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Les relations amoureuses

Posté par othoharmonie le 14 décembre 2014

 

racines-galactiques2Chers amis,

Je suis Joshua. Je vous accueille tous sincèrement. Je suis ici en toute cordialité.

Je veux partager avec vous, car vous êtes mes frères et mes soeurs et je ressens une profonde parenté avec vous. Je ne suis ni plus important ni plus élevé que vous, nous sommes Un. Nous nous sommes embarqués ensemble pour planter la semence de l’énergie christique sur Terre, une semence qui avec le temps allait grandir lentement et s’épanouir pleinement. Cette époque sur Terre est celle de l’achèvement de ce voyage. 

C’est une époque où beaucoup de jeunes plantes commencent à se développer et de maintes façons, vous êtes ces fleurs en bourgeons ! Ensemble, nous formons une unité, un collectif d’âmes qui se  consacrent à la naissance d’une conscience nouvelle. Ne me voyez donc plus comme un maître qui se tient au-dessus de vous, mais comme un ami qui vous donne la main et veut partager son amour avec vous, parce que je vous aime tous, profondément. 

Vous avez un désir d’amour intense. Vous le cherchez dans vos relations avec les autres, ainsi que dans une connexion au divin. Mais en vérité, ce dont vous avez soif se trouve en vous, c’est votre nature divine, la part de vous qui est Une avec l’amour inconditionnel et la joie. Quand vous faites l’expérience de cette part de vous, c’est comme si vous rentriez à la maison. Tout devient facile, léger, joyeux dans votre vie. Vous êtes à l’unisson avec vous-même, et vous n’avez besoin de rien d’extérieur pour vous sentir bien. Vous formez une unité à part entière et cependant vous vous sentez relié(e) à toute chose d’une manière profonde et intime. Ce qui est paradoxal à propos des relations, c’est que l’on ne peut se connecter intimement à une autre personne que si l’on est capable d’embrasser l’unité à l’intérieur de soi. Si l’on est prêt à s’accepter, avec les fardeaux du passé, avec les hauts et les bas, alors il y a de l’espace pour une autre personne avec son individualité unique. Vous n’utilisez plus alors l’autre personne pour rentrer à la maison. Au lieu de cela, vous partagez la Maison que vous portez dans votre coeur avec l’autre. Ce type de relation devient une célébration conjointe, un partage, et c’est une relation qui guérit, que ce soit avec un(e) partenaire, un(e) ami(e), ou un enfant, cela ne fait pas grande différence. 

Toutefois, les relations amoureuses, celles avec votre partenaire, sont les relations qui font appel au meilleur de vous-même. Elles vous touchent en profondeur et remuent des émotions profondes, parce qu’elles semblent détenir la promesse d’un retour à la maison plus que toutes les autres relations. Avant de vous parler des relations amoureuses, j’aimerais vous rappeler que la Maison à laquelle vous aspirez, cette unité originelle de laquelle vous êtes nés en tant qu’âme, n’est pas éloignée de vous. On peut dire que dans la sphère temporelle, vous avez symboliquement quitté le Paradis il y a très très longtemps que vous avez tracé votre chemin, en tant qu’âme dans un corps, et que vous avez choisi une certaine forme pour vous manifester, subir des expériences et visiter de nombreux lieux de l’univers. 

Quand vous êtes né(e) en tant qu’âme individuelle et que vous avez entrepris votre voyage, vous avez quitté cette unité originelle que vous pouvez imaginer comme une couverture d’amour et de lumière chaleureuse, très familière pour vous. Une unité où vous aviez toujours ressenti la présence sécurisante d’un Dieu Père-Mère et où vous n’aviez donc jamais peur d’être seul(e) ou rejeté(e). ces concepts «négatifs» ne faisaient même pas partie de votre compréhension et pourtant, une puissance archétypale était à l’oeuvre en Dieu qui vous a fait naître du sein de cette unité divine Père-Mère. 

Quel était le propos de cette naissance ?

Que vous puissiez tous devenir des dieux indépendants ! Que vous puissiez  tous devenir le point de départ d’une source d’amour et de chaleur d’où une infinité d’êtres sont créés et émergent. Mais vous avez reçu comme un choc l’adieu offert lors de votre départ. Vous avez réalisé que cette séparation d’avec l’Unité s’accompagnait du fait que vous ne sauriez rien par avance, afin de faire vraiment l’expérience du processus de l’évolution. Vous avez réalisé que vous ne pouviez-vous séparer de cette unité primordiale qu’en suivant votre chemin d’âme individuelle qui pour la première fois affronte la peur, la désolation et l’obscurité de l’inconnaissance et de l’incompréhension. 

Vous portez encore aujourd’hui en vous cette expérience originelle de désolation et de solitude, qui peut ressurgir très fortement dans l’arène des relations amoureuses. Mais avant d’aborder ces relations, j’aimerais vous rappeler que vous avez la possibilité de vivre cette connexion originelle à tout moment. Quand vous entrez dans le sommeil profond, sans rêves, vous quittez votre corps et vous vous connectez à la source la plus profonde dont vous êtes issu(e), à Dieu, si vous voulez l’appeler ainsi, ou à votre centre intérieur : à cette part de vous qui n’a jamais quitté le Paradis et qui y est encore. Même si vous l’avez quitté depuis des milliards d’années, cette Unité est encore là en vous, c’est une part inaliénable de votre conscience. La nuit, si votre mental n’est pas trop actif, si vous vous laissez aller au sommeil et aux sphères non-physiques où vous entrez, vous quittez alors votre corps et vous vous ressourcez. De même, dans votre vie quotidienne, vous avez la possibilité de vous relier à cette réalité de l’Esprit divin, dont vous faites intimement partie. 

Quand vous êtes très calme, vous pouvez parfois ressentir cette présence. Je vous invite à ressentir que tous ensemble, nous constituons une unité, une part de ce visage originel de Dieu. Imaginez qu’au milieu de votre poitrine, dans le chakra de votre coeur, se trouve un cristal brillant, merveilleux. Imaginez-le et ressentez sa puissance : un cristal pur et clair dans lequel toutes les facettes reflètent simultanément vos nombreuses expériences. Ce coeur-cristal est aussi relié à tout ce qui vous entoure. Les sentiments que vous recevez des autres peuvent se refléter dans ce cristal et c’est ainsi que vous en venez à comprendre les autres en recevant leurs humeurs et leurs émotions par le biais de ce cristal. De ce coeur-cristal, vous comprenez les expériences des autres : leurs peines et leurs déceptions sont claires pour vous. 

Ce coeur-cristal est connecté aux cœurs de tous les autres êtres vivants, car nous  sommes tous Un. Et pourtant il vous est possible de ressentir aussi que ce coeur qui bat dans votre poitrine vous appartient : c’est votre âme-coeur. Ressentez comme ces deux aspects vont ensemble. Vous êtes reliés au niveau du coeur, ce champ horizontal qui vous relie avec tout ce qui est vivant. Il n’y a donc pas de séparation, car nous sommes tous Un. Pourtant, vous êtes aussi «un» ce qui veut dire que vous êtes-vous, et que personne n’est exactement comme vous. Vous êtes un être individuel et il y a une ligne verticale qui vous relie directement à la Source, à Dieu. Vous êtes dans ce corps physique, véhicule de votre coeur, parcelle unique de conscience divine. 

Ressentez la vastitude de ce cristal : la conscience infinie qui vous appartient et qui pourtant peut aller où bon lui semble. Elle n’est pas liée à ce corps, même si elle est dans ce corps maintenant, temporairement, mais c’est une énergie si vaste qu’ultimement elle n’est liée à aucune forme. Vous êtes cette conscience, vous avez apporté une parcelle du tissu divin Père-Mère-Dieu ici avec vous sur cette terre. Vous êtes entier(e) et complet(e) à l’intérieur de vous, et vous êtes le gardien, la gardienne de ce cœur-cristal. Souvenez-vous de cela, alors que nous considérons le thème des relations amoureuses. 

Lorsque vous tombez amoureux (se) d’une autre personne, il y a souvent une  expérience intense de plaisir au début de la relation. C’est comme si quelque chose s’ouvrait tout grand à l’intérieur de vous, quelque chose qui était resté longtemps caché et ne pouvait s’ouvrir que par le regard de cette autre personne. Les autres ne semblent pas voir ce «quelque chose» en vous, mais votre bien-aimé(e) éveille la beauté nue de qui vous êtes. Votre passion et votre enthousiasme pour la vie revient, vous avez le sentiment d’être vu(e) et aimé(e), et vous allez faire l’expérience de votre profondeur, de la merveille que vous êtes. C’est ce dont vous faites l’expérience dans l’engouement amoureux. Et même si en apparence il s’agit de l’autre, c’est réellement de vous qu’il s’agit, ce que l’autre évoque en vous, ce délice, un miracle ! C’est alors seulement que vous paraissez vous éveiller et ressentir combien vous avez à donner et combien vous pouvez être aimé(e). 

À ce moment, généralement les gens deviennent intoxiqués par la crainte et l’émerveillement de cet engouement, et ils s’attachent aveuglément à celui ou celle qui a éveillé ce sentiment en eux. Lui ou elle détient cette «baguette magique» et ce  qui avait d’abord mené à une révélation et à un sentiment d’amour envers vous autant qu’envers l’autre mène peu à peu à une fui te de vous-même, à mesure que vous vous focalisez entièrement sur l’autre. 

C’est alors que commence un conflit avec l’autre. Vous voudriez posséder cette part de lui ou d’elle qui vous rend si heureux. L’autre fait souvent la même chose avec vous, et tous deux devenez  immensément empêtrés dans cette lutte à la corde. Ainsi finalement, le meilleur que vous puissiez vous donner mutuellement finit par appeler le plus bas, la jalousie, la dépendance et les luttes de pouvoir. C’est une chute extrêmement pénible que presque tout le monde expérimente dans sa vie. 

Comment cette chute survient-elle ? Il y a deux aspects en vous. De ce coeur-cristal que j’ai décrit, l’amour en vous est capable de voir l’autre exactement tel(le) qu’il ou elle est ainsi que de faire l’expérience de la beauté qui y est présente. De cet espace de votre coeur, vous pouvez entrer dans une connexion égale et équilibrée l’un avec l’autre, dans laquelle vous reconnaissez la divinité en chacun(e) sans perdre de vue votre humanité. Vous octroyez à l’autre ses peines, ses méfiances, ses déceptions et ses résistances. 

Mais dans votre ventre, une autre énergie est à l’oeuvre, quelque chose qui peut s’avérer être une force perturbatrice très puissante dans cet engouement. Je nomme cette énergie «l’enfant intérieur négligé», porteur d’une douleur très forte et profonde qui remonte à cette douleur de naissance cosmique originelle d’avoir quitté l’unité Père-Mère-Dieu. Cet enfant s’éveille aussi lorsque vous tombez amoureux (se) et il a de nombreuses émotions pouvant obscurcir votre coeur. Ces émotions peuvent envelopper le coeur-cristal et assombrir le fait que vous seul(e) êtes la source du plaisir et de la félicité vécus aux débuts de l’amour romantique. Ces sentiments vous concernaient, vous, ainsi que l’espace que vous vous êtes donné, rendu possible par l’autre, mais cela ne concernait que vous. 

Toutefois, l’enfant en vous, qui est en souffrance et réclame l’attention, l’amour et la reconnaissance dont il a tant manqué pendant si longtemps peut être tenté d’opérer une sorte de strangulation sur le partenaire. Il veut s’accrocher à tout prix afin d’obtenir pour lui-même ce dont il manque. Ainsi, l’enfant et le coeur-cristal finissent par être opposés. Ce qui au premier abord semblait être magnifique tourne en une relation destructrice où vous allez vous bagarrer et entrer dans un conflit dont personne ne veut mais qui se produit néanmoins. Au moment où la magie menace de disparaître, il se peut que le désespoir vous saisisse. À tout prix, vous voulez vous accrocher à votre partenaire, parce qu’un jour, vous avez ressenti un amour absolu avec cette personne. 

images (2)Vous allez vous battre afin de le garder et vos douleurs les plus anciennes, vos émotions de colère, de peur de l’abandon, voire la haine, entrent alors en jeu. Même alors, c’est très difficile de lâcher l’autre personne, car vous serez aiguillé par le rappel de ce que vous avez vécu de bon quand tout était en harmonie. Il est très important qu’à ce stade vous sachiez lâcher prise. Le moment où vous sentez que votre relation entre dans une spirale descendante, et que vous êtes sur le point de vous accuser et de vous blâmer l’un l’autre est le moment de faire un pas en arrière. Vous avez la capacité de vous blesser si gravement, précisément parce que vous vous êtes touchés si profondément, et cette souffrance est difficile à guérir. 

Osez donc faire un pas en arrière quand vous avez le sentiment que vous échappez à tout contrôle, que vous êtes balayé(e) par des émotions qui vous empêchent d’approcher votre partenaire le coeur ouvert. Vous aurez probablement l’impression d’avoir très peur d’être abandonné(e), ou bien juste le contraire : une peur de vous connecter si profondément à quelqu’un que vous vous perdiez dedans. Il peut y avoir d’autres émotions telles que la colère ou la jalousie mais le plus important est de vous rendre compte que les émotions les plus intenses vous concernent vous, davantage que la relation. La relation a déclenché les émotions mais celles-ci proviennent de causes plus profondes. 

Ce qui importe à présent est de vous occuper de votre enfant intérieur meurtri et négligé qui est la véritable cause de votre déséquilibre émotionnel. Ce n’est pas la responsabilité de votre partenaire de faire cela. Vous n’êtes pas non plus responsable de l’enfant intérieur de votre partenaire. Le fait de rendre quelqu’un d’autre responsable de votre souffrance et de vous attendre à ce qu’il la guérisse mène à une énorme confusion dans les relations. 

Donc, à quoi voyez-vous quand la relation, qui initialement était un lien amoureux, va mal et sort de l’équilibre ? En réalité, il y a des signes clairs, et l’une des façons de les voir est de faire l’exercice suivant avec votre enfant intérieur : Imaginez que vous êtes debout face à votre partenaire actuel, ou quelqu’un d’important pour vous, si vous n’avez pas de partenaire en ce moment, et permettez à votre enfant intérieur de se tenir à votre gauche. Imaginez-vous à un âge de moins de dix ans et tenez-vous face à votre partenaire avec cet enfant à votre gauche. Voyez maintenant comment l’enfant répond à votre bienaimé(e). Regardez bien sa première réaction. 

Demandez à l’enfant : «Qu’est-ce qui t’a attiré vers lui, vers elle ? Qu’as-tu trouvé de si irrésistible ? Qu’est-ce qui a touché ton coeur, qui t’a fasciné ?» Puis demandez : «Comment te sens-tu maintenant ?» Quelque chose est-il arrivé à cette qualité originelle ? L’enfant est-il capable de ressentir encore cet amour ? Dans une relation de guérison, cette qualité unique est encore très présente. Elle vous nourrit encore, vous réchauffe encore, alors qu’en même temps, votre partenaire a pris une forme plus humaine, avec ses problèmes personnels et ses hauts et bas. Toutefois, quelque chose de cette magie originelle est encore présent et à cause de cette magie, les problèmes peuvent être surmontés. Si vous remarquez que la magie est absente, si votre enfant intérieur se sent en réalité malaimé ou maltraité, alors quelque chose est en cours auquel vous devez prêter attention. 

Prenez le temps de découvrir cela avec votre enfant intérieur. Afin de clarifier la  situation, laissez aller l’image de l’enfant intérieur, et imaginez-vous à présent debout face au partenaire que vous avez choisi et observez de quelle façon l’énergie du don et de la réception circule entre vous. D’abord, voyez ce que vous donnez à l’autre et ressentez-le, cela n’a pas besoin d’être exprimé en paroles, tant que vous le ressentez. Observez ce qui circule de vous vers l’autre personne et observez comment vous vous sentez à ce moment. Avez-vous davantage d’énergie à cause de ce don ou bien vous sentez-vous vide et épuisé (e) ? Est-ce inspirant de donner ou cela vous fatigue-t-il ? 

Retenez cette première impression. Après avoir regardé ce que vous donnez à l’autre, jetez un coup d’oeil à l’interaction opposée. Que recevez-vous de l’autre ? 

Faites simplement confiance à la première impression qui vous vient. Ce que vous recevez vous semble-t-il bon ? Cela rend-il votre coeur plus ouvert ? Vous sentez-vous  plus heureux (se) par rapport à vous-même en résultat de ce que vous recevez ? 

L’essence d’une relation de guérison est que l’autre vous donne quelque chose qui crée de la joie dans votre coeur. Enfin, il y a un autre signe d’une relation destructrice : de votre plexus solaire, proche de votre estomac, percevez un «cordon» d’énergie qui vous connecte à l’autre. Si vous êtes sensible, vous percevrez peut-être ce cordon. Ce que vous recherchez, c’est le sentiment d’avoir besoin de posséder l’autre, que vous paniquez à l’idée que l’autre puisse ne plus être là, que quelque chose tire sur ce cordon. Si vous percevez cela, alors il s’agit essentiellement d’un cordon ombilical énergétique qui vous relie à l’autre et vous donne ce sentiment : «J’ai besoin d’eux, je ne peux rien faire sans eux !» Ce sentiment de panique vous montre que vous  ’agissez pas de façon indépendante, ou au moins que vous pensez être incapable d’agir  sans l’autre et une telle dépendance peut mener à une relation destructrice. 

Dans une relation de guérison, il est normal que l’autre vous manque si d’une manière ou d’une autre il vous arrive d’être séparés. Il est naturel de se réjouir et par conséquent de désirer la compagnie de l’autre. Il se peut que vous vouliez l’autre, mais  vous n’avez pas besoin de lui ou d’elle. Mais dans une relation destructrice, il y a quelque chose de pervers à l’oeuvre. Il y a l’impression que vous ne pouvez pas agir ou exister sans l’autre, que vous dépendez d’eux pour votre bien-être, voire pour votre existence ! Et cela vous affaiblit de façon substantielle. Il y a une peur profonde d’un rejet potentiel de la part de l’autre et à cause de cela, vous vous sentez petit (e) et rabougri (e) et toute la relation perd le caractère libre, joyeux et spacieux qu’elle avait au début. Essayez de ressentir ces choses pour vous-même, calmement, à votre façon. Et n’ayez pas peur de faire de la place dans la relation pour vous permettre de ressentir cette sorte de chose. Car une fois que vous vous trouvez dans une spirale négative  dans une relation, il est souvent nécessaire que les partenaires prennent de la distance l’un envers l’autre, physiquement et émotionnellement, afin de réaliser où chacun se tient.

 À un tel moment, il n’est souvent pas utile d’essayer de discuter. Il est nécessaire que vos champs d’énergie se libèrent d’abord l’un de l’autre afin de gagner suffisamment d’espace pour revenir au centre de votre coeur-cristal. Descendez en conscience dans ce merveilleux cristal clair qui est votre essence. Ne dépendez pas des autres pour expérimenter cela en vous. C’est là pour vous, toujours. C’est le murmure de Dieu que vous pouvez entendre dans le silence. 

Puis visualisez des rayons de lumière sortant de ce cristal et rayonner sur votre enfant intérieur qui souffre encore et qui cherche encore l’acceptation, l’amour et la sécurité à l’extérieur de lui. Laissez briller vos rayons de lumière sur cet enfant et vous pourrez voir littéralement que la lumière du cristal semble s’ancrer en descendant de plus en plus profondément dans votre ventre et continuer le long de vos jambes jusque dans la Terre. C’est votre lumière, la lumière unique de votre âme ! Vous êtes ici sur Terre pour faire l’expérience de cette lumière dans un corps physique. Votre lumière particulière est unique, c’est votre lumière angélique, et si vous restez relié (e) à elle, vous attirerez alors des relations de guérison dans votre vie. Vous n’avez pas «besoin» de quelqu’un d’autre. Et vous n’avez pas non plus besoin de rendre quelqu’un «parfait» : quelqu’un qui vous voit enfin selon la perspective que vous désirez, qui vous comprend et vous embrasse inconditionnellement comme vous le voulez. 

L’acceptation et l’amour inconditionnels se trouvent uniquement dans votre coeur, par et pour vous-même. Ne chargez pas quelqu’un d’autre de ce devoir. Cet amour absolu est quelque chose qui se joue entre vous et votre Soi. Vous seul pouvez-vous le donner, et quand vous le ferez, vous deviendrez une fontaine d’amour pour les autres, parce que vous êtes alors complètement vrai(e) et honnête envers vous-même. Vous vous aimez, y compris votre part d’ombre : cet enfant intérieur qui lutte parfois et qui est tourmenté. Lorsque vous vous aimez, il est plus facile pour vous de voir l’autre personne selon une perspective véridique. Vous ne devez plus prendre si personnellement des choses parfois offensantes ou blessantes qu’il ou elle dit ou fait. 

images (3)Ses actions et réactions lui appartiennent, et il devient plus facile de ne pas y répondre trop émotionnellement. L’autre personne n’est plus responsable du salut de votre âme. Vous l’êtes. Vous êtes maître de votre monde, de votre réalité. Vous êtes tous sur ce chemin de réalisation de soi et déjà, vous touchez les autres avec votre coeur-cristal : vous leur donnez des étincelles d’amour et d’espoir. Je vous remercie d’être venus sur Terre à cette époque, cette période de transition et de changement. Je suis avec vous et je me soucie de vous, profondément.

Vous êtes mes frères et soeurs, et je vous aime.

Joshua  Par Pamela Kribbe, Traduction Christelle Schoettel

 

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2014 : une année pas comme les autres pour l’humanité incarnée

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2014

883585. Et ce n’est que le début!» 

“2014 s’est présenté sur l’écran de la vie dans une explosion de lumière. Cette lumière a été offerte par la Matrice Divine de notre Père-Mère Divin et vibre avec les fréquences les plus élevées de l’Amour Divin. Jusqu’à présent, l’humanité n’était pas en mesure de recevoir de telles fréquences. 

L’extraordinaire travail de lumière, victorieusement accompli en 2013 par les Artisans de Lumière unis au travail intense des Royaumes Célestes ont permis à l’humanité et aux autres espèces vivantes de recevoir ces hautes fréquences très raffinées. 

2013 est considérée comme la première année de cette Nouvelle Terre.

L’humanité, jusqu’à lors, naviguait entre les deux mondes. Nous recevions les bénédictions incroyables des modèles provenant de la Cinquième Dimension pour créer la Nouvelle terre, mais en même temps nous nettoyions les résidus de nos créations erronées qui refaisaient surface pour être guéris et transmués. Par conséquent, en fonction de notre focalisation en 2013, nous avons souvent dû faire face à tous les aspects des deux mondes. Nos pensées et nos sentiments ont été emplis de joie et de gratitude dès lors que nous comprenions l’Unicité de Toute vie, mais en parallèle, nous avons ressenti les déchirures et les peurs dues à la séparation et à la dualité. En dépit de cette confusion émotionnelle, en 2013 l’humanité a avancé dans la lumière par bonds spectaculaires. 

La chose la plus importante qui se soit produite pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant de la planète en cette première année de la Nouvelle Terre, est que, individuellement et collectivement nous avons atteint l’énergie, les vibrations, et la conscience qui a permis à notre Présence JE SUIS

d’activer notre glande pinéale qui était en sommeil. Notre glande pinéale est la structure physique du cerveau par laquelle notre Présence JE SUIS transmet la lumière Divine directement dans nos corps terrestres. Elle est également la glande grâce à laquelle, nous pouvons atteindre notre conscience Christique, nous rendant alors capables de communier à nouveau avec notre Présence JE SUIS et avec les Royaumes de la Vérité Eclairée. 

