La place des vaisseaux de cristal sur le chemin de l’initié

Posté par othoharmonie le 7 avril 2016

De la psychothérapie à la spiritualité en passant par le développement personnel : Pascal Lacombe

Pour vous guider dans la compréhension des sons et de leurs usages, nous vous invitons dans un parcours initiatique. Celui que nous prenons tous à un moment donné de notre légende personnelle et qui nous mène à la réalisation de notre nature spirituelle.

vaisseau de cristal

Un individu, vous, moi, traverse sa vie pendant de longues années, ignorant sa nature profonde et engendrant souffrance pour lui et pour tant d’autres, répétant sans cesse ses blessures dans tous les registres de sa vie.

Combien de temps avant qu’il consulte les ouvrages de ses pairs qui ont déjà traité de la difficile condition humaine ?

Combien de doutes et de marchandage avec soi pour oser franchir la porte d’un professionnel de la relation d’aide?

Combien de médicaments, de poudre de perlimpinpin et de gris-gris avant d’accepter l’inacceptable?

La souffrance reste encore sur le plan de la matière et malgré un changement pré senti, LE moteur de notre évolution.

Tout est duel comme vous le savez.
Blanc/noir, chaud/froid…Tout est polarisé… plus/moins.

Rencontre avec sa souffrance.

La souffrance est la polarité négative qui va pousser l’humain à se remettre en question pour trouver une solution à son malheur.

Il va devoir retrouver en lui les blessures originelles qui l’oppriment inconsciemment et qui l’obligent à revivre abandon-trahison-rejet-injustice-humiliation sur trois niveaux : avec ses référents parentaux, avec les autres et envers lui-même.

Sur chacun de ses niveaux, il va apprendre à pardonner et à se pardonner. Premier pas vers l’Amour inconditionnel. Être capable d’être une bonne Mère pour soi ; prendre en charge ses blessures et grandir en humanité tout au long de son processus d’individualisation.

D’un « Nous » sans réel existence personnelle issu du troupeau, de la tribu, de la lignée, de la Nation, l’Homme construit péniblement son identité et peut enfin dire « Moi je »
Moi je pense, moi je crois, moi je sens que je suis le digne héritier de la douleur du monde transmise de générations en générations.

La psychothérapie donne à l’Homme ses premières clés qui le libèreront de ses peurs, de ses hontes, de ses culpabilités, de ses colères, de ses peines et de tant d’autres parasitages relationnels.

Rebirth, sophrologie, psycho généalogie, dialogue intérieur, astrologie (pour ne citer qu’elles) et tout le panel des fabuleuses techniques dont le genre humain dispose pour guérir sa psyché et entreprendre le chemin de la connaissance de soi. Se libérer de son ignorance et de ses dommages collatéraux.

Si le traitement de sa souffrance le soulage progressivement de son malheur, l’individu va devoir pourtant continuer sa route et explorer la polarité positive de son Être pour trouver un état de bonheur.

La patience, la persévérance et l’endurance vont animer ses jours et éclairer ses nuits.

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Rencontre avec ses valeurs.

Nous n’héritons pas seulement de nos blessures mais aussi de nos valeurs.

Réussite, aventure, profit, justice, beauté, spiritualité…plus d’une centaine de valeurs et pourtant chacun(e) n’en porte qu’une petite poignée.

Ce sont nos moteurs de vie, nos principes actifs qui sous-tendent tous nos choix, consciemment ou inconsciemment.
Nos valeurs vécues en conscience dans notre quotidien rendent notre vie si riche, si pleine. C’est ce qui nous donne ce sentiment si doux d’avoir de la valeur. Cela construit l’estime de soi.

Estimer la valeur de son « moi » c’est comme soupeser l’or pour l’apprécier et lui donner un prix.
Identifier et vivre ses valeurs c’est donner du poids à sa vie, offrir de la valeur à son existence. Commencer à donner corps à son Essence.

Faut il pour cela faire aussi un tri avec nos croyances. Ces dernières nous font vivre nos valeurs d’une certaine manière. Souvent enfermantes et limitantes, nous pouvons choisir des croyances facilitantes et rendre notre vie harmonieuse pleine de nos valeurs.

Si la valeur « réussite » par exemple m’a été transmise avec les croyances qu’il faut être meilleur que l’autre pour réussir. Où qu’il faut tout lui consacrer, tout sacrifier pour la gagner, où mieux encore, que la réussite se conquière après tellement d’effort ; alors je vais vivre inconsciemment cette valeur selon son mode d’application prédestinée, programmée.

Par un travail d’introspection, l’individu peut reconnaître ses valeurs souvent héritées et se choisir des croyances adaptées à sa vraie nature, selon son environnement et les acteurs de sa vie, non plus selon les conditions du passé de nos aïeux.

Réussir c’est faire confiance par exemple. La Réussite vient en partageant. Réussir sans effort est possible…

Ce travail sur nos valeurs est le cœur du Développement Personnel.

Cette voie offre à l’Humain la possibilité d’exprimer ses besoins, ses sentiments et de grandir plus loin encore dans son individualisation en pouvant dire « Je »
Je pense, je crois, je sens.

Systémique, PNL, Analyse Transactionnelle, Gestalt et bien d’autres outils dans la boite du coach pour aider la personne à accoucher d’elle-même.

L’individu développe ainsi son assertivité et retrouve en lui l’énergie du Père.

Deviens qui tu es ! Ressent-il au fond de lui dorénavant.

Cette affirmation l’amène après tant de décennies à se découvrir et à entreprendre le chemin de sa réalisation personnelle.

Chemin faisant, Il a constaté que ces polarités ne sont que le double visages d’un personnage en lui qui fonctionne, agit, réagit d’une manière automatique, réflexogène et inconsciente.

Un être de surface qu’il apprend à reconnaître à travers son mental, son affect, ses sentiments, ses émotions et même dans ses postures et maux physiques.

En psychologie, on l’appelle la personnalité. En spiritualité, l’ego.
Et paradoxalement, pour découvrir qui nous sommes, nous devons semble t’il, rencontrer celui ou celle que nous ne sommes pas.

Cet aspect de nous limité, autocentré, en besoin de reconnaissance permanente et dans un état de manque inassouvi.

Plongeant alors dans les profondeurs de sa psyché, l’individu en quête de lui, porté par le « qui suis-je ? » ancestral, re-découvre alors un visage de sa nature profonde, un aspect de lui jusqu’alors inconnu ou oublié. Un espace en soi immobile, silencieux et observateur qui ne participe pas aux phénomènes mais qui peut sanctionner leur existence.

Ce phare dans la tempête qui garde le cap dans une foi et une certitude inébranlable.

Voilée par le parasitage de la personnalité, la vraie Personne se découvre progressivement. L’âme en nous. Notre Être essentiel reprend les rennes de notre existence.

Alors commence l’émerveillement !
La magie divine opère en acceptant de lâcher et d’offrir, dans un surrender complet, toutes les identifications qui ont construites de vies en vies, notre identité illusoire.

Toutes les dualités vont passées au filtre de cet être central pour unifier les polarités et retrouver ce sentiment d’infinie unité.

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Le retour à Soi.

Les retrouvailles avec le maître en devenir que nous sommes tous. Maître de notre mental et de ses pensées. Maître de nos sentiments, de nos émotions, de notre physicalité et même de nos énergies.

La maîtrise devient notre but, notre réalisation propre.
La maîtrise pour créer, créer un monde à l’image de Dieu en nous.

L’Être arpente dès lors le chemin de sa vie spirituelle.
Entendons Spiritualité dans son sens le plus large : la science de l’Esprit et la connaissance de l’état divin.

Car à ce « qui suis-je ? » qui hante la pensée humaine depuis des lunes et des lunes, peut-être pouvons nous nous poser la question suivante : suis-je un corps avec un esprit ou un esprit dans un corps ?

Après avoir éveillé l’énergie du Père et de la Mère en nous, le Maître intérieur se présente pour consciemment prendre la direction de notre vie.

Jusqu’alors il oeuvrait derrière la personnalité à laquelle nous donnions tant de pouvoir, tout notre crédit, toute notre
re-connaissance.

La « dés identification » d’avec ce personnage transforme le chemin d’individualisation en quête d’individuation.

D’un « moi je » à un « je » l’Être peut dorénavant dire «JE SUIS»
Et ce que « JE SUIS » je le suis, au-delà des rôles et des fonctions sociales, du genre et des attributs humains.

Être simplement, quand l’ego vit dans l’avoir.

Un Moi permanent sans aucun attachement aux sens et aux objets des sens.

Pour cela, nous disposons de moyens habiles comme le yoga, la prière, la répétition de mantras, le tai-chi….
Toutes ses techniques qui nous ramènent à l’essentiel, en l’essence-ciel.

Le son fait partie de ses dons que la Nature donne à l’Homme pour retrouver l’essence de son existence.


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En cultivant la présence

Posté par othoharmonie le 27 mars 2016

Interview : 

Quel est l’origine de votre intérêt pour l’anxiété et la souffrance humaine ?

J’ai été confronté au stress et à l’anxiété depuis ma plus tendre enfance, j’ai ressenti très tôt la tension quai permanente qui habitait mon père. Cette tension se rependait dans toute la famille comme un virus et souvent s’en suivait des cris et des paroles regrettables. J’ai assisté impuissant à la mort lente et douloureuse de mon père rongé de l’intérieur par son stress et son anxiété qui lui pourrissaient la tête et le corps tel un véritable cancer. Je n’ai cessé de chercher une façon de l’aider à s’en sortir en lui achetant des livres qu’il ne lisait pas et en lui donnant des conseils qu’il ne pouvait entendre. Il n’a jamais accepté de se faire aider par un professionnel car il redoutait trop de voir ou de toucher à ce qui bouillait en lui. Les seules « aides » qu’il accepta et qui sont resté sa béquille jusqu’à sa mort furent des anxiolytiques et des antidépresseurs qui lui ont permis de survivre sans jamais se soigner réellement. Je pense que les anxiolytiques et antidépresseurs sont utiles pour commencer un traitement mais qu’ils ne peuvent en aucun cas être utilisés comme un traitement car ils ne traitent pas le problème de fond. Ayant été moi-même confronté à ce mal-être j’ai cherché à comprendre quel en était la cause profonde et comment m’en guérir.

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Quel est votre expérience de l’anxiété et de la souffrance ?

Avant que je comprenne que mon père était sous l’emprise de ses blessures et de son insécurité, j’ai souvent pris personnellement ses attaques et cela a contribué à construire en moi la source de ma propre anxiété. Ainsi la souffrance se transmet telle une maladie, Eckhart Tolle appelle cela le transfert intergénérationnel du corps de souffrance. Le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances ne se transmettent pas seulement de génération en génération, elles se transmettent dans toutes les formes de relations et souvent à notre insu car lorsque nous sommes persuadés que la cause de nos tensions sont à l’extérieur de nous, nous nourrissons inconsciemment notre propre souffrance en étant en position de victime dans les situations que nous vivons et dans nos relations. J’ai donc pendant des années blâmé mon père pour ses comportements, me coupant moi-même de ce qui vivait en moi et je constatais avec désarroi que je reproduisais ce que je lui reprochais. Plus je voyais mon père comme la cause de mes difficultés, plus la souffrance grandissait et plus j’étais impuissant face à elle.

Quel est votre chemin de libération ?

Mon expérience de libération des souffrances c’est produite lorsque j’ai commencé à les reconnaitre et à les accueillir en toute conscience, par une mise en lumière qui finalement me permit de les transcender. Ceci ne se produit pas souvent en un atelier ou en lisant un livre, c’est un travail de fond. Nos souffrances ont tant de facettes qu’il est rare d’en prendre conscience et de s’en libérer définitivement en une fois comme ce fut le cas pour Eckhart Tolle. Reconnaître mon opposition à mes souffrances et prendre conscience de cette dualité par la pratique de la présence ou de la pleine conscience me permet de les aborder avec une autre perspective et de commencer à les accueillir et à les transcender une à une dans le seul vrai atelier qu’est la vie. Dans l’atelier pratique  »La présence en relation : Les relations des révélateurs puissants  » nous voyons comment les défis du quotidien et les relations révèlent et mettent en évidence des parties de nous qui ne sont pas encore conscientisées ou mises en lumière et auxquelles nous nous étions inconsciemment identifié.

Accepter la souffrance n’est pas évident pour tout le monde…

Je comprends et je respecte les gens pour qui l’acceptation et l’accueil de leurs souffrances paraît tout simplement insupportable voir impossible. J’ai aussi pendant la plus grande partie de ma vie essayé de me couper de mes souffrances par tous les moyens possibles mais sans réel succès. J’étais loin d’imaginer que ce serait en les embrassant entièrement qu’elles se dissiperaient. Ceci ne m’a été accessible que lorsque j’ai cessé d’avoir peur de mes souffrances en en faisant une expérience consciente dans un cadre sécuritaire et accompagné par des gens qui eux-mêmes, avant moi, avaient fait cette audacieuse expérience de les accueillir pour les transcender. Avant cela, si quelqu’un m’avait invité à accepter ou accueillir mes souffrances, je l’aurais probablement traité de fou en lui rétorquant que je ne suis pas masochiste !

Il ne s’agit en aucun cas de faire l’éloge de la souffrance, le but de ce travail n’est effectivement pas de s’y complaire, mais de la reconnaître pour ce qu’elle est, en cessant de s’y identifier pour lui permettre de se libérer.

C’est en lisant le chapitre à propos du corps de souffrance dans le livre  »Le pouvoir du moment présent » que j’ai enfin pu faire la part des choses, la souffrance de mon père vivait en lui et la mienne en moi. La libération de la souffrance passe par la reconnaissance de ce qui souffre en nous, cette reconnaissance révèle un espace de conscience qui permet de l’accueillir. Nier la souffrance et se couper de cette partie essentielle de notre expérience de vie en voulant s’en débarrasser est vain, et de plus, si cela était possible ce serait passer à coté de ce qui nous permet d’élargir notre conscience et donc de nous éveiller et d’évoluer. Au contraire, la reconnaître entièrement et être en lien avec elle, m’a permis de la transcender et de devenir plus conscient donc plus libre.

Eckhart Tolle écrit à ce propos,  »le feu de la souffrance est la lumière de la conscience ». C’est en vivant entièrement ma souffrance dans le moment présent (le seul endroit ou je peux vraiment la rencontrer) et de façon consciente qu’elle se révèle, se démystifie et se dissout enfin.

Une fois vécue pleinement, elle n’est plus alimentée par des schémas inconscients (cela peut prendre un certain temps, ce n’est pas forcement instantané). Il n’y a donc pas dans cette pratique une volonté d’évitement ou de négation, bien au contraire, mais un accueil complet et inconditionnel de ce qui est vécu …

La souffrance se vit le temps qu’il faut, dans certains cas cela a pris plusieurs semaines pour véritablement transcender une souffrance puisqu’il fallait d’abord que j’accepte de la vivre pleinement. Dans d’autres cas cette alchimie de guérison se produisit plus rapidement. Dans les deux cas j’ai constaté que ce qui avant conditionnait ma vie n’en avait plus le pouvoir, j’en étais entièrement libéré.

Auparavant la souffrance ne pouvait pas être transcendée car j’essayais de l’éviter, de la nier, de ne pas la ressentir, et donc je la perpétuais inconsciemment en lui refusant l’attention bienveillante qu’elle réclamait (c’est une image). Il m’est arrivé aussi de prétendre que je l’accueillais mais avec l’intention de la faire disparaître, il va s’en dire qu’il ne s’agit pas dans ce cas d’un accueil complet et inconditionnel et donc cela ne permet évidement pas une réelle libération.

La libération passe-t-elle nécessairement par un chemin d’ouverture au ressenti et à l’intériorité?

En effet, c’est en portant mon attention à l’intérieur de moi que je fis pour la première fois l’expérience de l’auto-empathie, j’accueillais ma souffrance plutôt que de m’identifier à elle en blâmant les circonstances ou les autres.

Après avoir passé des années à chercher par tous les moyens d’éviter ou d’enterrer cette souffrance, je trouvais enfin la paix en la reconnaissant entièrement, en lui permettant de vivre en moi, de s’exprimer et faire son propre chemin de guérison. En d’autres mots, je laissais aller ce que j’avais retenu depuis des années et je connus dès lors un allègement constant qui a complètement transformé mon expérience de la vie.  Désormais le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances étaient devenus des alliés plutôt que des ennemis, des révélateurs de parties de moi qui étaient restées dans l’ombre ou des élans de vie que je n’écoutais pas.

Certes l’expression de ces souffrances et les manifestations physiques qui les accompagnent ne sont pas toujours plaisantes, et au début ce n’est pas évident de les accueillir. Le premier réflexe est le plus souvent de les repousser ou de se couper de ce qu’on ressent. Je l’ai fais pendant des années et force est de constater qu’au lieu de disparaître, ces souffrances reviennent régulièrement et souvent de plus en plus fort. De plus tout ce que nous refusons de voir et reconnaître en nous a le pouvoir de décider à notre place. Nous nous demandons ensuite ce qui nous a pris, mais ce qui nous a pris est en fait ces souffrances ignorées et accumulées qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.

Thomas d’Ansembourg parle dans sont livre  »Cessez d’être gentil, soyez vrai » de la théorie de la marmite à pression, à force de mettre le couvercle sur nos émotions et sentiments, on fait monter la pression à l’intérieur et le couvercle menace de sauter à chaque. Au contraire, lorsque nous nous habituons à ouvrir le couvercle pour accueillir et laisser sortir un peu de pression, notre expérience de vie est globalement allégée et transformée. C’est en goutant à la joie de la libération que la confiance grandit et que ce chemin d’ouverture au ressenti se construit.

Pour résumer, mon travail s’adresse à celles et ceux qui souffrent et qui sont démunis face à leurs souffrances et sont souvent submergés par elles. J’ai le plus grand respect pour eux car mon père est mort dans cet état sans que je n’aie pu rien y faire et j’ai été de ceux-là la plus grande partie de ma vie. Je propose ce travail avec amour et empathie pour les humains que nous sommes, je souhaite partager une expérience humaine vécue qui peut résonner éventuellement pour d’autres. Je suis très touché lorsque je revois des participants aux ateliers ou à des séances d’accompagnement individuel qui me témoignent des changements profonds et durables qu’ils connaissent en pratiquant la présence dans leur vie.

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Qu’est-ce qui peut selon vous aider à se libérer de l’anxiété et d’autres souffrances ?

La pratique de la présence au quotidien permet de prendre conscience d’un espace de paix à l’intérieur duquel il est possible d’accueillir et de transcender nos souffrances. Nous devons développer notre habilité à être présent et ouvert à tout ce que la vie met sur notre chemin afin que notre état intérieur ne dépende plus des circonstances extérieures. C’est plus difficile d’être présent lorsque nous faisons face à de grands défis, ainsi la présence est une aptitude qui se développe par la pratique et comme pour toute nouvelle discipline, il vaut mieux choisir un contexte favorable pour s’y exercer. Par exemple, on ne commence pas à pratiquer le ski sur une piste noire mais plutôt une piste verte ou bleue et ensuite en développant une aisance, on peut l’utiliser pour faire face progressivement aux contextes plus difficiles. Ainsi dans l’atelier pratique  »La présence au quotidien » je propose des pratiques simples et concrètes qui peuvent être expérimentées et ensuite utilisées en toutes circonstances afin de faire de la présence une nouvelle façon de vivre. Il ne s’agit pas de pratiques contraignantes qui demandent du temps mais plutôt d’une autre façon d’être et de faire ce que l’on fait déjà en y mettant plus d’attention et donc, en élargissant le champ de notre présence à ce qui se passe non seulement à l’extérieur de nous mais aussi à ce qui se passe à l’intérieur du corps et ce, dans le même instant présent.

