LE BON DIEU NE TEND PAS DE PIEGE

Posté par othoharmonie le 24 février 2016

vie dimensionnelle

Comment expliquer la fascination qu’exerce la magie ? Quelque chose se produit sous nos yeux, sans que nous le voyions. Quelque chose nous étonne. Une chose se transforme en une autre. Des objets disparaissent ; D’autres apparaissent en se multipliant.

Les enfants adorent les magiciens. Les enfants sont capables de croire, de faire confiance, de se réjouir, de se montrer reconnaissants. Les adultes veulent des faits, veulent connaître les lois qui régentent les choses, veulent exercer une influence là où les enfants laissent simplement les choses se faire. C’est en cela que réside la magie de la prière ; dans le laisser faire. Dans la confiance, dans la foi, dans la joie, dans la gratitude.

Les enfants prient : « Mon Dieu, fais que ;.. » et puis ils s’endorment.

Les adultes prient : « Mon Dieu, fais que, et fais le de la façon suivante… » Et ils sont long à s’endormir.

La frontière entre la formule magique et la prière est mouvante, comme il est écrit dans le dictionnaire. Certes, car nous faisons l’expérience de la « magie » lorsque nous laissons faire. Nous ne prions « correctement » en fait qu’à partir du moment où nous sommes prêts à laisser faire. Dieu n’est pas une société de vente par correspondance auprès de laquelle il nous suffirait de passer commande pour avoir ce qui nous est « destiné ».

Cependant, il existe une manière de prier et de demander grâce à laquelle ce dont nous avons besoin peut nous être envoyé. Il existe une prière, une seule, qui transporte la « magie » de la parole dans toutes les langues. Elle contient déjà tout ce que nous puissions demander, de telle sorte que nous pouvons nous concentrer sur les mots sans avoir à expliquer notre besoin…. Cette puissante prière est le NOTRE PERE.

Elle « fonctionne » par la vertu de la parole et il ne nous est pas nécessairement utile de savoir comment elle fonctionne. Mais il nous faudrait peut-être savoir comment nous pouvons à travers elle prier avec efficacité. Si nous comprenons correctement le Notre Père, si nous prions de façon opportune, nous ressentirons la magie de cette prière et peut-être, espérons-le ressentirons-nous que nous ne pouvons prier qu’avec un cœur d’enfant. L’enfant de « Notre Père ». Il ne nous est pas nécessaire de voir comment telle chose se produit. Il nous suffit de faire confiance dans le fait que cela se produise, à la manière d’un enfant.

NOTRE PERE – MON PERE, A MOI TOUT SEUL ?

Mon Dieu, comment prions-nous ? « Mon Dieu ? « Mon » Père ? Par Dieu, oui, c’est bien ainsi que nous prions, et nous n’en sommes probablement même pas conscients. Nous prions pour nous seuls.

Entre deux parties de Notre père, nous plaçons notre requête personnelle ; »Notre Père, j’ai le problème suivant … vous qui êtes au Ciel ». Nous ne pensons pas une seconde si ce que nous demandons doit être harmonisé avec les besoins et les désirs d e notre prochain. Pense à ton prochain comme à toi-même, Jésus Christ, dont nous avons reçu le Notre Père, a dit un jour : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ». Nous n’écoutons jamais vraiment. Or, toutes les erreurs de traduction et de transmission engendrées « après J.C » nous pouvons être sûrs que le sens premier est « Notre » Père.

Que se passe-t-il dans une grande famille ? Je vais trouver mon père et lui demander de l’argent, d’augmenter mon argent de poche. Mon père refuse. Je lui demande la raison. Il me dit que pour me satisfaire, il devrait diminuer l’argent de proche de mes frères et sœurs. Je lui réponds que cela m’est égal. Pouvez-vous imaginer de penser de la sorte ? Bien sûr, lorsque nous récitons le Notre Père, la situation est tout à fait différente. Dieu saura bien trouver un moyen. Le Père va le faire.

Or, justement, il ne le fait pas. Si de facto, nous prions « Mon Père à moi tout seul », nous parlons comme un « enfant unique » que nous ne sommes pas, avec un Père que nous n’avons absolument pas. Il est donc logique que notre requête ne puisse pas être entendue.

Et pourtant il n’existe pas de prière plus puissante au monde que le « Notre Père ». Aucune prière ne contient autant de paroles magiques, autant d’énergie curative pour tous les maux que nous subissons ou que nous infligeons. Nous n’avons rien d’autre à faire que de nous concentrera sur ce que nous prions, de nous plonger dans la méditation de ces paroles, de pénétrer dans la « vibration du Notre », si secourable, si protectrice, contenue dans le Notre Père.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Nous portons tous en nous l’histoire du Tout : nous sommes UN

Posté par othoharmonie le 4 février 2016

1 titre

Il est bon de se souvenir que nous avons été toute forme d’expression humaine. Chacun de nous s’est incarné sur tous les continents, expérimentant les fondements de chaque ethnie. Nous avons été enseignés par toutes formes de religions. Nous avons été femmes, puis hommes. Nous avons été tout cela et de ce fait, nous portons en nos cellules l’histoire de chaque peuple, de chaque nation. Cette diversité était et est une richesse d’incarnation et il est de notre devoir de ré- unifier le Tout par l’amour de tout ce qui EST. Car nous sommes tous interconnectés, inter-reliés, inter-dépendants et en cela se tient notre divine Force. Et c’est pour cette raison que ce qui affect l’UN affecte le Tout et ce qui affecte le Tout affecte l’UN.

Projet pour les âmes récalcitrantes et incarnation d’âmes libres : Vous vous posez la question de savoir ce qu’il adviendra de ceux qui n’auront pas fait le choix de s’éveiller et d’ouvrir leur cœur. Les Maîtres Ascensionnés nous affirment que ces âmes là, seront escortées jusque dans des Temples Initiatiques. Tant qu’elles n’auront pas atteint un certain degré d’évolution, elles ne pourront pas se réincarner. Si à une époque, ces âmes risquaient d’être exilées sur une autre planète lointaine, devant faire face à des conditions de vie et de survies extrêmes, il n’en est plus ainsi. Ces âmes ont donc aujourd’hui, la possibilité d’être prises en charge par les hiérarchies célestes afin de rattraper tout le retard qu’elles auront accumulé depuis si longtemps. Ceci signifie, que les âmes qui s’incarnent depuis quelques temps sont libres de karmas très lourds. Maintenant, ce sont donc des êtres bien plus évolués qui viennent peupler la planète.

Ces âmes vont grandement participer et participent déjà à l’élaboration et à la manifestation du nouveau paradigme de la Terre. Il a été montré à ces âmes qui s’incarnent aujourd’hui, le sens profond et divin de leur destinée. Cette incarnation est difficile pour elles, mais elles ressentent intuitivement l’envergure de leur mission, même si celleci ne leur semble pas toujours évidente. C’est pour cette raison que toute prière, toute méditation favorise intensément l’accueil de ces êtres qui sont venus accomplir un travail spécifique. Et puis, lorsque de jeunes âmes magnifiques nous quittent de façon atroces (comme les attentats, ou accidents, noyades d’immigrés), même si cela semble inacceptable (et quelque part ça l’est), leur départ « choquant » fait l’effet d’une puissante déflagration qui ouvre les cœurs de milliers et de milliers de personnes.

C’est colossal et il est important de se souvenir que, parfois, leur incarnation avait été préparée pour ces instants. En leur exprimant toute notre gratitude, nous ouvrons très grand les portes de la guérison. Cela semble fou et intolérable, mais rien n’est dû au hasard et tout est orchestré à la perfection.

Extrait de la Newletter de Dominique Claire-Germain du Magazine Vivre sa Légende sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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L’amour de Dieu

Posté par othoharmonie le 2 février 2016

 

Je vous ai déjà dit que la mère qui regarde son enfant n’a rien d’autre que l’amour pur. Cette chère entité ne dira jamais à son enfant qu’elle va l’ignorer ou qu’elle va lui faire « la vie dure », que la vie avec elle va être difficile. Elle ne jettera jamais l’enfant dans un endroit sombre, s’il ne fait pas ce qu’elle lui dit. Au lieu de cela, il y a l’amour, la compréhension, la patience et l’aide. C’est tout. C’est ce que vous recevez de la part de l’autre côté du voile. C’est la raison de ma présence ici, chers Êtres Humains. Alors, pourquoi humaniser Dieu (votre divinité intérieure), et le limiter à la condition 3-D ? Pourquoi ne pas considérer toute votre splendeur, au lieu de limiter cette énergie créatrice à la dualité ? S’il en est encore ainsi, c’est parce que vous pensez selon l’ancienne énergie des Êtres Humains. Vous n’avez pas encore acquis la sagesse de la Nouvelle Terre. L’humanité change, donc, elle prend de plus en plus conscience de sa propre divinité intérieure, de son Dieu intérieur. Sa compréhension grandit chaque jour.

cité de lumière

Précisions et mises en garde au sujet de l’interprétation de la Nouvelle-Énergie

Observons attentivement la nouvelle énergie – avec un oeil neutre. Vous n’avez pas besoin de sortir ou de quitter votre culture, pour ce faire. Dans l’ancienne énergie, vous aviez tendance à vous retirer des situations obscures et à chercher des personnes dites illuminées. Vous étiez portés à créer des communes, et, peut-être, marcher seul avec vous-même, dans un désert quelconque. Le saint homme de la tribu vivait toujours en ermite, n’est-ce pas ? Dans l’ancienne énergie, cet enseignement avait pour but d’augmenter la prise de conscience de votre divinité intérieure, afin d’améliorer le service envers l’Esprit.

Suite à votre évolution, nous disons que vous êtes maintenant des PDL [Porteurs De Lumière ou Phares De Lumière. Kryeon utilise le terme "Match Bearer", qui pourrait se traduire par "porteur d'allumette"], envers votre Famille Humaine qui est de moins en moins enlisée dans la fosse de goudron matérialiste et 3-D. Vous, les Phares de Lumière, vous savez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? Vous ne fuyez plus l’obscurité. Lorsqu’elle est présente, vous restez là et vous maintenez votre lumière, sans l’imposer. Donc, les personnes qui le désirent, pourront profiter de votre éveil de conscience. Voilà pourquoi vous êtes ici, sur Terre, en incarnation 3-D. En termes techniques ou statistiques, chacun de vous est seul à travers deux cents Êtres Humains et plus, qui sont encore dans l’obscurité de la reconnaissance de QUI et de CE qu’ils sont. Vous êtes les graines de semence qui vont faire fleurir la paix sur Terre, grâce à votre lumière. N’oubliez pas que vous avez déjà commencé à planter ces graines, mais elles ne vont pas toutes germer immédiatement. Alors, ne tenez pas compte du temps linéaire, des saisons physiques terrestres. Voilà pourquoi nous espérons que vous n’éviterez pas les endroits obscurs, comme c’était le cas dans l’ancienne énergie, et que vous ferez briller votre lumière.

Alors, voici ce que je veux vous dire. Il y en parmi vous, qui disent :  » Pourquoi dois-je travailler à cet endroit ? Il n’y a personne qui semble chercher à comprendre l’âme et l’esprit des Êtres Humains, c’est un endroit sombre. Je ne l’aime pas, mais je dois y aller.  » Depuis dix ans, nous vous répétons que si vous êtes un Phare de Lumière, votre mission est d’éclairer les endroits obscurs. Qui sait, vous êtes peut-être la seule lumière de cet environnement ? Vous n’avez pas la moindre idée du nombre de bateaux que vous aidez à naviguer en toute sécurité. C’est pourquoi vous êtes ici. Votre but est d’éclairer ces endroits et peut-être aller en d’autres endroits sombres, là où vous n’êtes jamais allés auparavant.

Dans cette nouvelle énergie, l’obscurité ne vous affectera pas. C’est, pour ainsi dire, la promesse de l’Esprit. L’obscurité peut être affectée par la lumière, mais l’inverse est impossible. Donc, l’obscurité ne peut pas vous affecter, sauf si vous le permettez. Désormais, vous n’avez plus besoin de vous retirer de ces endroits. Ne vous percevez pas comme étant supérieurs à ces chers Êtres Humains qui sont encore dans l’ombre. Ne les prenez pas en pitié et ne les jugez pas. Soyez compatissants et laissez briller votre lumière. N’oubliez pas qu’ils sont des étincelles divines comme vous et moi. La seule différence est que vous êtes des PDL. Vous avez les graines d’un maître. Votre lumière, offerte librement, va peut-être les aider à mieux voir ou mieux percevoir leurs esprits et leurs âmes.

Ils ne sauront peut-être pas d’où leur vient cette lumière rafraîchissante. Ils ne connaîtront peut-être pas votre nom ou votre prénom. Cependant, avec votre atout de PDL, ils pourront mieux se voir – les uns les autres. Bénis soient les Êtres Humains qui se voient les uns les autres, dans la lumière que vous leur apportez, car il est peu probable qu’ils se fassent la guerre. Voyez-vous à quel point votre rôle de PDL est important, même si vous ne le voyez pas toujours ?

Nous utilisons le terme PDL [Match Bearer] à titre de métaphore, afin d’illustrer une ancienne âme qui est éclairée. Une âme qui marche sur cette planète avec la connaissance de QUI et de CE que sont les Êtres Humains. Si vous me demandez ce que vous devez faire ou quelle est votre tâche, je vais vous répondre que vous n’avez rien de spécial à faire, sauf le fait « d’ÊTRE », tout simplement. Les Phares De Lumière ne communiquent pas directement avec les bateaux qui sont dans leur environnement. Ils projettent de la lumière autour d’eux. Vous n’avez pas besoin de parcourir la planète, en cherchant à évangéliser tout le monde autour de vous. Vous n’avez pas besoin de faire la même chose, en distribuant gratuitement des livres de Kryeon. Bref, vous n’avez pas besoin de dire ou faire quoi que ce soit. La lumière que vous portez dit tout, au sujet de vous-mêmes. Elle illustre clairement comment vous agissez avec les autres, comment vous agissez avec votre famille, et comment vous agissez – au lieu de réagir – lors des situations parfois nébuleuses, qui sont typiquement Humaines, 3-D. Si ces chers Êtres Humains sont suffisamment intéressés ou assez éveillés envers leur esprit et leur âme, ils vous verront comme étant le « miroir de Dieu », comme étant leur propre miroir, puisque vous illustrez l’amour global et inconditionnel de Dieu.

KRYEON sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/ - Extraits du channeling « L’humanisation de Dieu », 16 juillet 2011

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La communication avec Dieu

Posté par othoharmonie le 31 janvier 2016

 

Parlons de la prochaine « communication ». Pourquoi est-ce que vous voulez humaniser Dieu ? Il y a quelques instants, je vous ai dit que vous étiez parfois portés à placer Dieu en dehors ou à part vous, que vous lui donniez un genre masculin, portant une barbe et ayant une voix de stentor. Vous le voyez comme étant plus vieux que vous, comme un ancêtre, vous l’adorez et faites des statues de lui, ayant une forme humaine. Dieu est à l’intérieur ! Chaque parcelle de votre ADN a cette énergie en elle. Environ 100 billions de parcelles d’ADN [un billion = un million de millions, en français. En anglais, un billion est appelé un trillion]. Il y a une conscience et même une communication entre les molécules d’ADN, mais la science ne l’a pas encore constaté. Dieu est en vous ! Alors, pourquoi le fragmenter et lui construire des édifices où il sera restreint à cet environnement ?

autre dimension

Permettez-moi vous demander quelque chose. Imaginons que vous entrez dans l’un de vos organes. L’exercice du moment sera d’entrer dans l’un de vos reins, afin de lui parler. Est-ce que vous commenceriez par lui construire un édifice géant, afin de pouvoir l’adorer ? Pourquoi feriez-vous une telle chose, puisque vos reins sont en vous, à l’intérieur de votre propre corps physique ? C’est parce que vous voyez ou percevez Dieu comme étant une source extérieure qui vient vers vous, au lieu d’une source intérieure qui EST VOUS et qui provient de VOUS. De notre point de vue, la limitation 3-D de votre divinité en incarnation est très drôle, mais elle est très utile à la Création. Ne l’oubliez jamais. Donc, c’est une question de perception divine. Ne pensez-vous pas qu’il serait peut-être temps de changer la perception de votre propre Divinité Intérieure ? Lorsque vous le ferez, que vous ouvrirez vos yeux quantiques et que vous vous regarderez dans le miroir, vous direz :  » Je suis ce que je suis. Je suis Dieu, et tout le monde l’est !  » Oh oui ! Je sais que c’est plus facile à dire qu’à réaliser, lorsque vous êtes dans un corps physique limité à la 3-D. Chers Êtres Humains, cela demande que vous sortiez de l’ancienne réalité de « victimisation », de la réalité qui vous plaçait dans un état d’esclavage, auprès d’un Dieu quelconque.

Voyez-vous ce que je tente d’expliquer avec mes métaphores, adages ou axiomes, car ils vont plus loin que la limitation des mots 3-D ? Il est temps que vous changiez l’image que vous voyez de vous-mêmes ! Lorsque ce sera chose accomplie, vos yeux vont s’ouvrir. En vous regardant dans le miroir, vous direz :  » Je suis qui je suis. Dieu est en moi.  » Je sais que ce n’est pas une chose facile à faire et à comprendre pleinement, lorsque vous jouez le rôle d’un Être Humain. Cela demande de sortir de l’ancienne réalité qui dit que l’Être Humain est inférieur à Dieu et qu’il doit s’y soumettre, sous peine de damnation éternelle [selon certaines religions humaines].

Que dit votre culture au sujet de votre divinité ? Tout ce que vous voyez dans les médias vous dit, parfois indirectement et subtilement, que vous n’avez pas le plein contrôle de votre vie physique. Ils disent que vous avez besoin de ceci ou de cela. Avez-vous déjà vu une publicité où ils vous regardent et disent:  » Vous n’avez besoin de rien, sauf de vous-mêmes. Alors, qu’attendez-vous pour passer à l’action ?  » Non.

Quelle est la meilleure manière de communiquer avec l’Esprit ? Permettez-moi de vous faire une « p’tite » suggestion. Vous devez commencer par « tomber ou plutôt vous élever en amour » avec vous-mêmes. C’est la clé. C’est le portail. Il est normal d’avoir Dieu en vous. Vous n’êtes pas nés en état d’infériorité, de déchéance ou avec le « péché originel », selon certaines religions humaines. Vous naissez dans toute votre magnificence. Oui, dans toute votre magnificence ! Si vous avez découvert et appliqué votre magnificence, sachez que ce n’est pas le produit de l’égo. Vous êtes axés plutôt sur l’amour que sur l’ego, et cela fait toute la différence. Vous percevez et aimez votre vous-même de la même manière que vous le faites avec Dieu. Votre équilibre vous permet de maintenir votre lumière – même dans les endroits obscurs. Vous ne permettez plus que l’ancienne énergie et l’obscurité parviennent à faire diminuer votre lumière. En outre, vous ne permettez plus à l’ego d’avoir le contrôle de vos vies. Les maîtres l’ont fait et enseigné. Lorsque vous reconnaissez votre propre créativité divine, celle qui est en vous, alors, la communication avec Dieu devient un automatisme. Ceci ouvre le portail.

KRYEON – Extraits du channeling « L’humanisation de Dieu » sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Les Récompenses et les Punitions du Ciel

Posté par othoharmonie le 26 janvier 2016

Transformation ANGE

La coutume dit qu’il doit y avoir récompense et punition dans le Ciel. Après tout, c’est équitable et correct… Tout comme Dieu. Si vous êtes bons, vous obtenez une récompense. Si vous êtes méchants, vous êtes punis. Très chères et très chers, ce n’est pas ainsi que ça fonctionne de mon côté du voile. Vous ne trouverez pas cette coutume dans le Ciel ni dans aucun royaume angélique. Il n’y a pas de récompenses ou de punitions. C’est une culture entièrement différente. C’est une culture divine et elle ne travaille pas dans une dualité comme la vôtre, mais vous pensez que Dieu a le droit de punir ou récompenser, n’est-ce pas ? Si vous êtes bons vous allez au Ciel, et si vous ne l’êtes pas vous n’y allez pas. L’un fait que vous vivez l’éternité avec le Père du Ciel. Quelle image ! Et l’autre fait que vous vivez l’éternité avec Lucifer, l’ange déchu. Quelle vision ! Évidemment, ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. Premièrement, c’est un niveau inter-dimensionnel où le temps n’existe pas. À quoi pourrait bien ressembler le temps, dans le Ciel ? Voyez-vous à quel point ceci s’adapte parfaitement avec votre version de punition et récompense ? Une éternité en Enfer peut signifier trois minutes, selon moi !

