CHASSAGNE MONTRACHET

Posté par othoharmonie le 2 août 2011

 

CHASSAGNE MONTRACHET dans Ma Bourgogne En détails chassagne-montrachet

Chassagne-Montrachet est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. Réputée pour ses vignobles du même nom. 

 

 

Moyen Âge 

 

Dès le début du VIe siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. Ainsi le village de Chassagne est inscrit au cartulaire de 886 de l’abbaye de Saint-Seine sous le nom de Cassaneas ou Cassania, tandis que des moines clunisiens y fondent le prieuré de Morgeot et que l’abbaye bénédictine Saint-Jean-le-Grand d’Autun est propriétaire du Clos Saint-Jean. 

 

Philippe II le Hardi. 

 

180px-Philip_II_duke_of_burgundy dans Ma Bourgogne En détailsEn l’an 1395, Philippe le Hardi décida d’améliorer la qualité des vins et interdit la culture du gamay au profit du pinot noir dans ses terres. Enfin, en 1416, Charles VI fixa par un édit les limites de production du vin de Bourgogne Site du BIVB : Historique, consulté le 24 novembre 2008.. À la mort de Charles le Téméraire, Chassagne eut à subir les épreuves de la guerre entre le duché de Bourgogne et le royaume de France : le village est incendié en 1476 par les troupes de Louis XI après que son seigneur eût embrassé la cause de Marie de Bourgogne, l’héritière de Charles le Téméraire

 

 

 

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Étymologie 

 

Le nom de l’appellation est celui du village éponyme. L’origine du nom de « Chassagne » fait débat : Cassaneas ou Cassania, désignent soit une petite cassine ou petite maison, soit la maison d’un Cassius, soit un lieu planté de chênes. 

 

Quant à « Montrachet », nom du grand cru blanc de Bourgogne le plus connu, produit en partie sur la commune de Chassagne-Montrachet et en partie sur sa voisine Puligny-Montrachet, il vient de la déformation du toponyme « Mont Rachaz ». Ce nom est dû aux caractéristiques de l’affleurement rocheux voisin, un relief chauve où ne pousse pas grand chose. 

 

Situation géographique 

 

L’appellation chassagne-montrachet couvre la majeure partie de la commune de Chassagne-Montrachet ainsi qu’une petite partie de sa voisine Remigny, près de la ville de Chagny. Elle se trouve entre les vignes de Puligny-Montrachet au nord et de Santenay au sud, le long de la côte de Beaune, dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

Géologie et orographie 

 

L’aire de production est située entre 220 et 325 mètres d’altitude, sur des sols argilo-calcaire, plus ou moins calcaires, caillouteuses ou marneuses. 

 

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CHAILLY SUR ARMANCON

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2011

 

CHAILLY SUR ARMANCON dans Ma Bourgogne En détails Chailly-sur-Armancon_44679_Chateau-de-Chailly

  

 

 

Le charme authentique en Côte d’Or ! 

 

Au cœur de la Bourgogne, à 30 min. de Dijon  et de Beaune , à 2h00 de Lyon et 2h30 de Paris et Genève, l’hôtel-golf Château de Chailly vous propose : 45 chambres climatisées, 2 restaurants et une terrasse, une piscine, un parcours de golf 18 trous, 6 salles de séminaire, mariage et réception. Goûtez au charme authentique d’un château en France, idéal pour vos vacances, week-ends, séjours, cours de golf, réunions de travail, banquets et événements. 

 

L’hôtel-Golf Château de Chailly, c’est le charme authentique d’un ancien château du XVIème siècle. Forteresse médiévale anoblie par la Renaissance, le Château de Chailly‐sur‐Armançon, classé Monument Historique, a été restauré avec art pour devenir l’un des plus prestigieux château-hôtel de Bourgogne. Il offre à ses hôtes un confort moderne de grande classe dans un univers de tradition à la française. 


Séjournez dans une des 45 chambres et suites du Château de Chailly, c’est profiter aussi de nos restaurants et bar, de la piscine extérieure chauffée, du court de tennis, de l’espace détente avec jacuzzi et hammam, de la salle de billard et du parcours de golf 18 trous. 

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Autour de son château du XVIème siècle, le Golf du Château de Chailly vous offre la qualité irréprochable d’un magnifique parcours de 18 trous dont le tracé doucement vallonné et traversé par un ruisseau, le Rubillon, présente l’harmonie d’une nature préservée. 

 

Univers de rêve où chaque golfeur trouve dans le terrain un adversaire à sa mesure, le parcours a été conçu par Thierry Sprecher et Géry Watine, champion de France professionnel en 1989. 

 

Que ce soit pour des cours ou stages de golf, l’organisation d’une compétition ou d’une activité golfique, une équipe chaleureuse, professionnelle et attentionnée est à votre écoute et vous réserve un accueil personnalisé et l’assurance d’un suivi permanent de votre événement golf. 


Le golf de Chailly est membre du réseau Golfy et « Golfy Domaines ». 

   

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A 5 min. de la sortie d’autoroute A6, à seulement 30 min. de Dijon et de Beaune, à 2h00 de Lyon et 2h30 de Paris et de Genève, le Château de Chailly dispose de 6 salles de réunion pour l’organisation de vos séminaires résidentiels ou journées d’étude. 

 

Dans une ambiance stimulante et chaleureuse, toutes les conditions sont réunies pour associer créativité et détente. Situés dans le bâtisse principale du Château, les salons bénéficient de la lumière naturelle avec vue sur le golf et comportent cheminées imposantes et plafonds à la française. 

 

Pour clore vos journées, poursuivez votre séminaire sous le signe de la décontraction au bar ou autour d’une partie de billard ou bien encore sur le parcours de golf, le temps d’un challenge amical ou d’une initiation. Vos collaborateurs auront alors bien mérité de goûter au luxe apaisant du Château de Chailly. 

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La fête des oeufs au château de Chailly-sur-Armançon à Chailly-sur-Armançon (21) à laquelle participent les enfants déficients de l’Entreprise (EMPP) d’où je travaille depuis 35 ans….. 

 

Une tradition remontant à l’Antiquité, veut que l’on peigne des oeufs pour en faire des offrandes le jour de Pâques. Si les enfants adorent décorer les oeufs de Pâques, les écoliers de Pouilly-en-Auxois et des villages voisins sont particulièrement fiers de décorer des oeufs géants qui sont ensuite disposés dans la cour et aux abords du château, mais aussi dans le village. 


Quelques jours avant ce dimanche de Pâques, comme chaque année, un rendez-vous incontournable réuni petits et grands pour un moment artistique. La 21ème fête des oeufs a permis aux enfants d’agrémenter d’œufs peints par leurs soins selon un thème différent chaque année, le vénérable château dont l’histoire à débuté au XIIème siècle ! 


C’est ainsi que chaque année Pâques est un enchantement au château et dans le village, les jours précédents cette fête, le château prend de la couleur ainsi que le village grâce aux enfants, mais aussi grâce au propriétaire Japonais du château, qui a institué cette coutume pour le bonheur des petits et des grands, gageons que la fête des oeufs perdurera longtemps dans ce petit village de Côte D’Or. 


lire l’article détaillé ici…  

 

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Château de Chailly, Hôtel **** Golf
BP 10 Rue Dessous 21 320 Pouilly en Auxois
BOURGOGNE, FRANCE – Tél : 03 80 90 30 30
Fax : 03 80 90 30 00
E-mail :
reservation@chailly.com 

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Gevrey Chambertin (21)

Posté par othoharmonie le 13 mai 2011

GEVREY CHAMBERTIN (21220) 

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Gevrey-Chambertin est une commune française viticole, située à 15 km au sud de Dijon dans le département de la Côte-d’Or et fait partie de la région Bourgogne. Ses habitants sont appelés les Gibriaçois.

 

 Ce village touristique et viticole, situé sur la route des Grands Crus le long de la côte de Nuits jouit d’une réputation mondiale de prestige grâce à ses vins de Bourgogne de grand cru dont le plus célèbre est le chambertin

La vigne a été cultivée très tôt en Bourgogne. Mais c’est sur la commune que les recherches archéologiques ont permis de découvrir les premières vignes gallo-romaines, qui datent du Ier siècle avant notre ère. 

 

En 2008, lors de l’agrandissement d’une zone pavillonnaire, 316 fosses ont été mises au jour, alignées en rang sur 6 000 mètres carrés, dans lesquelles on a repéré la trace de 120 ceps et où l’on peut voir en coupe le vide laissé par le tronc et les racines du pied de vigne. Cette découverte accrédite les préconisations de Pline l’Ancien et de Columelle. Comme aujourd’hui, les vignes étaient plantées en rang, mais le choix et l’exposition des terrains étaient différents, puisque les vignes gallo-romaines étaient situées dans les plaines, au lieu des coteaux de la majorité des Côtes de Nuits actuelles. De plus, les goûts devaient être différents, puisque, notamment pour assurer leur conservation, les gallo-romains y ajoutaient des épices. 

 

GRANDS CRUS

Le vignoble de Gevrey-Chambertin est un des plus prestigieux du vignoble de Bourgogne et même du vignoble Français et mondiale avec 310 hectares de cépage pinot noir vinifiés en vin rouge. Le vignoble de Gevrey-Chambertin produit à lui seul 8 des 33 grands crus AOC bourguignons que je vous laisse visiter tout seul :

 

 

Le vignoble de la commune bénéficie également de nombreux climats bénéficiant de l’appellation Gevrey-Chambertin Premier cru et de l’Appellation communale Gevrey-Chambertin.

 

 

Les vins de Gevrey-Chambertin sont des vins de longue garde (10 à 20 ans et plus pour les exceptions) très colorés, puissants, aux arômes et saveurs intenses évoquant entre autres le cassis, cerise, musc, réglisse

 

 La puissance des vins de Gevrey-Chambertin s’associe avec une cuisine corsée et élaborée : allez-y, à vos blocs notes  

viande rouge grillée, gigot de mouton, bœuf bourguignon, civet de lapin, coq au vin, coq au Chambertin, fromages puissants, Epoisses  , etc.   

 

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Lieux et monuments 

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Protection de l’environnement 

La côte et les combes sont classés dans la Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type I de la Côte dijonnaise et font partie du site Natura 2000 de l’Arrière côte de Dijon et de Beaune. 

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La commune est jumelée avec Nierstein dans la région de Hesse-rhénane en Allemagne et avec la ville de Spy en Belgique dans la province de Namur.

 

 La chorale Albasso a reçu la chorale La Sarteline de Sart-Bernard dans la province de Namur en Belgique les 24 et 25 Mars 2007. A son tour, la chorale de Gevrey-Chambertin s’est rendue en Belgique les 1er et 2 Mars 2009. Le retour de la chorale belge dans notre commune est actuellement à l’étude. 

 

Joyau de la Côte de Nuits, Gevrey-Chambertin est une importante commune viticole de 550 hectares. Gevrey-Chambertin abrite 9 grands crus sur les 33 que compte la Bourgogne ! 

 

C’est le premier village de la Côte à avoir reçu en 1847 l’autorisation d’accoler à son nom celui de son meilleur cru. Depuis décembre 2005, Gevrey-Chambertin appartient au réseau des sites clunisiens, qui a reçu la mention « grand itinéraire culturel européen «   par le conseil de l’Europe.

Cette petite commune, de 3300 habitants, s’est dotée au cours des siècles d’un riche patrimoine monumental : le château du XIIIe siècle qui a conservé une grosse tour carrée et un chemin de ronde, l’église Saint- Aignan, en partie romane, et les portes de la Saint-Vincent créées à l’occasion de la Saint-Vincent Tournante en 2000. D’autres monuments, tels que le Cellier des Dîmes, ancienne propriété des évêques de Langres au XIIIe siècle et l’hôtel particulier Jobert de Chambertin du XVIIIe siècle viennent compléter et enrichir le patrimoine gibriaçois. 


Pour les amoureux de la nature, de nombreux sentiers sont praticables à partir de Gevrey-Chambertin et dans ses environs. 


L’office de tourisme propose tout au long de l’année de nombreuses manifestations, des expositions de peintures, le Rallye des Charmes, des visites guidées et des balades œnologiques durant la saison estivale et en septembre-octobre le Festival de Musique au Chambertin. 

 

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Bligny sur Ouche (21)

Posté par othoharmonie le 27 avril 2011

 

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Bligny-sur-Ouche est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. 

Ses habitants sont les Bélinéens.

 

 Ce bourg pittoresque est situé dans la haute vallée de l’Ouche, à 20 km au nord-ouest de Beaune 

L’autoroute A6 traverse le territoire communal. 

Histoire :

 

 

Origine du nom de Bligny 

Les premières traces écrites de Bligny-sur-Ouche remonte à 879. L’excellent ouvrage de Félix Vadot intitulé « Bligny-sur-Ouche, Cote d’Or » édité en 1928 et réédité en 1980 (mais épuisé) présente les différentes origines possibles du nom de Bligny. Il convient de rappeler que Bligny-sur-Ouche était appelé Beligny sur Oische sous l’ancienne France. 

  • Beligny pourrait tirer son nom de « Bel » : mot celtique qui signifie « à la tête de l’eau ». Cette explication est logique puisque Bligny a été la première bourgade construite près de la source de l’Ouche.

 

  • Beligny pourrait tirer son nom de « Bel » : mot latin qui signifie Apollon.

 

  • Beligny pourrait tirer son nom du premier habitant qui se serait nommé « Belenus ».

 

  • Ou encore de bhla-n, une racine hydronymique indo européenne, qui a donné des noms comme Balaine, Bligny, ou blagny. (Noms de lieux de Bourgogne plus de 1200 noms, Gérard Taverdet, Ed. Christine Bonneton, 2007)

 

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Histoire de Bligny de Charlemagne à la Révolution 

Ainsi, Bligny aurait été donnée peu après Charlemagne au VIII siècle à l’évêché d’Autun. Le cartulaire de la cathédrale d’Autun en témoigne. Bligny aurait été donnée par Louis le Bègue en 879 et ce don fut confirmé par Boson la même année. En 893, l’évêque d’Autun Adalgaire fit don des terres de Bligny à l’Eglise Saint Nazaire d’Autun. Une bulle pontificale vint confirmer en 921 le fait que Bligny appartenait à l’Eglise d’Autun. Voir le Cartulaire de l’église d’Autun par Anatole de Charmasse, Société éduenne des lettres, sciences et arts (Autun), publié par A. Durand, 1865.

 

 

Au cours du Moyen Age, Bligny-sur-Ouche se trouvait dans une position assez originale. En effet, Bligny était une terre appartenant à l’Eglise d’Autun et cela jusqu’aux événements de 1789. Les ducs de Bourgogne ont tenté de s’approprier cette terre mais sans succès. Il existe un excellent article de l’historien Jean Richard sur cette lutte entre les deux autorités. Ainsi, les ducs de Bourgogne s’étaient déclarés « garde de la terre » de Bligny et par conséquent souhaitaient imposer un impôt en guise de compensation. L’évêque Aganon d’Autun s’opposa fermement à un des sbires du duc, Raginaud, Sire de Mont Saint Jean. Par un jugement de 1076-77, ayant été précisément commenté par l’historien Jean Richard, l’Eglise fut remise dans ses droits.

 

 

Quoi qu’il en soit, la « Poûté de Beligny » était gouvernée par des doyens ou des majordomes, le premier d’entre eux fut un certain Ginoardus. Cette fonction devint héréditaire et la famille dépositaire de cette fonction prit le nom de Le Maire ou Maire. Ainsi, en 1257, la Mairie de Bligny est recensée comme « fief roturier et héréditaire ». La gestion effective de la Poûté était cependant sous la tutelle d’un bailli.

 

 

Ainsi, un certain Jean Le Maire, seigneur de la Bondue (titre associé aux terres de Bligny) et procureur fiscal aux bailliages d’Autunet de Montcenis fut anobli par lettres de 1469 et devint procureur général du duc Charles le Téméraire dans le duché et le comté de Bourgogne, et continua à exercer cette charge après la réunion du duché à la couronne. La note précise que la famille Le Maire était originaire de Bligny-sur- Ouche et a produit au XVIe siècle un président du bureau des trésoriers de France à Dijon. La note joint aussi la description des Armes de la famille Le Maire: d’or, à deux fouets mis en pal et adossés d’azur ; au chef de même chargé de deux étoiles d’or à six rais. (Revue nobiliaire historique et biographique, Louis Sandret, publié par J.B. Dumoulin., 1866). On retrouve une trace de ces armes actuellement peinte dans un tableau représentant la scène du Christ (tableau situé dans l’Eglise de Bligny au-dessus de la sacristie).

 

 Histoire de Bligny après les évènements de 1789 

Bligny s’est enrichi progressivement grâce au commerce de soie. De nombreuses jurisprudences relatent de la vie bélinoise. Ainsi deux tanneurs ex nobles furent condamnés par un tribunal révolutionnaire en 1791; Des Clubs politiques furent créés sous la monarchie de juillet; Il y eu un tremblement de terre en 1841 : « entre minuit et minuit et demi, secousses assez fortes pour avoir remué les meubles» (Mémoires couronnés par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles, 1845) ; Le grand père maternel de l’écrivain Michel Tournier qu’il décrit dans le roman Paraclet était pharmacien de Bligny sur Ouche (Tournier, par Jacques Poirier, Ed. Echelle de Jacob, 2005). Un arrêt célèbre du Conseil d’Etat a pour origines des faits qui se sont produit à Bligny (18 novembre 1949 – Demoiselle Mimeur- Rec. Lebon p. 492) 

Le château fort fut démantelé en 1478 par ordre de Louis XI, reconstruit en 1485, puis détruit en 1855. 

 

Sites, lieux et monuments  

 

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L’intérieur de l’ancien lavoir 

  • Église Saint-Germain-d’Auxerre (ancienne Chapelle du Château), du XIIIe siècle, remaniée à plusieurs reprises, avec un clocher pyramidal du XVe siècle 

Le clocher de l’Église Saint-Germain-d’Auxerre fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 7 décembre 1925 

  • Lavoir, puits et 12 anciens moulins sur le cours de l’Ouche

  • Bâtiment et grange du chapitre 

  • Maisons anciennes, notamment rue de l’Église 

  • Ancien relai de diligence, devenu restaurant 

  • Le chemin de fer touristique de la vallée de l’Ouche, à voie de 60 cm, reconstruit sur 7 km de l’emprise de l’ancien chemin de fer d’Epinac, construit de 1829 à 1835, qui allait d’Épinac au canal de Bourgogne

  • Musée des outils du bois et de la vie paysanne. 

  • Musée du Chanvre dans un bâtiment du XVe siècle. 

  • Forêt domaniale de Bligny-sur-Ouche 

  • Musée Parad 

 

Le train à vapeur 

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Le CFVO, Chemin de Fer « touristique«  de la Vallée de l’Ouche vous propose une promenade de plus d’une heure à travers prés et taillis sur une partie de la ligne Epinac – Dijon. Ce voyage dans une ambiance champêtre vous offre l’occasion de découvrir un des derniers bastions des locomotives à vapeur.

Le départ des trains a lieu à la gare de Bligny sur Ouche, il est également possible de partir du terminus de Pont d’Ouche les dimanches et jours fériés (un seul départ à 15 heures) ou bien d’effectuer un aller simple. 

Nos amis les chiens sont les bienvenus a bord. 

Voyez vous-même :  VIDEO ICI  : Image de prévisualisation YouTube 

 

 

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Blaisy-Bas (21)

Posté par othoharmonie le 17 avril 2011

BLAISY-BAS

 

 

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Blaisy-Bas est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. 

