi il existe d’autres réalités tout autour de nous, au-delà de nos 5 sens. 
Il explique pourquoi la réalité matérielle ainsi que nos pensées, nos émotions et nos actions ne sont que des énergies, et en quoi celles-ci peuvent influencer nos vies.

Face à cette période actuelle de changements, il montre que nous devons nous éveiller intérieurement avant tout, et que c’est notre ouverture et évolution de conscience et de cœur qui permettra d’aller vers un Monde meilleur, un Monde d’Amour, de Paix, de Fraternité et d’Unité..

« Chacun (e) individuellement et tous ensemble, nous pouvons changer, et nous changeons ce Monde car nous sommes tous responsable et co-acteurs et co-créateurs du monde de demain, et nous sommes tous liés et connectés de façon intangible entre nous, à la Terre, au Grand Tout et à la Source ».

 

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Entretien avec Conrad : Renaissance spirituelle 
Réalisation : Anthony Chene et TISTRYA production

http://www.anthonychene.com Contact : tistryaprod@gmail.com

D’autres vidéos à voir ici : https://sites.google.com/site/conradawhiteeagle/articles

 

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Comment enseigner l’Amour Universel

Posté par othoharmonie le 7 mai 2015

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En notre époque de mutation, nombreux sont ceux qui cherchent à suivre un chemin d’amélioration personnelle. Dans ce but, ils désirent acquérir des livres les soutenant dans leur démarche. Mais devant l’avalanche des nouvelles publications, il n’est pas toujours facile de trouver des êtres qui soient parvenus au-delà des nuages de la confusion intellectuelle pour transmettre des enseignements ensoleillés, simples et capables de nous relier à la sagesse Universelle.

Je me propose de vous débroussailler le chemin en exploitant mes lectures personnelles

J’exprime ici ma gratitude envers les personnes qui m’ont fait confiance…

Et je propose le lien de mon blog répertoriant les nombreuses lectures qui m’ont fait devenir ce que je suis aujourd’hui.

Voilà si vous êtes intéressés, c’est ici : http://bibliothequecder.unblog.fr/

Bonne chance à vous !

Bien affectueusement.

Namasté.

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La marelle, LE JEU entre le Ciel et la Terre

Posté par othoharmonie le 1 mai 2015

 

Marelle 2Le jeu de la marelle,  qui renvoie à des souvenirs d’enfance, est utilisé depuis la haute antiquité sous diverses formes. En effet, la marelle apparaît en Egypte,  gravée sur les pierres du Temple de Kurna à Thèbes dans certaines tombes comme celle de la Reine Hatshepsout, en Grèce sur les marches de l’Acropole d’Athènes, et sur divers édifices de par le monde. On retrouve sa trace en Inde et d’anciens textes chinois mentionnent son existence. Elle porte autant de noms qu’il existe de peuples, se décompose en de multiples variantes : debout ou assise ; carrée, droite ou en colimaçon et s’intègre à certains rites initiatiques.
 
La marelle, un jeu qui défie le temps
Si la marelle semble défier le temps c’est que sa structure archétypale est « Uni-vers-el ». Il fut des époques où ce n’était pas les enfants, mais les adultes qui jouaient à la marelle, de façon à se rappeler que leur passage sur Terre, est un voyage initiatique. Et, qu’à chaque étape de sa vie, l’être humain est  invité à se transformer vers la dimension la plus haute de son âme qui n’aspire qu’à déployer ses ailes pour rejoindre sa source unitaire.
 
Le jeu de la marelle symbolise un parcours initiatique
Dans la cour d’école, les enfants  dessinent le jeu de la marelle à la craie sur le sol. Chaque enfant part de la Terre pour atteindre le Ciel en passant à cloche-pied par 7 cases chiffrées, en utilisant un caillou qu’il lance dans chaque case. Les règles sont précises et il faut absolument éviter de tomber en cours de route dans le puits, en enfer ou dans tout autre piège.
 
Au-delà d’être ludique et de favoriser l’équilibre, le jeu de la marelle symbolise un itinéraire initiatique entre Terre et Ciel, avec des étapes à franchir, qui sont autant d’expérimentations sur le chemin de l’alchimie spirituelle (de l’illumination, de l’ascension, de l’évolution…selon votre philosophie).
 
La mérelle : mère de la Lumière
Le caillou qui permet de progresser dans ce jeu initiatique était appelé en ancien français « merel » signifiant « petit caillou » ou « palet » qui est devenu progressivement « marelle ». Il peut être rapproché de la pierre philosophale des alchimistes qui sert de support à la transmutation. Mais aussi de la Mérelle de Compostelle,  nom donné à la coquille Saint-Jacques symboliquement portée par les pèlerins en quête de l’intériorité sur cette voie initiatique. Mérelle signifie mère de la Lumière…une initiation qui vient de la « mer-elle »…
 

« Quand le joueur peut poser chaque pied dans des cases adjacentes,
l’être est bientôt appelé à quitter la dualité,
caractéristique du monde terrestre,
pour rejoindre l’axe, l’unité propre au monde céleste. » 
 René Guénon :  “Symboles de la Science sacrée”.

L’axe vertical du jeu de la marelle
En tant que praticienne en thérapies énergétiques, les 7 étapes de la marelle me font penser aux sept  chakras principaux, ces centres énergétiques vitaux au travers desquels chacun peut expérimenter et intégrer les différents états de l’être afin de retrouver son unité intérieure. Quant au caillou qui dans le jeu représente le mouvement de montée et de descente le long de l’axe vertical unissant le Ciel et la Terre, je le rapproche des Minéraux que nous pouvons poser sur ces 7 vortex d’énergie, afin d’élever les vibrations de l’axe vertical de notre corps physique jusqu’à être au diapason de l’UNIvers.

Et  vous que vous inspire le jeu de la marelle ?

Voici quelques chansons qui pourront réveiller des souvenirs…Peut-être que votre enfant intérieur a très enVie de  jouer à la marelle cette semaine !!!

Joyeuse semaine à vous.

- Patricia Dieghi - 

« Le jeu de la Marelle
Va de la terre jusqu’au ciel
Entre la chance et le puits
Tu reviens et c’est fini
Petite, petite fille
Tu es là pour t’amuser
Lance bien la pierre
Prends garde où tu mets tes pieds »
Nazaré Pereira

 

http://www.dailymotion.com/video/xbt6sp

« Lorsque j’ai le cœur tiraillé de toutes parts
Que je ne sais plus très bien où j’en suis
J’embrasse mon fils et puis je repars
Sur la marelle de la vie »
Enrico Macias

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source : www.aquarienne

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Nous avons choisi nos Parents

Posté par othoharmonie le 5 avril 2015

 

téléchargementAprès avoir pris conscience que VOUS avez choisi vos parents et de vivre certaines choses GRÂCE à eux, Alexandra Lembo vous donne une méthode de libération par l’écrit. En effet, vous n’êtes pas obligé d’aller en face à face avec vos parents pour chercher à les changer. C’est plus un travail sur vous à faire. Libérez vous de ce qui vous pollue et vous dérange chez vos parents.

Nous reconnaissons tous les   »soit disant » défauts de nos parents… Vous savez ces aspects de nos parents qui nous dérangent au plus haut point, jusqu’à nous influencer dans notre propre vie.

Je partage, aujourd’hui, une magnifique vidéo de Alexandra Lembo (que je connais très bien, personnellement ) car elle nous offre son expérience et son savoir faire pour se libérer de l’emprise de nos parents.

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Comment se LIBÉRER de L’emprise parentale et leurs influences

C’est à juste titre qu’elle démarre par nous dire que   »Nous avons choisi nos parents«  , ou plus exactement notre ÂME, et non pas notre corps physique, pour justement vivre certaines expériences et en ressortir GRANDI.

Elle nous montre comment progressivement elle se libère des chaines limitatives qui la retiennent dans son avancement personnel, mais qu’elle a choisi de vivre. Elle en remercie ses parents. C’est juste beau et merveilleux, regardez :

 

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Créer l’abondance en se débarrassant de l’inutile et du superflu

Posté par othoharmonie le 25 mars 2015

 

 

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JE METS TOUTE MA BIBLIOTHEQUE EN VENTE

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2015

 

 

Eh oui, une page se tourne, j’ai beaucoup appris en compagnie de tous ces livres mais maintenant, le temps est venu de faire un peu de place sur mes étagères et de les faire partager à d’autres…..

 

BRADERIE DE LIVRES

 

Si cela vous intéresse, veuillez retrouver ma bibliothèque ici : http://bibliothequecder.unblog.fr/

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merci de votre confiance !

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Provoquer les esprits

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2014

 

images (9)De celui que la postérité a fini par nommer simplement “Monsieur Gurdjieff”, on a dit énormément de choses ; pour autant, plus les informations s’accumulent, plus il devient clair que, de cet étrange Caucasien au regard magnétique, nous ne savons rien. La vie n’est réelle que lorsque “Je suis”, ainsi s’intitule la troisième et dernière partie de son opus magnum, Du tout et de tout. Or, l’étude de sa biographie tourmentée donne le tournis, tant il semble se plaire à multiplier les masques et les identités contradictoires. La période la plus fascinante de sa vie, la plus environnée de merveilleux, est sans conteste sa jeunesse. D’elle, nous ne connaissons que ce qu’il a bien voulu en laisser transparaître à travers ses récits contradictoires où le factuel se noie dans l’allégorique et le burlesque. Né, selon les recoupements les plus cohérents, au début de l’année 1866 dans le quartier grec d’Alexandropol, ville arménienne alors située en territoire russe, près de la frontière turque, Gurdjieff entame son itinéraire spirituel au sein de l’Église d’Arménie. Au début des années 1880, après avoir échappé par deux fois à la mort, celui qu’on surnomme alors “Tatah” ou “le Basané” comprend qu’il est sur Terre pour percer le secret de la vie humaine et organique. De 1885 à 1907, il parcourt alors le Monde ancien, de la Crète au Tibet, d’Alexandrie aux confins du Caucase, en quête d’une tradition spirituelle authentique. À Constantinople et en Anatolie, il fréquente les tekkes (“monastères”) de divers ordres soufis : les mevlevis d’une part, héritiers du grand maître persan Djalâl al-Dîn Rûmî, plus connus sous le nom de “derviches tourneurs” ; les bektashis ensuite qui, par leur pensée cosmologique et leurs rituels, se rattachent aux cultes angéliques du Kurdistan rural. On sait que Gurdjieff, dans sa jeunesse, a été très impressionné par les rites d’un de ces groupes kurdes, les yézidis. Ces derniers, un des rares groupes non islamisés de la région, vénère l’ange suprême, Malâk Tawûs ou “Ange-Paon”, à qui Dieu a délégué la direction du monde. L’identification de cet ange de lumière à Lucifer a valu aux yézidis le surnom extrêmement hostile d’“adorateurs du diable”.

