La guérison intégrale
Qu’elle soit symptomatique de manque d’amour ou consécutive à un désir spirituel de sanctification, la maladie nous exhorte toujours à trouver la voie de l’harmonie intérieure.
Malheureusement, notre vision dualiste d’un divin uniquement extérieur à nous et nos préjugés à l’égard de ceux qui disent avoir “réalisé Dieu”, nous font appréhender cette notion de conversion spirituelle avec parfois un peu trop d’ironie…
Je me suis longtemps questionnée :
Mais Jésus-Christ sur la croix ne nous a-t-il pas montré que l’ultime chemin de paix passait par l’abandon total au “Père qui est aux cieux” autrement dit, à cette flamme divine et salvatrice logée au plus profond de notre âme ?
Et nous-mêmes, lorsqu’une épreuve nous exhorte au dépassement, ne cherchons-nous pas instinctivement à imposer silence à notre mental pour laisser parler en nous une Energie supérieure ?
Ayant pour modèle Jésus, bien des déductions me sont apparues :
En réalité, le miraculé n’est pas un élu touché par une grâce divine agissant indépendamment de son libre arbitre, mais un être qui a su s’ouvrir pleinement à l’harmonie intérieure qui l’habite. De même, l’état d’extase spirituelle tant évoqué par les mystiques n’est pas une récompense du ciel mais le fruit de la dilatation totale de l’ego à l’identité profonde de l’être.
Mais s’il est vrai que l’idée d’une ouverture spirituelle subite nous paraît quelque peu utopique, nous pouvons tout au moins apprendre chaque jour à faire taire notre mental conditionné pour laisser parler notre cœur : notre divine conscience. C’est ainsi que nous ressentirons peu à peu l’envie et la force de nous construire en faisant le choix de la santé spirituelle. Et bientôt, nous serons tout surpris de voir guérir, à leur tour, les parties les plus denses de notre être… Car il est vain de soigner son corps physique sans chercher à répondre aux messages spirituels contenus dans toute souffrance, dans toute maladie.
«Lorsqu’une âme vient vers toi pour te demander des soins, ne perds jamais de vue que c’est l’élévation vers la spiritualité qu’elle désire au plus profond d’elle-même… Tout ce qu’elle essaie de te dire à travers le langage de la maladie et de la souffrance, c’est : aidez-moi à retrouver le chemin qui mène au Saint des Saints… »
Une telle démarche implique de toute évidence, une attention soutenue à Soi.
A défaut de compter sur la réunion de toutes les bonnes volontés, considérons au moins l’intégralité de notre être surtout si nous avons “choisi” la douloureuse épreuve de la maladie. Abandonnons-nous le plus possible au Divin qui demeure en nous à travers cet Etre lumineux que nous sommes par essence, cet autre nous-mêmes. Essayons quotidiennement de redevenir cet Etre tout amour et manifestons-le dans des démarches positives tant pour notre santé physique que spirituelle. Ouvrons-nous aussi à ceux qui savent être des canaux de Vie. Nous sommes aimés et sauvés d’avance ; la “suite” est une question de libre arbitre…
Parmi mes lectures professionnelles
Carl JUNG a observé que l’homme oublie trop facilement la tâche qui consiste à s’auto-réaliser. Il est souvent bien commode d’éviter ce qui comporte le plus de sens pour nous en tant qu’être humain et de prendre le chemin de la moindre résistance. Le chemin qui mène au sens et à la réalisation de soi, Jung l’a appelé le « processus » d’individuation« .
Ce processus comporte deux phases :
· la première est en relation avec le développement de la « personna » qui est un masque ou une série de masques que nous portons dans la vie. Cette première phase passe à travers tous les défis rencontrés entre la puberté et l’âge de quarante ans. Cette période regorge de choix de vie opposés : la liberté ou l’engagement, le besoin de solitude ou l’intimité, pour n’en nommer que quelques uns. Cette phase alterne entre introversion et extraversion.
· la seconde phase, qui généralement commence vers quarante ans, apporte l’occasion de découvrir un sens plus profond et plus personnel à sa vie. Cette phase comporte à elle seule, deux démarches :
- devenir de plus en plus conscients de ces aspects de nous-mêmes que nous avions laissés de côté : quelle que soit la crainte que nous inspire cette entreprise, nos aspects cachés ont un cadeau magnifique à nous offrir.
- la quête de l’intégralité. Ayant reconnu nos parties cachées, nous devons les accueillir et les intégrer. Elles nous enrichissent et nous font découvrir que le sens de la vie vient de la réalisation de l’unicité et de l’individualité.
Il s’avère aujourd’hui d’une importance capitale, je pense, à être davantage conscient de nous-mêmes, c’est-à-dire faire l’expérience consciente de ce qui se passe en nous aux niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel.