 

Blaisy-Bas se situe à environ 26 kilomètres à vol d’oiseau à l’ouest du centre de Dijon   , à proximité de la limite entre les arrondissements de Dijon et de Montbard   . Les sources de la Seine se trouvent à environ 12,5 km plus au nord. 

 

Le territoire communal se trouve dans le relief du Seuil de Bourgogne, au sud du mont Tasselot. Y coulent de petits rivières qui forment en aval l’Ozerain, affluent de la Brenne, dans le bassin fluvial de la Seine. 

La commune est desservie par la route départementale 7 et ses annexes. Elle bénéficie d’une gare SNCF sur la ligne entre Dijon à l’est et  Alise-Sainte-Reine  en nord-ouest. Le tunnel de 4 100 m date du milieu du XIXe siècle, et voit passer les TGV Paris-Dijon. 

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Histoire 

 

Blaisy-Bas ou Blaisy-la-Ville, les deux noms furent utilisés à une époque reculée. Le nom viendrait du mot celte Blays désignant le loup (lieu fréquenté par…). Si le nom est cité dans l’histoire au IXe siècle, au XIVe siècle le village appartenait pour moitié aux Crecey, pour l’autre moitié aux Blaisy. 

 

L’existence d’un maire est connue dès le XIIe siècle ; au XVIIe siècle, on cite un chirurgien, un recteur des écoles. Son église fut probablement construite à la fin du XVe ou début du XVIe siècle, puis remaniée aux deux siècles suivants. Son mobilier liturgique est très intéressant. À noter son cadran solaire de 1661. 

 

Vers 1840, on envisage la construction du chemin de fer de Paris à Lyon. L’ingénieur Henry Darcy persuade les politiques de faire passer le tracé par Dijon en empruntant la vallée de l’Oze. Ce choix favorisera le développement économique de Blaisy-Bas. La construction d’un tunnel de 4 100 m de long (alors le plus long d’Europe) se fera sous le « Toit du monde occidental » cher à Henri Vincenot. Les travaux s’étaleront sur 4 ans et la population comptera plus de 2 000 habitants. On ouvrira un hôpital. 

 

En 1998, Blaisy se trouve à 22 minutes de Dijon et bénéficie de 12 liaisons ferroviaires par jour. Environ 600 habitants y vivent. L’on y trouve plusieurs corporations d’artisans ou de commerçants, dont une entreprise groupant 60 ouvriers. 

 

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VIX (21)

Posté par othoharmonie le 1 avril 2011

VIX  est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne.

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Il s’agit du site archéologique le plus emblématique et le plus connu du Pays Châtillonnais sur lequel des fouilles sont menées chaque été par des équipes universitaires françaises, autrichiennes et allemandes. 


C’est au pied du Mont Lassois, dans une boucle de la Seine, que fut découvert le célèbre Vase de Vix, dans la tombe d’une princesse celte. A son sommet, domine un vaste plateau urbanisé et fortifié. Ont été reconnus à ce jour deux maisons à absides dont l’une aux proportions peu communes, quelques maisons, des bâtiments à usage agricole et plusieurs tronçons du rempart, l’ensemble étant attribué au premier âge du Fer. 


Vaste plateau s’élevant à 306 mètres d’altitude, le Mont Lassois est aussi un des plus beaux points de vue du Châtillonnais. Une église romane y est installée, l’église St Marcel. 

 

 

Lieux et monuments

  • Église Saint-Marcel, classée monument historique. 
  • Église Saint-Marcel

     

  • En 1953, on y a découvert la Tombe de Vix, sépulture d’une princesse celte du premier Âge du Fer (Ve siècle av. J.-C.) avec le fameux vase, le plus grand cratère de l’époque parvenu jusqu’à nous. En 2007, des fouilles sur l’oppidum du Mont Lassois ont révélé l’existence d’un palais, dit palais de Vix.

 

 

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Reconstitution de la tombe de Vix (Marc TARASKOFF) 

 

Personnalités liées à la commune 

   

  • Maurice Moisson, découvreur du cratère de Vix

 

·         La tombe de Vix est une sépulture princière à char du Hallstatt final (fin du VIe siècle av. J.-C.). Elle se situe sur l’actuelle commune de Vix dans le département français de Côte-d’Or, sur un territoire jadis occupé par le peuple gaulois des Lingons. Découverte en 1953, elle est parvenue intacte. En raison de l’importance et de la qualité de son mobilier, elle est considérée comme une découverte de tout premier ordre pour cette période de la civilisation celtique

 

·         Le site et la sépulture princière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 22 août 2006

 

 

Le site et sa découverte

 

En janvier 1953, Maurice Moisson, alors le chef du chantier des fouilles menées par la société archéologique de Châtillon-sur-Seine   , remarque un léger monticule et une concentration inusitée de pierres dans un champ au pied de l’Oppidum du Mont Lassois, près du petit village de Vix en Côte-d’Or. Maurice Moisson signale immédiatement sa découverte à René Joffroy, archéologue autodidacte qui était à cette époque le président de la société archéologique locale. Ce dernier s’occupe alors activement de la poursuite des fouilles et de l’exhumation de tous les objets de la tombe. Dans sa première publication au sujet de la découverte de la tombe de Vix, René Joffroy mentionne bien le fait que Maurice Moisson est le véritable découvreur de la tombe de Vix, mais dans les éditions suivantes il ne mentionnera plus le rôle premier de ce dernier et passera ensuite pour le premier et unique découvreur. 

 

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L’Oppidum du Mont Lassois est une butte-témoin de grande taille, qui domine la haute vallée de la Seine d’une altitude de 100 m environ, près de Châtillon-sur-Seine. Sa situation en fait un lieu idéal pour commander la circulation dans la vallée où passe un des itinéraires antiques qui ramenaient l’étain de Grande-Bretagne vers l’Italie. Des fouilles ont montré l’occupation de cet oppidum durant le néolithique et plusieurs des périodes postérieures. Il fut déserté à l’époque gallo-romaine au profit de la cité de Vertillum située non loin. 

Au VIe siècle av. J.-C., la population celtique locale, rattachée à la culture de Hallstatt et dirigée par une aristocratie féminine, profita de ce site exceptionnel pour prélever sans doute une taxe de passage aux marchands d’étain. La puissance des princesses établies au mont Lassois leur permit, suivant le rite aristocratique de l’époque de la tombe à char, de constituer des sépultures d’une richesse exceptionnelle. Cependant, le plus remarquable est que la sépulture de Vix renfermait les restes d’une femme ayant sans doute le rang de reine et de prêtresse, ce qui est révélateur du statut de la femme dans la société celtique

 

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  char sur lequel fut déposée la dame de VIX 

 

La dame fut inhumée sur un char de parade, avec de nombreux bijoux d’or ou de bronze, des objets d’apparat, dont ce qui symbolisait l’appartenance aux couches dominantes dans l’Europe de ce temps, c’est-à-dire les ustensiles de banquet, pratique aristocratique par excellence, en Grèce comme dans la Keltia. Les sépultures du Glauberg (Hesse, Allemagne) sont un autre exemple célèbre, un peu plus tardif (vers 450-400 av. J.-C.) : une statue héroïque était associée à l’une d’elles, dont elle renforçait le caractère monumental et associait l’aristocrate défunt au monde divin. Ces sépultures princières sont le plus souvent associées à des sites fortifiés de hauteur, le Mont Lassois dans le cas de Vix, la forteresse du Glauberg dans le cas allemand, qui constituaient le centre d’un territoire dominé par une aristocratie guerrière.  

 

 

 

Cratère de Vix

 

 

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Le cratère de Vix est un vase de bronze, du type cratère, découvert en 1953 dans la tombe d’une princesse celte à Vix (Côte-d’Or) datée d’environ 510 av. J.-C..

 

Il est aujourd’hui conservé et exposé au musée du Pays Châtillonnais, à Châtillon-sur-Seine.

C’est un objet exceptionnel de par sa taille (1,64 m) et sa facture. Il est constitué de l’assemblage de plusieurs pièces séparées, l’ensemble pèse 208,6 kg.

 

  • Le vase proprement dit, d’une seule pièce en feuille de bronze martelée pèse environ 60 kg. Son fond est arrondi, son diamètre maximal est de 1,27 m. et sa capacité est de 1 100 litres, l’épaisseur moyenne de la paroi varie entre 1 et 1,3 mm. On n’arrive pas à déceler de soudure, la prouesse technique des artisans antiques laisse perplexes nos contemporains. Lors de sa découverte, du fait de l’effondrement du toit du caveau, le cratère a été retrouvé écrasé en accordéon, les anses se retrouvant au niveau du pied; un travail de restauration nous permet de le retrouver dans son état originel.

 

  • Le pied est une pièce coulée d’un diamètre à la base de 74 cm et pèse 20,2 kg. Il reçoit le fond de la cuve et assure la stabilité de l’ensemble. Il est décoré de motifs classiques de végétaux stylisés.

 

  • Les anses, fonte de bronze d’un poids de 46 kg chacune. En forme de volutes d’une hauteur de 55 cm, elles sont richement décorées de gorgones grimaçantes et tirant la langue suivant un modèle courant dans la vaisselle de bronze grecque.

 

  • La frise des hoplites décore le tour du col qui est un cercle rapporté enserrant le haut de la cuve et supportant les anses. Huit quadriges conduits par un aurige de plus petite taille, suivant la règle d’isocéphalie nécessitée par la composition, sont suivis chacun par un hoplite à pieds en armes. Cette frise est un chef-d’œuvre du bas-relief grec.

 

  • Le couvercle, feuille de bronze martelée de 13,8 kg, couvrait l’ouverture du cratère. Il est concave et perforé de multiples trous qui font penser qu’il servait en fait de passoire. En son centre, un ombilic relevé supporte une statuette.

 

  • La statuette du couvercle, en bronze coulé, mesure 19 cm de haut et représente une femme, une main en avant qui tenait peut-être un objet perdu. Elle est vêtue d’un peplos, la tête recouverte d’un voile et paraît d’un style un peu plus archaïque que les autres éléments du cratère.

 

vix-11.1201641300     Les cratères étaient, dans l’antiquité, destinés à opérer un mélange entre le vin, imbuvable seul, l’eau, et sans doute divers aromates, la boisson y était ensuite puisée et distribuée aux convives lors de célébrations rituelles ou festives. Le cratère de Vix étonne par ses proportions et le chemin qu’il a dû accomplir pour parvenir des ateliers de la Grande Grèce jusqu’à cet oppidum bourguignon. Sans doute était-il un élément de prestige et une marque de puissance pour la principauté hallstattienne du Mont Lassois. Son enfouissement dans la tombe de la princesse de Vix a dû être suivi relativement rapidement par un déclin de la principauté et des évènements tragiques qui ont abouti à en perdre la mémoire, permettant ainsi sa préservation jusqu’à sa découverte en 1953. Le cratère fut restauré par Aimé Touvenin au Laboratoire d’Archéologie des Métaux du Musée Lorrain de Nancy

 

Le cratère et la totalité des pièces retrouvées dans la sépulture de la tombe princière de Vix, se trouvent aujourd’hui exposés au Musée du Pays Châtillonnais, à Châtillon-sur-Seine

 

 

Je vous conseille un très bon site à visitez : http://www.gzg.fn.bw.schule.de/heunebg/vix/vixfr.htm

 

 

 

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Ste Colombe sur Seine (21)

Posté par othoharmonie le 24 mars 2011

Sainte-Colombe-sur-Seine 

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 Sainte-Colombe-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne 

Histoire 

La commune se trouve non loin du site de la Tombe de Vix. Plusieurs tumulus se trouvaient à Sainte-Colombe, ils recouvraient des tombes à char protohistoriques. Au XIXe siècle, l’une d’entre elles a fourni un remarquable mobilier et notamment un magnifique lébès en bronze d’origine étrusque ou anatolienne. Il est conservé au musée du Pays Châtillonnais à Châtillon-sur-Seine   . Dans un autre, une sépulture à char d’une femme, au lieu dit « La Butte », furent découverts des bijoux en or, bracelets et boucles d’oreille. Ils sont conservés au musée d’archéologie nationale et à Saint-Germain-en-Laye

à Sainte Colombe sur Seine, le tumulus de la Garenne et celui de la Butte, fouillés à l’initiative de Napoléon III, révélèrent l’existence de tombes à char qui attestent l’insigne richesse de cette aristocratie celte au premier Âge du Fer (VIème siècle av. J.C.). Ces découvertes témoignent d’une activité importante autour de l’exploitation des gisements de fer et la présence d’objets d’origine méditerranéenne, étrusque et grecque, comme le chaudron sur trépied de Sainte Colombe, atteste l’existence d’échanges avec des contrées éloignées. 

Derrière le tumulus se dresse l’oppidum (la forteresse) des princesses de Ste-Colombe-sur-Seine et Vix : le Mont Lassois. En face du tumulus, on aperçoit les toits et les murs de l’usine métallurgique de Ste-Colombe : Trefil-europe France et derrière elle, les anciennes forges du XIXème siècle. C’est alors que les enfants  de l’école de ste Colombe ont pris conscience qu’ils tenaient dans leurs mains, avec d’étranges cailloux, la clé du passé industriel, économique et historique de Ste-Colombe-sur-Seine : LE FER… 

  •  

14519850 dans Ma Bourgogne En détails      L’Exposition « Talents Cachés » à Sainte Colombe sur Seine… 

La métallurgie du fer dans le Châtillonnais est très ancienne car les premières traces de l’exploitation du minerai local, sous forme de filons en surface, sont perceptibles dès le 1er Age du fer.Les Gallo-Romains exploitent abondamment ce minerai et au Moyen Âge, les premières formes de mécanisation du soufflage des foyers et du martelage apparaissent.

Il en subsiste un important ouvrage hydraulique en bordure de la Seine à Ste Colombe.

  

D’anciennes forges au bois du 18e siècle conservent encore leur cheminée à Tarperon et à Rochefort-sur-Brevon. Ces bâtiments attestent aussi le savoir-faire des tailleurs de pierre et des maçons. 

Parmi les hauts fourneaux des 17e  et 18e siècles comme ceux de Marcenay ou d’Essarois, le plus remarquable est celui d’Ampilly-le-sec. Ils constituent pour le Pays Châtillonnais un patrimoine industriel que l’on commence à valoriser. Dans la salle des expositions de Montbard, des peintures d’Etienne Bouhot représentent les forges d’Ampilly et de Montmoyen. La maquette est celle des forges de Sainte-Colombe.

 

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Pontailler-sur-Saône (21)

Posté par othoharmonie le 1 mars 2011

Pontailler-sur-Saône 

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Pontailler-sur-Saône est une commune française, chef lieu de canton, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne.

Géographie 

Situé sur la Saône (dont le cours a changé au début du siècle), Pontailler possède un port ancien où s’arrêtaient les péniches, et aujourd’hui un port de plaisance pour le tourisme fluvial qui reste une ressource économique pour les villages ( Maxilly-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône etc …) du bord de Saône. Pontailler se situe à 32 km de Dijon .

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Histoire   

Sur le quartier actuel du Mont Ardoux à Pontailler, dominant légèrement la plaine de la Saône, existait un important village gaulois (probablement Séquane avec présence lingonne), plusieurs siècles avant J.C., comme en témoignent les très nombreux objets archéologiques qu’on y a découverts. 

Après la conquête romaine, pendant la longue période de paix des premier et second siècles après J.C., ce village « migra » vers le bord de la Saône et prit le nom de Pontiliacus. Il se situait à l’emplacement d’un gué (dû à l’existence d’îles et de plusieurs bras de la rivière), puis d’un pont sur l’importante route Langres (Andemadunum) – Mirebeau  (Mirebellum) – Pontailler (Pontiliacus) – Besançon (Vesontio). 

Il y eut ensuite au Moyen Âge un château fort important 

En 1918, Pontailler et la commune limitrophe de Vonges ont été touchés par la catastrophe de l’explosion accidentelle à la Poudrerie, une fabrique célèbre d’explosifs (poudre noire). 

La période de la Seconde Guerre mondiale a été étudiée, en ce qui concerne Pontailler et son canton par l’instituteur Gilles Hennequin dans ses divers livres qui recueillent les témoignages des concernés. 

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« Le pays vert et bleu » site :  http://www.canalous-plaisance.fr/Pontailler-sur-Saone.html 

Les CANALOUS…. 

Pontailler se situe aux confluents de la Saône, du canal de la Marne à la Saône, de l’Albane, de la Bèze, de la Vingeanne et de l’Ognon, au pied du Mont Ardoux, offrant ainsi de beaux points de vue et constituant un paradis pour les pêcheurs. 


 
L’Ognon est un endroit idéal pour une petite virée en canoë. Les touristes se retrouvent ici, ville étape entre Bourgogne et Franche Comté où l’on peut encore goûter aux joies de la baignade en rivière. 

L’eau est de bonne qualité et la plage est surveillée durant l’été. Véritable délice pour les amoureux de la nature, on apprécie le calme des lieux tout en adoptant l’Art de Vivre du Val de Saône.. 

A VOIR : maison de la pêche, maison des arts, la ferme dans la forêt (dégustation), le village fortifié de Pesmes, la forêt du Châlonnais (2ème lieu de chasse en France, vestiges gaulois, résurgences), le Mont Ardoux, les marchés locaux avec vente de produits du terroir. 

A DEGUSTER : pôchouse (bouillabaisse de poisson d’eau douce), jambon persillé, moutarde de Dijon

Navigation sur la Saône : 

La Saône sillonne les coteaux des vignobles réputés de la côte chalonnaise, du Mâconnais et du Beaujolais, cheminant paresseusement à travers les villes fortifiées. Vrai paradis pour les pêcheurs, sa faible pente et son débit régulier en font une voie d’eau calme et facile. 

Canal de la Marne à la Saône

En pleine nature, ce canal permet à chacun de profiter d’un calme absolu, de se détendre en se laissant doucement aller au fil de l’eau. Ouvrez l’œil et vous apercevrez une multitude d’oiseaux, tels que le héron cendré ou encore la mésange bleue. Dans sa partie méridionale, le canal est bordé de magnifiques châteaux (Talmay, Fontaine – Française). 

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Mirebeau sur Bèze

Posté par othoharmonie le 20 février 2011

Mirebeau sur Bèze 

 

 

 

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Mirebeau-sur-Bèze est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

Mirebeau se situe dans un contexte de plaines et plateaux appelé bas-pays dijonnais, qui se caractérise dans l’ensemble par des paysages ouverts aux molles ondulations. Le site occupe la partie sommitale d’une avancée qui domine faiblement la vallée de la Bèze   , affluent de la Saône. Cette région est considérée comme faisant partie du territoire Lingons, à faible distance de la limite entre Lingons et Séquanes, identifiée avec le cours de la Saône et s’inscrit dans une zone géographique perçue comme le lieu de convergence des frontières éduenne, lingonne et séquane. Mirebeau est installé sur un axe important du réseau de voies de l’est de la Gaule. La valeur stratégique de Mirebeau à l’époque romaine peut se déduire, entre autres, de l’installation d’un camp de légionnaires, à la fin du Ier s., au moment des troubles liés à la succession de Néron 


Un riche contexte de sites protohistoriques 
, repérés par prospection aérienne, se développe sur les vallées des Tilles, de la Bèze et de la Vingeanne, vecteurs de communication et de peuplement. A Mirebeau même, l’hypothèse qui avait été émise (J.-P. Guillaumet) d’un sanctuaire intégré dans un pôle d’occupation, associé à un habitat s’est vu confortée par la découverte récente, au centre du bourg de Mirebeau, de fosses et vestiges de La Tène   ancienne et finale (fouilles S. Venault), contemporains du sanctuaire. 