Il s’agit donc d’un processus de libération qui passe par la présence au ressenti ?

En effet cette aptitude à vivre en lien avec ce qui se passe dans le corps nous permet de comprendre de façon plus intuitive les enjeux réels des défis que nous rencontrons au quotidien et de retrouver notre pouvoir d’agir au lieu de réagir. En d’autres mots, nous pouvons agir plus consciemment et tendre vers une action juste et appropriée en lien avec nos besoins et nos aspirations au lieu de réagir de façon contre productive et inconsciente.

Ne vous êtes-vous pas déjà rendu compte que votre façon d’être vous apportait parfois le résultat contraire de celui escompté ?

L’apôtre Paul disait  » Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » . En faisant ce constat moi-même j’ai cherché à comprendre ce qui semblait agir en moi à ma place et à mon insu. J’ai découvert que lorsque je ne suis pas présent à mes pensées et à mes conditionnements, ils prennent les commandes.

En mettant mon attention sur mon ressenti, je peux alors voir clairement ce jeux et choisir consciemment les actions en cohérence avec mes besoins, mes intentions et mes élans de vie. Je suis en lien avec ce que la vie attend de moi et y répond sans être détourné et parasité par le mental. Mon mental est alors au service de la conscience plutôt que le contraire. La relation à l’existence est plus directe et intuitive au-delà des interprétations et programmations inconscientes. Avec cette attention dans la présence, les impostures sont révélées et la vérité s’impose d’elle-même. De la même façon nos souffrances sont misent en lumière et reconnues pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire une interprétation personnelle d’une situation, un point de vue qui manque de recul et qui est aveuglé par son identification au soi-disant problème.

Le mental à fait d’un évènement SON problème et c’est bien ce rapport à MOI (ego) qui est la cause de la souffrance. Soumis à la lumière de la présence, ces schémas de l’égo et du corps de souffrance se déconstruisent et se dissolvent d’eux-mêmes ne laissant que la présence consciente en harmonie avec  »ce qui est ».

Concrètement, une séance commence par une pratique de pleine conscience suivi d’une observation neutre des impressions et ressentis corporels en lien avec ce qui semble être un problème à résoudre, une peur à dépasser, un mal-être dont nous pensons connaître l’origine ou non ou un choix important à faire dans notre vie.

Notre façon habituelle d’aborder une difficulté nous incite à générer des tas de pensées et d’hypothèses dans l’espoir de trouver une solution, une idée qui va nous aider à en sortir. Au fil de notre réflexion, les pensée se bousculent, se recoupent les unes les autres et rentrent souvent en contradictions. Alors que nous pensons approcher du dénouement, un doute s’installe et une autre pensée semble être plus appropriée, elle-même est remplacée par une autre et parfois 3 ou 4 pensées tournent en rond ainsi pendant des heures. Soudain par chance ou grâce à un léger relâchement du mental causé par la lassitude nous venons de toucher une pensée qui résonne en nous et là enfin nous ressentons physiquement une impression de soulagement, d’apaisement.

C’est donc notre ressenti qui nous indique la justesse de nos pensées, Eckhart Tolle dit  »si il semble y avoir un conflit entre le mental et le corps, la mental mentira alors que le corps dira la vérité ». Le processus d’accompagnement par la présence part des sensations et des impressions corporelles qui se traduisent ensuite en pensées, ce chemin est beaucoup plus direct et évite tous les méandres du mental. C’est une démarche plus intuitive qu’intellectuelle et c’est pour cela qu’elle me convient car elle me protège des  »embrouilles » de mon mental très productif.

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Quels sont selon vous les bénéfices retirés d’une telle démarche ?

Ils sont nombreux mais je pourrais dire en autre qu’elle nous permet d’être plus conscient de notre réalité, de faire la différence entre la réalité et nos perceptions conditionnées, d’être plus ancré dans notre corps et moins dans notre mental, d’être plus en lien avec qui nous sommes vraiment et nos intuitions, d’être en relation plus harmonieuse avec ceux qui nous entourent (conjoint, enfants, amis, patron, collègues de travail, etc.), de nous sentir vivant, heureux et libre, d’être plus créatif (dans nos relations, notre travail, notre expression), de vivre la plénitude de la vie que nous avons choisie, d’être surpris de découvrir tout ce que nous sommes capable d’accomplir que nous pensions jusque là impossible, de jouir d’un bien-être, d’une plénitude et d’une paix intérieure sans aucune raison extérieure.

Par Pascal Hastir sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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La méditation c’est un mode vie

Posté par othoharmonie le 26 mars 2016

 

La méditation n’est pas une nouvelle religion, une nouvelle discipline,
c’est un mode de vie, un outil qui me permet d’avoir un rapport libre
et ouvert avec tout ce que je vis.

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Pendant des années je me suis souvent senti confiné et limité dans ma personnalité, dans mon ego.
Pour dépasser ces limites j’ai commencé à méditer, à m’observer pour apprendre à me connaitre, et je me suis rendu compte que j’étais autre chose que cette personnalité. J’ai découvert un espace, une conscience en moi qui a la capacité de tout observer ; mes gestes, mes émotions, mes pensées, mes attitudes, mes actions et réactions, etc.

Cette conscience est spacieuse, ouverte et me permet de voir et de comprendre comment je fonctionne. Je me suis aperçu que la plupart du temps je réagissais un peu comme un robot avec des automatismes. Des automatismes et des attitudes qui ressemblaient étrangement à celles de mes parents. je ne voulais pas ni ne pouvais y croire (mais enfin, je suis complètement différent de mon père ou de ma mère !) et pourtant plus je m’observais et plus je notais que j’avais les mêmes réactions que mon père face à des situations bien précises. Rien de tragique, c’est tout à fait naturel et normal, l’enfant copie inconsciemment ses parents et apprend à réagir d’une certaine façon en fonction du type d’éducation et du milieu familial dans lequel il évolue.

Mais il était clair que mon sentiment d’être limité et confiné était lié à tous ces automatismes que je répétais aveuglément. Après quelques expériences avec diverses techniques de méditation, j’ai senti très fort que la méditation était le moyen de m’ouvrir, de ne plus agir par ces automatismes et de découvrir mon être naturel.

Je suis donc parti en voyage pour savoir qui je suis et j’ai pris le chemin qui me plaisait le plus pour découvrir le potentiel que la vie m’a donné. Mon chemin c’est la méditation. La méditation c’est l’espace dans lequel je suis moi-même, tout nu, tout libre, tout naturel, en harmonie avec l’existence.

Grâce à la méditation, plus je deviens conscient de mes automatismes et plus un changement se met en place. Le simple fait d’en prendre conscience les débloque petit à petit. Je comprends aussi qu’il ne me faut rien rejeter, rien juger, rien condamner, seulement observer et comprendre.

La méditation me donne une voix, une sagesse intérieure qui me guide et me conduit à appliquer ma propre discipline, à respecter et à aimer les autres et la vie non pas par imposition ou par idéologie, mais par une conclusion naturelle venant de mes propres aventures, expériences, relations et rencontres de vie.

Que de joie que de rentrer en contact avec moi-même, avec ma vraie nature. Que de joie que de me sentir chaque jour un peu plus libre de l’emprise de mon ego. Cet être véritable que je suis me donne entière satisfaction, il est fluide, il est limpide, il a son authenticité et il me donne entièrement confiance en la vie.

Je n’ai besoin d’aucunes qualités ou disciplines particulières pour accéder à mon espace de méditation, à ma conscience, car elle est déjà en moi. Le problème était que je ne lui prêtais pas assez attention. Je lui donne donc plus d’attention maintenant au lieu de donner cette même attention aux va et vient de mes pensées, aux histoires que mon ego me raconte, à refaire le passé ou à m’inquiéter du futur. Dès que je m’aperçois que je suis pris dans une histoire, il me suffit de le voir, comprendre que c’est une histoire et revenir au moment présent. Etre présent à ce que je vis est ma méditation quotidienne. Si j’observe que mon mental m’envoie ailleurs dans une histoire imaginaire, je le vois et donc sans lui donner aucune importance, aucune énergie, l’histoire s’évapore et je reviens à ce que je vis dans le présent.

La méditation me fait voir les choses comme elles sont sans avoir besoin de les interpréter ou de les juger.
Elle m’ouvre tout simplement à voir la vie comme elle est. Je ne cherche pas à atteindre un but ou un certain état d’être, ni accomplir quelque chose de spécial, être présent est suffisamment plein en soi. Vouloir atteindre quelque chose me créait sans cesse un sentiment d’inachevé, de mécontentement, cela m’efforçait de chercher quelque chose ailleurs alors que tout se trouve ici. Etre maintenant totalement dans ce que je fais ou dans ce que je suis. C’est si simple. Trop simple. L’ego est attiré par le compliqué, l’extraordinaire, le spécial… La vie est faite de petites choses ordinaires ; marcher, cuisiner, travailler, jardiner, chanter, rire, blaguer, nager, prendre un bain de soleil, s’asseoir en silence, parler avec des amis, ne rien faire, etc.

Avec la méditation je n’ai besoin d’aucune attache à une religion ou à un mouvement religieux ou spirituel en particulier. La méditation c’est ma voie intérieure personnelle, mon état d’être.

La méditation me révèle ce qui est faux en moi, elle me montre clairement ce qui ne m’appartient pas, ce qui me dérange, ce qui bloque le flot naturel de ma vie. Tout naturellement, cela m’incite à ne plus m’identifier à ce qui est faux en moi, à ce qui ne m’appartient pas. Et quand le faux s’en va, le vrai apparait, il prend tout simplement sa place et s’installe confortablement dans mon être.

L’effort ce n’est pas de changer, c’est d’être attentif à ce qui est, à ce que je suis. Le changement vers plus d’authenticité se fait de lui-même. Le changement forcé n’a pas de valeur, il n’a pas de racines. Seul le changement naturel issu de la conscience et de l’expérience a une intégrité, une durabilité, une autorité.

La méditation est une voie très ordinaire qui m’invite à vivre ma vie quotidienne dans toute sa simplicité. Etre conscient c’est comme une sorte de filtre qui élimine naturellement ce qui est faux et qui laisse passer ce qui est vrai.

Je respire continuellement et je ne m’en rendais pas compte. J’ai une conscience qui est toujours présente et je ne le savais pas. Je me sentais confiné et limité car j’étais obsédé, accaparé, prisonnier de mes pensées et de mes émotions. La méditation est la libération de cette obsession, de cette prison, c’est remettre de l’ordre en soi.

La méditation n’est pas une nouvelle religion, une nouvelle discipline, c’est un mode de vie, un outil qui me permet d’avoir un rapport libre et ouvert avec tout ce que je vis. La méditation ne me demande pas de me raser la tête, de changer de vie et de vêtements, de suivre des rituels ou une discipline de rigueur. Les chakras, les auras, les mantras, les au-delà, les anges, les archanges, les canalisations, les modèles traditionnels religieux et les mouvements spirituels, tout cela ne me parle pas vraiment. La vie quotidienne est suffisante et donne tout ce dont j’ai besoin pour apprendre et être moi-même.
Et quelle liberté !

La méditation c’est immédiat, c’est maintenant !
C’est allumer la lumière à l’intérieur de soi pour y voir clair.
Ce n’est pas pratiquer pour atteindre quelque chose, c’est simplement reconnaitre et accepter ce que je suis maintenant !
La méditation agit toujours immédiatement, c’est un outil pour le présent, elle ne connait ni le passé ni le futur.

1 perle

Accepter ce moment comme il est.
Ne pas vouloir être plus heureux, être heureux.
Ne pas vouloir être plus riche, être satisfait.
Ne pas vouloir être plus, être soi-même.
Ne pas vouloir être plus libre, être libre.
Ne pas vouloir être ailleurs, être ici.

L’émergence, la cristallisation de mon être arrive d’elle-même, rien n’est requis ni attendu. Mon potentiel s’installe tout naturellement pendant mon voyage. Mon être véritable et naturel se construit, se crée et se révèle au fil de mes expériences, au fil de mes reconnaissances, au fil de mes observations, au fil de mes réalisations personnelles.

Je ne renonce à rien et je vis pleinement en intégrant tout ce que j’apprends par l’observation quotidienne de moi-même.
Les choses vont et viennent dans ma vie, je remarque que certaines choses qui avaient de l’importance à un certain moment, n’en ont plus aujourd’hui. Ce qui m’excitait avant ne m’excite plus aujourd’hui. Les choses bien vécues ont tendance à disparaitre d’elles-mêmes. Je n’ai plus besoin de conditions particulières, de faire quelque chose ou d’être avec des personnes en particulier, pour me sentir bien. S’asseoir en silence et ne rien faire ! Une chose très simple et ordinaire qui cache un nectar invisible extraordinaire. Le goût de la méditation est indescriptible, insondable, infini, intarissable.

Je n’agis pas en fonction d’idéologies ou d’idées préconçues. Je suis simplement ce que je suis, observateur, attentif à tout ce qui se passe en moi. Cela me suffit. Cela me remplit. La méditation c’est mettre toutes les parties de mon être en harmonie. Le corps, le mental, la conscience, rien n’est à rejeter, tout a une fonction, et quand tout est à sa place, alors mon être est accordé, il peut chanter sa chanson, jouer sa musique, il peut alors exprimer naturellement, sans se forcer, le potentiel que la vie lui a donné.

La méditation c’est le moyen de transport de mon voyage vers la découverte de moi-même.
Ce qui est magnifique c’est qu’une fois en route, tout se fait de lui-même, par la conscience et l’expérience. La vie m’emmène là où je dois être et me mets face à tout ce que je dois apprendre. Je ne peux rien et ne veux rien éviter. Je veux tout vivre et tout comprendre par moi-même.

Avec la méditation je suis libre, je n’ai pas de cartes à suivre. C’est la grande liberté de prendre totale responsabilité de ma vie et de suivre mon propre chemin selon ce que me dicte ma sagesse intérieure.
Plus je comprends comment mon ego me manipule et plus je m’en libère et plus je suis libre.

J’ose me laisser aller, je n’ai pas peur de faire des erreurs. Je m’expose pour me voir, me découvrir. Mon inconscient est plein, il faut le vider, l’exposer pour que tout devienne clair et limpide.  Si je me retiens dans mon attitude face à ce que je vis, je ne suis pas en mesure de me comprendre entièrement et de mettre au grand jour ce qui sommeille en moi. Oser être, oser vivre tout en gardant ma vigilance intérieure.
Tout est permis et il n’y a pas de raccourci.
Tout est possible et rien n’est vraiment sérieux.
J’aime ce voyage intérieur.

C’est un simple voyage, un parmi tant d’autres. Il y a des milliards d’êtres humains, chacun avec son histoire et son voyage, personne n’est mieux ou plus qu’un autre, tous uniques, différents, utiles et nécessaires à ce grand jeu de la vie. Je joue le jeu sans but et sans attente avec la conscience de n’être que l’observateur d’une vie qui se manifeste en moi chaque jour. Tout fonctionne à merveille dans cet univers composé de millions et de millions de galaxies (on ne peut même pas les compter !).
L’infini est là devant mes yeux. Je suis minusculeusement minuscule.

Plus je vis et plus j’apprends.
Plus j’apprends et plus je connais.
Plus je connais et moins je connais.
Moins je connais et plus je suis naturellement ce que je suis.
Je suis uni-vers la vie.

Jean-Claude
coordinateur et webmaster de meditationfrance.com

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Laisser vivre la vie en soi

Posté par othoharmonie le 23 mars 2016

 

A quel but doit répondre notre vie ? Où se diriger ? Grandir en soi est-il possible et comment aller dans l’épanouissement ? Cette quête n’est-elle qu’un rêve ?

Qui, un jour, ne s’est pas posée la question du véritable sens de sa vie ?

Qui suis-je, où vais-je, sommes-nous seuls dans l’univers ?

Qu’est-ce qui m’attend lorsque mon corps aura terminé son passage sur terre. Y a t-il une vie après la mort ?

Et cette vie, si elle est éternelle, quel sens prend-elle ?

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La plénitude de l’instant

Issus des civilisations, des religions, les maîtres de sagesse ont sondé leur cœur, leur vie, les autres hommes pour apporter la réponse. Le but ultime de la quête n’est ni l’extase, ni la libération. C’est la sagesse de vivre dans l’instant présent. S’affranchissant du va et vient du mental redécouvrir la beauté révélée du moment présent, sa puissance, sa grandeur. La vie est là, j’y suis entier et vrai.

Le chemin du chercheur est long et, dit-on, parsemé d’embuches. Notre voyageur trouvera-t-il un sens à sa vie ? Il n’est plus le commun des mortels qui satisfait les besoins du corps, mange, boit, dort, se reproduit, vieillit et meurt.
L’éternelle quête devient celle qui satisfait l’esprit. Quelle que soit sa voie spirituelle, la vie quotidienne se transforme en un incroyable défi de choisir et de mettre en pratique un ou des enseignements.

Etre, c’est se laisser pénétrer par la vie ; l’accueillir. L’accueil réclame l’humilité puisque réfléchir est déjà choisir. Méditer, c’est vivre l’instant. La force de l’instant devient joie. Observer ou être ? Le méditant vit l’expérience et ne choisit pas… La vie est, tout simplement, dans l’instant.

Pour une bonne pratique, tout méditant sait qu’il lui faudra déjouer certains pièges et trouver l’enseignement authentique dans cette jungle du bizness spirituel.

Il n’y a pas de méditation réussie ou ratée, le processus de l’observation est lui-même la méditation. Emotions, pensées, sensations glissent comme des nuages dans un ciel pur, l’observateur demeure dans la nature véritable de son esprit. Non action ou pensée ? Il ne s’agit plus de choisir mais d’accueillir ce qui est.

Mais notre mental dévie. Par lui, les enseignements sont régulièrement détournés, réinterprétés. Découragement, doutes, questionnements, remises en questions, changements de voie ou de maître, si maître il y eût. La quête demeure quête du sens. Point d’assurance sur le résultat.

Certains deviendront végétariens…c’est bon pour la planète ! D’autres abstinents….c’est bon contre la surpopulation ; d’autres encore établiront une communauté spirituelle, c’est bon contre la crise du logement.

Mais encore !!!

La quête devient parfois poursuite d’effets spéciaux… gadgets du new age, la panoplie est large, le bonheur n’est guère à la clé.

Que devient l’expérience de l’être. La résonance de vérité nous sert à reconnaître ce qui est réel et fait avancer sur la voie choisie.

Parfois, le voyageur s’égare vers un but inatteignable. Et pourtant, n’est-il pas vrai que « Vous n’êtes pas de la Terre, vous venez des étoiles. » La conscience s’étend sur l’infini et interroge le ciel.