Alors que les gens s’éveillaient, un par un, au cours des dernières décennies, leur Présence JE SUIS a activé leur glande pinéale. Cela leur a permis de reprendre individuellement conscience du Christ intérieur. En 2013, le corps collectif de l’humanité a atteint une masse critique car beaucoup d’amour divin a été ressenti ce qui a permis à la Présence JE SUIS de chaque homme, femme et enfant sur

Terre de vivre une activation parfaite et adaptée de la glande pinéale. Cet événement a lancé le début du retour de la Conscience Christique, même pour ceux qui ne sont pas encore éveillés. Cette activité de Lumière fut l’impulsion initiale, appelée «la Deuxième Venue du Christ» par les différentes religions du monde. 

Un autre événement majeur a été victorieusement accompli en 2013 : le portail de l’Amour Divin qui vibre au-dessus de l’Italie a été complètement ouvert et pour toujours. C’est le portail par lequel l’Amour Infini coule perpétuellement à travers la Matrice Divine de notre Père-Mère/Divin. Ces flots d’Amour baigneront désormais la Terre et toute vie s’y rattachant, sans être obstrués par les créations erronées des humains fonctionnant encore dans les schémas de la vieille terre. 

L’Amour Infini et divin est le fondement même de la Matrice Divine de notre Père-Mère/Divin. Cette Matrice Divine est, en vérité, le Corps de Dieu dans lequel chaque particule et onde de vie, tout au long de la Création, se déplace, respire, et EST. A chaque jour et à chaque heure, les fréquences insondables de l’Amour Divin et Infini provenant de la Matrice de notre Père-Mère/Divin, sont    déversées de façon exponentielle par les Royaumes Célestes et par tous les Êtres de Lumière. A chacun de leur souffle, ces Etres de Lumière projettent leur amour dans la Divine Matrice et bénissent ainsi toute la Création. Ce cadeau universel devient maintenant tangible et est accessible à chacun d’entre nous à chaque souffle que nous prenons. 

Depuis l’Equinoxe de Septembre et jusqu’au Solstice de Décembre 2013, nous avons été puissamment sollicités par des changements accélérés dans notre corps physique, éthérique, mental et émotionnel. Les Royaumes Célestes nous confirment que de telles accélérations vibratoires n’avaient jamais été tentées par les Présences Je SUIS de l’humanité, ni dans aucun autre monde. Le résultat fut victorieux au-delà des attentes. Ce changement sans précédent a été réalisé à un niveau atomique et cellulaire grâce, en grande partie à la présence de la comète ISON. 

Beaucoup de gens m’ont demandé si la comète ISON avait causé les changements inhabituels lors de la naissance de 2014. Je vais répéter ce que j’ai brièvement auparavant partagé sur cette comète. Depuis l’impulsion initiale de notre chute, la Compagnie des Cieux a aidé l’humanité dans notre voyage, celui de notre retour à la conscience Christique. Dès le tout début, la comète ISON a joué un rôle dans ce processus divin. Je sais que les astronomes considèrent les comètes comme rien de plus que « des boules de neige sales », mais c’est inexact. Même la plus infime particule subatomique de vie pulse d’énergie, de vibration et de conscience. En d’autres termes, tout ce qui existe dans la Matrice Divine de notre Père-Mère/divin a une intelligence, un but et une raison d’être. 

Les comètes sont des champs de force de Lumière consolidée qui traversent l’atmosphère « secouant » les éthers et brisant ainsi les modèles et les pensées cristallisées qui ne servent plus le plus grand bien du système solaire qu’elles pénètrent. Dans leur sillage, Elles laissent un champ fluide de Potentiel Divin non-manifesté. De ces potentiels Divins, de nouveaux modèles peuvent être divinement encodés, véhiculant avec eux des connaissances sacrées. Depuis sa création, la comète ISON a été destinée à jouer un rôle dans notre processus d’Ascension, dès lors qu’elle entrerait dans ce système solaire. Les astronomes ont déclaré que la comète ISON est vieille de 4 500 000 000 années, mais c’était la première fois qu’elle entrait dans notre système solaire. Quatre milliards et demi- d’années, c’est également « la ligne de temps qui coïncide avec la création de notre Soleil Central » ainsi que les Soleils et les planètes de notre système solaire. Les Royaumes Célestes ont révélé que la comète ISON avait été préparée pour servir la Terre et notre système solaire depuis «le début des temps.» Ce n’est pas par hasard que cette comète a terminé sa course des 4,5 milliards d’années au travers de la Divine Matrice de notre Père-Mère/Divin Dieu alors que la Planète Terre vit un moment crucial de son évolution. 

La mission divine de la comète ISON était très complexe, mais voilà ce qui nous a été révélé : « Il ya 4,5 milliards années, la comète ISON a été crée en un souffle divin en même temps que notre système solaire. Au moment de sa création, chaque particule et onde de vie associée à notre système solaire a été encodé par le potentiel divin de notre Père-Mère/ Divin et le plan divin a été programmé. La Comète ISON même a été encodée avec le potentiel divin destiné à notre

système solaire. Lorsque la Terre et l’humanité ont sombré dans le chaos de la dualité, la comète ISON a maintenu les codes d’activation pour le potentiel divin de notre système solaire et pour que l’humanité puisse réintégrer sa conscience Christique en tant que Fils et Filles de Dieu. » 

Pendant des millions d’années, depuis « la chute », les Royaumes Célestes » ont travaillé intensément avec les Présences Je SUIS de l’humanité. Le but de cette intervention divine était d’aider les Fils et Filles de Dieu à reprendre le chemin de l’Amour Divin et de la conscience Christique. L’espoir était que nous allions nous « réveiller » à temps pour récupérer notre position dans le système solaire et Ascensionner avec la Terre et le reste de notre système solaire. Ce qui signifie redécouvrir les Royaumes de la 5ème Dimension au cours de ce Moment cosmique, appelé : « le Changement des Âges ». Personne ne savait si la majorité de l’humanité serait éveillée à temps pour nous élever au-dessus du chaos, mais aucun Être de Lumière n’a jamais renoncé à notre victoire. 

Après des décennies de dévouement et beaucoup d’activités de Lumière co-créées par des gens du monde entier oeuvrant à l’unisson avec les Royaumes Eclairés, il était évident qu’en 2012, l’humanité et la Terre allaient vivre la bascule des âges. C’est alors que la comète ISON a été convoquée par le  Tout- Puissant Divin, par les constructeurs de la Forme afin de remplir sa mission spécifique de ce Plan Divin. En Septembre 2012, les astronomes ont découvert la comète ISON. Ils ont été étonnés par la taille de cette comète rare qui avançait vers notre système solaire. Ils ont supposé que ISON pouvait

être la «comète du siècle.» Parce que cette comète était aussi vieille que notre système solaire, les scientifiques se sont empressés d’étudier ses propriétés après qu’elle ait accompli son voyage autour de notre Soleil, mais cela ne faisait pas partie du Plan Divin de ISON. 

Le 28 Novembre 2013, le jour où les Etats-Unis d’Amérique célébraient « Thanksgiving » et se concentraient sur tout ce qui méritait de la gratitude, la mission céleste de la comète ISON était accomplie. Alors qu’ISON achevait la phase finale de son voyage (4 500 000 000 milliards d’années), elle a été attirée au coeur de notre Soleil. Dans une explosion impressionnante de lumière, la comète ISON de façon exponentielle a libéré les codes d’activation de notre Potentiel Divin. Ceci s’est produit dans le pur noyau de chaque particule et onde de notre système solaire atomique et subatomique.

Sur Terre, l’activation des codes de notre potentiel divin signifie qu’il se produit une accélération monumentale de l’éveil de l’humanité (sur ce qu’elle est vraiment) et sur notre intégration de notre conscience Christique. Cette expansion incroyable de lumière vibre maintenant dans nos glandes pinéales nouvellement activées. Nos Présence JE SUIS nous assistent dans la guérison et le re-calibrage de nos 12 brins d’ADN solaires (ADN déstructuré lors de notre chute). 

La double hélice d’ADN contenant le code génétique que nos scientifiques reconnaissent ne représente qu’une fraction infime de notre potentiel divin. Les scientifiques pensent que 98 % de notre ADN est ce que l’on pourrait appeler :»ADN poubelle», ce qui est évidemment absurde. Les codes renfermant notre

potentiel divin et qui ont été activés en chacun par la comète ISON, vont maintenant, tous les jours et toutes les heures, améliorer et renforcer notre capacité et notre habilité à contrôler ce que nous pensons, ressentons, disons, faisons, croyons. 

Après avoir assimilé l’expansion de lumière de la comète ISON, l’humanité a connu une autre  convergence lumineuse lors du 12 Décembre et ce jusqu’au Solstice, le 21 Décembre 2013. Cette Lumière a été ancrée dans notre corps physique, éthérique, mental et émotionnel au niveau cellulaire sous la guidance de notre présence JE SUIS. Cette activité de Lumière a ouvert la voie à l’humanité pour que celle-ci bénéficie pleinement des événements célestes qui ont eu lieu au cours des derniers jours de 2013. Ces événements comprennent un alignement « Grand-Croix », plusieurs colossales éruptions solaires, un renversement total de polarité dans le champ magnétique de notre Soleil, et exceptionnellement une puissante Nouvelle Lune. Toutes ces extensions de puissante lumière ont contribué à un changement sans précédent dans la conscience de masse de l’humanité. 

Maintenant, avec le changement qui a eu lieu au sein de la conscience de l’humanité, tout a changé. En 2014, alors que nous nous concentrons sur les schémas de perfection pour la Nouvelle Terre, l’Amour Divin planétaire, et notre Renaissance d’Amour ont permis à nos corps physique, éthérique, mental et émotionnel de s’élever dans les fréquences supérieures de la 5e Dimension. Notre Présence  JE SUIS, nous aidera à positionner nos « deux de pieds » sur la Nouvelle Terre. Ceci va augmenter notre capacité à transformer nos vies de façon miraculeuse. 

La seconde année de la Nouvelle Terre a été célébrée dans une explosion merveilleuse de lumière qui a embrasé la Terre d’innombrables bénédictions. Les Êtres de Lumière ont déclaré que ces bénédictions seront tout à fait évidentes et visibles au fur et à mesure que nous progressons dans cette année incroyable offrant opportunités et réelles transformations. 

téléchargement (6)Le Royaumes Célestes nous confirment qu’il est impossible pour nous de comprendre avec nos esprits finis l’ampleur de ce que l’activation des codes génétiques (contenant notre potentiel divin) signifie pour l’humanité. Une des facettes, d’une importance vitale, est d’accélérer l’Alchimie Divine qui aura lieu au sein de nos organismes terrestres. Cette divine alchimie transforme littéralement nos cellules planétaires à base de carbone (Troisième Dimension) en cellules solaires cristallines de 5ème Dimension. En 2014, nous avons commencer à découvrir pour la première fois depuis notre séjour terrestre, des changements tangibles dans notre corps physique ce qui indique que nous sommes en effet capables d’inverser le processus de vieillissement. Notre corps physique se transforme en un corps de lumière cristalline solaire. La raison pour laquelle les preuves matérielles tangibles vont enfin se produire dans le processus d’inversion du processus de vieillissement vient du fait qu’en 2014, notre Présence JE SUIS a reçu suffisamment d’aide des sphères de Lumière pour amorcer l’activation d’un autre centre spirituel de notre cerveau qui était en sommeil : la glande Pituitaire. Cette activation de notre glande pituitaire, est la glande maîtresse qui contrôle les hormones, les produits chimiques, les processus, les fonctions et l’activité cellulaire de notre corps physique. 

Notre hypophyse nouvellement activée reçoit et assimile désormais directement la lumière solaire provenant de la glande pinéale. Cette fréquence de lumière dépasse grandement tout ce que nous avons déjà vécu. Elle coule maintenant grâce à notre glande pinéale dans notre glande pituitaire et de là dans chaque particule et onde d’énergie dont notre corps physique atomique et subatomique. Cette lumière coule aussi dans tous les espaces et entre les particules et les ondes de notre corps. Ceci n’est que le début d’un fabuleux processus, mais les Êtres Eclairés affirment que des étapes extraordinaires ont été dévoilées alors que nous avançions dans 2014. D’après les informations déversées par les Royaumes de la Vérité Illuminée, 2014 fut une année pas comme les autres pour l’humanité incarnée. Et ce n’est que le début! 

Patricia Cota-Robles www.eraofpeace.org

 Traduite par Dominique-Claire Germain pour le magazine Vivre Sa Légende

 

 

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La rationalité de la foi

Posté par othoharmonie le 4 décembre 2014

 

Depuis le début de ce que les schémas historiques appellent l’époque moderne (XVIIè siècle), nous avons pris l’habitude de séparer rigoureusement l’attitude scientifique de l’attitude religieuse, et même de les opposer en les considérant parfaitement incompatibles. Beaucoup de gens s’offusquent par exemple en entendant un scientifique avouer sa foi, jusqu’à remettre en question son professionnalisme et ses compétences de chercheur justement, estimant que science et religion ne peuvent raisonnablement cohabiter. 

OLYMPUS DIGITAL CAMERACe qui m’intéresse ici, c’est d’examiner rapidement les sources de ce conflit, et la manière dont on renvoie face à face ces deux perspectives que sont l’attitude scientifique et l’attitude spirituelle. Mais ce que j’aimerais surtout montrer, en m’appuyant précisément sur des recherches scientifiques et mathématiques notamment, c’est que l’acte de foi peut être considéré comme tout à fait rationnel, voire logiquement incontestable, ce qui peut même, à l’extrême, nous conduire à désigner une attitude athée comme allant à l’encontre de toute logique rationnelle.

Bien sûr, je n’irai pas jusqu’à défendre cette position, car j’estime que même si l’attitude consistant à opposer foi et raison est en même temps infondée et indéfendable sur un plan purement logique, le fait d’établir une rationalité d’ordre scientifique à l’acte de foi n’autorise pas à faire preuve du même type d’obscurantisme dans le sens opposé. Au contraire de la position agnostique (ne pas se prononcer sur l’existence de Dieu), l’athéisme, en tant que conviction en la non-existence d’un Dieu, relève pleinement d’un acte de foi, puisque parfaitement indémontrable, et n’a pas non plus en ce sens à se légitimer dans la mesure où cette croyance doit relever d’une conscience purement individuelle et intime. 

LES SOURCES D’UNE OPPOSITION

A priori, ce qui caractérise l’opposition entre science et religion, dans la conscience commune, c’est une sorte de face à face binaire entre deux schémas à la fois erronés et très restrictifs : d’un côté la science, associée à la raison, la logique, la vérité, l’objectif, et de l’autre la religion, assimilée à la croyance, l’imaginaire, l’incertitude et le subjectif. Présenté comme ça, on se rend bien compte que cet oxymore science/religion est à la fois incomplet, artificiel, voire intenable, mais c’est pourtant ce qui semble animer au quotidien le débat entre « purs scientifiques » et « purs croyants ». Il est d’ailleurs dommageable que les uns et les autres s’excluent mutuellement ainsi, mais le nerf de la guerre et les arguments avancés par chaque camp sont plus ou moins redondants : d’un côté les scientifiques vont se parer d’un savoir complètement rationnel, logique et par là même irréfutable, ne supportant aucune objection puisque parfaitement objectif. A l’opposé, les religieux vont utiliser au fond le même argument, mais à l’appui d’un relativisme absolu qui va consister à soutenir que leurs propos relèvent de la foi, que chacun est seul maître de sa propre croyance, et qu’en ce sens aucun énoncé ne peut la réfuter. 

Vous l’aurez compris, ces deux postures me paraissent aussi extrêmes l’une que l’autre, mais surtout bêtement restrictives. Je ne suis pas convaincu par exemple que la science soit toujours rationnelle, et il est avéré que ses énoncés n’ont qu’une durée de vie limitée, de la même manière que je suis tout à fait persuadé que l’on peut trouver des arguments rationnels tout à fait solides en faveur de la foi. Ce sont ces deux aspects que je voudrais creuser à présent. 

RELATIVITÉ DE LA SCIENCE ET RATIONALITÉ DE LA FOI 

La première des choses qu’il faudrait vraiment remettre en question, c’est ce caractère à la fois rationnel, immuable, universel et parfaitement incontestable des « vérités » scientifiques. Pour commencer, la science repose davantage sur une attitude empirique (expérimentale) que véritablement rationnelle. Les énoncés scientifiques sont « démontrés » a posteriori, mais au départ de chacun de ces énoncés, il n’y a rien de plus qu’une hypothèse, une opinion, une intuition même. On part donc d’une idée complètement subjective que l’on va chercher à démontrer scientifiquement pour voir si cela fonctionne ou pas. Il faut noter également que la « preuve » de ces énoncés scientifiques n’est valable qu’au sein de ce qu’on appelle le « paradigme » scientifique, c’est-à-dire au sein de ce schéma. Par exemple, un théorème mathématique ne peut être prouvé que via les mathématiques. Sortez du cadre mathématique, vous aurez beaucoup de mal à montrer que la somme des angles d’un triangle est toujours égale à 180°, ce qui remet sérieusement en question le caractère universel de ce type d’énoncé. 

En second lieu, et par-delà le fait que la science s’auto- valide au fond elle-même, en ayant beaucoup de mal à sortir de son paradigme, il faut également considérer que ce qui caractérise un énoncé scientifique, c’est sa faible durée de vie. Là, soyons clair, je n’énonce pas une théorie personnelle, cette idée est communément admise en épistémologie depuis que Karl Popper a établi, comme critère de scientificité, la possibilité d’invalidation d’un énoncé. En clair, un énoncé ne peut être considéré comme scientifique s’il ne peut être réfuté. Pour reprendre l’exemple précédent, ce qui a permis de considérer comme scientifique le fait que la somme des angles d’un triangle soit toujours égale à 180°, c’est le fait que cet énoncé  puisse être invalidé par la suite, ce qui n’a pas manqué d’arriver, et à deux reprises (on sait aujourd’hui que la somme des angles d’un triangle peut aussi être supérieure ou inférieure à 180°). Dès lors qu’on a cela en vue, on a donc beaucoup de mal à considérer les énoncés scientifiques comme des vérités à la fois universelles et immuables. Pour les scientifiques eux-mêmes, de telles vérités relèvent du domaine de la mystique, la science étant caractérisée par la caducité de ses propositions. 

Envisagé comme ça, on peut donc considérer que le domaine des « vérités immobiles » relève de la croyance, en ce sens qu’elles sont parfaitement subjectives, mais ça n’est pas ce qui m’intéresse ici. Je ne vais pas non plus m’attarder sur des arguments purement spéculatifs et relevants plus ou moins du jeu d’esprit comme le fameux pari de Pascal (cf Pascal, Les Pensées, fragment 233 de l’édition Brunschvicg). Ce qui m’intéresse, c’est de montrer que la foi en un dieu par exemple peut être considérée comme tout à fait rationnelle, voire davantage en adéquation avec la logique que la position athée (qui au fond, je l’ai dit, relève elle aussi de l’acte de foi). Pour cela, je m’appuierai essentiellement sur l’idée que l’univers est né d’un hasardeux concours de circonstances plutôt que d’une « cause première », c’est-à-dire d’une certaine forme d’agencement ordonné, pour montrer que la première position est beaucoup moins défendable sur le plan logique que la seconde. 

Je serai volontairement assez bref, car je vais exposer ici une idée qui n’est pas de moi, et qui est expliquée de manière très complète dans un ouvrage écrit conjointement par Jean Guitton, philosophe chrétien réputé pour son sérieux et son érudition, et Grishka et Igor Bogdvanov, physiciens et astrophysiciens qui ont malheureusement, malgré leurs compétences certaines, beaucoup soufferts de leur surexposition médiatique. Pour ceux que ça intéresse je vous renvoie donc à l’ouvrage : Dieu et la science, Editions Grasset et Fasquelle, Paris, 1991. 

Très rapidement donc, l’idée défendue dans l’un des chapitres est la suivante : la naissance de l’univers, et a fortiori l’éclosion de la vie, résultent d’une foule de combinaisons et de facteurs et, si le plus infime d’entre eux avait été légèrement modifié, n’auraient jamais pu voir le jour, ce qui remet fortement en question le fait que ces combinaisons aient eu lieu au hasard. Je cite un passage, ce sera plus clair : 

« Il est vrai que le calcul des probabilités plaide en faveur d’un univers ordonné, minutieusement réglé, dont l’existence ne peut être engendrée par le hasard. Certes, les mathématiciens ne nous ont pas encore raconté toute l’histoire du hasard : ils ignorent même ce que c’est. Mais ils ont pu procéder à certaines expériences grâce à des ordinateurs générateurs de nombres aléatoires. A partir d’une règle dérivée des solutions numériques aux équations algébriques, on a programmé des machines à produire du hasard. Ici, les lois de probabilité indiquent que ces ordinateurs devraient calculer pendant des milliards de milliards de milliards d’années, c’est-à-dire pendant une durée quasiment infinie, avant qu’une combinaison de nombres comparable à ceux qui ont permis l’éclosion de l’univers et de la vie puisse apparaître. Autrement dit, la probabilité mathématique pour que l’univers ait été engendré par le hasard est pratiquement nulle. » 

L’extrait est limpide, il n’y a pas grand-chose à ajouter, mais on voit bien que d’un point de vue purement mathématique, statistique et logique, il est beaucoup plus rationnel de soutenir que l’univers, et la vie, ont été créés à l’initiative d’une forme de conscience extérieure, ou du moins d’un ordre naturel réglé, que par le fruit du hasard via une accumulation de coïncidences fortuites. 

UNE OPPOSITION RENVERSÉE ?

OLYMPUS DIGITAL CAMERACe que l’on peut tirer des observations que l’on a examinées jusqu’à présent, c’est que le schéma simpliste consistant à associer la science à la raison, à l’universalité et à l’objectivité, en l’opposant au subjectif et au relatif de la foi n’est pas aussi évident que ce qui paraît au premier abord. 

En voulant caricaturer le débat dans l’autre sens, et en étant un peu provocateurs, on pourrait même dire que la science repose finalement sur beaucoup moins de certitudes que la religion. D’une part car, on l’a vu, la posture scientifique se fonde sur une démarche empirique et elle se construit de manière perpétuelle en détruisant ce qu’elle a énoncé précédemment, là où la religion a de son côté une fâcheuse tendance à ne jamais vouloir remettre en question ses énoncés. Mais de manière plus intéressante, on a même pu envisager le fait que l’avènement du monde et de la vie n’avait quasiment aucune chance, en matière de probabilités, de reposer sur le hasard, ce qui plaide au minimum, de manière presque scientifique, pour une conception ordonnée et réglée de l’univers, voire pour une impulsion extérieure à sa source. 

Sans vouloir remuer trop de vase et rentrer dans des provocations inutiles, tout ceci peut au moins, je l’espère, permettre à chacun, scientifiques et religieux, de se montrer un peu moins dogmatiques en ce qui concerne leurs positions respectives. Une telle attitude pourrait permettre de dépasser cette ambivalence un peu frustrante, et pourquoi pas, de penser conjointement le monde selon ces deux modèles qui n’ont rien d’antagonistes, comme les auteurs de l’ouvrage que j’ai cité plus haut ont tenté de le faire. 