 

Vestiges archéologiques & patrimoine remarquable 

 

Le site du sanctuaire de Mirebeau a été découvert en 1973, par R. Goguey, au cours de ses prospections aériennes. 

 

Abandon du sanctuaire
Le mobilier archéologique recueilli laisse supposer que le sanctuaire connaît une désaffection dès la seconde moitié du IIe siècle et qu’il n’est plus en fonction à la fin de l’Antiquité. La présence de matériel du IVe siècle (monnaies et quelques céramiques) semble témoigner une fréquentation des lieux, ce qui n’est pas étonnant vu la richesse de l’occupation régionale à cette époque ; mais ces éléments ne peuvent pas constituer un argument en faveur d’un fonctionnement du lieu sacré pendant l’Antiquité tardive. 


Épée de La Tène.   Vestiges du camp légionnaire romain et de l’habitat qui s’est développé dans son voisinage : camp fossoyé, forum, basilique, éléments de rempart, thermes, hypocauste, aqueduc, substructions, dalles, tuiles, monnaies… 

 

Traces d’un habitat médiéval sommaire. Restes de l’enceinte urbaine. Château moderne : restes d’enceinte et de 2 tours de l’ancien château fort, dans le parc. Belles maisons anciennes. 

 

De nombreuses fouilles ont été réalisées à Mirebeau-sur-Bèze. Une conférence suivie d’une exposition a eu lieu le 20 et 21 septembre 2008.

 

 

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Découverte :  La céramique –  Les monnaies –  Les objets métalliques  

 

Histoire humaine 

 

Un temple gaulois avait été construit à Mirebeau au IVe siècle av. J.-C.. Il était entouré d’une large enceinte ovale (60 m par 50 m) et par des édifices cultuels. On y vénérait, entre autres, Cernunnos

 

Au Ier siècle, la Legio VIII Augusta installa son camp principal à Mirebeau. Cette légion, regroupant environ 5 500 hommes, avait été installée en permanence à Mirebeau (Mirebellum) sous l’empereur Vespasien consécutivement à la révolte des Lingons dirigée par Julius Sabinus en 70. Placé sur l’importante voie romaine reliant Langres à Besançon, le cantonnement de Mirebeau occupait une excellente position pour surveiller, outre les Lingons, les Séquanes et les Éduens. La VIIIe légion demeura à Mirebeau une vingtaine d’années puis fut transférée à Argentoratum (Strasbourg) sans doute pour soutenir les opérations de Domitien contre les peuples germaniques. Le castrum de Mirebeau, couvrant environ 22 hectares, était entouré de fossés et ceint d’une muraille crénelée d’environ 5 m de haut comprenant plusieurs tours. 

 

Le théâtre, qui est connu par une inscription est localisé à la place du château fort. Les fouilles menées par M. Joly et Ph. Barral démontrent l’importance de ce site archéologique, avec des lieux de culte allant de la Tène B2 (IIIe siècle av. J.-C.).

 

   

Période médiévale 

 

Importante place forte au Moyen Age, Mirebeau fut assiégé en 1015 par Robert II le Pieux lorsque ce roi essaya — sans succès — de conquérir le Dijonnais. Robert II revint guerroyer à Mirebeau en 1031 (l’année de sa mort) pour débarrasser la région des centaines de routiers-pillards qui l’infestaient. Ils s’étaient regroupés au château fort de Mirebeau, alors en construction. L’intervention énergique du roi permit de les éliminer.

 

 En 1125, la famille de Montsaugeon qui possédait la châtellenie de Mirebeau, mais qui n’avait plus d’héritier, céda ses droits au duc de Bourgogne Hugues II le Pacifique. Les seigneurs des bourgs et villages de la région (Mirebeau, Pontailler-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, etc.) durent alors prêter serment au duc confirmant ainsi leur rattachement au duché de Bourgogne. 

 

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Ancien régime 

 

En 1636, la ville fut attaquée par les Impériaux de Matthias Gallas et François Mercy. Après un siège de trois jours et une résistance héroïque, le 2 septembre, les habitants de Mirebeau repoussèrent les assaillants, tuant l’un des chefs principaux de l’armée impériale, le comtois Demandres (gouverneur du bailliage de Gray) responsable, fin août 1636, de la destruction de Pontailler-sur-Saône, Maxilly-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, Talmay, Saint-Sauveur etc.). Mirebeau paya très cher ce succès initial, lorsque le gros des troupes impériales arriva un peu plus tard, et rasa la ville. 

 

 

Pour plus d’informations, visitez le site : http://www.mirebeau.archeophile.com/ 

 

 

 

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Bèze en 21

Posté par othoharmonie le 20 février 2011

BEZE en Côte d’Or 

 

 

 

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Bèze est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne 

Bèze se situe à 30 km au nord-est de Dijon et à 30 km au sud de Langres. Le bus n°34 de la société Transco passe 3 fois par jour (le 1er nous emmène à Dijon à 7h, 2 bus se croisent à Bèze à 13h (l’un nous emmène à Dijon, l’autre à Gray), enfin le dernier nous ramène à Bèze à 19h). 

Histoire 

 

Les origines de Bèze   

Bèze, qui vient du latin bezua, doit son nom à sa situation près de la source d’une rivière éponyme, la Bèze. Ce lieu était appelé par les celtes BEZV, ou BEDW, ce qui signifie « source » ou « rivière à sa naissance ». 

On ignore si ce lieu était habité avant l’antiquité. Des Gaulois vinrent s’installer dans la région. 

 

La conquête romaine amena la création de routes importantes. La « voie Agrippa« , construite au Ier siècle après Jésus Christ, reliait Langres à Genève. Des médailles d’Hadrien, de Faustine et de Constance ont été découvertes dans les environs. Néanmoins, on ne sait pas si les Romains ont habité Bèze. 

 

Les invasions barbares   

En Bourgogne, le déclin des Romains attira des « barbares » venus de Germanie dont « les Burgondes », qui ont laissé leur nom à la Bourgogne.

 

 D’après certains érudits, ce mot peut se décomposer en 2 parties : Bourg : car ce peuple se rassemble en bourg. ogne : qui signifie « bourg des dieux ». Bourg désigne aussi un lieu fortifié, un bourg étant toujours clos de murailles. Le reste étant un faubourg. Gund ne désigne pas les dieux, mais signifie « guerre », « combat ». Burgund désigne le mode de vie des Burgondes : des guerriers regroupés en un bourg fortifié, chargés de veiller à la sécurité d’un territoire. Il s’agit de la naissance des seigneuries (lire les publications de l’écrivain bourguignon Étienne Breton-Leroy, qui font aujourd’hui référence). D’autres érudits voient dans le mot « bourg » la racine germanique « gebirge » signifiant « montagnes »… 

Le site de Bèze était habité et florissant à l’époque gallo-romaine, mais il fut dévasté et ruiné par les incursions des barbares (alamans, vandales…). 

 

L’Empereur romain Constance Chlore, après avoir battu vers l’an 300 les Alamans venus jusqu’aux portes de Langres, décida d’installer une partie des vaincus de guerres précédentes, les Francs Hattuaires, sur les bords de la Saône, de la Seine, de la Tille, de la Bèze et de la Vingeanne. Le but de cette installation était de repeupler et de cultiver le vaste pays compris entre ces rivières.

 

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La fondation   

L’histoire écrite de Bèze commence à la fondation de l’Abbaye dite de Bèze-Fontaine. L’histoire du village et de l’abbaye sont alors intimement liées. 

En 628, Dagobert Ier devient roi de Bourgogne et de Neustrie à la mort de son père Clotaire II. Conseillé par Saint Eloi, Saint Ouen et Saint Didier, il décide de rétablir l’autorité royale et vient en Bourgogne pour affirmer son pouvoir. Il est surnommé « le bon roi » par le peuple. Mais pour asseoir son autorité, il demande à trois grands seigneurs, les ducs Amalgaire, Arnebert et Willibaud d’assassiner Burnulfe, l’oncle de son demi-frère, qui avait contesté le partage des terres franques entre les deux frères. Une fois rentré à Paris, le roi Dagobert regrette son action et pour racheter ses péchés auprès de Dieu, il décide de la création de l’abbaye de Saint Denis. Par ailleurs, il récompense royalement les trois seigneurs qui ont effectué l’assassinat qu’il avait décidé. Chacun d’eux reçoit de vastes terres. 

 

Entre autres propriétés, le duc Amalgaire de Bourgogne reçoit la terre de Fons Besua et afin de racheter ses fautes, il décide d’y bâtir un monastère. Il est fondé sous le vocable de saint Pierre & Saint Paul, l’an 616 (suivant Mabillon), ou en 630 (suivant le P. Le Cointe), par cet Amalgaire, duc « bénéficiaire » de Bourgogne (titre non héréditaire), et Aquiline, sa femme. Waldalène, l’un de ses trois fils, est nommé premier abbé de Bèze. 

 

Bèze est la quatrième abbaye mérovingienne créée dans le diocèse de Langres. Dès sa création, elle est dotée de biens considérables. Elle possède et a sous son autorité les villages de Viévigne, Beire, Treige, Spoy, Oisilly, Blagny, Crimolois. Elle a 12 pièces de vignes à Marsannay la Côte et d’autres vignes à Couchey et Beaune. Elle possède également des terres à Dijon, Longvic, Chenôve, Prenois, Daix et un grand vignoble à Gevrey avec serfs et serviteurs. En 655, l’abbaye possède une école monastique. 

 

En 634, Amalgaire dote à nouveau l’abbaye en lui donnant les fiefs de Jancigny, Talmay et des terres à Heuilley-sur-Saône (bois de Chy), Perrigny-sur-l’Ognon et Pontailler-sur-Saône où l’abbaye fait construire une chapelle au vocable de Saint Hippolyte. Ces terres de Talmay et Heuilley vont rester propriétés de l’abbaye jusqu’en 1234, date à laquelle elles seront données par l’évêque de Langres à Guillaume II de Champlitte-Pontailler, malgré l’opposition des moines de Bèze. Se considérant spoliée, l’abbaye recourut alors à l’arbitrage du pape Innocent IV… qui lui donna raison, par écrit, en 1245. Ce qui n’empêcha pas Guillaume II de garder ces terres, avec l’accord de l’évêque de Langres. 

 

 

La Guerre de Cent Ans   

 

Le roi Charles IV de France mort sans héritier, Philippe VI de France et Edouard III d’Angleterre prétendent au trône. À partir de 1337, la France et l’Angleterre s’opposent en un long conflit fait de périodes violentes et de périodes de paix : la guerre de Cent Ans (1337-1453). 

 

En 1347, la peste noire fait son apparition et ravage la France pendant trois ans. En 1350, Jean II le Bon succède à son père Philippe VI. Il est fait prisonnier à la bataille de Poitiers en 1356 et est obligé de livrer un tiers de la France aux Anglais par le traité de Brétigny en 1360. 

En 1364, Charles V de France succède à son père. Il reprend presque toutes les terres données aux Anglais. La Bourgogne est mise à mal par les grandes compagnies, bandes d’aventuriers et d’étrangers licenciés en 1360 par le roi Edouard d’Angleterre. Ce n’est qu’en 1369 que Du Guesclin parvient à s’en débarrasser. 

 

En 1379, à la reprise de la guerre, la population de Bèze ne compte plus que 111 hommes et femmes. L’abbaye s’endette. Les vieilles fortifications sont devenues inefficaces. La pauvreté s’installe. 

 

C’est la grande époque de la chevalerie. Des fossés sont creusés avec douves et pont-levis. Les tours carrées sont remplacées par des tours rondes couronnées de machicoulis et de créneaux. Elles sont aménagées en prison et percées de meurtrières. Les vieux souterrains sont remis en état. Bèze est alors réputé invulnérable. Une garnison y réside en permanence et le guet est fait jour et nuit. De cette forteresse, il ne reste que deux des grosses tours d’angle des remparts, la « tour d’Oysel » et la « tour de chaux ». 

En 1437, les écorcheurs apparaissent en Bourgogne et s’arrêtent à Bèze. Le bourg fortifié est envahi mais on ignore s’ils ont pénétré dans l’abbaye. En 1445, les écorcheurs reviennent. Le bourg est réduit à 47 feux. 

 

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La Révolution 

 

1789 : Du 23/12/88 au 14/01/89 la Bèze ne coule plus, l’eau dans le trou est gelée. Les temps sont durs et la révolte gronde. Lors de la nuit du 4 août 1789, la féodalité est abolie. Le 26 août, l’assemblée abolit les privilèges et rédige la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. 

 

La légende dit qu’un jour « ceux de la Vingeanne » arrivèrent aux portes de l’abbaye armés de bâtons, de fourches et d’instruments divers en criant et en vociférant contre les moines. Ces derniers eurent juste le temps de s’enfuir dans un souterrain pour échapper au massacre. » Cette véritable émeute révolutionnaire est la seule qui semble avoir eu lieu contre les moines barons de Bèze. Il n’y eut ni gens tués, ni bâtiments incendiés et ce simple épisode de la « grande peur » faisait peut-être partie des nombreuses fausses nouvelles semées dans les campagnes pour y jeter la terreur. 

 

La loi du 2 novembre 1789 met à la disposition de l’État tous les biens du clergé. Elle déclare ne plus reconnaître les vœux religieux et rend la liberté à tous les cloîtrés. 

L’Assemblée Constituante assure en même temps un « salaire » aux curés et l’abbé Guelaud, curé de Bèze, est un des premiers à applaudir ces décrets et à confisquer tous les biens des moines, contre lesquels il avait toujours lutté depuis son arrivée à Bèze, en soutenant les habitants contre leur seigneur. 

 

En février 1790, l’abbé Guelaud est élu maire. L’inventaire des biens de l’abbaye est fait en mai 1790. Il y a 4 175 livres dans la bibliothèque. À partir de janvier 1791, les biens de l’abbaye sont mis en vente : des terres, la tuilerie, un moulin, des maisons dans Bèze, la chapelle Saint-Prudent, le four banal, la chapelle de Notre Dame des Groisses sont vendus pour 209 410 livres. La commune, d’après la loi, garde le 1/16e de la somme. Tous les objets précieux, vases sacrés et reliquaires doivent être versés au trésor public. 

 

En 1793, Louis XVI est guillotiné et Robespierre est au pouvoir. C’est la Terreur, la création des comités de salut public, le gouvernement révolutionnaire, la loi des suspects, le culte de l’être suprême et de la déesse raison. La France est couverte d’échafauds. 

 

Les premiers coups de pics sont donnés aux bâtiments monastiques. La tradition rapporte que pour avoir sans peine et à moindre frais le plomb recouvrant la toiture de l’église (pour le vendre aux armées), l’église fut remplie de fagots et entièrement brûlée. 

 

1795, l’église du monastère est rasée. Tout le centre de la grande maison conventuelle, longue de 113 mètres, tombe à son tour. Là se trouvaient les salles de réception, la galerie cloître, l’escalier en fer à cheval, les galeries menant du dortoir à l’église. 

 

Le bâtiment servant aux moines de pressoir, la cuverie, est racheté 12 000 livres par la commune pour y installer la mairie et l’école. 

L’ère de l’abbaye s’arrête, mais l’histoire de Bèze continue…

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Les grottes de Bèze 

 

Ces grottes se visitent de mai à septembre tous les jours, ainsi qu’en avril et en octobre tous les week-ends. En effet, elles sont remplies d’eau jusqu’au plafond pendant le reste de l’année. Pendant la période de visite, ces grottes se visitent à pied et en barque. Connue, dans sa partie initiale, depuis le moyen âge, la Grotte de la Crétane servait de refuge aux moines et aux villageois en cas d’invasion du bourg. 

 

Lac qui se déverse à l’air libre par un siphon de type « vauclusien » dont le débit peut atteindre 20 m³ / seconde. Aménagée en 1970, puis restaurée en 1990, la grotte et le lac sont éclairés. 

 

L’existence de la première grotte est très ancienne. Les habitants utilisaient cette cavité pour se cacher lors des invasions ou lors des nombreux pillages et destructions vécus dans le village. Ils auraient même utilisé cette cavité pour y déposer ce qu’ils avaient de plus précieux puis rebouché l’entrée. 

 

La seconde grotte fut découverte le 16 septembre 1950 par les membres du spéléo-club de Dijon. Cette cavité occupée par une rivière souterraine est ouverte au public du printemps à l’automne. Sa visite s’effectue en barque et est commentée. 

 

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Beire Le Châtel

Posté par othoharmonie le 9 février 2011

BEIRE LE CHATEL 

 

Beire-le-Châtel est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

Beire Le Châtel dans Ma Bourgogne En détails photo_chateau

 

Beire-le-Châtel – région de Bourgogne – département de la Côte-d’Or – canton de Mirebeau-sur-Bèze – arrondissement de Dijon. – 806 habitants (602 au recensement de 1999) – nom des habitants: les Beiréens – superficie est de 19.3 km² – code Insee 2105 – code postal 2131 – altitude moyenne 240 mètres environ. – Longitude Est: 05°12’24 - Latitude Nord: 47°24’52 

Seule ville à porter ce nom en France 

Deux Rivières : La Tille et la Neuve 

 

 

Histoire   

Beire-le-Châtel tient son origine de Beire, terme celte signifiant « forêt », et de Châtel par le château construit par la famille De Boissieu originaire des environs de Pontivy en Bretagne qui s’est rendue propriétaire de la quasi totalité de la commune. 

Il existe une histoire de Beire écrite par un abbé à la fin du XIXe siècle.[1] (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIIe siècle ; XIXe siècle) 

 

Lieux et monuments   

 

  • Église Saint-Laurent (bénitiers 13ème et 14ème) 

  • Château (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIIe siècle ; XIXe siècle) inscription par arrêté du 9 novembre 1977 pour façades et toitures des deux pavillons d’ entrée et de la partie est du corps de bâtiment principal et de la tour-chapelle 

  • Ferme de La Chaume, ancien château 16ème. 

  • Fontaine 17ème au hameau de Vesvrotte. 

  • Statue de Victor Noël, qui importa la culture du houblon. 

 

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Personnalités liées à la commune   

Victor Noël a introduit le houblon en Bourgogne (Ref. M. Peyre-Les Études rhodaniennes – Année 1930 – Volume 6 numéro 3 page 331). Le houblon eut un essor considérable dans les années 1870.En 1904 sont exploités 70 hectares à Beire-le-Chatel, 51 à Bèze, 43 à Tanay, 37 à Mirebeau.

 

 SPECTACLE A BEIRE LE CHATEL EN OCTOBRE / 

 

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LA SORCIERE ET SA CITROUILLE FONT LEUR CIRQUE 

 

Comme chaque année de nombreux artisans sont présents pour présenter leurs créations ou leurs productions. Nouveautés cette année, un souffleur de verre fait des démonstrations et « Flor’Ambiance » organise des ateliers floraux. 

Et bien sûr, chacun peut se restaurer et se désaltérer auprès des stands gaufres, crêpes, gâteaux, buvette qui sont ouverts tout l’après-midi et diner sur place, au menu moules frites, tartiflettes… 

Pour que la fête soit encore plus belle et colorée, il est conseillé de venir déguisés. 