Et Dieu dans tout cela ? Il est trop loin, trop abîmé par les religions qui l’ont vidé de son sens. Il semble qu’il faille abandonner l’idée d’un Dieu à visage humain et entrer dans l’expérience du divin qui transcende toutes notions.

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Donner naissance à cette réalité

Cette expérience est donnée par la méditation. Elle favorise un véritable éveil à ce qui est .Elle transforme en conscience l’énergie dispersée dans les pensées.
Une méditation authentique permet de découvrir qu’il faut demeurer dans son être, qu’il ne faut aller nulle part ; se réfugier dans les Himalayas ? Notre ombre nous y attend dans la grotte

Vivre ici et maintenant et donc transcender la réalité suffit. Cette réalité filtrée par nos sens et par nos lunettes, qu’elles soient noires, roses ou dorées.

La quête du sens alors peu à peu s’estompe …le voyage devient sans but. Dés l’aube, ai-je trouvé ce qui apporte à ma vie une joie sans cause ?

Pour avoir la tête dans les étoiles, mes pieds doivent être enracinés, mon cœur grand ouvert. Et cela suffit à accueillir cette vie.

Patricia Menetrey

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A LA DECOUVERTE DE LA CORDE D’ARGENT

Posté par othoharmonie le 5 mars 2016

 

La Bible y fait référence : « Mais souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais et que paraissent les années dont tu diras : « Je n’y ai point de plaisir »… Car l’homme s’achemine vers sa demeure éternelle et les pleureurs parcourent les rues ; avant que se rompe le codon d’argent, que se brise la lampe d’or … Avant que la poussière retourne à la terre pour redevenir ce qu’elle était, et que le souffle de vie retourne à Dieu qui l’a donnée (L’Ecclésiaste, XII,6)

corde d'argent

La corde d’argent prend sa source dans le corps humain, la plupart du temps au niveau des omoplates. Aux abords du corps physique, sa couleur est presque blanche, brillante come le ventre d’un poisson. En s’éloignant, elle prend une teinte plus foncée, un peu dorée. Elle a la consistance de la buée ou du corps astral, presque sans masse, et a l’apparence d’un fil de nylon. Sa forme évoque le cordon ombilical et va en s’aplatissant. Elle semble avoir la capacité de s’étirer à l’infini pour se transformer en une matière purement astrale, dans ces aspects de la réalité que nous ne connaissons pas.

La corde d’argent est l’assurance que le dédoublement ne comporte aucun danger définitif ; elle ne peut se rompre et ramène toujours le corps spirituel dans le corps physique. En cas de nécessité, vous la sentirez tressauter et vous réintégrerez votre corps en un instant. Si vous vous endormez, vous passerez par le rêve, puis l’éveil. La corde d’argent relie la maison provisoire (le corps) et la maison éternelle, le royaume des âmes.

Pour les Grecs, par exemple, trois sœurs, les Moires (les Parques des Romains), régnaient sur la vie, l’une filant, l’autre tissant, la troisième coupant. L’expression : « Sa vie ne tenait plus qu’à un fil » indique que la corde d’argent ne se brise qu’à la mort. Ensuite, l’âme est libérée et continue son exploration dans des zones astrales.

Votre corps éthérique et votre corps physique ont bien des sensations en commun, mais il est parfois difficile de les différencier. Comme je le dis : « Il m’a fallu un certain temps pour me rendre compte que je me trouvais hors de mon corps. Pendant une période qui me parut assez longue, je me suis promenée, puis j’ai réalisé que j’étais en train de rêver. Peu après, j’ai compris qu’il s’agissait d’un rêve très particulier plutôt inhabituel. Et lorsque je me suis réveillée, curieusement, j’étais toujours en train de rêver. J’étais encore dans un état de conscience modifiée et j’ai constaté que je n’étais pas chez moi. Je n’étais pas dans un rêve, mais dans un état inconnu. J’étais perchée au-dessus d’un toit, sans savoir où aller. Après quelques secondes de panique, je me suis ressaisie et me suis dirigée vers ma maison. Ce qui m’a surpris, c’est l’aspect familier de cette expérience. Une fois mon corps physique réintégré, j’ai réalisé que j’avais déjà connu pareille expérience à plusieurs reprises dans ma vie, comme si je me surprenais alors que j’étais encore à l’extérieur de mon corps. Ce qui m’avait ramené dans mon cors, c’était le besoin d‘uriner. Je me sentais étrangement bine ; j’avais l’impression d’avoir accédé à une très grande compréhension du monde extérieur.

« Plus étonnant, tout mon être était devenu un être communiquant avec le monde extérieur. Ma main, mes pieds, mes épaules, chaque partie de mon corps pensait – et je dis bien pensait, et pas seulement ressentait – , réfléchissait. Ce point est important parce que, pour la première fois, je compris que j’étais un être complet, que chacune de mes cellules communiquait avec le monde extérieur. Mon corps éthérique était un champ d’énergie, et ce champ d’énergie m’avait attiré pour me faire rentrer ; ce corps éthérique était doté des mêmes sens, des mêmes capacités de perception que mon corps physique. C’est probablement à la suite de ces expériences que les humains ont établie une relation entre la sortie du corps et le voyage de l’âme après la mort, qu’ils en ont déduit que cela perdurait au-delà du temps. On continue à voir, à entendre et à ressentir. Cependant, même si j’avais une masse identique à déplacer, ma force tétait plus grande dans ma tête que dans mon corps. Ces mots semblent absurdes, car en réalité il n’y avait pas de différence entre la pensée et le physique, fusionnés.

Mais si moi, je me sentais dans mon état quasi normal, il en allait autrement pour l’environnement. Les murs, les meubles, les objets semblaient animés…. J’étais modelé dans la même matière. « Un autre jour, e présence d’une jeune femme, je ne fis plus de différence entre elle et moi. J’étais devenu elle. Je captais ses pensées et ses émotions. Comme si j’étais son jumeau. Une substance vert argenté coulait de moi vers elle. Pourtant j’avais la certitude de ne pas la connaître, il s’agissait d’une amie de rêve ou astrale. En me déplaçant, des ondulations argentées me guidèrent. Le vent coulait sur moi, l’air coulait autour de moi, comme de l’eau. Je m’enfonçais dans cette matière vivante. Deux mètres nous séparaient, pourtant cela parut assez long.

Les sensations n’étaient pas vraiment identiques. Le poids de mon corps ne pouvait se comparer à la sensation d‘un pied nu sur la moquette. Une sorte de balancement évoquait l’oiseau qui joue dans un courant d’air, monte et descend. J’avais l’impression de marcher dans l’eau en m’enfonçant légèrement, comme sur un nuage… Ce n’était pas des hallucinations, le contact était bien réel ; il n’y avait, dans la pièce, aucun objet supplémentaire : les meubles, les livres, la télévision se trouvaient exactement à leur place. Mon corps physique et mon corps éthérique étaient reliés par une sorte de corde jaillissant de mon plexus. Elle s’étendait à l’infini, elle protégeait mon corps, le nourrissait comme un cordon ombilical. Elle ne me causait aucune gêne ; d’ailleurs, la plupart du temps je ne remarquais pas sa présence. Peut-être était-ce dû à un certain éclairage ». Propos rapportés par Bernard RAQUIN

Cette corde traverse les objets. Elle sert de courroie de transmission entre le corps physique et le corps spirituel. Grâce à elle, on revient instantanément dans son corps physique. Il se produit parfois un bruit métallique, un claquement quelque peu désagréable, mais sans gravité, lors du dédoublement ou de la réintégration. Si vous êtes en milieu hostile, ou si vous êtes épuisé, pensez à votre corde d’argent pour rentrer à la maison. La réalité est réversible, et  en permanence, vous communiquez avec votre corps spirituel par la corde d’argent. Vous pouvez la ressentir pendant l’exercice du miroir. Quand vous planez au-dessus de votre corps physique, quand vous regardez en face de vous ou dans un miroir, (ou si vous faites un exercice à deux) concentrez-vous sur le plexus. Elle se trouve parfois dans la poitrine ou dans le troisième œil.

C’est peut-être par elle que se transmet l’énergie entre le magnétiseur et son patient, et que les amoureux communiquent en osmose, lorsqu’ils forment une seule personne, sensations et pensées unies. Elle vous protège, en captant les informations lorsque votre conscience voyage. Si le corps astral et le corps physique sont trop proches, ils risquent de fusionner. Elle devient souvent perceptible lorsqu’ils sont au moins à un ou deux mètres. 

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LA DANSE DES SOURCILS

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2016

SOURCILS

L’expressivité, le jeu ondoyant, la danse des sourcils. Admirez ces virgules de poils situées à la base du front, gardiennes (sourcilleuses, cela va de soi) des cavités orbitales. On croirait de petits serpents prestes et frétillants. Leur tête se niche près du nez, leur queue, ou bien s’étire comme un fil jusqu’aux temps, ou touffues, velue, s’étale, buissonne. Il y a les queues de sourcils confuses, honteuses, rabattues, il y a les ballantes, indifférentes, et les queues de sourcils glorieuses, en crête de coq, en bataille, en panache !

Mais quelles que soient leur tâte, leur queue, leur forme, les sourcils ont une tâche commune : accompagner, nuancer deux émotions particulières, l’étonnement  et l’inquiétude pensive. Quand on est stupéfait, on lève ses sourcils, et sur son front se dessine un réseau de ridules transverses. Quand on réfléchit, se concentre, s’angoisse, on fronce les sourcils, et se creuse entre eux un canal de rides verticales et profondes. Ce qui alerte ce sont les sourcils toujours froncés, qui ne se décoincent jamais. Cette contraction des sourcils, hélas fréquente, induit le vieillissement du visage, bagatelle pour certains sans doute, mais signe aussi à terme les ulcérations de l’estomac, du duodénum, les spasmes douloureux du côlon, et au bout de la chaîne un état de tension généralisée. Défroncez-vous, c’est rendre la vie la vie à vos sourcils, à leur danse pittoresque, à la liberté, et c’est remettre de proche en proche l’organisme tout entier sur le chemin de la santé.

La théorie est simple, il faut et il suffit de laisser s’écarter les sourcils, et qu’ils retrouvent ainsi au repos leur place originelle à distance raisonnable du nez. La pratique est plus difficile. En effet on ne peut détendre que les tensions musculaires dont on a auparavant pris conscience. Il faut repérer la tension qui maintient rapprochés les sourcils, et cela demande exercices et expérience. La tension des muscles est une sensation ni douloureuse ni agréable, une sensation diffuse, légère. Essayez avec un doigt, c’est plus facile.

Quand vous posez la main à plat et que vous levez imperceptiblement l’index, vous distinguez deux sensations, celle d’effort qui maintient le doigt levé et cette sensation douce, acide, délicate, fugitive que vous observez pendant que vous levez le doigt. Oui, ou non ?

Si vous n’y arrivez pas, ou mal, exercez-vous. Ensuite placez-vous devant un miroir. Rapprochez au maximum les sourcils, laissez-les s’écarter. Recommencez, jouez des sourcils, obtenez des froncements de plus en plus léger, infimes, à peine esquissés, devinés. Ne vous découragez pas, ce savoir que vous acquerrez vous servira infiniment dans toutes les formes d’émotions.

Le fabuleux pouvoir du sourire… son premier sourire après des heures, les rides entre les sourcils d’un seul coup s’effacent, visage nettoyé, radieux, rendu à la jeunesse, à la vie. La jeunesse est élastique, et les sourcils aussi.

Mais gare ! la jeunesse envolée, il faut la mériter : la danse heureuse et libre des sourcils, et le front serein de l’enfance… sont à reconquérir !

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La Relaxation est une stratégie du bonheur

Posté par othoharmonie le 13 janvier 2016

 

ZENLa relaxation peut bouleverser nos vies ; elle ouvre en nous des chemins ignorés, pénètre au cœur de la citadelle, elle est une passerelle vers le Bonheur. Comment écrire à son sujet sans tourner sept fois la plume dans l’encrier ? Comment prévenir les risques de manipulation, les dérives, les excès ? Comment créer par le biais d’un écrit cette relation privilégiée et confiante, qui doit se nouer entre celui qui apprend et celui qui sait un peu de vérité ? Comment ne rien dire qui nuise, et rien qui ne serve ? être sérieuse sans être grave, informer, guider, sans jamais blesser la liberté d’autrui ?

Les personnes tendues se brûlent. Elles gaspillent follement leur énergie vitale, jetant dans le brasier leur adénosine triphosphorique (ATP). Elles préparent une terre accueillante, de sympathiques autoroutes aux maladies psychosomatiques : hypertension, asthme, ulcères de l’estomac et du duodénum, colites, dermatoses, troubles cardio-vasculaires, migraines, insomnies, etc. Elles tendent, si j’ose dire, un cou docile au lacet des névroses. Elles perdent la maîtrise de leur mental, et n’assurent plus le sage gouvernement de leur corps. Bref, elles gèrent absolument leur vie. Je propose une solution : la Relaxation.

JE M’ADRESSE A :

-          Ceux qui voudraient bien entrer, mais n’osent pas en raison d e leur âge, d e leur pauvreté, de leur handicap physique, culturel ou social…

-          Ceux qui ont la peau de l’âme fragile que la vie blesse à l’excès, stressés pour un mot, un geste, une vétille, et qui n’imaginent pas qu’une solution existe… à leur portée.

-          Ceux qui ont déjà « essayé » un peu de yoga, un peu d’eutonie, un peu de cela un peu de ceci, à la cueillette du hasard, n’ont jamais rien choisi, perdus avant d’avoir commencé.

-          Ceux qui compensent en activités frénétiques leurs pulsions d’angoisse, cycliste maudits qui ne peuvent une seule seconde cesser de rouler sous peine de s’effondrer.

-          Ceux qui n’ont réellement pas le temps. Je pense aux mamans accablées d’enfants, qui font deux journée en une, et qui ne peuvent jamais « voler » une heure de solitude, de silence, de paix.

-          Ceux qui se moquent ouvertement de ces « méthodes de relaxation », les tiennent pour coquecigrues ; mais qui ont peur le soir, en secret.

-          Et ceux que j’oublie….

-          Je m’adresse : aux angoissés chroniques, aux stressés d’occasion..

A tous ceux-là, clos sur une vie absurde, verrouillés dans le malheur au quotidien, je leur dis : il existe des solutions : DES SEANCES DE RELAXATION

Essayer. Il faut essayer… Sauter le pas, car nul ne peut se relaxer à votre place

Persévérer. Il faut tenir, il faut vous obstiner. Tout dépend de votre qualité d’anxiété, de la cohérence entre votre choix et votre personnalité etc..

Vous aimer. Enfin, il faudra vous aimer, vous regarder avec bienveillance, humour et lucidité. L’amour équitable de soi est la pierre d’angle de toute relaxation.

La relaxation est une stratégie du bonheur. Je ne plaide pas pour l’insouciance et la frivolité, mais pour une juste appréciation des choses, que vous prenez pour des montagnes, et des petits ennuis que vous nommez tragédies.

Il existe plusieurs sortes de relaxations EXPRESS ou ESCARGOTES ou ALEATOIRES : LOCALES – GENERALES – MENTALES

LOCALES : Ces relaxations visent un organe précis, ou une contraction bien déterminée. Exemple : la relaxation de la langue. Elles sont subdivisées en relaxations  dites « Express », et « Aléatoires » . Elles s’apprennent rapidement et détendent en quelques minutes. Elles ne réclament aucune posture singulière, elles peuvent être exécutées discrètement dans la rue, au bureau, n’importe où. Leur effet est généralement limité.

GENERALES : Ces relaxations s’adressent à l’ensemble du corps. Exemple : la station debout. Elles se subdivisent en relations « express » et « escargotes ». Elles postulent une oasis de calme. Elles ouvrent éventuellement sur d’autres niveaux de conscience.

MENTALES : Ces relaxations privilégient l’attitude intérieure. Exemple : « La prière », ou « Vivre le Présent ». Elles se subdivisent en relaxations « escargotes » et aléatoires »

 

Voici quelques exemples :

RELAXATION LOCALE DE LA LANGUE (express) – Imaginez le volume de votre cavité buccale, vous la voyez ? Détendez les mâchoires en bas, les dents doivent à peine s’effleurer, explorez avec la langue l’arrière des incisives, le palais rugueux près des dents et le voile si doux. Prenez conscience du volume de la langue, de son attache dans l’arrière-gorge ; Représentez-vous maintenant la masse tout entière de langue de la base à la pointe, laissez-la s’affaisser, s’aplatir au fond de la bouche comme une sole échouée sur le sable du fond de l’eau. Sentez votre langue mole, chaude, indolente, amorphe. Résistez aux envies de l’agiter, maintenez-la avec patience étalée, calme, au repos.

C’est extraordinaire, on peut la pratiquer en faisant ses courses, chez le médecin, en voiture, pas besoin de s’allonger sur un tapis.

RELAXATION GENERALE (express): La marche est déjà une forme de détente. Balancement rythmé, respiration approfondie et régulière, accueil paisible du spectacle de la rue, ou d’un paysage. Le promeneur qui jette sur les gens et les choses un regard innocent réalise un début de relaxation oculaire et mentale.

…………….. (escargote) : Pendant cette même marche, une inspiration sur deux pas, rétention de souffle sur deux pas, inspiration sur deux pas etc. Le nombre de ces inspirations fractionnées est libre et se modèle sur la capacité de chacun (la moyenne est de quatre à six inspirations). Une expiration en continu par le nez de préférence conclut cette partie de l’exercice. Recommencer cinq fois.

RELAXATION MENTALE (express) : S’installer dans un endroit isolé. Prendre une posture de stabilité classique ou assis sur une chaise basse, l’essentiel est de garder le dos bien droit (ce peut être aux toilettes) … Pointez les deux mains en direction de l’abdomen (paumes à l’intérieur). Expirez en essayant de contracter le muscle relevateur de l’anus. Ensuite relâchez doucement le muscle. Inspirez en laissant bomber légèrement le ventre. Les mains s’élèvent en même temps que le souffle. Les doigts sont toujours pointés vers le bas.

…………… (escargote) : ajoutez-y votre souffle qui atteint le plexus… Placez les doigts à l’horizontal, les mains se font face. Ecartez largement l‘accordéon des côtes, les mains montent régulièrement puis redescendent doucement. Votre inspiration est achevée, vous bloquez le souffle et expirez.

………….. (aléatoire) : Le souffle atteint la zone claviculaire… Vous surélevez le thorax. Les mains continuent leur ascension en un mouvement lent, régulier, harmonieux ; elles passent devant la gorge et le visage. Votre inspiration est achevée, vous bloquez le souffle. Les mains s’immobilisent enfin paumes tournées vers le ciel. Le visage renversé, les yeux fermés en direction d’un soleil réel ou imaginaire…. Vous prononcez mentalement le mot « Paix«  !

BULLES

Je souhaite que ces petits exercices vous soient utiles pour bien démarrer votre relaxation quotidienne …

Notre corps est la pierre d’angle de notre âme, la racine du ciel. Il n’est pas une machine à notre service, une « guenille », mais un être vivant, digne de respect. Une certaine tradition nous a peu préparés à adopter une attitude juste, équilibrée vis-à-vis de notre corps. Il fut souvent méprisé au cours des siècles passés. En réaction, aujourd’hui, nous l’idolâtrons. Excès, qui sont les plus sûrs ennemis de notre harmonie, de notre paix. Pourtant les plus hautes cultures, les grandes religions, la science comprise, même nous l’enseignent : il faut tout simplement « habiter » notre corps comme l’on habite un pays. Le corps est notre première patrie.