Nous vous avons maintes fois dit que ce n’est pas cette manière que Dieu et les choses fonctionnent, mais il y aura des intellectuels qui diront,  » Ben voyons donc ! Il doit nécessairement y avoir un système comme celui-ci. Sinon, où seraient le contrôle et l’ordre des choses ?  » Et nous vous répondons que « c’est » votre système. C’est votre dualité, alors, prenez-en le contrôle ! De toutes façons, ce n’est pas le système de Dieu. De notre côté du voile, nous n’avons pas besoin de contrôler les anges ou les Humains.  » Kryeon, es-tu en train de me dire qu’un Humain peut venir sur cette planète, devenir le tueur le plus démoniaque qui existe, exterminer six millions de personnes pour ensuite se retrouver de l’autre côté du voile sans être puni ?  » Au risque de me répéter, je vais vous dire que c’est effectivement le cas, parce que vous ne comprenez pas le test. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez quand vous êtes dans la dualité. Cependant, ne supposez pas que ce système peut se poursuivre de l’autre côté du voile. Il existe uniquement pour vous qui êtes ici.

Nous vous répétons que ceci vous a été clairement expliqué, même dans les Écritures qui parlent de l’Enfant Prodigue. [ NDT (Selon mon Bibliorom Larousse) : Enfant prodigue (parabole de l'), parabole de l'Évangile, illustration de la mansuétude divine. Un fils ayant quitté son père pour courir l'aventure est reçu à bras ouverts lorsqu'il revient chez lui dans la misère. (Luc, XV.) ] Cette parabole représente le père, qui est Dieu, envoyant deux de ses fils dans ce monde, donc, envoyant deux anges pour jouer des rôles respectifs à titre d’Êtres Humains sur Terre. L’un fait tout ce qui es bien et l’autre fait tout ce qui est de travers ; l’un fait seulement ce qui est bien et l’autre fait seulement ce qui est mauvais – très noir et blanc ou très zébré selon vous. Toutefois, vos Écritures vous disent que lorsque le mouton noir est revenu à la maison (de l’autre côté du voile), il a été célébré tout autant que le mouton blanc ! Qu’en pensez-vous ? Faisons une petite révision. Cela signifie que lorsque vous quittez la scène de la Terre et retournez vous démaquiller dans votre loge (de l’autre côté du voile), vous n’êtes pas coupable du rôle que vous avez joué, et si vous retournez sur scène pour un autre scénario (réincarnation), le dernier rôle que vous avez joué est sans importance. Les rôles que vous jouez sur Terre sont sans karma ou sans notion de punition ou récompense.

Cela se rapporte au test de la planète et ça concerne la dualité Humaine. Voilà pourquoi, vous et moi, sommes ici sur cette planète, en train de faire ce que nous faisons. Ce qui se passe sur scène ne veut pas dire que la même chose se passe dans la loge de démaquillage. Oh ! Si je pouvais désengager votre mental. Les perceptions de l’humanité sont que, d’une façon ou d’une autre, votre bonté doit plaire à Dieu. Vous les anges, je souhaite vous dire que vous avez déjà plu à Dieu, du simple fait que vous êtes ici ! C’est la raison pour laquelle des guérisons vont avoir lieu ici, aujourd’hui, parce que vous êtes assis ici – parce que vous êtes en train de vous éveiller à qui vous êtes et vous retrouvez votre divinité intérieure.

Pour ce qui est de « plaire à Dieu », c’est déjà une chose accomplie ! Vous n’avez pas à craindre ou vous faire du souci pour tenter de plaire à Dieu, à cause d’une quelconque sorte de super système de récompense et de punition, une fois que vous êtes de l’autre côté du voile. Ce n’est pas la réalité. Ne trouvez-vous pas que le test est suffisamment difficile sans en rajouter ? Si vous aviez su à quel point vous êtes aimés, vous n’auriez jamais pensé qu’il puisse y avoir un système de punition de l’autre côté du voile, même pour les plus malveillants parmi vous. Pourtant, vos religions principales sont toutes basées sur ce principe. Un milliard d’Humains pensent être nés dans l’état de déchéance ou avec le péché originel, déjà cassés et portant le fardeau de tout le mal commis par l’humanité, mais s’ils s’unissent et font certains rituels ou croyances, ils peuvent surmonter cet horrible destin. Dans ce processus, celles et ceux qui ne trouvent jamais comment ça fonctionne vont en enfer ! Par conséquent, Dieu vous aime tellement que la majorité d’entre vous ira brûler en enfer. Est-ce que ceci est spirituellement sensé de quelque manière que ce soit ? Il est temps de comprendre à quel point ce concept est Humain.

Si vous faites quelque chose dans le but de plaire à quelqu’un, alors faites-le pour la divinité avec laquelle vous êtes venus. Recherchez la paix sur Terre et voyez-vous comme étant l’instrument que votre intelligence divine a créé. Réclamez votre ange intérieur ; levez-vous et proclamez que vous êtes prêts à être le Phare de Lumière pour lequel vous êtes venus ici et pour le test de ces temps difficiles. Il est maintenant temps de laisser tomber toute l’énergie des punitions et récompenses divines, car elle héberge des sentiments de défaite, d’une vie vide de sens, d’une soumission aux contrôles des autres et d’une tendance à la peur… Une sorte de religion, huummm, huummm. Avez-vous besoin d’une religion ? Si oui, alors cherchez-en une qui amplifie le pouvoir de l’esprit Humain et qui enseigne que vous êtes une partie divine du Dieu Universel. Bénis soient celles et ceux qui se réunissent et célèbrent la puissance de l’amour de Dieu à l’intérieur de l’Être Humain. Tout ceci peut être accompli en l’honneur de cette planète.

Extraits de LES SEPT GRANDES ILLUSIONS HUMAINES DE DIEU sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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En quête de Dieu

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

1 Zen

 

    L’un des nombreux problèmes auxquels nous sommes tous confrontés, et qui touchent tout particulièrement ceux dont l’éducation est en cours et qui devront bientôt se lancer dans le monde, est la question des réformes. Divers groupes – socialistes, communistes et réformateurs de tout poil – s’efforcent consciencieusement de faire aboutir certains changements dans le monde, de toute évidence nécessaires. Bien que certains pays jouissent d’une relative prospérité, dans le reste du monde la faim, voire la famine, subsiste, et des millions d’êtres humains sont mal vêtus et n’ont pas d’abri décent pour dormir. Mais comment une réforme fondamentale peut-elle se mettre en place sans susciter encore plus de chaos, de misère et de conflits? Là est le véritable problème. Si l’on se plonge un peu dans l’histoire, et que l’on observe les tendances politiques actuelles, il apparaît évident que ce que nous qualifions de réforme – si désirable et nécessaire soit-elle – apporte toujours dans son sillage de nouvelles formes de confusion et de conflits ; et pour contrecarrer ce surcroît de malheurs, il faut nécessairement encore plus de lois, plus de contrôles et de vérifications des contrôles. 

La réforme suscite de nouveaux désordres, et en y remédiant, on en crée de nouveaux, et le cercle vicieux continue de la sorte. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés, et c’est un processus apparemment sans fin. 

    Comment sortir de ce cercle vicieux? Que les réformes soient nécessaires, c’est une évidence ; mais est-il possible de réformer sans créer de confusion plus grande? Voilà, me semble-t-il, l’un des problèmes fondamentaux dont toute personne réfléchie doit se préoccuper. La question n’est pas de se demander quel genre de réforme est nécessaire, mais si une quelconque réforme est possible sans entraîner d’autres problèmes qui suscitent à leur tour la nécessité d’une réforme. Et que faire pour casser ce processus sans fin? Assurément, la fonction de l’éducation, de l’école primaire à l’université, est de s’attaquer à ce problème, pas de manière abstraite et théorique, pas en philosophant et en écrivant des livres à ce sujet, mais en l’affrontant pour de bon, afin de trouver les moyens de le résoudre. L’homme est prisonnier de ce cercle vicieux d’un système de réformes qui exige sans cesse de nouvelles réformes, et s’il n’y est pas mis fin, nos problèmes sont sans solution. 

   Quel type d’éducation, quel type de pensée faut-il donc pour briser ce cercle vicieux? Quelle action saura mettre fin à cette recrudescence de problèmes dans toutes nos activités? Y a-t-il un mouvement de la pensée, quelle qu’en soit la direction, qui soit capable de libérer l’homme de ce mode de vie, qui, pour être réformé, exige toujours plus de réformes? Autrement dit, y a-t-il une action qui ne naisse pas d’une réaction? 

   Je pense qu’il existe un choix de vie étranger à ce processus de réforme qui a pour fruit une misère accrue, et cette voie-là peut être qualifiée de religieuse. L’homme authentiquement religieux ne se soucie pas de réformes, il ne se préoccupe pas d’introduire de simples changements dans l’ordre social: au contraire, il est à la recherche du vrai, et cette quête même a sur la société un impact transformateur. Voilà pourquoi l’éducation doit avant tout se préoccuper d’aider l’étudiant à chercher la vérité – ou Dieu – et ne pas se contenter de le préparer à se plier aux modèles d’une société donnée. 

    Je crois qu’il est très important de comprendre cela lorsqu’on est jeune car, l’âge venant, nous commençons à laisser de côté nos petits amusements et nos petites distractions, nos appétits sexuels et nos ambitions mesquines, nous avons une conscience plus aiguë des immenses problèmes auquel le monde est confronté, nous voulons alors agir pour y remédier, et apporter certaines améliorations. Mais, à moins d’être profondément religieux, nous ne susciterons qu’un surcroît de confusion et de malheurs ; et la religion n’a rien à voir avec les prêtres, les églises, les dogmes, ou les croyances organisées. Tout cela n’a rien à voir avec la religion, ce sont de simples convenances sociales visant à nous maintenir dans le cadre d’un schéma particulier de pensée et d’action ; ce ne sont que des moyens d’exploiter notre crédulité, notre espoir et notre peur. La religion consiste à chercher ce qu’est la vérité, ce qu’est Dieu, et cette quête requiert énormément d’énergie, une intelligence ouverte et une grande subtilité de pensée. L’action sociale juste ne naît pas en mettant en œuvre la soi-disant réforme d’une société donnée: elle naît dans et par la recherche de l’incommensurable. 

    La quête de la vérité exige beaucoup d’amour et une conscience approfondie de la relation de l’homme à toute chose – ce qui signifie que l’on ne se préoccupe pas de son propre progrès, ou de ses propres accomplissements. La quête de la vérité est la vraie religion, et seul celui qui cherche la vérité est un homme authentiquement religieux. 

A cause de son amour, cet homme est en dehors de la société, et son action sur elle est donc entièrement différente de celle de l’homme qui est dans la société et veut la réformer. Le réformateur ne peut jamais créer une nouvelle culture. Ce qui est indispensable, c’est la quête menée par l’homme véritablement religieux, car cette quête même produit sa propre culture – et c’est notre unique espoir. En effet, la quête de la vérité donne à l’esprit une créativité explosive, qui est la vraie révolution, car dans cette quête l’esprit n’est pas contaminé par les diktats et les sanctions de la société. 

Étant libre de tout cela, l’homme religieux est capable de découvrir ce qui est vrai ; et c’est cette découverte du vrai, d’instant en instant, qui crée une nouvelle culture.    

 C’est pour cette raison qu’il est si important pour vous de recevoir l’éducation adéquate. Pour cela, l’éducateur lui-même doit être correctement éduqué, de telle sorte qu’il ne considérera pas l’enseignement comme un simple moyen de gagner sa vie, mais qu’il sera capable d’aider l’élève à se détacher de tous les dogmes et à n’être prisonnier d’aucune religion ni d’aucune croyance. Ceux qui se rassemblent sur la base d’une autorité religieuse, ou pour mettre en pratique certains idéaux, s’intéressent tous aux réformes sociales, ce qui revient à se contenter de décorer les murs de sa prison. Seul l’homme réellement religieux est un vrai révolutionnaire ; et l’éducation a pour fonction d’aider chacun de nous à être religieux dans le vrai sens du terme, car c’est dans cette seule et unique voie qu’est notre salut.

 

Extrait … du livre LE SENS DU BONHEUR -  KRISHNAMURTI  à retrouver ICI : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/12/04/le-sens-du-bonheur-de-krishnamurti/

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Caractéristiques d’un Contrat sacré

Posté par othoharmonie le 6 décembre 2015

 

Votre Contrat, de même que toutes les ententes de sous-traitance qui le constituent, n’est pas une fin en soi. C’est un moyen, un plan destiné à vous aider à développer votre potentiel divin. Vous pouvez considérer votre Contrat sacré comme un « cours sur la vie » dont vous êtes censé tirer nombre d’enseignements…

En bref, c’est une entente que votre âme conclut avant la naissance. Vous promettez d’accomplir certaines choses pour vous-mêmes et pour les autres, de même qu’à des fins divines. Une partie de votre mission vous oblige à découvrir ce que vous êtes venu faire sur Terre. Le Divin, en retour, promet de vous fournir les indications nécessaires à travers votre intuition, vos rêves, vos prémonitions, les coïncidences et autres indices…

Votre Contrat sacré vous assujettit aux lois… du Divin. En fait, toute la création obéit à des règles qui gouvernent et entretiennent le flux de l’énergie et de la vie, de la loi de la gravitation à celles de la thermodynamique. Depuis l’aube de la civilisation, l’humanité reçoit des directives et accepte la nécessité de les respecter…

CONTRAT SACRE

Dans un contrat sacré, un individu s’engage avec le Divin dans une mission qui promet d’étendre la conscience spirituelle de cet individu ainsi que l’expression du Divin sur terre.

Dans un Contrat sacré, le Divin garantit la fourniture de tous les matériaux ou de l’énergie essentielle à l’exécution complète de votre tâche. Ces dispositions peuvent se rapporter à l’obtention du capital terrestre nécessaire et aller jusqu’à vous orienter vers certaines relations ou vous faire contracter une maladie.

Même si vous respectez toutes les exigences requises pour honorer votre Contrat sacré, vous ne recevrez pas tout ce que vous voulez. Vous devrez probablement repérer vos ressources intérieures nécessaires pour l’exécuter. Vous devrez découvrir vos forces et vos capacités de dépassement.

Dans un Contrat sacré, vous êtes récompensé en capital spirituel : vous recevez des révélations, vous saisissez votre raison d’être, vous vous comprenez et vous développez des qualités spirituelles comme la compassion, le désintéressement et la foi. Votre mission est soutenue par des conseils divins, que nous pourrions appeler un « compte bancaire céleste » duquel vous pouvez retirer l’inspiration et l’énergie nécessaires à l’exécution de votre tâche. En outre, vous pouvez recevoir de temps à autre des infusions inattendues de grâce qui vous aideront à compléter vos tâches.

Comme un Contrat sacré est un processus d’apprentissage, il ne peut être résilié. Il vous oblige à développer votre conscience intérieure et à mieux comprendre comment composer avec des forces indépendantes de votre volonté. Notre croissance personnelle et spirituelle profite à notre entourage. Nous apprenons notamment que nous vivons pour nous aider mutuellement. C’est une occasion de mettre votre âme en valeur; vous êtes tenu par des lois supérieures de poursuivre ce processus. On vous donne souvent plus d’une occasion de compléter un processus d’apprentissage. Chaque fois que vous essayez d’éviter une occasion ou refusez un défi, les conséquences s’alourdissent.

À mesure que vous comprendrez les conditions de votre Contrat et de l’apprentissage auquel vous avez consenti, vous découvrirez peut-être que ce Contrat que vous croyiez destiné au développement de votre potentiel personnel (améliorer vos compétences, par exemple) est en fait destiné à l’épanouissement de votre potentiel divin. Même si votre Contrat ne change pas, vous pouvez mieux le comprendre et avoir l’impression de le renégocier…

Un Contrat sacré comprend également un élément de choix. Concernant tout apport du Divin, vous avez l’entière liberté de considérer les dispositions comme des bienfaits ou des fardeaux. Vous pouvez choisir de retarder l’application des conditions, mais vous ne pouvez les éviter complètement.

Refuser une tâche spirituelle comme le pardon est une voie d’apprentissage pénible, mais, éventuellement, vous l’apprendrez. Et si vous repoussez la leçon, vous la retrouverez à maintes reprises sur votre route.

Caroline Myss – extrait de son livre du même nom en vente ici http://bibliothequecder.unblog.fr/2015/01/12/contrats-sacres/

 

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À l’intérieur de Dieu

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2015

           

 

Nécessairement, le sens du Mal s’évanouira, puisque le Temps n’existera plus et que sera perçue la totalité des choses. Ce n’est pas que nos fautes nous seront remises, ce n’est pas que le pardon nous sera consenti, qu’une amnis­tie générale sera accordée. C’est que, la linéarité du Temps ne jouant plus pour notre conscience, un événe­ment cessera d’en susciter un autre : la causalité ne sera plus ce qui réunit les choses, nous ne jugerons plus en termes de Bien et de Mal, nous ne verrons plus que l’unité, ne vivrons plus que l’intégralité. Nous ne serons plus nous-mêmes au sens où nous le sommes aujourd’hui — séparés du reste et opposés à lui —, nous serons fondus dans le Tout, nous serons tout, et, ayant la conscience de Dieu, nous serons Dieu. Comme lui sans début et sans fin, nous serons comme lui sans cause. Et cela même, qui est la signature de l’Éternité, prouvera notre affranchissement de ce Bien et de ce Mal qui n’existaient pas sur la Terre avant qu’une créature ne s’y avisât du passage du Temps.

Conscience7

De cet état de conscience, l’extase des mystiques donne un aperçu sidérant où est d’un seul coup arraché le voile des perceptions habituelles. À quelque pays, quelque siècle, quelque culture qu’ils appartiennent, l’expérience est identique, même si, par la suite, au moment d’être expri­mée, elle se recouvre d’un vocabulaire ethnique parti­culier et semble se référer au canon d’une Église.

L’expérience peut s’emparer d’un laïc autant que d’un religieux, d’un athée autant que d’un croyant, d’un réprouvé autant que d’un homme de bien, d’une victime autant que d’un bourreau, d’un enfant autant que d’un vieillard, car, en vérité, rien ne peut la provoquer. Les macérations, les rites, les systèmes de yoga ne sont d’aucun secours : ils peuvent éclairer la nature extérieure, l’embellir, la sanctifier en termes strictement humains, ils ne sauraient donner l’expérience de Dieu, laquelle se situe dans un plan où ils n’ont pas accès.

D’ailleurs, pour celui qui a vu Dieu, l’impression est toujours la même : il n’y est pour rien — comment la ché­tive force humaine pourrait-elle soulever à elle seule l’insoupçonnable dalle qui nous cache la Réalité de notre être ? Comment effacerions-nous d’un regard l’immensité stellaire ? Comment passerions-nous de la conscience étroite où nous vivons, déchirés par les dualités, à cette conscience sans limites où, soudain, et depuis toujours, et pour toujours, et tout naturellement, nous sommes l’essence de tout ce qui est, a été ou sera ?

Cette conscience dont l’unité manifeste et constitue tout espace et toute durée, comment oserions-nous dire, si nous l’avons touchée et nous y sommes immergés, que c’est grâce à nos efforts ? Nous savons bien, désormais, que la chose est impossible, même s’il nous semble que l’expérience était le fruit d’une inlassable purification.

Et nous sourions de notre ancienne naïveté qui nous insufflait la ferveur au moyen de laquelle nous nous imagi­nions pouvoir déplacer les montagnes sans savoir au juste ce qu’étaient ces montagnes — nous croyions qu’elles appartenaient à notre monde, qu’elles étaient faites d’une même matière, et maintenant que nous sommes passés de l’autre côté, nous savons bien que non, car nous avons vécu ce qu’aucune langue ne peut laisser soupçonner, avons été possédés de ce dont nul ne peut se douter, dépris de nous-mêmes, de notre corps, de nos sentiments, de nos pensées, de notre foi, même — des mille images brisées qui composent notre univers. Nous avons été effacés et, alors, non pas anéantis, mais rendus infinis, éternels, omni­scients d’une omniscience silencieuse et absolue qui, après coup, nous a peut-être donné à comprendre qu’il n’y a rien à savoir.