 

 

les 23 et 24 octobre 2010 

La fête de la Sorcière et sa Citrouille L’association Fleuribeire à Beire le Châtel organisa la 13e édition de la fête de la citrouille et sa sorcière, sur le thème de: «La sorcière et sa citrouille font leur cirque ». La manifestation se déroula à partir de 14 h le samedi et 13 h 30 le dimanche. Samedi et Dimanche après midi Comme chaque année, les rues Basses sont une fois de plus parsemées d’animations originales et d’artisans variés : – Musique de rue avec les Sparky-Brass – Démonstration de cycles acrobatiques avec l’association Pas Le Bon Pied – Spectacle pour enfant « Tifondu et Grandubec» par la compagnie Oui Mais Non – Spectacle « Les petites malices de Nasrédinne » par la compagnie des Gueules Cassées – Théâtre pour enfants avec De l’Eau Plein Les Chaussettes – Des jeux, des ateliers : maquillage, peinture, contes, cinéma, manège à vélo… - 

 

Et des artisans qui font découvrir leurs créations Tout en sillonnant les rues Basses, vous goûter les bonnes crêpes, gaufres, barbes à papa et gâteaux faits maison par les bénévoles de l’ association. Samedi soir à partir de 18h La soirée du samedi débute par le défilé haut en couleur, ouvert à tous et à l’issu duquel un prix est remis au déguisement le plus original sur le thème de : «La sorcière et sa citrouille font leur cirque ». A l’issue de ce défilé, le Petit Sympho de l’Ecole de Musique de Mirebeau enchaîne avec un concert afin de permettre de se restaurer auprès des stands et buvettes de l’association, dans une ambiance musicale, en attendant le ciel s’embraser de feux d’artifices à 21h. 

 

Entrées : 2.50€ adultes 0.50€ enfants 

 

Vous pouvez consulter les images de la fête dans notre journal local en cliquant ICI

http://www.bienpublic.com/fr/accueil/article/4022268/Toutes-les-images-de-la-fete-de-la-citrouille-et-de-la-sorciere.html 

 

 

 

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Baulme la Roche (21)

Posté par othoharmonie le 23 janvier 2011

BAULME LA ROCHE en 21 

Baulme la Roche (21) dans Ma Bourgogne En détails baulme,la,roche

LE VILLAGE 

Situé en Côte d’Or au fond d’un vallon couronné d’impressionnantes falaises calcaires, le pittoresque village de Baulme-la-Roche compte 120 habitants. Ce site remarquable et préservé constitue un lieu privilégié de promenades et d’observations. Montez au sommet des falaises à 650 mètres pour admirer le panorama depuis cette  » zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique « . Ces Roches sont d’ailleurs protégées au titre des sites inscrits depuis 1942. Vous trouverez une aire de pique-nique au départ du chemin de randonnée et sur le plateau sommital. A noter qu’un sentier adapté aux personnes handicapées permet l’accès au site. Enfin, la falaise est un site majeur en Bourgogne pour le parapente et le deltaplane.

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Outre le prieuré du XVIème siècle, on trouve, au coeur du village composé d’anciennes maisons, une étonnante fontaine abreuvoir, l’église Saint Martin du XVIIIème siècle et un petit château du XIIème couvert d’un toit en tuiles vernissées typiques de la Bourgogne. Enfin, chacun des deux accès du village est marqué par un ancien lavoir. La source de la Dhuys se déverse dans un charmant étang à l’entrée nord de Baulme-la-Roche. 

Grimpez au sommet de La Roche Aigue (608 mètres) un des points culminants de la Côte-d’Or. pour admirer le panorama. Grottes, voie romaine sur les falaises (Alésia  - Autun). Site de parapente et deltaplane.   

LE PRIEURE 

Fondé probablement au XIIème siècle, ce prieuré dépendait de l’abbaye bénédictine de Saint Seine. Dans la suite ininterrompue des prieurs de 1250 jusqu’à la Révolution, on remarque Edme Mariotte, le célèbre physicien auteur de la loi sur la pression des gaz qui porte son nom. Au début du XVIème siècle, le prieur Claude de Sarcey fit construire le logis, la chapelle et le colombier. Les murs portent toujours ses armes ainsi que la date de 1502.   

Sentier de baulme-la-Roche

Dominant le village de près de 130 m, les falaises de Baulme-la-Roche constituent un site privilégié de promenade et d’observation, tant faunistique que floristique.

 

On trouve tout au long de ce parcours de 500 m, des équipements adaptés aux personnes à mobilité réduite : barres d’appui, bancs, abri, table de pique-nique.

 

Le site est remarquable sur le plan paysager et naturel : une ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) s’étend sur la zone concernée et les roches sont protégées au titre des sites inscrits depuis 1942.

 

2011-01-28 13:04:15GMT

tumson michelleE-mail: michelle.tumson@orange.fr
URL: http://michelle.tumsonorange.fr

Baulme la Roche (21)

bonjour, je suis très étonnée de re [...]trouver dans votre présentation sur Baulme la Roche des passages entiers ( textes et photos )empruntés dans mon site  » annexeduprieure.fr « . PUISQUE VOUS L’AVEZ A L’EVIDENCE CONSULTE, LES CONDITIONS D’UTILISATION DE CELUI CI VOUS SONT CONNUES; je vous serai reconnaissante de vous y conformer. cordialement

issu du sitehttp://www.bouger-nature-en-bourgogne.com 

Témoin de la première occupation humaine du site de Baulme-la-Roche, la grotte du trou de la Roche abrite des sépultures néolithiques (-5 500 à – 3 000 av. JC) et un foyer de l’âge du Bronze (- 2 000 à – 800 av. JC). Bien en contrebas, les maisons du village s’alignent proprement, les unes derrières les autres, de part et d’autre du ruban de bitume dont la ligne brisée s’évanouit dans le large paysage. L’observateur hardiment planté en haut de la falaise qui domine le village peut apprécier cette série de pignons plus ou moins saillants couverts de toits de tuiles aux teintes rouges si variées. Cette harmonie subtile est à peine perturbée par les toits d’ardoise et de tuiles vernissées de l’ancien prieuré dépendant de l’abbaye bénédictine de Saint-Seine, fondé au 12e siècle et reconstruit au début du 16e siècle avec chapelle, logis et colombier. D’un point de vue si élevé, ce sont surtout les jardins qui dominent avec leurs aménagements – terrasses, escaliers et grotte –, vraisemblablement réalisés au 18e siècle lors d’une nouvelle restauration du prieuré. Dans la rue, devant le mur d’enceinte du prieuré, l’étonnante fontaine-abreuvoir construite en 1822 par l’architecte Chauvreiche n’est guère visible depuis ce balcon naturel. L’eau sourd d’une borne dont la modestie tranche avec la structure monumentale qui la surmonte, un dais de quatre colonnes majestueuses portant un vase orné de draperies. Une mise en lumière embrase chaque nuit cet édicule improbable dans un tel cadre rural.

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Les falaises de Baulme la Roche 

Site inscrit depuis 1942, les falaises sont également incluses dans une Zone d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) pour les choucas des tours et faucons pèlerins qui y ont élu domicile, ainsi que pour les nombreuses espèces végétales remarquables et protégées qui la peuplent.   

La communauté de communes du Sombernonnais, sur l’impulsion de la commune de Baulme la Roche, a décidé dès octobre 2003 de réfléchir à l’aménagement de ce site d’intérêt communautaire dans le respect du cadre naturel et à destination de tous les publics : habitants, touristes, mais aussi personnes handicapées.

Les falaises résultent d’une faille qui a permis l’affaissement d’un bloc par rapport à l’autre. De cet événement subsiste un plateau calcaire fracturé où l’eau s’infiltre rapidement : on parle alors de karst. Cette eau d’infiltration est stoppée par une couche calcaire imperméable et ressort au pied de la falaise, donnant naissance à la source de la Douix. Les conditions de vie sur le plateau et les falaises sont très dures, l’absence d’eau superficielle, une épaisseur de sol faible qui de surcroit présente une forte teneur en carbonate de calcium empêche le développement des plantes que l’on rencontre communément dans la plaine, seul des plantes très résistantes subsistent. Ainsi, le thym tous comme le genévrier n’on pas beaucoup de concurrent. La faune y est également spécifique.

 

http://www.bouger-nature-en-bourgogne.com 

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Baigneux les Juifs

Posté par othoharmonie le 11 janvier 2011

Baigneux les Juifs dans Ma Bourgogne En détails BAIGNEUX

Baigneux-les-Juifs se trouve à environ 50 km au nord-ouest de Dijon   dans le pays chatillonnais non loin des sources de la Seine

Au Moyen Âge, le village portait le nom de Bagnos, sans doute issu du latin balneolum, « petit bain ». Ce nom a été complété après qu’une communauté juive fut autorisée à s’y installer au XIIIe siècle. 

Baigneux-les-Juifs est un petit village français, situé dans le département de la Côte-d’Or et la région de Bourgogne. Le village de Baigneux-les-Juifs est le chef-lieu du canton. Ses habitants sont appelés les Bagnolais et les Bagnolaises. 


La commune s’étend sur 12,5 km² et compte 293 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 23,5 habitants par km², Baigneux-les-Juifs a connu une hausse de 8,1% de sa population par rapport à 1999. 

 

 


Entouré par les communes de
Orret, Ampilly-les-Bordes et Étormay, Baigneux-les-Juifs est situé à 43 km au Nord-Ouest de Dijon la plus grande ville à proximité. 


Situé à 406 mètres d’altitude, Le
fleuve la seine est le principal cours d’eau qui traverse le village de Baigneux-les-Juifs. 


La commune est proche du
parc naturel régional du Morvan à environ 35 km. 


Le maire de Baigneux-les-Juifs se nomme monsieur Bernard MALEGUE. 

A découvrir

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Eglise de Sainte-Madeleine du XVIIIe : dalles funéraires du XVe. Dans le village, bel ensemble de maisons du XVe et XVIe, imposant hôtel au bord de la route. Sur la place, calvaire du XVe dont le socle est orné de plusieurs cadrans solaires. 

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  • Château de Jours-les-Baigneux 

  • Église gothique du XIIIe siècle 

  • Belles maisons anciennes 

  • Maison du bailliage 

  • Lavoir à impluvium (captage et stockage des eaux de pluie) de 1872 

  • Calvaire du XVe siècle dont le socle est orné de plusieurs cadrans solaires

 

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Auxonne

Posté par othoharmonie le 16 décembre 2010

AUXONNE (21130) 

 

Auxonne dans Ma Bourgogne En détails auxonne-avion

Auxonne est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. Ses habitants sont les Auxonnais et Auxonnaises.

Prononciation 

En vertu d’une exception de la langue française, son nom se prononce Aussonne (le « x » se prononce « ss »). En effet l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des copistes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix assimilée au « x » du grec ancien, n’a été prononcée « ks » en français qu’à partir du XVIIIe siècle, sans que cette modification ne change l’usage . Il existe d’autres exceptions tels qu’Auxerre (Ausserre) ou Bruxelles (Brusselles). Toutefois, tout comme la prononciation d’Auxerre est sujette à débat, la prononciation d’Auxonne l’est aussi, les habitants étant eux-mêmes partagés entre une prononciation « ks » et une prononciation « ss ».

Géographie 

La ville d’Auxonne est établie à l’extrémité est du département de la Côte-d’Or, en bordure de la limite qui sépare les régions administratives de la Bourgogne et de la Franche-Comté. La ville se situe au centre d’une étoile qui la place approximativement, en direction de l’ouest, à 30 kilomètres de Dijon, vers l’est, à 15 kilomètres de Dole, vers le nord, à 30 kilomètres de Gray, et vers le sud à 15 kilomètres de Saint-Jean-de-Losne.

Auxonne appartient à la région appelée la plaine de la Saône ; plaine qui constitue avec la Bresse l’unité géomorphologique du fossé bressan : vaste système d’effondrement datant du miocène, réunissant le fossé rhénan et le fossé rhodanien. La plaine de la Saône trouve ses limites au nord par le plateau haut-saônois, à l’Ouest par les Côtes calcaires bourguignonnes, à l’Est par les plateaux du Jura puis par la Bresse et au sud par le Beaujolais viticole. Cette plaine de Saône dont l’altitude s’abaisse de 250 m au nord à 175 m au sud est traversée par la rivière du nord au sud, sur plus de 150 km.

La ville d’Auxonne se situe plus précisément dans le ruban alluvial dénommé le Val de Saône ; cette bande de quelques kilomètres de large qui suit la rivière et dont les limites immédiates dans le secteur d’Auxonne, dix kilomètres plus à l’est, sont constituées par l’élévation du massif de la Serre qui se dresse à l’altitude de 400 mètres environ.

La ville s’est adossée à la rivière, entre deux de ses méandres, sur une terrasse de sa rive gauche, dont l’altitude variant entre 181 m et 211 m la met pratiquement à l’abri des inondations qui enveloppent la contrée lors des grandes crues.

Bords de Saône              250px-Auxonne_ski_nautique_sur_la_Sa%C3%B4ne dans Ma Bourgogne En détails

Les origines 

 

Les historiens modernes s’accordent pour mettre en doute la véracité des assertions contenues dans la Chronique de Bèze (du nom du monastère fondé par Amalgaire dans la première moitié du VIIe siècle), concernant le vocable « Assona » pour désigner Auxonne dans la première moitié du VIIe siècle.

Les trois premiers actes authentiques où apparaît le nom d’Auxonne datent de 1172, 1173 et 1178.

Les deux premiers sont associés à la personne du comte Étienne II d’Auxonne († 1173), le troisième est une bulle du pape Alexandre III. L’acte de 1173 est une donation faite par le comte au monastère de Saint-Vivant de Vergy, et l’acte pontifical de 1178, une confirmation de toutes les possessions du prieuré de Saint-Vivant, qui comprenaient la ville d’Auxonne.

Les droits des religieux sur Auxonne remontaient aux environs de 870 ; date de l’établissement de leur monastère dans le pagus (Comté) d’Amous, (ou Amaous), en Bourgogne jurane, (plus tard, appelée le Comté de Bourgogne, puis la Franche-Comté), à six milles de la Saône, sur des terres appartenant à Agilmar, évêque de Clermont. Le lieu prit le nom qu’il a gardé encore aujourd’hui de Saint-Vivant-en-Amous. (Entre Auxonne et Dole). Les moines ne restèrent en Amous qu’une vingtaine d’années ; les Normands d’Astings détruisirent le monastère lorsqu’ils envahirent la Bourgogne. Le comte Manassès leur construisit un nouveau monastère (vers 895-896), en Bourgogne franque, dans le comté de Beaune, sur les pentes de la montagne de Vergy. Pendant leur séjour en Amous ils auraient défriché la région, et installé des cabanes de pêcheurs au bord de la Saône. Selon une hypothèse émise par certains historiens, ces cabanes auraient été le germe de la future ville d’Auxonne. Installés sur le domaine éloigné de Vergy, loin de leurs terres difficiles à défendre, les moines de Saint-Vivant éprouvèrent le besoin d’inféoder (sans doute à Guillaume IV, comte de Vienne et de Mâcon, († 1155) leurs domaines en Amous pour les soustraire aux convoitises et conserver leurs droits et propriétés. Selon cette deuxième hypothèse, ce féodal aurait établi en bordure de Saône, une ville neuve qui prit le nom d’Auxonne. Auxonne se trouvait donc dans le pagus d’Amous.

Depuis le partage du traité de Verdun de 843, qui plaça l’Amous dans le lot de Lothaire et malgré les partages compliqués qui suivirent, ce comté, en terre d’Empire, relevait de la mouvance du comte de Bourgogne. (C’est-à-dire de la future Franche-Comté).

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Le rattachement au duché de Bourgogne 

 

En 1172, la ville avait pris de l’importance : le comte Étienne II d’Auxonne, de la branche cadette de Bourgogne-Comté, fils de Guillaume, († 1248), s’y était installé. Son successeur, Étienne III, comte d’Auxonne († 1241), fils du précédent, chef de la branche cadette de Bourgogne-Comté, maître de riches domaines, ambitieux, puissant, et soutenu par les premières familles du pays, nourrissait quelques prétentions à supplanter la branche aînée. Il y travaillait ostensiblement. En 1197, profitant de troubles survenus en Allemagne, Étienne III, abjura la fidélité à Othon Ier, († 14 janvier 1201), et porta l’hommage d’Auxonne au duc de Bourgogne Eudes III, tout en garantissant les droits de Saint-Vivant de Vergy. En retour, Eudes III s’engageait à l’aider dans sa lutte contre le palatin. Auxonne échappait à la mouvance comtale.

En 1237, était à la tête de la Comté le faible Othon III, († 19 juin 1248), successeur et fils d’Othon de Méranie († 6 mai 1234) ; était-ce le moment attendu ? Le 15 juin de cette même année, aux termes d’un accord d’échange conclu à Saint-Jean de Losne entre Jean de Chalon, (1190-(† 30 septembre 1267), personnage principal de l’accord, fils d’Étienne III associé depuis longtemps aux affaires de son père et héritier de Béatrice de Chalon (1170 (n.s.)-† 7 avril 1227), sa mère, Étienne III lui-même et Hugues IV, duc de Bourgogne, la ville d’Auxonne et tout ce que Étienne III possédait dans le bassin de la Saône, étaient cédés au duc de Bourgogne contre la baronnie de Salins et une dizaine de positions stratégiques de première importance en Comté. En entrant sous la domination des ducs de Bourgogne, Auxonne devenait une tête de pont du duché sur la rive orientale de la Saône, en terre d’Empire, et échappait à l’influence germanique.

Le rattachement d’Auxonne au duché de Bourgogne lui donna un statut de ville frontière entre duché et comté de Bourgogne, entre influence française et influence germanique qui déterminera les destinées de la ville pour les siècles suivants.

 

 

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La ville d’Auxonne est restée célèbre en raison des deux séjours qu’y fit un jeune lieutenant en second au régiment de la Fère nommé Napoléon Bonaparte qui devait par la suite faire connaître son nom à travers toute l’Europe. Le quartier Bonaparte conserve la chambre qu’il occupait lors d’un de ses séjours. On peut voir également dans le petit musée qui est installé dans une tour du château, son équerre, son fleuret et des objets qu’il a offerts lors de son séjour, ainsi qu’un de ses chapeaux.

Patrimoine religieux 

L’Église Notre Dame 

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À l’intérieur, plusieurs éléments sont notables  :

  • La Vierge au Raisin, statue attribuée à Claus de Werve de l’école de Claus Sluter, chef d’œuvre incomparable de la sculpture médiévale bourguignonne du milieu XVe siècle,
  • La Vierge à l’Enfant, Statue du XVe siècle,
  • Saint Antoine ermite, statue polychrome de la fin du XVe siècle,
  • Christ de Pitié, statue du début du XVIe siècle,
  • Les Orgues, léguées par Jehannotte Magrée en 1410. Elles furent remaniées en 1615 et en 1789 par François Callinet. Elles furent également restaurées à la fin du XXe siècle,
  • Une Chaire à prêcher du XVIe siècle faite en pierre rouge de Sampans,
  • Un Lutrin aigle en cuivre,
  • Un Polychrome du XVe siècle représentant la chasse de saint Hubert.

Patrimoine militaire

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  • Le Château d’Auxonne 

·         Les Remparts 

  • La Porte de Comté : A l’est de la ville, ce superbe exemple d’architecture militaire datant du règne de Louis XII montre un programme comparable à celui qui ornait la porte de secours du château de Dijon aujourd’hui disparue. On remarquera sur la face extérieure de la porte l’écu de France, soutenu par deux anges, et les porcs-épics, symboles royaux.

  • La Tour de Belvoir (ou tour Belvoir). Sur les 23 tours de l’enceinte médiévale, il ne susbsite aujourd’hui que trois tours et sur ces trois tours, la tour Belvoir est la seule qui n’ait pas fait l’objet de modifications notables.

  • La Porte royale du XVIIe siècle (1667-1717)
  • La Tour du Signe sur laquelle on peut voir une salamandre, emblème de François Ier.
  • L’Arsenal d’Artillerie du XVIIe siècle servant initialement à fournir des affûts de canon. Il a été construit par Vauban entre 1689 et 1693. Il a conservé son plan original avec maintenant trois bâtiments dont l’un sert maintenant de halles.