Je vous souhaite donc de belles découvertes les Amis !

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Le matin Magique de Marie Pier

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2016

«Quand on ne perçoit plus le monde comme étant hostile, il n’y a plus de peur, et quand il n’y a plus de peur, on pense, on parle et on agit de façon différente.»
– Eckhart Tolle

Le matin Magique de Marie Pier dans APPRENDS-MOI pixel
Je partage celui-ci avec vous car il m’a particulièrement touchée !

 

TR045_lumiere-paysageQue ce soit au début de l’année, à mon anniversaire, ou simplement au début la journée, je m’intériorise souvent – c’est peut-être votre cas également – pour émettre mes intentions.Je suis passionnée de nature et, pendant longtemps, mes désirs étaient puissants, nombreux et précis. Je voulais avancer dans la concrétisation de telle ou telle vision, me transformer de telle ou telle façon. J’avais une liste d’expériences que je voulais absolument vivre – toujours accompagnée de la pression de devoir tout orchestrer, et de la peur de ne pas y arriver.Quelque chose a changé profondément, au fil du temps. Oh, je continue de me questionner régulièrement sur mes désirs profonds – particulièrement en des périodes comme celle-ci, devant cette belle toile vierge qu’est une nouvelle année. Or, je remarque maintenant que je me retrouve toujours avec la même aspiration… Oui, on dirait que je ne désire aujourd’hui qu’une seule et unique chose : de l’espace. Juste un peu plus d’espace à l’intérieur de moi. Rien de plus compliqué, rien de plus sexy. Non pas que je sois moins passionnée, mais j’ai compris que je ne pourrais désirer quelque chose de plus sacré ou de plus important.

image étoile

On part généralement de la prémisse qu’on est la source de nos belles transformations, et qu’on doit en quelque sorte pousser contre le mouvement naturel de la vie pour générer ce qu’on veut. C’est ce qui nous amène à cultiver autant de désirs, avec une intensité qui transforme souvent nos rêves en fardeaux. Et si c’était plutôt le contraire? Et si la vie était intensément de notre côté – encore plus qu’on ne pourra jamais l’être soi-même, encore plus qu’on ne peut l’imaginer? Et si notre rôle était non pas de se créer un avenir extraordinaire, mais plutôt de s’enlever du chemin et de faire la place nécessaire pour l’accueillir?Je ne sais pas pour vous, mais c’est la conclusion à laquelle je reviens constamment. Le meilleur scénario est non seulement possible… c’est l’option par défaut. Les trésors viennent naturellement à nous, ou nous sommes naturellement guidés vers eux. Et la plus grande chose qu’on puisse faire est donc simplement de se détendre, de s’alléger… de faire un peu de place à l’intérieur de soi.Le grand paradoxe est que bien souvent, ce sont nos désirs eux-mêmes – ou plus exactement, la relation tendue qu’on entretient avec eux – qui nous empêchent de vivre la plus belle version possible de notre existence. Notre désir de changer les choses est généralement ce qui les empêche de changer avec fluidité. On a les poings tellement serrés autour de ce qu’on veut, on s’agrippe tellement à ces images mentales qui nous font du charme, qu’il n’y a à peu près pas de place en nous pour recevoir quoi que ce soit. Oh, on a le sentiment que cet effort et cette intensité nous font avancer… mais c’est tout le contraire : pendant que nos mains sont agrippées, elles sont complètement fermées, et rien ne peut entrer. On n’est pas complètement dépourvu, bien sûr, mais on n’a accès ainsi qu’à notre petite force humaine limitée.

Question : avez-vous de l’espace en vous, présentement? Ou êtes-vous tout compact, tout serré?

Quand on commence à mettre en priorité l’espace, l’ouverture et la réceptivité, tout tombe en place avec aisance. On respecte nos désirs, mais on n’en devient jamais victime. Si nos tableaux de visualisation et nos listes d’objectifs nous donnent un sentiment de liberté et d’expansion, on les conserve précieusement, mais s’ils sont source de stress et de lourdeur, on les lance sans hésiter dans le feu de foyer. On réalise que la plus belle façon de «visualiser» les bonheurs futurs est d’être aussi heureux qu’on peut ici et maintenant – de s’ouvrir à ce qui s’en vient en étant pleinement ouvert à ce qu’on vit présentement. On est très à l’écoute de nos élans, sachant que la vie nous utilise à ces moments pour créer un mouvement. On fait le minimum d’actions qui nous amènent à serrer les poings, même si tout le monde semble indiquer que c’est la chose à faire. On respire. On danse. On oublie ce qu’on veut, une fois de temps en temps.

Évidemment, on peut choisir d’essayer de tout contrôler, de créer notre vie par la force limitée de nos petites mains humaines. C’est ce que j’ai fait pendant longtemps, et oui, on peut se créer ainsi une vie assez intéressante – surtout si on est doté d’une très forte volonté. Mais on peut aussi choisir de s’abandonner à cette force qui est tellement plus grande et plus sage que la nôtre, et la laisser créer à travers nous des miracles qu’on ne pourrait même pas imaginer. On peut s’avouer que notre perspective est limitée, qu’on ne saura jamais ultimement ce qui est le mieux pour nous, et ouvrir notre cœur aux belles surprises qui pourraient être en train de se préparer. En fin de compte, on peut choisir de faire le geste apparemment le plus simple, mais aussi le plus courageux qui soit : desserrer nos mains et tourner nos paumes vers le haut, sachant que tout l’espace créé ainsi, absolument tout l’espace offert à la vie, sera toujours empli de beauté et de magie.

Bon lundi!

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P.-S. Merci de partager ce message s’il vous a touché! D’ailleurs, si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur le site et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-)

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Le bonheur est un choix

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2015

 

La plupart des gens l’ignorent et c’est ce qui les empêche de faire ce choix. Malheureusement pour nous tous, le malheur est également un choix. Je n’ai pas dit que ce choix est conscient, mais que le malheur et le bonheur sont des choix. Je dois cependant ajouter une nuance : la seule façon de réellement vivre le choix que je vous propose ici consiste à vraiment faire les exercices qui le permettent. Y penser ne fera pas le travail.

 Bougainvillier

Le bonheur est un choix. La plupart des gens l’ignorent et c’est ce qui les empêche de faire ce choix. Malheureusement pour nous tous, le malheur est également un choix. Je n’ai pas dit que ce choix est conscient, mais que le malheur et le bonheur sont des choix. Je dois cependant ajouter une nuance : la seule façon de réellement vivre le choix que je vous propose ici consiste à vraiment faire les exercices qui le permettent. Y penser ne fera pas le travail. Je sais que c’est l’évidence même, mais je préfère le répéter, car il y a encore trop de gens qui ont la pensée magique dans le domaine du développement personnel. Ils croient que leur vie changera simplement en lisant un livre. Eh bien non ! Il y a un certain travail à réaliser pour être heureux. La bonne nouvelle, c’est que le travail devient de plus en plus facile jusqu’à ce que le choix du bonheur soit « intégré » en vous. À ce moment-là, ce choix ne nécessitera presque plus de travail pour être maintenu dans votre vie.

J’ai suivi des formations en développement personnel pendant douze ans. Durant toutes ces années, j’ai remarqué un phénomène vraiment intéressant. Pendant que certains participants vivent des transformations extraordinaires à partir de certaines techniques, d’autres ne font absolument pas de progrès, peu importe les méthodes et les experts avec qui ils travaillent. Pour rendre la chose intéressante, j’étais une des personnes pour qui rien ne fonctionnait, peu importe ce que je faisais.

 

LA DÉMENTALISATION

Pendant huit ans, la plupart des méthodes que j’avais apprises dans ces formations ne fonctionnaient pas pour moi, sauf quand une personne vraiment compétente faisait le travail avec moi. Je devais être vraiment désespéré pour continuer d’investir autant d’argent, de temps et d’énergie malgré une absence apparente de résultat, et c’est ce que la plupart de mes proches pensaient. Toutefois, après ces huit ans d’absence de résultat, mon Suédois favori avait réussi à me faire réintégrer mon corps. J’avais été «démentalisé». À partir de ce moment, la programmation neurolinguistique, l’hypnose, le chamanisme et les autres méthodes se sont mis à fonctionner vraiment bien pour moi, comme si de rien n’était. Dire que j’ai cru pendant toutes ces années que toutes ces histoires de développement personnel étaient de la foutaise. Eh bien non ! Je n’étais juste pas dans mon corps pour en ressentir les effets. C’est à la suite de cette expérience que j’ai su qu’il y avait une solution pour chaque « mental récalcitrant » qui vivait la même chose que moi. Depuis cette expérience, j’ai développé et raffi né un processus qui permet à la plupart des gens de ressentir leur corps de façon de plus en plus complète à mesure qu’ils le pratiquent.

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Exercice HABITER SON CORPS

1. Imaginez que deux tiges (connexions) partent de votre cerveau et descendent jusqu’au milieu de la plante de chacun de vos pieds. Comment l’expérience de votre corps change-t-elle quand vous imaginez cela ?

2. Maintenant, imaginez que cinq connexions de plus partent de votre cerveau et descendent jusqu’au bout de votre pied droit et que cinq autres connexions partent de votre cerveau et descendent jusqu’à votre pied gauche. Comment l’expérience que vous vivez dans votre corps change-t-elle quand vous imaginez cela ?

3. Imaginez maintenant que chacune de ces tiges verticales produit des branches horizontales à l’intérieur de votre corps à chaque centimètre, incluant vos bras et vos mains. Cela change-t-il ce que vous ressentez dans votre corps ?

4. Multipliez toutes les branches dans toutes les directions comme si elles remplissaient entièrement votre corps. Remarquez ce que vous vivez quand votre corps est rempli de neurones.

5. Maintenant, posez-vous la question suivante et remarquez ce que cette question fait à votre expérience. Notez que vous n’avez pas nécessairement besoin de répondre à cette question. La voici : « Qu’est-ce qui change en moi lorsqu’il n’y a plus de séparation entre “moi” et “mon corps” ? » À force de faire cet exercice, il vous sera de plus en plus facile d’habiter votre corps et de sentir que c’est normal de vivre ainsi. Si, toutefois, vous vous sentez « débranché », vous pouvez simplement vous poser la question écrite à la cinquième étape pour vous « ramener » rapidement dans votre corps. Si un aspect ou un autre de cet exercice vous échappe, vous pouvez regarder une présentation vidéo sur mon site Internet qui vous guide à travers cet exercice. 

Image de prévisualisation YouTube

 

SE RECONNECTER À SON ESSENCE

Depuis très longtemps, je sentais que chaque personne était venue sur la terre pour une raison. Je ne pouvais pas l’expliquer et je ne savais pas pourquoi, mais je cherchais ardemment dans cette direction. Après un certain temps, j’ai fi ni par ressentir mon essence. Je trouvais ça merveilleux et je savais que ce que je vivais était ce que j’avais cherché toute ma vie. À ce moment-là, ma vie s’est mise à changer de façon accélérée. C’était comme si j’avais trouvé mon chemin et qu’il m’emmenait où je devais aller. Les coïncidences se multipliaient et j’avais l’impression de toujours vivre les choses parfaites pour moi au moment où je les vivais. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça fait du bien après une vie de lutte et de combat internes ! C’était comme partir d’une prison pour aller vivre dans un chalet à la campagne, sur le bord d’un lac. Je me sentais tellement léger que j’avais l’impression de flotter dans les airs. Tout ce que je faisais me semblait sans effort, ou presque. Je me suis rendu compte que la vie était beaucoup plus intéressante que je ne le croyais…

 

Par Alexandre Nadeau – Allez simplement au www.alexandrenadeau.com

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Les pratiques d’enracinement (ancrage)

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

arbreAncrage, enracinement… bien des théories, des exercices, des pratiques circulent sur le concept de l’ancrage. Afin d’installer, de renforcer ou de parfaire notre ancrage, il suffirait pour certains de marcher pieds nus dans l’herbe, pour d’autres de visualiser des sortes de racines partant de dessous nos pieds et plongeant dans le sol et, pour quelques autres encore, de pratiquer le jardinage ou bien la pêche en rivière. En clair, toute une liste d’activités certainement très agréables, apaisantes, réjouissantes mais indéniablement temporelles, provisoires, ponctuelles et surtout fondamentalement extérieures.

L’ancrage n’est pas un exercice, une attitude ou une posture. L’ancrage est un état. Et il ne se décrète ni ne s’improvise. L’ancrage est intimement lié à l’incarnation, c’est à dire, littéralement, au fait de descendre dans la chair, dans le corps. Et que doit-on y descendre, dans ce corps ? Tout simplement notre conscience ou notre esprit, pour employer un terme plus vaste. Evidemment ! s’exclameront peut-être certains, persuadés de ne rien apprendre de neuf dans ces propos. Certes, sauf que cette descente complète est le processus spirituel le plus difficile, exigeant, confrontant et inconfortable que je connaisse. Sans une acceptation pleine, entière, inconditionnelle de notre incarnation, dans tous ses aspects (géniteurs, sexe, apparence physique, attributs psychiques, contextes familial, social, culturel, éducatif, géographique etc…) il n’y a point d’ancrage véritable. Sans une exploration courageuse (dans le sens étymologique du « cœur qui agit ») de nos sombres cavernes intérieures, il ne peut y avoir d’ancrage.

L’ancrage n’a que peu à voir avec le fait d’être « terre à terre », cartésien, organisé, pragmatique ou capable d’affronter sans faillir les aléas apparents de l’existence. L’ancrage n’est pas l’apanage des hommes ni de celles et ceux qui se définissent comme « réalistes » et ayant les « pieds sur terre ». L’ancrage n’est certainement pas la caractéristique de ceux qui occupent leur corps et uniquement leur corps. Ceux-là sont simplement enfermés dans la paisible illusion conférée par leurs cinq sens. Cela ne suffit pas non plus d’aimer la nature, les animaux ou se sentir en communion avec les Devas de la forêt pour asseoir son ancrage à la Terre.

Il est à concevoir que la Terre porte dans les cinquante premiers kilomètres de sa croute de bien lourds stigmates qui correspondent à tout le sang versé par l’humanité depuis ses origines, au travers de toutes les guerres, tous les massacres, sacrifices, meurtres, abattages et outrages qui n’ont cessé de se perpétrer depuis des milliers et des milliers d’années. Ne nous leurrons pas davantage. Ce sang, véhicule de l’esprit dans le corps, qui a imprégné le sol en des quantités dont chacun peut sans difficulté imaginer l’importance, ne s’est pas transformé miraculeusement en une belle eau cristalline en entrant au contact de la Terre. Ce sang est, de fait, resté porteur d’une information vibratoire très lourde, sorte d’empreinte émotionnelle de fréquence remarquablement basse qui demeure en quelque sorte prisonnière de cette épaisse couche sous nos pieds, tant que le niveau de conscience présent en « surface » ne permet pas une spiritualisation effective de la matière (toujours dans le sens de faire descendre l’esprit dans la densité). Cette spiritualisation de la matière doit s’harmoniser avec l’œuvre alchimique accomplie en permanence par le collectif des arbres-maîtres (que bon nombre d’humains s’emploient d’ailleurs savamment à abattre, en toute inconscience). En outre, à ce réseau souterrain d’épais ruisseaux émotionnels s’ajoute l’infinité des corps meurtris, porteurs de toutes ces mémoires traumatiques et qui ont été enterrés dans cette même couche.

Et ce redoutable magma énergétique se traverserait, se franchirait par la simple intention ou en s’aidant de quelques visualisations et autres méditations guidées ? Non. Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Ce qui est à l’intérieur est comme ce qui est à l’extérieur. En clair, il ne faut espérer s’ancrer durablement au cœur de la Terre si un travail intensément déterminé d’illumination de nos grottes intérieures n’a pas été produit, un travail d’éclairage, d’accueil, d’Amour de nos propres ombres et « monstres » enfouis, un travail réalisé sans jugement, avec le plus haut degré de compassion vis-à-vis de nous-mêmes. De la même manière, nos « promenades » dans les plans subtils ne peuvent nous mener ailleurs que dans les méandres du bas astral si nous n’avons pas épuré certaines fréquences de notre personnalité et clarifié sans équivoque nos intentions.

En effet, lorsque nous tentons de nous ancrer sans passer par ce travail préalable de mise en lumière, nos racines entrent, lors de leur déploiement vers le cœur de la Terre, en résonance avec les fréquences lourdes contenues dans le sol (tant au niveau physique que vibratoire) et font gronder nos propres « monstres » intérieurs. Et cela, personne ne le supporte bien longtemps.

De quoi la Terre a-t-elle besoin en ces temps d’Ascension ? Précisément de piliers d’ancrage de la lumière, c’est à dire d’hommes et de femmes conscients de leur essence, de leur rôle dans le processus d’implantation de la nouvelle grille magnétique de la planète, des êtres qui conscientisent le fait que leur puissance de rayonnement et de manifestation de l’Amour inconditionnel dépend de leur capacité à s’incarner pleinement dans leur corps.

L’ancrage est l’attribut des maîtres, c’est à dire de ceux qui ont atteint l’équilibre entre le haut et le bas, entre le vertical et l’horizontal, qui sont expression juste de cette fameuse « croix » de l’incarnation. De ceux qui, par leur conscience fusionnée, honorent avec un amour identique leurs corps, leur âme et leur esprit.

Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

Source : http://www.lasymphoniedesames.com

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Science et sixième sens

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

Depuis des décennies, des expérimentations en parapsychologie sont menées en laboratoire. Aucune théorie n’explique les variations constatées, mais les résultats sont là.

De manière générale, comment la population perçoit-elle les capacités psi ?

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D.R : Aux États-Unis, 60 % de la population répond par l’affirmative à la question : « Croyez-vous en la possibilité ou en la réalité des phénomènes psi ? » Ce pourcentage est plus élevé chez les gens éduqués que chez les gens non éduqués et il est resté très stable depuis plusieurs décennies. Les gens y croient parce que la plupart du temps, ils ont eu une expérience, ou quelqu’un de proche leur a raconté un événement qui a été plus fort que leur scepticisme naturel.

Quel type d’expériences vous racontent les personnes qui viennent vous voir ?

D.R : Les gens évoquent principalement deux grandes catégories d’expériences – la première concerne la prémonition pendant un rêve, un rêve qui devient réalité. Il s’agit de rêves parfaitement inattendus qui laissent les gens complètement déboussolés. La deuxième catégorie concerne les cas de télépathie en situation de crise, quand un membre de la famille ou un ami, qui se trouve dans un lieu distant, vit un événement dramatique et que la personne expérimente l’événement dans son propre corps. Ces personnes peuvent être également très perturbées quand elles apprennent que ce qu’elles ont ressenti physiquement est en réalité arrivé à quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, ces individus ont besoin d’être rassurés. D’abord nous leur confirmons que ces phénomènes se produisent réellement ; ensuite nous leur apprenons que les expérimentations menées en laboratoire montrent que les choses se passent exactement comme ils les ont décrites – qu’une sorte de communication est possible entre vous et une autre personne se trouvant à distance, ou entre vous et votre futur vous-même. Nous ne disposons d’aucune explication théorique solide pour expliquer comment ça fonctionne, mais nous savons que ces expériences peuvent se produire.