QUELQUES DOUTES DE PLUS POUR TERMINER…

Pour terminer, j’aimerais insister sur le fait qu’il ne s’agissait surtout pas ici, à mes yeux, de faire l’apologie de la religion en dénigrant la posture scientifique. Je voulais simplement proposer une alternative au schéma un peu trop restrictif qui a malheureusement pignon sur rue, en montrant que la foi pouvait aussi avoir des fondements tout à fait rationnels, de la même manière que la science pouvait également être construite sur beaucoup d’incertitudes, de tâtonnements et d’hésitations. 

Mais surtout, je trouve dommage de vouloir aujourd’hui bâtir un monde que l’on s’imagine parfaitement systémique, sur des vérités périssables par essence, en se berçant d’une illusion qui relève elle aussi, au fond, de quelque chose de très mystique. Mais histoire de jeter encore un peu plus de doutes dans la marmite, si l’on considère l’acte de foi comme rationnel, peut-on encore, au final, appeler ça de la foi ? C’est un autre débat en tout  cas…

par Shaël Texte issu du Mag des Païens d’Aujourd’hui

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De l’illusion à la Réalité Lumineuse

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

74847275_pNos vies nous paraissent souvent complexes parce que nous avons une perception faussée des choses. Nous regardons notre environnement ainsi que notre monde et nous croyons que tout cela est réel. Nous croyons que les situations et les relations qui se produisent sont le résultat de coïncidences, le fruit du hasard. Bien souvent, il semble que nous n’ayons aucun contrôle sur les événements alors, nous nous positionnons en tant que victimes. 

LA Réalité est toute autre. En fait à chaque instant, nous sommes le résultat de toutes nos expériences de vies. Ce qui se passe dans nos vies et dans notre environnement physique est le reflet de notre conscience. Je sais, cela semble difficile à comprendre, mais c’est parce que nous nous sommes séparés de notre Divinité que tout semble difficile et compliqué. 

Pendant quelques secondes, essayez de prendre du recul et d’appréhender les situations d’un autre point de vue. La plupart du chaos dont l’Humanité fait l’expérience, provient du fait que nous pensons être des intelligences séparées de Dieu. Certains ont même pensé que nos corps étaient la seule réalité possible. 

Nous en sommes venus à cette conclusion parce que notre regard s’est limité à l’environnement physique et nous en avons conclu que cela était la seule réalité.

Nous sommes des êtres multidimensionnels, et le monde physique que nous interprétons avec nos cinq sens ne représente qu’une partie des différentes dimensions que nous sommes. Nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût limitent notre perception et notre interprétation nous poussant à croire que le monde physique est la seule réalité. 

Vous avez sûrement déjà entendu l’histoire des trois aveugles découvrant un éléphant. Un des hommes tient la queue et dit : « Un éléphant c’est long et fin comme un ruban ». Le deuxième pose sa main sur la patte et dit : « Non, un éléphant c’est cylindrique et fort comme un pilier! ». 

Le troisième qui a sa main sur le flanc de l’animal déclare : « Vous avez tort, un éléphant c’est énorme et large comme une montagne ! ». Cette histoire symbolise notre propre façon limitée dès lors que l’on tente de définir la réalité du monde au travers d’un de nos sens. 

En fait, le monde physique que nous pensons être le plus réel est le monde le moins réel de tous. Ce plan physique est même appelé le monde de l’illusion. Notre distorsion de la réalité est directement issue de notre séparation d’avec notre Divinité, ce que certains appellent « la chute ». Le voile de l’illusion, appelé également « le voile de Maya », est devenu de plus en plus épais, faussant encore et encore notre perception. Nous avons alors sombré dans la terrible croyance de la limitation. Avant « la chute », nous maîtrisions parfaitement la Loi d’Attraction et nous savions que nous étions les cocréateurs de notre réalité physique.

 

Nous savions que nos pensées, nos mots, nos actions et nos émotions étaient projetées dans l’Univers et manifestaient instantanément ce sur quoi nous portions notre attention. Nous avions pris conscience que la Loi d’Attraction était une Force Créatrice, une Lumière de la Source Universelle de toute Vie qui coule en nous à chaque instant. 

Même si nous avons oublié cette Loi, cela ne change rien à la réalité de son existence. La Loi d’Attraction fonctionne ainsi : Alors que la Lumière (notre Don de Vie), coule à travers nous, elle capture les vibrations particulières à notre conscience et exprime ces vibrations dans le monde de la forme sous forme d’expériences et de situations. Notre conscience est toujours un cumul de nos croyances, de nos pensées, de nos actions et de nos émotions. Par conséquent, tout ce qui se manifeste dans nos vies maintenant, que ce soit au niveau de l’argent, de notre santé, de nos relations de notre travail, de notre joie, de notre succès ou de notre sérénité, tout, oui  tout, est le résultat de nos croyances, pensées, mots actions et sentiments. 

Tant que l’Humanité persiste dans l’idée que nous sommes séparés de Dieu, nous ferons l’expérience d’événements difficiles et de conditions complexes. Seulement, quand nous aurons intégré à nouveau que nous sommes Divins en notre essence, Un avec Dieu, nous nous élèverons au-dessus du monde de l’illusion et nous pourrons enfin exprimer la Réalité d’un Paradis sur Terre. 

L’Humanité a donné trop de pouvoir à la matière. Nous avons donné à notre corps physique le pouvoir de nous élever ou de nous engluer. Nous avons donné à notre réalité physique la possibilité de nous invalider par la maladie, la pauvreté, la tristesse, la vieillesse, etc… . Nous avons permis à la manifestation physique limitée de devenir notre seule Réalité, alors qu’en Vérité, tout cela n’est qu’une illusion créée par nos pensées, nos croyances, nos mots, nos actions et nos émotions. 

Il est temps pour nous de prendre conscience que la matière ainsi que nos corps ne sont pas des intelligences séparées de Dieu, mais plus exactement des masses atomiques contrôlées par notre conscience… 

Il est temps pour nous de développer notre conscience en ACCEPTANT notre Vraie Réalité. Nous devons aller à l’intérieur de nous-même et établir à nouveau une relation  d’amour avec notre Présence Divine, cette partie de nous- même qui n’est qu’un avec Dieu !… 

Patti-Diane Cota-Robles

Traduit par Dominique-Claire Germain pour la Magazine Vivre sa Légende n°16

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L’EXPRESSION d’une Connexion

Posté par othoharmonie le 29 octobre 2014

 

Nous avons tous éprouvé le pouvoir guérisseur d’une musique. Mais que diriez-vous d’un bain sonore conçu sur mesure, en votre présence, par une thérapeute spécialiste du son et du chant ? Plongée vibrante au cœur de l’être.

Quand Anne Ghodbane-Richard me reçoit dans le huis-clos de son appartement parisien, elle commence par me faire sentir quelques huiles essentielles, choisies intuitivement pour moi, par elle. Citron vert, pamplemousse, rose, fleur d’oranger… « Vous aimez ? Qu’est-ce que ça vous évoque ? s’enquiert-elle. Respirer une huile essentielle vous met tout de suite dans votre base, vous entrez dans un espace différent du quotidien. » Les pensées s’arrêtent, la sensorialité s’éveille. Prête pour la suite. 

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Anne Ghodbane se prépare. Pas d’installation particulière : la thérapeute réunit simplement autour du tabouret où elle sera assise, à un mètre de moi, les instruments de musique dont elle aura besoin. Allongée dans la pénombre sur un canapé, lovée sous une couverture, je ferme les yeux. Semblable à un bâton de pluie, le premier son me donne le frisson. Tambour-océan, la vibration m’enveloppe. Coup de gong, le son résonne puissamment dans la tête. D’autres s’enchaînent, nets, purs, comme si je les entendais pour la première fois. Mieux : je n’ai plus l’impression d’entendre les sons par mes oreilles, mais par tous les pores. J’entre en connexion, en résonance. La vibration pénètre en moi, mon enveloppe semble l’absorber et s’en nourrir, comme un massage intérieur de chaque cellule de mon corps. Puis Anne Ghodbane-Richard se met à chanter. Sa mélodie est envoûtante, je pars en voyage. Chaque nouveau son m’emporte vers un ailleurs, des sensations affleurent. Je me sens cocoonée, puis tirée vers le haut… 

L’expression d’une connexion

« Moi aussi j’ai vu des choses pour vous, me dira-t-elle plus tard. J’ai un côté canal, je reçois des images, des informations, des vibrations. Je serais incapable de refaire deux fois la même chose ! Je m’adapte d’instant en instant. En me connectant à vous, je ressens intuitivement le son qu’il vous faut. » Petit à petit, des choses bougent, le son nettoie, console, révèle, s’adapte à un besoin, augure d’un avenir. Lorsqu’Anne Ghodbane-Richard me raconte ce qu’elle a perçu pour moi, je découvre avec étonnement que cela correspond à ce que j’ai moi-même ressenti. « Sont d’abord venus à moi des sons féminins, maternels, dit-elle. J’ai perçu la présence d’une protectrice. En ce moment, vous avez besoin d’être dans la douceur. Puis me sont venus des sons inhabituellement aigus pour moi, symbolisant l’essence, le cœur de l’être. Vous êtes reliée. J’ai vu du turquoise, la couleur des pionniers, des messagers, des pétales s’ouvrir délicatement. On vous redressait, on vous mettait une couronne. Comme un encouragement à continuer ce que vous faites et le faire rayonner. »

Le soin a cessé depuis plusieurs minutes, et j’en vibre encore. Je me sens nourrie, un peu sonnée. « Ce qu’il se passe ici continue subtilement après, souligne la thérapeute. C’est comme une acupuncture vibratoire, un encouragement cellulaire qui laisse une trace. » Pour elle, l’équation est simple : le son, c’est la vie. « L’existence est une expédition, il faut y trouver des temps-oasis de douceur et d’harmonie, explique-t-elle. Le son active la vie en soi. » Elle-même a découvert le chant à l’adolescence, lorsqu’elle a intégré un chœur. « Mon répertoire était classique, mais j’ai touché du doigt le plaisir d’être à la fois dans le corps et dans la communion. » Quelques années plus tard, « lors d’un congrès international sur les pédagogies nouvelles », elle rencontre une spécialiste française de la voix comme outil thérapeutique. C’est la révélation. Après plusieurs années de pratique et de formation, elle se met elle-même à accueillir des personnes confrontées à des moments difficiles, des déséquilibres énergétiques ou des chocs émotionnels.« Je me souviens d’une dame en deuil, rapporte-t-elle. Le bain sonore lui a permis de laisser couler ses larmes et de vivre sa souffrance. Il n’y a rien à faire, juste à écouter, à lâcher tout et à laisser la vibration se distiller. » 

Plus d’informations

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2014 ET SES DERIVES

Posté par othoharmonie le 23 octobre 2014

 

http://badplayer.free.fr/photos/20060125_144.jpgEt si 2014 voyait les dérives de nos systèmes de santé et les dessous de l’industrie pharmaceutique être mis en lumière…

De plus en plus de personnes des milieux de la santé et de l’industrie pharmaceutique s’expriment par la parole ou la plume sur les pratiques douteuses de ce milieu. Les conflits d’intérêts, les effets qui  n’ont rien de secondaires des médicaments, les scandales sanitaires, l’ignorance des effets à long terme de ces produits chimiques sur la santé, etc. apparaissent de plus en plus au grand jour.

Si vous voulez vous documenter sur ce sujet hautement important, voici quelques références sur des livres et articles récemment parus :

Statines : le docteur Mikael Rabaeus, cardiologue suisse, explique dans un article pourquoi il a cessé de prescrire ces médicaments vendus pour baisser le taux de cholestérol. Il évoque notamment des études teintées de conflits d’intérêts, des effets secondaires sous-estimés et l’ignorance des effets de la prise de ces médicaments à long terme sur la santé.

 Lire l’article complet en cliquant ici .

Omerta dans les labos pharmaceutiques : confessions d’un médecin 
Livre de Bernard Dalbergue aux éditions Flammarion, dont voici un court résumé :

Quand son laboratoire fusionne avec une entreprise de l’industrie pharmaceutique, le docteur B. Dalbergue découvre ce qu’il ne soupçonnait pas : toute son action en tant que spécialiste des médicaments est illégale. C’est un monde où règnent manipulation, argent, lavage de cerveau du personnel et des praticiens crédules ou vénaux. Selon lui, le soin, rôle essentiel des médicaments, a disparu.

Témoignage de Denis Lévesque : Le célèbre animateur de télévision québécois Denis Lévesque a dit en ondes que le médicament Vioxx qu’il prenait auparavant serait à l’origine de son infarctus.

La vérité sur les médicaments : comment l’industrie pharmaceutique joue avec notre santé
Livre de Mikkel Borch-Jacobsen & Al. aux éditions Édito, dont voici le résumé :

Ne soyons plus les victimes d’une industrie devenue folle !

La vérité sur les médicaments n’est pas un brûlot contre les médicaments qui sauvent d’innombrables vies mais bien un réquisitoire contre l’industrie pharmaceutique, tentaculaire et toute-puissante, qui veut faire de la médecine un simple commerce et fait passer ses profits avant l’intérêt des patients. Sont bien sûr évoqués les récents scandales sanitaires impliquant tous les grands laboratoires mais l’ouvrage décortique surtout les méthodes et agissements de l’industrie pharmaceutique… à faire frémir !

Des techniques marketing utilisées pour transformer les médicaments en produits de consommation courante jusqu’à la fabrication de maladies et de médicaments inutiles, en passant par les effets secondaires minimisés pourtant responsables chaque année de centaines de milliers de décès et les conflits d’intérêts, voire la corruption à tous les niveaux (médecins, experts, agences sanitaires, médias, politiciens), etc. tout est analysé et justifié, exemples concrets à l’appui.

Cet ouvrage nous exhorte à la plus grande prudence et au questionnement face à des fabricants qui s’approprient et pervertissent le savoir médical et qui ont érigé en devise la célèbre réplique de Knock « les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent ».

Effets « non secondaires » des vaccins : Ensemble, cinq familles demandent des comptes aux laboratoires GSK, Pfizer, et Sanofi. Elles attendent de la justice la reconnaissance des effets secondaires des vaccins et une indemnisation pour leurs enfants aujourd’hui handicapés. 

Voir l’article de Paris Match en cliquant ici.

  

L’être humain est capable de trouver des solutions face à n’importe quel problème.
L’unique faille dans sa manière d’aborder la vie, c’est qu’il est parfois incapable de 
cesser de créer des problèmes … Nassrine Reza

Bonne lecture et à la semaine prochaine !

Isab’ailes et Michel A.

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Un gouvernement de Synarchie

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2014

 

Submersible-Mini-Battery-PowerPour les Maîtres et les Initiés, le modèle de gouvernement de l’avenir sera basé sur l’ordre cosmique, à l’image de la structure de l’Univers. Il apportera l’ordre, le bonheur, la joie, la plénitude. La force qu’elle soit militaire ou économique, ne sera plus nécessaire.

Et Feuerstein de dire : « Jusqu’ici, l’histoire humaine a été une tragi-comédie d’allégeance tribale e t plus tard de souveraineté nationale, d’édification d’empires, d’impérialisme capitaliste ou communiste, qui sont toutes des manifestations des instincts primitifs pour accéder à la sécurité matérielle et exercer son pouvoir sur autrui. Aïvanhov voyait le gouvernement mondial comme une innovation politique impliquant inévitablement le développement spirituel de l’humanité ».

A l’époque actuelle, avec l’échec du communisme et du capitalisme et avec la faillite qui menace de nombreux pays, cette forme de gouvernement qu’est la synarchie peut paraître utopique. Mais plusieurs croient fermement que c’est la forme de gouvernement qui s’établira inévitablement puisque tous les autres systèmes auront failli. Les humains accepteront alors d’être gouvernés par un autre système que ceux fondés sur la personnalité des êtres.

La synarchie viendra car elle est basée sur des lois et des principes éternels, inchangeable s, immuables. Le moment viendra où les humains accepteront les vérités enseignées au fil du temps par les grands Maîtres et les Initiés ; ils reconnaitront alors que toute l’organisation terrestre doit suivre le modèle de l’organisation cosmique pour assurer la survie de la planète.

La venue du Verseau engendre de grands changements qui mèneront vers une nouvelle culture, une nouvelle civilisation et une nouvelle politique, toutes basées sur la science des Initiés et sur la synarchie.

Dans le passé, Ram, qui avait été initié à la Science Initiatique par Vashista, a réussi à apporter l’Age d’Or en établissent la synarchie. Grâce à ses connaissances et son abnégation, l’humanité a ainsi vécu dans la paix et l’abondance durant plusieurs siècles.

La synarchie est un mode de gouvernement où la sagesse, l’amour et la vérité sont à la première place. Le pouvoir et les intérêts économiques ne doivent venir qu’ensuite.

Ce type de gouvernement existe déjà, tel que l’indique le marquis Saint-Yves d’Alveydre dans son livre Mission de l’Inde en Europe. Il explique en détail sa formation et son application en Agartha, royaume légendaire quasi impénétrable situé au centre de la terre. Saint-Yves d’Alveydre y aurait accédé grâce à ses facultés de dédoublement. Dans son ouvrage Bêtes, hommes et Dieux, un autre philosophe et auteur, Ossendowski, présente la même description de la Synarchie.

Lorsque les humains accepteront cette forme de gouvernement, tous les problèmes politiques, économiques, sociaux seront résolus.

Grâce à la synarchie, l’avenir verra la planète éclore en un jardin de paradis où tous vivront en frères et sœurs, en fils et filles du même père, le Père Céleste, en fils et filles d’une même mère, la Mère Nature.

EXERCICE :

Formons une chaîne de lumière pour aider et soutenir la venue d’un monde meilleur : visualisez-vous comme le premier maillon de cette chaîne ; puis comme second , votre père qui représente le chef de famille ; vient ensuite le chef de votre ville, le Maire puis le chef du gouvernement de votre pays (que vous les souteniez ou non car le but ici est d’être tous liés à quelque chose de sublime). Ensuite rajouter le Régent de la planète, Sandolfon (selon la Cabbale) et encore plus haut, le chef du système solaire, le soleil ou le Christ si vous préférez, puis enfin le Seigneur ou la Source de toute vie. ainsi, nous formons tous une chaîne vivifiante et vivante grâce à laquelle la lumière et la vie circulent.

Extrait du livre : Quel serait l’avenir de l’humanité si… Par l’équipe du Verseau – aux éditions Ariane 2013

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ENSEIGNEMENT de l’Inde

Posté par othoharmonie le 5 octobre 2014

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Une chanson pour la paix

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2014

 

Un milliard d’enfants vit en zone de conflit. Comment les protéger et leur fournir d’autres références que la violence ?

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http://www.youtube.com/watch?v=Gl9n8A02fXY

 


Le rythme est doux, apaisant. La chanson écrite par l’artiste sénégalais Wasis Diop ressemble à une berceuse. Sur la vidéo mise en ligne le 21 septembre 2014, des enfants dansent, aériens, appliqués sur la chorégraphie de Reya de la Véga. En Colombie, en Irak, au Tchad, au Sud Soudan… L’initiative, pourtant, n’a rien d’une bluette. Elle est née d’un insoutenable bilan : aujourd’hui sur cette planète, 1 milliard d’enfants vit en zone de conflit, 28 millions ne vont pas à l’école. 

« En 2012, l’Union européenne a gagné le prix Nobel de la paix, rappelle le musicien et producteur Olivier Delevingne, partenaire de Wasis Diop sur ce projet, et co auteur de la chanson. La Commission européenne pour l’aide humanitaire et la protection civile a décidé d’affecter ces fonds à des programmes éducatifs, car l’école est l’un des meilleurs vecteurs pour éviter que les enfants ne tombent dans la violence. Il faut agir avant l’adolescence, leur faire comprendre que se taper dessus n’est pas la seule issue. » Certains programmes sont pédagogiques, d’autres récréatifs. Leur mise en place, dans les 12 pays concernés, s’appuie sur des ONG. 

« En 2013, un programme avait été développé autour de la photo », indique Olivier Delevingne. En 2014, le cap est mis sur 

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la musique et la danse. Wasis Diop est sollicité. Les vedettes, ce sont les enfants. Eux qui ont reçu une caméra, une toile de fond, une vidéo de la chorégraphie. Eux qui l’ont apprise, répétée, puis interprétée devant l’objectif. « Le but était avant tout de leur proposer une activité ludique qui leur donne le sourire, les fédère, les porte vers les haut. Tant qu’ils sont dans cette dynamique, ils ne s’enrôlent pas. » 

Car les conflits auxquels ils sont exposés ne prennent pas toujours l’allure d’une guerre armée entre deux pays ou deux ethnies. « Tout naît du déplacement des populations, dit Olivier Delevingne. En Colombie, par exemple, des problèmes peuvent naître suite au déplacement de certaines populations de 300 mètres, parce qu’un gang a pris possession d’une rue… L’impact psychologique est fort. » A l’école, les professionnels de santé peuvent suivre les enfants, leur apporter un soutien, détecter ceux qui présentent un risque. « Il s’agit de briser les schémas, proposer d’autres références. »

  

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Des algues pour nourrir le monde

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2014

 

par Charline Nocart

Consommées en Chine depuis le 6ème siècle avant Jésus-Christ, reconnues pour être des trésors nutritionnels, voire la solution aux famines mondiales, les algues  ’invitent depuis quelques années à la table des grands chefs… et pourquoi pas à la vôtre ?  

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Wakamé, hijiki, dulse, nori, laitue de mer… voilà des noms sans doute familiers pour un amateur de cuisine asiatique. Ces algues ne sont que quelques unes des 36 espèces comestibles consommées de par le monde et une infime partie des quelques 35.000 espèces d’algues constituant un tiers de la biomasse végétale mondiale. Consommées abondamment en Asie, les algues et leur palette gustative très variée se voient enfin mises en valeur en Europe [surtout en Bretagne où elles sont cultivées et récoltées] depuis quelques années à la faveur du succès des cuisines exotiques mais aussi de la révélation de leur extraordinaire richesse nutritionnelle. 

Condensés de nutriments

Méconnues dans nos assiettes occidentales, les algues sont une source sûre de nutriments essentiels à la santé et, qui plus est, d’un faible apport calorique ! Avec une teneur de 20 à 70% de protéines contenant, en outre, les 10 acides aminés essentiels, elles se révèlent extrêmement intéressantes comme apport protéique de base. La spiruline [Spirulina platensis et Spirulina maxima, micro-algues d’eau douce contenant près de 70 % de protéines], a même été reconnue par les Nations-Unies, dans les années ‘80, «nourriture la plus adéquate pour nourrir l’humanité» ! Les personnes âgées, les enfants, les végétariens, les convalescents et, d’une manière générale, toute personne dont la consommation de protéines animales [viande] est faible, y trouveront donc une source de protéines complètes associées, de plus, à un contenu minéral important [jusqu’à 25 % du poids sec !] qui en diminue l’effet acidifiant.  

Les algues concentrent en effet beaucoup plus les minéraux [surtout le calcium, le magnésium et le fer] que les végétaux terrestres et peuvent donc participer grandement à l’équilibre acido-basique de l’alimentation. Leur richesse en vitamines [A, C, E, B dont la B12, …] et en oligoéléments [dont l’iode] associée à une faible teneur en glucides assimilables et en graisses les rend d’autant plus intéressantes pour équilibrer le régime alimentaire, particulièrement des personnes en surpoids. Etant riches en fibres solubles, elles vont, en outre, améliorer le fonctionnement intestinal et concourir à réduire l’absorption des graisses et des sucres. Hors situation de santé nécessitant la surveillance de certains paramètres [iode, excès d’acide urique, …], la balance bénéfice-risque penche donc certainement en la faveur de ces légumes de la mer !  