Comme je vous l’ai déjà raconté sur ce blog dans « Expériences » qui se trouve ici : http://othoharmonie.unblog.fr/2010/04/09/maladie-et-auto-guerison/
le plus gros soucis de santé qui me soit donné à comprendre et à décortiquer, ce fut un problème de glande Thyroïde pour lequel j’étais alors sensée être prisonnière, « à vie », de la prise de médicaments, jusqu’à la possible opération dans les années qui auraient suivi.
Or, mon choix s’est plutôt tourné vers la compréhension de ce que mon corps souhaitait me faire comprendre. Et je vous donne ici la méthode que j’ai utilisée pour entrer en communication consciente avec mon corps m’appelant « au secours » ! ….
Et la révélation de mon état m’est apparue effectivement avec l’aide de ce livre :
LE GRAND DICTIONNAIRE DES MALAISES ET DES MALADIES de Jacques MARTEL
comprendre : Vidéo 1 - 8 min – 28 janv. 2008
Ce dictionnaire se veut un outil d’ouverture de conscience et de recherche pour soi-même, pour sa famille ou pour ceux qui nous entourent, ainsi qu’un complément à toute approche, qu’elle soit médicale ou en lien avec les médecines douces. Ce livre peut servir d’outil de compréhension, d’investigation et de transformation pour aider chacun dans sa démarche globale de guérison, tout comme il m’a aidé moi-même.
On peut ainsi recouvrer santé, bien-être et joie de vivre.
Le lecteur peut utiliser la technique d’intégration expliquée dans ce livre pour lire les paragraphes concernés, afin de permettre un changement salutaire d’attitudes, de comportements ou de pensées, dans le but de désactiver la source du conflit qui est à l’origine du mal-être, conscient ou inconscient, amorçant ainsi le processus de guérison.
Je le répète ici encore : L’ultime but de la vie est de nous permettre de découvrir qui nous sommes vraiment. Vous avez pris une forme physique pour réaliser cet objectif, pour découvrir par vous-même que vous êtes…. un être spirituel.
Vous découvrez au fur et à mesure de démarches introspectives qu’en réalité, tout est spirituel et que les étiquettes que vous attribuez aux différentes maladies et aux conflits psychologiques ne sont que des termes différents qui parlent tous du seul processus en cours : celui de l’éveil de la conscience.
Dorénavant persuadée que la maladie est une forme de malaise localisé qui a été engendré à un moment de l’existence par la dénégation, la culpabilité, le jugement, la honte, l’autocritique et le manque d’amour. Rien n’empêche également de constater qu’elle est aussi liée à un réflexe biologique de survie qui est à mettre en relation avec la conscience primale de la vie, tant végétale, qu’animale ou humaine.
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Je viens donc vous reporter ici le support issu du livre de Jacques Martel avec lequel j’ai pu travailler d’arrache pied durant plusieurs mois pour mon cas personnel afin de venir à bout de ce problème de Thyroïde : voici ce que j’ai dû étudier, introspecter, méditer, comprendre… en un mot : TRAVAILLER.
Vous allez vite comprendre, vous aussi, comment on peut changer lorsque l’on est fort à l’écoute de Soi
LE LANGAGE DE LA GLANDE THYROIDE :
La GLANDE THYROIDE se trouve à la base du cou, sous le larynx. Elle est reliée directement à la gorge. Elle est en relation avec le système respiratoire, la gorge, la nuque, les mâchoires, les oreilles, la voix, la trachée, les bronches, le haut des poumons et les bras.
La THYROIDE est le centre de la parole, de l’expression verbale et de la créativité. Elle a également une action sur le système neuromusculaire. Cette glande est reliée à l’expression de soi, à la communication. Par ce centre d’énergie, j’exprime mes larmes, mes joies, mes angoisses et mes sentiments. Essentiellement productrice d’énergie, le rôle de cette Glande est de sécréter deux hormones très importantes, la thyroxine et la trio-thyronine qui ont comme particularité de contenir de l’iode, reconnu pour être un antiseptique puissant et nécessaire au bon fonctionnement du corps tout entier. Ces dernières activent le métabolisme cellulaire, la croissance et les fonctions cellulaires. Sans elles, je ne pourrais vivre. Puisque la thyroïde règle la température du corps, elle est aussi comme un thermostat qui fait en sorte que ce qui se passe à l’intérieur s’adapte à l’extérieur. Mon corps peut ainsi exprimer harmonieusement mes émotions et mes pensées.
La THYROIDE symbolise aussi ma capacité à exprimer ma divinité, à extérioriser ma créativité. Elle me montre comment je prends ma place au lieu de me laisser limiter par les autres. Ma thyroïde réagit lorsque j’ai le « souffle coupé ». Je suis impuissante car je ne peux que me taire dans une situation donnée. « Est-ce que je suis en accord avec les règles que je m’impose ? »
En dysharmonie, ce centre d’énergie indique une non-expression de soi. J’ai souvent l’impression d’avoir une boule dans la gorge, je rationalise, je deviens rigide et je me refuse le droit d’exister. Mes paroles seront brusques et ma communication deviendra conflictuelle. Je ne prends pas ma place, j’étouffe et je me sens prisonnier. Je suis comme un papillon dont on a coupé les ailes. Le taux d’hormones normal détermine le contrôle le soi : l’hyperthyroïdie, la chaleur et l’épuisement, et l’hypothyroïdie, le froid et le ralentissement.