Pourquoi beaucoup de gens pensent-ils que ces phénomènes ne sont pas réels ?

D.R : Certains sceptiques disent effectivement qu’il n’y a pas preuves scientifiques, c’est exaspérant d’entendre ça parce que ça signifie qu’ils ne sont pas au courant des preuves qui ont fait l’objet de milliers de publications, et pas seulement dans des journaux obscurs. Des travaux ont été publiés dans les meilleurs périodiques du monde. Il faut se renseigner. On se rend alors compte qu’il y a énormément de recherches, et énormément de preuves. Prenons l’exemple de la télépathie : concernant un seul type d’expérimentation pratiquée depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, vous avez eu 122 publications pour un total de 4 000 sessions individuelles effectuées dans 25 laboratoires. Les statistiques montrent que la possibilité que les résultats aient été obtenus par hasard est de 1 sur plusieurs milliards. Quand vous avez examiné les lacunes possibles de l’expérimentation – est-ce que quelqu’un a donné des indices, est-ce que la sélection de la cible a été vraiment aléatoire, etc. – et qu’elles ont été écartées, alors la seule hypothèse qui subsiste est une forme de communication entre les gens, d’une manière qui n’est pas explicable actuellement, et qu’on nomme télépathie, faute d’avoir un meilleur terme.

Vous voulez dire que la télépathie, la clairvoyance et tous ces phénomènes psychiques sont une réalité ?

D.R : C’est ce qui est suggéré par les données scientifiques. Je dirais que mon niveau de certitude quant à la réalité de ces phénomènes est passé de 20 % à mes débuts à 90-95 % aujourd’hui. Il y a toujours une place pour le doute. Télépathie, clairvoyance, précognition : toutes ces dénominations concernent à mon avis essentiellement une même chose qui se manifeste de différentes manières. Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Comment se fait-il que la société estime toujours que ce sont des illusions ?

D.R : 60 % de la population les acceptent en se basant sur leurs propres expériences personnelles et la perception qu’ils en ont. Votre question serait plutôt de savoir pourquoi ce n’est pas plus accepté dans les courants traditionnels de la science ? Car ce n’est pas de la magie. Plus la science et la physique avancent, plus nous aurons une idée claire sur la façon dont la réalité est faite. Nos expériences se situent en amont de nos explications scientifiques. C’est pour cela que nos observations sont si importantes. Si nous avions à faire à des phénomènes qui étaient déjà acceptés, ou qui ne contredisent pas si violemment les théories en vigueur, la preuve de leur réalité aurait déjà été acceptée depuis bien longtemps. D’un point de vue statistique, nous avons une certitude quasi absolue que ces phénomènes sont réels. Ce point est d’ailleurs reconnu par les plus sceptiques des sceptiques. Si ces faits devaient être scientifiquement évalués, dans des conditions normales, ils seraient prouvés. Mais ces sceptiques ajoutent que ces faits sont tellement extraordinaires, si étranges au regard des théories scientifiques actuelles, qu’il faut encore et encore plus de preuves pour réussir à les accepter.

Que se passerait-il si l’hypothèse de l’existence de ces capacités était acceptée par la science dominante ?

D.R : Sans doute rien ! On dirait que l’expérience humaine fonctionne selon certains modes que les spécialistes des neurosciences ne sont pas en mesure d’expliquer. Ça ne signifierait pas que des forces invisibles envahiraient immédiatement nos vies, ni que les fantômes et les esprits seraient sur nous ! Mais cela pourrait montrer que nous avons prématurément exclu la possibilité que le cerveau et l’esprit fonctionnent selon des processus quantiques. Cela voudrait dire que nous devons laisser de côté l’image que nous avons de nous-mêmes de créatures indépendantes enfermées dans notre cerveau, pour une autre conception selon laquelle certains aspects de notre cerveau fonctionnent en dehors de nous-mêmes. C’est encore du domaine des neurosciences. C’est même encore mécaniste. Il faut bien comprendre que nous ne parlons pas de quelque chose qui serait ailleurs : ce quelque chose est là, ici et maintenant. Ce que nous expérimentons dans le monde ordinaire est une approximation suffisante pour la vie de tous les jours, mais ce n’est pas toute l’histoire. L’histoire vraie (sur la base des découvertes récentes en physique – NDLR) nous dit que l’observation importe, que la conscience importe, que les choses ne sont pas vraiment séparées. Ça colle parfaitement avec le langage que les gens utilisent pour décrire les phénomènes psychiques.

avec Dean Radin source : Magazine » Air du temps

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Comment pratiquer une visualisation consciente

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2015

 

VisualisaitonIl s’agit de s’unir mentalement et émotionnellement à son désir, en imaginant fréquemment son accomplissement. Plus simplement, il suffit de contempler son désir. Les pessimistes sont souvent passés Maître dans l’art de la visualisation. Hélas, ils l’utilisent à l’encontre de leurs espoirs. Ils transmettent au monde de l’esprit ce qu’ils redoutent au lieu de ce qu’ils souhaitent. Certains parviennent à visualiser toute la journée en répétant maintes fois leur scénario négatif.

Les images mentales se comportent comme de véritables pulsions d’énergies et d’informations suscitant la capacité organisatrice de l’intelligence qui gouverne l’Univers. Ces images doivent être soutenues par l’intime conviction de leur réalisation. C’est le contraire du doute.

Une fois l’idée acceptée par le subconscient, le processus de changement devient possible. Le cerveau va organiser un comportement inconscient propice à sa réalisation.

Quand nous comprenons comment nous relier constructivement à l’Énergie Créatrice un formidable sentiment d’assurance se développe. Confiance veut dire « avoir foi » mais plus qu’en soi, c’est dans notre relation avec le principe de vie qui anime l’Univers que nous devons placer notre foi.

Pour les hommes et les femmes qui apprennent à cultiver une connexion positive avec ce champ de pures potentialités, la vie n’est plus jamais la même. Les choses s’accomplissent à l’évidence de plus en plus facilement, la Source créatrice travaille au service de leur accomplissement.

Ils évoluent alors à un niveau où s’estompent les interférences empêchant la magnificence de l’Univers de se déverser en eux.

Conscients que le bonheur n’est pas quelque chose d’individuel, ils possèdent pour la plupart de grands objectifs de vie orientés vers les autres. Dans tous les cas, ils font des choix porteurs de joie. Leur enthousiasme est reconnaissable et ils avancent avec sérénité sans redouter le changement dans lequel ils savent voir une opportunité.

En cas de difficultés, ils comprennent aussitôt la nécessité de se mettre en harmonie avec les forces fondamentales de la nature. Plus ils parviennent à entretenir et développer cette relation intime avec l’énergie créatrice, plus va s’accroître leur capacité de réalisation.

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25 AFFIRMATIONS POSITIVES SUR DIVERS THÈMES

Posté par othoharmonie le 29 août 2015

 

DIMENSION PHYSIQUE (5)
DIMENSION ÉTHÉRIQUE (5)
DIMENSION ASTRALE (5)
DIMENSION MENTALE (5)
DIMENSION CAUSALE (5)

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DIMENSION PHYSIQUE :

1) Chaque partie de mon corps reçoit l’énergie lumineuse de mon être et se régénère. Mes pieds, mes chevilles, mes jambes, mes genoux, mes cuisses, mes hanches, mon sexe, mes fesses, mon dos, mon ventre, mon estomac, mes poumons, mon cœur, mes bras, mes coudes, mes poignets, mes mains, mon cou, mon visage, ma boîte crânienne et mes cheveux reçoivent cette belle énergie qui habite au fond de moi et qui les énergise de plus en plus.

2) Je respire profondément, je laisse mon sang se purifier, se remplir de lumière blanche et dorée. Je le laisse voyager partout dans mon corps, pour irriguer chaque partie du corps et donner à chaque cellule la nourriture dont elle a besoin pour vivre en santé.

3) Mon Esprit d’Intelligence Amoureuse infinie vient énergiser ma vie et me donner la force, la vigueur, la vitalité dont j’ai besoin pour travailler joyeusement, faire des exercices régulièrement, prendre des marches de santé et sentir mon corps devenir de plus en plus fort !

4) Je remercie chaque partie de mon corps pour tous les services qu’elle me rend chaque jour de ma vie en me permettant de me déplacer, d’agir, de parler, de travailler, de m’amuser avec les gens que j’aime. Je prends soin de ce corps si précieux qui m’accompagne à chaque instant. Je le traite comme un ami merveilleux qui m’accompagne partout où je vais.

5) Je me vois avec un corps parfaitement en santé, ayant un poids idéal, une flexibilité qui me permet de bouger librement comme j’en ressens l’élan, une force et une vitalité qui rendent chacune de mes actions simple et aisée. Je me laisse guider par la Source de Vie pour découvrir les chemins de santé les plus simples et les plus puissants qui soient pour moi et qui m’aideront à vivre toujours plus dans la Joie. www.everyoneweb.fr/lasanteillimitee

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DIMENSION ÉTHÉRIQUE :

6) Je suis de plus en plus doux ou de plus en plus douce avec moi et avec les autres, j’apprends à m’aimer profondément, à me respecter et à aimer et respecter les autres, en étant de plus en plus doux ou douce avec eux également.

7) Avec cette personne que j’aime, je développe des rapports de tendresse, de complicité, de partage vrai, de transparence et d’honnêteté. J’offre le meilleur de ce que je suis et j’apprécie immensément que cette personne m’offre aussi le meilleur d’elle-même.

8) J’embellis et j’enrichis constamment ma sexualité. J’apprends à maîtriser mon Feu sexuel, mon Feu sacré, et à prolonger les moments de sensualité. Je découvre de plus en plus ce qu’est l’Amour tantrique et la grande vitalité qui découle de la circulation interne de mon énergie sexuelle si puissante. www.everyoneweb.fr/sexualitetantrique

9) Je nourris mon corps d’aliments vivants, de fruits et légumes débordant de saveur, d’oxygène et de vitalité. Je ressens les bienfaits de donner à mon corps de bons ingrédients pour l’aider à bien fonctionner à chaque jour de ma vie.

10) Je vais marcher au grand air, dans un parc, dans un bel endroit de verdure, où l’air est vraiment sain et m’apporte une énergie nouvelle. Je contemple toute cette belle Nature remplie de vie… Je remercie de pouvoir voir tant de beautés et d’avoir le temps de contempler ces lieux apaisant, ressourçant, énergisant !

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DIMENSION ASTRALE :

11) J’écoute de belles musiques et je regarde de belles prestations artistiques afin de sentir mon âme s’élever de plus en plus haut…

12) J’inspire les gens par mes talents artistiques en partageant mes dons, mes créations, mes innovations… qui peuvent faire du bien aux personnes qui les côtoient.

13) Je me laisse porter par mes plus beaux rêves, mes plus belles visions intérieures et je m’ouvre chaque jour un peu plus afin de découvrir les nouvelles opportunités qui m’aideront à les matérialiser dans ma vie présente.

14) J’observe mes émotions… j’apprends à les aimer comme des enfants sages ou turbulents, et j’identifie les pensées qui les nourrissent. Je donne de moins en moins de force aux pensées qui provoquent en moi des émotions dysharmonieuses et souffrantes. J’invite et j’accueille librement les pensées qui provoquent en moi des émotions agréables et joyeuses. www.everyoneweb.fr/vivredanssonessence

15) Je m’ouvre à la possibilité de faire des voyages intérieurs merveilleux pour aller rencontrer dans d’autres dimensions des gens intéressants, de nouveaux enseignants, des guides, des parents disparus, dans des lieux magnifiques où je me sens vraiment bien.

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DIMENSION MENTALE :

16) Je vais me chercher à la bibliothèque ou en librairie de bons livres qui me permettent d’élargir mes horizons et d’apprendre de nouvelles choses inspirantes.

17) Je cherche sur Internet des informations qui me font du bien, qui m’apaisent, qui m’aident à solutionner divers aspects de ma vie ou encore qui me font rire, qui m’amusent, qui m’apportent un ressourcement précieux. www.everyoneweb.fr/ecolevirtuelle

18) Je réfléchis aux sujets qui me questionnent… j’en parle avec de bons amis, j’approfondis ma connaissance des thèmes qui peuvent améliorer ma qualité de vie. Je dis aux gens que j’aime que je les aime et qu’ils sont précieux dans ma vie ou je leur écris un petit message gentil, que je dépose quelque part où ils pourront le trouver et sourire en le lisant !

19) Je prends quelques minutes pour écrire ce que j’aime de ma vie, ce que je ne comprends pas, ce que je souhaite réaliser dans les mois ou les années à venir… Je laisse venir les inspirations créatrices, j’écris tout ce qui me passe par la tête et qu’il me fait du bien d’exprimer ainsi librement.

20) Je me donne des moments de repos pour mon mental, des moments où je pense le moins possible et où je contemple la nature, j’écoute ou je joue de la musique, je donne ou je reçois un bon massage, je prends un bon bain, ou je savoure un bon repas dans la tranquillité.

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DIMENSION CAUSALE :

21) Je visualise que partout sur Terre : au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest, les gens sont de plus en plus épanouis, de plus en plus heureux, de plus en plus créatifs, en santé, amoureux et joyeux !

22) Je m’ouvre pour découvrir de nouvelles avenues de collaboration et d’entraide avec les gens que je rencontre sur ma route. Je découvre comment nous devenons tous plus forts et plus heureux en partageant nos talents, nos ressources, nos dons de toutes sortes.

23) Chaque jour, je prends quelques minutes pour relaxer, méditer, écouter en moi les inspirations nouvelles qui me viennent, qui me sont données, et les solutions qui apparaissent tout à coup dans ma tête quand je suis calme et en paix. www.everyoneweb.fr/centredemeditation

24) Je visualise que les gens de tous les pays sur notre si belle planète se transforment, s’embellissent, deviennent plus lumineux, plus créatifs, plus disposés à laisser jaillir le meilleur de ce qui vit dans leur cœur :

Les grands-parents, les parents et les enfants, les enseignants et les étudiants, les médecins, les infirmières, les secrétaires, les préposés, le personnel de soutien, les mécaniciens, les informaticiens, les techniciens, les politiciens, les responsables d’équipe, les comptables, les administrateurs, les directeurs, les entrepreneurs, les illustrateurs, les chanteurs, les danseurs, les comédiens, les musiciens, les acrobates, les éclairagistes, les chorégraphes, les compositeurs, les sonorisateurs, les balayeurs, les nettoyeurs, les cuisiniers, les ouvriers, les bijoutiers, les menuisiers, les plombiers, les électriciens, les constructeurs, les rénovateurs, les décorateurs, les transporteurs, les camionneurs, les restaurateurs, les aubergistes, les hôteliers, les épiciers, les caissiers, les vendeurs, les empaqueteurs, les jardiniers, les maraîchers, les cultivateurs, les producteurs, les cinéastes, les réalisateurs, les scripteurs, les scénaristes, les écrivains, les conférenciers, les photographes, les vidéastes, les animateurs, les dessinateurs, les inventeurs, les humoristes, les coiffeurs, les maquilleurs, les esthéticiennes, les designers, les concepteurs, les cascadeurs, les entraîneurs, les athlètes, les journalistes, les graphistes, les dentistes, les peintres, les sculpteurs, les soudeurs, les chômeurs, les testeurs, les chroniqueurs, les superviseurs, les sauveteurs, les agents et assistants, les guides, les gardiens, les architectes, les archéologues, les ethnologues, les sociologues, les psychologues, les coachs, les thérapeutes, les consultants, les fabricants, les policiers, les pompiers, les juges, les avocats, les notaires, les actuaires, les recherchistes, les chimistes, les biologistes, les physiciens, les astrophysiciens, les livreurs, les facteurs, et tous les autres qui n’ont pas été nommés dans cette liste !

25) J’apprends à aimer sans juger les gens de tous les milieux, de tous les horizons, de tout âge et toute condition, et tout particulièrement : les bébés, les personnes âgées, les malades, les handicapés, les gens emprisonnés, les criminels, les êtres inconscients, les immigrants, les individus turbulents ou méchants… Je découvre comment ils sont souvent le miroir de parties cachés de mon être que je ne suis pas capable de voir et d’accepter à divers moments de ma vie. Je cherche à les comprendre et à me comprendre, à observer les ressemblances et les différences, et à voir que derrière toute limitation, toute difficulté majeure et toute méchanceté, se cache souvent l’inexpérience, la souffrance, la peur et surtout : le manque d’Amour de soi et de la Source d’où nous venons toutes et tous.

MERCI DE FAIRE VOYAGER CES INFORMATIONS LIBREMENT…

Julie MORIN sur http://juliemorin.ca/

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Pratiquer la conscience du cœur

Posté par othoharmonie le 26 août 2015

 

meditatingLa cohérence cardiaque est une pratique personnelle du Dr DavidO’Haret ­considéré comme l’un des meilleurs spécialistes internationaux de la cohérence cardiaque, est basée sur une respiration rythmée, facile à mettre en œuvre et dont les nombreux bienfaits vont bien ­au-delà d’une simple ­relaxation : diminution du stress, retour à la clarté ­mentale et au calme, ­ amélioration de la conscience, de l’attention et de l’observation de soi, meilleures perceptions… 

Qui n’a jamais rêvé de développer un fonctionnement intuitif au quotidien ? En voici quelques clés : 

Rythmez votre respiration

Retenez bien ces trois chiffres : « 3, 6, 5 » car ils pourraient bien changer votre vie ! Il s’agit d’un truc pour se rappeler les indications suivantes : 3 fois par jour ; 6 respirations par minute pendant 5 minutes et ce, 365 jours par an ! 

Les trois chiffres qui forment le nom de cet exercice ont chacun une raison d’être basée sur la physiologie et les constatations faites lors des études cliniques et chez les pratiquants réguliers. Au calme, installé sur une chaise face à une table ou un bureau, les pieds au sol et le dos bien droit, commencez par une profonde expiration ! 

Ensuite, et pendant 5 minutes, à l’aide d’un chronomètre pour compter les secondes, faites des respirations abdominales de 10 secondes chacune ! 

Inspirez par le nez pendant 5 secondes en faisant rentrer l’air dans votre ventre, puis expirez par la bouche tout en freinant légèrement la sortie d’air au niveau des lèvres pendant 5 secondes également. 

Installez la pratique

La première séance est à faire au lever, avant la prise du petit déjeuner. C’est de loin la séance la plus importante car elle permet de diminuer la production de cortisol, la fameuse hormone du stress, qui, produite en excès, réduit les capacités de réflexion et de décision. 

Pour éviter de faire l’impasse, mettez votre réveil dix minutes plus tôt que d’habitude.

Vous ne le regretterez pas ! Les effets de l’exercice durent environ quatre heures, si bien que la deuxième séance est à effectuer avant le déjeuner. Elle permet de prendre du recul par rapport aux événements de la matinée, de conserver clarté mentale et fraîcheur et d’atténuer le deuxième pic de cortisol du début d’après-midi. Enfin la troisième séance est à organiser en milieu ou fin d’après-midi. 