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Alimentaires…

Brunes [wakamé, kombu,...], rouges [dulse, nori, …], vertes [laitue de mer, ulve, …] ou bleues [spiruline, klamath,...], la diversité de couleur des algues s’allie à celle de leur goût pour en faire un élément  Remarquable d’une assiette santé. Le très discret Agar-Agar, utilisable comme gélifiant végétal dans une infinité de préparations salées ou sucrées grâce à sa nature inodore et insipide, est ainsi reconnu comme le secret minceur des japonaises et un détoxifiant intéressant, en plus d’être une alternative simple d’utilisation à la gélatine animale.  

Disponible en poudre, il côtoie souvent en magasin bio d’autres algues proposées en version déshydratée [en paillettes ou entières et nécessitant un temps de réhydratation variable d’une espèce à l’autre] ou   fraîches. Dégustées tels des légumes ou simplement ajoutées aux soupes, salades, légumes cuits ou céréales, elles peuvent être incorporées à de nombreuses préparations chaudes ou froides. L’adjonction d’un morceau d’algues telles le wakamé et le kombu à l’eau de cuisson des légumineuses [lentilles, haricots] en réduit, en outre, le temps de cuisson et en  améliore la digestibilité. Il est recommandé d’inclure les algues de manière progressive dans son alimentation afin de s’habituer à leur léger effet laxatif. Pour les débutants, la découverte des tartares d’algues [à réaliser soi-même ou à acheter en magasin bio] est un excellent moyen d’en apprivoiser les saveurs variées. 

…ou complémentaires

Certaines algues unicellulaires dont les vertus pour la santé n’ont été découvertes que récemment s’avèrent très utiles comme complément alimentaire afin de soutenir l’organisme. La Chlorella est ainsi connue pour ses capacités détoxifiantes des métaux lourds. L’algue Klamath [dont il faudra cependant veiller à la pureté] semble quant à elle améliorer de nombreux troubles nerveux [fatigue, dépression,...],

immunitaires et inflammatoires. Enfin, la célèbre spiruline, d’une exceptionnelle richesse nutritionnelle, fait un complément de choix en cas de fatigue, d’anémie, de convalescence et de croissance.

 

Pour en savoir plus : Avec de la spiruline, de Nicolas Ottart, Editions Amyris – Agar agar, secret minceur des japonaises, de Clea, Editions La Plage – Algues, saveurs marines à cuisiner, de Anne Brunner, Editions la Plage – Centre d’Etude et de Valorisation des Algues (CEVA) : ceva.fr – passeportsante.net

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La beauté est d’abord en nous-mêmes

Posté par othoharmonie le 7 septembre 2014

 

Comment remettre le respect de la terre, de la nature, au centre de nos priorités ? Selon Pierre Rabhi, nous devons commencer par retrouver notre beauté intérieure, afin de trouver l’élan pour transformer notre société. Portrait d’un pionnier de l’agro-écologie.

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Paysan, écrivain et penseur, Pierre Rabhi est connu pour son engagement en faveur de l’agro-écologie. Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et soutient le développement de pratiques agricoles préservant les patrimoines nourriciers et accessibles à tous. D’abord marginal, son message reçoit aujourd’hui un écho grandissant. Le 27 mars sort au cinémaAu nom de la terre, un documentaire qui retrace son parcours. L’occasion de revenir sur le destin d’un homme qui place la beauté au centre de l’existence humaine.

« L’esthétisme et la créativité sont une chose, mais la vraie beauté est dans le cœur humain avant tout » affirme Pierre Rabhi lors de ses interventions publiques. Ce militant écologiste convaincu, chantre d’une société basée sur une « sobriété heureuse », pionnier de l’agro-écologie et du retour à la terre, souligne que « le monde ne va pas changer simplement parce qu’on va se chauffer au solaire ou manger bio. Nous devons d’abord générer de la compassion, de la bienveillance ». Un discours bien reçu à en croire sa notoriété grandissante et les salles de cinéma combles qui caractérisent les présentations en avant-première d’Au nom de la terre, le documentaire qui lui est consacré.

Oser exister

Pourtant, rien n’était gagné d’avance. L’histoire de Pierre Rabhi est faite « d’exils, d’arrachements, de transplantations ». Né en 1938 dans une oasis aux portes du Sahara, confié par son père forgeron et musicien à un couple de français résidant en Algérie, il devient ouvrier spécialisé à Paris dans les années 50. Il a alors le sentiment de « troquer sa vie contre un salaire. Dans cet univers laborieux, j’ai senti tout le poids de la hiérarchie et j’ai vécu le quotidien comme une forme d’incarcération ». Il s’oppose à ce modèle de société basé sur la possession des biens matériels, dont il dénonce le caractère « aliénant »« Nous sommes dans un monde qui offre tout à l’avoir, mais de moins en moins à l’être. C’est là que se situe selon moi le cœur même de l’aliénation, et donc mon refus de ce modèle en tant que tel. J’ai voulu retrouver l’équilibre entre l’être et l’avoir »

La recherche de cet équilibre passe par un retour à la terre. En 1961, tout jeune marié, il s’installe en Ardèche avec son épouse. Ils portent leur dévolu sur un terrain réputé incultivable, mais d’une grande « beauté ». Un choix radical, qui les conduit à vivre pendant 13 ans sans électricité. Lui qui ne connaissait rien à l’agriculture devient ouvrier agricole. Il découvre l’usage des engrais et de la chimie de synthèse, dont il constate la nocivité. Il apprend alors l’agriculture biodynamique, basée sur l’irrigation maîtrisée et la création de l’humus, qui régénère la terre au lieu de l’épuiser. De là vient son questionnement sur la place de l’homme dans son environnement, sur le mal qu’il s’inflige à lui-même en « empoisonnant l’air, en épuisant les ressources de la terre et de la mer ».

A partir de 1975, Pierre Rabhi commence à faire parler de lui sur le plan local grâce aux résultats obtenus avec son épouse Michèle dans leur ferme familiale. De fils en aiguilles, il est appelé en 1981 au Burkina Faso. Depuis, il transmet son savoir-faire agricole dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe. Son engagement conduit même l’ONU, en 1997, à le reconnaître expert en sécurité et salubrité alimentaire. A l’origine du « Mouvement pour la terre et l’humanisme » lancé en 2008 au Grand Palais à Paris en compagnie de Nicolas Hulot et Colline Serreau, il est aujourd’hui un tribun écouté et respecté. Sa parole militante est entendue jusque dans les enceintes de l’Unesco, du Medef ou de HEC. Des artistes célèbres, comme la comédienne Marion Cotillard, se reconnaissent dans sa pensée. Avant elle, le violoniste Yehudi Menuhin, décédé en 1999, célébrait un Pierre Rabhi qui, « de ses propres mains, (…) a transmis la Vie au sable du désert ».

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http://www.youtube.com/watch?v=XupTZRqFFgc

Se transformer nous-mêmes pour transformer le monde

« Il faut s’interroger sur ce que vivre veut réellement dire » martèle Pierre Rabhi, qui ne se « sent pas né pour le Produit National Brut ». Il érige en revanche la modération comme principe libérateur. « A vouloir toujours plus, on n’est jamais satisfait, et donc jamais dans le bonheur. J’ai à manger, je suis abrité. Si je suis malade, je peux me soigner. J’ai tout ce qu’il faut pour entretenir ma vie. Je me sens donc satisfait, puisque mes besoins vitaux sont satisfaits. Je peux donc vaquer à autre chose ». Avec sa femme et leurs cinq enfants, il a ainsi « travaillé et protégé la terre, agi par la pensée comme par les actes, engagé [sa] propre vie dans la voie de valeurs qui [lui] sont chères »

Cet « autre chose » passe aussi par la contemplation du monde et la transformation de soi. Pour Pierre Rabhi, « la vraie révolution est celle qui nous amène à nous transformer nous-mêmes pour transformer le monde. Nous avons tous une histoire individuelle dans laquelle nous sommes plus ou moins empêtrés. Et puis, petit à petit, on se découvre soi-même, et on arrête de rejeter la cause de nos malheurs sur les autres pour faire face à sa propre responsabilité. Ensuite, on se demande si on est en bonne relation avec ses enfants, ses voisins, son époux, ses amis. C’est comme ça qu’on arrive à s’interpeller et à s’inviter à se changer soi-même. Changer le monde, c’est tellement dur, complexe, les problèmes sont tellement gigantesques qu’il faut d’abord commencer à faire sa part, à son propre niveau. »

Faire sa part, c’est aussi s’ouvrir à la beauté que l’on porte en soi. « Il ne faut pas se tromper de beauté. On peut être un merveilleux musicien et un abruti, ce n’est pas incompatible. On peut être un merveilleux peintre, mais un être infect. On peut servir la beauté et être soi-même dans la laideur dans sa propre vie. » C’est peut-être en ce sens qu’il faut comprendre la célèbre phrase de Dostoïevski, « la beauté sauvera le monde », à laquelle Pierre Rabhi se réfère souvent. Faire sa part, à son niveau, avoir confiance dans la force de ses convictions, sentir que chaque être humain est investi d’une beauté qui lui est propre, savoir dire non à un chemin imposé par l’extérieur pour mieux suivre la voie de ses intuitions.

source INRESS

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Le quotient intellectuel : une notion dépassée

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

images (3)Et si la notion de QI n’était pas assez riche pour évaluer l’intelligence d’un individu ? D’autres formes d’intelligence font l’objet d’études comme l’intelligence sociale, émotionnelle, pratique, mais aussi créative. Explications.

Le fameux test du Quotient Intellectuel cerne une forme d’intelligence que l’on pourrait qualifier d’ « académique » car c’est la plus sollicitée dans les apprentissages scolaires. Elle fait notamment appel à la compréhension verbale, au raisonnement logique, à la visualisation spatiale, et à la mémoire. Mais faut-il pour autant réduire l’intelligence à ces seules notions, laissant si peu de place à d’autres qualités ? 

De plus en plus de recherches étudient désormais d’autres formes d’intelligence. L’intelligence sociale, par exemple, est celle qui nous permet de comprendre les pensées et les sentiments d’autrui, et ainsi de pouvoir mieux interagir avec la personne. L’intelligence émotionnelle se caractérise par la capacité à connaître et à réguler ses propres émotions ainsi que celles des autres. Elle représente un atout pour guider la réflexion et l’action. L’intelligence pratique est la faculté d’adaptation de ses ressources cognitives aux situations, et la capacité à résoudre les problèmes rencontrés dans la vie quotidienne. Enfin, la créativité est l’aptitude à réaliser des productions qui soient à la fois nouvelles, originales, et adaptées au contexte.

Même si ces différentes formes d’intelligence ne jouissent pas encore de la même considération que le quotient intellectuel, elles nous aident à évoluer dans les différents domaines de notre vie, à évaluer les situations, et à prendre les décisions en conséquence. Pour Jacques Lautrey, ancien professeur à l’Université Paris Descartes, « il est beaucoup plus intéressant et informatif de caractériser une personne par son profil sur les différentes composantes de l’intelligence, que par un chiffre global comme le QI. »

Lire l’article sur Atlantico

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Du quantique plein la tête

Posté par othoharmonie le 24 juillet 2014

 

Le flou quantique est-il en train de brouiller la frontière qui semblait pourtant étanche entre science physique et parapsychologie ? La physique quantique pourrait être à même de fournir un cadre explicatif aux résultats enregistrés depuis plusieurs décennies.

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En physique quantique, les équations décrivent un univers de possibilités latentes qui ne se sont pas encore manifestées dans le monde sensible. Selon l’interprétation la plus consensuelle, les caractéristiques de l’objet réel ne « naissent » qu’une fois réalisées les mesures permettant de les mettre en évidence. Autrement dit, l’objet réel reste suspendu dans un flou de potentialités tant que personne n’a décidé de le voir, le toucher, le mesurer. L’expérience sensible – d’un expérimentateur qui regarde un cadran d’appareil dans un laboratoire, ou de quiconque interagit avec son environnement grâce à ses sens – « force » l’univers, par nature riche de potentialités mais hésitant, à se décider.

De nombreux objets quantiques, en électronique par exemple, manifestent ces superpositions d’états dans lesquels l’objet reste tant qu’une mesure n’est pas effectuée. Cet indéterminisme intrinsèque ouvre de passionnantes perspectives. 

Des systèmes sensibles à l’influence psychique ?

En effet, on peut imaginer que des systèmes en état quantique, pouvant basculer dans un niveau ou dans l’autre, seront très sensibles à toute perturbation extérieure. Cette perturbation pourrait-elle être d’origine psychique ? Ceci reste une hypothèse à démontrer, mais elle est accréditée par de nombreux témoignages et par des études scientifiques menées avec grande rigueur sur la psychokinèse (1). Il est intéressant de constater qu’en matière de recherches parapsychologiques, un nombre croissant d’expériences utilise justement des systèmes foncièrement aléatoires, afin de mettre en évidence de façon claire et statistiquement analysable, des effets mesurables de l’intention. Sont utilisés par exemple des générateurs de nombres aléatoires (GNA), ou des sources radioactives (2). Dans les années 30, lorsque Joseph Rhine étudiait à l’université de Duke la perception extra-sensorielle (ESP) en faisant lancer des dés par une machine, une étude sur la contrepartie PK – le sujet « devinant » le résultat des lancers pouvait-il aussi « influencer » ce résultat à son insu ? – portant sur 500 000 essais, sembla concluante (3). La nature fondamentalement indéterministe d’un système quantique, suspendu dans la superposition de ses potentialités, avec pour chacune une probabilité de se produire qu’on peut calculer, le rend tout désigné pour ce type d’expérience. A telle enseigne d’ailleurs que plusieurs entreprises high-tech (4) impliquées dans les télécommunications ou les interfaces homme-machine, ont subventionné des recherches sur l’influence mentale sur des composants électroniques de type GNA, depuis plusieurs décennies. Ce type de recherche a été spectaculairement développé par Robert Jahn et ses collègues du Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) (5). 

Science physique et parapsychologie : vers un rapprochement ?

Lorsque de grands physiciens comme Wigner, Wheeler ou Jordan, n’excluent pas que l’esprit humain (ou tout observateur conscient) puisse décider le système à « choisir » lors du passage de l’état quantique à l’état classique, il faudrait porter des oeillères pour ne pas voir la convergence avec les études expérimentales sur la psychokinèse. Comme le dit Arthur Koestler, on a vu, au cours du vingtième siècle, dans un mouvement symétrique, la physique orthodoxe « s’encanailler » et la parapsychologie devenir « une dame respectable » (6). La rencontre n’a pas encore eu lieu – du moins, pas sur la place publique. Mais cela pourrait changer bientôt. A ce propos, le physicien Olivier Costa de Beauregard rappelle que « bon nombre des Pères Fondateurs de la physique (Copernic, Kepler, Newton, Hooke, Boyle, Pauli, et d’autres) étaient bien plus guidés par leur intuition et ouverts à l’exploration de phénomènes défiant le sens commun que ne les décrit le courant « rationaliste ». De leur côté, les Pères Fondateurs de la parapsychologie moderne, comptaient dans leurs rangs des chercheurs illustres comme Barrett, W. James, Bergson, McDougall, Richet, Thomson, Jung – ce qui n’est pas à prendre à la légère. » La liste des premiers présidents de la Society for Psychical Research (SPR) britannique est instructive à cet égard ; on y trouve de grands noms de la science de l’époque, dont trois prix Nobel. Ailleurs et depuis, d’autres grands scientifiques dont des Prix Nobel de physique se sont aussi tournés vers des recherches sur les phénomènes psi. Il est temps d’abolir le schisme simpliste et stérile entre parapsychologie et physique dite « respectable ». Rupert Sheldrake, Dick Bierman et Dean Radin, pour ne citer qu’eux, ont montré que les expériences de parapsychologie peuvent être beaucoup plus rigoureuses – menées en double aveugle, sur un très grand nombre d’itérations, avec analyses statistiques poussées – et mieux protégées de la fraude et de l’erreur d’interprétation que nombre d’expériences de la science « mainstream » publiées dans les journaux à comité de lecture les plus « respectables ». 

Du quantique plein la tête

S’il s’avérait que le mental peut influer sur le résultat d’un processus de nature aléatoire, alors un système maintenu dans une superposition d’états quantiques y serait plutôt sensible. C’est la même idée qui fait dire dès les années 50 au neurologue et Prix Nobel de médecine John Eccles, que le comportement quantique du processus d’exocytose – le transport des neurotransmetteurs – dans les synapses, en fait le lieu idéal pour être sensible à l’intention. Autrement dit, notre volonté et notre libre arbitre s’insèreraient dans le réel à cet endroit précis, dans les synapses du néocortex, du fait du caractère quantique de leur fonctionnement. A bien y regarder, le libre-arbitre est-il autre chose qu’un état métastable, susceptible face à une décision, de basculer d’un côté comme de l’autre, à l’image des systèmes quantiques ? Si un tel fonctionnement était avéré – et la biologie s’intéresse de plus en plus aux phénomènes quantiques à l’œuvre dans le Vivant – la PK serait en amont dans chacun de nos gestes : lorsque nous décidons de déplacer la souris ou de frôler le pied d’une dame sous la table, cette intention se traduirait dans le néo-cortex par un phénomène quantique initiant cette action au niveau des synapses. Le cerveau, dans ce modèle, n’est plus une machine à produire, mais à détecter de la pensée.

D’autres théories ont certes été proposées pour tenter d’expliquer l’interaction du mental avec le monde physique ; toutes ne font pas appel à la physique quantique. Mais perception extra-sensorielle et PK y sont souvent les deux faces, l’une passive, l’autre active, d’une même capacité pour l’esprit de « se brancher » sur le réel de la matière et de l’espace-temps, selon des lois acausales et non locales qui ressemblent fort aux spécificités de la théorie quantique. Par-delà ses implications philosophiques, l’hypothèse mérite d’être prise au sérieux. Ce type d’interaction esprit-matière survenant au niveau quantique représenterait en effet à la fois un handicap pour certaines applications (qu’il faudrait « filtrer » et « blinder » des influences mentales parasites), et une mine d’or pour en développer de nouvelles, en particulier des systèmes technologiques contrôlés ou assistés par la pensée. Science-fiction ?

Selon Jahn, un système vivant, complexe et fortement non-linéaire, pour lequel de petites perturbations peuvent avoir d’énormes répercussions (par amplification et autoduplication), devrait se prêter à merveille à ce type d’études. C’est ce que semblent montrer les récentes expériences de PK ciblant des systèmes biologiques (« bio-PK ») : les déviations enregistrées par rapport à un comportement purement aléatoire, sous l’influence psi, sont statistiquement – et parfois spectaculairement – significatives. On en a réalisé sur des bactéries, champignons, algues, souris, fourmis, et même êtres humains. Ces développements ouvrent des perspectives immenses pour comprendre les processus d’autoguérison inexpliquée, les modifications d’état de santé attribuées à l’autosuggestion, aux guérisseurs, à des saints, à des cérémonies religieuses collectives, ou à des pratiques vaudou et de sorcellerie dans de nombreuses cultures. 

Esprit et matière : l’énigme reste entière

Le questionnement sur la nature de la conscience retrouve alors toute sa pertinence. Il avait été évacué par les physiciens classiques. Les conceptions matérialistes et « monistes » sur la conscience dans lesquelles celle-ci n’est qu’un épiphénomène de l’activité physicochimique cérébrale, sont aujourd’hui encore très en vogue. Elles ont solidement ancré dans notre société l’idée – probablement simpliste et fausse – que notre conscience et notre libre arbitre ne sont que des illusions. Cette vision exclut bien entendu les phénomènes psi de type télépathie, précognition ou remote viewing impliquant de la non localité dans le temps et l’espace, ou les expériences « spirituelles » de mort imminente, les sorties du corps, et d’autres états modifiés de conscience rapportés dans toutes les cultures du monde et à travers les âges, dans lesquelles la perspective est renversée : la réalité première est bien du côté de l’âme, et non plus du côté du monde « matériel » qui apparaît comme un gigantesque spectacle : une vaste scène avec des décors, et un scénario – mais avec ce qu’il faut de malléabilité, d’indétermination, pour qu’il nous surprenne, pour que l’on puisse s’y exprimer, improviser, jouer avec. Du théâtre quantique, en quelque sorte. Never mind… 

Pour en parler, rejoignez  » La Vie Devant Soi « 

(1) Dean Radin, Entangled Minds, Paraview Pocket Books 2006 et le site de l’IMI : www.metapsychique.org 
(2) Le physicien Helmut Schmidt, dans les années 70, a utilisé une source radioactive (en l’occurrence du strontium 90), pour mesurer des effets d’origine psychokinétique.
(3) Elle ne fut publiée qu’en 1943. On doit l’idée de remplacer le lancer de dés par un processus physique naturellement aléatoire à Beloff et Evans (1961) puis à Chauvin et Genton (1965).
(4) Bell Labs, Sony Labs, Boeing, NASA
(5) Brenda Dunne et Robert Jahn, Aux frontières du paranormal, Editions du Rocher, 1991.
(6) Arthur Koestler, Les racines du hasard, Calmann-Levy, 1972.

source INREES

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Des îlots de lumière

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2014

 

 

Au sujet des îlots de lumière et de la multi dimensionnalité

Certains préfèrent les termes d’oasis de lumière ou cellules de vie. Le concept est le même et fait donc référence à une communauté plus ou moins importante de personnes réunies sur un même lieu de vie. La grande spécificité de ces cellules consiste en leur communication directe avec un collectif de Maîtres, et s’articulant autour d’un symbiose avec la Conscience présente de la Nature.

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Lors de cet événement Ariane, il a été également question de multi dimensionnalité, car la communauté qui va évoluer sera comprise et ressentie comme une extension des temps de vie plus subtile, et accessible à chacun (avec bien sûr de la pratique). Les différentes facultés spirituelles de guérison, de manifestation et de projection de la conscience seront enseignées en tant que science et rendues possibles par l’ouverture du coeur.

Dans sa conception même, l’îlot sera développé pour servir Gaïa, notre Terre mère et se réalisera en fonction d’un plan global pour l’humanité. Souvent, il sera situé géographiquement en fonction de paramètres telluriques et énergétiques. Sa vision saluera différentes thématiques inter-reliées. Ainsi certaines communautés se concentreront sur la dimension de l’éducation, tandis que d’autres expérimenteront le côté artistique ou encore une agriculture établie sur la coopération consciente avec les esprits de la nature. De plus, certains îlots seront en lien avec les peuples intra terrestres et stellaires. Ainsi, nous envisageons un réseau de communautés qui croîtront en nombre tout en maintenant une importante collaboration entre elles.

En ce qui concerne la France, il est prévu dans le Sud-ouest qu’une communauté importante voit le jour. Elle agira de sorte que les grands principes d’une société fraternelle influence en définitive toute l’Europe. Enfin, ces cellules de vie se développeront un peu partout sur la planète.

La région de la Patagonie en Amérique du Sud sera particulièrement active. Tandis que l’émergence de ces communautés prendront de l’ampleur, les institutions actuelles s’effondreront de façon plus ou moins dramatiques, sous le poids de la corruption et du mensonge qui la caractérise.

Il est à noter que ces communautés ne chercheront pas à s’isoler de la société en général. Au contraire : elles seront un puissant ferment d’idées nouvelles non seulement en matière de spiritualité, mais aussi dans les domaines scientifique, économique et politique.