Du moins n’y a-t-il rien que la pensée puisse savoir, ana­lyser, comprendre et mettre en application. Rien que l’esprit humain puisse ensuite prétendre posséder en propre. À supposer qu’il le veuille, il ne le pourrait pas. Mais il ne le veut pas. Il est comblé par son annulation. Il abdique en faveur d’une autre forme d’intelligence. La seule chose qu’il puisse affirmer dorénavant, c’est que « cela » existe, et incomparablement plus que n’importe quoi au monde. Il insiste pour le dire d’une manière ou d’une autre, et tout, autour de lui, mystérieusement, se fait l’écho de l’oracle qui, en lui, déchiffre la vérité : « Cela est, et il n’y a que cela, je suis cela, tu es cela, je suis toi, tu es moi, depuis toujours et à jamais. Les myriades d’existences qui, à travers l’univers, naissent et meurent à chaque instant ne sont en réalité que cela. Atomes ou galaxies, elles ne sont que l’existence unique que je suis moi-même dans l’Éternité. »

Or, c’est à l’homme qu’est procurée l’expérience : elle fait partie du champ de nos possibilités. Elle nous définit autant que le don de composer de la musique, d’écrire de la poésie, ou de recenser les nébuleuses spirales. Elle ne nous est pas étrangère. Même si elle n’est accordée qu’à certains, elle ne peut être rejetée par les autres sous pré­texte que son contenu est invérifiable : en shlôkas, en sou­rates, en soutras, en versets, ce contenu nous est transmis de par le monde au fil des siècles, comme nous sont communiqués d’autres savoirs en formules scientifiques dont la valeur ne nous apparaît vraiment que si nous les mettons nous-mêmes à l’épreuve.

Ce dont témoigne le voyant, c’est que quelque chose a été à jamais détruit en lui, au cours de l’expérience, qu’il a atteint un point de non-retour, qu’il lui est, à l’avenir, impossible de penser comme il pensait, de croire ce qu’il croyait, quoi que cela ait pu être, si vertigineuse qu’ait pu être sa pensée, si profonde sa foi. Cela même qui le dis­tingue à présent du reste des hommes indique ce que l’humanité — dont il continue de partager les coutumes — a la puissance de réaliser demain.

C’est un homme comme les milliards d’autres hommes qui a vu s’effondrer le mur inexpugnable de la Nuit pour alors devenir la Lumière. C’est un représentant de l’espèce humaine et non un être appartenant à une race différente, que mouvraient d’autres lois, c’est une cellule de la grande masse des hommes qui a vu, qui a vécu, qui a connu et qui, par là, a montré que toutes les autres cellules sans exception peuvent, à son exemple, voir, connaître et vivre ce que cache l’illusion cosmique.

D’ailleurs, il ne revient au monde que pour révéler cette identité, cette ressemblance, cette fraternité. Il ne se réclame pas de cette vision pour s’emparer du pouvoir. Il ne demande pas qu’on l’adore. Même si une poignée de disciples ou des foules entières se prosternent devant lui, il ne peut rechercher les marques de l’adoration. Devant lui, il n’y a que lui-même. À ses pieds, il n’y a que des êtres qui, essentiellement, sont lui et qui, un jour, seront, comme lui, libérés de la conscience humaine pour laquelle l’écoulement temporel est tout, avec son sens de la causa­lité, du Bien, du Mal, de la Mort et de Dieu.

Et lui que l’on voudrait parfois vénérer comme un Dieu, il sait qu’un jour il n’y aura plus de Dieu. Ou qu’il n’y aura plus que Dieu, ce qui revient au même, car cela veut dire qu’il n’y aura plus de différence entre Créateur et création. Et ce jour-là, la Mort aura été vaincue, le Temps dépassé, nul Bien n’aura plus à compenser nul Mal, tout sera au-delà de ce qu’aujourd’hui nous vivons. Les contraires disparaîtront. Il y aura autre chose. Il n’y aura plus qu’une chose.

Lui-même n’est donc, en quelque sorte, qu’un messager du futur. Il ne sait, bien entendu, quelle physionomie arborera vraiment l’avenir de la Terre. Mais du moins peut-il affirmer qu’il existe une autre forme de conscience pour laquelle ce qui fait notre quotidien n’est absolument d’aucun poids. Du moins peut-il enseigner que cette conscience, étant infinie et éternelle, appartient à tous et à chacun depuis toujours et à jamais, qu’aucune forme d’être passée, présente ou à venir ne peut en être retran­chée : en effet, si une seule forme de vie était rejetée de l’éternité, condamnée au nom d’une morale quelconque à vivre en dehors de l’infini, cette éternité cesserait d’exis­ter, cet infini serait annulé, le Dieu au nom duquel le juge­ment aurait été prononcé serait dénaturé.

De sa propre illumination, le voyant peut déduire que tout le monde sera donc fatalement illuminé. D’où son amour pour chacun, sa compassion pour tous. D’où son sourire, et la légèreté de son rire. Nul châtiment n’est à craindre. Nul enfer à redouter. Et regardant ses sem­blables, ceux que l’on dit les pires comme ceux que l’on considère les meilleurs, il ne voit plus que des enfants qui, à leur insu même, s’ébattent dans la lumière.

Pourtant, il est conscient de leurs souffrances, il souffre avec eux, et même, parfois, plus qu’eux. Mais il sait, et sa connaissance est inaliénable. Rien ne peut l’oblitérer ni la lui dérober. Il est lui-même sa connaissance, pour ainsi dire. Il ne la trouve ou ne la retrouve dans aucun livre en particulier. Les livres les plus beaux ne sont que paroles inspirées ou recueillies. Lui est Vie vivante, et tout devient vrai à ses yeux sans recours aux Écritures. Il n’a besoin de rien ni de personne. Il se suffit à lui-même. Il ne désire rien. Il n’a pas de cause, pas d’origine et pas de fin. Lui, l’homme sur la Terre, il est infini et se meut doucement dans l’immense mouvement des astres, fondu dans leur splendeur et la contenant. Il est seul, et l’univers est en lui. Il est un et il est tout. Et il sourit.

Suivant les nations et les siècles, selon l’étape que la pensée humaine a déjà conquise, ce qu’il éprouve se colore d’une manière ou d’une autre, définit son époque en même temps qu’elle ouvre les portes d’un âge nouveau, d’un nou­veau progrès. Le voyant qui vient après le Bouddha et le Christ possède, grâce à eux, le sens de valeurs qui, avant eux, n’existaient pas et peut, dès lors, poursuivre plus loin la découverte de l’âme humaine. C’est toujours la même chose avec laquelle il s’identifie, lors de l’extase suprême, mais la pensée dont il usera ensuite pour la traduire est de plus en plus élaborée.

 

(Extrait de Alexandre Kalda: Le Dieu de Dieu. Flammarion 1989)

 

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L’âme devrait apprendre à ne plus dis­tinguer entre l’intérieur et l’extérieur

Posté par othoharmonie le 2 décembre 2015

 

Dans les siècles à venir, nous devrions apprendre à pénétrer consciemment dans cette dimension sainte où nulle dualité n’existe, où nous cesserons d’être séparés de notre origine et où, même, nous n’aurons plus d’origine car l’ayant alors retrouvée, nous la serons redevenus ; l’ayant réintégrée, nous en serons indissociés. Nous serons un avec ce que, depuis le début, les religions nous ont permis d’évoquer et vers quoi nous n’aurons cessé de marcher sous le rou­lis majestueux des nébuleuses. Nous n’aurons plus besoin de prières ni de sacrifices. Nous n’aurons plus besoin d’adorer. La barrière sera enlevée, qui nous sépare de l’Être pur dont nous sommes les effigies. La frontière sera franchie, que des millénaires de labeur et de souffrance nous auront aidés à atteindre. Nous serons passés de l’autre côté.

Conscience3

Peu à peu, nous passerons de l’autre côté. Peu à peu, nous nous ouvrirons à de nouveaux influx. Peu à peu, nous serons transmués. L’espérance ancienne sera récompensée. De notre mémoire, sera effacée l’horreur qu’il nous aura fallu traverser depuis le commencement des choses. L’aveugle monstruosité de la vie au cours des âges qui nous ont précédés est tombée dans l’oubli lorsque nous sommes apparus. De même la fièvre et la violence où nous sommes aujourd’hui obligés de vivre seront-elles balayées de notre conscience, lorsque, rompant les chaînes du Temps, nous envolant plus haut que l’Espace, dominant les lois ultimes de la Matière, nous pénétrerons physiquement dans l’Éternité et vivrons à l’intérieur de Dieu. 

Comment passer de l’autre côté sans mourir ? Comment, à bord de ce vaisseau qu’est notre forme physique, nous lan­cer sur l’océan de l’invisible ? Comment pénétrer intégralement dans ce qui, pour nous, est aujourd’hui le royaume de la Mort (ou celui de la Vie éternelle seule­ment accessible par les portes de la Mort) ? Comment vivre au-delà avec tout notre être, et non plus seulement par l’esprit, dans un corps que nous imaginons immaté­riel ? Comment, sans nous faire disparaître, fendre l’écorce qui nous enveloppe ?

Toutes nos recherches, depuis un siècle et davantage, convergent dans ce sens : artistes et savants se penchent fiévreusement sur ce que leur alloue leur milieu et rompent les digues les unes après les autres, détruisent les structures, brisent les formes musicales, poétiques, pictu­rales et autres, ou bien décortiquent la Matière et divisent l’atome. Et sous les doigts des uns et des autres, il semble que rien ne doive subsister. 

Et en vérité, quelque chose va disparaître — et quelque chose apparaître. Ce qui, peu à peu, va s’évanouir, c’est ce qui ne peut entrer de plain-pied dans l’au-delà, ce qui ne peut vaincre la Mort, ce qui ne peut devenir immortel. Et ce qui va, peu à peu, se manifester, c’est justement ce qui est physiquement capable d’immortalité, ce qui, en demeurant sur cette Terre matérielle, est capable de savourer l’Éternité, ce qui, corporellement, peut être à la fois nous-mêmes et l’infini cosmique. Ce qui va, peu à peu, se révéler, c’est Dieu en sa splendeur ludique et sa jeu­nesse inaltérable, Dieu s’exprimant de nous, de chacun d’entre nous, et comme s’extirpant patiemment du vête­ment obscur de notre forme qui le déguisait, de notre être qui nous le cachait et nous empêchait de voir que nous étions lui et qu’il était nous.

Folie ? Peut-être. Mais si c’était la folie que l’on attend de nous ? Si c’était à la folie de nous sortir des impasses de la raison ? Si, une fois de plus, la folie d’aujourd’hui était la sagesse de demain ?

Ni religieux, ni scientifique, ni théiste, ni athée, un nou­veau mode de pensée se prépare où vont se fondre les deux tendances actuelles de notre esprit. Jusqu’à présent, elles se sont tenues à distance, se méprisant et s’estimant tour à tour, mais refusant de s’allier : d’un côté, le monde et, de l’autre, Dieu. Même pour ceux qui devinaient que le monde est Dieu sous un visage étranger, le monde n’en était pas moins inférieur, négligeable, ou vaguement mau­dit. Quant à ceux pour qui le monde était le seul souci, Dieu, s’il existait, leur semblait ne rien avoir à faire avec ce qu’enseignaient les religions : comment parler en termes de Bien et de Mal, de compassion, de rachat, quand il s’agit d’établir que la Terre tourne ou que l’effon­drement gravitationnel d’une étoile peut aboutir à un autre univers, ou quand on veut enregistrer la mort d’un proton pour savoir si le monde se désintégrera ?

Cependant, les deux lignes se rapprochent, au point de sembler parfois n’être que le reflet l’une de l’autre. Le point sacré de leur tangente est-il illusion créée par la dis­tance dans un Espace courbe et fermé ? Ou bien l’illusion n’est-elle pas dans ce dédoublement d’une seule ligne que notre pensée ne peut saisir qu’à condition d’en séparer les deux principes — de séparer l’Esprit de la Matière, le Jour de la Nuit, la Vie de la Mort, l’Éternité de l’Espace-Temps, et Dieu de son expression sidérale ?

 

(Extrait de Alexandre Kalda: Le Dieu de Dieu. Flammarion 1989)

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Pour trouver le lieu secret

Posté par othoharmonie le 20 novembre 2015

Comment le chercher? Où le trouver? Comment y habiter? ce sont là des questions que l’on se pose de nos jours plus qu’à aucune autre époque, car nous avons besoin d’abord de spiritualité.

Le lieu secretLorsque nous prononçons les paroles de vérité, essayant de manifester la lumière que nous possédons déjà, nous progressons et nous nous rapprochons du jour où nous aurons consciemment l’entendement parfait du Christ; avec tout ce que cet entendement implique, c’est-à-dire l’amour, la beauté, la santé, et la puissance.

Attendons cette pleine manifestation sans inquiétude et sans hâte. Ne perdons jamais de vue le fait que notre désir, si grand soit-il n’est que le désir de Dieu, en nous. « Nul ne peut venir à moi si le père qui m’a envoyé ne l’attire ». Le Père en nous, désire nous révéler le secret de sa présence; sans cela nous ne serions pas affamés de vérité.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit ».

Vous qui lisez ces lignes, quelle que soit la place que vous occupiez en ce monde, soit que vous prêchiez l’évangile, soit que vous habitiez une humble maison, lorsque vous cherchez la vérité afin de la manifester par une vie plus douce, plus forte, une vie moins égoïste, ce n’est pas vous qui cherchez Dieu, mais c’est Dieu qui vous cherche.

Ce que vous sentez, ce que vous désirez, c’est l’Énergie Éternelle, qui fait mouvoir les mondes dans leur orbite, cette Énergie se faisant jour à travers vous afin d’être manifestée. Ne vous tourmentez pas, ne vous inquiétez pas. Ne faites pas d’efforts et laissez faire. Apprenez à laisser faire.

Après avoir battu tous les chemins, cherchant de ci, de là, le désir de notre coeur, il nous faut aller droit à celui qui est l’accomplissement de tous les désirs; à celui qui attend, afin de se manifester davantage à nous et à travers nous. Si vous désiriez mon affection ou quelqu’autre qualité qui forme ce que je suis (et non ce que je possède), vous n’iriez pas trouver Jean, Pierre ou Paul; mais vous viendriez directement à moi, afin de recevoir ce que seul je puis vous donner.

Après avoir tant cherché la lumière et la vérité, il faut que chacun de nous apprenne à compter sur Dieu pour recevoir cette révélation intérieure, pour sentir cette union avec le Seigneur.

La lumière que nous désirons n’est pas quelque chose que Dieu puisse nous donner. C’est Dieu lui-même. Dieu ne nous donne pas la vie et l’amour comme s’il s’agissait d’objets. Dieu est la Vie, la Lumière et l’Amour. Ce dont nous avons besoin, c’est d’avoir plus de lui-même, quel que soit le nom que nous lui donnions.

Je dois être revêtu de la puissance « d’en haut », c’est-à-dire une région plus élevée que celle où se trouve actuellement mon entendement conscient. C’est une descente du Saint Esprit (entier, total) au centre de l’être dans l’entendement conscient. L’illumination que nous désirons ne peut jamais venir autrement, non plus que le pouvoir de manifester le bien.

« Demeurer dans le silence ». Pour beaucoup, cela ne signifie pas grand chose, car ils n’ont pas encore appris à « compter sur Dieu », et ils n’entendent que les voix du dehors. Le bruit appartient au monde extérieur, et non à Dieu. Dieu travaille dans le silence, et nous pouvons compter sur le Père en notre être afin de devenir conscients du travail intérieur, conscients de l’accomplissement de nos désirs. « Rien ne manque à ceux qui le craignent ». Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leurs forces ».

Dans un de ses contes, Edward Everett Hale parle d’une petite fille qui jouait à la campagne avec les oiseaux et les papillons; elle quittait souvent ses jeux pour aller prier dans une chapelle qui se trouvait non loin de là, et après avoir prié, elle restait parfaitement tranquille, « attendant, disait-elle, de voir si Dieu avait quelque chose à lui dire ». Les enfants sont toujours plus près que nous du royaume céleste.

Quand vous commencerez l’exercice du silence, ne croyez pas que cela soit nécessaire de vous trouver en compagnie d’autres personnes. La présence d’une autre personnalité est apte à distraire l’esprit. Apprenez à communier seul avec le Créateur de l’univers, qui est votre vrai compagnon. Et lorsque vous serez capable de vous abstraire de ce qui vous entoure, vous pourrez vous réunir à plusieurs, et cela sera profitable pour vous.

C’est attendre la voix de Dieu. Choisissez un moment où vous ne serez pas dérangé, et où vous pourrez laisser de côté tout souci. Élevez votre coeur en vous adressant au Père. Ne craignez pas d’être trop « orthodoxe ». Vous ne suppliez pas un Dieu qui vous a déjà donné « tout ce que vous demandez ». Vous savez qu’il vous l’a déjà envoyé.

Vous ne lui adressez pas une prière incrédule, plaidant votre cause et le suppliant. Vous parlez directement au Père et votre Esprit se concentre sur l’Éternel. Beaucoup de personnes ont essayé sincèrement de demeurer silencieuses, attendant que Dieu leur parle, mais dès qu’elle fermait les yeux, leur esprit se trouvait rempli de toutes sortes de vaines imaginations. Les sujets les plus ordinaires et les plus futiles se succédaient avec rapidité dans leur cerveau, et au bout d’une heure, elles n’avaient obtenu aucun résultat, ce dont elles étaient découragées.

de « H. Emilie Cady  » tiré du livre « La leçon de Vérités » sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Et si Dieu était une femme

Posté par othoharmonie le 18 novembre 2015

 

Selon la Genèse, Dieu a créé l’homme et la femme à son image. Pourtant c’est une image très largement masculine de la divinité qui s’est imposée pendant des siècles. C’est une des questions fondamentales que pose Othmar Keel, professeur émérite de théologie de l’Ancien Testament, passionné d’archéologie et qui a rassemblé de nombreux textes, iconographies, et objets soulignant  des  traits  féminins  dans  le  dieu  biblique. 

 Dieu une femme

Et  si  par  cela  la  Femme ouvrait la porte du ciel à l’Homme ?

C‘est une question que je me pose à mon tour. Et si c’était une des questions primordiales de notre temps ? 

Un moment d’éveil de notre conscience  vers  la  réconciliation des principes masculins  et  féminins,  vers  une unification,  un  mariage, une  alchimie  de  la  rencontre  de l’homme et de la femme ?

En  ces  temps  d’urgence  où s’élèvent des quatre coins de la planète des cris de désespoir, de souffrance, une demande immense de transformation  se  fait  entendre. 

L’humanité  cherche  des  réponses qui  lui  apporteront  une  paix durable.  Une  de  ces  réponses  est l‘éveil  à  la  conscience  du  Sacré, incluant l’énergie féminine sacrée, afin que notre terre soit notre paradis et non notre enfer. 

L’énergie féminine, apparentée à la Mère Divine, à la Déesse en tant que force primordiale, est créatrice de  vie  dans  son  émanation d’Amour.  Elle  était  célébrée  du fond  des  âges  par  des  rituels  qui généraient  l’harmonie,  l’équilibre et  la  paix  avec  toutes  les  dimensions,  tous  les  règnes  et  tous  les êtres. 

En  d’autres  temps,  en  d’autres lieux, les femmes se rassemblaient les  soirs  de  pleine  lune  pour  se reconnecter  à  la  source  de  leur féminin sacré, pour se souvenir que toute vie passe par la matrice originelle et qu’il n’y a rien de plus précieux que la VIE.  Porteuses dans leur ventre de ces messages, les femmes sont de façon naturelle  les  gardiennes  de  la connaissance de cette loi de vie, de la paix sur terre. Ce qui fait dire à de nombreux sages qu’il n’y a rien de  plus  dangereux  qu’une  femme en colère. 

En tissant un lien de conscience, un lien profond de sororité, cette force de l’union des femmes nous replace  dans  notre  pouvoir  créateur. Il nous apporte  le courage et l’estime de soi pour apaiser les blessures infligées à notre petite fille, à l’adolescente, à la jeune femme, à la mère, à l’amante, à la créatrice. En  revisitant  notre  histoire  de femmes,  autour  d’un  cercle d’échange et de parole, nous pouvons faire remonter à la surface ces mémoires douloureuses afin de les transformer. Les chaînes de transmission d’une génération à l’autre sont ainsi rompues, et nos enfants sont préservés. 