C’est la plus difficile à mettre en place mais elle est capitale pour aborder la fin de journée et la nuit. 

Elle vous aidera à trouver un bon sommeil. L’important est dinstaller un rituel

Offrez-vous la possibilité de tester cet exercice sur une dizaine de jours afin de constater les premiers effets et jugez vous-mêmes de son efficacité. 

extrait du Magazine Inexploré N°15 – JUILLET – AOûT – septembre 2012

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Divination et acte symbolique

Posté par othoharmonie le 11 juin 2015

 

mabon110Notre société moderne considère intuition, imagination et émotion comme secondaires au regard de l’intellect et de la raison ; en conséquence, le concept de magie et de rite est tourné en dérision par la communauté scientifique et intellectuelle. Les arts divinatoires font appel à l’intuition et à l’imagination pour découvrir des « grilles » permettant de « lire » la trame et la chaîne invisibles de la vie. Le processus divinatoire nous fournit un cadre formel dans lequel l’esprit peut les reconnaître. En employant une méthode de prédiction, vous vous servez de vos énergies créatrices pour pénétrer le cours des choses et interpréter la signification. Pour apprendre une méthode prédictionnelle, vous devez inventer un moyen de communication entre votre psychisme conscient et votre moi intérieur Cette passerelle peut être constituée par les images figurant sur les cartes d’un jeu de tarot, les formes des runes, des symboles magiques ou des motifs suggérés par des feuilles de thé. L’apprentissage de leurs significations respectives va au-delà du mécanisme purement intellectuel ; c’est pourquoi beaucoup de méthodes divinatoires font nécessairement appel à la méditation, la visualisation et au conte, ce qui permet à chaque lectrice de découvrir le sens des images ou symboles adaptés à son cas personnel.

Une fois que vous avez établi cette passerelle, vous devez, pour lire lames de tarot et symboles, développer votre aptitude à calmer le flot des pensées quotidiennes qui vous assaillent afin d’être réceptive à l’expression de votre moi intérieur. Ainsi votre lecture des images et symboles peut s’effectuer d’abord sur un plan très intellectuel impliquant des « règles » fixes destinées à faire coïncider significations et positions ou combinaisons. Mais avec l’entraînement, ce mécanisme devient plus intuitif, vous permettant alors d’interpréter ses différents sens en fonction de vos sentiments et de vos images intérieurs. Si vous n’avez aucune expérience antérieure des arts divinatoires, vous pouvez avoir recours aux nombreux livres, jeux de cartes et méthodes complètes disponibles, vendues avec manuels d’apprentissage pour débutants. Certaines personnes sont effrayées par la divination, généralement en raison d’un malentendu ou de l’ignorance. Or, la prédiction est un art, l’expression naturelle des énergies créatrices et elle représente en particulier pour vous, un trait d’union entre la conscience de l’univers intérieur et celle du monde ordinaire.

Si vous apprenez et pratiquez une méthode divinatoire, indiquez sur vos Cadrans lunaires les moments où vous êtes tentée d’interpréter la manière dont trame et chaîne tissent l’étoffe de la vie. On peut considérer l’art de la magie comme une interaction entre les univers matériel et invisible qui éveille les énergies créatrices par le canal de l’imagination et les libère par l’expression concrète obéissant à la pensée et à la visualisation. Autrefois, de son amour et de sa protection la femme cousait la cape ou le fourreau d’épée qu’elle destinait à son mari, tissait et nouait des sorts pour en faire des cordes et des fils, rédigeait une formule maléfique destinée à un ennemi ou une rivale ou encore se servait de ses compétences pour fabriquer des charmes et des talismans.

Par le pétrissage, elle communiquait bonne santé et bien-être au pain qu’elle fabriquait pour sa famille, de même elle concentrait son énergie sur sa fécondité et celle du pays à l’époque des danses marquant la pleine lune. L’acte symbolique s’exprime par une expérience intérieure de la vie qui se manifeste par le désir d’orienter l’énergie pour produire un effet précis ou sous la forme d’un éveil à la conscience des choses et à la connaissance profonde. Le fait d’allumer une chandelle peut favoriser la concentration des énergies créatrices dans une prière, ou exprimer la conscience du divin chez la personne qui l’allume. Ces actes symboliques peuvent être empreints de la même simplicité que l’exercice de « purification » proposé page 64 ou présenter un caractère beaucoup plus solennel et complexe selon les préférences et les besoins personnels. Le port des différents coloris et vêtements correspondant aux phases de votre cycle est un acte symbolique exprimant votre vécu intérieur. Par ailleurs, le fait de porter un symbole d’écoulement sanguin au moment de vos règles laisse entendre que vous assumez les facultés que confère la menstruation.

Mais il se peut que vous souhaitiez orienter vos énergies créatrices à dessein, d’une part, en les libérant émettez-les vers autrui dans un but de guérison, d’autre part, en préparant le dîner, concentrez-vous sur ce travail pour qu’il apporte santé et bien-être. Si vous vous servez de votre voix, projetez votre amour, votre compassion et si vous avez des rapports sexuels, que vos énergies créatrices soient les fibres dont est tissée votre relation ou la vie qui en est issue. Vous pouvez aussi éprouver le désir d’introduire dans votre existence personnelle un certain type d’acte symbolique destiné à la reconnaissance de votre cycle menstruel, celui de votre vie, de la terre et de la lune. La création et le maintien en service de votre Cadran lunaire peut se muer en acte symbolique, par exemple en utilisant deux coupes et quelques pierres, perles ou baies. Il vous faudra autant de pierres que votre cycle compte de jours, plus quelques-unes s’il est irrégulier. Décorez les pierres ou choisissez des perles colorées pour en présenter chaque phase et placez-les toutes dans la même coupe.

Chaque jour, ôtez la pierre adéquate et mettez-la dans l’autre. La traduction de votre cycle et celui des saisons peut s’accomplir au milieu du paysage environnant situé à l’extérieur mais secret, comme votre jardin, sur la plage ou en forêt, tracez un cercle en utilisant pierres, feuilles, coquillages, branches et baguette ou bâton de craie pour tracer les contours. Ce cercle représente votre corps et votre cycle menstruel, les phases lunaires, les saisons, vos composantes énergétiques, votre sexualité, votre créativité et votre spiritualité, ou bien il devient un lieu réservé à la danse, au chant ou aux rapports sexuels. Par ces actes, le cercle devient sacré, reconnaissance des énergies divines et des rythmes de la vie présents en vous et dans la nature. Le tracer est un acte symbolique et tout acte accompli dans l’espace qu’il délimite participe lui-même du symbole.

EXTRAIT DE LA FEMME LUNAIRE de Miranda Gray -Editions Jouvence

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Qu’est-ce qu’un cours sur les Miracles

Posté par othoharmonie le 5 mai 2015

 

 

L’Introduction du Cours en Miracles parle d’elle-même je crois :

« Ceci est un cours en miracles. C’est un cours obligatoire. Seul le moment où tu le suis relève de ta volonté. Une volonté libre ne signifie pas que tu peux établir le curriculum. Cela signifie seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre à un moment donné. Le cours ne vise pas à enseigner la signification de l’amour, car cela est au-delà de ce qui peut s’enseigner. Toutefois, il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience de la présence de l’amour, qui est ton héritage naturel. L’opposé de l’amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir d’opposé.

Ce cours peut donc se résumer très simplement de cette façon : Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. En cela réside la paix de Dieu« .

Le cours en Miracles est un ensemble de trois livres publiés par la Fondation pour la Paix Intérieure. Il comprend un Texte de 622 pages, un Livre d’Exercices pour les Etudiants de 478 pages et un Manuel pour les Enseignants de 88 pages. On l’apprend seul et, dans ce qu’il enseigne, rien n’incite, ne serait-ce qu’implicitement, à l’organisation d’une structure ou d’une autorité. La Fondation pour la Paix Intérieure se contente uniquement de publier des documents en rapport avec le Cours.

10-mars-twilight

Pour pouvez retrouver ces Cours ici :

http://terrenouvelle.ca/PDF/livres/un%20cours%20en%20miracles.pdf

Tout cela signifie que le monde n’a pas à changer pour que nous soyons heureux, attentionnés et en paix. La seule chose qui doit changer est notre attitude. On ne force pas son attitude à changer, on le lui permet.  En choisissant tranquillement les pensées que l’on s’autorise à avoir, nos perceptions peuvent être changées. Plus besoin d’avoir l’impression d’être écrasé par les circonstances. Plus besoin de reprocher aux autres notre malheur et notre inquiétude. Et bien sûr, plus besoin de demander aux autres de changer leurs perceptions. Il nous faut simplement accepter la guérison pour nous-mêmes.

O n pourrait considérer le Cours en Miracles comme une forme de psychothérapie spirituelle. Il suppose que nous soyons tous des thérapeutes les uns pour les autres et que nous nous aidions mutuellement à voir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Il nous enseigne à faire l’expérience de notre réparation en voyant les autres et nous-mêmes innocents et en renonçant à la peur. Cela nous aide à corriger une erreur fondamentale : le fait de croire que la colère nous apporte ce que nous voulons vraiment et que nous nous protégions en la justifiant sans cesse.

Le Cours en Miracles est un instrument d’enseignement qui nous aide à faire la différence et à choisir entre deux systèmes de pensée, l’un provenant de la connaissance et l’autre de notre perception. La connaissance est simplement ce qui est vrai, tout ce qui existe, alors que ce que perçoit notre esprit peut ne pas être fiable. Nous avons à peu près tous immergé notre esprit dans le système de pensée perceptif en le croyant réel et en défendant son apparente réalité jusqu’à en perdre la vie. Pourtant, ce n’est qu’un ensemble de croyances amalgamées qui font du corps à la fois le centre et la limite de notre propre réalité.

En considérant donc notre corps comme une demeure, nous nous imaginons que nous commençons à la naissance et que la mort est le résumé final de presque toutes nos pensées et nos actions. Or il n’y a pas véritablement d’espoir de vivre ainsi au-delà de la mort car dans les limites de nos croyances, le corps et la vie sont alors considérés comme une seule et même chose.

Le cours en Miracle nous invite à ne pas prendre de décision par nous-mêmes, mais à toujours demander à être guidés en toutes choses par la voix de la paix Intérieure. Celle qui nous donne la capacité d’entendre les directives de la voix de l’amour n’est pas encore assez développée chez la plupart d’entre-nous. Il faut seulement commencer  par y travailler. Car il est nécessaire pour notre progression que nous développions notre aptitude à entendre ces directives… car sur le chemin de notre évolution, nous consultons toujours soit l’amour, soit la peur pour tout ce que nous faisons.

Bonne chance à tous !

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/  

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La marelle, LE JEU entre le Ciel et la Terre

Posté par othoharmonie le 1 mai 2015

 

Marelle 2Le jeu de la marelle,  qui renvoie à des souvenirs d’enfance, est utilisé depuis la haute antiquité sous diverses formes. En effet, la marelle apparaît en Egypte,  gravée sur les pierres du Temple de Kurna à Thèbes dans certaines tombes comme celle de la Reine Hatshepsout, en Grèce sur les marches de l’Acropole d’Athènes, et sur divers édifices de par le monde. On retrouve sa trace en Inde et d’anciens textes chinois mentionnent son existence. Elle porte autant de noms qu’il existe de peuples, se décompose en de multiples variantes : debout ou assise ; carrée, droite ou en colimaçon et s’intègre à certains rites initiatiques.
 
La marelle, un jeu qui défie le temps
Si la marelle semble défier le temps c’est que sa structure archétypale est « Uni-vers-el ». Il fut des époques où ce n’était pas les enfants, mais les adultes qui jouaient à la marelle, de façon à se rappeler que leur passage sur Terre, est un voyage initiatique. Et, qu’à chaque étape de sa vie, l’être humain est  invité à se transformer vers la dimension la plus haute de son âme qui n’aspire qu’à déployer ses ailes pour rejoindre sa source unitaire.
 
Le jeu de la marelle symbolise un parcours initiatique
Dans la cour d’école, les enfants  dessinent le jeu de la marelle à la craie sur le sol. Chaque enfant part de la Terre pour atteindre le Ciel en passant à cloche-pied par 7 cases chiffrées, en utilisant un caillou qu’il lance dans chaque case. Les règles sont précises et il faut absolument éviter de tomber en cours de route dans le puits, en enfer ou dans tout autre piège.
 
Au-delà d’être ludique et de favoriser l’équilibre, le jeu de la marelle symbolise un itinéraire initiatique entre Terre et Ciel, avec des étapes à franchir, qui sont autant d’expérimentations sur le chemin de l’alchimie spirituelle (de l’illumination, de l’ascension, de l’évolution…selon votre philosophie).
 
La mérelle : mère de la Lumière
Le caillou qui permet de progresser dans ce jeu initiatique était appelé en ancien français « merel » signifiant « petit caillou » ou « palet » qui est devenu progressivement « marelle ». Il peut être rapproché de la pierre philosophale des alchimistes qui sert de support à la transmutation. Mais aussi de la Mérelle de Compostelle,  nom donné à la coquille Saint-Jacques symboliquement portée par les pèlerins en quête de l’intériorité sur cette voie initiatique. Mérelle signifie mère de la Lumière…une initiation qui vient de la « mer-elle »…
 

« Quand le joueur peut poser chaque pied dans des cases adjacentes,
l’être est bientôt appelé à quitter la dualité,
caractéristique du monde terrestre,
pour rejoindre l’axe, l’unité propre au monde céleste. » 
 René Guénon :  “Symboles de la Science sacrée”.

L’axe vertical du jeu de la marelle
En tant que praticienne en thérapies énergétiques, les 7 étapes de la marelle me font penser aux sept  chakras principaux, ces centres énergétiques vitaux au travers desquels chacun peut expérimenter et intégrer les différents états de l’être afin de retrouver son unité intérieure. Quant au caillou qui dans le jeu représente le mouvement de montée et de descente le long de l’axe vertical unissant le Ciel et la Terre, je le rapproche des Minéraux que nous pouvons poser sur ces 7 vortex d’énergie, afin d’élever les vibrations de l’axe vertical de notre corps physique jusqu’à être au diapason de l’UNIvers.

Et  vous que vous inspire le jeu de la marelle ?

Voici quelques chansons qui pourront réveiller des souvenirs…Peut-être que votre enfant intérieur a très enVie de  jouer à la marelle cette semaine !!!

Joyeuse semaine à vous.

- Patricia Dieghi - 

« Le jeu de la Marelle
Va de la terre jusqu’au ciel
Entre la chance et le puits
Tu reviens et c’est fini
Petite, petite fille
Tu es là pour t’amuser
Lance bien la pierre
Prends garde où tu mets tes pieds »
Nazaré Pereira

 

http://www.dailymotion.com/video/xbt6sp

« Lorsque j’ai le cœur tiraillé de toutes parts
Que je ne sais plus très bien où j’en suis
J’embrasse mon fils et puis je repars
Sur la marelle de la vie »
Enrico Macias

Image de prévisualisation YouTube

source : www.aquarienne

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Méditer sur votre système énergétique

Posté par othoharmonie le 8 avril 2015

                      

 

m-ditationLa meilleure façon d’apprendre à utiliser votre système énergétique consiste à pratiquer. Vous pouvez réaliser cette méditation guidée en la lisant d’abord, puis en l’essayant soit en l’enregistrant pour l’écouter ensuite, soit en demandant à quelqu’un de vous la lire.
 
A – Installez-vous confortablement. Les pieds à plat sur le sol, commencez à respirer profondément. Concentrez-vous d’abord sur l’inspiration, en imaginant une douce lumière dorée entrer dans votre corps à chaque inspiration. Voyez ou ressentez ce cercle de lumière autour de votre poitrine s’ouvrir et se développer.
 
B – A chaque nouvelle inspiration, cette lumière se répand plus loin dans votre corps, enveloppe d’abord le cou, les épaules, puis circule dans les bras et les mains. La lumière traverse vos mains et emporte ave elle toutes les énergies dont vous souhaitez vous débarrasser. La lumière continue à se répandre vers le haut, traverse votre tête et en ressort. Là aussi, la lumière vous dégage de toute énergie dont vous n’avez plus besoin, fait surgir votre conscience de vous-même, votre vision intérieure, votre propre vérité et lumière.
 
C – La lumière commence alors à descendre, par pulsations, se développant, s’ouvrant et se dirigeant vers le plexus solaire, l’abdomen, pour arriver dans la région des hanches. Elle se sépare en deux faisceaux pour parcourir les jambes puis se rassembler aux pieds. Elle continue vers le bas, trouve une voie, un canal dans le sol. Là, dessous, vous découvrez une partie de vous-même qui vous attend, un centre énergétique ouvert à cette énergie. La lumière y entre, puis le traverse en emportant toutes les substances dont vous n’avez plus besoin pour les transférer dans le sol afin qu’elles y soient transformées.
Vous portez votre attention sur cette partie de vous dans le sol et découvrez que celle-ci commence à respirer au même rythme que vos poumons. Inspirez, expirez. Inspirez, expirez. Vous remarquez que les expirations au-dessus et en dessous retirent maintenant toutes les énergies, les émotions, les pensées, les couleurs, les expériences qui ne vous servent plus. Vos respirations supérieure et inférieures sont accordées sur le même rythme.
 
D – Vous êtes maintenant ancré. Vous ressentez votre corps dans son entier. Vous êtes en sécurité. Vous êtes maintenant capable de déplacer votre conscience et de l’amener dans votre centre. Permettez-vous de trouver votre centre, cette partie de vous où vous serez le plus confortable. Restez là un moment. Ressentez la chaleur, les couleurs, les sentiments et la connaissance de vous-même qui s’y trouvent. Apportez un peu de lumière dans cet aspect de vous-même. Laissez-le se répandre, permettez-vous de fusionner avec elle.
 
E – En devenant de plus en plus confortable à l’intérieur de vous, vous prenez conscience de l’aura, les couches énergétiques qui vous entourent. Portez votre attention vers l’extérieur et demandez à voir toute décoloration, marque, couleur ou ombre qui indiquerait un trou ou un blocage.  Si vous voyez quelque chose, demandez quelle couleur ou nuance pourrait réparer votre aura. Vous pouvez aussi demander à votre moi intérieur ou à un guide extérieur de vous dire si une partie de votre aura a besoin de soins. Le cas échéant, demandez de l’aide pour la réparer. Vous pouvez aussi vous permettre de simplement étirer votre énergie pour que celle-ci pénètre votre aura, en y apportant la sensation de lumière que vous avez répandue dans votre corps. Laissez cette lumière remplir les trous. Laissez-la expulser toutes les énergies ou les personnes dont vous ne voulez pas. Laissez-la vous réchauffer et vous protéger. Quand vous vous sentirez en sécurité, ramenez votre attention vers votre centre.
 
F – Une fois de nouveau centré, imaginez un commutateur, celui qui contrôle vos centres énergétiques. Ouvrez-le. Vous réveillez alors vos capacités de voir, d’entendre ou de savoir ce que  vous devez comprendre. Ouvert et protégé, vous pouvez maintenant accéder à l’information.
 