  • La Statue du Lieutenant Napoléon Bonaparte, en bronze, par François Jouffroy, inaugurée en décembre 1857 au centre de la place d’armes. Bonaparte est représenté sous ses traits de jeunesse dans le costume d’officier d’artillerie. Le socle est orné de quatre différents bas-reliefs (Bonaparte à la Chapelle de la Levée, Bonaparte au pont d’Arcole, la cérémonie du sacre de Napoléon et une séance au Conseil d’État).

  • Les Casernes, en pierre rose de Moissey, dans lesquelles Bonaparte occupa successivement deux chambres. Elles sont désormais occupées par le 511e Régiment du Train.

 

 

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Aloxe-Corton

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2010

                           Aloxe-Corton 

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Aloxe-Corton est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne.

Aloxe-Corton vient du celte « al » qui signifie « lieu élevé ».C’est une supposition parmi d’autres, mais ce n’est pas la plus plausible.

Le nom de son Grand Cru « Corton » a été rajouté le 22 mars 1862.

Géographie  

L’Histoire nous dit que l’Empereur Charlemagne fit don, en 775, d’une pièce de vigne d’environ 70 ouvrées lui appartenant. Elle était située sur le finage de « Curtis d’Othon » (Corton). Les bénéficiaires étaient les Chanoines de la Collégiale Saint-Andoche de Saulieu (dont je vous ai déjà parlé).

 

Histoire  

Henri Poisot, possède la plus importante collection de cartes postales sur le village.
Il en possède, maintenant, près de cent cinquante. Et la collection s’agrandit encore.
Il possède, aussi, un très grand nombre de photos et de documents anciens.

-Henri Poisot a édité à la fin de l’année 2001 un livre remarquable qui a pour titre :
1728-1999 – Historique de la Cartographie des Grands Vignobles de Bourgogne
Ouvrage de 102 pages sous coffret toilé avec trois cartes dépliantes.
Disponible à l’Athénaéum à Beaune et chez l’auteur.

Héraldique   

 

           Blason Blasonnement

« D’or à un aigle bicéphale couronné de sable, à la champagne d’azur chargée d’une coupe d’argent bourguignonne à deux anses » 

Lieux et monuments

Aloxe-Corton, possède trois châteaux :

  • Château de Corton-Grancey construit à partir de 1749. Les caves et cuverie en 1834.

  • Château Corton André, fin XIXe siècle, a remplacé une belle maison du XVIIIe siècle.

  • Château de Corton transformé entre 1885 et 1890 en lieu et place de très anciens bâtiments qui appartenaient à la famille Vergnette de la Motte, depuis plusieurs siècles. Et, encore avant, à l’Abbaye de Cîteaux.

  • Église de 1890 par Pinchard, a remplacé une très ancienne chapelle qui se trouvait sur la place du Chapitre, depuis presque 1 000 ans.

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La commune Vignoble

Le Vignoble d’Aloxe-Corton fait partie de la Côte de Beaune, situé à Aloxe-Corton en Côte d’Or (Bourgogne).

Situé sur les villages de Aloxe-Corton et Ladoix-Serrigny, il s’étend sur une surface de 122 hectares, presque exclusivement en vins rouges (Pinot noir). 120 hectares de vins rouges en appellations villages (164,70 hectares) et 1er cru (35,30 hectares). L’infime superficie de blancs (Chardonnay) recouvre 1,98 hectares. En volume la production de cette appellation donne 5 310 hectolitres de vins rouges (dont 1 440 hectolitres de 1er cru) et 65 hectolitres de vins blancs (dont 38 hectolitres de 1er cru)

 

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PINOT NOIR

Le pinot noir compose exclusivement les vins rouges de l’AOC. Il est constitué de petites grappes denses, en forme de cône de pin composées de grains ovoïdes, de couleur bleu sombre. C’est un cépage délicat, qui est sensible aux principales maladies et en particulier au mildiou, au rougeot parasitaire, à la pourriture grise (sur grappes et sur feuilles), et au cicadelles. Ce cépage, qui nécessite des ébourgeonnages soignés, a tendance à produire un nombre important de grapillons. Il profite pleinement du cycle végétatif pour mûrir en première époque. Le potentiel d’accumulation des sucres est élevé pour une acidité juste moyenne et parfois insuffisante à maturité. Les vins sont assez puissant, riches, colorés, de garde. Ils sont moyennement tanniques en général.

Article détaillé cliquez ICI  : Chardonnay (cépage)

CHARDONNAY 

Le chardonnay, lui, compose les vins blancs de l’AOC. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, moins denses que celles du pinot noir, constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré. De maturation de première époque comme le pinot noir, il s’accommode mieux d’une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s’il n’est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l’oïdium et à la flavescence dorée. Il débourre un peu avant le pinot noir, ce qui le rend également sensible aux gelées printanières. Les teneurs en sucre des baies peuvent atteindre des niveaux élevés tout en conservant une acidité importante, ce qui permet d’obtenir des vins particulièrement bien équilibrés, puissants et amples, avec beaucoup de gras et de volume

 Article détaillé cliquez ICI : Vignoble de Corton

 

Le Vignoble de Corton-Charlemagne fait partie de la Côte de Beaune, situé sur les communes de Aloxe-Corton, Ladoix-Serrigny et Pernand-Vergelesses en Côte d’Or (Bourgogne).

Article détaillé cliquez ICI  : Vignoble de Corton-Charlemagne.

 

chardonnay

Antiquité

L’édit de l’empereur romain Domitien, en 92, interdisait la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence. Le vignoble résultant suffisait aux besoins locaux. Mais Probus annula cet édit en 280. En 312, un disciple d’Eumène rédigea la première description du vignoble de la Côte d’Or

Or pâle et orné de reflets verts, infiniment délicat, tonalités beurrées et arômes d’agrumes, d’ananas, de tilleul, de pomme au four, de fougère, de cannelle, de silex, de genévrier, et de miel. Richesse très importante, concentrée, équilibrée en bouche, ainsi qu’opulente et ronde.

Parmi les meilleurs producteurs de Corton Charlemagne, on peut citer sans se tromper: Le Domaine Marey Pierre, Le Domaine Bonneau du Martray, Le Domaine Rapet, Le Domaine Capitain. Tous ces domaines présentent une vinification exemplaire très caractéristiques et typiques de l’appellation.

Les domaines viticoles

  • Domaine Maurice Chapuis

  • Domaine Bruno Collin

  • Domaine Franck Follin-Arbelet

  • Domaine Comte Sénard

  • Domaine Michel Voarick

  • Domaine Didier Meuneveaux

  • Domaine Pierre Bize

  • Domaine Louise Perrin

  • Domaine Latour

  • Château Corton-André

  • Domaine Jean

  • Domaine Carlos

Aloxe-Corton

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Aignay le Duc

Posté par othoharmonie le 10 décembre 2010

AIGNAY-LE-DUC 

Aignay le Duc dans Ma Bourgogne En détails aignay_jfl2

 

Aignay le Duc est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

EN PAYS CHATILLONNAIS 

L’origine du  nom d’Aignay-le Duc  est celtique, Aignay  devint  ensuite Aigniacum qui veut dire  « l’eau ».. Et de l’eau, il y en a dans ce village

Aignay est baigné par la jolie rivière  » La Coquille » qui prend sa source à Etalente… ainsi nommé le  cirque de la Coquille 

 

Aignay_ruisseau dans Ma Bourgogne En détails

 

 

  • L’église St Pierre et St Paul d’Aignay-le-Duc est une miniature d’église gothique du XIIIe siècle construite en 20 ans , de 1260 à 1280, sur pilotis (présence d’une nappe phréatique). L’église fut construite au 13e s. en seulement 20 ans. C’est l’une des plus belles du Châtillonnais avec son clocher tors (voir autre exemple caractéristique). Elle abrite  surtout  un retable d’époque Renaissance en pierre sculptée en haut-relief. 

 

Elle est classée monument historique en 1862. 

 

 

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Aignay se nomme « le Duc » parce que les premiers Ducs de Bourgogne y avaient bâti un château, et   venaient très souvent y résider. De ce château il ne reste rien, car il a été démantelé par Louis XI. Il subsiste néanmoins quelques parties de l’enceinte médiévale .. 

 

Le Duc, c’est le fils de Robert le Pieux, roi de France. Au 15e s., la population comptait 500 feux et le pays était un centre de commerce très prospère de draps, toiles et cuirs.  

Fortification de la ville pendant les Guerres de religion (murailles avec 25 tourelles de guet). 


A la mort de Charles le Téméraire, Louis XI  s’emparant du Duché de Bourgogne, fit raser les places fortes  et entre autres, le château d’Aignay. Dépeuplé, ruiné par les invasions de 1815 et 1870, le pays, bien que fabricant du drap, se tourne peu à peu vers l’agriculture et l’élevage. 


Ce passé est visible en faisant le tour de la ville :
maisons du 16e au 20e s., murs et tourelles, lavoir dans chaque quartier. 

 

Le « Château Roidot » qui fut construit par un enfant du pays , Charles Roidot, mais dont il ne vit jamais l’achèvement puisqu’il tomba au champ d’honneur , à Dresde, au cours des campagnes Napoléoniennes. Pour la petite histoire, la légende dit  que Roidot fut un des premiers artisans de la prise de la Bastille… 

Aignay possédait un grenier à sel, dont il ne reste rien non plus…sauf un lavoir qui porte ce nom « le lavoir du grenier à sel », recouvert de « laves ». 

 

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Petit chef-lieu de canton, Aignay a conservé les charmes de son histoire sur son plateau calcaire coupé d’étroites vallées ; premier affluent de la Seine. La nature a conservé ses droits avec de nombreuses forêts dont la principale  couvre la majeure partie du pays châtillonnais pour se prolonger sur le sud de la Haute-Marne voisine. 

 

Désormais Parc Naturel National, cet ensemble de 80 000 hectares de feuillus offre des randonnées, découvertes de patrimoine et observations d’une flore et d’une flore exceptionnelles.  Pas étonnant qu’une des ressources économiques fut pendant longtemps et demeure en partie l’exploitation du bois. Terres, forêts et pierres. 

 

Ici les principales carrières de pierre ont exporté leur production à Paris, comme au Musée du Louvre, en Europe et aux Etats-Unis. Enfin, Aignay-Le-Duc et son canton possèdent encore une forte implantation agricole, autre acteur de l’activité locale. Pourtant, une des vertus de ce village comme de sa région est de renfermer un patrimoine historique de premier plan. 

 

 

Aignay-le-Duc avec l’arrondissement de Montbard dont la commune dépend, offre à quelques kilomètres de son cœur, des édifices historiques remarquables : L’abbaye de Fontenay, patrimoine mondial de l’Unesco, la cité fortifiée de Semur en Auxois, le village médiéval de Flavigny,  le site archéologique d’Alésia dont je vous ai déjà parlé ; le château de Bussy-Rabutin ou encore le trésor de Vix abrité par le nouveau musée de Châtillon-Sur-Seine. 

 

La Forge est mentionnée dans un texte en 1382.
Elle apparaît sur la carte de Cassini (1785) qui recense tous les ouvrages hydrauliques. Elle cesse ses activités de forge sans doute vers la fin du XVIIIe siècle comme les autres forges du Châtillonnais pour tomber à l’abandon. 


Rachetée en 1904 par messieurs Favergeon et Hemery, ils y créent une centrale électrique et une scierie. L’activité de scierie perdurera, sous différents propriétaires, jusqu’au début des années 1950, date à laquelle toute activité industrielle cesse. 


L’étang, asséché en 1997, a été remis en eau en 2008. 

 

Ce charmant village bourguignon est situé dans la vallée de la Coquille, il est distant de PARIS 230 km, de TROYES 100 km, de DIJON 60 km, de LANGRES 60 km, de CHATILLON sur SEINE 32 km et de MONTBARD (gare TGV) 35 km

 

Aignay-le-Duc 

Circuit appelé « Le chemin d’entre fermes » décrit dans « La Côte-d’Or à pied » car il est jalonné de fermes (La Pothière-La Renère-Champigny…) 


Plateau mamelonné (altitude moyenne 420m), verdoyant et boisé, entaillé par le Revinson, le Prélard et
la Coquille Celle-ci, dont la source est un site classé, traverse le village d’Aignay. Sur le parcours, site de la belle carline acaule. 

 

Pour en savoir plus sur Aignay-le-Duc, consulter le site qui lui est consacré. 

 

Se référer à : « Les itinéraires  Côte d’Or » (éditions Projection.) 

Un très bel article de Christian Bay sur Aignay-le-Duc.

 

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Beaune (21)

Posté par othoharmonie le 8 octobre 2010

Beaune (21) dans Ma Bourgogne En détails beaune_hoteldieu

 

Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. Beaune est la capitale des vins de Bourgogne.

Elle est une Ville fleurie récompensée de quatre fleurs et de la distinction Grand Prix National. Médaille d’Or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.

 

Blason Blasonnement 

« D’azur à la Vierge tenant l’Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d’argent, les bords de la draperie étant d’or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l’Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d’or. » 

Malte-Brun, dans la France illustrée, rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Beaune :

1°) jusqu’en 1540 : « Une Bellonne d’argent sur un fond d’azur, debout, tenant de la main droite une épée nue, et la gauche appuyée sur la poitrine. »

2°) après 1540 : « D’azur, à une Notre-Dame, tenant l’enfant Jésus de la main gauche, et une grappe de raisin de la main droite ; l’enfant Jésus tenant un cep de vigne d’or. » avec ces mots : « CAUSA NOSTRÆ LÆTITIÆ », changés plus tard en ceux-ci : « ORBIS et URBIS HONOR ».

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Églises de Beaune  

Du premier millénaire, subsistent aujourd’hui à Beaune trois anciennes églises actuellement désaffectées : Saint-Martin de l’Aigue, Saint-Baudèle et Saint-Flocel.

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Saint Baudèle  

Saint-Baudèle se trouve au cœur du castrum, près de la source de Belenin qui donna son nom à la ville. La première église fut probablement édifiée à la fin du Ve siècle sur les ruines d’un temple d’Apollon. Elle renfermait les reliques de saint Baudèle (ou saint Boil) qui était un contemporain de saint Martin. C’était un soldat qui a subi le martyre à Nîmes vers 395. Un petit monastère fut élevé sur son tombeau et Grégoire de Tours rapporte qu’il s’y opéra plusieurs miracles. Vers 720, lorsque les Arabes menacèrent le sud de la France, l’abbé saint Romule et 80 moines s’enfuirent vers le nord avec quelques os de saint Baudèle. Quelques fragments de relique furent confiés à Beaune et la cathédrale prit le nom de saint-Baudèle. Les remparts du castrum protégèrent certainement l’église lors de l’invasion de 731. L’église était le siège d’un important archidiaconé du diocèse d’Autun. En 1099, le pape Urbain II réaffirmait dans une bulle la prééminence de Saint Baudèle sur les autres églises de Beaune. Elle demeura l’église principale de la ville jusqu’à la construction de Notre-Dame au XIIème siècle. Elle fut ensuite progressivement désaffectée et fut vendue comme bien national en 1791. Elle appartient aujourd’hui à la maison de négoce en vin Joseph Drouhin. Elle ne se visite pas. Elle était constituée d’un vaisseau avec une voute en berceau plein-cintre. On peut encore y voir deux colonnes et un petit baptistère pouvant remonter au IXe siècle.

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Fondation des Hospices de Beaune en 1443

En 1422, Nicolas Rolin fut nommé chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : Les sœurs hospitalières de Beaune. C’est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.

 

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Création de l’École pratique d’Agriculture et de Viticulture, la « Viti » en 1884

En 1881, la commission des Hospices de Beaune mets en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture. Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l’École pratique d’Agriculture et de Viticulture de Beaune. C’est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l’agriculture, en Mars 1884, pour faire de ce projet, une priorité nationale et l’arrêté de création paraît le 25 octobre. L’école est destinée a former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L’entrée de l’école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de 3 ans d’études. En 1962, avec la transformation de l’enseignement agricole, la « Viti », devint un Lycée agricole: Le Lycée viticole de Beaune

 

Les monuments inscrits de la ville 

 

  • Une maison du XVIe siècle, située 16 place Carnot   

  • Un immeuble du XIVe siècle, située cour des Chartreux   

  • L’ancienne chapelle des jacobins, située rue Eugène-Spuller et place de Morimont   

  • L’ancienne maladrerie de Saint-Gilles de Mauves, située rue de l’Hôtel-Dieu et rue Nicolas-Rollin   

  • L’école de jeunes filles, actuellement collège Jules Ferry, situé 45 bd Jules Ferry  

  • Trois maisons, situées 18, 22 et 24 rue de Lorraine.  La première maison attribuée à l’architecte bourguignon Hugues Sambin (Gray 1518-Dijon vers 1601) est classée à l’inventaire des monuments historiques (décembre 1927). Elle est depuis le XIXe siècle occupée par une étude notariale. C’est dans l’un des bureaux donnant sur la cour que Maître Paul Laneyrie, notaire et résistant fut arrêté en 1944 par la Gestapo pour être déporté à Neuengamme (Allemagne), dont il ne revint pas. 

  • La maison du Colombier, située 1 rue Maufoux et 2 rue Charles-Cloutier   

  • Une maison du XVe siècle située 29 rue Maufoux   

  • L’Hôtel Moyne-Blandin, situé 40 rue Maufoux    

  • L’école libre de garçons, impasse Notre-Dame   

  • Les vestiges des fortifications , contrairement à Dijon, Beaune a gardé une grande partie de sa ceinture fortifiée. Le tour des remparts constitue une belle promenade et permet d’admirer plusieurs tours, bastions et boulevards

  • Une maison du XIIIe siècle, 10 rue Rousseau-Deslandes  

  • Un immeuble du XIIIe siècle, 18 rue Sainte-Marguerite  

  • L’ancien couvent des Carmélites, place Ziem   

  • La Chapelle du domaine de Bapteault   

  • L’ancien couvent des Ursulines   

  • Le Bastion Saint-Martin   

 

Ballade à la vente des vins Hospices de Beaune 2009 

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Manifestations culturelles

24 Heures de Beaune 

Cette manifestation est une course de vélos originaux se déroulant sur vingt-quatre heures à l’instar des 24H du Mans.

Les vélos sont des tandems à 3 roues (2 avant,1 arrière)et sont généralement décorés de plaques en carton peintes.

Il existe un prix bien sûr pour l’équipe gagnante, mais aussi pour celle dont le vélo est le plus embelli. Ainsi les équipes ont le choix entre décorer leur vélo au mieux et le décorer un minimum pour l’alléger et tenter de gagner la course.

Festival d’opéra baroque 

Le festival international d’opéra baroque se déroule tous les ans durant l’été. (Site web).

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Festival du film policier 

 

Article détaillé : Festival international du film policier de Beaune

Le festival cinématographique du film policier, a été tenu par la ville de Cognac de 1982 à 2007. Depuis 2009, il est repris par la ville de Beaune, la première édition se déroulant du 1er au 5 avril 2009. Il implique de nombreux commerçants dans l’évènement, mettant la ville à contribution.

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Vente des vins   

La fête de la vente des vins est une vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune, cette manifestation a lieu le troisième dimanche de novembre. La première vente remonte à 1859, la réputation devient mondiale en 1924. En 1934, la Confrérie des Chevaliers du Tastevin instaure les Trois Glorieuses, manifestation culturelle dont fait partie la vente des Hospices de Beaune.

Aujourd’hui, de nombreux concerts, activités et spectacles de rue font office d’animation dans la ville durant tout le weekend.