Notre  époque,  avec  la  libération des mœurs, nous permet d’unifier tous  les  aspects  du  féminin.  Ils peuvent  prendre  tour  à  tour  la forme de la guérisseuse, la sauvage, la  magicienne,  la  mère,  l’audacieuse, l’amante, la prêtresse. Avec le temps viendra la réconciliation, l’’unité, qui rassemblera toutes ces facettes en une seule : la femme debout. 

Ces aspects du féminin unifié, qui sont à l’image de la déesse Shakti dans la symbolique tantrique,  ne  seraient-elles  pas les qualités du principe féminin de  Dieu ? 

Le  couple  dans  ses aspects  féminins  et  masculins unifiés ne serait-il pas un moyen d’accéder à la reconstitution de l’unité primordiale ? “la pratique tantrique ne s’apprend pas dans les textes. Elle repose sur la grâce  accordée  ou  reçue  et  le  lien sacré qui unit maitre et disciple, un lien  d’exigences  mutuelles  et  de risque pris en commun” – par Milarepa. 

Il  nous  faut  retrouver  d’urgence l’innocence  de  nos  sexes,  de  nos cœurs, de nos esprits, afin d’équilibrer  et  d’harmoniser  nos  propres roues de vie, nos portes du ciel, les chakras principaux et secondaires. Comme  nous  l’enseigne l’Ayurvéda, la mise en mouvement de ces roues nous relie au rythme des saisons, et aux cinq éléments, la terre, l’eau, le feu, l’air, l’éther, qui nous composent et qui constituent l’univers. Par ce travail nous émettons une fréquence d’harmonie, de guérison  pour  nous  et  notre  planète.  Nous  réapprenons  à  vivre pleinement  nos  émotions,  puis  à les  transmuter  pour  accéder  à  la vision  dans  le  non  jugement  :  la claire  voyance.  Quand  la  femme atteint  cet  état  de  grâce,  elle oriente  alors  son  regard  au  plus profond  d’elle-même. 

Par  cette porte du féminin sacré, qui active un  circuit  énergétique,  elle  développe ce sixième sens qu’est l’intuition, et accède à la connaissance. Son  corps  devient  l’écho  des rythmes de la nature, le reflet de son temple intérieur. Le temps de ses Lunes, de ses menstruations, est un  temps  d’écoute  propice  à  la capacité de retrouver ses fonctions sacrées : l’initiatrice, la guérisseuse et  la  prêtresse.  Son  rythme  est alors en harmonie originelle avec l’Univers et la destinée profonde de  sa  féminité,  sa  Déesse Intérieure. 

Les épreuves de la vie sont des messages de l’Univers, des miroirs qui nous renvoient à ce qui doit être changé en nous. Cela nous conduit à  retrouver  notre  authenticité  la plus juste, et façonner notre vie en harmonie avec nos véritables dons et  possibilités.  En  acceptant  les défis et les obstacles sur notre parcours de vie, en acceptant ce qui se présente  comme  une  source  de connaissance et de croissance, nous cheminons  intérieurement  vers  la liberté. L’Autre devient le messager du Divin. 

Le Sentier Sacré, chemin de rencontre entre notre être divin et terrestre,  nous  amène  à  courir  de grands  risques,  inconnus  et  solitaires. En choisissant cette voie, il nous conduira à l´abandon et à la fluidité  de  ce  que  nous  sommes dans  notre  Essence  Originelle. Pour que coule l’Amrita, ou Amrit, qui selon les religions dharmiques est un nectar. Il est la boisson des Devas, qui leur donne l’immortalité.  En  sanskrit,  le  mot  Amrita signifie littéralement “sans mort”. 

Dans la philosophie yogi, l’Amrita est  un  fluide  qui  s’écoule  de  la glande pinéale vers la gorge, dans les  états  de  méditation  profonde. Que ces femmes, qui ont transmis cet enseignement du Féminin Sacré à leurs enfants, depuis des générations,  soient  vénérées.  Aujourd’hui, plus que   jamais, Il devient important  de  reconnaître,  de remercier et d’honorer cette énergie féminine sacrée en chacun de nous,  afin  qu’elle  soit  réhabilitée en notre cœur. Pour que se fasse la rencontre alchimique de l’homme et de la femme, et ainsi retrouver notre  place  et  raison  d’  être  en toute noblesse au sein de l’humanité. 

DANSEZ DANS LA LUMIERE

Et si Dieu était une Femme ?

Marie Madeleine ne serait-elle pas, comme  de  nombreux  historiens  le disent aujourd’hui, une femme-déesse à l’origine du culte de la Femme Sacrée, et la principale détentrice de l’enseignement du Christ ? 

Marie-Madeleine de Francesco Hayez, (1825)

 Etre  dans  l’écoute  profonde  de  ce  «  SACREE » en moi, m’éveiller totalement à la vie en reliant mon corps, mon cœur et mon esprit dans une complète harmonie du masculin et du féminin. 

par Marie Jésus Sandoval-Amrita - http://www.esprittantra.org

 

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Tout est Dieu, et Dieu n’est rien

Posté par othoharmonie le 8 novembre 2015

 

tout est dieuDepuis toujours, pour lui, il en sera ainsi. À jamais, il en sera ainsi. Le plus énorme nombre ne suffirait pas à définir sa durée, que la plus infime fraction contient aussi bien tout entière : n’importe quel instant, pour « cela », contient non seule­ment l’histoire de notre univers depuis sa naissance, il y a quinze milliards d’années, jusqu’à sa dissolution éven­tuelle, mais aussi la manifestation de tous les autres uni­vers qui, pour une conscience temporelle, ont précédé le nôtre ou doivent lui succéder. Tout existe d’avance et à jamais. En Cela et pour Cela, toute vie, immesurablement grande ou incommensurablement petite, est une, est infi­nie, est éternelle, est à la fois radicalement illusoire et réelle. Rien n’existe vraiment. Et tout a toujours existé.

Comment, dès lors, parler de Bien, ou de Mal ? Com­ment, même, parler de Dieu? Nous nous figurons une Per­sonne qu’il nous faut prier pour nous la rendre propice et qui attendrait quelque chose de nous, qui voudrait quel­que chose. Mais, nous l’avons déjà vu, cette volonté suppo­sée est en contradiction avec le sens même de l’Éternité. Il ne peut y avoir de volonté dans ce qui est éternel, cela est en soi satisfait depuis toujours et à jamais. Cela ne peut être rendu propice, cela n’a pas besoin d’être prié, cela ne peut juger ni louer ni sévir. Cela est éternellement ce que cela doit être — et il n’y a que cela, ici et au-delà, en sorte que tout est d’avance accompli dans l’Éternité, que tout est immuable et parfait.

De cette vision unique et toujours semblable, nous avons noté que sont issues des religions si variées qu’elles semblent contradictoires. Un enseignement a d’abord été donné par le voyant primordial ou, comme dans le cas des rishis de l’Inde ou des prophètes d’Israël, par un collège d’illuminés. Et pour être plus facilement assimilable, l’expérience a été coulée dans le moule de formules répu­tées conduire à l’état divin, alors qu’au maximum elles ne pouvaient en être qu’un compte rendu.

La silhouette du maître s’est parée, aux yeux des foules, d’un prestige supérieur, alors que lui, sachant ce que Dieu est en vérité, pénétrait leur erreur tout en voyant qu’il était vain de vouloir les détromper.

L’exemple le plus manifeste est celui du Bouddha pour qui la perception de la Transcendance absolue aboutit à la négation de Dieu au sens où nous entendons le mot et à l’affirmation du Vide, mais dont on fit une divinité. Pour lui, tout se désintégra dans l’illumination : le monde devint une illusion et, dans ce monde, lui-même ne pouvait être qu’illusoire, et de même tout homme. Plus subtilement, l’expérience de l’Être suprême qu’il avait eue ne pouvait dès lors être qu’illusoire, puisqu’il n’y avait, en réalité, personne pour rien éprouver : rien n’est réel, pas même le Rien.

De sa vision, est issue la vertu essentielle du boud­dhisme : la compassion étendue à toutes les créatures, toutes étant victimes de cette illusion que nous prenons pour la réalité.

Vécue et interprétée différemment, la même vision a donné le taoïsme en Chine pour la sagesse duquel le Tao pénètre, imprègne, soutient toutes les formes du monde. A donné les différents courants de la pensée indienne où, tantôt, tout est Dieu, comme dans les Oupanishads et, tan­tôt, rien n’existe vraiment, sauf Dieu, comme dans le védânta médiéval de Shankara.

C’est la même vision, encore, qui est à la racine des reli­gions sémitiques : du monothéisme mosaïque où se réflé­chit l’expérience de l’Un, de l’universalité chrétienne où cette unicité divine se mue en unité humaine, de l’islam et de son ivresse d’abstraction ineffable où se reproduit l’informel de la Transcendance.

C’est elle, enfin, qui inspire la prophétie de l’Apoca­lypse et annonce que cette splendeur divine qui enfante infiniment le monde et en est le support doit en être aussi le terme et se révéler aux yeux des hommes une fois fran­chies les portes de la Mort universelle et conquise l’immortalité non au-delà, mais ici-bas, sur cette Terre elle-même transfigurée par la descente de son archétype sacré, la Jérusalem céleste qui est, pour ainsi dire, l’âme de la planète ou sa divinité tutélaire.

Et il n’est sans doute pas de prophétie qui soit allée plus loin que celle-là, dont le déchiffrement est malaisé, car, suivant le canevas des apocalypses précédentes, Jean de Patmos s’y est servi d’un langage qui se reporte constamment aux codes et à l’iconographie judaïques. L’idée du Royaume appartient en propre à la pensée juive, et Jésus lui-même, en sa mission, ne fait pas autre chose qu’annoncer la victoire sur la Mort — thème que sou­lignent les diverses résurrections qu’il opère et que rap­portent les Évangiles et que, pour finir, exalte la sienne. Il n’est donc pas étonnant que l’Apocalypse, sur quoi se clôt le Livre, promette sans ambiguïté l’immortalité terrestre.

Mais le langage a de quoi nous égarer. Tout comme les anciens Juifs, en lisant Isaïe ou Osée, pouvaient voir des races ennemies qu’il fallait abattre, nous voyons des images infernales quand il s’agit de la Bête. Nous imagi­nons le diable — sans savoir au juste ce qu’il est — là où, en réalité, il s’agit de nature inférieure, du règne animal auquel, par tant de traits, nous appartenons encore, mam­mifères que nous sommes en tenant de notre espèce vieille de deux cents millions d’années jusqu’à la façon de nous reproduire et de prendre soin les uns des autres — de nous aimer.

De cette espèce et de ses lois, nous ne cessons de perce­voir les limites et de vouloir nous affranchir. Mais elle a mis sur nous son empreinte, et c’est elle la Bête qui est à l’origine de tant de nos faims et de nos impulsions, de nos violences et de nos hideurs, comme aussi de ces gestes où nous attirons à nous le corps auquel nous unir pour nous prolonger en un être dont nous entourerons la naissance de notre émerveillement d’âge en âge renouvelé.

 

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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Une certaine Magie dans la perception du Monde

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2015

nouvelle perception

 

Aujourd’hui, nous parlons de magie lorsque nous cher­chons à définir le mode de vie que nous prêtons à nos ancêtres. Mais pourquoi devrions-nous juger en termes culturels une chose que nous induisons du comportement des derniers sauvages ? Qui nous dit que, pour eux, il se soit agi de magie et non d’une perception naturelle du monde ? Et à quoi bon nous donner des frissons faciles en supposant que, plus intuitifs et spontanés, moins logiciens que nous, nos ancêtres nous étaient sûrement supérieurs ?

Il se peut qu’ils aient possédé des pouvoirs, et même de grands pouvoirs, leur permettant de réaliser ce qui nous est à présent devenu impossible, du moins sans le recours à la machine. Mais devons-nous compter pour rien le pou­voir de la pensée telle que nous la captons et sommes peut-être les seuls à la capter ?

Il se peut que ce qui nous paraît surnaturel ait été en ce temps-là naturel pour des hommes qui, au contraire, trou­veraient surnaturel tout ce qui nous parait le plus naturel. Nous-mêmes, infirmes que nous sommes à nos propres yeux, ferions figure de mages, le plus démuni d’entre nous semblerait un être quasi divin à ces hommes d’autrefois, à ces races d’avant le Déluge dont notre imagination exalte le charme sorcier.

Une certaine stimulation des cellules du cerveau, une variation dans les sécrétions glandulaires, et nous passons d’un côté ou de l’autre. Telle faculté vient en avant, telle autre disparaît à l’arrière-plan. Ce qui, en nous, voit le monde selon un angle particulier, le veut selon cette vision, l’utilise selon cette volonté, peut n’avoir compté pour rien chez les hommes qui nous ont précédés, aux yeux desquels tout se présentait différemment, pour d’autres fins et d’autres joies.

On dit assez que l’homme de Cro-Magnon était en tout point notre semblable, notre moi antérieur, identique et sauvage. Sauf en cela, justement, que l’on oublie tou­jours : son être pouvait être tourné dans un autre sens, le fonctionnement s’en avérer différent ; les sens et l’intel­ligence, tout en étant homologues des nôtres, pouvaient comprendre le monde selon d’autres perspectives qui ne rendaient en rien nécessaire ce qui nous est indispensable.

Même à cette heure, il existe, d’une race à l’autre, des différences colossales. Une nation aussi énorme que l’Inde ne voit pas l’univers comme le voient les autres pays. Elle vit dans ce qui peut sembler un imaginaire forcené, en compagnie de dieux dont rien ne lui prouve qu’ils existent et que, pourtant, elle vénère et qu’elle choie, ou bien dans l’idée — qui l’a matériellement érodée — que rien n’existe vraiment. D’aucuns affirment qu’elle ne s’en relèvera pas. Il n’empêche que, depuis des millénaires, sa culture se déploie dans une dimension où les autres n’ont générale­ment pas accès. Rien ne sert de condamner sa philosophie qui rejette ce monde, ni rien ne sert d’en faire le sommet de la sagesse. C’est un point de vue. Il y en a d’autres, tout aussi valables, qui vont dans un sens ou un autre. Et force nous est de constater que tout semble possible à notre esprit et que, finalement, rien n’est sûr.

Par exemple, si les Indiens vivent facilement dans l’idée que l’univers est le jeu de la Divinité, dont ils sont en quel­que sorte les partenaires, et s’ils n’ont aucun mal à croire que cette Divinité créatrice des milliards de systèmes de notre galaxie et des milliards d’autres galaxies s’incarne régulièrement dans un avatar, s’ils peuvent demander en toute candeur à un tel homme comment il a créé le monde, s’ils vivent dans un Temps qui n’a pas de valeur historique et où la réalité des héros, des rois et des saints ne se prouve pas par des dates mais par l’impression qu’ils laissent dans la conscience populaire, l’attitude des boud­dhistes est toute différente. Bien qu’ils se soient eux aussi entourés de tout un panthéon auspicieux, il n’existe pour eux pas de Dieu, le monde n’est pas une imagination ludique comme pour l’Hindou, mais une illusion radicale, la personnalité humaine n’est elle-même qu’un leurre. De ce triple mirage sans cause et sans objet, il faut s’affran­chir en se dissolvant dans le nirvâna. Si aucune attitude religieuse ne va plus loin que la pensée hindoue, il n’est pas de nihilisme qui soit plus absolu que celui du boud­dhisme [2].

L’Occidental, lui, voue un culte à la raison et à la Matière. Le réel est cette Matière physique que sa raison peut saisir et pourchasser jusqu’en le plan où elle se trans­mue en énergie. Né de la confluence des courants juif et grec, il croit au monde visible, il croit aux hommes, il croit aux lois, décalogue, nombre d’or ou relativité, et que tout peut s’expliquer, se conquérir, se mettre en formules, le Temps comme l’Espace qu’en dépit de leur évanescence il veut s’approprier. Son investigation du monde extérieur ou objectif est aussi éblouissante et rigoureuse que l’inves­tigation indienne du monde intérieur ou subjectif ou que la réduction bouddhique de l’être illusoire au non-être réel.

Ce sont là des conceptions nées du génie humain, qui conviennent à des tempéraments particuliers, et il serait aussi vain d’en trouver une meilleure que les autres que de vouloir donner la préférence à un groupe sanguin. Le groupe A est plus répandu en Europe, le groupe B davan­tage en Asie. Cela n’entraîne aucune prééminence de l’un sur l’autre. Les conditions climatériques font que l’élé­phant d’Asie a de petites oreilles et que celui d’Afrique les a très larges. Mais on n’en conclut pas que l’un est plus éléphant que l’autre. Les conceptions du matérialisme, du bouddhisme et de l’hindouisme ne sont, de même, que trois façons d’envisager actuellement le monde. Il a dû y en avoir d’autres avant. Il y en aura sans doute d’autres après.

Comment, dès lors, pourrions-nous appliquer nos conceptions — façonnées par l’époque et la race — à des cultures dont nous ne savons rien, juger les peuples d’avant le Déluge selon des normes sémitiques et pré­tendre que le Yahvé du Sinaï soit le Dieu qui gouvernaitÉden ?

Or, depuis que nous sommes capables de penser, un seul problème semble nous accaparer, un seul désir nous brû­ler : savoir d’où nous venons, et c’est, croyons-nous confu­sément, qu’il doit exister un « ailleurs » dont nous nous sommes détachés par un phénomène inexplicable.

Tendant éperdument notre esprit, nous cherchons à déterminer cet ailleurs. Depuis des millénaires, nous ne cessons de l’évoquer d’une manière ou d’une autre. Et par­fois, nous en effleurons un reflet, auquel va notre nostal­gie, se consacre notre amour, aspire aveuglément notre âme. Et nous fondons des religions, car cela, dans notre langue, porte le nom de Dieu. Ou bien nous créons des sys­tèmes philosophiques, car cela s’appelle aussi l’Être. Ou bien nous disons que cela ne peut être décrit, que cela est ineffable et suprême, éternel et infini, pur et immuable, que cet être « ne fut ni ne sera, parce qu’il est, en sa tota­lité, maintenant et seulement maintenant [3] ». Et cette éva­sion sublime en une autre dimension où le Temps n’existe pas et où l’Espace, en conséquence, ne peut se concevoir, à la fois nous stupéfie et nous exaspère.

Si près du but, faut-il que nous voyions se volatiliser l’objet de notre quête ? Tant de cérémonies propitiatoires, ou de macérations ou d’études fastidieuses pour en arriver à ce seuil où se désagrège la vision de ce monde, où tout ce que nous vivions d’habitude est frappé de vanité, où, par un jeu de passe-passe, ce qui est n’est plus et où, seul, existe ce qui n’existe pas ?

Dans ce renversement de la vision où s’annule son contenu habituel, réside l’extase de ceux que l’on appelle les voyants. C’est la béatitude dont, à mots couverts, parlent les sages, la connaissance qui, sans donner à pro­prement parler de réponse, désagrège toutes les questions. La patrie perdue est retrouvée, l’être reconquis, Dieu découvert, qui ne ressemble à aucune des images de la Divinité proposées par les religions et les philosophies, car il est toujours autre que les paroles ne peuvent le décrire.

Qu’importe le reste ? Le monde peut bien aller à vau-l’eau. Il y a cette réalité foudroyante qui rend aveugle à l’univers et ne permet de voir que son origine éternelle et abstraite. Quelle importance, si le vol, le mensonge, le meurtre sont partout répandus, si l’on emprisonne et si l’on torture et si l’on exécute, si les attentats, les révolu­tions et les guerres font rage ? Tout cela est-il encore réel ? Les hommes doivent être victimes d’une hallucination, disent les uns. Ou avoir commis de bien grands péchés, disent les autres. Ne voient-ils pas que tout cela n’est que fantasmagorie ? insistent les premiers. Qu’ils détruisent l’harmonie primitive ? soulignent les seconds. Et les hommes, effrayés, baissent la tête. En tremblant, nous continuons de fouiller la terre de notre bagne afin d’en arracher une nouvelle réponse à l’énigme.