Il semble que Gurdjieff soit ensuite allé à Jérusalem tenter de rencontrer des cercles esséniens, ainsi qu’en Égypte.

Une initiation multiforme

Au début du XXe siècle, on croit retrouver sa trace dans les monastères des “Bonnets rouges”. On surnomme ainsi les lamas de l’école bouddhique la plus ancienne du Tibet, les Nyingmapa, par opposition aux “Bonnets jaunes” de l’école réformée ou Gelugpa.

Ils se caractérisent par un enseignement tantrique et ésotérique très profond, à la symbolique souvent mortuaire. Mais la tradition de laquelle se réclame explicitement Gurdjieff est une mystérieuse “confrérie des Sarmoung”, qui aurait été fondée à Babylone au milieu du troisième millénaire avant l’ère commune, aurait perduré en Asie centrale jusqu’à aujourd’hui et dont Gurdjieff aurait retrouvé la trace grâce à des manuscrits découverts dans un monastère d’Ani, l’antique capitale arménienne. Du point de vue historique, l’existence de ce groupe n’est attestée que dans les écrits de Gurdjieff lui-même. À partir de 1908, il s’installe en Russie et mène une double vie. D’une part il amasse une fortune confortable à travers des trafics divers : tapis, caviar, bétail…

De l’autre il se présente sous les traits outrés d’un instructeur en sciences surnaturelles, afin de tester la réceptivité du public russe. Simultanément, il élabore son propre système philosophique et symbolique et attire à lui son premier cercle de disciples : l’écrivain Ouspensky, auteur d’un Tertium Organum qui présente des affinités troublantes avec ses propres idées ; le médecin clinique et psychologue Stjoernval et son épouse ; le compositeur Thomas de Hartmann et son épouse Olga ; Alexandre et Jeanne Salzmann ; ou encore le mathématicien Andrei Zaharoff. À ce groupe, dont l’effectif varie de six à trente, il transmet l’intégralité de son enseignement entre 1916 et 1920, notamment à l’été 1917, dans la station thermale caucasienne d’Essentouki, où est entreprise une session de six semaines d’expérimentation psychosomatique intensive qui restera comme l’événement fondateur de la diffusion de cet enseignement. C’est également durant cette période, à l’automne 1919, que le groupe reçoit un nom : l’Institut pour le développement harmonique de l’homme.

Un enseignement radical 
L’enseignement qui est délivré sous l’égide de cet institut comporte deux aspects, l’un théorique, l’autre pratique, et l’équilibre entre les deux est déterminant pour comprendre la physionomie des différents groupes gurdjieviens qui apparaîtront par la suite. Le constat de principe est simple et radical : l’être humain, dans son état de veille habituel, est un être en sommeil qui n’atteint pratiquement jamais la conscience. L’homme est une machine qui réagit mécaniquement aux stimuli du monde extérieur, sans être maître ni du monde ni de lui-même. Il se trompe lorsqu’il dit “Je”, parce qu’il ne possède en général pas ce point fixe et éternel d’où il pourrait envisager l’ensemble de son existence. Il n’est fait que de moi-s éparpillés, inconsistants et souvent contradictoires qui se manifestent au gré des circonstances. S’il n’atteint pas la conscience, cette multitude de personnalités qui l’habite se désagrège avec la mort, atteinte du même pourrissement que le corps.

Cet impermanence du moi, à laquelle seule l’habitude fournit un semblant de réalité, est une vérité observée aussi bien par le bouddhisme et le soufisme que par la philosophie européenne, d’Augustin à Husserl, en passant par Descartes, Hume, Kant et bien d’autres, bien que l’enseignement qui est dispensé sur ces penseurs passe systématiquement sous silence la portée existentielle et mystique de cette recherche d’un « Je » transcendantal.

Les quatre corps 
Gurdjieff, à la suite de la majorité des systèmes religieux, identifie quatre niveaux de l’expérience humaine, quatre “corps” : le corps charnel, support des sensations ; le corps astral, support des émotions ; le corps mental, support des pensées ; et le corps causal, support de la volonté et de la (vraie) conscience. À partir de là, il définit quatre voies de travail sur soi-même pour parvenir à la conscience : la voie du fakir, qui consiste à devenir maître de son corps ; la voie du moine, qui travaille sur ses émotions ; la voie du yogi, qui enseigne la vacuité des productions intellectuelles ; et enfin la Quatrième Voie, ou “Voie de l’homme rusé”, qu’il se propose d’enseigner au monde après l’avoir lui-même menée jusqu’à son terme. Contrairement aux trois premières, elle n’exige pas de se retirer du monde, bien au contraire : pour la suivre, il faut, au sein même de la réalité quotidienne, effectuer un travail de détachement vis-à-vis de son corps, de ses émotions, de ses pensées. Le “travail”, ainsi que Gurdjieff nomme simplement sa méthode, commence par des “exercices de sensation” ou “rappel de soi” qui consiste à focaliser son attention sur différentes parties du corps, afin d’en obtenir une conscience détachée. À ce travail s’ajoutent rapidement d’autres exercices de maîtrise des émotions ou de calcul mental compliqué, l’étape la plus élevée consistant à effectuer simultanément cette focalisation de l’attention sur le corps, les émotions et les pensées, afin de déconstruire les automatismes qui affectent ces trois centres. Ce travail trouve son expression la plus complète dans les danses symboliques élaborées par Gurdjieff et De Hartmann. Celles-ci sont assez clairement inspirées des rituels soufis, et de nombreuses représentations furent par la suite mises sur pied, avec l’intention avouée de lever des fond pour l’Institut. Les effets du travail sont aisés à deviner : épuisement physique et mental produisent des états de conscience modifiée permettant une perception dépersonnalisée du monde et de l’individu. La déconstruction de la personnalité est une donnée constante du travail, Gurdjieff imposant à ses élèves les tâches qui les rebutaient le plus, forçant les aristocrates à s’astreindre aux travaux les plus ingrats, privant de boisson les bons vivants et forçant les tempérants à boire des quantités phénoménales d’alcool. Au-delà de cette discipline simultanément fakirique, monastique et yogique, on trouve chez Gurdjieff un système symbolique d’une grande complexité, centré sur une compréhension de l’univers à partir de l’octave musicale et de l’ennéagramme. Ce dernier symbole synthétise la « loi de trois », qui régit l’éternité, et la “loi de sept”, qui gouverne l’ensemble des phénomènes du monde. Riche en enseignements arithmétiques et harmoniques, ce symbole joue chez Gurdjieff un rôle analogue à l’arbre séphirotique chez les cabalistes ou à la croix de lumière chez les mystiques chrétiens ; et, comme eux, il a été abondamment récupéré par divers groupuscules occultistes ou parapsychologiques.

Des livres rares 
Tout ce système théorique est décrit avec force détails dans les Fragments d’un enseignement inconnu d’Ouspensky, dont Gurdjieff approuva la publication.

images (10)En surimpression de ce symbolisme vient se greffer une riche mythologie, oscillant entre le profond et le grotesque, qui est développée dans les Récits de Belzébuth à son petit-fils. Truffé jusqu’à la moelle de néologismes abscons, c’est un livre provocateur : il offense les bonnes mœurs et le goût littéraire, mais peut aussi être l’occasion d’un choc initiatique. Mais ces deux œuvres majeures, les Fragments et le Belzébuth, ne parurent que l’année de la mort de Gurdjieff, en 1949 ; durant les trente années qui précèdent, l’enseignement fut essentiellement oral. En 1922, alors qu’Ouspensky, qui s’est désolidarisé de la personne de Gurdjieff mais non de sa pensée, anime déjà à Londres des cercles d’étude à l’orientation clairement théorique, le maître fait acheter à Avon, dans la forêt de Fontainebleau, un ensemble de bâtisses dénommé Le Prieuré des Basses-Loges où se rassemblent quantité d’élèves ainsi qu’une foule d’émigrés russes. Une vie communautaire s’instaure, faite de travail et d’activités manuelles éprouvantes, qui attire curieux et enthousiastes de tous âges et de toutes classes. Parmi eux, on croise Alfred Richard Orage, brillant autodidacte britannique fondateur de l’influente revue New Age, ou Katherine Mansfield, écrivain néo-zélandaise de notoriété mondiale qui mourra au Prieuré, persuadée d’avoir gagné l’immortalité, ou tout du moins le repos de l’âme ; même Aleister Crowley, l’infâme occultiste anglais fondateur du satanisme moderne, y fut reçu quelques heures avant de se faire éconduire comme un malpropre. Jusqu’à sa fermeture en 1935, le Prieuré est le centre de l’activité gurdjievienne. Orage commence, au début de l’année 1925, à enseigner aux États-Unis. Cette période est féconde autant que brouillonne : l’enseignement gagne chaque semaine de nouveaux adeptes des deux côtés de l’Atlantique, mais le maître est visiblement insatisfait. Il se brouille avec Orage et Ouspensky, navigue entre l’apparence du maître vénérable et mystérieux et celle du charlatan infréquentable. Alors que son enseignement est médiatiquement très exposé, il joue à brouiller les pistes, d’autant qu’il a commencé d’écrire Du tout et de tout. Après la fermeture du Prieuré, et en l’absence d’autre point de chute pour l’Institut, Gurdjieff s’installe à la fin des années trente dans un Paris bientôt soumis à l’occupation allemande. Là, dans son petit appartement, il pourvoit aux besoins des nécessiteux de tous bords grâce aux ressources du marché noir et inaugure un nouveau rituel, le « toast aux idiots ». Chaque soir ou presque, lors d’agapes surréalistes, chacun doit lever son verre aux quelque seize catégories d’idiots accessibles aux humains – Dieu étant l’Unique Idiot. À cette époque, le maître n’enseigne plus directement, se contentant en général de superviser de loin les groupes qui se réclament de lui. Quand il meurt, le 3 novembre 1949, il laisse derrière lui des centaines d’adeptes et une littérature abondante.