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Beaune est la capitale des vins de Bourgogne. Elle est située au cœur de la Côte d’Or, entourée par de multiples villages aux noms prestigieux pour tous les amateurs de vins : Pommard, Meursault, Pernand-Vergelesses, Puligny-Montrachet. En 1285 déjà, Jacques Bretel écrit qu’on boit du vin de Beaune lors des festivités du Tournoi de Chauvency.

Musée du vin de Bourgogne, avec la collection d’André Lagrange complétée en permanence.

 

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Dijon

Posté par othoharmonie le 26 septembre 2010

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Dijon est la capitale de la moutarde. Le verjus de Bourgogne, qui entre dans la fabrication de la moutarde de Dijon, permet de développer l’essence et le piquant de la graine.

  • Dijon se veut une capitale de la gastronomie, avec sa foire internationale et gastronomique qui se tient chaque année à l’automne, et dont un pays est hôte d’honneur, et la Biennale internationale des arts culinaires (BIAC). Initiée par le maire Gaston Gérard en 1921, la Foire internationale et gastronomique de Dijon, surnommée la « Foire », est destinée à promouvoir la culture et le bon vivre bourguignon à travers le monde.

  • Dijon est la capitale administrative d’une des régions vinicoles les plus connues au monde, la Bourgogne. C’est toutefois Beaune qui est la capitale du vin de Bourgogne.

 

 

Dijon dans Ma Bourgogne En détails dijon-051

 

Les Salles de spectacles

Les principales salles de spectacle de Dijon sont:

  • Le Zénith de Dijon jaugeant 7 800 places au maximum.

  • L’ Auditorium de Dijon qui compte 1 600 places assises et qui est réputé pour faire partie des meilleures salles européennes en termes d’acoustique.

  • Le grand théâtre, construit au début du XIXe siècle sur l’emplacement de la Sainte-Chapelle.

  • De nombreuses salles de moindre taille existent, comme La Vapeur (600 places environ), le Parvis Saint-Jean qui occupe l’église Saint-Jean désaffectée, le théâtre Mansart près du campus universitaire, l’Atheneum au cœur du campus ou encore le théâtre des Feuillants. De petites structures privées couvrent en outre de nombreux styles de théâtre et de musique. L’Espace Autogéré des Tanneries, un centre social, culturel et politique, occupe une friche industrielle depuis octobre 1998

 

 

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Les Musées  

Dortoir des moines, ancienne abbaye bénédictine Saint-Bénigne, transformé en salle d’exposition du musée archéologique

Dijon possède de nombreux musées disposant de collections régionales importantes, tous installés dans de prestigieux monuments historiques.

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est installé dans le Palais des ducs de Bourgogne. Dans la « salle des gardes » sont exposés les tombeaux des ducs Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, provenant de la chartreuse de Champmol. Les autres salles renferment des collections de peinture et de sculpture allant du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Le musée est gratuit depuis 2004.

Le musée archéologique occupe une partie des anciens bâtiments de l’abbaye Saint-Bénigne et détient des pièces provenant des fouilles régionales. La collection lapidaire gallo-romaine et les bois provenant du sanctuaire des sources de la Seine sont de tout premier ordre.

 

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Le musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin renferme des reconstitutions de scènes quotidiennes et d’anciens magasins dijonnais. Une partie est réservée aux enfants célèbres de Dijon.

Le musée d’art sacré de Dijon, installé dans l’ancienne église des Bernardines, présente d’intéressantes collections liturgiques et un morceau de sculpture magistrale : la Visitation, provenant du couvent du même nom, aujourd’hui détruit.

Le musée Magnin occupe l’ancien hôtel Lantin, rue des Bons-Enfants. Il renferme une magnifique collection de tableaux et de meubles réunie par les Magnin, une famille d’amateurs.

Le musée François Rude, situé dans le transept de l’ancienne église Saint-Étienne, abrite les moulages de diverses statues de François Rude, et donne accès à l’abside de l’église ; on peut y observer des restes de l’ancien castrum, enceinte gallo-romaine de Dijon.

Les bâtiments du Muséum d’Histoire Naturelle – Planétarium – Jardin des Sciences se trouvent parmi les collections botaniques du jardin de l’Arquebuse.

Le musée de l’électricité présente l’évolution de l’électricité à travers les thèmes de l’éclairage, du chauffage, de la chimie, de la force motrice, des communications. Il repose ainsi sur une large collection de lampes, appareils de mesure, electroménager, son et images.

Le musée de la moutarde de Dijon, qui a fermé ses portes en 2006, se situait sous l’usine Amora appartenant au groupe Unilever

 

 

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Les Monuments et lieux touristiques

 

Église Notre-Dame depuis la tour Philippe le Bon

La maison Millière et l’hôtel de Vogüé s’élèvent derrière l’église, rue de la Chouette.

L’église Saint-Étienne de Dijon est le plus ancien lieu de culte du castrum dijonnais. D’abord église romane (les fondations sont encore visibles), abbaye de chanoines réguliers au Moyen Âge, cathédrale en 1731, désaffectée à la Révolution, elle a abrité jusqu’en 2007 la chambre de commerce. Le musée Rude occupe toujours le chœur, mais pour encore peu de temps. En effet, le musée des Beaux-Arts faisant l’objet de travaux importants et d’une restructuration, la conservation et les services administratifs de ce musée, après travaux, doivent s’installer dans cet édifice.

 

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L’église Saint-Jean, qui date du IVe siècle, a été reconstruite en 1448, en gothique flamboyant.

La chapelle de l’hospice de la charité possède un autel à dais de présentation qui est une composition baroque en bois doré due au sculpteur Jehan Maitrier.

Le couvent des Carmélites est le premier monastère de femmes à Dijon et date de 1608.

De l’ancienne Chartreuse de Champmol, sur le site de laquelle est aujourd’hui construit un hôpital psychiatrique, subsistent le puits de Moïse, sculpté par Claus Sluter à la fin du XIVe siècle, et le portail de la chapelle.

Le palais de justice a été construit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle pour abriter le parlement ; il est toujours le siège de tribunaux. Le charpentier Antoine Galley en a bâti le plafond en 1522 alors que la grande porte est de l’artiste Hugues Sambin.

La porte Guillaume, située place Darcy, s’élève à l’emplacement d’une porte fortifiée des remparts de la ville. Elle fut érigée en 1788 par Caristie en l’honneur du prince de Condé. Elle est parfois nommée « Arc de Triomphe dijonnais », en raison de sa situation au sommet de la Rue de la Liberté, appelée « Champs-Élysées Dijonnais » en référence à son caractère commerçant, comme la célèbre avenue parisienne.

Les remparts de Dijon ont laissé malheureusement peu de traces : la voie ferrée passe sur l’ancien rempart dit « de la Miséricorde ». Rue de l’Hôpital, il subsiste des vestiges du bastion de Guise, qui constituait l’angle sud-ouest du rempart ; rue de Tivoli et rue Berlier, deux pans de murs sont également encore préservés. Un panneau a été mis en place rue Vaillant, signalant la fin de l’ancien Castrum dijonnais.

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L’église du Sacré-Cœur de Dijon date quant à elle des années 1930.

Les toits bourguignons sont également des éléments du patrimoine culturel de Dijon. Composés de tuiles vernissées multicolores disposées selon des motifs géométriques, ils se découvrent sur quelques bâtiments du centre ville comme l’hôtel de Vogüé, la maison Aubriot, la cathédrale Saint-Bénigne…

Les méridiennes, indiquant le midi solaire vrai, sont mises en valeur. L’une se trouve rue de la Liberté, une autre sur la façade du palais des ducs, une troisième à l’intérieur de la tour Philippe le Bon. On peut observer le midi solaire vrai sur ces méridiennes aux heures légales données par le tableau ci-dessous

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Culture locale et patrimoine  

Dijon dispose de l’un des premiers secteurs sauvegardés de France, avec 97 hectares de monuments classés et remarquablement conservés. Reconnu internationalement, son patrimoine s’est bâti au fil des siècles, et continue de se construire aujourd’hui avec des édifices publics comme le Zénith ou l’Auditorium ou à travers des bâtiments de haute-technologie comme la tour Elithis. Le « vieux Dijon » ou centre historique comporte d’innombrables maisons anciennes, hôtels parlementaires, maisons bourgeoises mais aussi demeures plus modestes, qui donnent un charme incomparable aux rues du centre ville. Pour la plupart, ces monuments datent du Moyen Âge. Des réalisations modernes, datant du XIXe siècle, de type « hausmannien », complètent ce patrimoine dijonnais.

La création d’un secteur sauvegardé, la réfection progressive de la plupart des demeures historiques et le développement d’une zone piétonne en constante extension depuis les années 1970, permettent aujourd’hui aux Dijonnais comme aux visiteurs d’un jour de profiter de ce riche patrimoine qui s’intègre dans un tourisme départemental et régional, autour du vin et de l’héritage médiéval.

 

A suivre………

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Dijon suite…

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2010

DIJON SUITE ….

Les lieux de Cultes à DIJON

Dijon suite... dans Ma Bourgogne En détails 330px-Tourphlebon-1

Catholiques

  • Cathédrale Saint-Bénigne, place Saint-Bénigne
  • Église Notre-Dame, place Notre-Dame
  • Église Saint-Michel, place Saint-Michel
  • Église Saint-Pierre, place du Président-Wilson
  • Église Sainte-Chantal, avenue Gustave-Eiffel
  • Église Saint-Joseph, rue de Jouvence
  • Église Saint-Paul, rue Clément-Janin
  • Église du Sacré-Cœur, rue Racine
  • Église Sainte-Jeanne-d’Arc
  • Église Saint-Bernard, 12, boulevard Alexandre de Yougoslavie
  • Église Sainte-Bernadette, boulevard des Martyrs de la Résistance,
  • Église Saint-Jean-Bosco
  • Église Bienheureuse Elisabeth de la Trinité,
  • Chapelle Saint-Vincent-de-Paul
  • Chapelle Chapelle Saint-François-d’Assise
  • Chapelle Saint-Joseph-Cottolengo
  • Chapelle Saint-Jacques
  • Chapelle Sainte-Anne
  • Centre cultuel Cardinal-Albert-Decourtray.

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Musulmans

  • Mosquée En-Nour, impasse Clément d’Esormes.
  • Mosquée El-Imane, rue de la Loire.
  • Mosquée El-Khir, rue Charles Dumont.
  • Mosquée El-Iman, allée du Doubs.

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Protestants

  • Temple, rue du Temple.

Juifs

  • Synagogue, rue de la Synagogue.

Saints des derniers jours

  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, paroisse de Dijon, rue Père de Foucauld

 

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Établissements d’enseignement supérieur

15 établissements de tous domaines forment avec l’université de Bourgogne le réseau d’enseignement supérieur comme Sciences Po Dijon, l’École supérieure de commerce de Dijon, l’école Agrosup Dijon, l’École nationale des Greffes, l’École inter-régionale d’avocats, l’Institut de formation des cadres de la santé, l’École nationale des beaux-arts entre autres.

 

L’université de Bourgogne

Article détaillé : Université de Bourgogne

L’université compte en 2009-2010 plus de 27 000 étudiants[]. La grande majorité de ses bâtiments et effectifs concernent Dijon, aux côtés des antennes de Chalon-sur-Saône, Auxerre, Le Creusot et Nevers. En plus des UFRs traditionnels, elle a mis en place 36 Unités de Recherche labellisées dont certaines uniques à la région comme Agrosup Dijon ou l’Institut universitaire de la vigne et du vin Jules Guyot d’œnologie. Le campus, d’inspiration nord-américaine a été créé en 1957 et s’étend sur 150 hectares dans le quartier Montmuzard. La ville prévoit d’inclure l’université et ses zones de résidences au projet 2025 de la future gare tramway. Dès 2013 le « Grand Campus » devrait multiplier les logements étudiants et les instituts de recherche et de coopération avec les universités étrangères.

 

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Manifestations culturelles et festivités 

Folkloriques : Les Fêtes de la Vigne en septembre

  • Les journées de Rhénanie-Palatinat organisées à la maison de Rhénanie-Palatinat, rue Buffon. Ces journées permettent de découvrir les spécialités et traditions franco-allemandes.

 

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Le « Grand Dijon » 

Article détaillé : Grand Dijon.

Les communes composant l’agglomération du Grand Dijon en 2009.

La Communauté de l’agglomération dijonnaise (COMADI), devenu en 2005 le « Grand Dijon », couvre 22 communes. Dijon est ainsi le centre d’une communauté d’agglomération qui n’a cessé de s’étendre, formée théoriquement de 116 municipalités appartenant au périmètre du « Schéma de Cohérence Territoriale » (SCOT). Le nombre d’habitants est ainsi de 251 802 habitants en 2009 (soit 49% de la Côte-d’Or) dont 155 340 habitants à Dijon même, en en faisant la 18e communauté d’agglomération de France.

Le Grand Dijon est divisé en 8 cantons :

 

Depuis 1945

Après la guerre, la population est restée stable, aux alentours de 100 000 habitants. Dijon est globalement une ville tertiaire et le milieu social est dominé par les cadres moyens et les employés. Le chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968, dote la ville d’un lac artificiel inauguré en 1964. Sous son mandat se crée également à partir de 1957 un vaste campus universitaire à Montmuzard, sur près de cent hectares. La municipalité multiplie les bâtiments de service public comme, en 1962, l’hôpital du Bocage. Avec l’essor économique des Trente glorieuses, la surface urbanisée de l’agglomération double afin de répondre à la pénurie de logements. Le quartier des Grésilles, la ZUP de la Fontaine-d’Ouche sont aménagés et les municipalités satellites comme Quetigny ou Chevigny-Saint-Sauveur s’accroissent. Après la mort de Félix Kir en 1968, le docteur Veillet assure quelques années sa succession, jusqu’en 1971. À cette date est élu le gaulliste Robert Poujade, qui devait assumer le plus long mandat de maire dans l’histoire de Dijon : trente ans, de 1971 à 2001. Robert Poujade s’attache à la protection et à la mise en valeur du secteur sauvegardé de Dijon, où les monuments sont restaurés. Renonçant à la construction de grandes barres, il aménage de nouveaux quartiers -Petit-Cîteaux, Port du canal, Hauts de Montchapet, Mansart- avec des immeubles à taille plus humaine. De nombreuses bibliothèques sont créées dans les quartiers, ainsi que des jardins publics. La construction de l’auditorium est une des dernières grandes réalisations de la période Robert Poujade. En 1977, Dijon emporta le titre envié de première ville écologique avec l’aménagement en 1975 notamment du parc de la Combe à la serpent, le plus étendu de la ville.

Le 18 mars 2001, le candidat de gauche François Rebsamen est élu maire de Dijon, pourtant de tradition conservatrice.

 

A SUIVRE …….

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Dijon suite

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2010

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Dijon (prononcé [di.ʒɔ̃]) est une ville de France située entre Bassin parisien et Bassin rhodanien, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 au nord de Lyon. C’est la préfecture du département de la Côte-d’Or et le chef-lieu de la région Bourgogne. Ses habitants sont appelés les Dijonnais.

En 2007, la population de Dijon intra-muros était de 151 543 habitants, ce qui en fait la 17e ville la plus peuplée de France. L’agglomération dijonnaise, qui a pris en 2000 la forme d’une structure intercommunale nommée le « Grand Dijon », compte quant à elle environ 250 000 habitants. La ville comptait déjà presque 35 000 habitants en 1850.

Héritière d’un riche patrimoine historique et architectural, ancienne capitale du Duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, Dijon est une ville touristique dont l’attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. C’est aussi une ville verte au secteur tertiaire important, vraie capitale de région dans les domaines scolaire, universitaire, judiciaire, hospitalier et administratif qui assurent une tradition de vie culturelle forte. Dijon est également un centre économique régional au tissu diversifié mais plutôt en crise avec un pôle agro-alimentaire traditionnel (moutarde de Dijon, crème de cassis de Dijon et Kir, pain d’épices, chocolat Lanvin…) et un secteur pharmaceutique réputé.

Ville de congrès, la capitale de la Région Bourgogne est située sur l’axe Paris-Lyon-Méditerranée et prochainement sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Rhin-Rhône. Elle est d’ailleurs en terme démographique, le principal pôle français de la Métropole Rhin-Rhône qui s’étend de Bâle au Creusot[].

 

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Localisation 

Dijon est la préfecture de la région de Bourgogne et du département de Côte-d’Or. La commune se situe sur la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée Route des Grands Crus (qui s’étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d’orienne). La capitale bourguignonne se situe au cœur d’une campagne composée de deux rivières convergentes : le Suzon qui la traverse du nord au sud et l’Ouche au sud de la ville ; à l’ouest s’étend la « côte » de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 310 kilomètres au sud-est de Paris, 190 au nord-ouest de Genève et 190 au nord de Lyon.

Devenue depuis la fin du XIXe siècle l’un des plus grands centres ferroviaires du pays (ligne Paris-Lyon-Marseille, bifurcations vers Besançon, Belfort, Nancy, la Suisse, l’Italie (par le Mont-Cenis et le Simplon), elle est aujourd’hui desservie par un des principaux nœuds autoroutiers français aux croisements des autoroutes A6, A31, A36 et A39.

« Dijon prend naissance dans la plaine alluviale du Suzon, creusée dans les argiles tertiaires de la « Plaine » qui s’étend largement à l’est », suivant le cours de la Saône. La plaine est en effet un fossé tectonique situé à une vingtaine de kilomètres de Dijon, remblayé par les marnes et les argiles oligocènes atteignant une hauteur géologique de 100 mètres à Dijon

 

 

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Transports en commun

Un bus du réseau Divia (Citaro G II GNV caréné sur la ligne 6).

La ville se dotera d’ici 2012, d’un réseau de tramway en site propre. Le réseau sera constitué de deux lignes avec un tronc commun entre la gare et la place de la République.

Il s’agit d’un retour à un mode de déplacement collectif pour lequel Dijon était à la pointe. En effet les premiers projets de tramways à Dijon remontent à 1876, gérés par la Compagnie des tramways de Dijon. Le réseau comptait en 1911 cinq lignes et en 1950, il était couplé par des trolleybus. Les bus sont apparus en 1966. Au début des années 1970 fut créée la STRD, devenue Divia en 2004. Le réseau de bus « Divia » comporte 28 lignes intercommunales en service de 5 h 30 à 20 h 30 et 7 lignes de soirées de 20 h 30 à 0 h 30 ainsi que 15 lignes scolaires « Bus Class’ ». La fréquentation était de 37,3 millions de voyages en 2008 (+6,6% par rapport à 2007) soit 148 voyages par habitant et par an contre une moyenne de 115 pour des villes similaires.

En outre, il existe un service de navette gratuite en centre-ville (« Diviaciti ») avec une fréquentation supérieure à 100 000 voyages par mois, ainsi qu’un service de vélos en libre accès, baptisé « Velodi », dont l’opérateur est Clear Channel Communications, sur le modèle des services similaires parisiens et lyonnais. Lancé le 29 février 2008, il compte 400 vélos répartis dans 40 stations. Des extensions pourraient voir le jour sur Longvic et Chenôve au sud de Dijon.

Préhistoire 

Il n’y eut jamais de véritables travaux de fouilles archéologiques. Aucun document néolithique n’existe alors que la période protohistorique a surtout été l’objet d’investigation à la périphérie de la ville. Un silo dans l’actuel quartier des Grésilles, du mobilier de l’âge du Bronze près du quartier des Bourroches ont été retrouvés. Quelques menus objets domestiques, fragment d’assiette décoré d’ornements géométriques incisés de l’époque hallstatienne et une pince à épiler de l’époque de La Tène III, ont été mis au jour en plein centre ville (rue du Tillot et rue du Château). Deux ouvrages compilent les découvertes antérieures au début du XXe siècle : le Recueil d’Esperandieu (1911) et les Inscriptions antiques de la Côte-d’Or de Pierre Lejay (1889).