 

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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Le retour de Dieu vers le nouveau Dieu

Posté par othoharmonie le 28 octobre 2015

 

 

nouveau dieuToutes sortes de légendes courent déjà sur le compte de l’être à venir, tout un folklore se constitue, qui fait couler l’encre et l’argent, comme tant d’autres manifestations qui, aujourd’hui, se veulent spirituelles. Mais il est dou­teux que cette foire aux hommes-dieux donne une idée juste de l’évolution et du temps qu’il faudra pour que se manifeste une autre race. Ni les opaques dissertations des uns ni les slogans des autres n’apporteront beaucoup de lumière. Car il s’agit d’autre chose qui, au fond, ne prend aucun chemin précis, n’épouse aucune pensée particulière, ne se reconnaît aucun maître, aucun messie, aucune déesse, mais se donne entièrement à ce qui est devant nous et que l’esprit humain n’a jamais supposé et donc encore moins défini.

Ainsi parler de Dieu, et prétendre que nous marchons vers lui, ne veut-il pas dire grand-chose. De même vouloir mettre des noms sur les formes futures de la manifestation n’a-t-il guère de valeur. Ce qui doit se produire nous étant totalement inconnu, n’appartenant à aucune de nos caté­gories, comment voudrions-nous en faire le récit des siècles ou des millénaires avant que rien ne se soit effec­tivement passé ? Un australopithèque aurait-il pu prévoir Praxitèle ou Mozart ? Comment pourrions-nous décrire l’apparence et le comportement d’une future race hypo­thétique alors que nous sommes incapables de déterminer ce qui se passera dans dix ans et s’il n’est pas des inven­tions ou des systèmes de philosophie qui, dans un temps aussi court, ne mettront pas en question tout ce que nous tenons aujourd’hui pour normal ou pour essentiel ?

Cependant, il est des lignes que nous pouvons tenter de dégager en considérant la physionomie du passé qui s’étend derrière nous et dont nous sommes l’aboutissement provisoire. Au gré des mutations qui démontrent d’emblée que rien n’est impossible à l’Énergie créatrice (qu’elle soit purement mécanique, comme le veulent certains, ou qu’on l’appelle Dieu, comme d’autres le demandent), la Vie, d’abord absente pendant un milliard d’années, a proliféré lentement, puis de plus en plus vite : pendant plus de deux milliards et demi d’années, des algues unicellulaires et des bactéries ont constitué ses seuls vaisseaux — et aujourd’hui nous régnons, entourés d’un peuple d’animaux divers et environnés de forêts, de jardins et de champs. Tous nés d’une même matrice, et l’oubliant tous. Tous frères — non pas seulement entre nous, les hommes, mais entre les règnes variés, puisque issus d’une même substance ori­ginelle, enfantés par l’unique Magna Mater, et l’ayant oublié. Unité perdue? Ou bien jamais connue encore, seu­lement pressentie et devant appartenir à la psyché de demain?

À chaque pas, s’est accompli un miracle qu’aucun cal­cul des probabilités n’aurait évidemment pu prévoir, car un nouvel élément s’ajoutait, venu, semble-t-il, de nulle part et commandé, peut-être, par un déterminisme omni­scient. En sorte que nous ne pouvons guère déduire ce que demain sera de ce que nous sommes et savons aujourd’hui. Ce qu’il y aura, nous le portons sans doute en nous, mais ce que cela sera nous ne saurions le dire, puisque cela sera différent de tout ce que nous offre le monde et que nous ne pouvons le déduire des apparences actuelles. Et même si nous pouvions d’avance en avoir la vision, nous ne sau­rions l’interpréter, car elle ne correspondrait à aucun de nos archétypes.

Nul langage au monde ne peut évoquer ce qui échappe à sa fonction. Nos mots désignent un ordre de réalité pure­ment humaine. Depuis les sons les plus primitifs de l’homo erectus jusqu’aux équations des scientifiques, un même courant tend à décrire une réalité qui, pour être unique, n’en varie pas moins dans la façon qu’elle a de se proposer aux regards : toujours plus précise, elle devient aussi plus subtile, et il est clair que ce que nous voyons et nommons aujourd’hui aurait échappé à la vision de nos ancêtres génétiques.

D’une certaine manière, les premiers balbutiements des races d’avant l’homo sapiens correspondent, sur le plan de l’espèce, au langage imitatif et non réfléchi du petit enfant. Et de même que l’enfant grandit et devient conscient, de même l’espèce a-t-elle grandi, est-elle deve­nue consciente quand sont apparus les néandertaliens, avec qui, sans que nous puissions savoir comment, le langage a dû se charger d’un sens original, acquérir le pou­voir qu’il revêt chez l’enfant qui s’interroge d’une façon personnelle et commence d’organiser ses souvenirs et ses rêves. Âge qui n’est pas encore de raison, mais où se profile ce que la raison forgera plus tard, âge de l’intuition fulgurante et inexplicable qu’il faut ensuite une vie pour déchiffrer. Un choc, à ce moment-là, se produit, une secousse dans l’être, où est renversée l’enceinte de l’inconscience protectrice. Que ce soit pour l’enfant humain ou pour l’espèce humaine en son enfance, le choc a lieu comme un cataclysme libérateur.

Pour l’homme de Neandertal, on l’a vu, le choc a été la découverte de la Mort qui avait toujours existé autour de lui et dont, brusquement, la signification lui est appa­rue. Et de ce choc imparable, notre race est née peu à peu, comme l’adolescent naît de l’enfant, et l’homme de l’ado­lescent.

La Mort ! La Mort ! Ç’avait été comme un cri jeté au visage de nos ancêtres, qui vivaient sans se douter de rien. Et ce viol de leur conscience — ou cette fracture de leur inconscience —, c’est ce qu’ils nous ont transmis et qu’aveuglément nous tentons d’élucider. C’est ce qui nous aiguillonne à notre tour et que nous voulons à toute force dépasser. Cela qui a donné un sens à leurs grognements obscurs, c’est ce qui, aujourd’hui, illumine nos hymnes, fait parler nos ordinateurs et se volatilise en des abstrac­tions où l’esprit se dépasse lui-même.

Toute notre histoire est en fait l’histoire de la Mort. Est l’histoire de sa découverte et de son dépassement par un être que métamorphosent les rapports qu’il entretient avec elle. L’éveil de l’intelligence entraîne la révélation stupé­fiante de la Mort qui, à son tour, fournit l’aliment dont l’intelligence se nourrira. Parce que les perceptions se sont affinées chez l’homo erectus, un sens nouveau a été donné à ce qu’il n’avait jamais cessé de voir autour de lui, à ce à quoi il avait même participé dans la chasse et les crimes anthropophagiques. La Mort a brutalement pris un autre visage, plus subjectif, plus mystérieux, plus insondable. Jusque-là naturelle et non suspecte, elle n’entraînait aucune interrogation. Les moyens de s’interroger n’exis­taient pas encore. Mais à présent, la question était là, comme une blessure perpétuelle qui ne se refermerait qu’à la fin, sur un silence qui serait la seule réponse.

La question nous ronge à notre tour, ayant traversé les dizaines de millénaires, en dessinant la généalogie de la douleur, homme après homme, dans l’éploiement de l’espace et du temps terrestres. Est-il vrai que moi aussi je vais mourir ? Mais pourquoi ? Pourquoi ? Et pourquoi suis-je seulement né ?

Intolérable question qui nous courbe vers le sol où nous devons nous écrouler demain, ou peut-être aujourd’hui. Intolérable, intolérable question greffée sur notre cœur et qui nous oblige, pour respirer un peu à redresser la tête et à regarder le ciel, à espérer, à croire, à affirmer qu’il y a autre chose. Oui, oui, là-bas, là-haut, plus loin, toujours plus loin — au-delà —, s’étend le pays où l’on ne meurt pas, le soleil y brille toujours, la nuit n’existe pas, le Temps n’existe pas, tout est éternel là-bas.

 

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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L’Alliance Sacrée

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2015



Chers enfants de Lumière, depuis des années vous êtes en recherche de votre pouvoir divin co-créateur, cherchant comment manifester le meilleur dans votre vie. Plus vous avancez sur le chemin de votre re-connaissance intrinsèque, plus vous vous rendez compte que la joie, le bonheur et l’abondance que vous attirez dans votre vie sont proportionnels à la qualité de vos états d’âmes: plus vous êtes empreint d’harmonie et de sérénité intérieures, plus il en est de même dans la réalité qui vous entoure. 

guérisonpraniquePourtant, s’il subsiste encore des moments de doutes, de peur ou de dévalorisation, ceux-ci ont un impact direct et immédiat sur votre existence, parfois même avec douleur et fracas sur tous les plans. Pourtant, vous dites-vous, votre pratique spirituelle est régulière, vous avez fait le ménage parmi vos anciennes croyances et vous nourrissez des pensées de plus en plus lumineuses… Comment se fait-il qu’il y ait encore tant d’événements douloureux ou de sentiments de mal-être qui surviennent à l’improviste? 

Se pourrait-il que, tout en étant conscient d’être connecté à votre moi divin, vous ayez négligé le fait que cette parcelle divine est aussi reliée à tout ce qui vit? Ainsi, vous « savez » que votre rayonnement énergétique illumine et transforme votre entourage, mais il importe de réaliser que l’inverse est aussi vrai: il en est de même pour l’extérieur qui « influence » et, parfois, « affecte » votre intérieur… Alors, malgré le fait que vous vous soyez évertué à « travailler » sur vous-même depuis des années, que vous ayez choisi de vous entourer seulement de personnes ouvertes et conscientes, et que toute votre vie soit orientée vers la pleine réalisation de votre être, vous demeurez sensible et vulnérable à l’énergie des situations et des personnes qui croisent votre route, en particulier celles à qui vous vous êtes « attaché »… En fait, vous avez « choisi » d’attirer celles-ci sur votre parcours justement parce que vous « savez » qu’il existe entre vous des liens qui méritent d’être approfondis et « transformés » par la Grâce… pour que votre compassion devienne empathie et vos liens d’amour ou d’amitié soient désormais empreints de « détachement » c’est-à-dire, de respect, d’équité et d’un juste équilibre constant entre donner et recevoir. Il en va de votre qualité de vie comme de votre rayonnement lumineux! 

De la même façon, votre Essence divine « sait » qu’il ne sert à rien de vous « retirer du monde » ou de tenter de vivre constamment sur un petit nuage doré… Maintenant que vous avez accueilli et reconnu votre grande sagesse lumineuse, il devient essentiel et primordial de vous mettre en action dans votre milieu de vie immédiat pour que celle-ci fleurisse et porte fruit concrètement en vous et autour de vous! Depuis longtemps, vous savez ce qu’est « manifester »: attirer le meilleur dans le moment présent. Mais avez-vous appris à maitriser parfaitement votre capacité de matérialisation? Avez-vous réussi à faire émerger votre pleine puissance alchimique avec constance et régularité dans votre quotidien, sans déception ni mauvaise surprise? Se pourrait-il que la raison pour laquelle vous ne parvenez pas à assurer cette constance co-créatrice soit tout simplement due au fait que vous êtes encore soumis aux fluctuations extérieures qui, bien souvent, sont le reflet de vos fragilités intérieures, mais surtout, les conséquences de vos liens affectifs « co-dépendants » avec le monde qui vous entoure… 

S’il vous est de plus en plus aisé d’obtenir des faveurs et des bénédictions pour vous-même, vous remarquerez qu’il en va tout autrement lorsque d’autres personnes sont impliquées dans vos rêves, projets ou objectifs précis. Pourtant votre puissance de matérialisation devrait aussi pouvoir se concrétiser à travers vos relations avec les autres: un couple harmonieux, des amis nourrissants, une famille soutenante, un travail épanouissant, un milieu de vie riche et ressourçant… Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il existe encore une certaine dose de dualité à l’intérieur de vous qui se reflète à l’extérieur. Vous avez besoin de vous engager plus profondément à vous respecter vous-même et prendre le temps régulièrement de vous recentrer sur l’essentiel, soit: accueillir votre lumière intérieure pour que votre divinité occupe le plus d’espace en vous-même… afin d’ensuite rayonner au dehors! 

Vous vous dites que vous « savez » déjà tout cela, mais s’il subsiste encore des lacunes ou des écarts entre votre vie spirituelle et votre réalité humaine, c’est qu’une partie de vous résiste à pleinement se reconnaître et oser révéler dans toute sa splendeur cette belle lumière divine présente en vous-même! En 2014, vous êtes donc invité à passer du stade des apprentissages (apprenti sage) à celui de la maîtrise (maître en soi)! 

Pour la nouvelle année qui débute, vous êtes conviés à créer des liens, vous engager dans votre milieu et apprendre à fleurir « là où la vie vous a planté », en vous appliquant à manifester votre sagesse et votre lumière à l’endroit même où vous ressentez les plus grandes noirceurs… Celles-ci vous appartiennent: elles font partie de votre vie, de votre passé, de votre lien avec l’évolution planétaire… Et VOUS avez le pouvoir de changer le monde! Non plus de « réparer » ce qui ne va pas ou de « soigner » ceux qui souffrent, mais bien d’activer votre puissance de création et de manifestation à plein régime pour, en vous alliant avec d’autres, matérialiser collectivement ce paradis terrestre auquel vous aspirez de tout votre être… 

Car c’est seulement dans la collaboration et la co-création vivante qu’il vous est possible d’intégrer parfaitement votre part divine! D’où l’importance de non seulement prendre conscience de cette reliance existentielle, mais d’en faire un engagement concret, une ALLIANCE SACRÉE! 

Or, vous le savez maintenant, vous n’êtes jamais seuls: vous frères et soeurs de lumière vous guident, vous accompagnent et vous apportent leur support aimant… Et ceux-ci ne sont pas seulement présents dans l’invisible: vous en côtoyez à tous les jours dans votre quotidien! Plus vous oserez dévoiler la lumière qui VOUS habite, plus vous serez sensible à leur présence et aux possibilités de vous joindre à eux pour mettre en pratique tout ce qui vous avez appris durant votre cheminement vers la maîtrise de votre puissance créatrice… 

Passez à l’action, unissez-vous, partagez vos idées, vos rêves, vos projets… Et sentez que votre complicité d’âme attire à vous les personnes avec qui vous avez le plus de chances de faire advenir le meilleur… Pas seulement pour vous-même, mais pour les gens qui vous entourent dans votre famille, votre milieu, votre quartier ou même votre planète toute entière… L’heure de vérité a sonné: fini les voeux pieux et les espoirs illusoires! Dorénavant, vous récolterez non plus seulement ce que vous semez à l’intérieur de vous, mais les fruits de ce que vous aurez partagé « autour de vous », en devenant un exemple vivant pour tous ceux qui vous entourent! 

Engagez-vous à « sortir de votre coquille », à déployer votre puissance lumineuse pour en faire bénéficier votre entourage et, ainsi, enseigner aux autres à faire de même. Que votre engagement soit ferme et constant pour que les résultats aillent dans le même sens. Rédigez votre propre contrat d’engagement à faire advenir le meilleur et appuyez-vous sur vos acquis intérieurs et votre reliance divine pour que votre capacité de manifestation devienne un véritable pouvoir de matérialisation à long terme. Tel est le véritable secret de l’ALLIANCE SACRÉ: faire éclore le divin dans l’humain en toutes circonstances… Il suffit de dire OUI!

 sommeil

Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 1er janvier 2014,

aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte

à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes.

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Les trois feux qui nous constituent

Posté par othoharmonie le 12 août 2015

 

hampi48Les pieds ancrés dans le sol, l’homme est en contact permanent avec le feu du centre de la Terre. Ce feu est rattaché à la notion de Dieu le Père (il est aussi difficile d’accéder au centre de la Terre que de regarder Dieu, et Moïse sur la montagne sacrée n’a vu qu’une des faces de Dieu). Il est le feu principiel qui monte de la Terre accompagné de deux autres feux qui, selon la tradition hindoue, sont Idâ et Pingalâ. Les énergies yin et yang ou les deux serpents entrelacés autour du bâton d’olivier ailé, symbole du caducée.

La Terre sur le corps de l’homme correspond au ventre. L’utérus de la femme est semblable à une grotte très vascularisée où le sang est comme du feu. Et que met-elle dans son ventre ? Le germe masculin, le principe le plus yang du yang, le feu. Le ventre de la femme est exactement fait à l’image de la Terre.

Lorsque les pieds sont en relation avec la Terre, le ventre reçoit les énergies du feu principiel. Symboliquement on représente cette partie du corps par un triangle inversé qui signifie la terre et l’eau, et un autre triangle pointe en haut qui représente la force, et un autre triangle point en haut qui représente la force la plus masculine la plus yang, le potentiel de vie, le feu. Ces deux triangles forment une étoile à six branches, mariage de l’eau et du feu.

L’eau correspond à la loge reins en acupuncture. Les reins ont deux polarités, l’énergie ancestrale et la volonté de l’individu. Il faut se mettre debout pour dire je veux. On se met alors en relation avec ses énergies ancestrales. On reste couché quand la volonté est annihilée. La terre est liée à l’au. Les Celtes vouaient un culte à la Terre, déité féminine, et ce culte se faisait autour d’un puits, car l’eau est symbole de vie et a un rôle purificateur.

La tradition ésotérique décrit trois feux :

Le feu serpent ou principiel, extrêmement puissant, enroulé à la base de la colonne vertébrale, monte le long de celle-ci, arrive au cœur, capte par les bras les deux autres feux ; l’énergie du Ciel à travers le Soleil Idâ ; et la matière ignée Pingalâ. Le Soleil est rattaché au Christ qui est Dieu manifesté. La matière ignée est l’expression de Dieu sur Terre, elle constitue chaque chose.

Cette montée du feu détermine l’œuvre au noir, l’œuvre au rouge et l’œuvre au blanc. L’œuvre au noir concerne les trois premiers chakras, c’est à dire la vitalité, la sexualité, l’émotionnel, tout ce qui exacerbe la dualité et provoque la multiplication d es conflits. C’est peut-être pour cette raison que la Vierge de la cathédrale de Chartes est noire car elle a été conçue pour travailler l’œuvre au noir, elle purifie l’émotionnel et on ne peut que conseiller en cas de conflit d’aller prier à ses pieds.

Le noir est obtenu en additionnant toutes les couleurs. La lumière blanche contient toutes les couleurs dans une seule teinte, c’est-à-dire qu’elle réalise l’unité et la transparence. Ainsi tout chemin spirituel commence par l’œuvre au noir, purification de la personnalité, qui transforme les forces égotiques par le cœur dans l’œuvre rouge.

C’est à ce stage que l’homme passe d e l’amour humain à l’amour spirituel. Vous me direz qu’elle différence y-a-t-il entre les deux ?

en-couleurs

L’amour humain est ressenti avec des hauts et des bas. Par exemple, alors que la personne aimée est physiquement près de vous et vous assure de ses sentiments, un simple regard, une attitude ou un malentendu suffisent à chambouler ou remettre en cause le sentiment qui unit. Ceci illustre toutes les fluctuations du comportement humain.

L’amour spirituel, lui, est ressenti au niveau du cœur de façon très intense et le sentiment éprouvé est caractérisé par une stabilité à toute épreuve pour une durée illimitée dans le temps.

La transformation due à la montée des feux s’achève dans l’unité et la purification de l’œuvre au blanc. Cette dernière œuvre concerne les trois derniers chakras, c’est à dire le centre laryngé, la glande pituitaire, plus connue sous le nom de troisième oeil, et le chakra coronal.

A ce stade, l’homme a acquis l’unité et la transparence. Il est capable de fonctionner en tant que pur canal qui répand la lumière divine dans le monde (l’anagramme de monde est démon), tout en continuant, cette fois, à éprouver et maîtriser les sentiments qui l’habitent.

La bouche, ou plutôt la sphère buccale est en mouvement même la nuit puisque la plupart des personnes qui grincent des dents le font la nuit. Ce mouvement est visible lors de la mastication, mâcher les aliments est un acte mécanique. Les dents broient, cassent, désintègrent les aliments. Ce stade peut être mis en relation avec l’œuvre au noir. La transformation de l’aliment (al : racine de l’âme) est une alchimie qui se fait à partir de la matière physique pour en dégager les essences, les principes chimiques et les qualités subtiles.