Il a laissé une empreinte profonde dans la spiritualité contemporaine. De nombreux mouvements, des plus ouverts aux plus sectaires, s’en réclament ou recyclent ses idées. Son influence musicale, à travers De Hartmann puis Schaeffer, le fondateur de la musique concrète, reste son legs le plus précieux.

En fin de compte, c’est bien en “Maître de danse” provocateur et éveilleur, que Gurdjieff aura marqué le plus durablement notre siècle.

G.-I. Gurdjieff : Figure hautement charismatique de la première moitié du XXe siècle, celui qui voulait qu’on se souvienne de lui comme d’un “maître de danse” déchaîne aujourd’hui encore la controverse. Très habile à confondre les indélicats, sachant prêcher outrageusement le faux pour forcer ses disciples à se mettre en quête de la vérité, perçu par les observateurs de passage comme par ses élèves les plus proches, tour à tour, comme le détenteur d’une sagesse profonde ou comme un illusionniste machiavélique, Georges Ivanovitch Gurdjieff n’a pas fini de provoquer les esprits

À lire :

  • Gurdjieff parle à ses élèves , éd. du Rocher.
  • Récits de Belzébuth à son petit-fils , éd. du Rocher.
  • Rencontres avec des hommes remarquables , éd. du Rocher.
  • La vie n’est réelle que lorsque « Je suis » , éd. du Rocher.
  • Fragments d’un enseignement inconnu , P. D. Ouspensky, éd. du Rocher.
  • Gurdjieff, J. Moore, éd. du Seuil : la meilleure biographie parue.

Monsieur Gurdjieff , Louis Pauwels, éd. Albin Michel.

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Que faire face à l’extra-ordinaire

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 

Que faire lorsque nous sommes confrontés à une expérience inexpliquée ? John E. Mack a eu, le premier, un rôle déterminant sur le changement de regard posé par la science sur ce sujet. Sa rencontre en 2003 avec Stéphane Allix a contribué à la fondation de l’INREES en 2007 avec une ligne de conduite immuable : écouter sans juger.

images (9)Comment ne pas être bouleversé à l’écoute de ces personnes qui affirment vivre des expériences, souvent traumatisantes, au cours desquelles elles sont « enlevées » par des êtres minces aux yeux immenses, venus d’ailleurs et qui entrent chez eux par des moyens inconnus ? Elles parlent de dématérialisation de leur corps, emporté pendant quelques heures puis ramené là où il était, ou encore de « missing time », un laps de temps qui peut durer plusieurs heures et qui semble comme effacé de leur mémoire. Lors de ces expériences, les témoins sont éveillés et parfaitement conscients. Ils n’ont pas rêvé et savent qu’ils viennent de vivre une expérience « impossible » à expliquer. En témoignant, ces gens prenaient encore récemment le risque d’être pris pour des fous ou des menteurs. Ils vivaient pourtant dans la terreur car généralement les expériences se renouvellent. Mais les choses changent et depuis peu, quelques scientifiques, pour la plupart des professionnels en santé mentale, se penchent sérieusement sur ces expérienceurs de l’extraordinaire. Ils les déclarent sains d’esprit, crédibles, sincères et confirment que ce qu’ils vivent, même si on ne sait pas l’expliquer, est réel. Les témoignages, collectés dans des pays différents, se recoupent. Enfants ou adultes, les « enlevés » voient et vivent les mêmes choses, les racontent et les dessinent de la même façon, depuis le premier témoignage recueilli en 1902. 

Quelle attitude adopter devant l’extraordinaire ? Comment cesser de penser que ce que nous ne comprenons pas est impossible ? Cette question est la base même de la fondation de l’INREES, et le phénomène des « enlevés » est probablement le thème qui illustre le mieux cette question, parce qu’il bouleverse notre système de pensée lui-même. 

c’est sur cette réflexion que Stéphane Allix a proposé de continuer la soirée, revenant sur nos tentatives d’exploration de l’inconnu et sur le cheminement intellectuel qui a été le sien tout au long de son enquête : « Le réflexe est de ne pas y croire. Parce que nous sommes formatés comme ça. Il m’a fallu des années pour acquérir une construction mentale qui me permette d’écouter, sereinement et sans juger, des récits surprenants. » Journaliste d’investigation, ex-reporter de guerre, le Président et fondateur de l’INREES a l’habitude d’être confronté à des situations ou des témoignages hors du commun. Lorsqu’en 2003 une chaîne télévisée lui commande un documentaire sur les exoplanètes, sa curiosité est piquée. Il commence progressivement à s’intéresser aux PAN, phénomènes aériens non-identifiés, en découvrant qu’un nombre important de scientifiques travaillent sur le sujet et que même l’Armée et la Défense Nationale semblent prendre ce phénomène au sérieux. Il étudie les rapports, les enquêtes, s’informe et rencontre ces gens qui disent avoir vu « quelque chose ». Le déclic s’opère lorsqu’il lit les témoignages de deux officiers de l’Armée de l’Air, le Capitaine Krine et le Colonel Giraud qui rapportent, une fois à la retraite, l’étrange rencontre qu’ils ont faite, chacun à un moment différent dans les années 1970-1980. Ces deux pilotes expérimentés et entraînés affirment qu’un ovni est soudain apparu aux côtés de leur appareil, les a accompagnés un moment puis a effectué une manœuvre à une vitesse insensée, impossible à atteindre non seulement à l’époque mais encore maintenant ! Un mot, surtout, interpelle Stéphane Allix : ces officiers décrivent le comportement de l’ovni comme « tactique et intelligent. » Voilà l’outil qui lui manquait ! « En tant que journaliste d’investigation, j’ai besoin de faits crédibles pour démarrer une enquête. Or, à ce moment-là je suis stupéfait de toujours trouver des faits avérés et des personnes crédibles. » 

Stéphane AllixIl poursuit ainsi ses recherches et découvre que l’Université d’Harvard a consacré un colloque au phénomène des « enlèvements extraterrestres » quelques années auparavant. Il rencontre alors, en 2003, le professeur de psychiatrie John E. Mack à Boston. Cet éminent psychiatre, reconnu et respecté par ses pairs, compte plusieurs « enlevés » parmi ses patients.« Je sens qu’avec cet homme, je vais pouvoir aller plus loin car son travail est différent et suggère un changement d’attitude radical de notre part. Il propose simplement d’écouter, sans chercher à prouver quoi que ce soit, d’accueillir ces patients comme n’importe quels autres et de voir si une pathologie se dégage de leur récits. Avant de le rencontrer, j’ai lu son étude clinique, un livre de 600 pages intitulé « Abduction » dans lequel il décrit treize cas d’abduction. 

John E. Mack n’est pas un illuminé. Son honnêteté intellectuelle, sa profonde implication dans son travail avec les expérienceurs, son humilité face à ces récits extraordinaires, lui ont permis de se poser une question fondamentale : « dois-je croire mon diagnostic (ils sont sincères) ou ma vision du monde (c’est impossible) ? » Il décide de suivre sa propre conviction. Car ces patients ne présentent aucune psychose, ils sont traumatisés par ce qu’ils vivent mais leur récit, leur attitude, leur comportement, indiquent qu’ils n’ont pas rêvé, ni inventé ce qu’il racontent. 

« c’était incroyablement courageux, surtout pour un grand scientifique ! » commente Stéphane Allix « Le changement fait toujours peur mais il s’agissait là de changer de paradigme, de système de pensée, de changer sa lecture du monde… Il se disait : après tout, pourquoi serions-nous forcés de choisir entre j’y crois ou je n’y crois pas ? Décidons juste d’écouter, on verra bien. c’est exactement la ligne que nous avons choisie en fondant l’INREES : créer un espace d’écoute pour l’extraordinaire, l’inconnu, l’inconcevable. » 

Tous les « enlevés » du monde entier décrivent la même chose, depuis le début. Mais la façon dont ils vivent cette situation semblent varier légèrement selon leur niveau d’éducation et de spiritualité. Et nous voici au cœur du débat : où est vraiment le problème ? La peur que suscitent les phénomènes extraterrestres ne vient-elle pas de notre incapacité à la concevoir ? « Après cette première semaine à Boston au cours de laquelle j’ai rencontré John E. Mack et quelques-uns de ses patients enlevés, j’ai regardé la Terre » confie Stéphane Allix « et je me suis dit que ma réalité ne serait plus jamais la même. j’avais pris conscience du champ immense de l’inconnu qu’il nous restait à découvrir. »

Que faire face à l'extra-ordinaire dans Astrologie et Esotérisme couv_109Extraterrestres : l’Enquête, Stéphane Allix
Albin Michel (Septembre 2006 ; 324 pages)
Collection : ESSAIS DOC.

Enlevés 
Réalisé par Stéphane All
Bonne Pioche

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Comment une traversée en mer peut changer une vie

Posté par othoharmonie le 23 août 2014

 

images (3)Dans ses moments les plus extraordinaires, la vie nous confronte souvent à l’impensable… Mais y sommes-nous vraiment prêts ? Me croiriez-vous, si je vous racontais qu’une simple traversée en mer a bouleversé mes certitudes ?

Vivre à Pondichéry, dans l’un des plus beaux endroits du monde, au contact de différentes cultures et religions, est une source d’émerveillement pour Pi, un jeune indien au coeur tendre. Côtoyer les communautés musulmanes, chrétiennes ou hindouistes l’interroge sur le sens de son existence. Qui suis-je ? Et que fais-je sur cette Terre ? 

Des questions qui vont le rattraper à l’âge de 17 ans, lorsque son père, propriétaire des animaux d’un grand zoo, décide d’embarquer avec sa famille vers un nouveau rêve : le Canada. « La suite de l’histoire, vous aurez du mal à le croire » nous raconte Pi, quelques années plus tard.  Image de prévisualisation YouTube

C’est sur ces mots que s’ouvre sans doute l’une des plus belles fresques du cinéma (et l’une des plus incroyables) autour de la relation homme/animal : L’Odyssée de Pi. L’histoire d’un jeune indien végétarien se retrouvant seul survivant dans un canot de sauvetage d’un terrible naufrage… Seul, ou presque, puisque c’est en compagnie d’un splendide et féroce tigre du Bengale que Pi va poursuivre son voyage, au beau milieu de l’océan. L’instinct de survie des deux naufragés nous plonge au cœur d’une odyssée hors du commun, au cours de laquelle Pi nous fait partager ses doutes, ses peurs et ses émerveillements. 