G – Maintenant, ne vous préoccupez plus que de votre centre. Demandez à votre moi intérieur quelle conscience vous aiderait à rester centré plus souvent dans votre vie quotidienne. Accordez-vous une minute pour voir, entendre, sentir ou percevoir une réponse. Prenez le temps de suivre les directives qu’il vous donne.
 
H – Le moment est venu de fermer. Vous resterez ancré et centré tout au long du processus et après avoir retrouvé toute votre conscience. Examinez votre aura de nouveau. S’y trouve-t-il de nouveaux trous, blocages ou problèmes auparavant invisibles et qu’il faut réparer ? Soignez tout ce qui peut vous empêcher de vivre pleinement. Une fois de plus, imaginez votre commutateur central, mais cette fois sous forme de rhéostat. Ajustez-le vers le haut ou vers le bas, suivant l’intensité qui paraît la plus sûre. Ramenez votre attention à votre respiration en ressentant les inspirations et les expirations qui continuent à circuler dans votre corps et tout autour. En ressentant vos mains, vos pieds, votre tête, votre cœur, laissez la respiration vous ramener à la pleine conscience de vous-même. Quand vous serez prêt, ouvrez les yeux.

 
Cette méditation est extraite du livre de Cyndi Dale,  La Bible de la guérison par les chakras -  Activez le pouvoir transformateur de vos centres d’énergie - aux éditions ADA (p43 à 45).

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UN GRAND ALLIÉ DU SYSTÈME RESPIRATOIRE

Posté par othoharmonie le 16 mars 2015

 

 

800px-Honeycombs-rayons-de-miel-1Comme on l’a vu au chapitre précédent, on se sert du miel comme remède depuis l’Antiquité, notamment pour traiter les infections de la gorge, une application toujours d’actualité. Une équipe de pédiatres de l’Université de la Pennsylvanie, aux États Unis, a en effet démontré en 2007 que le miel serait le plus efficace des traitements pour soigner la toux des enfants. Les jeunes qui ont participé à l’étude, et chez qui on avait diagnostiqué une infection des voies respiratoires supérieures, ont pris soit une cuillère de miel de sarrasin avant d’aller se coucher, soit de la dextrométhorphane parfumée au miel (un sirop contre la toux), soit rien du tout. D’après les résultats, les enfants ayant pris du miel sont ceux qui ont le moins toussé la nuit, et donc le mieux dormi. Le sirop au dextrométhorphane a permis de diminuer la toux, mais s’est montré à peine plus efficace que l’absence de traitement en ce qui concerne l’évolution générale du patient. La présence de composants phénoliques dans les miels foncés, associés aux propriétés antioxydantes du miel, expliquent la nature des effets enregistrés, selon les chercheurs américains. Le miel contient une petite quantité d’acide formique et d’inhibines, des antibiotiques naturels qui empêchent le développement des bactéries, contribuant à soulager les gorges irritées et les bronches. Le miel entraîne, lors de l’ingestion, une augmentation de salive et de mucus, ce qui adoucit la gorge. C’est également un antioxydant et un antimicrobien. Cet effet antiseptique provient d’une enzyme appelée « glucose oxydase », qui permet de transformer de petites quantités de sucre en peroxyde d’hydrogène, plus connu sous le nom d’« eau oxygénée ». C’est ce qui explique son efficacité pour soulager les maux de gorge et la toux.

LE MIEL, UN RÉGÉNÉRATEUR DE L’ÉPIDERME

Les propriétés qui ont fait du miel un traitement antiseptique et un baume pour la guérison des infections et la cicatrisation des tissus en font aussi un régénérateur naturel des couches superficielles de l’épiderme. Pas étonnant que les laboratoires de cosmétologie l’utilisent dans la préparation de plusieurs produits de beauté ! Les fabricants attribuent de nombreux bienfaits au miel, qu’ils ajoutent dans nombre de leurs produits : savons, gels, crèmes hydratantes, masques, exfoliants, bains moussants, etc. Bien que les recherches qui accréditent les dires des fabricants soient rares et semblent confi nées aux laboratoires de cosmétiques, certains petits trucs beauté connus s’avèrent tout à fait efficaces.

Un Facicule à se procurer ici : http://www.edhomme.com/medias/2/2/ext_9782761938761.pdf

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Le soleil brille toujours au-dessus des nuages

Posté par othoharmonie le 12 mars 2015

 

images (2)L’analogie symbolique de l’expression métaphorique faisant état de nuages cachant momentanément le soleil se retrouve dans toutes les traditions ésotériques et spirituelles. L’âme, principe de vie par excellence, reste toujours active, malgré les vicissitudes de l’existence. Cette certitude reste bien ancrée chez celui dont le regard se situe au-delà des apparences…

Certaines pratiques méditatives issues du Zen associent les formes pensées à des nuages. La méthode consiste à les laisser passer sans s’y identifier, sachant qu’elles ne sont pas représentatives de ce que nous sommes vraiment. Facile à dire mais beaucoup plus difficile à réaliser. Pourtant, il est intéressant de prendre appui sur cet enseignement lorsque certains évènements de l’existence viennent assombrir notre ciel…

Se connecter à la lumière


Tous les enseignements ésotériques sont unanimes : il existe en chaque être humain une instance supérieure et lumineuse que les diverses traditions ont nommé de différentes manières (Dieu pour les religions, Atma pour les yogis, Qi pour la sagesse chinoise, etc.). Prendre l’habitude de s’en remettre à cette force de vie qui habite chacun, c’est déjà passer au-dessus des nuages, à l’endroit où le soleil brille toujours. S’il est évident que cette attitude relève de la foi, cette certitude des choses invisibles, il est important de s’enquérir d’une méthode. Il en existe plusieurs qui vont de l’engagement sur une voie spirituelle classique, aux techniques de Pensée Positive, en passant par des pratiques parapsychologiques (voyance, astrologie, cartomancie) qui aident à dissiper les inquiétudes. Ainsi, la méthode des sept rayons sacrés, appelée également sept rayons des maîtres ascensionnés, s’inspire de l’angéologie christique et du pouvoir des couleurs lié aux différents chakras. Nombre de spécialistes de la prédiction et de magnétiseurs aident efficacement leurs consultants en utilisant cette technique, que l’on peut s’approprier également soi-même.

Adopter la juste attitude


Alors que l’Église du IVème siècle était assombrie par de fortes querelles théologiques et que son entourage se plaignait des attaques de la doctrine arienne, Saint-Athanase garda la bonne attitude en faisant remarquer, avec le sourire, que le soleil brille toujours au-dessus des nuages Autrement dit, lorsque l’on reste solidement confiant en la vie, les recherches de conflits ne peuvent pas nous atteindre. Ce qui ne signifie pas qu’il faille faire preuve de laxisme. Saint-Athanase resta sereinement ancré à ses travaux théologiques sans se laisser distraire et, surtout, sans s’identifier à l’agresseur. Résultat : l’arianisme est reconnu aujourd’hui par tous les théologiens comme incompatible avec le message chrétien, tel qu’il est transmis en tout cas par la Bible. Adopter la juste attitude face aux aléas consiste donc à ne pas se laisser déstabiliser, mais à accueillir toute situation comme un moyen d’avancer. Le philosophe et spiritualiste Ivan Amar, atteint d’une très grave maladie, avait cette phrase très juste : Nous ne devrions jamais être les victimes des situations. Soyons plutôt les disciples des situations Autrement dit, il ne sert à rien de lutter contre la réalité. Par contre, il est toujours possible, après avoir accepté ce qui est, d’agir en conséquence de manière à faire évoluer les événements dans le bon sens. Tout concourt à celui qui aime Dieu, affirment de leur côté les Évangiles. Ce qui ne dispense pas d’agir. Un athée optimiste initié à la Pensée Positive peut d’ailleurs reprendre à son compte la même phrase en étant persuadé que tout concourt à celui qui aime la vie… Et puis, heureusement que les nuages existent ! Ne transportent-ils pas sous forme éthérée l’eau, élément sans lequel aucune existence ne serait possible ?

 

Sylvie Fanjon du Magazine SIGNES et SENS

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Profiter de la neige à la belle étoile

Posté par othoharmonie le 31 janvier 2015

 

Promenade en dameuse, kart sur glace, VTT sur neige, plongée en lac d’altitude ou full moon party pour dévaler les pentes en musique sous les spotlights… Dans toutes les stations, des Vosges aux Pyrénées, l’activité nocturne renouvelle le scénario du séjour de sports d’hiver mais fait aussi évoluer, un peu, notre rapport à la vie.

Agnès Rogelet

Igloo-Village-Kakslauttanen-FinlandIl est près de 17 heures. Le ballet des remontées mécaniques s’interrompt et le crépuscule approche. Récemment encore, les vacanciers rentraient se réchauffer au village. Aujourd’hui, les trappeurs dans l’âme chaussent des raquettes pour une rando au clair de lune. Certains vont dîner en altitude, parfois sous une yourte, un tipi ou même à l’abri d’un igloo qu’ils ont bâti de leurs mains pour y passer la nuit. D’autres s’offrent une balade en traîneau ou une descente en paret, petite luge rétro à un seul patin. Les plus sportifs pratiquent le ski de randonnée avec un guide de montagne ou glissent sur les domaines skiables ouverts jusqu’à 22 heures.

Un éveil sensoriel. Certes, selon l’anthropologue Gilbert Durand, « la neige est phosphorescente » (In Champs de l’imaginaire de Gilbert Durand, Ellug, 1996) et ne nous plonge jamais dans une nuit noire et inquiétante. Pourtant, les activités nordiques à la lueur des étoiles permettent « d’étouffer les signaux parasites de la vie moderne au profit d’un développement du langage sensoriel », avance Olivier Sirost, sociologue et ethnologue, directeur d’ouvrage pour La Vie au grand air (Presses universitaires
de Nancy, 2009). Introspection, activation des cinq sens, écoute de la nature : la pénombre et le paysage lunaire, en brouillant nos repères visuels habituellement sursollicités, nous recentrent sur un territoire plus intime.

Un changement de cycle. La neige et la nuit ont un autre point commun : leur apparition est cyclique. En réexplorant des traditions folkloriques comme la soirée inuite en igloo ou le rituel du vin chaud, notre corps, soumis au froid et à l’obscurité, se resynchronise sur son horloge interne. « Expérimenter ainsi la cyclicité de la vie permet symboliquement de se redécouvrir fragile dans une société qui impose en permanence le diktat du bonheur », observe encore Olivier Sirost. Apparaître, évoluer, changer d’état, disparaître : l’homme, les journées et les saisons ont le même destin. 

Un retour au sacré. Qu’elles nous plongent dans une ambiance nomade feutrée ou festive et artificielle, ces activités ne dénotent pas une tentative inconsciente d’allonger la vie ou de combattre sa peur des ténèbres, selon le sociologue. « À l’heure où les débats sur l’euthanasie ou le gel d’ovocytes montrent que l’homme est capable de maîtriser la vie, les rituels nocturnes en plein air permettent au contraire de sacraliser et d’accepter la mort. » En effet, glisser, marcher, camper à la nuit tombée sont vécus comme des cérémonies qui, revisitant des pratiques symboliques primitives, nous reconnectent à la nature, au cosmos… et à notre part d’humanité universelle. 

A lire

Retrouvons les plaisirs de la glisse Apprendre à glisser donne de l’aisance à nos gestes et restaure la confiance en soi. Pourquoi ne pas renouer avec cette sensation grisante de notre enfance ? Laissons-nous tenter par la pente.

 

 

 

 

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UN LONG CHEMIN VERS L’EMPATHIE

Posté par othoharmonie le 18 novembre 2014

 

images (1)L’empathie est l’une des nombreuses manifestations du principe d’Amour. Quand j’évoque le mot « amour », je ne me réfère pas à une attitude ou un comportement sentimental, mais à une force possédant un grand pouvoir de cohésion. Une force qui agit de manière attractive, magnétique, une force qui rapproche, assemble, soigne et unit. Une force qui répand le bien-être, la joie et la sérénité. L’empathie, c’est la faculté de s’identifier à une autre personne, de se rapprocher d’elle, de se mettre à sa place et d’entrer dans son monde intérieur afin de bien la percevoir, la comprendre, la ressentir et l’intégrer en soi.

L’empathie nous défocalise de nous-mêmes, de nos petits problèmes de notre univers clos. Elle nous ouvre à l’autre, à son univers, à son mode de perception. Notre champ de vision s’en trouve démesurément agrandi. Nous ne percevons plus le monde à travers notre propre prisme limité, mais aussi à travers celui d’autrui. En agissant ainsi, nous nous ouvrons à toutes les réalités existantes, nous acquérons la faculté de prendre du recul face aux événements, de les relativiser, de ne plus les dramatiser, d e leur accorder l’importance réelle qu’ils ont, rien de plus. C’est en découvrant le monde intérieur de l’autre que nous sommes à même de déceler sa profondeur et sa richesse.

L’empathie ne consiste pas seulement à ressentir les émotions, les peurs, les aspirations, de nos semblables, mais aussi à bénéficier de ce qu’ils peuvent eux aussi nous apporter. Je donne à une personne, je l’aide à parcourir une certaine distance, je lui sers momentanément de guide, de soutien, et en retour, j’apprends à son contact, je me transforme, j’évolue, ma qualité de conscience s’affine, ma relation est un échange.

Décrite de cette manière, la faculté d’empathie peut sembler difficile à acquérir. C’est loin d ‘être le cas. Cela demande bien sûr de fournir un certain effort, d’être animé d’une bonne volonté, de faire preuve d’un peu de patience et de persévérance. Comme toutes qualités nouvelles à acquérir, il est essentiel d’effectuer un travail sur soi afin de parvenir à l’intégrer. Il en est de même pour l’empathie. Au début cela peut paraître ardu, mais avec de l’entraînement, cette qualité se développera et deviendra, pour notre plus grand bonheur, partie intégrante de nous.

EXTRAIT DU LIVRE : L’interprétation des Arcanes Mineurs par Alain BRETHES aux Editions Oriane.

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FAIRE PARLER LE CORPS

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2014

 

par Nicolas Bernard

Nicolas Bernard est un ancien élève de Normal’sup Ulm. Passionné par la compréhension de la pensée, il a étudié le fonctionnement du cerveau avant de basculer dans une autre vision de l’humain suite à des expériences d’ouverture de conscience. En recherche d’un sens de la vie bon pour soi, au-delà de la compréhension scientifique, extérieure, il a expérimenté la méditation, le chamanisme, la danse et s’est confrontation au monde en temps que thérapeute. Ses recherches personnelles sont à l’origine d’une nouvelle approche du corps, la Thérapie des Neuf Souffles, dont les bases sont exposées dans son livre, « le Corps au Cœur de l’Homme » aux éditions Le Souffle d’Or.

 

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Faire parler les corps

Suite à mon parcours, je suis aujourd’hui thérapeute manuel. Thérapeute dans le sens le plus ancien : non pas celui qui « remet en place », mais celui qui se met à l’écoute de ce qui se dit là et qui en favorise l’émergence par son écoute. Jamais je ne manipule : à l’image d’une sage-femme, je me met à côté de l’autre et accompagne, d’abord par ma présence.
La découverte fabuleuse que j’ai faite, progressivement, est que le corps est intelligent. Il fait des choix, il interagit avec notre environnement… il est à lui seul un monde complexe, riche, surprenant. Et ce corps parle, avec son langage… et lorsque nous apprenons ce langage, il semble toujours prêt à nous révéler les merveilles qu’il recèle. 
Je reçois des gens de tous bords pour toutes sortes de problématiques, physiques, émotionnelles, mentales, relationnelles… dont l’attente principale est d’être entendu et accompagnés dans ce qui se joue à l’intérieur d’eux-mêmes.
Je fais parler les corps : je suis une espèce de confesseur des corps, qui, à la manière de certains prêtres orthodoxes, ne questionne pas la personne pour qu’elle parle, mais qui lit en elle et lui redonne le contenu de ce qu’elle porte comme poids, afin de soulager son âme et lui permettre de s’élancer dans un chemin nouveau.

Je considère en effet que tous les déséquilibres du corps ont des raisons et qu’exercer une action pour « ré-équilibrer » est en fait une violence. Mon expérience thérapeutique me montre que de très nombreux symptômes, même soi-disant non physiques peuvent disparaître dès lors que le corps livre ses raisons de les avoir créés et que l’on sait les accueillir correctement.
Le corps est un être intelligent, sensible.

 

La conscience

Cette façon de considérer les liens entre la personne et son corps sont le résultat d’un long parcours de questionnement. 
Très jeune, déjà, je me posais la question de la nature de la pensée, ce qui m’a orienté vers une carrière de chercheur. Je me suis intéressé de manière générale aux sciences cognitives (ce qui touche à la compréhension des mécanismes de la pensée) et je me passionnais en particulier pour le thème de la conscience.
Qu’est-ce que la conscience ?
Je croyais que je trouverai des explications dans le champs de la science, mais celle-ci ne sait pas quoi faire de cet objet qui n’en est pas un, au point de se demander si celle-ci existe, ou s’il elle sert à quelque chose… mais comment faire rentrer dans la boîte de la logique un phénomène qui ne semble être « transpersonnel » ?

Comme d’autres chercheurs, je me cassais la tête sur ce mur, et poussé par ma curiosité, j’accédai, par des moyens délibérés, à ce que l’on nomme des « états de conscience modifiés ».
Ce fut pour moi une révélation : j’étais vaste comme l’univers, je fusionnais avec les étoiles, je plongeais dans l’histoire des pierres et des lieux, je goûtais dans des grains de poussière à la fontaine de l’éternité… en expérimentant une conscience élargie, mes concepts matérialistes éclatèrent me montrant la vraie nature de ma recherche de connaissance.

La réalité de nos besoins et le corps

Au travers de ces expériences, je ne faisais pas que m’ouvrir à une dimension vaste de l’être : j’ouvrai aussi la boîte de pandore, inconnue de moi jusque là dans laquelle se trouvaient refoulées mes souffrances personnelles, comme si aller vers le plus grand, m’avait fait redescendre vers le plus petit. La vie m’avait descendu du piédestal de savant qui observe, classe et juge de tout en haut, à celui de petite chose prise dans la machine à laver !

En réalité, c’est bien dans le corps et sa réalité que m’ont reprécipité ces vécus transpersonnels.
Lorsque l’on expérimente que la conscience est plus vaste que notre corps (en tout cas ce que nous entendons habituellement par corps), il y a une forte tentation à se désintéresser de celui-ci pour partir à l’exploration des « royaumes célestes ». J’ai eu la chance pour ma part de cheminer sur des voies qui ont maintenu mon attention dans la direction inverse : le chamanisme, la danse, et la thérapie manuelle.

Dans toutes ces approches, c’est le placement dans le corps qui est primordial : chaque petite chose qui se trame en soi, chaque petite sensation est une porte vers un univers magique, le monde de dedans. Que ce soit dans le « voyage chamanique » ou dans le voyage dansé, la confiance apportée à ce qui monte de dedans est le début d’une grande aventure à la rencontre de soi-même. Notre fonction est juste de dire « oui », et de plonger dans un vaste réservoir de merveilleux qui est là en nous.