Puis la salive amène les perceptions, les sens sont éveillés ; goût, odeur, toucher, bruit, tout ce qui donne de l’appétit entre en scène, mastiquer devient mordre dans la vie, développer ses perceptions, sa sensualité, aimer. L’œuvre au blanc est en action.

La bouche nous permet de respirer, les enfants qui respirent bouche ouverte n’utilisent pas leur nez, les conséquences sont des malpositions dentaires dues à une position de la langue qui ne rejoint pas le haut du palais, mais reste horizontale comme une crêpe et se laisse couler entre les arcades. L’odorat chez l’homme est dû à 1,5 cm² de cellules qui descendent du cerveau, tandis que le chien à 15 cm². L’homme n’a pas le même flaire que le chien qui renifle les odeurs physiques, nous sentons les choses sur un plan plus subtil, psychique. Les parfums nourrissent l’âme, et rassasie l’estomac. le cuisinier qui es penché au-dessus de ses marmites connaît cela.

Les poumons, la respiration et la verticalité nous donnent la possibilité de parler. Si nous étions à quatre pattes nous ne pourrions qu’émettre des sons pour communiquer, la parole est créatrice, elle peut tuer ou guérir, selon la force du cœur présent entre les deux poumons. La parole est attribuée à l’homme afin qu’il puisse nommer son créateur. Sans dents il est plus difficile d’articuler, le bébé, le vieillard édenté n’ont pas une élocution performante. Ce stade correspond à l’oeuvre au rouge, la communion avec l’esprit est en chemin.

Dans le calendrier, il y a une période très favorable pour observer la montée des feux et faire ce travail. Elle début quarante jours avant le printemps et finit à la Pentecôte. Ainsi, durant environ cent jours, l’homme peut réaliser un chemin initiatique entier. L’énergie du printemps arrive, nous sommes en rapport avec la nature et le feu du centre de la Terre. Jusqu’au samedi de Pâques nous sommes dans l’oeuvre au noir. Durant cette période le feu monte. Il peut parfois être très brûlant, il réveille les instincts sexuels, bouleverse l’émotionnel et la vitalité prend un nouvel essor. Aussi est-ce pour cette raison que le Carême a été instauré à ce moment.

En général, ces périodes sont difficiles et douloureuses, car lorsque les énergies montent, on se trouve en état conflictuel avec l’émotionnel. Toutes les structures se trouvent ébranlées. Il faut renoncer aux anciennes croyances, essayer de comprendre et prendre en compte les nouvelles forces pour devenir libre intérieurement. Il y a une période de dix jours de préparation entre la mi-février (point de départ des quarante jours avant le printemps) et mardi gras ; puis encore dix jours entre l’Ascension et la Pentecôte qui achève le cycle des cent jours.

A partir de mardi gras, tous les douze jours le feu monte d’un chakra. A Pâques il ya un allongement du temps, car les deux énergies Idâ et Pingalâ arrivent entrent par les mains, pénètrent et se mélangent au niveau du cœur. A cette période il y a extériorisation. Nous sommes alors à l’œuvre rouge, l’intersection de la croix qui se situe au niveau du cœur. La cathédrale de Bourges a été particulièrement conçue pour ce moment.

chapelle_bourges_1

L’énergie continue sa remontée tous les douze jours, passe du cinquième chakra au sixième, puis au septième. C’est l’œuvre au blanc, la purification du mental en relation avec la cathédrale de Guingamp. A la Pentecôte le cycle est achevé. Le cycle de cent jours donne une impulsion particulière au cycle annuel dans lequel l’homme se restructure et grandit.

A la Saint le jour le plus long de l’année, on élimine par le rituel du feu toutes les scories, symboliquement représentées par la flambée du vieil homme en paille. L’homme est investi de toute la lumière spirituelle qu’il a assimilée.

L’alliance de Dieu entre le Ciel et la Terre est scellée par la naissance du Christ et durant le mois d’août, le mois de Marie, l’homme la célèbre en redonnant à la Terre les énergies célestes qu’il a reçues.

Nous allons vers Noël pour préparer une nouvelle naissance et c’est au milieu de la nuit, la plus longue que le germe d’un nouvel enfant divin va être déposé de nouveau. Ainsi chaque cycle annuel est une nouvelle naissance qui nous permet de croître en réalisant notre partie divine et d’atteindre la sagesse. 

  par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/  

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LA NUIT DES PARABOLES

Posté par othoharmonie le 12 août 2015

la nuit des paraboles

Un amour qui honore 

« Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: -Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »*
Ainsi Dieu a-t-il présenté aux hommes Jésus, son envoyé. As-tu déjà vu quelqu’un présenter son conjoint ou ses enfants ? En général, que dit-on ? « Voici ma femme/ mon mari » ou « voici mes enfants », sans plus. Mais lorsqu’il présente son Fils Jésus à l’humanité, Dieu ne dit pas seulement : « c’est mon Fils ». Il le présente à sa manière, non la nôtre, c’est-à-dire selon qui il est dans sa nature. Il se révèle dans son amour immense, premier. Il ne peut faire autrement. ça émane de lui ; le trop plein de son être se révèle : avant toute chose, Dieu aime. C’est pourquoi nous pouvons venir à lui, sans crainte, en toute sécurité. Il ne nous fera jamais de mal. Confie ta vie à Dieu, tu découvriras l’amour dont tu as besoin. 

* Evangile de Matthieu ch.3 v.17

 

Un amour qui se donne et protège
 

 Paroles de Jésus : “Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis (…) Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père me les a donnés, et mon Père est plus puissant que tout. Personne ne peut rien arracher de la main du Père. Mon Père et moi, nous sommes un.” *

Jésus a donné sa propre vie, pour toi, parce qu’il t’aime, parce qu’il t’a fait passé(e) avant lui dans ses choix. Il a donné sa vie pour que tu puisses hériter de la vie éternelle. Si tu lui donnes ta vie en retour, il va la protéger et tu auras l’assurance de rester avec Dieu, tous les jours de ta vie et après la mort. Personne ne pourra te ravir de sa main et t’enlever son amour.

* Evangile selon Jean ch.10 v.27-30

 

Un amour concret

Dieu s’intéresse-t-il vraiment à nous, nous demandons nous lorsque nous voyons ce qui se passe dans le monde, lorsque nous regardons notre propre vie. Mais savais-tu que Jésus te donnait la solution dans la Bible ? 
«Ne vous inquiétez donc pas en disant : “Qu’allons-nous manger ? qu’allons-nous boire ? qu’allons-nous mettre pour nous habiller ? ”… votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. »

* Evangile de Matthieu ch.6 v.31-33*

L’inquiétude : voilà notre problème. Jésus veut nous rassurer. Il nous pose la question : que cherchons-nous vraiment ? Dieu, ou simplement à bien vivre ? Il ne nous dit pas : ne cherchez pas du travail. Il nous dit : cherchez, mais cherchez aussi Dieu et dans une relation avec Lui, confiez-vous en Lui. Il nous invite à mettre notre main dans celle de Dieu, pour obtenir le vrai bonheur : l’amour véritable de Dieu. En quelque sorte, il recentre notre recherche sur ce qui devrait faire l’objet de notre désir. Tu veux manger ? Tu veux des fruits ? Arrête de sauter en l’air pour en attraper. Adresse-toi plutôt à l’arbre qui les donne. Tu trouveras alors un fruit bien meilleur : la vraie Vie, qui vient de l’amour que Dieu a pour toi, et tu auras en plus tout le reste. Car Dieu connaît tes besoins. Il souhaite vivement y répondre, dans une relation d’intimité avec toi. Aie confiance en son amour, préoccupe toi de lui, de le chercher : tu ne seras pas déçu(e). 

 

Un amour qui pardonne et libère

«Dieu fait ce qu’il promet et il est juste. Alors, si nous avouons nos péchés, il nous les pardonnera et il enlèvera tout le mal qui est en nous.» *  Tu as mal agi, mal parlé, mal pensé ? Viens avec confiance devant Dieu et là, dis-lui tout. Il ne te condamne pas, ne te jugera pas. Au contraire, il veut te libérer de toute culpabilité, et te relever, te restaurer. Il a le pouvoir de te libérer du mal en toi qui te conduit à faire ce que tu ne veux pas. Viens dans ses bras d’amour et là, laisse tomber les masques que tu portes dans la vie, sois vrai avec Dieu et avec toi-même : la liberté et la paix de Dieu viendront à toi.

* 1ère épître de l’apôtre Jean ch.1 v.9

 

Un amour appel à la vie

«Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait :c’était très bon.»* La Bible nous dit que lorsque Dieu a créé l’univers, la terre, les plantes, et les animaux, il déclara que tout cela était «bon». Mais, lorsqu’il fit l’homme et la femme, il déclara ensuite que c’était «très bon». L’homme est le couronnement de l’oeuvre de Dieu, fait à sa ressemblance, l’expression même de son amour. Il se peut que tu ne te considères pas exceptionnel(le), mais tu l’es. Tu es unique, créé(e) de la main de Dieu pour une raison : parce qu’il t’a désiré(e), voulu(e), choisi(e) et aimé(e). Tu n’es pas le résultat du hasard ou d’un accident. Et Dieu te voit «très bon». Bien sûr, comme tous les êtres humains, tu es affecté(e) par le mal, qui a fait irruption dans la création de Dieu. Mais Dieu veut restaurer en toi ce que les blessures ont abîmé. Il veut te permettre de dire non au mal et te donner la possibilité d’amener à son plein épanouissement la «très bonne» personne qu’il voit en toi.

* Livre de la Genèse ch.1 v.31

 

L’amour ? C’est Dieu 

Un jour, Moïse demanda à Dieu s’il pouvait avoir le privilège de voir à quoi il ressemblait. Savez-vous ce que Dieu lui répondit ? « Je ferai passer devant toi toute ma bonté » (1) ! Il ne s’est pas présenté à lui d’une façon hautaine et grandiose, comme étant le Seigneur et Maître de l’univers, à qui l’homme doit obéir aveuglement. Non : « je suis amour ». Voilà ce que dit Dieu à Moïse. Même si Dieu est tout-puissant, même s’il est infini, au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, il est aussi et surtout un Dieu qui nous respecte, nous aime profondément et désire plus que tout avoir une relation intime avec nous ! En passant devant Moïse, il s’écria : « [je suis] l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché » (2).

Voilà qui est Dieu ! Il n’est pas en colère contre toi. Il n’est pas ce Dieu punissant, en courroux, qui n’attend que de condamner, comme nous pourrions être tentés de l’imaginer. Mais il est bon, infiniment bon. Dieu t’attend les bras ouverts, vibrant du désir de passer du temps avec toi, tout en étant infiniment patient, parce qu’il ne te forcera jamais. Il te respecte trop pour cela. 

(1) Livre de l’Exode ch.33 v.18-19
(2) Livre de l’Exode ch.34 v. 6-7

 

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Evolution consciente ou extinction

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2015

code de dieuMême si nous continuerons à raffiner notre compréhension de la matière et de la vie au cours des siècles à venir, la question qui nous préoccupe avant tout en ce moment concerne l’équilibre entre la sagesse et la puissance. Aurons-nous la sagesse d’équilibrer notre savoir scientifique avec les forces de la nature avant de subir les conséquences irrémédiables de notre abus de pouvoir ? Survivrons-nous à notre processus d’apprentissage ?

Il ne semble pas y avoir de modèles précis pour nous montrer la voie à suivre alors que nous manipulons les forces de la nature et de Dieu. Bien que nous soyons entrés de plain-pied dans un territoire inexploré en ce qui a trait à la manière précise avec laquelle nos tout nouveaux pouvoirs sont mis en œuvre, une chose est sûre : parmi les nombreuses leçons que les guerres, les maladies, les désastres environnementaux, la haine  et les souffrances du siècle dernier nous ont enseignées, elles peuvent toutes se résumer à un seul thème sous-jacent. Chacune d’entre elles nous rappelle la nature sacrée de la vie et les liens étroits unissant toutes formes de vie où qu’elles soient. Dans la mesure où nous demeurons fidèles à ce que nous avons appris et honorons le principe de la vie dans chaque choix que nous faisons, nous ne pouvons faire fausse route.

Les implications liées au fait de percevoir notre ADN comme un message émanant d’une puissance supérieure sont vastes, controversées, stimulantes, et peut-être, pour certains, déroutantes.

Consentir à le percevoir ainsi révèle rien de moins qu’une clé vers une paix durable et une invitation à assumer un rôle actif dans le miracle de notre propre existence. A la lumière des nombreuses possibilités que ce matériel peut suggérer, le Code de Dieu a été écrit avec un seul but en tête : révéler avec clarté et simplicité un principe d’unité transcendant toute séparation fondée sur nos différences au sein de la grande famille humaine.

Barbara Marx Hubbard, visionnaire, futuriste et architecte sociale, a su résumer notre situation en une seule phrase toute simple : « Il nous faut maintenant choisir entre une évolution consciente et notre extinction résultant de l’abus de nos pouvoirs6. » Ce livre est l’histoire de la découverte d’un motif de croire qu’un choix s’offre à nous et du pouvoir que possède un seul nom d’unifier notre famille globale en dépit de toutes les différences qui, parfois, nous semblent si insurmontables. Le code de Dieu ne prétend pas être la seule solution alors que se présentent à nous les plus grands défis de l’histoire de notre espèce en matière de science, de technologie et de paix. À une époque où une attention considérable est placée sur nos différences, il propose simplement un endroit où commencer dans notre quête d’unité et de paix.

 

Extrait de : LE POUVOIR DU CODE DE DIEU

Commande postale : Canada: www.ada-inc.com  ; Europe : www.dgdiffusion.com

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NOUS SOMMES TOUS DIEU SANS EXCEPTION

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2015

 

Nous sommes dieuCe n’est pas parce que nous sommes dans une enveloppe corporelle que nous sommes moins que …

Rappelons-nous que nous avons créé ce plan, ce corps physique dans sa totalité, dans son entier et ce corps physique, est la plus grande des machines, le plus grand des ordinateurs. Notre corps physique est le plus merveilleux des mécanismes, le plus puissant qui existe. Voilà ce qui fait que nous sommes des êtres divins dans un corps physique.

Seulement voilà, sur ce plan terrestre, nous avons créé des limitations et à cause de ces limitations, nous avons oublié notre divinité. Personne ne peut voir les vastes horizons pour nous, personne ne peut entrevoir la flamme qui existe en nous, cette flamme divine. Nous croyons vivre en retrait de cette source et nous pensions être seuls sur ce plan. Nous avons cru longtemps qu’une autre force régissait notre existence.

Cette force s’appelle la Source : Dieu. Dieu est Tout, je ne vous apprends donc peut-être rien, mais Dieu est cette fleur qu’il nous est possible de sentir. Dieu est cette forêt qu’il nous est possible de côtoyer. Dieu est cette totalité, cette force. Et il nous faut comprendre ceci pour pouvoir vivre.

Vivre, c’est être, être divin, être dans notre totalité, être dans notre vérité. Vivre est se permettre de vivre, vivre est comprendre que ce plan-ci n’est pas inférieur. Ce plan terrestre est le plus beau qui soit, le plus merveilleux qui soit. Il a été crée pour nous et par nous pour nous permettre de nous accomplir. C’est l’accomplissement soi qui permet de vivre pleinement et de jouir de toutes les possibilités de ce monde.

Malheureusement, sur cette Terre, il existe de grandes beautés que l’humanité a oubliées. L’humanité s’empêche de voir et cette résistance provoque des limitations. Résister nous éloigne de la totalité, de cette force divine. Cependant, c’est en regardant à l’intérieur de soi, car c’est à cet endroit que se cache ce que l’on appelle le royaume des cieux. Notre vie, notre existence est en quelque sorte, notre propre cadeau car, dans notre existence, il nous est possible de créer, de manifester nos désirs. Nous possédons ce que l’on appelle le libre choix, ce n’est pas pour rien, c’est ce qui nous permet de faire des expériences que nous choisissons, de vivre des aventures que nous désirons et d’expérience en expérience, d’aventure en aventure, nous apprenons.

Nous apprenons qui nous sommes, nous apprenons nos limitations, nous apprenons nos illimitations, nous apprenons de plus en plus que nous sommes divins car le libre choix fait de nous des êtres libres, malgré ce que vous en direz. La liberté est très importante pour nous permettre d’être ce que nous choisissons d’être dans notre liberté d’expression, notre liberté d’agir et tout ce qui fait de nous des êtres illimités.

Notre évolution appartient à chacun de nous et par le libre choix, toute personne peut se permettre d’évoluer à son propre rythme. L’évolution est engendrée par la volonté, la volonté d’évoluer dans notre existence, la volonté de manifester dans notre réalité la volonté de créer une expérience et d’obtenir de cette expérience les connaissances nécessaires.

Je conviens que l’humanité a appris autre chose que cette simplicité. L’humanité a appris d’autres formules métaphysiques, d’autres formules religieuses, d’autres formules physiques pour comprendre ce qu’est l’être humaine, le Dieu-Homme, le Dieu-Femme. Personne n’a encore trouvé la vraie formule car tous les grands savants, toutes les personnes qui cherchaient une réponse ne l’ont point encore trouvée. Ces gens cherchaient et cherchent encore dans des formules ténébreuses, la réponse pourtant est là… elle se trouve dans cette simplicité qui est VOUS.

Cessons d’incriminer le monde extérieur, cessons d’incriminer nos proches, cessons d’incriminer nos gouvernements, cessons d’incriminer toutes sortes d’institutions pour lesquelles nous n’avons pas fait ce choix….

Personne ne peut trouver des réponses dans les encens, les cristaux, les rituels, les dogmes. Tout ceci est vide de vérité, vide de sens et trop compliqué pour comprendre et pour vivre votre simplicité.  Ce ne sont que des supports pour vous aider à prendre conscience de vos actes. TOUT se trouve à l’intérieur de vous, TOUT car une question ne vient jamais sans que sa racine ne soit dans la réponse.

Le plus grand des voyages commence par ce premier pas vers SOI. Nous avons la force pour entreprendre notre évolution. Imaginez une goutte d’eau que vous auriez retirée de l’Océan, cette goutte d’eau est séparée de la force qui l’a engendrée n’est-ce pas ?… elle est bien petite, bien faible à elle toute seul, sans espoir dirions-nous… Alors, replacez-la dans l’océan, elle rejoint ainsi la force, la totalité océanique et elle permet à cette force, à cet océan, de créer les vagues, car sans les gouttes d’eau, une vague ne peut se manifester. Nous sommes tous des gouttes d’eau dans cette force que l’on appelle Dieu, la totalité. Sans chacun d’entre nous, cette totalité, cette force ne pourrait être, sans chacun de nous, nous ne serions rien.

La vie est un chef-œuvre théâtral dans lequel nous jouons tous un rôle extraordinaire. Soyons nous-mêmes dans ce chef-d’œuvre et ainsi chacun devient un Maître car de moment en moment il nous est possible d’aller plus loin et de recréer notre réalité, nous sommes le Créateur de notre réalité.

Notre réalité nous permet de Vivre !

Francesca du forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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LE CODE DE DIEU

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2015

 

Code de dieuLe Code de Dieu est le résultat de douze années de recherche et d’une quête personnelle visant  à trouver un principe d’unité humaine qui soit si profond et si tangible qu’il  ne puisse être nié. Depuis 1986, cette recherche m’a mené dans des temples, des villages et des monastères cachés dans certains des endroits les moins pollués et les plus isolés qui restent encore sur terre aujourd’hui. J’y ai fait la rencontre d’individus dévoués qui estiment qu’il est de leur devoir dans la vie, et que c’est même un honneur pour eux, de préserver les souvenirs de notre espèce et l’histoire de notre monde.

Conservées dans des mythes anciens, des danses traditionnelles, des langages secrets et des archives cachées, les traditions qui nous sont le plus chères portent en elles un thème étonnamment similaire en dépit des barrières culturelles, géographiques et religieuses. Si différentes puissent-elles paraître en surface, ces traditions véhiculent un thème sous-jacent nous rappelant que ce qui unit la grande famille humaine est beaucoup plus grand que toutes les différences qui ont pu un jour nous diviser.

Ce n’est sans doute pas un hasard si un message d’unité aussi puissant nous est révélé aujourd’hui, au cours des premières années du nouveau millénaire. Les statistiques démontrent que le vingtième siècle a été le plus sanglant de toute l’histoire humaine, avec plus de gens tués par la violence, les purifications ethniques, les guerres et les génocides que par tous les désastres naturels importants combinés au cours de la même période.