C’est lorsque nous touchons de près aux détails les plus insignifiants de notre existence que nous découvrons la magie de notre monde. C’est ce que nous apprend cette histoire adaptée du roman de Yann Martel, un conte humaniste, philosophique et mystique. Quand le réel devient magique, et que la magie n’a jamais semblé aussi réelle… Un chef d’oeuvre du cinéma à découvrir en salles dès le 19 décembre 2012.

source INREES

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Voir son nom donné à un astéroïde

Posté par othoharmonie le 23 mai 2014

Jodorowsky dans les étoiles

 Voilà le cadeau qui vient d’être fait par un astronome à l’artiste et auteur Alejandro Jodorowsky.
téléchargement (1)

Un astéroïde gravitant dans la ceinture principale entre Mars et Jupiter vient d’être nommé « 261690 Jodorowsky » en l’honneur de l’artiste franco chilien Alejandro Jodorowsky. Auteur d’une dizaine de films, d’une trentaine de livres et d’une centaine de bandes dessinées, d’œuvres théâtrales, musicales et poétiques, ce thérapeute dans l’âme est aussi connu pour sa pratique du tarot et de la psychogénéalogie. Voilà qu’il ne regardera plus le ciel de la même manière.

« J’ai voulu honorer cet homme remarquable qui est à la fois mystique et très humain », nous confie Jean-Claude Merlin, l’astronome français qui a demandé au Minor Planet Center de baptiser l’astéroïde du nom de l’artiste. « El topo est mon film préféré et je classe Alejandro Jodorowsky comme mon meilleur cinéaste, avant David Lynch et Stanley Kubrick. Même si je suis un scientifique j’estime que la culture nous aide à vivre autant que la science et ces gens-là ont autant de mérite que les autres. Ils cherchent aussi. L’idée est donc de rendre hommage à toutes les personnes qui éclairent notre chemin et participent à l’évolution humaine »

En effet, Alejandro Jodorowsky est un véritable expérimentateur de formes nouvelles à la frontière de l’art et de la spiritualité. Ses productions, souvent détonantes, nous emmènent dans une quête intérieure où le dépassement de soi est généralement de mise. « Chaque fois que j’ai fait des films, c’était pour expérimenter un état de conscience qui pousse à faire disparaître l’ego et devenir le serviteur de l’œuvre, d’une force « universelle » qui veut s’exprimer », confie-t-il à Erik Pigani pour Psychologie Magazine. Est-ce ce dialogue constant qu’il entretient avec cette « force », qui lui vaut de nombreuses anecdotes étonnantes ? Des éléphants qui lui obéissent sur un tournage, la mousson qui s’arrête à chaque fois qu’il y a besoin de tourner une scène. « Ces hasards qui se produisent au bon moment, Jung les appelle des synchronicités. Mais comme nous les provoquons, je les nomme des psychomiracles », poursuit-il.

Et le dernier miracle en date est que le nom de cet homme est maintenant gravé à jamais dans les étoiles. Jodorowsky, très touché, aurait confié à Jean-Claude Merlin que ce geste était aussi comme une réparation pour sa famille. « Avoir un nom russe au Chili, où il est né, n’a visiblement pas toujours été évident pour sa famille. On lui aurait même dit qu’avec un nom pareil il ne réussirait pas dans le théâtre. Du coup, c’est comme une reconnaissance. Il m’a dit que son père et ses ancêtres doivent bien sourire de là-haut ». Ce baptême semble agir comme un acte psycho-magique organisé par l’univers en honneur des Jodorowsky. « En ce qui me concerne, à chaque fois que je nomme un astéroïde, il y a un nom qui s’impose à moi. Allez savoir pourquoi ? Mais quand on s’appelle Merlin on a le droit d’avoir des intuitions mystérieuses », conclut l’astronome avec malice.

Le dernier film de Jodorowsky « La Danza de la Realidad » est sorti le 4 septembre 2013 dans les salles de cinéma.

Voir son nom donné à un astéroïde dans Librairie / vidéothèque couv_1280L’incal, Jodorowsky, Moebius
Les Humanoïdes Associés (Octobre 2013) 

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Orientez-vous vers ce qui précède les concepts

Posté par othoharmonie le 21 février 2014

 

images (2)Nisargadatta Maharaj : Quoi que vous « ne soyez pas » (corps, mental, intellect, etc.), vous l’avez accepté et en fait, substitué à la réalité et à cause de cela, il y existe une certaine peur. Toutefois, lorsque vous connaîtrez votre véritable état, vous serez capable d’aller à peu près partout, sans aucune peur. Si vous pouviez vous voir réellement tel que vous êtes, alors, il n’y aurait plus de peur de la mort ni de quoi que ce soit d’autre.

Quoi que vous possédiez (et vous possédez une sorte de faux courage), vous dites « mon corps, mon mental » etc., mais, en réalité, ils ne sont pas du tout à vous. Vous vous êtes arrogé la possession de choses qui ne sont pas réellement vôtres. Vous êtes, depuis toujours, différent de ces choses. Dans l’état de rêve quelqu’un vous dit quelque chose, mais ni la personne qui vous parle, ni la personne qui écoute, n’est réelle, car toutes deux n’existent que dans le rêve. C’est exactement notre situation, en ce moment. Je suis l’enseignant et vous êtes ceux qui écoutent, mais, ce n’est que dans le rêve ou l’apparence. Lorsque vous vous éveillez complètement, il n’y a ni enseignant, ni enseignés.

Une fois que j’ai réalisé la nature de cette conscience de Je suis : i.e. comment elle est apparue sur mon état véritable, qu’elle est réellement quelque chose d’illusoire ; lorsque j’en ai donc pris pleinement connaissance, alors, la conscience de Je suis, (dans laquelle est contenu l’univers entier), se dissout et se fond dans le Moi. À la lumière de cette conscience de Je suis, l’univers entier s’est formé, mais la lumière de cette conscience de « Je » n’est rien d’autre que la réflexion de la lumière de l’état véritable ou Réalité.

La conscience de Je suis est le monde, et il n’y a rien de mal dans le fait de voir ou d’être témoin de ce monde. L’erreur vient seulement lorsque vous le prenez pour réel, comme nous le faisons pratiquement tous. Dès que vous émergez de l’état de rêve, pour entrer dans l’état de veille, vous rejetez systématiquement le rêve et dites qu’il n’était pas réel, que ce n’était qu’un rêve. De même, l’état de veille dans lequel nous percevons ce vaste univers, avec toutes ses étoiles et ses planètes etc. est également un rêve, je le répète donc, éveillez-vous à votre propre Réalité. Éveillez-vous ! Arrêtez de rêver, tout simplement. Ce monde n’a jamais vraiment existé, il n’a jamais été créé, c’est un rêve ! Alors sachez-le, et réalisez-le ! C’est tout.  Une fois que vous avez pleinement absorbé cette compréhension, plus rien n’est nécessaire, plus de questions ou doutes ne peuvent se poser. Existe-t-il quelque chose d’aussi simple, et, en même temps, d’aussi sublime ? « 

 

J’ai fait ce que m’a dit de faire mon Maître. Tout temps gagné, je le consacrai à m’observer en silence. Cela opéra en moi un changement rapide et profond. Il ne me fallut pas plus de trois années pour réaliser ma véritable nature ». En réalité, rien n’arrive. La destinée projette éternellement, sur le mental, ses images, souvenirs d’anciennes projections ; l’illusion, ainsi, se renouvelle constamment. Les images vont et viennent – lumière interceptée par l’ignorance. Voyez la lumière et négligez le film.

Tant que vous attacherez de l’importance aux idées, les vôtres et celles des autres, vous connaîtrez le trouble. Mais si vous rejetez tous les enseignements, tous les livres, tout ce qui s’exprime en mots, si vous plongez profondément en vous-même et que vous vous y trouviez, rien que cela résoudra tous vos problèmes et vous laissera la pleine maîtrise de toutes les situations parce que vous ne serez plus dominé par les idées que vous avez de la situation.   » Tu n’es pas ce que tu crois être – Trouve ce que tu es – Observe le sens de ‘Je suis’, découvre ton véritable Soi. « 

Chacun s’efforce de protéger le facteur temps, c’est-à-dire la conscience. Ils veulent le préserver, le conserver. Aussi longtemps que le temps est là, la conscience est là et la conscience est là aussi longtemps que le corps est là. Lorsque l’existence humaine s’achève, le temps n’existe plus. Tant que l’être est là les activités se poursuivent, mais dès que vous avez pris conscience que vous n’êtes pas ce corps, la manifestation n’a plus pour vous aucun attrait. Quand un boucher atteint la compréhension ultime il poursuit sa vocation d’abattre les animaux, parce qu’il sait qu’il s’agit d’une des fonctions du corps et qu’il n’est pas plus le corps ». Vous êtes l’ensemble de tout ce qui existe mais votre orgueil conditionne cette splendeur aux dimensions de votre corps et vos convictions vous limitent à des formes illusoires.

 

Il faut que vous compreniez ce qu’est cette conscience, elle ne comporte pas ces catégories, établies par les psychologues : ego, anima, subconscient, supra-conscient. Ils s’efforcent de construire un système afin de justifier leurs concepts. Orientez-vous vers ce qui précède les concepts. Lorsque vous réussirez malgré tout à comprendre et à vous établir dans cette pure observation, de nombreuses choses vont surgir en vous, c’est-a-dire dans votre conscience et vous allez penser ‘je suis ceci, je suis cela’. Des miracles même peuvent se produire mais ne vous y associez surtout pas parce que tout cela se maintient au niveau de la conscience et la conscience n’est pas la réalité. Ce que vous pouvez accepter n’est pas la réalité.

 

Maharaj : Il n’y a personne ici qui soit âgé de 100 ans. Est-ce qu’il en découle que vous n’existiez pas il y a 100 ans ?

Question : Je n’en sais rien.

Maharaj : Celui qui dit « je n’en sais rien » doit forcément avoir été là; vous n’étiez pas ce que vous êtes maintenant, mais vous étiez forcément quelque chose. Comprenez-moi bien. Il y a cent ans je n’existais pas sous ma forme présente; celui qui dit ça images (3)doit avoir existé. Vous existez dans l’éternité, avant, pendant, et pour toujours.