Puisque ce centre d’énergie est relié aussi à l’expression de soi, un cas d’hyper ou d’hypo fonctionnement thyroïdien pourra se présenter si j’ai le sentiment de toujours ravaler des injures ou que la vie est injuste avec moi. Me complaisant dans ce rôle, j’en arrive même à provoquer autour de moi des situations problématiques afin d’être de plus en plus une pauvre victime. Je voudrais tout laisser tomber, déguerpir loin de mes problèmes, les expédier à l’autre bout du monde. Je voudrais que ces derniers s’évanouissent. Aussi, lorsque je vis un conflit avec le temps, et que je me sens obligée ou pressée d’aller plus vite ou plus lentement, la thyroïde va réagir. Je peux avoir l’impression de ne pas pouvoir créer, faute de temps, d’avoir eu à grandir trop vite et à devenir un adulte trop tôt, de ne pas être assez rapide pour attraper quelque choses, etc…
Le cou, reliant ma tête à mon corps me permet de faire les signes OUI ou NON et fait de cette région le lien entre le corps et l’esprit. Si mon orgueil est très fort et qu’il ferme mon cœur, je passe à côté de mes vrais besoins. Le centre d’énergie de la gorge représente ma créativité. Je peux me sentir en position de soumission face à une autorité extérieure. Je peux idéaliser les autres, mais cela m’amène à me sentir inférieure. Cette attitude peut amener mon corps à réagir pour une maladie plus grave encore de la thyroïde : les autres deviennent un outil pour combler mon vide intérieur. J’ai peur du pouvoir car je renie le mien, ce qu’il m’amène à vivre dans la passivité.
Lorsque la thyroïde est en harmonie, je me sens ouverte aux autres, à l’écoute. Je suis peu influençable. Je sais dire non si nécessaire. Je reste ouverte d’esprit et je deviens créative. Je suis en mesure de dire la vérité, sans jugement de moi-même ni des autres. Ce centre de créativité (la parole) me permet d’avoir un lien amoureux équilibré en exprimant mon amour. Au lieu de vouloir avoir du pouvoir sur les autres, j’ai avantage à faire confiance à ma voix intérieure.
A l’immédiat, j’accepte de m’exprimer librement et j’utilise tous mes moyens. Je développe mon esprit créateur. J’accepte de vivre dans la Vérité.
J’accepte de développer une attitude plus positive et de me prendre en main afin de pouvoir atteindre mes objectifs. J’accepte que la vie ne soit pas un « sprint » mais un marathon. Je réalise enfin mon pouvoir. Ainsi, je prends mes décisions et je crée mes actions selon mon discernement intérieur. Je suis cocréatrice de ma vie.
J’accepte de rester en contact avec mon corps émotif et physique. Je suis en sécurité et j’ai tout ce qu’il faut pour faire face à mes responsabilités. Je suis créatrice de ma vie. Je communique l’harmonie partout autour de moi. Confiante, je vois la vie avec un nouveau regard. Je me laisse soutenir par la vie tout comme le cerf-volant soutenu par le vent.
J’accepte de reconnaître et accueillir les émotions qui m’habitent. Je choisis de les verbaliser afin de m’en libérer. L’amour et la lumière que je véhicule forment un bouclier qui me protège à chaque instant.
Sans toutefois m’être arrêtée à ce stade d’étude de mon « problème »…
mais évidemment, j’ai développé également plus en profondeur l’activité de cette glande qui m’empêchait d’accéder à mon vrai potentiel et retrouver la pleine harmonie de mon intérieur !
c’est ainsi que je me suis vue étudier également :
- GOITRE EXOLPHTALMIQUE
- GOITRE
- HYPERTHYROIDIE
- HYPOTHYROIDIE
et THIROIDITE
Tous répertoriés dans le Grand Dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel.
Cependant, je ne vais pas vous détailler toutes les fiches, je pense que vous aurez compris ma démarche de par ce premier exemple !
Voici donc la méthode la plus importante que j’ai moi-même utilisée pour ma guérison intégrale… celle aussi qui a transformé ma VIE et je souhaite que pour vous aussi, ce récit de mon expérience reste pour tous un MESSAGE D’ESPOIR !
J’en viendrai également à vous retranscrire d’autres soins méditatifs, d’autres pistes de réflexions pour d’autres guérisons… d’ailleurs si vous avez des demandes particulières, n’hésitez surtout pas à ma contacter, je me ferai un plaisir de les retranscrire sur ce blog, pour vous !
Merci à vous !