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Accompagner la croissance de l’être par le corps

Pendant des années ma pratique de soins ostéopathiques, bien que basée sur l’écoute du corps, ne cadrait pas avec ce vécu magique. Je ressentais que rééquilibrer, même en douceur, les « déséquilibres » du corps n’était pas juste, que pour les personnes qui venaient consulter il s’agissait d’une perte d’informations précieuses.
Au travers de cas de plus en plus en plus fréquents, je fortifiais ma conviction que les symptômes ne sont pas des « accidents » ou des signes de dégradation du corps, mais des signaux, des appels à écouter quelque chose de profond.

Pourtant, malgré mon vécu personnel, je ne disposais que de moyens limités pour entrer dans un véritable dialogue avec cet univers, et surtout de moyens qui permettent de témoigner de la dynamique interne de la personne dans des termes accessibles, dans lesquels elle puisse non seulement se sentir reconnue, mais également accompagnée dans son évolution.

Derrière les symptômes, c’est bien d’évolution dont il s’agit : si nous avons tous un corps, c’est pour grandir, pour évoluer. Par le fait d’être incarné, notre âme peut se nourrir de nos expériences et croître. Il n’est donc pas question de faire taire les symptômes, fut-ce par des moyens doux : ma conviction est que le corps est un creuset alchimique, un athanor, et que chaque corps, chaque être est différent dans sa façon d’accomplir cela : veiller sur lui, c’est donc lui permettre de réaliser sa fonction du mieux possible, et non pas de l’emmener dans une direction d’équilibre stéréotypée.

Pour accompagner l’être dans son évolution, il m’a fallu, au-delà de toutes les techniques et savoirs que j’avais reçu, trouver des clefs pour engager ce dialogue personnalisé avec le corps et entrer en intimité dans son univers, ce qui reste selon moi le socle de toute guérison véritable.

 

Ouvrir le corps au dialogue

Le corps est un espace fabuleux, mais qui se protège… en réalité, qui nous protège : en considérant que c’est en lui et par lui que notre accomplissement et notre survie sont assurés, il m’est devenu clair qu’il était strictement impossible d’entrer en lui et de comprendre ses raisons juste par curiosité et encore moins par intrusivité.
Le corps ne nous révèle ses trésors que lorsque nous sommes clairement là pour le soutenir dans son propre fonctionnement.

Pour établir ce dialogue-là, il m’a fallut au fil des années, désapprendre à vouloir agir sur le corps… puis il m’a fallut apprendre à me laisser guider par lui : lorsque nous sommes respectueux, l’être vient nous prendre par la main à la porte du symptôme et nous emmène pas à pas dans la découverte de ce qui est là, de ce qui à besoin d’évoluer, et des ressources qui ont besoin de s’activer.

Il est très difficile de s’enfoncer dans cette lecture sans jalons. Les moyens que j’ai été amené à déployer permettent de progresser pas à pas dans cette exploration. 
Il s’agit d’abord d’une compréhension de comment l’être est structuré et évolue et qui permet de le questionner par étapes, sans jamais le contraindre : « en quoi as-tu besoin d’aide ? », « comment te protèges-tu ? », « de quoi te protèges-tu ? », « qu’est-ce que tu protèges ? », « quelles interactions établies-tu avec l’environnement ? », « quels sont les ressources disponibles en toi pour évoluer ? », « quel chemin se dessine ? », « de quoi as-tu besoin pour installer ce chemin ? ».

En avançant pas à pas avec ces questions, le corps montre par des images, des sensations, des impressions les choix et l’organisation qui sont en lui aussi bien que les moyens d’évolution disponibles.

Un symbolisme corporel au service de l’alchimie qui œuvre en nous
Toujours en recherche de moyens de dialogues plus directs et plus parlants, j’ai regardé de près la constitution du corps sous l’angle de sa dimension alchimique. J’ai pour cela appliqué un modèle développé par G.I.Gurdjieff pour décrire des lois universelles de processus (l’ennéagramme des processus) et me suis aperçu que non seulement l’anatomie humaine renvoie directement à ces lois, mais également la dynamique interne du corps.

Il est né de ces observations un modèle symbolique unique du corps, la vision des Neuf Souffles, qui décrit neuf familles principales d’archétypes qui ont pour fonction d’interagir avec le cosmos.
Écouter le corps, dans la thérapie des Neuf Souffles consiste à cheminer avec les questions que j’ai énumérées plus haut en dialoguant avec ces archétypes. À chaque pas, chaque archétype se révèle sous un jour particulier qui parle de la place qu’il a prise, pour des raisons de survie, dans l’univers intérieur de la personne : il peut être en position de protecteur, de se cacher, de se mettre au service, ou bien de potentiel de changement.

L’application en séance individuelle ou en stage de cette façon de dialoguer avec le corps ne cesse de m’émerveiller et de me montrer sa richesse. Elle amène une réelle résonance avec le vécu intime des personnes, à un niveau souvent quasi subconscient, et cette résonance provoque un profond soulagement : celui d’être entendu, sans avoir à faire d’effort pour se montrer. Cette écoute continue aussi à m’émerveiller dans sa capacité à révéler et à accompagner avec poésie les ressources disponibles en chacun.

C’est cette vision cohérente, et les pratiques qui en découlent (la thérapie manuelle, mais aussi la méditation et avec mon épouse AnneEna, la danse) que je transmets aujourd’hui en stage, en consultations et sous forme de formations… comme des moyens de permettre à chacun d’accoucher de soi-même par le corps.

C’est aussi ce qui est exposé dans mon dernier ouvrage : « Le Corps au Cœur de l’Homme » paru cet automne aux éditions Le Souffle d’Or.

Plus d’infos sur l’auteur : Nicolas BERNARD
www.caravanedesneuf.fr
« Le Corps au Cœur de l’Homme », Editions Le Souffle d’Or 
Cliquez ici pour plus d’information sur ce livre.

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Manger en pleine conscience

Posté par othoharmonie le 27 octobre 2014

 

Smiling face on paperbagA l’heure où nous courons après le temps, combien sommes-nous à être vraiment attentifs aux saveurs de nos repas, à nos pensées, émotions, et sensations de satiété ? Dans son livre « Manger en pleine conscience », le Dr Jan Chozen Bays nous invite à transformer notre relation avec la nourriture et à rétablir l’harmonie entre notre esprit et notre corps.

Qu’est-ce que la pleine conscience ?

Il ne faut pas devenir bouddhiste ni participer à une retraite silencieuse d’une semaine pour ressentir les bienfaits de la pleine conscience. C’est une faculté que nous possédons tous et que nous pouvons tous cultiver. Depuis quelques temps, la pleine conscience est devenue un concept populaire, qui est d’ailleurs de plus en plus étudié dans les domaines de la science, de la santé et de l’éducation. La pleine conscience n’a cependant que peu d’utilité si elle ne reste qu’un concept ; c’est lorsqu’on l’apprend et qu’on l’utilise qu’elle se transforme en un puissant outil pour actualiser le plein potentiel de la vie de chacun.[…]

L’alimentation en pleine conscience et le plaisir

L’alimentation en pleine conscience est une expérience qui sollicite toutes les parties de nous-mêmes – notre corps, notre cœur et notre esprit – à chacune des étapes du choix, de la préparation et de la consommation de nos aliments. Tous nos sens sont mis à contribution. La pleine conscience nous plonge dans les couleurs, les textures, les parfums, les saveurs et même les sons qui accompagnent nos gestes de manger et de boire. Elle fait place à la curiosité et même à une attitude ludique dans l’observation de nos réactions aux aliments et de nos signaux de faim et de satiété.
L’alimentation en pleine conscience ne s’appuie pas sur des graphiques, des tableaux, des pyramides et des échelles. Elle n’est pas dictée par un expert. Elle se base sur votre propre expérience intérieure, d’un moment présent à l’autre. Votre expérience est unique. C’est donc vous l’expert.

L’alimentation en pleine conscience ne se fonde pas sur l’anxiété du futur, mais sur des choix réels et immédiats qui se posent devant vous et sur l’expérience directe de la santé au moment même où vous mangez et vous bougez.
L’alimentation en pleine conscience remplace l’autocritique par l’autobienveillance et la honte par le respect de sa propre sagesse intérieure.[…]

Nous devons donc tous nous nourrir. C’est un besoin fondamental de tout être vivant. Malheureusement, peu de nos activités quotidiennes s’accompagnent d’autant de souffrances et de détresse, de honte et de culpabilité, de frustrations et de désespoir, que le simple geste de fournir à notre corps l’énergie dont il a besoin. A partir du moment où nous apprenons à manger en pleine conscience, le fait de nous alimenter peut cesser d’être une source de souffrances pour devenir une source de renouvellement, de connaissance de soi et de joie.

Le principal propos de ce livre est de nous rendre de mieux en mieux conscients de notre corps et de notre esprit. Apprendre à apprécier pleinement ces actes essentiels de manger et de boire nous permet d’accéder à un ancien secret : le secret de la satisfaction et du bien-être. Les enseignements zen parlent du goût exquis de l’eau pure. Vous est-il déjà arrivé d’avoir très, très soif ? Peut-être à la suite d’une randonnée, ou pendant une maladie, ou après avoir travaillé longuement dans la chaleur de l’été. Vous souvenez-vous de cette merveilleuse sensation au moment où vous avez enfin pu boire, ne serait-ce que de l’eau ? Chacune de vos gorgées et de vos bouchées pourrait être tout aussi fraîche et délicieuse ; il suffit d’apprendre à être simplement présent dans ce que vous faites.

L’alimentation en pleine conscience est un moyen de reprendre contact avec une des activités humaines les plus agréables. C’est également un chemin vers la découverte de bien des choses qui se passent juste sous notre nez, dans notre propre corps. Et l’alimentation en pleine conscience a comme étonnant bienfait de nous donner accès à la sagesse naturelle de notre corps et à l’aptitude innée de notre cœur pour l’ouverture et la gratitude.

La tradition zen nous apprend à raffiner notre attention, notre curiosité et notre capacité d’observation dans tout ce que nous faisons, y compris dans le fait de goûter et de manger nos aliments. Les enseignements zen nous encourageant à explorer en profondeur le moment présent, en nous posant les questions suivantes, par exemple.

– Ai-je faim ?
– Où est-ce que je ressens cette faim ? Quelle partie de moi a faim ?
– De quoi suis-je en manque ?
– Qu’est-ce que je goûte en ce moment précis ?

Ce sont des questions très simples, mais que nous nous posons rarement. Le présent livre vous aidera à trouver certaines réponses et vous donnera des outils pour continuer à en trouver par vous-mêmes à l’avenir.

Manger en pleine conscience, Jan Chozen Bays Le jour (Avril 2011 ; 206 pages) 

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Voir l’aura et soigner par l’énergie

Posté par othoharmonie le 26 août 2014

 Explications du Dr Bourdin

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Connu depuis des millénaires et bien décrite par les indous, l’aura est la structure subtile, vibratoire, qui entoure toute réalité de notre monde, êtres humains, mais aussi animaux, plantes et minéraux. Explication avec le docteur Bourdin.

J’ai eu la chance de travailler quelques mois avec Véronique, une personne qui voyait l’aura aussi bien que nous nous voyons physiquement et qui en a fait une représentation simplifiée et schématique : la mandorle (cf photo ci-dessus)

Qu’est ce que l’aura ?

Voici une description simplifiée de l’aura : une colonne de lumière longe la colonne vertébrale, s’enfonce loin dans le sol et monte très haut dans le ciel. Sur cette colonne viennent se greffer des vortex, grandes vis énergétiques ou tourbillons, les chakras, qui font le lien entre le corps physique et le corps vibratoire.

Trois enveloppes se greffent sur les trois principaux chakras :

  • La plus interne, reliée au premier chakra dans le bas du corps, correspond au plan physique
  • Celle du milieu, reliée au cœur, correspond au plan psycho-émotionnel
  • La plus externe, reliée à la tête, correspond au plan mental

Tout près du corps se trouve une couche translucide, l’éthérique. Entre l’éthérique et la première enveloppe puis entre chacune des enveloppes s’intercale une sorte de bibendum, les échos, qui relient entre elles les autres structures. Des rayons de lumière sortent des mains et des doigts.

Tous ces éléments sont en mouvement permanent. Des circuits énergétiques relient entre eux de nombreux points : les méridiens et les points d’acupuncture décrits par les Chinois. Ceci donne un ensemble très complexe.

Comment voit-on l’aura ?

Je dirais plutôt « comment la perçoit-on ? ». Certaines personnes, comme Véronique, la voit. De nombreux enfants aussi. Ma fille nous a surpris en dessinant très jeune ce qu’elle voyait autour des mains.

Vous même pouvez vous exercer à la percevoir :

Placez une plante ou une personne devant un mur uni, clair ou sombre, cela dépend de chacun. Placez-vous à trois ou quatre mètres et regardez au niveau de la tête, en traversant la plante ou la personne du regard. Vous devriez percevoir une densité lumineuse différente à environ 5 cm du corps physique. Puis, entre 50 cm et un mètre, une sensation analogue qui vous rappelle la « mandorle » qui entoure le visage des saints sur les icônes : c’est la première enveloppe.

On peut aussi apprendre à repérer les enveloppes et les chakras par le toucher : la main à plat ressent à leur contact comme du coton, du chaud, du froid, un fourmillement. La sensation est variable selon les individus. On peut la mettre en évidence par la modification du pouls. Lorsqu’on traverse une enveloppe ou un chakra, le pouls de la personne, ou celui du testeur, subit un rebond, une modification instantanée.

Certains les entendent. Ainsi, l’un de mes amis est capable de repérer l’aura et les chakras à l’oreille. Chaque enveloppe a un son, grave près du corps et aigü pour la troisième. Chaque chakra a aussi un son : grave en bas et aigü en haut. Il repère ainsi les perturbations par des dissonances.

Pour ma part, je suis persuadé qu’il est possible de sentir l’aura : certaines présences invisibles se manifestent par un parfum délicat. Ainsi, chacun de nos organes des sens serait capable de percevoir cette structure subtile.

Quelles sont les études sérieuses sur le sujet ?

De nombreux ouvrages parlent des chakras et expliquent comment les percevoir et les corriger quand ils ne fonctionnent pas bien. Ils font référence à la tradition indoue.

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La spectrographie Kirlian met en évidence autour des extrémités des doigts des mains et des pieds une énergie en interférant avec un champ électromagnétique de haut voltage et de faible intensité. Elle se matérialise par une sorte d’auréole bleutée capable d’impressionner une plaque photo ou les cellules d’un appareil numérique. J’en ai fait moi-même des centaines : ces photos reflètent bien l’état d’une personne.

Sur les salons, on trouve quelquefois un stand sur lequel on propose une photo de l’aura : c’est aussi une photo d’interférence entre l’aura et quelque chose qui n’est pas révélé, traduit avec des couleurs. Faites l’expérience en début et en fin de salon : vous constaterez que les résultats changent. C’est normal, l’aura change tout le temps !

Je ne connais pas d’étude universitaire ou de laboratoires de recherche officiel sur le sujet. Logique, les études considérées comme « scientifiques », ce qui est discutable, sont financées par les laboratoires de produits chimiques qui n’ont aucun intérêt à investir dans le subtil qui remettrait en cause l’action des médicaments.

A quoi cela sert-il de percevoir l’aura ?

Percevoir l’aura permet de s’ouvrir à la réalité au-delà des apparences immédiates et de sortir ainsi d’un matérialisme réductionniste très médiatisé.

C’est également rejoindre les grandes traditions millénaires orientales, d’Inde et de Chine et cesser de penser que l’Occident a tout inventé. Cela enrichit notre conception de l’humain et du sens de la vie. Et surtout, c’est se donner des moyens de diagnostic et de traitements remarquablement efficaces.

Les perturbations physiques, émotionnelles et mentales apparaissent dans l’aura avant même de se révéler sur le corps. Une correction de ces perturbations grâce à différents outils énergétiques évite ainsi la maladie et contribue à la guérison : soins par les couleurs, les sons, les élixirs, l’homéopathie, l’acupuncture, le magnétisme…

Les trois enveloppes représentent une véritable forme de conscience qui permet d’objectiver les perceptions intuitives : un produit bon pour la personne élargit son enveloppe, un produit mauvais la rétrécit. C’est la raison pour laquelle on utilise leurs propriétés pour tester l’impact d’aliments ou de médicaments sur une personne, mais aussi un animal ou une plante. Leur perception permet aussi de détecter la qualité vibratoire d’un lieu et de pratiquer la géobiologie. Enfin, elle permet d’évaluer l’harmonie entre des personnes sur les trois plans : physique, affectif et mental.

Les enveloppes sont une forme de conscience avec laquelle on peut dialoguer et qui nous invite à une réflexion sur la réalité et sur le sens de la vie : nous sommes autre chose que de la matière, notre corps physique est une condensation de notre corps vibratoire.

Comme disait le neurophysiologiste américain David Bohm :

« LE CORPS PHYSIQUE EST DE LA LUMIÈRE CONDENSÉE; IL EST À LA LUMIÈRE CE QUE LA GLACE EST À L’EAU. »

Fort de ces constatations que chacun peut aisément expérimenter en stage, j’ose une réflexion : pour moi, nous sommes une parcelle de la conscience universelle qui prend corps pour s’expérimenter dans la matière. Pour se faire, nous nous sommes densifiés en créant les trois enveloppes à partir desquelles nous avons densifié davantage notre corps physique.

Celui-ci est issu du corps vibratoire. Un travail thérapeutique sur le corps vibratoire devient plus efficace qu’un travail sur le corps physique. C’est ce que nous expérimentons au quotidien. Rétablir l’équilibre vibratoire joue sur les vraies ressources et ouvre la porte à toutes formes de guérison, quelquefois miraculeuses. Pour cela, il faut agir sur les trois plans : physique, émotionnel et mental.

Comment se déroule un stage ?

Il y a différentes façon d’aborder l’apprentissage de la perception de l’aura. Elle est simple, accessible à tous. Un enfant de 7 ans intéressé mettra 5 minutes pour s’y mettre, s’il ne le perçoit pas déjà spontanément. Un adulte intellectuel risque de mettre plus de temps.

En quelques heures de mes stages, chacun est capable de percevoir les enveloppes, de faire des tests avec aliments et médicaments, et de faire des équilibrages énergétiques précis avec les couleurs et les cristaux, puis avec les sons, les élixirs et divers autres moyens.

Cet apprentissage donne de l’autonomie, à la fois dans les choix que nous pouvons faire grâce à l’objectivation de nos perceptions intuitives et dans le domaine de la santé puisqu’on peut se soigner soi-même et ses proches.

C’est si simple que j’ai renoncé à vouloir prouver l’existence de ces enveloppes : l’aventure peut être tentée par chacun, il suffit de le désirer.

Est-ce encore mal vu, perçu comme ésotérique ?

Les gens qui n’y croient pas sont soit des personnes qui ne veulent pas s’y intéresser, soit qui défendent des intérêts particuliers, tant l’apprentissage de la perception en est aisée. Mais cela remet tant de choses en cause…

Prochains stages La Chrysalide :
Paris du 31 août au 5 septembre.
Vendée du 20 au 27 juillet (4 modules) et le 10 et 11 août, suivi de « La traversée des couleurs ».

Pour en savoir plus : lachrysalide@orange.fr
 

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