Les premières traces d’habitat remonteraient au Néolithique (site des Lentillières). La vallée aurait en effet été investie bien avant l’époque gallo-romaine. La confluence des routes dans une vallée fertile, irriguée par le Suzon et l’Ouche, permet le développement d’un petit village.

Le Dijon médiéval 

Au Ve siècle, Dijon devient le séjour des évêques de Langres, après la mise à sac de la cité en 407, et ce durant quatre siècles. Leur influence permit l’édification d’édifices religieux et notamment d’un groupe cathédral composé de trois bâtiments : Saint-Étienne, Sainte-Marie et Saint-Vincent. Deux basiliques furent ensuite élevées dès le XIe siècle par saint Urbain (actuel Saint-Jean) notamment.

Dijon fut ensuite occupé par les Burgondes qui furent défaits par Clovis en 500 ou 501. Les Arabes l’envahissent en 725 alors que les Normands n’y parvinnent pas en 887. C’est à cette époque qu’apparaissent les premiers comtes de Dijon, Aimar, Eliran, Raoul issus de la maison robertienne. En 1002, l’abbé Guillaume de Volpiano entreprend de reconstruire l’abbatiale Saint-Bénigne et les bâtiments monastiques annexes (actuel Musée archéologique de Dijon). Il fait élever dans l’abbaye une rotonde abritant le tombeau de l’évangélisateur de la Bourgogne, saint Bénigne, qui suscite un pèlerinage important. Il n’en reste aujourd’hui que l’étage inférieur, dit crypte de Saint-Bénigne.

Au début du XIe siècle, Dijon est composé d’une ville forte enclose de murs gallo-romains, restes de l’ancien castrum, et d’un bourg s’étendant jusqu’à l’abbaye Saint-Bénigne. Autour, des petits hameaux, Dompierre, Trimolois, Charencey, Bussy et Prouhaut, disparus depuis, ceinturent la ville. Les ducs de Dijon règnent alors sur la région. En 1015, le roi Robert Ier essaye de conquérir le Dijonnais : il s’attaque d’abord au village de Mirebeau-sur-Bèze et sa région puis vient mettre le siège devant le castrum de Dijon. Mais devant la vigoureuse résistance de l’évêque de Langres, Brunon de Roucy, soutenu par l’abbé de Cluny et le comte de la ville, il renonce à donner l’assaut. Dès l’année suivante, la mort de l’évêque lui permet de négocier avec son successeur, Lambert de Vignory, la cession du comté de Dijon au roi de France, en 1016. La ville rejoint le duché de Bourgogne et en devient la capitale. Dès 1017 le roi Robert vint à Dijon y affirmer ses droits et annonça la nomination de son fils cadet Henri, âgé de 9 ans, à la dignité de duc de Bourgogne. En 1026, le fils aîné du roi meurt et Henri devient l’héritier de la couronne royale. Roi à la mort de son père en 1031 il entre en lutte contre son frère Robert qu’il finit par vaincre. Il lui pardonne alors son insoumission et lui donne en apanage Dijon et le duché de Bourgogne en 1034. L’arrivée du duc Robert Ier, dit le « Vieux », installe durablement la famille des Capétiens à Dijon où elle va régner sans discontinuité pendant trois siècles.

Le 28 juin 1137, un grand incendie réduit Dijon en cendres. Les ducs reconstruisent alors une enceinte beaucoup plus large que la précédente, qui abritera la cité jusqu’au XVIIIe siècle. À la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle, Dijon s’orne de monuments de valeur : la Sainte-Chapelle, l’hôpital du Saint-Esprit, l’église Notre-Dame, etc. Auprès de chaque porte se développent de petits bourgs même si la ville ne grossit jamais plus que les limites de son enceinte. Les ducs de Dijon possèdent un château (actuelle mairie de Dijon) et y exercent avant tout un pouvoir de justice. En 1183 le duc Hugues III permet la rédaction d’une charte de commune, conservée aux Archives municipales qui permet l’entraide entre le duc et les habitants. Grâce à cette charte, qui fut beaucoup copiée dans d’autres villes de Bourgogne, les ducs s’enrichirent.

La Sainte-Chapelle dut son édification à un vœu fait par le duc Hugues III. Pris dans une tempête alors qu’il se rendait en Terre Sainte, il fit la promesse de construire près de son palais une église dédiée à la Vierge et à saint Jean l’Évangéliste. La construction commença dès 1172. Elle possédait un chœur à déambulatoire, achevé dès 1196. La triple nef fut élevée au XIIIe siècle dans le style gothique bourguignon. Les tours de la façade furent élevées de 1495 à 1515. Sa flèche s’élevait à plus de cinquante mètres. La dédicace n’eut lieu qu’en 1500. À la Révolution, les statues furent transférées, mutilées ou détruites. Jugée insignifiante par son architecture et d’un entretien trop coûteux, elle fut détruite en 1802.

 

 

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Dijon et le duché de Bourgogne 

Dijon connaît une période brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, qui règnent de 1363 à 1477. Elle est la capitale du duché de Bourgogne, ensemble d’États qui s’étendent jusqu’aux Pays-Bas. Centré sur ce duché, l’État bourguignon s’étend alors, pendant plus d’un siècle (1363-1477), par héritages et mariages jusqu’en Picardie, Champagne, Pays-Bas bourguignons, Belgique, Germanie, duché de Luxembourg, Alsace, comté de Flandre et Suisse.

Le duc Philippe le Hardi (1364-1404) est le premier duc de la dynastie des Valois et prend possession de Dijon, sur ordre du roi, en 1363. Il fonde à Dijon sa nécropole dynastique, la chartreuse de Champmol, dont il fait un foyer d’art. Jean Ier sans Peur (1404-1419) lui succède. Le duc Philippe III le Bon (1419-1467) reconstruit l’hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l’ordre de la Toison d’or. Pourtant, Dijon n’est pas une ville populeuse ; encore rurale et en raison des épidémies elle ne compte que 13 000 habitants en 1474. Le duc Charles le Téméraire (1467-1477) qui ne vit pas à Dijon échoue dans sa lutte contre le roi de France et meurt à la bataille de Nancy contre le duc de Lorraine René II de Lorraine, allié à Louis XI. Le puissant État bourguignon s’effondre alors, permettant à Louis XI d’annexer le duché le 1er février 1477.

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Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire au XVe siècle.

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Arnay le Duc (Côte d’Or)

Posté par othoharmonie le 19 septembre 2010

Arnay le Duc (Côte d'Or) dans Ma Bourgogne En détails reference-arnay

Arnay-le-Duc est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

Cette commune est située entre le Morvan et l’Auxois. Il s’agit d’un carrefour où se rejoignent la RN 6 (Paris-Lyon) et la RN 81 qui dessert le centre, via Autun; ces routes étant tracées sur d’anciennes voies de communication d’abord gallo-romaines (entre Autun et Alesia), puis médiévales entre le couloir rhodanien et les foires champenoises. Source de la rivière Arroux (étang de Barraux) qui se jette dans la Loire à Digoin (120 km).

 

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Histoire 

 

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Blasonnement 

Blason  « D’azur aux trois tour crénelées et couvertes d’argent, ouvertes d’or, ajourées, maçonnées et girouettées de sable, celle du milieu plus haute. » 

 

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Lieux et monuments 

  • L’église Saint-Laurent 

  • Le château des princes de Condé 

  • La tour de la motte forte 

  • Les hospices Saint-Pierre 

 

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Visite 

Ville de passage entre l’Auxois et le Morvan où l’on aime se mettre à table pour déguster du jambon persillé, elle réunit à l’automne les gourmets de la Confrérie de la Poule au Pot d’Henri IV et du Pays d’Arnay. Elle a gardé un riche patrimoine historique (belles maisons anciennes dont la maison Bourgogne du XVIe s. ornée de grotesques et d’une échauguette, tour médiévale, château..) ainsi qu’un côté nature avec la base de loisirs de l’étang Fouché et le jardin de plantes aromatiques et médicinales de Milléfolia. 


De nombreuses animations sont proposées : animations en centre ville (marché, foire, les Nocturnes Estivales qui animent le centre-ville les jeudis soir en juillet -août), expositions artistiques, expositions sur les arts de la table et la gastronomie, festivités du 14 juillet autour de l’étang Fouché, évènements sportifs reconnus (cyclosportive Claudio Chiappucci,, cross national du 11 novembre) 

 

Jumelage   

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Personnalités liées à la commune   

  • Bonaventure Des Périers, conteur français peut-être né en 1510 à Arnay-le-Duc et mort en 1543 au même lieu. 

  • Charles Théveneau de Morande, libelliste, espion, journaliste polémique français né le 9 novembre 1741 à Arnay-le-Duc et décédé à Arnay-le-Duc en 1805

  • Général Baron Claude Testot-Ferry, vétéran des armées républicaines, impériales et royales, commandeur de la légion d’honneur, né à Arnay-le-Duc le 20 mai 1773 et décédé à Châtillon-sur-Seine le 25 août 1856. Une plaque commémorative a été déposée le 16 septembre 2007 sur sa maison natale (rue des trois Tourelles) lors d’une journée organisée en sa mémoire par la ville et le Souvenir Napoléonien présidé par Alain Pigeard. 

  • François Auguste Dubois, né à Arnay-le-Duc en 1814 et mort à Paris en 1888, député de la Côte-d’Or entre 1871 et 1888

  • Claude Guyot, professeur agrégé de français, de latin et de grec au lycée Sadi-Carnot de Dijon, ancien député de la Côte-d’Or, maire d’Arnay-le-Duc jusqu’en 1965. Il décèdera dans l’exercice de ses fonctions après une trentaine d’années de magistrature municipale à la tête de la ville d’Arnay-le-Duc. Grand résistant pendant la seconde guerre mondiale, il fut président du Comité Départemental de la Libération de la Côte-d’Or. En hommage, la ville donnera son nom au collège. Décorations : officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec palme, chevalier dans l’Ordre des palmes académiques. 

  • Denis Barberet (1714 -1770), médecin, homme de science. 

  • Jules Poillot, député sous la Troisième République

  • Pierre Meunier, député-maire de la commune, né à Dijon le 15 août 1908, fait carrière dans la finance publique et devient contrôleur financier aux ministères de la santé publique et du travail. Il fait la connaissance de Jean Moulin au cabinet de Pierre Cot ministre de l’air en 1936. Le 27 mai 1943, il est nommé secrétaire général du Conseil national de la Résistance que préside Jean Moulin. Après l’arrestation de Jean Moulin il continue la lutte clandestine aux côtés de Georges Bidault qui préside le C.N.R. En 1945-46 Pierre Meunier est chef de cabinet de Maurice Thorez, ministre d’État, chargé de la fonction publique, à ce titre il élabore le statut général des fonctionnaires. Pierre Meunier remplit de nombreux mandats électifs : membre de l’assemblée consultative, il est élu conseiller général d’Arnay-le-Duc en 1945, député de la Côte-d’Or de 1946 à 1958, vice président de l’assemblée Nationale, conseiller régional de Bourgogne de 1976 à 1979. Il sera maire d’Arnay-le-Duc de 1971 à 1983. 

  • Scipion (le doc’) Nasica, né à Prato en Haute Corse, fils de militaire. Il devient médecin et arrive par erreur à Arnay le Duc où il s’installe comme généraliste. En 1939, la guerre éclate mais Nasica surnommé  » le Doc’ » continue à être « le médecin des pauvres » mais il incite à la haine envers l’envahisseur Allemand. Plus tard, ces derniers et Vichy s’intéressent à lui, il part et participe à la création du maquis René Laforge. Il meurt finalement pendant une fusillade entre résistants et soldats allemands. Plusieurs monuments lui sont dédiés. En 2008 un documentaire accompagné d’une fiction est sorti. C’est l’aboutissement de deux ans de travail entre les élèves de l’école Pierre Meunier et du collège Claude Guyot. 

  • Albert Albrier, (1845-1878), écrivain 

  • Tristan Maya, (1926-2000), écrivain, poète, critique littéraire, romancier, membre de l’Académie du Morvan 

 

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Info Mairie 

 

·         Place Bonaventure des Periers
21230 ARNAY-LE-DUC
Tél. 03 80 90 03 44 – Fax 03 80 90 09 17

 

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Visite commentée d’Arnay le Duc


Visite commentée d’arnay-le-duc pour les journées du patrimoine
Quoi :
Visites guidéesOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 18 Septembre au 19 Septembre 

 

            Exposition de Corentin Pernet


Cette tour médiévale ronde et crénelée est le seul vestige de l’ancien château fort de la motte forte.
Quoi :
ExpositionsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 01 Septembre au 19 Septembre 

 

            Expositions à la Tour de la Motte Forte


Cette tour médiévale ronde et crénelée est le seul vestige de l’ancien château fort de la motte forte. elle possède 3 étages et est…
Quoi :
ExpositionsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 04 Juin au 19 Septembre 

 

            Visites commentées d’Arnay-le-Duc pour les Journées du Patrimoine


L’office de tourisme du pays d’arnay vous propose une balade dans le centre ville pour découvrir le patrimoine (les anciens hospices saint pierre, la tour médiévale de…
Quoi :
Visites guidéesOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 18 Septembre au 19 Septembre 

 

            Billetterie Concert Pascal Danel et Lydie Errard


Billetterie du concert pascal danel et lydie errard à l’office de tourisme à arnay-le-duc
Quoi :
Concerts / FestivalsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 22 Mai au 02 Octobre 

 

            Billetterie concert Pascal Danel et Lydie Errard


Concert pascal danel et lydie errard. pascal danel (les neiges du kilimandjaro) et lydie errard (la longue dame blanche) chantent au profit de l’association parkinson espoir…
Quoi :
Concerts / FestivalsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 23 Mai au 02 Octobre 

 

            Marché d’automne


Producteurs régionaux : fruits, légumes, plantes diverses, produits alimentaires de toutes sortes dans les jardins de la maison régionale.
Quoi :
Expositions | Marchés | FêtesOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : le 03 Octobre 

 

            Exposition de Miriam STERN et de Agnes NIEHORSTER


La galerie des bains douches se trouve à côté de la maison régionale des arts de la table. créée dans les anciens bains douches publics, elle…
Quoi :
ExpositionsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 01 Septembre au 03 Octobre 

 

            Expositions de peintures


Quoi : ExpositionsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 05 Mai au 03 Octobre 

 

            Exposition 2010 :  »Le Bleu dans l’Art de laTable »

Exposition sur le thème du bleu dans l’art de la table (faïence, porcelaine, verrerie, nappes, décors de table….) du 18ème siècle à notre…
Quoi :
ExpositionsOù : 21230 Arnay-le-DucQuand : du 09 Avril au 11 Novembre

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Mâlain en Côte d’Or

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2010

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 Mâlain en Côte d’Or (21)

Histoire Mâlain – Mediolanum – a été fondée en 70 avant J.C. Au cours des Ier siècle et IIe siècle après J.C, la ville s’étend sur plus de 200 hectares et les échanges commerciaux y sont prospères. Elle appartenait au territoire Lingon


Son nom d’origine gauloise, signifie selon les interprétations centre d’une plaine ou plaine du centre

L’Ouche toute proche était alors navigable et permettait de relier le couloir de la Saône puis du Rhône où étaient importés divers produits dont les vins. La datation des amphores et fragments retrouvés sur les site a permis aussi de repérer l’importation de vins grecs ou italiens (Étrurie) et des échanges de produits alimentaires avec la région de Lyon.

Au XIe siècle, les Mâlain-Sombernon construisent une forteresse sur l’éperon rocheux qui domine le village. Le château sera partagé en 1422 entre Jeanne et Catherine, pour n’être réunifié qu’en 1654 par Nicolas Brulart, qui l’abandonnera peu après au profit de Sombernon

Lieux et monuments 

Le château de Mâlain     Mâlain en Côte d'Or dans Ma Bourgogne En détails 

Le site de la Boussière     dans Ma Bourgogne En détails 

  • Château fort de Mâlain, édifice médiéval activement restauré depuis 1985 par des bénévoles. Le château du XIIe siècle a été partagé au XVe siècle entre deux héritiers. Il appartient maintenant à la mairie de Mâlain et au Groupe Archéologique du Mesmontois. (Coordonnées : 47°1938N 4°4718E / 47.32722, 4.78833

Les 25 ans de travaux de restauration du Château... Cliquez !                                                                                                                                                                                                          

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Le conseil municipal de Mâlain et le Groupe Archéologique du Mesmontois (GAM) fêtent les 25 ans de travaux de restauration du Château. La manifestation réunira à la fois les bénévoles, les artisans, les partenaires financiers, les collectivités et tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de cette entreprise. 

  • Site gallo-romain de Mediolanum (site de La Boussière). 

  • Grotte dite « le trou du diable«  où des céramiques néolithiques et des vases du bronze ancien ont été retrouvés

  • Musée : Plusieurs salles abordent l’archéologie, l’histoire, la géologie … 

  • Les lavoirs (3) 

  • L’église : 19 ème siècle, peintures des 17ème et 18ème siècles 

  • La croix 16 ème siècle (sur la place de l’église

  • Maisons et fermes, nombreuses, des 18ème et 19ème siècles 

  • Ancienne usine à chaux et les mines 

  • Tombe du libre penseur, route de Paradis : essayez de déchiffrer les inscriptions philosophiques….

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Le patrimoine non bâtis :

  • Parc Sophie Moniotte (face à la Mairie). 

  • Forêts du mont Chauvin, de la Chassagne, de la roche Aîgue (606 mètres) : nombreux chemins de randonnées, belvédères

  • Réservoir dit du trou d’eau (propriété privée – baignade interdite ): route de Baulme la Roche 

  • Vallée de la Douix : promenade ombragée 

Légendes 

Blason des Mâlain   220px-M%C3%A2lain_-_Ch%C3%A2teau_-_blason 

·         La Crevasse du Diable 

Mâlain porte bien son nom, il fut considéré comme un ancien lieu de la pratique de sorcellerie noire en France. En effet, l’on raconte l’histoire d’une jeune femme qui, un soir, aurait été emmenée par un homme en rouge, jusqu’à une crevasse, réputée pour avoir été appelée « La Crevasse du Diable » qui mènerait jusqu’aux enfers. Aussi, le château de Mâlain, aujourd’hui en ruine, est lui-même considéré comme maudit car construit au-dessus de cette « Crevasse du Diable » 

WWW 6éme Foire Médiévale au pays des Sorcières :

girouette-sorciere

Les Sorcières de Mâlain vous souhaitent de Joyeuses Fêtes de YULE. 
Mangez, buvez, danser, riez, chantez l’année consumée…Pour renaitre  dans la roue de l’être avec le nouveau soleil. Que l’abondance, l’amour, la générosité, la vigueur et  la transmission de savoirs ancestraux vous accompagnent en l’an 2010 

Frissons de sorcières 

Par curiosité allez voir ce que colporte Maître CRoâ dans ses potins malsains…. Le chaudro blog magique des Sorcières de Mâlain.

CLIQUEZ ICI  / Rendez-vous sur le nouveau site des sorcières de Mâlain
Fête et foire Moyen Ageuse à Mâlain en Côte d’Or 

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On peut se demander pourquoi des sorcières à Mâlain

Loin des fables ancestrales, si Mâlain fête de nos jours ses sorcières, c’est qu’en 1644 le procès que firent les villageois à quelques femmes et hommes, est de triste mémoire. 

