Vitteaux (21)

Posté par othoharmonie le 1 septembre 2010

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Vitteaux est une commune française, située dans le département de la Côte-d’Or et la région Bourgogne

 

Vitteaux, traversé par la Brenne, est un chef-lieu de canton peuplé par plus de 1100 habitants. Situé à une altitude de 335 mètres et sur une surface de 2070 hectares, Vitteaux est sous la bonne garde du plateau de Myard.

HISTOIRE 

Vitteaux (21) dans Ma Bourgogne En détails 200px-Vitteaux_-_Office_de_tourisme_2 Maison Médiévale

  

 

Au cœur de l’Auxois, traversée par les eaux de la Brenne, la petite ville de Vitteaux conserve des vestiges de fortifications, témoins d’un passé belliqueux, et de belles maisons médiévales et Renaissance, groupées autour des halles du XIIIe siècle. La maison Bellime, visible depuis la place, offre un très bel exemple d’architecture médiévale avec ses fenêtres géminées et sa cheminée massive. Toute aussi charmante, la maison à pans de bois sur la place accueille l’Office de Tourisme. Il faut quitter la grande rue et ne pas hésiter à s’engager dans les ruelles ou à flâner le long de la Brenne pour s’imprégner du charme de ce bourg. Son caractère doit aussi beaucoup au paysage vallonné qui l’entoure de toutes parts.

260px-Vitteaux_-_La_Brenne_1 dans Ma Bourgogne En détails La Brenne

Le site de Vitteaux a toujours su se montrer accueillant envers l’homme qui l’a modelé au fil des siècles. En témoigne le plateau de Myard, au-dessus de Vitteaux, qui garde la trace d’habitats fortifiés par les hommes, il y a 6000 ans. De même, de nombreux objets retrouvés aux environs attestent de la présence de l’homme durant la période Gallo-romaine. 

Blason  Blasonnement

 « D’azur à la hache consulaire contournée d’argent, le faisceau formé de flèches renversées du même, leurs pointes émoussées de sable, et lié de gueules » 

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Vitteaux possède également un hypodrome

 

 

Lieux, monuments et curiosités   

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Clocher tours de l’église Saint-Germain 

En se baladant au fil des ruelles de Vitteaux, il est possible de découvrir les monuments et curiosités suivantes : 

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Tour octogonale

  • une tour octogonale située place du 8 mai. 

  • le patrimoine religieux : 

·         l’église Saint-Germain, fondée au XIe siècle par les bénédictions de Flavigny, puis reconstruite en 1180 par Mathilde de Courtenay. Elle possède un portail du XIIIe siècle, avec des vantaux gothiques du XVe siècle figurant les apotres. A l’intérieur, un triptyque peint par Nicolas de Hoey en 1592 représentant la Trinité, entourée des instruments de la Passion. À remarquer son clocher vrillé appelé clocher tors ainsi que sa tribune d’orgues en bois sculpté du XVe siècle ou son christ en buis de la fin du XIVe siècle. A voir aussi la crypte funéraire de Claude Languet et de ses deux épouses, remarquable par ses fresques. 

·         le couvent de la Providence (également appelé couvent des Minimes), racheté par l’hôpital en 1963. Construit en 1651, il fut utilisé pour de nombreuses affectations au fil des siècles. Il possède encore son guichet pour les mendiants. 

·         chapelle de la Trinité 

  • un grand nombre de maisons et d’hôtels particuliers : 

·         l’office de tourisme, maison à pans de bois dits en « écharpes de Saint-André » caractéristiques du XIVe siècle. La cour du bâtiment, entièrement restaurée, est remarquable, avec son passage en galerie et son escalier extérieur. Les salles de l’office de tourisme accueillent toute l’année diverses expositions. 

·         la maison Decailly ( XVIe siècle ) où l’on peut notamment distinguer sa porte l’inscription suivante en lettres enclavées : « in domino confido ». 

·         la maison Bélime, édifiée au XIIe siècle par Mathilde de Courtenay, châtelaine de Vitteaux. Remarquable pour ses fenêtres géminées à tympans trilobés. 

·         l’Hôtel Ferrand (XVIe siècle) dont on peut remarquer les poutres sculptées de têtes.

·         l’Hôtel Piget, hôtel particulier dont les bâtiments sont ordonnés autour d’une cour. Sur la rue, galerie à pan de bois et escalier en encorbellement. Le plafond peint du premier étage du corps de logis (remanié au XVIIe siècle) est également remarquable. 

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Tour de guet de l’ancien château 

  • le site de l’ancien château 

·         la tour de Guet, construite sur une ancienne tour du château (tour de la prison), elle offre un superbe panorama sur Vitteaux et l’éperon barré de Myard. 

·         le puits, où se réfugierait selon la légende la vouivre

·         les fossés du château creusés dans le roc qui peuvent faire jusqu’à 6 mètres de profondeur.   

·         l’ancienne entrée du château dont ne subsiste plus que les soubassements des deux tours rondes qui encadraient un pont-levis. 

  • les fortifications du village : on peut encore croiser plusieurs tours des anciennes fortifications du village. La tour la plus remarquable était la tour-porche qui enjambe la rivière. 

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Tour-porche

  • le patrimoine civil 

·         les halles datant des XIIIe siècle et XIVe siècle. Elles ont été partiellement reconstruites au XVIIe s. On y organisait encore de grands banquets au début du siècle. Elles servent de nos jours d’entrepots. 