 

Sri Nisargadatta Maharaj - Extrait de « Conscience et absolu »

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L’éloge de la fausse note

Posté par othoharmonie le 9 février 2014

bande annonce

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http://youtu.be/z0_rpLub6yg

Marc Vella est un être étonnant, vibrant d’amour et de lumière, à l’origine de la « Caravane amoureuse » qui lui offre la possibilité d’exprimer son humanité et sa joie de la rencontre.

Marc Vella donne des récitals et des conférences dans le monde entier. Il voyage à travers le monde avec son piano à queue sur une remorque. Il a traversé à ce jour plus de 40 pays et parcouru 200 000 kilomètres pour célébrer l’humain.

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120 minutes pour la liberté spirituelle

Posté par othoharmonie le 9 février 2014

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DVD 3ème et dernier volet

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http://youtu.be/FMcnowsfUW8

 

Le CICNS vient de publier la troisième et dernière partie de sa trilogie « 120 minutes pour la liberté spirituelle », un documentaire dans le style « Arrêt sur Images »qui montre méticuleusement le traitement médiatique en France du thème des sectes et le parti pris des médias en faveur du discours antisectes basé sur les peurs. Il est probable qu’il existe quelques vraies sectes mais le reportage montre que trop souvent les personnes ouvertes à la spiritualité (yoga, méditation, maître spirituel…) sont trop souvent assimilées injustement à « des adeptes de sectes qui seraient forcément manipulés » et on ne leur donne pas les moyens de s’exprimer sur leurs expériences.

Un document positif pour la liberté individuelle en France !
Vous pouvez le visionner ici ou sur Youtube 

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La petite fille aux cheveux bleus

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2013


La petite fille aux cheveux bleus dans Légendes Indiennes la-petite-fille-aux-cheveux-bleus-de-giorda-912024349_ml

II était une fois un homme et une femme qui n’avaient pas d’enfant.
Cela les désolait beaucoup car ils désiraient très fort en avoir un, au moins un.

Le monsieur disait souvent : je donnerai n’importe quoi pour avoir un enfant : le ciel, la mer, et toutes les richesses de la terre et tous les animaux du vaste monde. Et cela me serait égal que ce soit un garçon ou une fille, qu’il soit brun, qu’elle soit blonde, qu’il soit rouquin, et cela me serait égal qu’il soit gros, qu’elle soit petite.
Sa femme ne disait rien mais elle pensait les mêmes choses, elle aurait tant voulu avoir un enfant depuis le temps. Ce n’était pas qu’elle se sentit vieille, non, mais enfin tout de même, le temps passait et rien ne se passait.

Un soir que le monsieur répétait en encore :
« et cela me serait égal qu’il ait les yeux noirs ou verts, que son nez soit pointu ou en pied de marmite. »
Sa femme ajouta : « ou qu’elle ait les cheveux bleus.
Le bleu c’est tellement beau. »

Neuf mois après, presque jour pour jour quand naquit la petite fille, la première chose que tous ceux qui assistaient à la naissance virent, ce fut ses cheveux bleus et tous étaient émerveillés,
jamais ils n’avaient vu de pareils cheveux et jamais bien sûr de si beaux cheveux.
Naturellement, ils n’osaient pas dire : « c’est tout à fait les cheveux de sa maman ou les cheveux de son papa » parce que la maman avait des cheveux comme vous et moi et parce que ceux du papa ressemblaient à ceux de la maman.

Mais l’un disait : « on croirait voir le ciel quand perce le soleil du matin. »
Mais un autre disait : « elle ressemble à la mer quand il fait pleine lune. » Chacun en la voyant pensait à tout le bleu qu’il y a dans le vaste monde ; aux pierres précieuses, aux torrents qui courent dans les montagnes, aux petites fleurs qu’il y a dans les prairies, aux gros insectes qui volent en bourdonnant, au lac paresseux et aux reflets du ciel sur la neige en hiver.

Au début, il semblait bien qu’il ne lui arriverait rien, tellement son papa et sa maman la surveillaient pour qu’il ne lui arrive rien. Elle s’éveillait le matin, le soir on la mettait au lit et toute la journée, elle restait à la maison.
Parfois, s’il faisait beau, elle sortait dans le jardin pour jouer et courir comme le font les petits enfants.
Mais il ne fallait pas qu’elle enjambe la clôture, ni même qu’elle regarde trop au-delà des limites du jardin ; ses parents avaient si peur qu’il ne lui arrive quelque chose.

Pourtant, un jour, elle avait déjà sept ans, en coiffant ses cheveux, qui étaient devenus très longs et qui étaient toujours bleus, elle trouva dans sa brosse un petit cheveu blond. Elle
courut le dire à sa mère qui répondit tranquillement :
« Ce n’est rien ma fille, c’est un reflet de soleil sur la mer. »
Mais la petite fille n’avait jamais vu le soleil sur la mer.

Le lendemain, la petite fille découvrit dans sa brosse un petit cheveu blanc, elle courut le montrer à son père qui lui répondit tranquillement :
« Ce n’est rien ma fille, c’est une étoile dans le ciel. »
Mais la petite fille n’avait jamais regardé les étoiles dans le ciel.

Et bientôt, chaque jour une couleur nouvelle apparut dans sa chevelure.
Sa mère ou son père lui disait que ce n’était rien, que c’était la queue d’un renard sur une prairie au soleil couchant ou une écaille de poisson faisant la pirouette dans la mer ou bien un chaume de blé vert mêlé à des bleuets en fleurs, à la fin, la petite fille eut envie de connaître, elle aussi, toutes les choses dont lui parlaient son père et sa mère et qu’elle n’avait jamais vues et elle dit à ses parents : « j’ai envie de sortir de la maison, je rendrai ses reflets au soleil, au ciel ses étoiles, sa queue au renard, tout le monde sera content. »
Son père et sa mère pleurèrent beaucoup mais elle leur promit de revenir une fois qu’elle aurait rendu à chacun ce qui leur appartenait.

La petite fille donc s’en fut à travers le vaste monde n’emportant dans son sac que sa brosse en poils de sanglier.
Elle demanda le chemin de la mer, on lui indiqua une direction vague : « là… par là. » et elle se mit en route et la route montait, montait si bien qu’elle se retrouva tout près du ciel.
« Ce n’est pas par là » : se dit-elle, mais au moins maintenant je connais le ciel et la montagne.
Elle était si fatiguée qu’elle s’allongea n’importe où et qu’elle s’endormit en plein soleil.

Un vieux berger qui passait avec son troupeau la réveilla brusquement, « je cherche la mer » : lui dit-elle, « j’ai dû me tromper de chemin. »
Le vieux berger lui dit : « pour aller vers la mer il suffit de descendre, tu ne peux pas t’égarer. » et il la regarda qui s’éloignait pensant que cette petite fille avait de beaux cheveux.

Après plusieurs heures de marche, elle s’arrêta au bord d’une rivière. Il faisait nuit depuis longtemps.
« Maintenant, je connais les rivières et la nuit, mais comment ferai-je pour savoir où est la mer ? »
« La mer, c’est facile à trouver, il te suffit de penser très fort à la couleur de ses vagues pour qu’elle vienne jusqu’à tes pieds. »
Elle ne sut jamais qui lui avait parlé cette fois-là, elle pensa que c’était le vent ou le murmure des eaux, mais elle fit comme la voix lui avait conseillé de faire et tout devint facile tout à coup.

Elle connut ainsi l’eau scintillante de la mer et celle immobile des glaciers
Elle marcha à la rencontre de la nuit éclairée par la lune, elle parla au renard et aux poissons, aux oiseaux et aux papillons et les herbes et les branches se courbaient sur son passage comme pour peigner sa longue chevelure.
À chacun, elle rendit ce qui lui appartenait. À la mer elle dit : « Mer, je te rends les reflets sur tes vagues et les éclairs lumineux des poissons qui font le dos rond sur ton ventre mais donne-moi le cri de tes mouettes et le vacarme de tes tempêtes. »

La mer lui dit merci et lui donna tout ce qu’elle voulut.
À la nuit elle dit : « Nuit, je te rends tes étoiles, garde-les longtemps à la même place pour que je vienne leur dire bonjour de temps en temps, mais donne-moi les étoiles filantes et les nuages longs qui coupent parfois le visage de la lune. »
La nuit la remercia et lui donna tout ce qu’elle voulut.

Au renard et aux autres animaux qu’elle rencontra elle dit :
« - Renard, je te rends l’éclat fauve de ta fourrure mais donne-moi en échange 1’éclair trouble de ton regard.
– Oiseau, reprends les couleurs éclatantes de ton plumage, elles sont à toi et donne-moi la fine pointe de ton bec et la justesse de ton chant.
– Insecte, voilà ta carapace coriace, est-ce que je peux te prendre un peu du pollen de tes pattes ? »
Le renard, 1′oiseau et tous les autres reprirent chacun ce qui leur appartenait et lui donnèrent en échange tout ce qui lui plaisait.

Chaque fois, la petite fille ouvrait son sac pour y mettre avec précaution les cadeaux qu’elle venait de recevoir, elle en reçut beaucoup.
Bientôt son sac fut plein et elle, elle se sentait libre et légère, alors elle décida de rentrer chez elle, maintenant elle savait retrouver son chemin entre la mer et le ciel, la terre et les étoiles, au milieu des animaux et des insectes qui lui semblaient auparavant des géants lointains et menaçants. Elle marcha longtemps sans avoir l’impression de se fatiguer, elle prenait seulement son élan dans les descentes pour escalader les montées, quand la mer voulait bien la porter, elle se laissait pousser par les vagues. Si le soleil se couchait, elle se couchait elle aussi et quand la nuit la rendait à la lumière, elle se remettait en route.

Elle était sûre d’arriver un jour et de retrouver ses parents comme elle les avait laissés.
Une fois à proximité de sa maison, elle ouvrit le petit sac qui ne l’avait jamais quittée et en tira tous ses trésors pour s’en parer. Elle frappa à la porte. Ses parents ne la reconnurent pas d’abord.
Les traits de son visage et les formes de son corps étaient, devenus si fins et si harmonieux qu’à la voir on aurait cru entendre le cri de la mouette et le chant du rossignol.
Son regard aussi avait changé.

Plus lumineux et plus voilé à la fois, car c’était le regard de quelqu’un qui avait regardé le monde en face et tutoyé la mer, le ciel, la lumière et la nuit.
Mais de quelle couleur étaient maintenant ses cheveux ?