A Mâlain, tout commence déjà par une légende qu’on évoque depuis la nuit des temps. Cérès, déesse antique de la fertilité, cherchait désespérément sa fille disparue depuis des lunes et des lunes. Au hasard de ses pérégrinations, son chemin croisa celui d’Aloîs, un enfant du pays àla grâce et au charme troublant. Celui-ci, connaissant la région comme personne, entraîna Cérès jusqu’à l’entrée d’une cavité située sous la colline de Mâlain. 

« Voici l’entrée de l’enfer, où Pluton a enfermé ta fille » avoua-t-il à Cérès. 

Voilà ce que la mémoire populaire retint de cette légende païenne: L’antre du démon était situé sous la colline de Mâlain, là ou se trouve le château à présent. 

De nos jours encore on nomme cette cavité » le trou de diable  »  .mini_Sorciere%20et%20chaudron%20Halloween 

Mais au Moyen-Âge, curieusement, cette légende ne semble pas effrayer les bergers qui font de cette cavité une bergerie aménagée. L’année 1640 est particulièrement ardue pour les habitants de Mâlain. Pluies, gelées, et grêles viennent à bout des potagers, vergers et donc des fruits et légumes des paysans. La disette menace et en ces temps obscurs, il est facile d’attribuer cette malchance météorologique à des preuves d’existence du diable et de ses condisciples. On cherche alors des coupables et on s’en prend à quelques femmes et hommes sous des prétextes fallacieux.

 mini_Sorciere%20et%20chaudron%20Halloween Comme souvent à cette époque, les villageois décident de faire justice eux-mêmes. En fait de justice , il s’agirait plutôt d’une pantomime parodiant celle-ci. On garrotte les supposés sorcières et sorciers, on les emmène au bord de l’ouche à hauteur de Pont-de-Pany. Les pouces attachés aux gros doigts de pieds, ils sont jetés à l’eau. Ceux qui s’enfoncèrent dans l’eau furent reconnus innocents mais décédèrent dans d’atroces souffrances. Ceux qui surnagèrent, malgré les coups de fourche, furent jugés coupables. 

Ultime ignorance, une femme qui plaignit chrétiennement le supplice de ces pauvres gens fut lapidée par la foule et, dit-on, enterrée sous une pierre. La justice des lieux jugea une dizaine de ces pauvres gens. Et ceux qui réussirent à surnager furent condamnés a être pendus puis leurs corps brûlés. Peine heureusement levée par le Tribunal de Dijon qui gracia ces pauvres hères. Mais le mal était fait et la suspicion demeura envers ces personnes pendant de longues décennies, et leurs descendants eurent toutes les peines du monde à s’intégrer.mini_Sorciere%20et%20chaudron%20Halloween 

Voilà pourquoi de nos jours on peut assister une fois tous les deux ans à la fête des sorcières à Mâlain. Les villageois expient ainsi leurs fautes en fêtant celles qui furent jugées coupables il y a fort longtemps.

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Pouilly en Auxois

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2010

Pouilly en Auxois dans Ma Bourgogne En détails Halle%20du%20toueur%209

Pouilly-en-Auxois en Côte d’Or (21) se trouve à environ 40 km de Dijon et 280 km de Paris.

Transports

L’autoroute A6 passe juste à côté de Pouilly, et l’A38, barreau reliant Dijon à l’A6, font que Pouilly-en-Auxois est facilement accessible par la route.

Histoire

L’agglomération de Pouilly, située à l’origine sur la hauteur, fut peu à peu rebâtie dans la vallée à partir du XVIe siècle, lorsque murailles et châteaux édifiés par les Ducs de Bourgogne eurent perdu toute leur efficacité militaire.

Héraldique

Blason Blasonnement

« Parti d’or et d’azur aux deux chevrons ondés l’un en l’autre, à la bordure de gueules. »

Voûte du canal de Bourgogne

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

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Tunnel (voûte) de Pouilly-en-Auxois

La voûte du canal de Bourgogne est un tunnel de 3 333 m situé à Pouilly-en-Auxois

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Ancien Toueur

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Construit à partir de 1775, le canal de Bourgogne relie la Seine à la Saône. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Seine et celui du Rhône se situe dans la région de Pouilly. C’est d’ailleurs à Pouilly, dans le long souterrain de 3333 mètres de long (également appelé « la voûte ») que le canal passe de l’un à l’autre.

Pendant plus de 7 ans, des ouvriers mineurs creusèrent ce souterrain.

Pour les mariniers, il ne fallait pas moins de 10 heures pour le traverser. C’est pourquoi, en 1867, on installa un toueur à vapeur engrené par une chaîne immergée. En 1893, on le remplaça par un toueur électrique, et le trajet fut réduit à 2 heures seulement. Une autre difficulté dut être surmontée : la voûte n’étant pas assez haute, les bateaux les moins chargés touchaient le haut de la voûte. En 1910 fut trouvée la solution : on mit en service un bac transporteur sur lequel prenait place la péniche. Après avoir vidé une partie de l’eau contenue dans le bac, le bateau se trouvait à un niveau suffisamment bas pour être pris en charge par le toueur. De nos jours, les rares péniches traversent seules. Pour cela, il faut abaisser le niveau de tout le bief.

Bateau promenade

Nous vous proposons plusieurs types de croisières avec passage de la Voûte et d’une ou plusieurs écluses. Notre pilote agrémentera votre croisière d’anecdotes et de commentaires historiques.

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Le canton de Pouilly en Auxois est idéal pour profiter de la nature avec ses proches. L’Office de tourisme vous donne quelques idées de sorties en famille : vous pouvez faire une croisière en bateau, se balader en vélo sur la véloroute, visiter des châteaux et finir par un petit tour à la Maison de Pays pour goûter les produits régionaux.
 

Vous pouvez visualiser sur une carte les sites et les loisirs à découvrir sur le canton de Pouilly en Auxois en cliquant ici

 

 

Bienvenue sur le site de la ville de Pouilly en Auxois.

Vous y trouverez toutes les informations utiles, que vous soyez habitants de Pouilly en Auxois, du canton, ou simple visiteur curieux de faire connaissance avec notre jolie ville.

Pouilly en Auxois, commune de Côte d’Or, est idéalement située au coeur de la Bourgogne.

Cette ville dynamique offre un cadre de vie verdoyant, de nombreux commerces et tous les services nécessaires au bien-être de ses habitants et de ses visiteurs.

Bienvenue sur ce site et bonne navigation!

 

 

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Vénarey les Laumes

Posté par othoharmonie le 11 septembre 2010

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Venarey-les-Laumes est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne.

La dénomination actuelle est devenue officielle le 28 décembre 1961, à la suite du décret de changement de nom du 21 décembre précédent, publié au Journal officiel le 27. Auparavant, la commune était désignée sous le nom de Venarey, appellation encore fréquente dans le langage courant.

Deux propositions existent sur le nom, qui serait d’origine latine: il dériverait de Veneris Ara, se rapportant ainsi à la déesse Vénus (l’autel de Vénus)[1] ou de Venariacus ou Venerius, avec l’adjonction du suffixe -acum (le domaine de Venerius)[2],ce qui a donné Venarey au XIVe siècle. Le village de Venarey s’est rassemblé avec Les Laumes, dont l’origine vient également du latin :lima (limon, boue) ou lima (roseaux). Les hommes travaillant à la construction du chemin de fer avaient besoin de logements. Des quartiers se sont formés pour s’étendre près de Venarey : Venarey-Les-Laumes était né.

 

 

Église Saint-Germain

 

Venarey-les-Laumes, traversé par l’Oze et par la Brenne, affluents de l’Armançon, lui-même affluent de l’Yonne, est située à environ 15 km au sud-est de Montbard (chef-lieu d’arrondissement), 65 km au nord-ouest de Dijon (chef-lieu de département et de région) et une vingtaine de km à l’ouest de la source de la Seine.

Venarey_0 dans Ma Bourgogne En détails

Une famille de Venarey a tenu la seigneurie du XIIIe au XIVe siècle, avec Guy en 1212, Guillaume chevalier parti en Terre Sainte en 1231, Etienne en 1324, lequel reconnaît que sa maison-forte de Venarey est jurable et rendable au Duc de Bourgogne. Les droits féodaux passent ensuite à Guy de Tour en 1371, puis à la famille de Crecy au XVe siècle, Jean de Bruneau possédant la seigneurie en 1618 par sa femme Anne de Crecy. Les familles de Montal, de la Rivière, de Morges détiennent les droits aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle.[3]

La création de la ligne de chemin de fer Paris-Dijon, décidée en 1844 sous l’égide de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, a considérablement modifié la physionomie de la commune durant le XIXe siècle. La plaine des Laumes est en effet choisie pour la construction d’un important centre ferroviaire, avec une gare qui obtiendra ultérieurement le statut de première classe avec des voies secondaires en direction d’Epinac-les-Mines et d’Avallon, via Semur-en-Auxois. L’inauguration de la ligne Paris-Dijon intervient en 1851, ce réseau étant ensuite exploité par la Compagnie PLM, créée en 1857. L’apogée de cette activité, dans la première moité du XXe siècle, s’accompagne de l’édification d’une cité nouvelle avec ses commerces, son école et son église, la ville devenant du fait de son expansion chef-lieu de canton en 1910. À partir de 1939, la SNCF remplace la Compagnie PLM. Après la seconde guerre, les effectifs et l’activité ne cessent de décroître, un atelier de maintenance générale subsistant de nos jours.

L’autre événement d’importance pour la commune au XIXe siècle est l’ouverture du Canal de Bourgogne, construit à partir de 1775 et dont l’exploitation commence en décembre 1832. Cet ouvrage s’accompagne de la création d’un port fluvial à proximité du cimetière de Venarey. Du fait de la rapide concurrence du chemin de fer et de la route, le développement attendu pour le transport des marchandises (bois, vins, pierres, ciment…) ne sera pas au rendez vous. Le canal est de nos jours dévolu au tourisme fluvial, la ville disposant d’une halte nautique.

 

    château du XVIIIème siècle

 

 

Concours Régional des Villes et Villages Fleuris de Bourgogne : Venarey-Les Laumes, récompensée, obtient une 3ème fleur 

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Le Comité Régional de Tourisme organise chaque année, sous le parrainage du Conseil Régional, une manifestation qui met à l’honneur « les Villes et Villages fleuris de Bourgogne ».

Celle-ci a eu lieu le jeudi 22 octobre 2009, à la salle polyvalente de Clamecy, dans la Nièvre, et était présidée par Didier Martin, Président de Bourgogne Tourisme, Patrick Molinoz, Conseiller Général, représentant Jean Pierre Rebourgeon, Président de Côte d’Or Tourisme et Madeleine Leroy, Présidente de la Commission Régionale du fleurissement.

Elle avait pour but d’honorer les 169 communes fleuries en Bourgogne détentrices du panneau « Villes et Villages Fleuris ». Sur ces 169 communes, 5  possèdent 4 fleurs ; 32 possèdent 3 fleurs ; 49 possèdent 2 fleurs et 83 possèdent 1 fleur. 760 communes en Bourgogne participent à ce concours des Villes et Villages Fleuris.

A signaler que seules deux nouvelles villes ont obtenu trois fleurs cette année : Chablis et Venarey-Les Laumes.

Pour Didier Martin « la qualité du cadre de vie est devenue incontournable dans notre société, tant pour les habitants que pour les touristes. Pour les Français, les espaces verts font aujourd’hui partie intégrante du patrimoine, au même titre que les monuments historiques ».

Depuis de très nombreuses années, Venarey-Les Laumes, participe à ce concours et se voit récompensé des efforts entrepris pour l’embellissement et le fleurissement de la commune. Une 1ère Fleur était attribuée en 1992 puis une 2ème en 1997. En 2009, la commune vient à nouveau de se voir récompensée et décernée une 3ème Fleur.

Cette dernière, concrétise l’action et les efforts menés par la municipalité depuis 2001, en faveur de l’embellissement et  du fleurissement, des parcs, des espaces publics, des bâtiments communaux, et la création d’un environnement favorable à l’accueil et au séjour, aussi bien pour les habitants que pour les touristes.
Cette récompense fait suite à la visite en juillet 2009, du Comité Départemental du Fleurissement, qui a proposé Venarey-Les Laumes pour participer au Concours Régional, et ainsi avoir la possibilité d’obtenir une troisième fleur. Le 27 août 2009, ce jury Régional est venu visiter les différents quartiers de la ville, avant de délibérer fin septembre.

Patrick Molinoz, maire de Venarey-Les Laumes, s’est réjoui de cette distinction qui récompense les efforts de la municipalité, mais aussi le travail du service technique et du service des espaces verts.

En savoir plus… 

VENAREY LES LAUMES OFFICE DE TOURISME ** DU PAYS D’ALESIA ET DE LA SEINE

 Place Bingerbrück,
21150 VENAREY LES LAUMES
Tél : +33 (0)380968913


Contacter l’Office par mèl

Visiter son site interne

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Châtillon sur Seine en 21

Posté par othoharmonie le 6 septembre 2010

Châtillon sur Seine en 21 dans Ma Bourgogne En détails city_400161_1

Châtillon-sur-Seine

Châtillon-sur-Seine est une commune française, située dans le nord du département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne. La ville est traversée par le haut cours de la Seine et se situe dans une région d’importants massifs forestiers. C’est le centre du Pays Châtillonnais (qui regroupe 113 communes), mais aussi la ville de Haute Côte-d’Or la plus peuplée avec 5 837 habitants au recensement provisoire de 2006. La commune possède le label Ville fleurie (deux fleurs) et celui des Plus beaux détours de France.

Géographie

La ville est située au cœur d’importants axes routiers et est avantagée par sa proximité à l’autoroute A6. Elle se trouve à 234 km de Paris (2h45), 83 km de Dijon par la RD 971 (1h15), 68 km de Troyes par la RD 971 (1h), 83 km d’Auxerre (1h15), 58 km de Chaumont (Haute-Marne) par RD 965 (1h), 49 km de Tonnerre (Yonne) (40min), 75 km de Langres par RD 928 (1h) et 33 km de Montbard par RD 980 (30min).

On peut se rendre à Paris en 1h50 par la gare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine – Montbard.

La ville est traversée par la Seine (qui prend sa source à 40 km) et est située sur un plateau dont l’altitude moyenne est supérieure à 300 m. Sa forêt est une des plus grandes forêts domaniales de Bourgogne avec ses 8 875 ha 

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Histoire

La région compte de nombreux vestiges d’occupation aux époques pré-celtiques et celtiques, pierres levées et surtout oppidum du mont Lassois, situé à 6 km de la ville et qui fut un important centre d’habitat dès l’âge du bronze. On sait qu’au VIIIe siècle, les populations se sont déplacées sur l’actuel site de la ville et ont fortifié une colline, le Castel qui donna son nom à Châtillon. En 886, l’évêque de Langres, afin de mettre à l’abri les reliques de saint Vorles, les apporta à Châtillon. Cependant, une autre enceinte fortifiée existait sur l’autre rive de la Seine et Châtillon fut pendant tout le Moyen Âge séparée en deux entités rivales, l’une appartenant aux Bourguignons (Chaumont) et l’autre à l’évêque de Langres (le Bourg). En 1638, les deux villes furent réunies par un traité sous l’autorité du roi de France.

En 1790, elle devient le chef-lieu du district de Châtillon-sur-Seine et en 1800, le chef-lieu de l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Il fut supprimé en 1926.

À la fin du Premier Empire, Châtillon-sur-Seine accueille du 7 février au 11 mars 1814 le congrès de Châtillon, où ont lieu des négociations sans lendemain entre les ambassadeurs des souverains alliés et le représentant de Napoléon Ier, Caulaincourt.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Châtillon est libérée le 12 septembre 1944, lorsque le 1er régiment de fusiliers marins (débarqué en Provence) et le 1er régiment de marche de spahis marocains (débarqué en Normandie) sont les premières unités des deux armées débarquées à faire leur jonction sur la commune.

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Blasonnement

« De gueules au château en perspective de quatre tours d’argent, maçonné de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or. »

Économie et emploi

La région châtillonnaise étant un territoire de tradition rurale, l’agriculture y tient une place importante. Châtillon est aussi un petit centre industriel, de tradition métallurgique, mais la filière bois tient une importance primordiale dans l’économie locale.

Les principaux établissements industriels sont, par ordre décroissant du nombre de salariés : Crown Emballage (emballages métalliques, 240 salariés), Brugère Fernand (panneaux en bois, 120 salariés), et Bourgogne fonderies (fonderie de fonte, 70 salariés). ArcellorMittal possède un établissement dans le village voisin de Sainte-Colombe (acier pour béton, 60 salariés).

Bourg centre d’une région rurale et faiblement peuplée, Châtillon est le centre commercial et administratif du nord du département de la Côte-d’Or. La ville a été sous-préfecture jusqu’en 1926, mais est reléguée au rang de simple chef-lieu de canton depuis. Elle n’en reste pas moins un centre de services important à l’échellon local. L’hôpital local, désormais regroupé avec celui de Montbard, compte 260 salariés. Sa capacité d’accueil est d’une centaine de lits, dont la moitié en médecine, le reste se répartissant entre chirurgie et soins intensifs. 2 collèges et 3 lycées (dont un technologique privé et un lycée agricole) accueillent les élèves de la ville et des villages alentours. Le tissu commercial a beaucoup évolué depuis la fin des années 90. Après bien de péripéties, un hypermarché Auchan de 4700 m² a ouvert dans la commune limitrophe de Montliot-et-Courcelles en 2005. Il est concurrencé par un Intermarché de 3520 m² situé à Châtillon même. D’autres grandes surfaces de vente spécialisées sont présentes dans l’agglomération, tel Gamm vert (2270 m²), Bricomarché (1980 m²), Maga meubles (1000 m²), Gifi (1100 m²), Noz (1000 m²), Défimode (900 m²) ou Marché aux affaires (900 m²). Les hard discounteurs sont représentés par ED, Aldi et Leader price avec environ 700 m² de vente pour chacune des enseignes.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d’industrie de Dijon

Lieux et monuments

  • L’église Saint-Vorles : située sur une colline qui domine la ville l’église date des Xe et XIIe siècles. C’est l’emplacement d’origine de la ville, occupé dès l’antiquité. Non loin se trouvent les ruines du château des ducs de Bourgogne (XIIIe siècle).

  • Au pied de la falaise se trouve la source de la Douix, résurgence d’une rivière souterraine et lieu de culte dès l’époque celtique.

  • L’église Saint-Nicolas de la fin du XIIe siècle.

  • L’ancienne abbaye Notre-Dame, datant du XIIe siècle : les bâtiments conventuels abritent le nouveau musée ; l’ancienne abbatiale, aujourd’hui l’église Saint-Pierre, est toujours utilisée pour le culte.

  • Le Musée du Pays Châtillonnais , inauguré en juillet 2009, abrite une collection d’objets découverts dans la région, notamment le fameux trésor de Vix, mobilier complet d’une tombe à char de l’époque du premier âge du fer.

  • L’Hôtel Philandrier, hôtel particulier de style Renaissance, abritait l’ancien musée archéologique.

  • Le couvent des Cordeliers, reconstruite en 1630, il conserve un cloître plus ancien. C’est là que se tenait le grand quartier général du maréchal Joffre lors de la bataille de la Marne.

  • L’hôtel du Congrès, hôtel particulier du XVIIe siècle qui accueillit le congrès de Châtillon.

  • Le sculpteur Raoul Josset a réalisé le Monument aux morts de la guerre de 1914-1918.

  • La ville a inauguré en mai 2006 le théâtre Gaston-Bernard, pouvant accueillir jusqu’à 550 personnes.

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     LES PERSONNALITES LIEES A LA COMMUNE

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