Les premières années du vingt et unième siècle ont vu cette violence se poursuivre avec près du tiers des nations du monde engagées dans un quelconque conflit armé. Non seulement se bat-on pour des enjeux de profit set de ressources, mais nombre de conflits sont basés sur des disputes tournant autour de questions de religion, d’ethnicité et de frontières.

De nos jours, des scientifiques, des chercheurs et des chefs religieux suggèrent que l’humanité est à elle seule la plus grande menace qui pèse sur notre avenir à tous. Les réalités dont l’homme a la responsabilité, comme une maladie résistant aux médicaments et l’effondrement prévu vers le milieu du siècle des écosystèmes terrestres, nous placent devant le plus graves défis de notre époque. Face à de tels périls mondiaux, la plus colossale accumulation d’armements et de forces militaires jamais observée depuis la Deuxième Guerre mondiale risque maintenant de faire sombrer la Terre dans un conflit d’une ampleur sans précédent. C’est dans un tel contexte que nous vivons, élevons nos enfants et cherchons la paix dans notre vie actuelle.

On pourrait comparer notre situation à celle des membres d’une famille habitués à passer tellement de temps ensemble qu’ils en oublient à quel point les liens qui les unissent sont profonds. Ce n’est qu’au moment de la perte inattendue d’un être cher qu’ils se rappellent combien leur famille leur est précieuse, tout autant que le temps passé ensemble ; pour les survivants, cette « perte » devient l’événement catalyseur qui les éveille à une certaine façon de regarder la vie et leur fait soudain percevoir rune toute nouvelle perspective.

Tout comme pour la transformation pouvant être ainsi engendrée chez une famille par la perte d’un de ses membres, les souffrances extraordinaires de nos semblables, la détérioration de notre monde et les tentatives visant à éliminer des cultures entières peuvent devenir des éléments déclencheurs qui nous feront tous prendre conscience à quel point notre famille globale – et le temps que nous passons ensemble – est précieuse.

A la différence de la famille dans notre exemple, l’ensemble de l’humanité n’a toutefois pas à subir des tragédies aussi extrêmes avant que ne se produise l’éveil.

Créer un monde où les familles et les nations pourront un jour célébrer leur diversité et vivre en paix exige cependant une chose qui semble faire défaut à la plupart de nos sociétés aujourd’hui – une raison de témoigner de notre respect à l’égard de la vie, les uns envers les autres, et de croire que nous faisons partie de quelque chose d’encore plus grand. De telles qualités ne peuvent se développer que par leur expérience directe. Nous pourrions bien découvrir que la preuve vivante du nom de Dieu présente dans le corps de chaque femme, chaque enfant et chaque homme – autrefois et aujourd’hui – offre précisément la possibilité d’une telle expérience.

Le code de Dieu est, en dernière analyse, un ouvrage pour la paix. Franchissant les frontières traditionnelles de la science, de la religion et de l’histoire, il fusionne en un seul principe unificateur ce que nous savons de notre passé et nos croyances actuelles. Même si bien des gens se doutent évidement qu’une puissance supérieure joue un rôle dans notre monde, le fait de savoir que le nom de Dieu est inscrit dans notre corps offre une possibilité de réalisation si intime, si personnelle, et pourtant si universelle, que cela devient l’expérience d’un sens plus profond de notre existence. Grâce à cette expérience, un motif nous est donné de trouver la paix, tout autant qu’n extraordinaire point commun à partir duquel nous pouvons commencer à réconcilier nos différences.

Extrait du livre de Gregg Braden  

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Le secret de notre passé, la promesse de notre avenir

Posté par othoharmonie le 13 juillet 2015

 

fleur-mauve« Tout comme mes ancêtres plantaient pour moi avant que je ne sois né, de même, je plante pour ceux qui viendront après moi » Ancien texte sacré hébreux.

C’est dans les endroits les plus invraisemblables que l’on trouve parfois les solutions aux plus profonds mystères de la vie. il n’est pas rare, une fois les découvertes réalisées et les mystères résolus, de se rendre compte que les réponses les plus insaisissables étaient, en fait, tout juste là devant soi depuis le début et n’avaient tout simplement pas été reconnues.

En ces cas, l’évidence semble se dissimuler elle-même, ainsi que le suggère le proverbe selon lequel « la forêt est cachée par les arbres ». La recherche de preuves du big bang, cette explosion cosmique qui, croit-on, fut à l’origine de l’expansion de l’univers, est justement un exemple d’une telle découverte.

Une découverte remarquable établissant un lien entre les alphabets bibliques hébreu et arabe et la chimie moderne révèle qu’un code perdu – un alphabet traduisible – ainsi que la clé du mystère de nos origines ont vécu en nous depuis toujours. En appliquant cette découverte au langage de la vie, les éléments familiers que sont l’hydrogène, l’azote, l’oxygène et le carbone qui composent notre ADN peuvent maintenant être remplacés par les lettres clés de ces anciens langages. Ce faisant, le code de toute vie devient les mots d’un message éternel. Une fois traduit, ce message révèle que les lettres précises de l’ancien nom de Dieu sont encodées sous forme d’information génétique dans chaque cellule de tout ce qui vit.

Le message se lit comme suit : « Dieu éternel dans le corps ».

Le sens de ce message est le suivant : L’humanité est une seule famille, unie grâce à un héritage commun, et elle est le résultat d’un acte de création délibéré !

Préservé au sein de chaque cellule de chacun des quelques six milliards d’habitants de notre monde, ce message est répété maintes et maintes fois jusqu’à constituer la base même de notre existence. Cet ancien message remontant au jour de nos origines – un message demeuré inchangé – existe en chacun de nous aujourd’hui, sans distinction de race, de religion, d’origine culturelle, de mode de vie ou de croyances. Le code est si universel qu’il produit un message identique lorsque traduit en hébreu aussi bien qu’en arabe.

La découverte du nom de Dieu dans l’essence de toute vie démontre que nous sommes tous apparentés non seulement les uns aux autres, a mis aussi à la vie elle-même, et ce, de la manière la plus intime possible. Du simple brin d’herbe aux vastes étendues de forêts tropicales inexplorées, d’une mouche drosophile nous observant à travers ses yeux à facettes multiples au regard pénétrant de nos plus porches cousins primates – toute logique qui se nourrit de nos différences finit pas se dissoudre face à l’évidence que toute vie est façonnée à partir de l’équivalent chimique d’un seul nom. Avec une telle preuve tangible d’un lien commun, un motif nous est donné de réexaminer les sujets qui ont pu nous séparer dans le passé, et une place nous est offerte pour commencer à nous rapprocher lorsque nos différences semblent insurmontables.

Au cours des cent dernières années, nous avons, en fait, réussi à obtenir de la création qu’elle nous livre les secrets éternels de la matière, de la conception, de la vie et de la mort. Notre toute nouvelle compréhension nous procure une capacité rare que jamais auparavant nous n’avons eue. Grâce à notre maîtrise accrue des forces de la nature, nous voilà capable de reformuler notre code génétique, de faonner à notre convenance les systèmes météorologiques, et de créer de nouvelles formes de vie – des pouvoirs historiquement dévolus à Dieu e t à la nature. Parallèlement notre avenir dépend maintenant de notre aptitude à faire un usage éclairé de ces capacités inédites.

Nous sommes confrontés aux défis uniques de notre époque, et la clé de la paix dans le monde – et possiblement de notre propre survie – semble se trouver en chacun de nous, reproduite à la perfection au cœur de chaque cellule de notre corps ; attentant ainsi de notre réussite de tous en tant qu’espèce, chaque membre de notre famille globale porte en lui le même message, tel un rappel silencieux de notre héritage, enregistré dès le premier jour de notre existence. Une fois décodé, ce message révélé les indéniables faits suivants :

-       Les éléments de base de l’ADN – hydrogène, azote, oxygène et carbone – se traduisent directement par les lettres clés des alphabets hébreu et arabe.

-       Notre code génétique a épelé dans ces langages l’ancien nom de Dieu. Le même nom vit au sein de tous les humains, peu importe leurs croyances, leurs actions, leur mode de vie, leur religion, ou leur origine culturelle.

-       Ce lien a été décrit dans certains textes sacrés, comme le Sépher Yetsirah hébreu, et ce au moins 1 000 ans avant que la science moderne ne soit en mesure de vérifier un tel lien.

-       Les chances que l’existence de ce lien soit le fait du « hasard » sont de 1 sur 200 000.

 

Propos de Gregg Braden dans son livre LE CODE DE DIEU

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ETAPES DE L’HUMAIN AU DIVIN

Posté par othoharmonie le 14 juin 2015

 

DIVIN12Le fait de parler d’étapes progressives dans le passage de l’amour humain à l’amour divin est en soit un peu absurde. C’est une situation qui porte son empreinte sur notre langage et fait apparaître une foule de pseudo-problèmes.

Les Eveillés disent avec raison : « Il n’y pas d’étapes dans l’amour : l’amour est, ou bien il n’est pas ». C’est le mental qui corrompt l’amour ; à nos yeux tout au moins. En fait, l’amour véritable est incorruptible, mais nous nous mettons dans une condition d’ignorance telle que son incorruptibilité fondamentale nous est voilée.

Si des étapes existent, elles ne se situent pas au niveau de l’amour véritable, mais à celui du voile mental. Celui-ci peut avoir le sentiment de se dépouiller progressivement de son opacité ; Souhaitant mettre l’accent sur la puissance et le réalisme de l’état d’amour authentique ainsi que sur sa simplicité. Nous prendrons comme point de départ le cas d’un être de maturité psychologique nulle. Il n’a jamais réfléchi et ne se pose donc aucune question à aucun point de vue ; Il vit comme un animal de forme humaine. Une réalité, en lui, domine toutes les autres : ses appétits physiques, ses perceptions sensorielles et les satisfactions immédiates de son égoïsme.

Supposons qu’un tel homme accède à un autre sens des valeurs après une longue nuit d’indifférence totale. Dans la mesure où il tendrait à s’éveiller à une vie intérieure plus profonde et plus riche, capable de lui révéler un jour un état d’amour véritable, une transformation s’opère dans son psychisme.

L’amour authentique contient un potentiel tellement élevé d’énergies spirituelles que le simple effleurement de cette zone profonde de l’être humain apporte de nombreux bouleversements intérieures ; La qualité particulière de rayonnement d’un tel état d’amour peut donner à un débutant l’impression de partager une vie très différente, nettement distincte de la vie matérielle. Une perception d’un domaine étranger au monde matériel se révèlera progressivement. Cette expérience, ne durerait-elle qu’une seconde, apporte un épanouissement de conscience et une joie très grande. Un tel homme pourrait avoir le sentiment de vivre peu à peu et simultanément dans deux mondes différents. Ces deux mondes (le monde de l’esprit et celui de la matière) ne sont qu’un, mais leur fondamentale unité n’est pas encore perçue. Il aura donc provisoirement le sentiment de mener une vie double, le terme de « vie double » n‘étant pas ici employé péjorativement.

Parallèlement au jeu des phénomènes physiques, des perceptions sensorielles grossières, les vibrations d’un monde plus profond lui révèleront que son être fonctionne sur d’autres secteurs que ceux vers lesquels se concentraient antérieurement tout son intérêt et sa sensibilité. Cette sensibilité n’est pas la perception cérébrale ou la compréhension intellectuelle de quelque chose d’immatériel, d’étranger ou de lointain. Elle est aussi peu cérébrale que les fonctions du toucher. Dans la mesure où l’homme s’ouvre à la découverte des énergies spirituelles latentes en lui, des facultés nouvelles apparaissent.

Ces facultés nouvelles n’ont rien d ‘étrange ou e surnaturel. Leur développement constitue le signe distinctif de l’homme pleinement accomplit. La plus simple de ces facultés pourrait être comparée à celle du toucher. Il s’agit d’un toucher psychique. Par le sens du toucher nous pouvons apprécier le poli d’un fragment de marbre, la surface lisse d’un meuble bien ciré.

Lorsque l’homme s’éveille à la vie spirituelle non seulement par un travail cérébral, mais par l’exercice d’une sensibilité supérieure, celle-ci se caractérise par la perception d’une saveur émotionnelle particulière. Ceci ne concerne que les premiers pas du processus expérimental. Les étapes finales étant absentes de toute objectivation.

Les Indiens ont catalogué plusieurs nuances affectives depuis l’émotion amoureuse, sexuelle, jusqu’aux états émotifs les plus purs de l’amitié, de l’expérience mystique. Plus une perception psychique ou spirituelle est élevée, plus elle est puissante. Un homme ordinaire, accoutumé seulement aux vibrations engendrées par des émotions et des pensées s’inscrivant dans le cadre limité de son égoïsme, pourrait difficilement soutenir l’acuité des perceptions psychiques ou spirituelles élevées. Lorsqu’un homme, plongé dans la conscience de soi, parvient pour la première fois à se dégager quelques instants de l’emprise de ses tendances égoïstes, en éprouvant au contact de la nature ou en d’autres circonstances, une communion totale, des transformations profondes se réalisent dans le fonctionnement de son psychisme.

L’être humain est alors « touché » par une impression de joie ineffable et de dynamisme intérieur. Si l’expérience est spirituelle, son système nerveux peut à peine soutenir la présence d’un rythme vibratoire aussi intense et d’une saveur aussi pure. Les  émotions nobles et profondes peuvent nous arracher des larmes. Pour être valables, ces premiers états de communion – qui peuvent aussi bien s’éprouver dans un soleil couchant qu’au bord d’un océan ou dans un profond amour humain – doivent conserver leur spontanéité et n’être en aucun cas l’objet de l’analyse à laquelle nous procédons… Du point de vue des Eveillés, de telles préoccupations sont malsaines ; mais nous sommes dans l’obligation d’y recourir dans l’espoir de situer un climat peu familier.

Etre « Touché » veut dire que l’individuel en l’homme a coïncidé avec l’universel. Ces moments de coïncidence, dualistes dans leurs débuts finiront par disparaître au profit d’une intégration moniste dans laquelle l’universel occupera la place de priorité que par nature il doit avoir. Néanmoins, cet homme  encore plongé dans le monde des dualités, aura été profondément touché. Et le choc intérieur qu’il aura subi est bien plus impérieux que tous ceux qu’il aurait pu recevoir antérieurement.  De même que la réalité du monde matériel est saisie en ordre principal par le sens du toucher, la réalité du monde psychique se révèle à nous par une faculté de toucher psychique. Cette faculté tactile psychique est un sens du toucher subtil en vertu duquel la réalité – disons mieux ; la substantialité intrinsèque – des mondes psychiques et spirituels nous est perceptible.

images (1)Par cette expérience, le caractère simultané d’immanence et de transcendance du monde spirituel s’affirmera en nous avec une constance et une puissance progressive. Pour les mystiques, cette force est la « grâce ». La grâce est précisément pour la plupart d’entre eux, une sorte de « toucher divin ».

Par ce nouveau toucher subtil mais réel, tout un monde nouveau se révèle à nous. Disons plus exactement qu’l nous paraît nouveau, car ce monde a toujours fait partie de nous-mêmes ; Nous n’acquérons pas de nouveaux biens, mais nous devenons simplement conscients de ce que nous avons été, de ce que nous sommes et seront de toute éternité. De même que dans la vie physique nous sommes éveillés au contact du milieu physique par les sens du corps matériel, de même sommes-nous éveillés aux mondes psychiques et spirituels  par un contact par un toucher psychique et spirituel. Pour ces raisons nous disons que pour l’homme ordinaire, les premiers éveils à la vie spirituelle donnent souvent l’impression d ‘une double vie.

Chaque perception matérielle est illuminée de sa contrepartie spirituelle. Parallèlement aux messages des sens physiques se révèle une richesse de vie intérieure surprenante. 

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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L’âme qui veut trouver Dieu doit sortir du créé

Posté par othoharmonie le 3 juin 2015

 

ricordNotre âme, en effet, a un double visage : en tant qu’elle est la forme d’un corps vivant, elle est tournée vers les choses sensibles qui composent le monde physique dans lequel elle est appelée, en vertu de sa localisation organique, à agir et à évoluer ; mais, en tant qu’elle est substance spirituelle, elle appartient au monde des choses invisibles où domine l’esprit, cette manifestation de vie et d’action qui est comme un reflet, une image de la nature divine dans le miroir de la Création.

     Et, s’il en est ainsi, n’est-il pas vrai de dire que le Ciel est, d’une certaine façon, dans notre âme, de même que la Terre y possède ses attaches par les liens qui unissent cette âme à un corps ? Dès lors, la question se pose de savoir comment dans une âme ainsi partagée entre le Ciel et la Terre s’établira l’équilibre qui doit donner une juste satisfaction aux exigences de sa double nature ; et, parce que cette nature est, en outre, attirée par la grâce divine vers les splendeurs et les béatitudes de la vie surnaturelle, sa condition normale et spirituelle va déterminer tout le sens de sa destinée et l’engager sur la voie du salut ou sur celle de la damnation. L’option qui fût présentée à Adam dans le Paradis s’offre, encore une fois, à tout homme qui vient en ce monde.

     Il y a, en effet, deux voies qui s’ouvrent devant la créature humaine en marche vers l’accomplissement de ses fins dernières. Parce qu’elle est créature corporelle, elle est douée d’une nature dont les tendances l’entraînent de préférence vers les choses de ce monde où elle subit la séduction de tous les mirages de la vie sensible ; mais, parce qu’elle est aussi une créature privilégiée, à laquelle Dieu a fait dans son amour le don d’une liberté que lui-même ne peut enchaîner, elle n’est pas attachée nécessairement à la roue du devenir phénoménal, et, si elle répond à l’attrait des choses divines en elle, elle peut se libérer de tous les liens qui tentent de l’asservir à la loi du péché, et, désormais affranchie de toute entrave sensible et même intellectuelle, monter peu à peu par le chemin de l’esprit vers Celui qui est Esprit. Elle n’a pas cessé en effet d’appartenir, par sa création même, à l’ordre surnaturel ; mais cet ordre demeure caché en elle : il suffit qu’elle le découvre de nouveau dans son âme, avec l’aide de la grâce divine, pour en prendre possession dès la vie présente, en attendant que la lumière de gloire dans la vie future en manifeste toutes les splendeurs et en féconde toutes les richesses. 

Pour réaliser cette tâche, qui doit être le seul but de tout effort vraiment humain et qui mesurera le progrès dans l’âme de la vie surnaturelle, il n’y a pas d’autre moyen que de rentrer en soi-même, par un recueillement toujours plus profond, de façon à pénétrer jusqu’au centre même de notre personnalité, à ce noyau simple et indivisible où réside, dans une intimité toute spirituelle, le Dieu secret et trop souvent méconnu ou ignoré : aller de tout ce qui est extérieur vers ce qui est intérieur, de tout ce qui est périphérique vers ce qui. est central, de tout ce qui est superficiel vers ce qui est de plus en plus profond, de tout ce qui est visible vers ce qui est invisible, de tout ce qui est sensible et même intellectuel vers ce qui est purement spirituel, afin qu’au terme de cette démarche l’âme se trouve directement en contact avec Celui qui est Esprit et veut être adoré en esprit et en vérité. Pour entrer au Ciel l’âme n’a donc pas besoin de sortir d’elle-même, puisqu’elle porte déjà le Ciel dans son propre sein ; mais elle doit, par un effort constant d’intériorisation, prendre une conscience toujours plus vivante et plus claire de l’oeuvre de Dieu en elle.

     L’âme qui suit de la sorte les voies intérieures de la grâce est assurée d’accomplir dès la vie présente toute sa destinée surnaturelle, puisque ces voies ne peuvent manquer de la conduire au Créateur qui réside en elle et la remplit, non seulement de sa présence métaphysique, mais encore de tout son amour et de ses bénédictions. Tous les mystiques se sont livrés avec une ardeur passionnée à cette poursuite de Dieu dans l’âme qui éprouve sa présence ineffable et aspire à contempler sa face : « je vous cherche, bien que je sache que vous êtes en moi, s’écriait la bienheureuse Marie de l’Incarnation, mais vous y avez une demeure qui m’est inconnue ».   Qui donc mieux que St-Jean de la Croix a décrit cette odyssée de l’âme qui marche vers Dieu en descendant toujours plus profondément en elle-même ?