Blonds sans doute ou châtains clairs avec des reflets roux peut-être aussi.
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En tout cas c’était les cheveux d’une jolie petite fille de douze ans qui avait eu les cheveux bleus.


Quand ses parents l’eurent enfin reconnue, car ses parents la reconnurent bien sûr, c’était toujours leur fille.
Ils se jetèrent dans les bras les uns des autres et cela dura si longtemps que je ne sais pas s’ils ont fini de s’embrasser à l’heure qu’il est.

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Dakinis, le féminin de la sagesse

Posté par othoharmonie le 26 octobre 2013

Dakinis, le féminin de la sagesse dans Librairie / vidéothèque telechargement

« DAKINIS… » Derrière ce mot ce cache tout un monde . Le principe Dakini c’est le principe féminin.  Le language Dakini s’entend dans le silence, se lit dans le noir ou dans l’espace.   Ouvrir cette porte , c’est accepter d’entrer dans la dimension de l’impalpable , de l’irrationnel…

Le principe Dakini n’appartient pas qu’aux femmes, de même que le principe masculin n’appartient pas qu’aux hommes. Plus un être devient ouvert et réceptif, plus il se rapproche de ce que l’on appelle : « l’être de sagesse Dakini ».

Kandro Tsöring Chodron, éminente Dakini, qui fut la compagne spirituelle d’un des plus grands maitres bouddhistes de tous les temps ,  Jetsun Pema qui a consacré sa vie au TCV (Tibetan children village) afin d’éduquer  ceux que le Dalai Lama appelle « les graines d’avenir du Tibet »,  Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal , première  femme pilote commerciale, qui découvrit le bouddhisme tardivement et s’engagea dans l’humanitaire. Des portraits de femmes aussi différents qu’émouvants. Avec la complicité de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l’ouvrage « le livre tibétain de la vie et de la mort », Véronique Jannot nous emmène à la rencontre de ces femmes aux destins hors du commun.

«   Les rencontrer, les écouter, est un moment inoubliable. En les quittant on se sent grandis, avec le sentiment d’avoir reçu un cadeau de la vie… »

 

Extrait en vidéo ICI 

 

 

DVD du documentaire disponible ici.

 

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Ame soeur

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2013

 inspiratrice et révélatrice

Jean Letschert est artiste, philosophe et écrivain. Il évoque dans ce passage comment le féminin, « la muse » est pour lui source d’inspiration et comment « l’âme sœur » peut être révélatrice d’une spiritualité où se conjugue si bien Eros et quête intérieure. Un point de vue intéressant pour continuer à enrichir le questionnement de la présence du Féminin en Soi, dans la relation et dans le monde.

«Si tu peux comprendre l’âme d’une femme, tu connaîtras le monde et ce qu’il y a derrière le monde».

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La vie spirituelle est un perpétuel devenir. Sa trajectoire sinueuse avance indéfiniment vers une spiritualisation de plus en plus intense et vivifiante des formes simples de notre vie quotidienne. 

Le maître spirituel, pour ceux qui en ont connu un dans la chair, doit se transformer en maître intérieur. Cette métamorphose se produit comme un lent «fondu enchaîné» au cours duquel l’apport spirituel du maître extérieur se dissout dans la substantifique moelle de la conscience, apportant la sève nourricière d’où émergera un corps de vérité qui envahira, peu à peu, l’être tout entier. Tel est le vrai travail de la quête. Le maître intérieur est cette présence infaillible qui témoigne de l’authenticité dont nous avons fait nôtre les enseignements du maître extérieur. 

Là encore nous pourrons observer à quel point une présence féminine agit souvent comme miroir du maître intérieur, le stimulant et le mettant à l’épreuve, exigeant sans cesse de lui qu’il émerge plus souvent à la surface de nous-mêmes, afin d’étendre ce corps de vérité au-delà des limites existentielles. Devenir un maître intérieur à fleur de peau.

La désacralisation institutionnelle de la vie que nous impose le monde moderne a fait oublier à l’homme qu’il existe des muses, et qu’elles sont bel et bien parmi nous. Si le maître spirituel est un modèle de sagesse, la muse est un modèle de la grâce à laquelle aspire l’âme. Sa fonction consiste à conduire l’âme vers le logos par le canal de l’éros. L’ascétisme pur et dur, souvent dépourvu de poésie et d’esthétique, refoule généralement ce processus cependant naturel, rejetant toute intervention de la muse en tant que catalyse à l’expérience de la béatitude. L’ascétisme peut ainsi devenir une névrose parmi tant d’autres. Une spiritualité qui conduirait à la réconciliation des contraires se doit d’envisager méthodiquement la conjugaison harmonieuse de l’ascétisme et de l’érotisme. La prédominance salutaire du féminin dans mon destin spirituel m’aura sans doute préservé de me retrouver tel un reclus solitaire, vivant loin du monde, des hommes… et des femmes. 

À plusieurs reprises, la muse s’est faite chair dans ma vie, et aujourd’hui elle s’est faite« âme sœur». Depuis quelques années, mon maître intérieur se mesure à la qualité de la présence de cet être aimé, prenant conscience que le baromètre de nos niveaux spirituels se trouve au centre de la spiritualité conjugale. Si nous sommes tous nés d’un couple, il m’apparaît que les exercices spirituels à la fois les plus exaltants et les plus périlleux se vivent au sein de la vie de couple, où tous les masques et les derniers subterfuges de l’ego tombent littéralement. Nous pouvons, pendant des années, apprendre un rôle par cœur sans comprendre le sens qui l’anime, notre vie dite «spirituelle» peut très bien n’être qu’un vulgaire plagiat d’un enseignement sublime. La constante présence de l’âme sœur est l’interlocuteur infaillible qui nous oblige de sortir du rôle pour entrer dans l’actualisation. 

Inspiratrice et révélatrice, mon âme sœur met désormais en forme et en musique les murmures de mon maître intérieur, donnant à son éveil la plus belle raison de ne plus m’assoupir. Ce féminin, au départ insondable et mystérieux, est devenu une réalité au quotidien, dehors comme dedans. A travers elle toute ma spiritualité s’incarne et s’actualise, et tout ce que je croyais avoir intégré, elle parvient à me le faire redécouvrir et réaliser sous des angles nouveaux, plus proches de la simplicité du réel. L’exigence de son amour est le plus purificateur des filtres magiques. Mais, par l’amour qui nous lie, je sais qu’elle désire ardemment que je comprenne la profondeur de son âme, et que la mienne luise comme le jour dans le secret de sa nuit. Par sa liberté d’être femme et sa dignité d’être mère, elle me fait chaque jour reconnaître le monde comme une continuité indissociable de l’Esprit.

Et par sa transparence et sa vérité, au travers de ce qu’elle est, j’aperçois, enfin, ce qu’il y a derrière le monde. 

EXTRAIT / Jean Letschert – Le Couple Intérieur - Editions Albin Michel

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Le Lien d’Or

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013

Auroville : Le Lien d’Or
Vers l’Unité Humaine

Le Lien d'Or dans Librairie / vidéothèque auroville_llien_or1

Un film de Michèle Decoust

Auroville est une ville communauté près de Pondichéry en Inde qui fut nommée « Cité de l’Aurore » il y a quatre décennies par Mère, la compagne spirituelle de Sri AurobindoAujourd’hui, Auroville abrite 2200 habitants répartis en une centaine de communautés (45 nationalités). 

Vivent-ils vraiment l’unité humaine tant voulue par Mère ? 
A l’heure où l’humanité se cherche un autre modèle, ces pionniers planétaires peuvent-ils être une source d’inspiration dans notre quête vers un monde plus harmonieux ?
Le DVD est le témoignage de 10 Aurovilliens de tous horizons, dix artistes, designers ou managers, qui s’interrogent et se répondent d’une voie une et multiple.

 

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Pour plus de détails et commander voir ce site web

RÉSUMÉ

Auroville, ville cosmopolite au Sud-Est de l’Inde, fut nommée « Cité de l’Aurore » il y a quatre décennies par Mère, la compagne spirituelle de Sri Aurobindo.
Auroville, « Cité de l’Unité Humaine », a reçu de Mère une Charte si ambitieuse et inspirée qu’elle a fait naître l’espérance d’une Babel réconciliée. Par des voies inattendues, une poignée d’aventuriers en quête de sens et de transcendance entendit l’Appel. Aujourd’hui, Auroville abrite 2200 habitants répartis en une centaine de communautés. Vivent-ils vraiment l’unité humaine tant voulue par Mère ? Est-ce tout simplement possible entre 45 nationalités aux cultures, modes de vie, systèmes de valeurs et de croyances à l’origine si différents ? 
A l’heure où l’humanité se cherche un autre modèle, ces pionniers planétaires peuvent-ils être une source d’inspiration dans notre quête vers l’unité humaine ?


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oser l’humanisme aujourd’hui !

Posté par othoharmonie le 29 juin 2013


Dans son dernier ouvrage « Pulsions du temps« , la linguiste et psychanalyste offre une réflexion magistrale sur notre relation au présent.

 oser l'humanisme aujourd'hui ! dans AUTEURS A CONNAITRE humain

L’auteur Julia Kristeva, linguiste et psychanalyste, docteur honoris causa de nombreuses universités, est un nom qui compte au sein de l’intelligentsia française et internationale. Ses prestigieuses récompenses en témoignent : prix Holberg (2004) pour les sciences humaines ; prix Hannah Arendt (2006) pour la pensée politique ; prix Vaclav Havel (2008) pour la culture européenne. Preuve en est, également, son dernier livre, Pulsions du temps * : une réflexion magistrale, d’une brûlante actualité, sur notre relation au présent !

Daniel Salvatore Schiffer : Vous vous penchez, dans votre dernier essai intitulé Pulsions du temps, sur la question du temps. Qu’est-ce à dire ?

Julia Kristeva : Nous vivons aujourd’hui, à travers l’hyperconnexion planétaire, qu’elle soit due à Internet, aux réseaux sociaux ou aux médias, dans un monde de plus en plus globalisé. Ce fait a pour conséquences principalement deux choses, qui s’avèrent à la fois – le paradoxe n’est qu’apparent – contradictoires et complémentaires. D’une part, le temps ne nous est jamais apparu aussi uniforme, compact, fermé, répétitif, comme replié sur lui-même, sans réelles perspectives. D’autre part, jamais il ne s’est révélé aussi ouvert, multiple, diversifié, inconnu, changeant, riche de potentialités les plus variées. Le temps, aujourd’hui, ne s’est pas seulement accéléré. Il engendre également, et peut-être surtout, une invraisemblable quantité d’événements, mais dont le sens réel et profond, cependant, se révèle souvent difficile, dans l’immédiat, à comprendre, à interpréter à sa juste valeur. D’où, ainsi que mon livre nous y engage, la nécessité de pouvoir le décrypter.