Pour Ariane Editions, le projet des îlots de lumière est un moyen d’élaborer, dans le contexte d’une période de transition, la vision et la stratégie de concrétisation des communautés de demain, de la nouvelle humanité. Cette dernière, tout particulièrement annoncée par les auteurs d’Ariane Editions se met réellement en marche : sa construction devient tangible sur le plan spirituel, mais également dans toute ses dimensions économique, écologique et sociale.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=7mAuVrnep40#t=149

cette conférence a eu lieu  les 3 et 4 mai 2014, au Centre de Congrès Pierre Baudis de Toulouse. Il s’inscrit dans un enseignement global exprimé par les auteurs d’Ariane Editions et portant, depuis 2012, sur la transformation de l’humanité.

Le concept d’îlots de lumière fait référence à des groupes d’individus qui créeront un lieu de vie ayant la particularité d’être directement parrainé par un collectif de Guides, et s’articulant autour d’une symbiose avec les Deva de la Nature. Cela a donc été le thème de cette troisième édition française du Congrès d’Ariane Editions à Toulouse : «Conscience nouvelle et îlots de lumière – Comment l’humanité va se rebâtir, guidée par les Maîtres spirituels et les Deva de la nature.» les Editions ARIANE : http://editions-ariane.com/  

 

Et Pour venir en discuter sur « La Vie Devant Soi«  

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On ne jouit bien que de ce qu’on partage.

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2014

 FORUM1 adresse

La spiritualité, inexprimable en un seul mot, devient parfois un mot-valise dont on sort parfois ce qui nous arrange n’est-ce pas ?
 
Quel sens y mettez-vous, vous-mêmes ? 

voici personnellement ce que j’en dirais …  un peu comme sœur Emmanuelle, j’aime bien nommer cela « Amour ». Beaucoup n’aiment pas interpréter la spiritualité par le mot Dieu : parce que  Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Croire, ou avoir la foi, c’est aimer Dieu en soi, cette énergie qui est là, présente par son intériorité, en chacun de nous.

la spiritualité m’a apporté un regard positif, non seulement sur les humains, mais sur toute l’existence même ! quelle-quelle soit, en bref, la vie en elle-même.

-ne plus porter de jugement
-être positif dans m’importe quelle situation
-avoir l’esprit ouvert à tout
-m’a apporté l’humilité et le respect de tout ce qui vie

que ce soit les pierres, les arbres, les gens, l’eau : il y a de l’amour partout !!! 

Il y a dans chaque vie une énergie si belle…

Un lieu de partage ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Pour une télévision ouverte au sacré

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

par Yves Rasir

images (7)Nous souffrons tous de la médiocrité de la télévision et de l’aveuglement de ses dirigeants qui, pour de fausses vraies raisons d’Audimat, bloquent les projets qui pourraient apporter de vraies réponses aux êtres assoiffés de sens que nous sommes. Puisse l’entretien qui suit, témoignant d’une réussite médiatique différente – l’émission « Noms de dieux » du Belge Edmond Blattchen -, ouvrir des portes…

Média de l’immédiat, la télévision brasse l’écume des jours en négligeant souvent les courants profonds qui dirigent l’Histoire. Aux affamés de nourritures spirituelles, l’« Église Cathodique » donne rarement la chance de se rassasier. Jamais peut-être, la « folle du logis » n’a autant mérité sa réputation d’objet insensé, vecteur d’un redoutable décervelage. Mais l’envahissement du petit écran par la futilité connaît d’heureuses exceptions. En Belgique, l’émission «  Noms de dieux  » accueille chaque mois un personnage-clé de la pensée contemporaine, qui vient confier – longuement – sa foi et ses espoirs à Edmond Blattchen. Rencontre avec le journaliste créateur de cette émission publique, postée au carrefour des valeurs.

Nouvelles Clés : Quelle est la genèse de votre émission ?

Edmond Blattchen : Avant de présenter « Noms de dieux », j’ai animé pendant quelques années l’« Écran-Témoin », l’équivalent belge des « Dossiers de l’Écran ».

Dans ce rôle, j’ai eu l’occasion de me pencher sur des thèmes comme « Les juifs aujourd’hui », « Les nouveaux apôtres » ou « Les libre-penseurs ». Lors de ce dernier débat, deux participants avaient cité la phrase de Malraux : « Je pense que la tâche du prochain siècle, devant la plus terrible menace qu’ait connue l’humanité, va être d’y réintégrer les dieux ». Ce fut le point de départ de ma méditation.

N. C. : On cite habituellement une autre phrase de Malraux : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas »…

E. B. : On dit aussi « religieux » ou « mystique ».
Les deux intervenants voulaient précisément faire un sort à cette phrase qui, selon eux, n’a jamais été prononcée. J’ai fait des recherches personnelles et je n’ai effectivement jamais retrouvé, dans un texte de Malraux ou l’une de ses interviews, le propos qu’on lui attribue. Je ne prétends pas qu’il n’ait jamais dit cela, mais je dis que le propos qui se rapproche le plus et qui est certain, c’est la phrase citée ci-dessus. C’est un extrait d’un entretien accordé en 1955 à un hebdomadaire danois, qui interrogeait des intellectuels occidentaux sur le thème de l’apocalypse, dix ans après Hiroshima – entretien qui fut traduit et publié à l’époque par l’Express.

N. C. : Cette citation est donc à l’origine du projet ?

E. B. : Elle m’a beaucoup fait réfléchir – comme citoyen et comme professionnel des médias. L’évolution technologique du métier de journaliste nous prive de recul par rapport à l’information que l’on traite. Il m’a semblé important d’essayer d’introduire dans une grille de programmes télé, une émission de réflexion sur le siècle – celui qui se termine et celui qui va commencer -, une émission qui ne soit pas soumise au diktat du polaroïd, qui nous donne le temps de chercher du sens dans le tourbillon de l’actualité. De la secte japonaise Aoum aux scandales politiques belges et français, il y a tant d’événements qui posent aujourd’hui la question du sens ! Avec une curiosité teintée de scepticisme, la hiérarchie de la RTBF ( La télévision publique francophone belge) m’a permis deconcrétiser cette ambition.

N. C. : Une émission unique en son genre dans le paysage audiovisuel ?

E. B. : En toute modestie, je crois que oui. En Belgique comme en France, il existe des émission dites « concédées » aux catholiques, aux protestants, aux israélites ou aux musulmans. Petite particularité belge, nous avons aussi l’émission « La Pensée et les Hommes » produite par l’Action Laïque, la famille des libre-penseurs. Mais ce sont des émissions confiées, si je puis dire, aux différentes chapelles. Dans un esprit très « service public », « Noms de dieux » est un espace pluraliste, puisque tous les courants de pensée y sont représentés à travers les invités – qui ne sont pas seulement des penseurs patentés ou des figures de proue de telle ou telle institution, mais aussi des « artisans de la spiritualité » qui ne représentent qu’eux-mêmes. Je pense à une Annick de Souzenelle, à un Arnaud Desjardins ou à un Amin Maalouf.

N. C. : Et ce rendez-vous mensuel a trouvé son public ?

E. B. : Depuis sa création, l’émission a déménagé trois fois dans la grille. Son horaire a toujours été tardif, malgré quoi l’audience est satisfaisante dans un contexte concurrentiel acharné, puisque la Belgique est un pays câblé à 95 %, où l’on peut capter une trentaine de chaînes. Nous avons un public de fidèles qui regardent la plupart des émissions, les enregistrent, s’échangent les cassettes.

La RTBF les rediffuse plusieurs fois à différentes heures de la journée sur ses deux chaînes, et TV5 fait de même. Faibles à l’audimat, nous tirons notre épingle du jeu en audience cumulée. Cela transparaît clairement dans le volume de courrier. Nous recevons beaucoup de lettres de France, mais aussi de Grèce, du Liban, de Scandinavie, d’Arabie, des États-Unis…

Souvent émouvantes. Un correspondant algérien nous a écrit son bonheur d’avoir vu Eugen Drewermann, symbole d’une liberté d’expression impensable chez lui. Nous recevons beaucoup de témoignages de gratitude, mais la plupart nous écrivent parce qu’ils veulent en savoir plus.

N. C. : « Noms de dieux » est devenu une sorte d’ombudsman de la spiritualité, un « service-consommateur » pour les chercheurs de sens ?

E. B. : Ce serait prétentieux de dire ça. À notre petite échelle, nous faisons cependant office de « bureau d’information ». Exemple : un téléspectateur non juif nous demande s’il pourrait suivre des cours de Talmud. Nous le mettons en contact avec un cercle hébraïque qui organise des conférences. Après le passage du Dalaï-Lama, des tas de gens nous ont demandé des renseignements sur le bouddhisme tibétain et nous leur avons donné des adresses, des pistes de lecture. Tous les téléspectateurs peuvent nous commander la bibliographie complète de nos invités, généralement assortie d’ouvrages généraux.

Après Arnaud Desjardins, nous avons par exemple établi une liste d’ouvrages d’introduction à l’hindouisme et aux spiritualités orientales. Pas nécessairement des livres universitaires.

Cela peut être un Marabout-Flash, la collection « Points-Sagesse » du Seuil ou les collections « Spiritualités » d’Albin Michel… À chacun de poursuivre son chemin.

N. C. : Ce regardde l’Occident qui se tourne vers l’Orient est-il perceptible de votre poste d’observation ?

E. B. : Très nettement. Il y a un besoin, à mon sens très positif, d’exotisme – dans la spiritualité, comme dans le tourisme ou la gastronomie. Nos contemporains savent que la table ne se limite plus au steak-frites ou au cassoulet, mais qu’il y a d’autres goûts à portée de bouche. De même, ils s’intéressent aux traditions venues d’ailleurs. Les hommes et les femmes déçus par les réponses formelles et figées données par les Églises aux grandes questions de l’existence se tournent vers des spiritualités qui leur semblent plus tolérantes. Les gens d’aujourd’hui sont en attente, non pas de réponses définitives, mais de pistes possibles pour étancher leur soif de sens – sens de leur vie individuelle, de leur couple, leur pays, leur planète… -, avec le risque, c’est vrai, d’une dérive syncrétique empruntant sauvagement à différentes traditions. Je ne suis pas sûr qu’on élève l’art culinaire en mélangeant n’importe quels ingrédients. Mais c’est intéressant. Puisque nos estomacs prennent du plaisir à des saveurs contrastées, pourquoi nos esprits n’en feraient-ils pas autant ?

N. C. : Cette curiosité tous azimuts n’est-elle pas aussi une indice de confusion identitaire, en fin de compte peu productive ?

E. B. : Si, à force de chercher un sens à son existence, on se perd dans la fréquentation frénétique de courants de pensée comme on passe d’une auberge à l’autre, alors oui. Mais la quête de Dieu me semble beaucoup plus passionnante qu’auparavant, parce qu’elle nous invite justement au voyage. C’est fatigant, on peut y perdre la raison, traverser le désert, mais l’enjeu est à la mesure du périple. « Connais-toi toi-même et tu connaîtras les lois de l’Univers et des Dieux », disait Socrate. Je crois beaucoup à l’importance du travail intérieur. Se pétrir soi-même pour faire de soi une brique intéressante de l’édifice humain. Quand je vois l’itinéraire – que certains qualifieraient de « cahotique » – d’un Jean-Yves Leloup, on pourrait dire qu’il ne sait pas ce qu’il est. De l’hindouisme à l’orthodoxie en passant par chez les dominicains, il a vécu une spiritualité de boule de flipper. Mais en même temps, il a fallu qu’il parcoure ce labyrinthe pour se trouver lui-même.

N. C. : Votre émission n’est-elle pas inéluctablement élististe ?

E. B. : Je crois pouvoir répondre par la négative. Notre public n’est sans doute pas le même que celui d’un talk-show de TF1, mais nous recevons pas mal de lettres – très touchantes d’ailleurs – de gens peu scolarisés qui nous confessent leur ignorance, leur maigre bagage intellectuel. Beaucoup de téléspectateurs découvrent des invités pour la première fois. Notre mission de chaîne généraliste nous permet d’attirer des gens qui, sans cela, n’auraient jamais été en contact avec telle ou telle manière de penser.

images (8)Comme l’émission est pluraliste, les barrières entre religions s’effacent : les cathos regardent les réformés, les athées militants découvrent le bouddhisme… Je trouve cet intérêt (très moderne) pour la différence plutôt réjouissant. D’autre part, l’essentiel ne s’embarasse pas d’une formulation compliquée: quand je demande à l’abbé Pierre ce que signifie « aimer son prochain » et qu’il me répond : « Servir en premier le plus souffrant », mon petit garçon de dix ans comprend parfaitement !

N. C. : D’aucuns interprètent le renouveau spirituel comme la résurgence des vieilles angoisses millénaristes. On ne vous reproche pas d’exploiter ce créneau ?

E. B. : Cette idée ne m’a jamais animé. Mais il est clair que l’émission comble un besoin.

Le XIXe siècle était positiviste à tout crin. Le XXe siècle a cru pouvoir remplacer les religions par la science et on a prophétisé la mort de Dieu. Aujourd’hui encore, certains espèrent la victoire de l’homme sur la mort. Mais quand bien même la médecine y parviendrait, la question demeure : quelle vie et pour quoi faire ? En 1995, nous sommes confrontés à une surinformation de l’horreur. Plus on en sait sur le monde environnant, moins on en sait sur le monde intérieur. Si j’exploite le créneau de l’âme, je m’en félicite.

N. C. : L’ appétit spirituel qui marque notre époque ne révèle-t-il aussi pas une profonde inculture ?

E. B. : Certainement. En Angleterre, un enfant qui sort d’école primaire sait ce qu’est un musulman ou un bouddhiste, ou que les anglicans ne sont pas les seuls chrétiens. La culture religieuse devrait entrer beaucoup plus tôt dans les programmes scolaires. Il est inadmissible aujourd’hui d’avoir son bac sans savoir pourquoi un juif observe le Sabbat, ni ce qui sépare un sunnite d’un chiite. L’histoire de l’Église devrait faire partie de l’enseignement. Pourquoi des élèves n’iraient-ils pas visiter une mosquée, un ashram, une synagogue, un temple maçonnique ? Il faut démocratiser le savoir spirituel car les défis de demain réclament des hommes réellement tolérants. Or la tolérance est inséparable de la connaissance de l’autre.

Je redoute que l’ignorance n’aboutisse à nier les différences. Or, les médias ont une lourde responsabilité en faisant l’économie de la question spirituelle. Le danger existe de voir demain les Églises s’isoler dans des citadelles médiatiques. L’Église catholique songe par exemple à fonder sa propre chaîne de télévision par satellite. Si l’on veut éviter que les grandes multinationales de la spiritualité reprennent la direction des âmes, il faut respiritualiser l’information.

N. C. : Selon quels critères choisissez-vous vos invités ?

E. B. : Critère principal, le pluralisme : des gens d’ici et d’ailleurs, d’une confession ou d’une autre, des gens de terrain et des représentants officiels, des croyants et des non-croyants… Mais je n’aime pas cette expression : des gens qui ne croient en rien, ça n’existe pas.

Un homme sans Dieu est-il pour autant un homme dépourvu de foi ? Je fais encore partie de la génération qui allait au cours de religion pendant que les « mécréants » restaient dehors. Cette vieille dualité me paraît profondément injuste. J’ai découvert des libre-penseurs pétris de spiritualité, comme Georges Van Hout, un homme extraordinaire qui a animé pendant quarante ans les émissions laïques de la télévision belge. À l’inverse, il y a dans les Églises des matérialistes quis’ignorent, des « fonctionnaires de Dieu », comme dirait Drewermann. Il est temps d’en finir avec les stéréotypes !

N. C. : « Noms de dieux » affiche la couleur mais ne se cantonne pas dans les hautes sphères de la métaphysique…

E. B. : Le magazine se définit comme un mensuel de réflexion sur l’avenir de nos systèmes de valeurs. Il y a place pour la philosophie au sens large, la morale, la religion, mais aussi l’économie, la politique, l’écologie… Au nom de quel idéal vais-je agir en tant qu’électeur ? Quelles valeurs influencent mon comportement de consommateur ? En faisant cette émission, j’ai l’impression de parler de la vie de tous les jours. Si la spiritualité sert à savoir si Platon est mieux que Socrate ou Luther meilleur que Saint-Augustin, cela n’a aucun intérêt. Du moins à la télévision. C’est pourquoi j’ai un faible pour les invités qui incarnent très concrètement les valeurs qu’ils défendent.

N. C. : Hors de l’action point de salut ?

E. B. : Je ne dénigre absolument pas la contemplation qui est une dimension importante de la spiritualité chez les carmes, les chartreux ou les soufis. Mais une spiritualité qui se désintéresse du prochain me semble complètement dénaturée. Finalement, le grand message de toutes les traditions est identique : la compassion chez les bouddhistes, la charité chez les juifs et les chrétiens, la fraternité chez les francs-maçons… Croire en Dieu, c’est très facile.

La question la plus difficile, c’est : est-ce que je crois en l’Homme, est-ce que je suis capable d’aimer mon prochain ? Et mon prochain, ce n’est pas seulement le SDF à qui on fait l’aumône. C’est le collègue de bureau antipathique, l’automobiliste qui vous fait une queue de poisson, le conjoint infidèle. Ce qui me dérange dans les spiritualités New-Age, c’est leur côté narcissique, centré sur l’épanouissement personnel. Bien sûr, il est illusoire de vouloir aimer les autres sans s’aimer soi-même. Mais un individu solitaire n’est pas solidaire. Aussi, les tentations très actuelles pour la pure mystique m’inquiètent un peu ; quand je vois des jeunes files se shooter aux chants attribués à Sainte-Hildegarde, je m’interroge. Par contre, j’aime beaucoup la cohérence des jésuites qui conjuguent constamment la prière et l’action.

N. C. : Sur votre plateau, avez-vous eu l’impression de rencontrer des sages ?

E. B. : Je pense que le Dalaï-Lama est un sage. Qu’Arnaud Desjardins ou sœur Emmanuelle sont des sages. Je ne dis pas que les autres ne le sont pas. Mais dans le sens oriental, le sage est celui qui arrive à surmonter des passions empoisonnantes telles que la jalousie, l’envie, le mesquinerie. Comment ne pas voir à travers le Dalaï-Lama quelque chose qui est de l’ordre de la sagesse absolue ? Sérénité ne veut pas dire passivité ni pacifisme radical.

Quand l’abbé Pierre dit « ta gueule » à Jean-Marie Le Pen, il ne perd pas, pour moi, sa qualité de sage. La sagesse, à mon sens, c’est ne jamais renoncer à aimer l’autre.

N. C. : Avez-vous vécu, en compagnie de vos invités, desmoments de grâce ?

E. B. : J’en citerai un seul qui s’est déroulé hors-antenne. Lorsque le Dalaï-Lama s’est levé à la fin de l’émission, il est allé saluer individuellement chaque membre de l’équipe. Depuis la maquilleuse jusqu’au cameraman en passant par le porteur de câble. De la même manière, il a adressé à tous le même sourire, la même gentillesse. C’est à des moments pareils que l’on mesure l’incarnation du bien. Cette idée que l’obscur, le sans-grade, celui qu’on n’entend ni ne voit jamais, est aussi important. Que chacun est égal à chacun. Pour moi, c’était aussi le signe de la parfaite harmonie entre l’idéal et la personne du leader tibétain.

images (9)N. C. : Hostile envers les étiquettes, pourquoi acceptez-vous celle d’agnostique ?

E. B. : Je l’accepte si l’on s’entend sur les mots.
Quand Paul Ricœur dit qu’il est agnostique et croyant, il surprend beaucoup de monde, mais il ne commet pas de contresens. Il veut dire par là qu’il met des limites à sa foi mais qu’il ne renie rien de son passé protestant.

Beaucoup croient que l’agnosticisme consiste à déclarer que la raison est inapte à saisir l’être de Dieu et donc qu’il est vain d’en chercher la présence. Au contraire, l’agnostique peut être celui qui accepte les limites de son intelligence, n’adhère à aucune vérité révélée mais refuse de s’arrêter dans sa quête de sens. Oui, je pense que Dieu est hors de portée mais je fais le pari de Pascal. Il y a quelques années, je ne faisais pas ce pari. J’ai beaucoup évolué.

Renseignement : Edmond Blattchen

Noms de dieux – RTBF – Palais des Congrès B-4020 Liège

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L’Ultramodernité du spirituel

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

images (5)

par Marc de Smedt et Patrice van Eersel

Nouvelles Clés interroge Frédéric Lenoir sur sa formidable fresque d’histoire et de psychosociologie du phénomène religieux : Les Métamorphoses de Dieu (éd. Plon).

Nouvelles Clés : Dieu n’est pas mort, dites-vous, il se métamorphose. Le sacré prend de nouveaux visages… ou bien revêt des habits très anciens, mais dans tous les cas, le résultat est, selon vous, que nous vivons actuellement “ l’une des plus grandes mutations religieuses que l’homme ait jamais connues. ” Une mutation qui nous mettrait en résonance avec le 16ème siècle et la Renaissance, c’est-à-dire avec les débuts de la modernité, que vous prenez soin de distinguer de ses développements ultérieurs. Il y aurait eu plusieurs modernités ?

Frédéric Lenoir : Que sont les premiers modernes ? Des gens comme Pic de la Mirandole, pour qui l’homme doit être parfaitement libre de ses actes et de ses choix, y compris de ses choix religieux – ce qui, à l’époque, est une révolution considérable -, chacun doit exercer sa raison, son esprit critique… mais cela ne le ferme pas au sacré, bien au contraire ! L’être libre, conscient de son incomplétude, est en quête de quelque chose de plus grand que lui.

Il se passionne pour toutes les sciences, toutes les langues, toutes les traditions. Il relit la Bible, plonge dans la kabbale, expérimente l’alchimie, l’astrologie et tous les langages symboliques qu’ont explorés les cultures humaines et dont il découvre, ébloui, qu’ils sont à sa disposition. Cette émergence à la liberté de conscience, ce désir de tout expérimenter, s’accompagnent d’une immense soif de tolérance. Là, nous trouvons Montaigne, qui sait allier ses convictions catholiques profondes avec une acceptation des opinions les plus différentes, voire les plus opposées à la sienne.

Cette modernité première, je pense que nous sommes en train d’en retrouver l’esprit en ce moment même, mais riche de cinq siècles de folle traversée – d’où ma proposition de l’appeler “ultra-modernité” : ce n’est pas une “post-modernité” qui serait en rupture avec les idéaux de la Renaissance, bien au contraire : la caractéristique n°1 n’a pas changé, c’est l’autonomie du sujet, l’individu reste LA référence. En revanche, je la distingue d’une modernité seconde, qui a lentement émergé au 17ème siècle, s’est affirmée au 18ème, pour devenir hégémonique au 19ème… Avec Descartes en effet, on scinde le monde en deux : d’un côté la foi en Dieu, l’imaginaire, le symbolique, qui deviennent des affaires privées, sans prise sur le monde physique ; de l’autre côté, la science, en pleine ascencion, qui étudie une nature désenchantée, habitée par des hommes-machines doués de raison, et qui va prendre le pouvoir. Ce deuxième temps de la modernité est systématisé par les Lumières. Kant ou Voltaire sont aussi croyants que Descartes, mais leur Dieu, lointain et froid architecte de l’univers, n’a plus qu’un ascendant moral sur les hommes. Leur quête principale, guidée par la raison, entièrement accaparée par une laïcisation du décalogue (la loi kantienne) et par la recherche scientifique, n’a plus rien à faire du symbolique ou de la Kabbale. Un siècle plus tard, le scientisme règne, moteur des grands systèmes athées et aboutissement logique de la scission entre foi et raison. Feuerbach, Marx, Nietzsche, Freud, chacun à sa façon, tirent la leçon des Lumières: si le “grand architecte” n’a plus de rapport réel avec le monde, si l’on ne peut même plus raisonner sur lui, c’est donc quon peut se passer de lui, il n’est plus qu’une idole ! C’est l’apothéose du mythe de la modernité. Sa caricature. L’homme ne se rend pas compte qu’il se coupe de la nature, de son corps, pour ne plus être qu’une sorte de cerveau qui, finalement, a réponse à tout et peut apporter le bonheur à l’humanité entière. L’illusion du progrès rationnel triomphe avec le marxisme et ses lendemains radieux… Là-dessus, l’humanité se prend sur la figure le siècle le plus violent de l’histoire humaine – d’Auschwitz au clonage, en passant par le Goulag et Hiroshima – et nous nous retrouvons, à l’aube du troisième millénaire, à nous interroger.