     « L’âme qui veut trouver Dieu doit sortir de tout le créé par l’affection et la volonté de rentrer en elle-même, dans un recueillement si profond que toutes les créatures soient pour elle comme si elles n’étaient pas. 
     « Dieu est caché dans l’âme ; c’est dans cette mystérieuse retraite qu’il faut le chercher avec la foi et avec l’amour sans vouloir trouver ni satisfaction ni jouissance en aucune chose créée et sans vouloir comprendre plus que vous n’en devez savoir. La foi et l’amour seront vos conducteurs ; ils vous guideront par des sentiers inconnus, jusqu’à la retraite que Dieu habite. 
     « Mais, répondrez-vous, si Celui que j’aime est au dedans de moi, comment se fait-il que je ne puisse ni le trouver ni le sentir ? Là raison en est bien simple, il y est caché et vous ne vous cachez pas comme Lui pour le trouver et le sentir. Celui qui veut découvrir une chose très profondément cachée doit pénétrer jusqu’à sa plus mystérieuse retraite et, lorsqu’il l’atteint, il est aussi caché qu’elle l’est elle-même. Votre Bien-aimé est le trésor enfoui dans le champ de votre âme, ce trésor pour l’acquisition duquel le sage marchand a sacrifié tous ses biens, Il faudra donc, pour le trouver, vous oublier entièrement vous-même, vous éloigner de toutes les créatures et vous cacher dans la retraite intérieure de votre esprit. Puis, fermant la porte derrière vous, c’est-à-dire renonçant volontairement à tout, priez votre Père dans le secret. Alors restant caché avec Lui, vous le sentirez, vous l’aimerez, vous le goûterez en secret et en secret vous prendrez en Lui vos délices d’une manière que la langue ne peut exprimer et que les sens ne sauraient apprécier. » .

Extrait de « Les voix intérieures » par GABRIEL HUAN

 

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Qu’est-ce que la vie Eternelle

Posté par othoharmonie le 1 juin 2015

 

 Bible1-gd-colombe-lysQui donc pourrait définir en sa signification réelle et profonde de ce que l’Écriture appelle la vie éternelle !

     Une vie qui N’aura point de fin et dont le temps ne peut plus mesurer la continuité, parce qu’elle est stabilisée dans l’instant ; une vie qui est soustraite aux vicissitudes du devenir, parce qu’elle transcende la loi même du changement ; une vie qui ne s’écoule plus dans les contradictions du non-être, parce que, à jamais fixée en sa vérité, elle se possède totalement dans l’immutabilité de l’être ; une vie qui n’a plus de désirs qu’elle ne puisse satisfaire, parce qu’elle n’a plus de besoins qui ne soient légitimes, étant toujours égale à elle-même dans la plénitude d’une jouissance indéfectible ; une vie… Mais à quoi bon multiplier les points de vue ! Ce qu’est en soi la vie éternelle nous demeurera toujours ici-bas ineffable et mystérieux.

     Toutefois la Liturgie nous apprend que la vie éternelle est le lieu du rafraîchissement, de la lumière et de la paix. Un lieu, sans doute de rafraîchissement pour les âmes qui auront été « salées par le feu » dans le Purgatoire : lorsque les scories qu’elles ont amassées au cours de leur existence terrestre auront été consumées dans l’ardeur des flammes purificatrices, il est certain que ces âmes éprouveront au sortir de leur lieu d’expiation, par l’apaisement de leurs souffrances, un sentiment comparable à celui du voyageur qui, fatigué de la route, au soir d’une accablante journée d’été, fait ruisseler sur son front l’eau froide du torrent. Un lieu, aussi, de lumière : car le feu du Purgatoire est un feu ténébreux et on y sent plus la main de Dieu qu’on n’y aperçoit sa face. Un lieu, enfin, de paix : parce qu’il n’y a de repos véritable et définitif que dans le sein de Dieu. C’est sous ce dernier aspect que nous voudrions envisager ici la vie éternelle. 

A quoi bon entreprendre la poursuite de fins qui se dérobent sans cesse à nos prises ! A quoi bon fixer nos regards sur des buts qui nous échappent au moment même où nous croyons les atteindre ! A quoi bon attacher nos espoirs à des réalités fallacieuses qui, dès que nous les avons saisies, s’évanouissent dans nos mains comme des fantômes de rêve ! Nous sommes entourés de mirages et de mensonges, où tout ce qui s’offre à nos yeux et à notre toucher veut se faire passer pour de l’être véritable et se dissipe comme une vapeur subtile à la moindre tentative que nous faisons pour l’enfermer dans notre étreinte. Pourquoi donc désirer, chercher, vouloir, agir ? Ne vaut-il pas mieux s’abstenir, se raidir dans son for intérieur afin d’offrir le moins de prise possible à l’adversité ou aux contingences extérieures ? Et comme l’on comprend alors l’aspiration des races orientales au nirvana, à cet anéantissement total de l’être humain dans le Tout cosmique où se dissout toute personnalité, où plus rien ne subsiste de ce qui constituait notre moi individuel et conscient, où toute distinction s’efface dans l’uniformité métaphysique de l’Être absolu et indifférencié. Et voilà pourquoi tant d’âmes fatiguées ou meurtries, s’écrient avecKundry : «Sommeil ! lourd sommeil mort ! paix de la tombe ! quand l’obtiendrai-je ? »

Nous passons sur cette terre comme des voyageurs étrangers et, à aucune étape de notre course, nous ne nous sentons chez nous ; nous avons la nostalgie d’une patrie lointaine et nous aspirons avec passion au repos bienfaisant dans un gîte que des mains compatissantes et pieuses aient spécialement aménagé à notre intention, afin que nous puissions y goûter après la lassitude du chemin, la douceur d’une intimité recueillie et apaisante. Entraînés par le courant du devenir phénoménal où chaque chose n’apparaît que pour s’effacer aussitôt, dans un écoulement sans fin, nous ne trouvons nulle part en ce monde le point fixe où nous puissions accrocher notre destin ; et dans le tourbillon qui nous emporte nous sentons bien qu’il n’y a pour nous de salut qu’en une vie surnaturelle, qui, nous élevant au-dessus de tout ce qui change et passe, nous introduise en une sorte de transcendance d’où le temps soit exclut et où tout être demeure égal et semblable à lui-même, dans une pleine possession intérieure qui ne connaisse pas de fin.

     Cette vie surnaturelle, qui est déjà, dès ici-bas, dans l’illumination des dons du Saint-Esprit, le commencement de la vie éternelle, est un don de Dieu, qui réserve à ses élus et leur prépare dans son Royaume des grâces plus splendides encore, où ils goûteront définitivement en une jouissance ineffable l’éternel, repos : Seigneur, s’écriait le Psalmiste, faites luire votre face sur votre serviteur et je confesserai votre nom ; j’exulterai et je serai rassasié : EXULTABO ET SATIABOR .

     C’est seulement, en effet, par une exaltation de toutes les puissances de notre âme dans une participation à la gloire divine que chacune de nos facultés atteindra le terme parfait, l’accomplissement total de ses désirs et de ses aspirations : et notre intelligence connaîtra toutes choses dans la lumière du Verbe et notre coeur aimera toutes choses dans l’onction du Saint-Esprit et notre volonté voudra toutes choses dans la volonté du Père. Il n’y aura plus dans notre âme de besoins qui ne soient satisfaits, parce que tous nos désirs seront conformes aux lois éternelles du Créateur, en un amour réciproque où, si Dieu nous a aimés le premier, c’est que déjà il s’aimait lui-même en nous. N’étions nous pas, dès avant la Création, les fils bien-aimés de sa dilection et point pour que nous puissions participer à sa béatitude infinie qu’il a donné l’être à cette idée qu’il se faisait de chacun de nous, en particulier, dans sa pensée créatrice ? Et parce que nous sommes, de toute éternité, les enfants de son amour, il veut que nous demeurions conformes à son image, afin qu’au dernier jour il puisse nous recevoir, comme des familiers de sa maison, au banquet mystérieux où il nous rassasiera à jamais de sa chair et de son sang.

Que le Seigneur nous donne la paix, SA PAIX.

Extrait de « L’éternel repos » par GABRIEL HUAN

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Notre divinité oubliée

Posté par othoharmonie le 30 mai 2015

 

 
IncarnationJadis, l’homme connaissait son héritage et son lignage. Jadis, l’homme connaissait Dieu non pas comme une essence distincte de son être mais comme la qualité d’Être sublime de la vie et de la pensée perpétuelles qui était la force de vie même de son soi divin et éternel. Jadis l’homme connaissait cela. Il érigea de gigantesques pyramides afin qu’à travers les âges elles témoignent à l’humanité du feu intérieur, du Dieu den l’homme. Malgré tous les avatars de votre histoire, ces pyramides demeurent debout comme symboles de la grandeur et de la divinité de l’homme.
 
Dans les débuts de l’homme sur ce plan – alors qu’il se rappelait encore être Dieu il vivait dans la même enveloppe durant des milliers d’années car la puissance qui donnait au corps l’immortalité était la pureté de la pensée illimitée que l’homme exprimait dans son état d’être.
 
L’homme, le Dieu-homme, commença à oublier qu’il était Dieu dès sa première expérience de vie sur ce plan. Pour quelle raison ? Parce qu’il aima ce merveilleux terrain de jeu de matière ; y faire des expériences et créer devinrent ce qui lui importait le plus. Et dans les efforts qu’il fit pour exprimer sa créativité ici – et pour préserver le véhicule qui lui en donnait la possibilité l’homme, cette magnifique créature dotée de mécanismes de pensée illimités commença à faire l’expérience des pensées limitées de la survie, de la jalousie, de la possessivité.
 
L’être de l’homme – son âme et son Esprit dure à jamais. Rien ne pourra jamais changer cela. Mais l’enveloppe que les Dieux créèrent pour eux-mêmes depuis la glaise de la terre est vulnérable aux pensées de l’être immortel qui l’occupe. Toute pensée que l’homme accepte et se permet de ressentir se manifeste immanquablement dans le corps, car l’enveloppe est la dernière partie du royaume de l’homme et se maintient grâce aux mécanismes de pensée du Dieu qui l’habite.
 
Lorsque le Dieu-homme se mit à faire l’expérience d’attitudes dictées par la survie, son pouvoir de pensée lui permettant de faire jaillir une force vitale éternelle au sein du corps se mit à diminuer. Le corps commença donc à défaillir. Alors que le corps commença à défaillir, la faculté de l’homme de raisonner avec son cerveau diminua. Perdant son pouvoir de raisonner, la peur s’empara graduellement de sa conscience. L’élément de peur devenant une attitude au sein des mécanismes de pensée de l’homme, l’enveloppe commença à souffrir de la force et des effets de la peur, et survinrent les maladies et la mort.
Bien que l’homme des premières civilisations de votre plan fût doué de grande intelligence, l’aspect illimité des ses mécanismes de pensée commença à s’amenuiser et à devenir limité du fait de son attente de la mort et de ses attitudes de survie. Ces attitude se survie, issues de la peur de la mort, seraient transmises aux générations futures comme ce qu’on appelle les instincts de survie, cat tout ce que l’homme pense s’inscrit au sein de ses structures cellulaires et génétiques…
 
« … Alors que les Dieux revinrent ici en tant qu’homme, encore et encore – afin d’y poursuivre leurs aventures dans la vie, leur concept de la vie se borna graduellement à ce plan et ils oublièrent leur ascendance et leur divinité…
 
« … Lorsque les Dieux, en tant qu’homme, eurent oublié leur divinité et leur immortalité, qu’ils eurent oublié qu’ils possédaient en eux la toute puissance et l’omniscience, ils commencèrent d’être vulnérables aux egos de leur entourage. Des entités en tardèrent pas à apparaître qui cherchèrent à s’élever au-dessus des autres en disant qu’eux seuls, par leurs pouvoir surnaturels et la source immense de leur connaissance, avaient la compréhension de Dieu. Et comme l’homme était devenu une créature craintive et grégaire, ces voyants et ces prophètes et ces oracles cherchèrent à augmenter leur pouvoir en prononçant des prophéties de ruine et de péril. Et si les gens écoutaient d’une oreille distraite, ils lançaient des imprécation set les menaçaient de damnation.
 
Ainsi la religion naquit sur ce plan, qui sépara un plus l’homme de sa beauté intérieure et son éternelle divinité. Et la religion fut très habile, car ils ne recoururent pas aux armes pour gouverner et diriger les peuples. Il leur suffisait de perpétuer l’enseignement selon lequel Dieu se trouvait hors de portée de l’homme, selon lequel l’homme ne possédait en lui ni l’omniscience ni la toute puissance.
 
Maintenant, l’homme est une mémoire éternelle. Elle se souvient de toutes les expériences de chaque vie. Si on répète à l’homme une chose asses souvent – aussi fausse que puisse être cette compréhension celle-ci deviendra éventuellement pour lui une réalité ancrée, car l’homme, qui, dans son désir désespéré d’être accepté, recherche timidement la vérité, prêtera l’oreille à n’importe quel propos déraisonnable. En conséquence, si vous dites inlassablement à l’homme que Dieu est en-dehors de lu et qu’il est misérable et mauvais dans son âme, le jour viendra où ces pensées deviendront des compréhensions établies dans la mémoire de l’âme de l’homme, et il lui sera très difficile de les changer. Et c’est ce qui s’est produit durant des milliers d’années sur ce plan…
 
« …Lorsque l’homme cessa d’accepter sa propre faculté de connaissance intime comme essence de vérité, il renonça à sa souveraineté et à son pouvoir, et fut éventuellement partie d’une masse collective, ce qui, au cours des âges, permit aux religions et aux gouvernements de gouverner les gens comme s’ils étaient une seule entité. Or ils ne le sont pas. Chacun est unique et a une destinée unique à accomplir ainsi que des aventures uniques à vivre. L’homme a droit à ses aventures.
 
« … L’incarnation n’a pas été conçue pour être un piège. Elle a été conçue simplement comme un jeu auquel il faille participer, comme une nouvelle aventure dans l’exploration de la créativité de la vie. Mais vous vous êtes rapidement perdus dans votre expérience sensorielle et votre corps devint votre unique identité. Vous vous êtes immergés si profondément dans la matière de ce plan que vous êtes devenus hommes, homme de l’insécurité, homme de la peur, homme de la vulnérabilité, élément mortel, car vous avez oublié le pouvoir de l’essence qui existe en vous. Tant et si bien que vous avez appris la mort et oublié la vie. Vous avez appris la tristesse et oublié la joie. Vous avez appris l’homme mais oublié Dieu, votre intelligence sublime vous permettant de créer des illusions de votre choix….
 
« …A ce jour, la plupart d’entre vous ne savent toujours pas que Dieu est vous, que vous possédez en vous le pouvoir de connaître et d’être toutes choses. C’est pourquoi vous permettez à des professeurs et à des religions et à tous les autres de diriger votre vie et d’interpréter pour vous la vérité. Vous laissez la compréhension des autres compliquer et obscurcir la simple vérité qui est proclamée depuis des siècles dans votre temps, à savoir que le Père et le royaume des cieux sont en vérité en vous. Pourrait-il y avoir vérité plus belle ? Mais beaucoup d’entre vous qui ne savent toujours pas cela croient qu’il vous faut passer par les dogmes et certaines mécaniques, pour ainsi dire – rites, prières, chants, jeûnes, méditations pour entrer en contact avec Dieu et atteindre l’illumination. Cependant, plus vous pratiquez ces choses-là, plus vous convainquez  votre âme que vous n’êtes pas ce que vous tentez de devenir, que vous êtes éloignés de l’amour de Dieu et de la compréhension que vous cherchez à obtenir, car vous devez peiner afin d’y arriver…
 
« … Je suis revenu ici simplement pour vous dire qu’il existe une voie meilleure et aussi pour vous dire que vous êtes déjà Dieu, et que vous n’avez jamais failli, et que vous n’avez jamais rien fait de mal, et que vous n’êtes pas des créatures misérables et mauvaises, et que vous n’êtes pas des pêcheurs, et que cette merveilleuse invention appelée le diable n’existe pas. Lorsque vous prendrez conscience de ces réalités, vous pourrez commencer à vous occuper d’être heureux, ce qui est être comme Dieu. Le Père n’est pas une créature colérique, lugubre, méditative, pieuse. Il est l’essence, qui est complète, et joie infinie.
 
Je vous le dis, Dieu est en vous. Il l’a été durant toutes vos vies. Vous êtes d’ores et déjà Dieu, car Dieu est l’intelligence créatrice qui réside dans les profondeurs de votre être, l’essence qui vous a aimés jusqu’à vous permettre de faire l’expérience de la limitation et vous permettra de redevenir illimité de par son amour.
 
La limitation a été une aventure. Elle a été une expérience et la grande majorité des entités sur ce plan en font encore l’expérience manifeste. Vous avez malheureusement oublié qu’il existe quelque chose de mieux, et vous avez fait de la limitation votre mode de vie. Si vous pouviez seulement savoir que, grâce à un mode de pensée illimité, vous pouvez transcender l’enveloppe et tous les univers et tous les plans, vous ne  choisiriez plus jamais d’être limité. Si seulement vous le saviez et vous autorisiez à accueillir et embrasser toutes pensées, vous auriez la joie et la paix dans votre vie plus abondamment que dans vos plus sublimes rêves…
 
« … Lorsque vous saurez que vous êtes Dieu, ce sentiment de certitude en vous créera les expériences et la compréhension qui vous feront comprendre la véracité de cette connaissance en vous. Personne ne peut vous donner cette connaissance. Vous seuls pouvez obtenir cette compréhension, au moyen de vous propres mécanismes de pensée et de votre être émotionnel.
 
Lorsque vous connaissez que Dieu et vous êtes un, les attitudes de séparation disparaissent de vos mécanismes de pensée et vous êtes réunis avec la divinité. Lorsque vous comprenez que l’intelligence du Père, toute sagesse et omniscience, est la totalité de la pensée – le fondement de toutes les choses qui sont et que vous vous permettez d’être toutes pensées, alors vous êtes tout ce que Dieu est, toutes choses. Alors vous recouvrez votre liberté, votre grandeur, et votre gloire. Alors vous n’aurez plus à revenir à ce ciel encore et encore mais vous pourrez vous rendre en d’autres cieux plus grands où vous attendent des aventures plus grandioses….
 
«  Le temps est venu pour l’émergence d’une nouvelle compréhension, qui, à vrai dire, n’est pas neuve du tout. Dans les profondeurs de votre âme, vous saurez qu’elle est la vérité car la vérité vous permettra de voir par-delà la stagnation des croyances dogmatiques, vous menant dans le paradis de la pensée et de la compréhension qui a toujours été là. Tandis que la corde autour de votre cou se dénouera et que les sentiments de joie commenceront à faire surface et devenir saillants en votre âme, vous commencerez à être ce Dieu magnifique que vous êtres, en état d’être.
 
L’Âge actuel, l’Âge de la Chair est à sa fin. Le nouvel âge est déjà à l’horizon, et il a pour nom l’Âge de la Lumière, l’Âge du Pur Esprit, l’Âge de Dieu. C’est l’âge durant lequel l’homme sait que tous sont égaux et que le royaume des cieux a de tout temps été en lui. L’Âge de la Lumière verra l’homme faire retour à la pensée illimitée, au sublime royaume de l’amour, de la joie et de la liberté dans l’être. Ceux qui seront le nouveau royaume ne seront ni des seigneurs de la guerre ni des tyrans au milieu des hommes, mais des hérauts de la paix qui s’élèveront au-dessus de la stagnation de la limitation pour dire : « Je suis Dieu et tous ceux que je vois, je les aime, car je suis tout ce que je vois et j’aime ce je suis. » Ceux qui parviendront à cette compréhension élèveront chacun la conscience dans sa totalité grâce à leur lumière solitaire. Et un à un vous ferez retour à un état illimité, enrichis par les perles de la sagesse, ce qui vous permettra de créer avec plus de sagesse dans l’éternité de l’amour…. 

 » Aimez-vous vous-même, maître, complètement. Aimez la vie, toute la vie. Si vous faites cela, vous recouvrirez votre union, je peux vous l’assurer ; grâce à une attitude et en un instant seulement. Cela n’est pas plus compliqué que cela. Simplement, sachez….»

Ramtha – Le Livre Blanc, aux éditions AdA (extraits des p187 à202-Chap 15)

 

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