Un ouvrage à l’usage de vos contemporains, en somme !

C’est là, en tout cas, son ambition. Ce livre questionne notre relation au présent et, donc, au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est la teneur de ce rapport, précisément, que j’interroge. Telle est la raison pour laquelle je parle, dans ces Pulsions du temps, de « reliance » : concept censé expliquer le lien existant entre la formation de la conscience, qu’elle soit individuelle ou collective, et le temps.

N’est-ce pas là une manière de reprendre, en l’actualisant, ce que Montaigne nomme dans ses Essais la « contexture » de notre relation au temps et, de manière plus spécifique, à notre présent justement ?

Absolument ! Mais, plus concrètement encore, je pense, pour ma part, que le présent, fort des leçons qu’il peut lucidement tirer de son passé, y compris dans ce qu’il a eu de plus tragique, peut aider les jeunes générations d’aujourd’hui, et même celles à venir, à sortir de ce délitement social et individuel dans lequel elles sont actuellement enferrées, ainsi qu’en témoigne, par exemple, la violence de certaines banlieues, dites pudiquement « sensibles ».

Lorsque vous évoquez les tragédies du passé, auxquelles faites-vous plus précisément allusion ?

livre dans Librairie / vidéothèqueJe me réfère là, bien évidemment, à ces deux immenses tragédies que furent, au XXe siècle, le stalinisme, avec le goulag et ses millions de morts, et le nazisme, avec ses camps de concentration et son génocide à l’encontre des juifs, ou d’autres minorités, tels les tziganes ou les homosexuels. L’enseignement qu’en a tiré la grande philosophe Hannah Arendt dans son étude sur les origines du totalitarisme, avec notamment cette notion qu’elle appelle la « banalisation du mal », est, de ce point de vue-là, très précieux, par-delà son aspect certes dramatique, lequel n’a par ailleurs pas manqué de susciter un vif débat au sein des élites intellectuelles. Ce qu’il faut retrouver impérativement, à l’instar de cet « impératif catégorique » dont parlait, quoique en un autre contexte, Emmanuel Kant, c’est le sens de l’humain, sans lequel il n’est point, c’est une évidence, d’humanité qui vaille ni ne tienne.

La cinquième section de votre livre, lequel se subdivise en sept parties, a pour très emblématique titre, précisément, « Humanisme » !

Oui. Si on considère l’histoire de la civilisation occidentale, on constate que notre modernité se caractérise par un prodigieux désir de savoir, lequel s’avère certes extrêmement positif, mais peut engendrer également de nombreux effets pervers. Ce que je m’efforce donc de comprendre, dans cette partie de mon livre, c’est la continuité pouvant exister entre le progrès scientifique et technologique de nos sociétés contemporaines et le projet intellectuel des grands humanistes du passé, depuis un penseur tel qu’Érasme de Rotterdam, par exemple, jusqu’aux Lumières, Jean-Jacques Rousseau en particulier, en passant, bien sûr, par la Renaissance. En d’autres termes, j’essaie de mettre au jour, sur le plan historique, les motivations, conscientes ou inconscientes, de ce désir de savoir.

Vous y considérez la découverte de l’inconscient et donc, à travers le travail de Freud lui-même, l’émergence de la psychanalyse comme un nouvel humanisme. C’est d’ailleurs là le sujet de la deuxième partie, intitulée « Psychanalyse », de vos Pulsions du temps !

Exactement ! Je crois la modernité analytique essentielle pour comprendre, en profondeur, les grandes mutations culturelles de notre monde, ses bouleversements politiques, dont l’évolution du concept de démocratie, fondamental pour le progrès de l’humanité. Je suis convaincue que l’expérience analytique peut être une réponse, à condition que, comme le soulignait Freud, elle se réinvente continuellement. C’est là ce que je soutiens dans le chapitre ayant pour titre « Freud : le fond du débat ».

Cette importance que vous accordez, à juste titre, à la psychanalyse, dans ce très complet et pertinent diagnostic critique, au sens noble du terme, que vous posez sur le monde contemporain, se base elle-même sur les acquis, tout aussi fondamentaux, de la linguistique moderne, depuis Ferdinand de Saussure. C’était d’ailleurs Lacan lui-même, pour s’en référer à l’un des maîtres de la psychanalyse contemporaine, qui affirmait – c’est là l’une des formules les plus célèbres au sein de ce courant philosophique que l’on appelait le « structuralisme » – que « l’inconscient est structuré comme un langage » !

Oui. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, pour la femme d’origine bulgare que je suis, si mon livre s’ouvre, précisément, sur un chapitre intitulé « Mon alphabet, ou comment je suis une lettre ». Mais, afin d’élargir davantage encore cet important débat, et de l’asseoir sur un socle plus ferme encore, il est évident que c’est cette intime relation entre la psychanalyse et la linguistique qui permet de penser aujourd’hui, en grande partie, les apports réciproques entre plusieurs continents, dont ceux existant, par exemple, entre l’Europe et la Chine, ou l’Europe et l’Islam. Ainsi, en ce qui concerne l’Europe, je crois que la France, pays où je vis principalement, peut jouer un rôle capital, grâce à sa diversité culturelle, dans ce dialogue interculturel. Mais à une condition, toutefois : il faut que la France retrouve le sens de cet humanisme qui l’a portée pendant des siècles.

Mais ne pensez-vous pas que, au-delà même d’une nation comme la France, ce soit une entité telle que l’Union européenne, dont la France est un des six pays fondateurs, qui porte, aujourd’hui, ce projet humaniste ?

Certainement ! Je pense cependant que le projet européen, malgré ses bonnes intentions de départ, s’avère aujourd’hui encore très imparfait, malheureusement. Je vois donc à ce projet humaniste une autre alternative : celle de la francophonie, injustement négligée et pourtant véritablement porteuse, quant à elle, de cette magnifique ambition culturelle.

Cet ouvrage, Pulsions du temps, se présente donc comme une synthèse magistrale, tout en restant accessible à un large public, de votre oeuvre. La première partie de ce livre s’intitule « Singulières libertés ». Qu’entendez-vous par là ?

L’universel, l’un des principaux idéaux de tout humaniste digne de ce nom se conjugue toujours et nécessairement, afin d’éviter l’écueil du totalitarisme idéologique, au singulier. Le paradoxe, là aussi, n’est qu’apparent ! Dans ces « singulières libertés », je parle donc, avant tout, de l’expérience individuelle en tant que centre d’un réseau de relations, notamment à travers la langue, à l’autre, au sens où un philosophe tel que Levinas l’entendait. Mais pas seulement, car il y a différents types de langage : parlé et écrit, bien sûr, mais aussi pictural, sculptural, poétique, musical… bref, artistique. Ainsi verra-t-on apparaître successivement, en cette partie de mon livre, des écrivains et théoriciens du langage tels Philippe Sollers, Roland Barthes ou Émile Benveniste, mais aussi des artistes plasticiens tels Jackson Pollock et Louise Bourgeois, des critiques littéraires ou des universitaires, tels Marcelin Pleynet et Jacqueline Risset.

Vous consacrez également une importante partie aux femmes. Ainsi, d’Antigone à Colette, en passant par des personnages aussi différents que sainte Thérèse d’Avila ou Simone de Beauvoir, est-ce sur la révolution anthropologique à laquelle leur libération sexuelle a donné lieu que vous mettez l’accent ?

Oui ! L’expérience maternelle, et même ce que j’appelle l’ »érotisme maternel », demeure « la » construction culturelle par excellence. Elle nous situe à l’aube de l’ »hominisation » dans la mesure où la biologie, là, « bascule en émergence du premier autre, l’enfant », comme je l’écris dans le chapitre intitulé « Le deuxième sexe, soixante ans après ». Ainsi les femmes se révèlent-elles au centre des dilemmes éthiques les plus fondamentaux pour notre civilisation. En ce sens-là, le féminisme s’avère, aussi, un humanisme. C’est dire si la construction du lien affectif comme du corps social s’opère bien avant l’émergence des phénomènes religieux.

C’est là précisément l’intitulé, « Religions », de la quatrième section de votre ouvrage !

J’y effectue, à travers l’analyse d’expériences mystiques et de la notion de « sacré » en particulier, un examen critique des religions. J’y interroge également le catholicisme et, surtout, la sécularisation dans la mesure où elle seule permet, moyennant cette nécessaire distance qu’elle introduit au sein des croyances comme de la foi, de penser la tradition. J’en appelle donc à un renouveau éthique athée, bien plus encore qu’areligieux.

Après « l’ère du soupçon », qu’incarnèrent, à la charnière des XIXe et XXe siècles, Marx, Nietzsche et Freud, quant à leur conception de la raison, voici venir donc, au XXIe siècle, « l’ère du pari », quant à cette nouvelle définition de l’humanisme, selon Julia Kristeva ? C’est d’ailleurs là ce que donne à penser le discours, intitulé « Dix principes pour l’humanisme du XXIe siècle », que vous avez prononcé à l’université de Rome III, le 26 octobre 2011, puis, le lendemain, en présence du pape Benoît XVI, à la cathédrale d’Assise !

J’aimerais, en tout cas, le penser ! L’ère du soupçon ne suffit plus. L’homme ne fait peut-être pas l’Histoire, mais il n’empêche que l’Histoire c’est l’homme. Davantage : c’est nous ! Voici donc venu en effet, face à la grave crise que nous vivons actuellement, à tous les niveaux (spirituel, matériel, culturel, philosophique, moral, religieux, économique, financier, social, politique…), l’ère du pari : parier sur le renouvellement continu des capacités des hommes et des femmes à croire ou, mieux, à savoir ensemble. Tel est ce nouvel humanisme – qui n’est pas une utopie, mais bien un processus de refondation permanente – que j’appelle de mes voeux : lui seul pourra sauver l’humanité de ses vieux et nouveaux démons !

Comment toutefois définir, de manière plus précise et concrète, plus pragmatique et moins théorique, l’humanisme ?