Remettre en cause les fondements de la modernité, à commencer par la liberté individuelle ?

Certainement pas. Mais revenir sur la coupure entre l’humain et la nature, entre l’esprit et le corps, entre la raison et l’émotion ? Certes oui.

La nouvelle modernité est donc modeste et mûre. Adulte. Tolérante. C’est-à-dire qu’elle accepte les limites du rationnel, du scientifique, de la technologie, et du coup, le sacré redevient possible. C’est d’ailleurs pourquoi j’estime que les chercheurs qui ont travaillé sur l’imaginaire, sur le mythe, sur les archétypes, etc., Carl G. Jung, Mircea Eliade, Gilbert Durand ou Edgar Morin, sont ceux qui ont le mieux compris de qu’était l’essence de la modernité débarrassée de son propre mythe. Ils ont su nous rendre la dimension dont nous avions été amputés.

N. C. : Comme si un cycle se bouclait ? C’est vrai que, depuis une trentaine d’années, nous avons souvent l’impression de vivre une Renaissance – avec ses bons et ses mauvais côtés : ouverture à toutes les explorations possibles et transdisciplinarité, métissages de cultures, mais aussi guerres de religions et mise en esclavage de peuples entiers…

F. L. : Les trois vecteurs de la modernité au 16ème siècle n’ont jamais été aussi présents qu’aujourd’hui : individualisme, raison critique et mondialisation. Ils sont même en régénérescence partout. Pourquoi ?

Parce qu’on a quitté le mythe de la modernité triomphante. Le scientisme, qu’il soit libéral ou marxiste, s’écroule. C’était une utopie. Du coup, l’esprit critique se réveille et, au contact du réel, s’aperçoit que celui-ci est beaucoup plus complexe que ce qu’on croyait. Nous redécouvrons la distinction que faisaient les anciens de la scholastique thomiste entre la ratio et l’intellectus : la première, c’est la logique pure, mathématique, alors que le second intègre, à la façon orientale, la sensibilité, l’émotion, la contemplation. Aujourd’hui, de tous bords – de la recherche scientifique au monde de l’entreprise – nous arrive l’idée qu’il faut remplacer l’intelligence froide et corticale par une intelligence plus vivante, plus émotionnelle : les neuropsychologues disent même que nous avons plusieurs cerveaux, liés à notre ventre ou à notre cœur ! Et nous nous apercevons que l’on peut parfaitement vivre dans l’autonomie, dans la raison critique, tout en avançant dans une quête de sens enracinée dans l’expérience du corps. En toutcela, nous rejoignons la première modernité de la Renaissance.
Un Pic de la Mirandole se sentirait parfaitement à l’aise aujourd’hui !

Maintenant, parlons des nouvelles guerres de religions. La plupart des médias prennent tout à l’envers. Ils disent : “Aujourd’hui, ce qui domine dans les religions, c’est l’intégrisme, le fanatisme, la violence.” Mais non ! Ouvrons les yeux : ce qui domine, par-delà l’incendie des apparences, c’est juste l’inverse ! Partout, dans toutes les cultures, inexorablement, les gens s’approprient le religieux, chacun à sa façon. Y compris dans l’islam : du Maroc à l’Indonésie, en passant par l’Iran, les jeunes veulent pratiquer leur religion librement, parfois sans bien s’en rendre compte. C’est cela qui, au fond, dans toutes les religions, rend folle la très petite minorité des intégristes, prêts à des actes d’une violence inouie plutôt que d’accepter l’évolution vers la liberté. Que cette dernière se dresse contre la domination culturelle de l’Occident est une autre histoire – ou contre celle des aînés : ainsi peut-il arriver que des jeunes filles revendiquent de porter le voile pour défier leurs parents, telles les deux sœurs d’Aubervilliers, dont le père est un juif athée et la mère une catholique kabyle !

N. C. : Les intégristes eux-mêmes n’inventent-ils pas des formes totalement inédites, par plus fidèles, par exemple, à l’islam originel, que les nazis ne l’étaient à la culture germanique préhistorique ?

F. L. : Bien sûr, il y a reconstruction. Et ce n’est pas un hasard si les premiers “barbus” algériens sortaient plutôt de facultés de science ou d’institut de technologie que d’écoles de théologie ou de philosophie : leur “ retour aux origines ” est souvent autodidacte, ignorant et fantasmatique. De toute façon, sur le très long terme, ce que l’on retiendra de notre époque dans l’évolution du religieux, c’est le passage des grandes traditions culturelles dépendant de groupes, d’ethnies, de nations… à des pratiques personnelles, d’individus désireux de s’approprier le sens. Ils peuvent rester catholiques, juifs, musulmans – ce sera une appartenance culturelle. Mais ils vont vivre ce catholicisme, ce judaïsme ou cet islam chacun à sa manière. C’est une révolution colossale. Et une crise considérable pour les Églises.

Les deux tiers des Européens et les trois quarts des Américains se disent croyants, mais de moins en moins pratiquent.

Or, ce mouvement semble sans retour…

N. C. : Si chacun se bâtit un “ kit religieux ” à sa mesure, la confusion syncrétique sera totale…

F. L. : D’abord, aucune religion n’a échappé au syncrétisme. Le bouddhisme est un syncrétisme. Et le christianisme, formidable mélange de foi juive, de droit romain, de philosophie grecque ! Et l’islam donc, alliage extraordinaire de croyances arabes anciennes et d’emprunts judaïques et chrétiens ! Toutes les religions sont syncrétiques. Seulement, il y a deux types de syncrétismes. Le premier élabore une nouvelle cohérence en se confrontant aux contradictions, ou aux accélérations, que sa combinaison singulière apporte. Le second demeure dans la mollesse d’un collage non digéré. Inintelligent. Inorganique. Sans colonne vertébrale. D’où le défi redoutable de la modernité : à chaque individu de savoir organisersa propre cohérence, et ceci dans un monde où l’“offre religieuse” devient pléthorique et où les possibilités de collages confus se multiplient.

N. C. : Vous disiez qu’un Pic de la Mirandole se sentirait à l’aise aujourd’hui. Avec son éclectisme et son goût pour le merveilleux, on le retrouverait donc dans les réseaux New Age – auquel vous consacrez d’ailleurs un chapitre central dans votre livre, pour le meilleur et pour le pire !

F. L. : Sauf que Pic de La Mirandole et les grands humanistes de la Renaissance avaient une exigence intellectuelle que n’ont pas la plupart de ceux que l’on regroupe, souvent avec condescendance, sous le terme de “New Age” – syncrétisme, il faut dire, particulièrement mou, en particulier aux États-Unis. La confusion mentale me semble l’un des principaux défauts de ce mouvement – les deux autres étant l’égotisme (le monde ramené à mon bonheur) et le relativisme (l’idée paresseuse que toutes les croyances se valent à travers l’espace et le temps).
Cela dit, je trouve l’intention du New Age très bonne : elle consiste à aller chercher dans toutes les traditions ce qui peut nous parler et nous permettre de vivre une expérience d’éveil. Mais l’expression New Age me semble avoir fait son temps. Je lui préfère “Réenchantement du monde”, où je vois le meilleur de cet élan très vaste, qui joue en effet un rôle capital dans l’ultra-modernité spirituelle. De quoi s’agit-il ?

Le premier à avoir parlé du “désenchantement du monde” est Max Weber. Pour lui, le processus était fort ancien, puisqu’il le faisait démarrer avec la Bible et la propension des juifs à rationnaliser le divin. Je ne suis pas d’accord, mais une chose est sûre, c’est qu’avec la “modernité seconde” dont je parlais tout à l’heure, celle du “Grand Horloger” des philosophes des Lumières, le monde a peu à peu perdu son immense aura magique – ce qui a contribué à éteindre toutes sortes de correspondances liant les gens à la nature, au vécu, au corps. Ce désenchantement a atteint un paroxysme au 20ème siècle. Jusqu’à la nausée de la société de consommation, où tout est observable, manipulable, déchiffrable, rationnalisable, marchandisable… Mai 68 peut être décrypté comme un besoin de réenchantement. Mais bien avant, c’est tout le mouvement romantique ! Dès le 18ème siècle en effet, certains esprits refusent le “refroidissement” de la modernité cartésienne ou kantienne.

Un Goethe, par exemple, a clairement l’intuition des dangers de la modernité scientiste. Plus tard un Lamartine aussi. Ou un Hugo. Ceux qui chercheront le plus à réintroduire le sens du mythe, de l’imaginaire et du sacré, à réhabiliter cette partie de l’homme niée par les Lumières, sont certainement les grands romantiques allemands, de Novalis aux frères Grimm. Mais la révolution industrielle commence à peine et les romantiques – au rang desquels il faut compter les premiers écologistes américains, Thoreau, Emerson, etc.- sont relégués dans la catégorie des poètes inoffensifs. Si bien que le message philosophique dont ils sont porteurs va passer à d’autres types d’acteurs sociaux : les cercles ésotériques de la fin du 19ème siècle, dont la Société théosophique est l’une des expressions les plus abouties – avec le prolongement antroposophique de Rudolf Steiner…

N. C. : Steiner, que vous n’hésitez pas à comparer à Pic de la Mirandole, encore lui…

F. L. : Mais oui, c’est un personnage étonnant, dont l’éclectisme rappelle l’esprit de la Renaissance ! Et donc le New Age – le Réenchantement du Monde – ne sort pas du néant : il s’inscrit dans un courant historique précis. Un courant qui aujourd’hui rejaillit un peu partout à la surface et qu’à mon avis, on ne peut pas bien analyser selon les grilles de la sociologie religieuse globale, mais selon celles d’une psychosociologie qui est à inventer. Je trouve en effet que les anciennes catégories – catholicisme, judaïsme, libre-pensée, athéïsme… ou new age – sont trop réductrices et laissent échapper l’essentiel.

Quand on analyse le vécu réel, la phénoménologie religieuse contemporaine nous montre qu’au fond, il y a deux types de religiosités, qui traversent toutes les autres catégories : la première ouverte, la seconde fermée. Cette dernière regroupe tous ceux qui ont vitalement besoin de certitudes et de vérités absolues : on y retrouve les fondamentalistes, les intégristes, les orthodoxes d’absolument toutes les religions – et cela comprend bien sûr une nuée de sectes, mais aussi les athées militants. Alors que la première catégorie concerne des individus qui, tout en vivant une relation profonde au sacré, assument l’incertitude de la modernité parvenue à maturité, qui implique du doute et une quête permanente : il ont des convictions, mais se disent qu’elles sont peut-être provisoires et que des convictions différentes peuvent être aussi légitimes – et cela comprend donc de nombreux agnostiques en recherche. Et vous remarquerez ceci : tous les gens de religiosité ouverte s’entendent bien entre eux, quelles que soient leurs traditions. Même chose d’ailleurs pour ceux de religiosité fermé – même si leur façon de “ bien s’entendre entre eux ” peut être de se haïr et de se faire
la guerre, comme les intégristes protestants façon Bush et les intégristes musulmans façon Ben Laden.

N. C. : Je suppose que vous vous situez vous-même dans la catégorie ouverte… Pourriez-vous nous dire deux mots de votre propre parcours ?

F. L. : J’ai eu la chance de grandir dans un milieu familial d’un catholicisme très ouvert, non pratiquant mais en grande recherche morale. Mon père est un proche de Jacques Delors et du courant personnaliste. Je lui dois énormément. J’avais treize ans, quand il m’a offert Le Banquet de Platon. J’ai tout de suite été passionné par la philosophie. Jusqu’à 17 ans, les présocratiques, Épicure, les stoïciens, Aristote ont merveilleusement répondu aux questions existentielles que je me posais. J’ai alors éprouvé le besoin de me tourner vers l’Orient et ce fut de nouveau – via Arnaud Desjardins – un voyage extraordinaire, jusqu’à ma découverte de Chogyam Trungpa et des bouddhistes tibétains, et aussi des mystiques, Maharishi, Shankara, etc. Arrivé là, je me suis dit qu’il était déraisonnable de ne rien savoir de Jung. La lecture de ce dernier m’a poussé à me

plonger dans l’astrologie – qui tient un formidable discours symbolique sur l’homme – et dans l’univers prodigieux des mythologies et des lois de synchronicité qui les régulent. J’avais alors 19 ans et j’étais passionné par toutes les religions, sauf le catholicisme. Pour moi, c’était vraiment la dernière des traditions qui pouvaient m’intéresser ! Je trouvais ça puritain, bloqué, nul, bref “catho”. Ce qui m’est arrivé alors était totalement imprévisible. J’avais accepté l’idée de passer quelques jours dans un monastère cistercien breton, pour expérimenter l’écriture dans le silence. Un lieu superbe, où je me suis tout de suite senti très bien, parmi des religieux et des religieuses qui respiraient la santé et l’intelligence. J’ai commencé à travailler quand un malaise a soudain surgi. Un malaise grandissant, qui m’a donné une furieuse envie de partir. J’étais sur le point de le faire, quand ma conscience m’a mis au défi de trouver une explication à ce qui se passait. Mon goût du défi et un certain amour propre m’ont donc fait rester.

À quoi devais-je donc me confronter ? Une vieille Bible poussiéreuse traînait là. Je l’ai ouverte au hasard et suis tombé sur le Prologue de Saint Jean. À peine avais-je commencé à le lire que le ciel m’est tombé dessus : pleurant toutes les larmes de mon corps, j’ai senti monter en moi un amour incroyable. J’avais envie d’embrasser le monde entier ! J’avais vingt ans. Je venais de rencontrer le Christ cosmique dont parle Saint Jean. Vingt ans plus tard, je puis dire que ce qui s’est inscrit en moi ce jour-là est indélébile.

N. C. : On vous connaît pourtant surtout pour vos écrits sur le bouddhisme !

F. L. : C’est que mon parcours intellectuel, lui, a continué, en philosophie et en sociologie.

Ma thèse sur “ le bouddhisme et l’Occident ” était une façon de mettre mes centres d’intérêt en confrontation. Sur le plan conceptuel en effet, il n’y a pas plus différent que bouddhisme et christianisme. C’était parfait. Je vais toujours vers le contraire de ce que je crois pour mettre mes convictions à l’épreuve. J’ai donc exploré deux univers étrangers l’un à l’autre, qui m’ont nourri à des niveaux différents. Mais je n’ai pas bougé dans ma conviction profonde. Je prie le Christ tous les jours.

N. C. : Un Christ un peu abstrait… ?

F. L. : Oh non ! le Jésus des Évangiles, dont je crois qu’il est en même temps un Christ qui dépasse toutes les religions, y compris la révélation chrétienne : le Logos qui éclaire tous les hommes et s’est incarné à un moment donné sous cette forme. C’est pourquoi je me dis chrétien. Sinon, je serais agnostique. Cela dit, je pratique aussi la méditation zen, tout simplement parce qu’elle m’aide à me déconnecter des soucis, du mental agité. Depuis vingt ans, tous les jours, je prends donc la posture et pratique une respiration… un peu indienne, en fait ! Puis je me mets en présence du Christ, j’ouvre l’Évangile, je lis un passage et enfin je prie, face à une petiteicône. Pour moi, le religieux se définit fondamentalement par la pratique et l’expérience de plusieurs niveaux de réalité…

N. C. : … dont le centre est là, en nous, et pourtant nous échappe toujours ?

F. L. : Notre conception du “centre”, c’est-à-dire de Dieu, a considérablement évolué en quelques générations. Pour un nombre croissant de nos contemporains, le divin se conçoit désormais beaucoup plus dans une sorte d’immanence, d’intimité extrême. Et en même temps, paradoxalement, nous sommes allés chercher en Orient des catégories philosophiques comme la “vacuité” ou le “dépassement de la dualité”, qui nous ont permis de repenser le monothéisme de façon plus parlante, mais aussi plus impersonnelle. Nous y avons d’ailleurs retrouvé toute une approche de la religiosité alternative occidentale : celle de Maître Eckhart ou les mystiques néo-flamands, pour qui Dieu est avant tout ineffable et ne peut se définir que négativement, par tout ce qu’il n’est pas.

Ce qui nous ramène à cette caractéristique de l’ultramodernité : l’acceptation de l’incertitude, avec une maturité suffisante pour ne pas nous paniquer face à l’idée d’Inconnaissable.

N. C. : On sent bien cette exigence de l’Orient vis-à-vis de l’Occident dans le mouvement
“jew-bu , ou les bouddhistes rappellent aux juifs que l’ineffabilité du Tétragramme n’est pas
un détail.

images (6)F. L. : L’exigence est indispensable. On critique volontiers la France pour sa fermeture d’esprit, son intolérance, son scepticisme. Mais je pense qu’elle peut jouer un rôle important dans l’émergence de la nouvelle spiritualité, précisément parce qu’elle ne gobe pas tout – comme le fait par exemple le Brésil, où la confusion des mélanges peut atteindre des sommets inimaginables. Nous sommes assez vaccinés contre les amalgames fous.
Du coup, si quelque chose passe chez nous, c’est du sérieux !

À lire de Frédéric Lenoir :

Les métamorphoses de Dieu , éd. Plon

  • Rencontre du bouddhisme et de l’Occident , éd. Albin Michel
  • La promesse de l’ange , avec Violette Cabesos, éd. Albin Michel
  • Mal de terre , avec Hubert Reeves, éd. du Seuil

Le livre des sagesses et Encyclopédie des religions , avec Ysé Tardan-Masquelier, éd. Bayard

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S’éveiller par le corps

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

Comment puis-je croire être épanoui lorsque je porte un front plissé sur mes pensées ?

Comment puis-je prétendre vouloir avancer quand le pied douloureux m’empêche de marcher ?

Comment puis-je espérer m’abandonner alors que je ne parviens à décroiser ni jambes, ni bras ?

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Une autre vérité de moi

Vous l’avez compris, dans l’exercice de la sagesse, le corps n’est désormais plus à ignorer. Pourtant, trop préoccupés par la roue intarissable de la raison, je ne me laisse pas enseigner par mon corps. Tout au plus, je me contente de le regarder dans son apparence ordinaire, alors qu’il manifeste physiquement, chaque jour, ma vérité existentielle. Certes, je prends le temps de le considérer lorsqu’il me limite dans mon action et mon bien-être, je le juge alors comme un empêcheur de tourner en rond. Et lorsque je veille à exercer une entière conscience, je dénigre souvent ma chair, la pensant juste subalterne, juste contingente. Si je me refus ainsi de ressentir et d’écouter pleinement mon corps, je dois me l’avouer, c’est par peur d’approcher une autre vérité de moi, bien éloignée de celle que je pense être car, fondamentalement, mon corps n’est pas un autre, il est mon « je » incarné.

Mon corps, condition du voyage

« Nous sommes des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine », nous rappelle Jean-Claude Genel. Cette intention initiale de l’âme à venir s’incarner sur Terre m’invite à ne plus négliger mon corps. Il s’agit de le considérer désormais comme la condition indispensable à mon voyage initiatique sur Terre. Si je relève le défi de cette expérience merveilleuse, je n’ai plus à attendre pour vivre pleinement et consciemment mon corps, éprouver ses possibles, ses limites, ses sens ; le regarder comme un indispensable laboratoire par lequel mon âme trouve une source sensible de sagesse. Car l’expérience de la contingence humaine, la fragilité et la limite de mon corps me ramènent à éprouver au plus profond de moi la valeur de la vie et à ressentir l’appartenance à la communauté humaine.

Mon corps devient alors la condition d’un enseignement riche et sensible des valeurs qui, de l’incarnation, me fait toucher l’être spirituel que je suis et m’enjoint à me perfectionner. Vivre pleinement l’expérience humaine à laquelle mon âme m’invite, reconnaître et écouter mon corps, c’est partir pour l’aventure de l’incarnation, à la recherche d’un trésor de sagesse. C’est dans cette ambition que la Virya restaure le corps dans sa fonction mystique. Cette pratique gestuelle gracieuse, porteuse de l’enseignement des valeurs de l’ULV, veut précisément m’enseigner par le corps et y révéler la force de mes états ressources.

Pourquoi ne progressons-nous pas de façon manifeste ? La réponse est presque certainement que nous n’avons pas assez de Virya. Mais pourquoi cela ? Pourquoi n’avons-nous pas d’énergie, pas de dynamisme pour vivre la vie spirituelle, pour la réalisation de l’idéal ? Après tout, loin d’être à court énergie nous sommes des incarnations d’énergie, des cristallisations d’énergie psychophysique, même d’énergie spirituelle. Tout notre corps, tout notre esprit est fait d’énergie. Nous sommes énergie. La raison est habituellement que notre énergie est dissipée. Comme un flot partagé en des milliers de canaux qui lui font perdre sa force, notre énergie coule vers des objets innombrables, est divisée dans des directions innombrables. Bien qu’un peu de cette énergie aille dans la vie spirituelle, le reste va vers toutes sortes de choses qui vont à l’encontre de la vie spirituelle, et on peut se finir par se sentir déchiré et épuisé. Ainsi le vrai problème, le problème central même à la vie spirituelle est, comment conserver et unifier nos énergies. Et pour ce faire nous devons comprendre comment nos énergies sont à présent dissipées. En général on peut dire que, soit elles sont bloquées, ou elles fuient et sont gaspillées, où elles sont trop brutes et non raffinées.

Nos énergies sont bloquées.

Nos énergies peuvent être bloquées pour des raisons diverses. Peut-être notre éducation nous a-t-elle appris à réprimer nos émotions, à ne pas les montrer où les exprimer. Il se peut que l’on passe beaucoup de temps faisant un travail routinier dans lequel on ne peut engager ses énergies. Notre énergie peut être bloquée simplement parce que nous n’avons pas de débouchés positifs, créatifs pour elle. Parfois les énergies émotionnelles sont bloquées à cause de la frustration, la déception, la peur d’être blessé ou à cause d’un conditionnement ou éducation défavorable, particulièrement d’un genre religieux rigide et lourd. De toute ces façon nos énergies s’agglomèrent, durcissent et se pétrifient en nous. Par-dessus tout peut-être, l’énergie est bloquée par l’absence de vraie communication. La vraie communication a un effet dynamisant, presque électrifiant.

Nos énergies sont gaspillées.

Les énergies émotionnelles sont aussi simplement gaspillées, on les laisse se perdre. Ceci se passe de bien des façons, mais tout particulièrement à travers la complaisance dans des émotions négatives. La négativité – peur, haine, colère, malveillance, antagonisme, jalousie, apitoiement sur soi-même, culpabilité, remords, anxiété – gaspille de l’énergie à un rythme catastrophique. Habituellement ce n’est pas juste une complaisance occasionnelle de notre part. Nous n’avons qu’à nous rappeler les dernières 24 heures pour voir le nombre de fois où nous avons donné libre cours à ces états d’esprit, et cela veut dire une vraie hémorragie énergie. Et puis il y a les expressions verbales de ces émotions négatives : grogner, critique malveillante, répandre pessimisme est tristesse, trouver à redire, décourager les autres, commérages, faire des remarques continuelles. Par tous ces canaux l’énergie fuit et n’est plus disponible pour des buts spirituels.