L’humanisme est, comme j’ai l’habitude de le dire, un grand point d’interrogation à l’endroit du plus grand sérieux. C’est au sein de la tradition européenne en ce qu’elle a de plus élevé – extraordinaire synthèse des civilisations grecque, juive et chrétienne – qu’il convient de le rechercher. Cet essai, Pulsions du temps, se veut donc aussi, et peut-être surtout, un pari sur le temps de ce que je nomme le corpus mysticum. J’ose parier là, en effet, sur la culture européenne, la seule apte, peut-être, à refonder, tout en lui redonnant ses lettres de noblesse, l’humanisme, présent et à venir !

(*) Publié chez Fayard (Paris).

N.B. : Le titre de cet entretien, Oser l’humanisme aujourd’hui !, est aussi celui de la conférence que Julia Kristeva prononcera, le 17 septembre 2013, à 19 heures, lors de la remise, à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique), du « prix littéraire Paris-Liège », récompensant, chaque année, un essai, écrit en français, en sciences humaines.

 

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THRIVE … ou Prospérer

Posté par othoharmonie le 22 juin 2013

Mais…  Que Faut-il Donc Pour Prospérer ?

 

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Thrive est un documentaire non conventionnel qui lève le voile sur ce qui se passe réellement dans notre monde en suivant l’argent en amont. La découverte de la consolidation mondiale du pouvoir dans presque chaque aspect de nos vies. Tisser des liens plus avancés entre chacun (Synergie), de la science à la conscience, en passant par le militantisme. Thrive offre des solutions concrètes avec l’autonomisation de Stratégies sans précédent d’une façon audacieuses pour récupérer nos vies et notre avenir

Dans la lignée directe du mouvement Zeitgeist, Thrive (qui signifie prospérer) est un mouvement visant à promouvoir un mode de pensée sain et une société de profusion basée le respect des autres. Le film traite beaucoup de sujets très intéressants :

L’énergie libre, 
Les OVNIs/Crop Circles
Les dérives sociales actuelles,
La crise de l’énergie,
Bien entendu le système bancaire,
Le nouvel ordre mondial tyrannique, 
Et les solutions à apporter aux problèmes. 

sortir de votre esprit! Et … Live From The source inépuisable qui rend tout possible                 

 

 

 

 

 

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Un film sur « Au-delà »

Posté par othoharmonie le 22 juin 2013

« Au-delà » : décryptage du film de Clint Eastwood

Au-delà est l’histoire de trois personnages hantés par la mort et des interrogations qu’elle soulève. Expériences de mort, médiumnité, deuil… Le réalisateur aborde avec une subtilité rare des sujets complexes et difficiles. Décryptage du nouveau film de Clint Eastwood.

Un film sur

Au-delà raconte l’histoire de trois personnages confrontés, chacun à leur manière, à la mort. L’actrice Cécile de France y incarne Marie Lelay, une journaliste ambitieuse qui mène sa carrière tambour battant. On la découvre en vacances en Indonésie, avec son compagnon Didier (Thierry Neuvic). La scène se passe en décembre 2004, quelques minutes avant que le tsunami ne dévaste une grande partie de l’Asie de Sud-Est. Marie est au milieu d’une rue commerçante lorsque la vague la submerge. Elle perd connaissance. Les yeux grands ouverts, le corps inerte, elle dérive sous l’eau, entre la vie et la mort. Elle est en train de vivre une expérience qui va bouleverser son existence. A San Francisco, George Lonegan, interprété par Matt Damon, vit sa vie en solitaire. Il tente de trouver sa voie après avoir renoncé à être médium. Le contact permanent avec les défunts est pour lui une « malédiction » car cela l’empêche d’avoir une vie « normale », harcelé qu’il est par les requêtes des gens qui cherchent désespérément un dernier contact avec leurs chers disparus. Retour en Europe, dans un quartier populaire de Londres, pour le dernier volet de ce triptyque. Marcus et Jason (Frankie et George McLaren) sont deux jumeaux débrouillards que leur mère, accroc à la drogue, laisse livrés à eux-mêmes. La mort de Jason survient brutalement. Marcus se retrouve seul au monde. Son obsession, dès lors, est de reprendre contact avec son frère… 

Marie, George, Marcus – Paris, San Francisco, Londres – trois solitudes dans trois lieux géographiquement éloignés, trois êtres que la vie confronte à la question de la mort. L’expérience de mort imminente, celle de la médiumnité et celle du deuil, amènent à la même interrogation : que se passe-t-il quand on meurt ? Et au-delà ? Le réalisateur Clint Eastwood aborde le sujet sans préjugés, ni dogmatisme. « Nous ne savons pas de quoi est fait l’au-delà » souligne-t-il. « Certains y croient, d’autres non, c’est seulement après que nous serons fixés. » Une évidence qu’il est bon de rappeler. Aussi, tout au long du film, le réalisateur résiste-t-il à la tentation de proposer des réponses. Il choisit à l’inverse de nous faire partager l’intimité, le cheminement et les doutes des protagonistes, sans parti pris, tout en présentant le mystère de ces expériences extraordinaires aux frontières de la mort. Il fallait la sobriété de ce réalisateur d’exception pour aborder de tels sujets dans toute leur complexité. Cette histoire, toute en mesure et étonnamment fidèle à la réalité, à la fois des récits d’expérience de mort imminente, et de la médiumnité, on la doit au scénariste Peter Morgan, auteur notamment de The Queen ou du Dernier roi d’Ecosse. Peter Morgan a d’ailleurs écrit ce film d’une manière inhabituelle, très rapidement. La mort d’un ami proche allait nourrir son questionnement. 

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« Je ne me souvenais pas d’avoir jamais lu un scénario comme celui-ci, qui pose des questions aussi fondamentales » déclare Clint Eastwood. « J’ai aimé la façon dont Peter a écrit ces trois histoires, à la fois indépendantes et étroitement connectées. » 

Ce qui intéressait Clint Eastwood était de montrer l’évolution des personnages et la manière dont leurs interrogations influent sur leur vie, en déviant le cours. Les visions appartiennent à ceux qui affirment les avoir eus. En revanche, leurs conséquences sont visibles, palpables. L’expérience de mort imminente, (EMI) de Marie ne peut être filmée, au contraire des changements qu’elle provoque. C’est aussi le point de vue des médecins et des psychiatres qui les étudient depuis longtemps. Les EMI font l’objet de recherches importantes depuis plusieurs décennies, tant en psychologie que dans différentes branches de la recherche médicale. Les scientifiques identifient en effet deux axes de recherche : l’exploration des rapports entre cerveau et conscience, et l’étude des modifications de comportement provoqués par les EMI chez les rescapés d’accident et les survivants d’arrêt cardiaque.

C’est ce dernier point qui est traité principalement dans Au-delà, à travers le parcours du personnage joué par Cécile de France, Marie. « Après avoir frôlé la mort et être passée quelques secondes de l’autre côté, Marie retourne à Paris. Elle reprend son activité, mais l’événement a bouleversé sa vie de fond en comble. Rien ne sera plus comme avant » explique Clint Eastwood. C’est précisément la nature même de ces évolutions – souvent positives – qui fait dire aux chercheurs que les EMI ne sont ni des délires, ni des hallucinations, mais des phénomènes psychiques tout à fait spécifiques. Des expériences qui remettent en outre certains de nos modèles scientifiques en question : comment avoir une expérience consciente, percevoir son environnement, et s’en souvenir, alors que l’on est en état d’arrêt cardiaque, et qu’en conséquence, le cerveau n’est plus fonctionnel ? Pourquoi les EMI changent-elles la vie de ceux qui en font l’expérience, et que nous apprennent les recherches scientifiques sur le sujet ? Eléments de réponse dans les pages de ce dossier spécial.

L’autre sujet central du film est la médiumnité, à la fois dans le personnage joué par Matt Damon, George, et à travers la quête de Marcus qui va de médium en médium en quête d’une communication avec son jumeau disparu. Parlant du rôle de George, Clint Eastwood déclare : « Nous essayons de présenter son activité comme légitime, à chacun de décider ensuite si la voyance peut-être considérée comme une pratique fondée. » C’était également l’objectif du journaliste Stéphane Allix, qui, après la mort de son propre frère en 2001 s’est retrouvé dans une quête similaire à celle de Marcus. Sa première rencontre avec le médium Henry Vignaud, relatée dans son livre La mort n’est pas une terre étrangère, n’a certes pas répondu à toutes les questions, mais elle a enrichi le kaléidoscope du mystère. Elle l’a ensuite ouvert à la recherche en cours sur ce sujet de la médiumnité. Réelle communication avec l’au-delà ou capacités extrasensorielles, le débat reste ouvert, mais les questions que ce phénomène pose sont vertigineuses. Nous y consacrons la seconde partie de notre dossier.

clint dans Librairie / vidéothèque

Pas plus que le film, le dossier que nous consacrons à ces deux sujets – EMI et médiumnité – n’a vocation à apporter de réponses définitives. La science, aujourd’hui, n’est pas en mesure de dissiper le doute sur une possibilité de la survie d’une partie de la conscience après la mort. Il demeure que l’impact des expériences de mort imminente, vécue par Marie dans le film, et par sans doute des millions d’autres femmes et d’hommes à travers le monde, est bouleversant. Ce point doit nous inciter à nous interroger, comme c’est le cas pour tous les chercheurs qui se sont penchés sur la question. C’est rester rationnel que d’être ouvert, avide d’écouter et d’apprendre, face à ces phénomènes inexpliqués…

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Chemin des découvertes

Posté par othoharmonie le 3 août 2012

Nous avons également tout un panel de VIDEOS et LIVRES à consulter sur notre FORUM

pour information, venez nous lire ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/f20-bibliotheque-videotheque

belles découvertes à tousChemin des découvertes dans Librairie / vidéothèque voyage_020

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Invitation Forum

Posté par othoharmonie le 16 mars 2012

 

 BONJOUR A TOUS ET TOUTES !

Invitation Forum dans Bonjour d'amitiés 150157_979163764_coeur-rouge_H224046_L

Pour ceux qui apprécient ce blog et les autres, vous pouvez nous rejoindre sur mon nouvel espace de discussion

Voici son adressehttp://devantsoi.forumgratuit.org/      

       Venez nombreux ! Je serai heureuse de vous y accueillir !

Vous pourrez toujours reprendre des éléments contenus sur ce blog afin de pouvoir en discuter ensemble sur le forum !

Je vous dis donc à TRES BIENTOT !

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