Nos énergies sont trop brutes.

Troisièmement, l’énergie émotionnelle n’est pas disponible pour la vie spirituelle parce qu’elle est trop brute. La vie spirituelle a besoin d’énergie spirituelle. On ne peut pas méditer avec ses muscles, même s’ils sont forts et puissants ; la méditation demande quelque chose de plus raffiné. Il y a plusieurs façons de débloquer, conserver et raffiner notre énergie. Les blocages peuvent être dissous en cultivant la prise de conscience de nos états d’esprit, l’engagement dans un travail vraiment créatif ou au moins productif, intensifier notre communication. Et bien sûr, certains blocages sont résolus de façon spontanée dans le contexte de la méditation.

images (5)Pour arrêter le gaspillage d’énergie, on commence par prendre conscience que l’on se complaît dans des émotions négatives, et essayer de cultiver l’émotion opposée : amour au lieu de haine, confiance au lieu de peur, etc. Quant à l’expression verbale d’émotions négatives, il faut tout simplement l’arrêter par un acte de volonté. Il n’y a rien de mieux à faire, elle ne mérite pas un meilleur accueil. Une autre façon de conserver l’énergie est d’introduire plus de silence dans notre vie. Une énorme quantité de notre énergie part dans la parole. Ceci l’on est silencieux un moment – quelques minutes, quelques heures, un jour peut-être, seul, tranquille chez soi – l’énergie s’accumule en soi merveilleusement et l’on se sent calme, paisible, conscient, attentif. C’est comme si une source d’énergie fraîche et claire brouillonnait à l’intérieur, pure parce qu’elle est contenue en soi, ne s’exprimant extérieurement d’aucune façon.

http://www.centrebouddhisteparis.org/Le_Centre/le_centre.html

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Le temps fait sa révolution

Posté par othoharmonie le 11 juin 2014

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Nous concevons le temps comme un tapis roulant, qui nous entraîne vers l’avenir. Mais ce n’est qu’un aspect de ce phénomène multiforme.

« Penser le temps, c’est comme labourer la mer », affirme le physicien et docteur en philosophie Étienne Klein. Nous ne le comprenons pas et, pourtant, nous en parlons sans cesse. Il est « l’obscur ennemi » qui dérobe notre vie. Nous nous sentons prisonniers de son écoulement, emportés inexorablement par le courant, de l’amont de la naissance vers l’aval de la mort : cause-conséquence, avant-après, hier-demain. Nous vivons obsédés par les blessures d’autrefois, ou par celles que pourrait nous réserver l’avenir. Passé et futur, deux facettes de la même médaille.

Dans Le temps existe-t-il ?, Étienne Klein rappelle que c’est avec Galilée et la physique moderne qu’a commencé la « mathématisation du temps ». En Occident, nous en sommes venus à considérer le temps comme « une sorte d’enveloppe mécanique du monde dans laquelle tout s’inscrit, s’insère et se déploie entre un début et une fin, souligne-t-il. Le monde nous apparaît alors comme une succession d’événements au sein de laquelle l’homme se retrouve coincé entre 2 infinis, le passé et l’avenir. »

L’illusion d’un temps linéaire

Nous avons tendance à penser que notre conception linéaire du temps est « la réalité ». Mais elle est en partie culturelle. La pensée chinoise, par exemple, en a une compréhension totalement différente. Le temps n’y est pas conçu comme une succession de moments indifférenciés, de jours passant à la chaîne, mais comme « un ensemble d’ères, de saisons, d’époques, chacune ayant ses conséquences et ses attributs propres, de sorte que nul fil unitaire ne peut les mettre en correspondance », rappelle Étienne Klein. En science, cette conception linéaire du temps est dépassée depuis longtemps. La théorie de la relativité d’Einstein date de plus d’un siècle et n’a jamais été remise en question. Le temps n’est pas un absolu, et varie en fonction de la position de l’observateur et de sa vitesse. Et notre réalité mouvante est formée de fibres de temps et d’espace entre-tissés. Si nous sommes capables d’observer des étoiles dont on sait qu’elles ont en fait déjà disparu, c’est parce que le temps est élastique. Et ce tissu de l’espace-temps présente des irrégularités. « Imaginez une ambulance qui s’approche à toute vitesse d’un trou noir, elle ralentit progressivement, jusqu’à se figer, tandis que sa longueur se compresse », expliquait récemment l’astrophysicien Morvan Salez.

Le monde subatomique d’où surgit notre réalité est également le théâtre d’événements qui défient en permanence la conception linéaire du temps. Dans ce monde, les particules ne sont pas des petites billes qu’on pourrait situer dans un repère grâce à des coordonnées. Ce sont « des entités imprécises, diluées dans l’espace, de nature ondulatoire », écrit Morvan Salez. Tant qu’on n’a pas essayé de les mesurer, elles sont partout à la fois et il est impossible de connaître en même temps leur position et leur vitesse. Elles ont entre elles des liens instantanés quelle que soit la distance qui les sépare. Même si elles sont éloignées de plusieurs kilomètres, tout changement chez l’une provoque instantanément – c’est-à-dire à une vitesse supraluminique – un changement chez l’autre. Autrement dit, elles ont des relations hors espace-temps.

Ces relations entre elles n’impliquent pas de causalité classique du type A entraîne B, qui suppose une succession d’événements. « Cette causalité formelle relie entre eux 2 événements sans que l’un précède l’autre : ils ont entre eux une relation, une mise en harmonie, une résonance, une corrélation, une cohérence », précise-t-il. De plus, certaines théories récentes suggèrent que des particules pourraient remonter le cours du temps.
Avant d’être observé, notre monde foisonne donc de possibles qui se jouent de l’espace et du temps. C’est la mesure – pour certains la conscience de l’observateur – qui oblige les particules à se déterminer, et donne naissance à notre réalité tangible. …
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INTÉGRATION expérience spirituelle

Posté par othoharmonie le 6 mai 2014

par James Redfield

J’ai été interviewé par téléphone à l’émission de radio Steve Maraboli et les questions venaient à chaud et lourd: Quel était exactement ce douzième émergents aperçu? Comment savez-vous qu’il se passe? Qu’est-ce qu’on ressent?Je savais que la dernière question a parlé à l’essence de l’humeur du public, et je balbutiai une réponse rapide avant de passer à une autre question, puis une autre. Pourtant, après l’entrevue, je me suis assis là sur mon canapé, en regardant à travers la fenêtre les oiseaux rouges manger à la mangeoire, mon esprit revenant à cette seule question de base. Qu’est-ce, en effet, ne se sent-elle? Sans doute, c’était le cœur de la question, ce que tout le monde voulait savoir. 

2290338036.08.LZZZZZZZPendant des années, il y a eu un flot constant de théories abstraites sur la spiritualité que tout sonnait bien, surtout au cours d’une de ces conversations nocturnes discuter de la signification de la vie. Et pendant un certain temps ce genre d’information suffisait. Mais maintenant, nous sommes les changements de vitesses. Vous pouvez le sentir. Pas plus que nous voulons pour spéculer sur le plan intellectuel.Nous voulons des informations spirituelles qui sont directement applicables à notre vie et les problèmes. Nous voulons savoir comment elle influence nos objectifs et défis. Nous voulons savoir comment il se sent dans notre conscience. Pourquoi ce changement qui se passe maintenant est assez clair. Tous les types de changements démographiques et sociaux se produisent dans le monde. L’âge chronologique moyenne dans les pays occidentaux est en hausse rapide, prêt à tous de donner plus d’urgence à des questions existentielles. Et les événements du monde semblent s’intensifier hors de contrôle, avec des émeutes et des changements de régime à l’horizon, tous les réglages apparemment jusqu’à une confrontation nucléaire imminente. 

Le pire de tout, c’est la crise financière artificielle qui rend encore nos vies économiques semblent instables, même si certains pensent que le pire est passé. Dans ces moments, nous voulons que nos percées spirituelles soient réelles et applicables, en offrant des solutions dans le monde réel, nous devons vivre po Surtout, nous devons être en mesure de «prouver ces vérités pour nous», comme ils fonctionnent au jour le jour. Pas plus de fantaisie.Pour moi, ce interview à la radio a été déterminante. Dès lors, l’application pratique est la mesure que j’ai utilisé pour décider si je pensais que le douzième Insight comme une percée spirituelle commence à émerger dans la culture humaine, était vraiment arrivée. Il n’a pas fallu longtemps pour que les éléments de preuve à venir po La prochaine jour je me suis réveillé avec un problème très pratique dans mon esprit. Notre chien bien-aimé de Bell devenait vieux, et il nous fallait trouver un autre chien de garde. Nous vivons au milieu d’une forêt profonde et complète de coyotes et parfois supporter, et nous avons dû avoir un autre chien pour nous alerter de ces animaux curieux, avant de se lancer dans de trop près. La dernière fois que nous avons regardé pour un chien, nous avons eu énoncée à vérifier méthodiquement tous les organismes de secours dans la région, un par un, mais n’avait pas eu beaucoup de chance. Donc ce matin, je me souviens en poussant un peu l’intention de prière, en demandant de l’aide. 

Ensuite, sans penser plus à ce sujet, je suis allé sur la journée, j’avais déjà prévu, se précipitant hors de la maison en direction de l’autre rendez-vous qui n’a rien à voir avec les chiens. En quelques minutes, j’avais oublié la question tout à fait. Pourtant, pendant que je conduisais sur la porte, et au sommet de la colline, une image de moi entrer dans le magasin local d’animal familier venu soudainement à l’esprit. J’ai immédiatement commencé à rejeter l’idée. Arrêt me mettre en retard. Il y aurait probablement pas de chiens de sauvetage disponibles ce jour-là. Quoi qu’il en soit, j’ai pu vérifier plus tard. Heureusement, je me suis arrêté, en n’oubliant pas de me demander pourquoi cette pensée était venu maintenant, à ce moment précis. Il n’avait pas eu lieu parce que j’avais vu la boutique; c’était un mile devant. Et mes pensées étaient sur ​​ma nomination, et non sur la recherche d’un chien. La pensée était venu dans mon esprit purement «out of the blue. » Enfin, j’ai conclu qu’il pourrait être une intuition réelle, un moment d’accompagnement spirituel. Je voudrais avoir de se lancer dans le magasin et savoir pourquoi. Quand je suis entré dans le magasin d’animaux, j’ai regardé autour et a immédiatement rencontré les yeux avec un beau mélange de laboratoire jaune, d’environ un an. Et en ce moment, je n’aurais pas pu être plus certain qu’elle devait être notre chien. Nous nommé son gingembre, et avec le recul, je dois dire qu’elle a été un trésor, aimant les enfants, et très attentive à la nuit la plus sombre. Je dois aussi dire que je n’ai pas été le même depuis que j’ai écouté cette intuition particulière. 

Non pas parce que je n’ai pas eu des intuitions qui ont porté leurs fruits avant. J’ai. Certains m’ont alerté de crises imminentes avec mes enfants. On m’a même déplacé à mettre une ceinture de sécurité, quelques minutes avant un accident de voiture. Et je parie que vous avez eu des intuitions importantes dans votre vie qui ont payé aussi. Non, je n’ai pas bougé parce que j’étais soudain l’intuition convaincu était réel. J’ai été élevée dans la sensibilisation parce que j’ai réalisé que les intuitions de guidage ne ​​sont pas seulement pour des situations dramatiques. Ils étaient disponibles pour les questions de tous les jours comme bien que, si nous ne les hausser pas loin, ou autrement les ignorer. Regardant autour plus tard à un grand nombre de conversations sur Internet, je suis tombé rapidement à la conclusion que beaucoup de gens prennent tous l’intuition plus au sérieux, et de l’appliquer à toutes les questions et les objectifs de leur vie. Dans un sens réel, nous sommes l’intégration d’une partie de notre vie mentale qui a toujours été là, attendant pour nous de mettre plus pleinement dans l’action. 

C’est une partie importante de la douzième Insight, et ça se passe vraiment. Dans notre premier compte à rebours de l’article, j’ai parlé de l’importance de la vérité, et ici dans ce deuxième article, le sujet a été l’intuition et les synchronicités importants qui peuvent avoir lieu lorsque nous suivre. Pourtant, vous verrez que nous entrons dans la douzième aperçu à travers une série d’autres intégrations, ainsi: un alignement éthique qui permettra Karma de travailler pour nous pour un changement, une intention Unicité qui dynamiser nos relations, et une influence spéciale qui peut potentiellement résoudre tous les défis qui fonce sur l’humanité. Au niveau personnel, toutes les intégrations se rassemblent pour nous donner un nouveau niveau de sécurité et assuré, même maîtrise, avec lequel se déplacer à travers la vie. Qu’est-ce que la douzième aperçu se sentir comme? Il se sent comme la clarté.

 -James Redfield 31 Janvier 2011

 Cliquez ici pour lire James prochain article de la série «Compte à rebours»

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UN PARTI POUR UNE NOUVELLE ALLIANCE

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

Je pense que, comme moi, il vous est possible d’agir pour changer les choses et créer un monde meilleur.

Ce site vous offre la possibilité d’agir pour qu’un jour vous puissiez vous exprimer sur tous les sujets qui concernent et engagent votre avenir ainsi que celui de vos enfants et que vous ne laissiez plus le soin à quelques uns de décider pour vous.

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MODE DE PARTICIPATION ACTIVE.

Voici notre méthode participative qui permettra d’établir le programme détaillé du mouvement de la NOUVELLE ALLIANCE sur la base des valeurs exprimées :  

 A- Chaque internaute qui le souhaite propose une ou plusieurs idées destinées à étoffer le programme de ce mouvement, dans l’un ou l’autre des secteurs de l’activité humaine en utilisant le livre d’or ou le contact au bas de chaque page. Il peut aussi proposer un article à éditer sur le site.  

B – Chaque nouvelle proposition ou article est soumis aux personnes dont au moins l’une des idées a été retenue. Si l’idée ou l’article est validé par au moins deux tiers des participants, celui ou celle qui l’a émis peut entrer, s’il le souhaite, dans le groupe des membres actifs et donner son avis sur les idées ou articles qui suivent.  

C – Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un programme complet, qui couvre toutes les activités humaines, soit établi.  

Lorsque le nombre d’idées retenues sera suffisant, nous les soumettrons au vote des membres actifs. 

  • Le tout constituera la charte des principes et idées du mouvement de la NOUVELLE ALLIANCE. Elle sera éditée et traduite en plusieurs langues, puis proposée à tout mouvement, dans n’importe quel pays du monde, désireux de mettre en place les valeurs exprimées. 

Vous pouvez demander simplement l’envoi de notre bulletin mensuel d’informations :   WEBMASTER 

Retrouvez les lignes directrices de ce mouvement :  PAGE ACCUEIL

 Vers l’article : ECUEIL DU POUVOIR

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PLEIADES : lune du 15 avril 2014

Posté par othoharmonie le 3 avril 2014

Message  Francesca Aujourd’hui à 17:18

 
 PLEIADES : lune du 15 avril 2014 dans En 2012-2013 et après 2016 eclipse-250x187

Un article intéressant même si je n’aime pas les dates, lisez, ressentez et voyez si ça vous parle :
Par Anna Merkaba, le 31 mars 2014

Le 15 avril 2014, un évènement d’une grande importance se déroulera à la vue des terriens. Un évènement d’une telle proportion que la Terre n’en a pu vu d’équivalent depuis des éons. L’évènement sera enregistré dans les annales de l’histoire comme ce qui est venu et ce qui est reparti et ce qui est revenu et ce qui s’est élevé des cendres du passé pour reformer une UNITE nouvelle pour les temps à venir. Car l’équation mathématique de PI et de E=MC2 devraient jouer un rôle très important dans les jours à venir. Car ce qui n’existe pas dans l’esprit de l’homme, sera en effet, révélé.

Car cet évènement de généreuses proportions dépouillera l’humanité de tout son EGO, dépouillera l’humanité de toute sa connaissance des éons passés. Car elle doit être dépouillée de tout afin que ne subsiste que sa nature authentique et vraie. Le dépouillement du voile du monde illusoire dans lequel vous vous êtes retrouvés partie prenante. Et la vérité de leur nature leur sera révélée à nouveau.

C’est à l’intérieur des multiples facettes de nos cœurs que demeure le code de la compréhension éternelle du temps, la compréhension éternelle de Tout ce qui Est, tout ce qui a été et tout ce qui sera à tout jamais. Les codex qui y sont imprimés s’activeront à la date en question et continueront à se révéler rapidement à travers le monde tel que vous le connaissez, et dans les mondes qui vous entourent. En découvrant le commencement fructueux des évènements qui vont suivre, les terriens feront face à l’histoire à laquelle ils n’auront pas été confrontés auparavant.

Les terriens bénéficieront de tout ce qui leur aura été donné, de ceux qui sont venus puis repartis. Et ainsi, les évènements qui vont se dérouler toucheront les cœurs de beaucoup, révéleront maintes vérités, depuis les couches de particules subatomiques de la psyché de l’être et dans toute la civilisation.

Ceux qui s’éveilleront toujours plus nombreux ouvriront les yeux comme si c’était la première fois, voyant le monde à nouveau. Ceux qui témoigneront des évènements magnanimes qui se dérouleront dans les cieux et à l’intérieur d’eux-mêmes encore plus nombreux, par le corps, le temps et l’espace, les fondements de la compréhension humaine du temps seront transformés une fois pour toute. Ce qui était caché sera révélé et ouvrira les portes de la compréhension éternelle de ce qu’ils sont !

Les évènements qui se déploient devant vous ont été mal compris par l’humanité. Les histoires qui ont été prédites l’ont été à travers l’EGO du conteur, car la vérité qui va se déployer et se révéler à l’humanité n’est pas l’Armageddon du monde. Car le mot Armageddon en fait, a été mal compris par l’humanité. L’idée de l’Armageddon est en fait le COMMENCEMENT des temps, et l’élimination de l’ancien, et l’accueil du nouveau !

En effet, les révélations de l’histoire de l’humanité causeront l’Armageddon du monde que vous avez connu, le monde connu à l’intérieur des cœurs de beaucoup de gens, car à l’éveil de leur vrai soi et leur confrontation avec lui, beaucoup auront une compréhension claire comme le cristal, beaucoup de choses seront comprises, et il n’y aura plus d’ombre pour se cacher, car tous feront face à leur propre soi, leur propre EGO, leurs propres peurs et appréhensions, leur propre réalité.

Chacun verra la brillante lumière de la source, et son propre soi divin. Car chacun tiendra compte de ses actions, chacun sera confronté à ses expériences passées, et il lui sera demandé de s’en libérer et de se purifier en son sein.

Tout ceci se passera en un éclair, car les énergies qui vont atteindre la Terre au moment de la deuxième lune seront intenses, car la première lune que nous allons voir dans le ciel nocturne, la première lune sur laquelle nous allons porter nos yeux fera tourbillonner les énergies, les magnifiques énergies de création, car les énergies en action vont alimenter les champs d’énergie de gloire de la Terre.

Beaucoup de choses se dévoileront à vous. Une grande partie de la compréhension humaine sera changée. Car seul l’amour, l’amour inconditionnel en proportions universelles régnera sur cette planète. L’amour et la compréhension, l’amour et la félicité éternelle, car le temps est venu de déposer les armes d’autodestruction et d’ouvrir les cœurs aux nouvelles énergies, pour faire entrer la nouvelle conscience dans vos propres corps et pour vos âmes d’ascensionner vers le créateur, d’ascensionner vers une nouvelle compréhension.

La compréhension de l’unité, la compréhension des manifestations, la compréhension de votre propre maîtrise intérieure et des forces qu’elle recèle. De comprendre qu’en effet vous faites partie de cette grande composition qu’est l’univers. De comprendre qu’en effet vous n’êtes PAS seuls. Car vous êtes toujours entourés, car vous êtes toujours soutenus par la source et tout ce qui est.

Et donc, alors que beaucoup de cœurs vont s’ouvrir, beaucoup de cœurs vont saisir le nouveau monde, donc, il est d’une importance primordiale que VOUS TOUS – l’Equipe sur le Terrain, gardiez votre équilibre, gardez votre équilibre chers enfants de lumière, car la voie qui s’ouvre à vous ne sera pas de tout repos. Gardez votre équilibre car la lumière que vous rayonnez dans ce monde est une triple émanation. Car vous êtes comme un prisme qui conduit la lumière dans le monde connu. Car vous êtes ce qui a apporté à cet univers la nouvelle connaissance et la compréhension de soi. La nouvelle connaissance et la compréhension de ce qui est venu et de ce qui sera.

Car l’équation mathématique de Pi, et E=MC² jouera un rôle très important dans les jours à venir. Car ce qui n’existe pas dans l’esprit humain, sera en effet révélé. L’humanité verra une fois pour toutes de ses propres yeux qu’en effet elle n’est pas seule, qu’elle n’est pas seule dans la galaxie, qu’elle n’est pas seule dans l’univers, qu’elle n’est pas seule.

Le miracle de la vie se révélera devant tous les enfants leur Moi du créateur. Les merveilles de la merveilleuse création que vous appelez notre Mère Gaïa. Car il en est bien ainsi. Et donc, beaucoup de questions vont se poser, et nombreux sont ceux qui vont implorer les cieux pour avoir des explications, car leurs idéaux et leur compréhension d’eux-mêmes disparaitront et tout sera éliminé, ils se tiendront dans une admiration mêlée de crainte, l’expectative et l’agitation, dépouillés jusqu’au plus profond de leurs cœurs. Et seule la magnifique mélodie de la vérité retentira désormais à leurs oreilles.

Et lorsqu’un tel évènement se déroule, sachez que beaucoup de chaos apparaît, et donc vous allez être ceux qui devrez les respecter et les protéger, qui devrez respecter ce qu’ils traversent et les aider dans la redécouverte d’eux-mêmes et de leur lien avec l’univers au sens large.

Car ce qu’ils vont voir, ce qu’ils vont entendre, ce qu’ils vont ressentir, va les effrayer au plus profond d’eux-mêmes. Pour la plupart cela se passera en privé, dans l’intimité de leur chambre, pour certains cela se passera dans les champs ouverts de leur imagination. Pour d’autres cela se passera dans les vastes alliances cosmiques et enfin pour les restants cela leur sera révélé à travers leurs écrans de télévision, leurs écrans d’ordinateurs, par tous les médias de votre monde connu. Et donc, la préparation est proche, les préparatifs de l’histoire galactique qui ouvrira la porte et déploiera un nouveau plan pour un nouveau millénaire, un nouveau plan pour l’humanité, un nouveau plan pour tout ce qui est.

Restez dans la lumière, mes bien-aimés, restez dans la lumière en sachant que nous sommes à vos côtés. Sachez que vous êtes aimés au-delà de toute mesure par l’univers, par la source et tout ce qui est. Comprenez que vous êtes ceux qui sont aux commandes, que vous êtes ceux qui ont choisi de marcher côte à côte et main dans la main avec l’humanité. Sachez que vous êtes les gardiens des terriens, que vous êtes leurs guides, que vous êtes leurs éclaireurs, que vous êtes leur équipe de soutien. Comprenez que bien que la route semblera longue, elle portera ses fruits !

C’est tout ce que j’avais à vous dire pour le moment. Nous vous aimons. Nous sommes avec vous. Au revoir.

Translation Patrick rev. Isabelle

http://sacredascensionmaekaba.wordpress.com/2014/03/31/grand-event-the-beginning-april-15th-blood-moon-pleiades/

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Le NOUVEAU PARTI HUMANISTE

Posté par othoharmonie le 3 avril 2014

NOUVEAU MOUVEMENT POUR LE FUTUR

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 Collaborez à ce Mouvement

Sous la guidance de Saint Germain et de Lady Portia.  

 REJOINDRE LE SITE : http://parti-du-nouveau-developpement.e-monsite.com/

 Saint germainLadyportia

 

 Le jour proche où toute possibilité de puissance militaire, de manipulation psychologique par la propagande, et de pouvoir politique secret seront exclus de notre plan, ce jour là nous apporterons notre contribution à la mise en place de nouvelles valeurs :

1 - L’intégrité morale et la compétence, plutôt que l’art de plaire et de discourir.

 2 - La coopération, plutôt que la compétition.

3 - La plus large ouverture possible aux femmes, en favorisant l’égalité de leurs droits avec ceux des hommes et en favorisant leur accès aux instances de décisions.

 4 – Le respect de la liberté et du libre arbitre, plutôt que la manipulation.

 5 - La valorisation du travail et du service aux autres plutôt que la spéculation et l’assistanat.

6 - Des distractions qui incitent à la paix, la fraternité et l’entraide plutôt que des distractions qui valorisent les conflits et la guerre.

 7 - Une information objective et impartiale plutôt qu’une information basée sur le sensationnel et la douleur. 

 8 - La Paix, plutôt que la guerre, comme processus de progrès.

 9 - Le partage des richesses, plutôt que sa mobilisation au profit de quelques uns.

10 - Le partage des biens plutôt que leur prolifération.

 11 - L’équilibre budgétaire plutôt que l’accumulation de dettes qui asservissent les générations futures et enrichissent les financiers.

12 – L’agriculture saine, naturelle et équitable, plutôt que l’atteinte à la santé par des produits chimiques nocifs et l’aliénation des richesses produites par de grands trusts.

 13 - Le droit pour chaque être humain à disposer d’un minimum pour subvenir à ses besoins vitaux comme le logement, la santé, la nourriture…

 14 - La recherche et le libre développement des énergies propres plutôt que la captation de la production de ces énergies par les intérêts en place.

 15 – Le droit de se soigner selon son désir en favorisant la plus large palette de soins, plutôt que d’aliéner les êtres aux solutions imposées par les trusts pharmaceutiques.

 16 - La reconnaissance et le respect des différences plutôt que les oppositions de classes, races ou choix de vie.

17 - L’éducation de nos enfants sur la base de valeurs morales et d’une coopération intelligente plutôt que l’obéissance à un système et un choix forcé par des contraintes économiques ou autres.

18 – La pacification du monde plutôt qu’une politique militaire industrielle qui alimente les conflits.

19 – L’assistance et l’entraide aux peuples en difficulté plutôt que l’intervention militaire et l’imposition d’une solution non choisie par eux.

20 – La participation des citoyens aux décisions, sans pour autant recourir de manière systématique à une consultation lorsque la décision des experts  est suffisante et qu’il est établi que ces experts sont compétents et nullement asservis aux intérêts privés.

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LA SOLITUDE ET LA MORT

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

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Nous avons tenté de discerner les diverses influences qui empêchaient l’Homme de se comporter d’une façon saine et consciente. Influences logées au cœur même des milieux familiaux, sociaux et historiques, et nous avons vu que ceux-ci ne pouvaient pas se poser, comme provenant de facteurs extérieurs à ce qu’est l’Homme dans son ensemble, tant au niveau personnel, que social, historique, voire cosmique. Le prétendu hasard n’est dû qu’à une ignorance des phénomènes et processus qui se vivent dans les profondeurs de l’Univers et dont les mobiles ne sont pas directement perceptibles par notre intellect. Car chaque chose, chaque être porte en lui son histoire, et des milliers de conditions ont été réunies avant de se manifester à un moment donné, dans une situation déterminée, en fonction de diverses interrelations physiques et psychiques sur lesquelles nous reviendrons. 

En effet, chaque être, chaque chose, s’anime, se particularise, recélant à l’intérieur même de sa forme, une myriade de fils invisibles qui étendent leurs ramifications au plus caché de leur relief.

Ces milliards de particules infinitésimales qui constituent tout ce que l’Univers comporte de formel, tournoient, vibrent, se mêlent et s’allient dans un jeu de relations subtiles et denses, qui nous déterminent plus que nous nous en doutons, qui nous « pensent » plus que nous pensons nous-mêmes ! 

Car rien dans cet Univers ne nous appartient, bien que nous tentons arbitrairement, de faire devenir « nôtre » ce qui nous entoure et nous constitue. L’argent, la corruption, les hypocrisies, l’exploitation nous font monnayer un éventail considérable de choses — de l’objet à l’être humain lui-même, et que nous croyons posséder. 

Mais celui qui croît posséder s’illusionne.

Nous cherchons même à dominer la Nature, qui ne nous intéresse que dans la mesure où nous voulons en retirer quelque chose, mais malgré toute l’utilisation outrancière que nous en faisons, malgré le gaspillage et notre mépris, nous restons cependant totalement dépendants d’elle. Ainsi, toutes nos manœuvres accaparatrices ne sont une fois encore que des subterfuges de notre Moi, qui par la possession, cherche à se prouver qu’il existe. Si nous tentons de percevoir la signification de toutes ces identifications opérées par notre Moi et ceci sans le recours de l’analyse intellectuelle — nous réalisons que là se trouve la pierre d’angle de son comportement global : sa position face à la Mort.

Tout ce qui se vit autour de l’Homme comme en lui, est conséquence de ce pouvoir d’ « adhésivité » des couches superficielles de la conscience. Celles-ci adhèrent en effet à tout ce qui se présente dans leur champ d’observation afin de les faire devenir siennes et de prendre cette substance que chaque chose manifestée porte en elle, cet élan ultime des profondeurs. Au tréfonds de notre être, profondément enfoui en nous, se trouve le sens du secret, de la découverte intime qui peut faire de nous, si nous l’acceptons, l’instrument lucide et transparent du Cosmos. 

Mais chacun continue d’avancer et de stimuler les situations et les alternatives les plus diverses afin d’échapper aux révélations de l’inconnu. Un inconnu source de peur, qui nous impressionne, nous obligeant à inventer une multitude de faux-fuyants et de les ériger en protection. 

C’est pourquoi nous nommons, nous référencions, élaborons des systèmes et des catégories, bref, nous accumulons sans cesse ce qui est aux antipodes du Neuf, du Créatif, du renouvellement constant.

L’ombre de la Mort nous conditionne au plus haut degré dans notre vie quotidienne et ceci dès notre venue au monde. Certains la considèrent comme un état intermédiaire. D’autres comme un état définitif. Mais ce ne sont là que des solutions du Moi à des problèmes posés par le Moi, et leurs réponses quoique sécurisantes, sont sans réel rapport avec la chose elle-même. La Mort se présente comme une cassure nette et brusque de la continuité du Moi, dont nous avons déjà constaté l’existence et l’emprise mais aussi son irréalité. 

Or le Moi n’a pas la possibilité de vivre réellement ce qui se situe hors de sa sphère spatiale et temporelle. Il est avant tout capital de savoir pourquoi la Mort nous préoccupe tant, ainsi intéressons nous plutôt à l’approche même de la question qu’à sa résolution. Car déjà notre approche de l’existence est elle-même incomplète et fausse. Nous désirons prolonger nos vies, et oublions le plus souvent d’être attentifs à sa qualité pure. N’est-il pas plus merveilleux de vivre réellement, de façon intense et authentique, une passion véritable de la Vie dans ses manifestations les plus simples et les plus émouvantes, au cœur même de l’instant ? 

Nous songeons à perpétuer une existence faite de soucis, de routine et de peurs, au détriment de l’intensité de ce qui peut se vivre dans le présent ! Au contraire, nous écartons les valeurs essentielles de l’existence au bénéfice d’un égocentrisme destructeur. 

La Mort psychique, intégrale et définitive, peut et doit se vivre à chaque instant, au fur et à mesure que s’élargit cet intervalle entre les pensées et que le Silence nous envahit de son flot d’Amour et de compréhension. En général, nous donnons très peu de nous-mêmes, dans un élan de parfaite gratuité ; nous ne faisons pas confiance à la Vie, car nous n’avons d’elle que la vision de ce que les humanités successives en ont fait : un siège de conflits et de convoitises.

Ce manque de confiance, cette peur de ce qu’est l’Autre, l’Inconnu, le Cosmos, nous pousse à réagir contre eux, sous l’impulsion d’une certaine agressivité, un sentiment sournois de persécution. Nous persistons à nous accrocher à de bien vaines certitudes que nous nommons théories ou enseignements, mais nous ne nous interrogeons pas quant aux questions les plus essentielles, celles qui nous sont les plus proches. Et pourtant, des millénaires de réflexions ont été incapables de nous permettre une approche réelle, une perception intense et lucide des racines mêmes de la Vie. Si la Science effectue de nos jours cette approche des profondeurs de la Matière, elle ne s’accompagne pas hélas d’une libération intérieure correspondante ni d’une lucidité plus vive. De ce fait, l’Univers doit-être « vécu » de l’intérieur, au cœur même de sa substance constitutive, sinon nous risquons de demeurer les esclaves de l’appréhension dualiste de l’intellect, de la relativité de l’Espace et du Temps. 

D’ailleurs, nous sommes bien conscients de l’incapacité du Moi à déterminer et à percevoir ce qui est essentiel, livré dans la fulgurance même de l’instant. L’authenticité, le véridique, le Silence et la disponibilité ne se discernent seulement que si notre fragile continuité de surface ne s’interpose plus pour éprouver et interpréter. 

La Mort ainsi nous apparaîtra selon des aspects différents en rapport avec la condition intérieure. lus les dépendances, les peurs, les désirs seront nombreux, plus l’approche de cet événement de rupture semblera terrifiant et impossible à réaliser. Nous pensons toujours en termes de comparaisons, de différences et de distinctions, ainsi s’opposent dans une évidence impressionnante, les identifications, possessions matérielles et mentales, au brusque départ, à l’anéantissement qui accompagne l’instant mortel. 

Pourtant, si nous vivons avec une réelle intensité et une passion non accaparatrice, ce qu’est l’inconnu, si nous arrivons à traverser le mur des apparences, il nous est donné de découvrir que chaque seconde porte en elle sa part mortelle. Rien n’est constant, ni permanent dans l’Univers ; seules nos mémoires accumulées au sein de la Conscience nous font croire à une certaine constance. La Mort peut apparaître comme un phénomène révoltant si nous nous identifions à ce qui nous entoure comme ce qui nous constitue. Ce n’est qu’en rapport de notre accumulation des choses et des stimulations que la Mort nous effraye. Lorsque se vit le détachement qui est celui du parfait équilibre, physique, psychique et spirituel, la mort et l’existence se noient dans un seul et même mouvement, celui de la Vie sans cesse renouvelée.

EXTRAIT de  L’Engagement Spirituel  – Conférences données en France, Suisse et  Belgique de Gérard Méchoulam  aux Edition Etre Libre Bruxelles 1974

 

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COMMENT SURMONTER SES PEURS : rejet, abandon, échec

Posté par othoharmonie le 20 mars 2014

 

 

Surmonter sa peur du REJET et de l’ABANDON

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Ces deux peurs sont si apparentées qu’il n’est pas facile de les distinguer. L’une et l’autre sont très douloureuses, et l ‘un et l’autre peuvent nous donner l’impression que nous avons échoué ou déçu quelqu’un et que pour cette raison nous avons été écartés de sa vie. 

La peur du rejet et/ou de l’abandon peut interférer dans nos relations tout au long de notre vie ; Nous pouvons refuser de nous laisser approcher par les gens pour éviter qu’ils nous causent d’aussi grandes souffrances. Nous pouvons nous cramponner si fort à quelqu’un que nous l’étouffons sans nous en rendre compte, ce qui provoque en retour le rejet de l’abandon tant redoutés. Il nous arrive même de rechercher inconsciemment la compagnie de ceux-là même qui nous rejetteront ou nous abandonneront, soit pour nous prouver que notre peur est justifiée, soit pour nous prouver, ne serait-ce qu’une seule fois, qu’elle ne l’est pas toujours. 

Pour ma part, je considère que quelqu’un me rejette lorsqu’il me dit « Vas-t’en » et qu’il m’abandonne quand il me dit « Adieu ». Vous pouvez être rejeté par un inconnu, par un ami ou par quelqu’un que vous aimez, à votre lieu d e travail ou à la maison. L’abandon, de son côté, implique que de l’amour ou ce qui semblait être de l’amour a été donnée, puis repris. Dans les deux cas, cependant, le résultat est souvent un sentiment de perte dévastatrice sur le plan émotionnel. Si le rejet et l’abandon nous affectent à ce point, il ya une bonne raison à cela, une raison profondément spirituelle que nous devons comprendre si nous voulons mettre ces peurs en perspective. 

La douleur inhérente au rejet et à l’abandon nous est familière depuis que nous sommes au monde, et c’est pourquoi chaque fois que nous en faisons l’expérience sur terre nous avons l’impression de rouvrir une vieille blessure. 

Lorsque dans l’au-delà nous prenons la décision de revenir ici-bas pour une nouvelle incarnation, on nous fait passer par un processus de désensibilisation pour nous aider à atténuer le choc spirituel de la transition. D’une certaine manière, cette étape constitue le pendant inverse du processus d’orientation auquel nous sommes conviés lorsque nous quittons cette vie pour revenir à La Maison. Pendant ce processus de désensibilisation, les entités de l’au-delà, nos êtres chers, nos guides spirituels, nos âmes sœurs et nos innombrables amis et collègues s’éloignent de nous, spirituellement parlant. Ils le font par gentillesse et pour notre bien, afin que nous soyons prêts à entreprendre notre voyage. 

Imaginez que vous êtes entourés tous les jours d’une famille joyeuse, stimulante, productive et qui déclare ouvertement vous adores, ainsi que d’amis compatissants en qui vous pouvez toujours avoir confiance et qui vous aiment d’un amour inconditionnel. Vos animaux domestiques adorés sont à vos cotés et l’air que vous respirez est imprégné de la puissance et de la présence de Dieu. Votre bonheur est complet. Mais pour le bien de votre propre croissance et de votre propre développement, vous avez promis à votre âme que vous iriez à l’université ou que vous obtiendriez un poste important. Vous savez que vous avez pris la bonne décision de tous ceux qui vous aiment sont parfaitement d’accord avec vous. Vous avez déjà fait ce voyage, eux aussi d’ailleurs, vous savez donc qu’avant de quitter l’au-delà, ils doivent s’éloigner de vous. S’ils ne le faisaient pas, votre départ serait incroyablement douloureux et vous n’arriveriez pas à destination avec l’ouverture d’esprit et l’indépendance nécessaires. Poussé par la nécessité, vous entreprenez donc ce voyage loin de l’au-delà en vous sentant abandonné et rejeté, et c’est pourquoi chaque fois que vous ressentirez ces mêmes sentiments par la suite, vous revivrez dans votre subconscient les mêmes impressions de perte, de vide et de séparation qui ont rendu possible votre venue sur terre en premier lieu. Il est normal d’associer la douleur causée sur terre par l’abandon et le rejet à l’événement qui l’a déclenchée. Mais pour l’essentiel, notre douleur ne vient pas de cet événement lui-même , mais du souvenir d’une perte encore bien plus grande – quoique purement temporaire – que tout ce que nous pourrons jamais connaître ici-bas. 

Je ne cherche pas à minimiser la douleur bien réelle que peut provoquer sur terre le fait d’être abandonné ou rejeté ou encore l’importance de demander de l’aide lorsque le besoin s’en fait sentir. Je veux simplement que vous  sachiez qu’il ne s’agit pas d’une blessure récente, mais de l’aggravation d’une ancienne blessure à laquelle vous avez déjà survécu. Bien sûr, le traitement le plus efficace consiste à soigner la blessure originelle, celle provoquée par notre éloignement dévastateur, mais essentiel de La Maison. 

La clé de la réussite passe par la spiritualité. Plus nous investirons d’énergie et de passion dans notre spiritualité pendant notre séjour sur terre, plus nous nous serons en contact avec le monde et ceux que nous avons laissés derrière afin d’entreprendre ce bref voyage loin de l’au-delà. C’est le moyen le plus sûr de demeurer en contact avec ceux qui nous manquent le plus jusqu’à ce que nous soyons tous à nouveau réunis. De plus, si nous cultivons et entretenons ce lien spirituel, ceux qui nous abandonneront ou nous rejetteront sur terre ne pourront jamais nous infliger de blessures assez profondes pour que nous ne puissions les supporter. 

Comment supprimer sa peur de l’ECHEC

La peur de l’échec a pris des proportions quasi épidémiques, en partie en raison de notre mode de vie qui est de plus en plus compliqué. Grâce aux avancées constantes de la technologie, à un accès toujours plus grand à la communauté globale et à l’évolution, parfois lente mais inexorable, de l’égalité des chances pour tous, quels que soient notre race, notre sexe, notre religion ou nos préférences sexuelles, nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus d’options que nous n’en avons jamais eues, plus d’avenues à explorer au cours de notre vie sur terre. 

Mais coupons court à toutes ces difficultés sans plus attendre. Peu importe le nombre des options qui se présentent à vous, peu importe si ces choix vous troublent à l’occasion, la véritable racine spirituelle de la peur de l’échec  se résume à une simple question, que vous en soyez conscient ou non. Est-ce que je suis mon plan de vie ?

Et la réponse est sans équivoque : oui ! 

Mais s‘il nous a été donné de suivre notre plan de vie même s’il nous arrive de tout foutre en l’air, même si nous sommes paresseux et parfois méchants, pourquoi serions-nous motivés à faire quelque effort que ce soit ? Pourquoi ne pas rester étendus sur le sofa comme des mollusques et laisser les autres se dépêtrer avec le stress, l’anxiété et les risques d’échec ? 

Rappelez-vous qu’avant de quitter l’au-delà pour venir sur terre, nous avons élaboré le plan de vie de notre prochaine existence, et nous avons choisi, pour nous améliorer pendant notre séjour, un thème de vie principal et un  thème de vie secondaire compatibles avec celui-ci. PERSONNE – pas même nous-mêmes – ne peut interférer avec ces thèmes de vie ou intervenir dans le déroulement du plan que nous avons élaboré ; Nous venons au monde dotés de cette motivation, et c’est pourquoi nous ne pouvons nous empêcher d’atteindre les objectifs que nous nous sommes donnés. En fait, croyez-le ou non, mais si au cours d’une lecture je vous apprenais que vous êtes venu sur terre uniquement pour vous prélasser comme un lézard et ne rien accomplir du tout, peut-être vous sentiriez-vous soulagé pendant cinq ou dix secondes, mais je peux vous garantir que si cette information était contraire à votre plan et à vos thèmes de vie, nous ne seriez pas capable de mener ce genre d’existence. 

Les variations que nous introduisons dans notre plan de vie sont le résultat des inévitables obstacles que nous rencontrons en cours de route et des difficultés que nous nous imposons nous-mêmes. Disons, pour prendre un exemple imagé, que selon votre plan de vie, votre but sur terre est de parcourir à pied la distance entre Los Angeles et New York. Il est absolument certain qu’au cours de votre vie vous y parviendrez. La question est de savoir comment. Allez-vous faire un détour par l’Argentine ? Allez-vous vous plaindre de votre sort à chaque pas et rendre tous ceux qui vous entourent malheureux ? Allez-vous vous entêter à porter des chaussures trop petites ou à vous attacher les jambes ensemble et à sautiller jusqu’à New York , pour vous assurer que ce voyage de six mille kilomètres soit le plus pénible possible ? Les gens que vous rencontrerez en cours de route s’en trouveront-ils mieux de vous avoir connu ? Puisque vous avez le choix, allez-vous consacrer votre temps à des gens qui vous traiteront en ami et qui enrichiront votre voyage ou allez-vous rechercher la compagnie de ceux qui se feront un plaisir de semer des embûches sur votre chemin et qui essaieront de vous convaincre que leur voyage est plus important que le vôtre ? 

En d’autres mots, vous ferez le voyage entre Los Angeles et New York, peu importe les circonstances. Vous ne pouvez pas échouer. Vous y parviendrez d’une manière ou d’une autre, donc avoir peur de l’échec, c’est avoir peur de quelque chose qui ne peut pas se produire. 

Une façon sûre de vous débarrasser une fois pour toutes de cette peur consiste à vous concentrer sur la qualité de votre voyage. Pour ce faire, vivez votre vie conformément à la promesse non écrite que Dieu nous offre chaque fois que nous quittons l’au-delà pour venir ici-bas ; «Si vous prenez soin de mes enfants, je prendrai toujours soin de vous. »  

Pour ce qui est de vous assurer que vous progressez conformément à votre plan de vie, essayez de vous asseoir une fois par mois et de prendre le temps de répondre honnêtement à ces questions de base :

-          Comment vous débrouillez-vous face à l’inévitable négativité que vous êtes venu affronter ici-bas ? Faites-vous de véritables efforts pour la surmonter, en aidant ceux autour de vous sans les juger lorsqu’ils ont besoin de vous ? Ou êtes-vous en train d e perpétuer vous-même cette négativité, en vous vautrant dedans et/ou en attirant l’attention des autres en acceptant d’en être victime ?

-          Quel usage faites-vous des dons qui vous ont été alloués ? En abusez-vous ? Les avez-vous gaspillés ?

-          A cause de vous, la vie des gens que vous côtoyez est-elle plus riche ou plus pauvre ?

-          Lorsque vous faites du mal à quelqu’un, êtes-vous capable de dire sincèrement que cela n’était pas dans votre intention ?

-          Est-ce que votre vie de tous les jours reflète vraiment vos valeurs e t vos croyances ou vous servez-vous de ces valeurs uniquement pour jauger la vie des autres ?

-          Lorsque vous commettez une erreur, en prenez-vous la responsabilité et faites-vous tout ce qui est en votre pouvoir pour vous excuser et corriger la situation ou cherchez-vous aussitôt à jeter le blâme sur quelqu’un d ‘autre ? Pardonnez-vous à ceux qui vous ont offensé aussi rapidement que vous aimeriez qu’ils vous pardonnent ?

-          Peu importe votre âge, quand avez-vous pour la dernière fois  fait l’effort d’apprendre quelque chose de nouveau ?

-          Peu importe votre âge, prenez-vous les mêmes soins de votre santé mentale, psychique et spirituelle ?

-          Vous arrive-t-il souvent de vous arrêter pour écouter et remercier la sagesse universelle, ainsi que vos aides spirituelles dans l’au-delà, qui ne vous ont jamais abandonné, même durant les moments difficiles où vous les avez-vous-mêmes abandonnées ? 

Peut-être parce que nos vies sont compliquées, avez-vous tendance à élaborer des réponses encore plus compliquées ; mais il existe une réponse toute simple, une réponse qui nous concerne tous, indépendamment de notre plan de vie : 

Aimez Dieu, Faites le bien autour de vous, Puis taisez-vous, et rentrez à La Maison. 

Extrait du livre : ALLER-RETOUR DANS L’AU DELA de Sylvia Browne aux Editions ADA.

Publié dans APPRENDS-MOI, En 2012-2013 et après 2016, Entre amis | Pas de Commentaire »

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