·         l’hôpital Saint-Nicolas, construit en 1750 et financé par le don de Claude de Baudenet. Au centre, la chapelle. 

·         les lavoirs, dont un à impluvium. 

·         le four, décoré par les enfants des écoles, édifié pour la cuisson d’une brioche géante 

Différents parcours touristiques sont disponibles à l’office de tourisme. En particulier, le parcours nocturne dans les ruelles de Vitteaux est un circuit ombres et lumières avec le théâtre d’ombres par Christian Boltanski : les maisons s’animent de silhouettes fugitives. 

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Personnalités liées à la commune  

  • Maurice Noirot

  • M.Audiffred (1801-1884) qui légua 50 000 francs à la ville pour que Vitteaux possédât une distribution d’eau potable. L’inauguration eut lieu en décembre 1891

  • Étienne Beleurgey, cuisinier à l’Elysée à l’époque de Sadi Carnot. Source: Edme Huchon « Vitteaux les choses du passé » 

  • François Sauvadet, ancien maire de Vitteaux (mais maintenant 1er adjoint), qui est également porte-parole national du Nouveau Centre. François Sauvadet a passé sa scolarité au lycée Montchapet de Dijon.

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Alise Ste Reine (21)

Posté par othoharmonie le 27 août 2010

Le site d’Alésia 

Le site d’Alésia (Côte d’Or, Bourgogne, France), siège de la fameuse bataille qui opposa le général romain Julius Caius Caesar à Vercingetorix, chef des coalisés gaulois en 52 avant Jesus-Christ.La maquette virtuelle reprend la disposition théorique des fortifications d’après le récit qu’en fait César dans La guerre des Gaules (une tour tous les 25 mètres environ) en s’appuyant sur les recherches archéologiques anciennes et récentes, notamment celles de M. Reddé qui propose un plan des for tifications. 

Vous pouvez voir le site virtuel à cette adresse :  http://www.taranisprod.net/real/alesia.htm 

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A Alise-Sainte-Reine, en Bourgogne Depuis le milieu du XIXe siècle, la localisation du site du siège d’Alésia a mobilisé bien des énergies. Pour la communauté scientifique, l’affaire est aujourd’hui entendue : 

« Autant l’on pouvait admettre que des doutes fussent émis avant les fouilles décidées par Napoléon III, autant les résultats de celles-ci les ont fait disparaître. A ceux qui n’auraient pas été convaincus, faute d’avoir lu les relations de l’époque, les récentes campagnes, menées par des équipes franco-allemandes (de 1991 à 1997), ont apporté toutes les preuves possibles. Alésia, c’est bien Alise-Sainte-Reine ; l’oppidum des Mandubiens, c’est le Mont-Auxois. » Christian Goudineau, professeur au Collège de France, in Regard sur la Gaulle, Actes Sud, collection Babel, 2007, p. 296. 

De quelles preuves disposons-nous pour l’affirmer ? Citons Michel Reddé, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études, responsable des récentes campagnes de fouilles : 

 » Aucun des arguments avancés pour démontrer qu’Alise est bien le lieu qui vit s’affronter César et Vercingétorix n’apporte, à lui seul, une preuve suffisante. (…) En revanche, le faisceau d’indices, la mise en série des arguments, leur complémentarité, constituent un phénomène tout à fait impressionnant, extrêmement rare en archéologie. (…) On dispose de beaucoup plus d’indices pour dire qu’Alise est Alésia qu’on en a pour localiser Troie ou Mycènes de façon absolue, et pourtant il n’y a point là de querelle !  » Alésia – L’archéologie face à l’imaginaire, Editions Errance, 2003, p. 201-202. 

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 Le nom gaulois de l’oppidum était Alisiia. Il est attesté par une inscription du milieu du Ier siècle après J.-C. et plusieurs tessères. Ces documents indiquent que le nom indigène a survécu tout au long de l’époque gallo-romaine, au moins localement. 

L’inscription « in Alisiia« , en langue gauloise, a été trouvée en 1839 sur le Mont-Auxois. Il s’agit de la dédicace d’un bâtiment situé au nord du forum de la ville gallo-romaine. 

Il existait en Gaule romaine des jetons en plomb, présentant la forme de monnaies, appelés « tessères ». Ils portaient en général l’image d’une divinité au droit et le nom d’un peuple, le plus souvent abrégé, au revers. 

Huit tessères frappées au nom des Alisienses, les habitants d’Alisiia aux IIe et IIIe siècles, ont été découvertes à Alise-Sainte-Reine. Leur légende (ALI ou ALISIENS) confirme le nom des habitants, et par conséquent celui de l’agglomération. 

Depuis le Haut Moyen-Age, comme le souligne Michel Reddé (voir la bibliographie), c’est à Alise-Sainte-Reine que les érudits, les humanistes de la Renaissance, puis tous les Antiquaires – ceux qui s’intéressaient aux Antiquités – ont placé Alésia. Ceci en vertu de la toponymie, mais aussi en se fondant sur une très ancienne tradition, et sur certains vestiges restés longtemps visibles. 

Composée vers 480, la Vie de saint Germain, évêque d’Auxerre de 418 à 448, évoque son séjour à Alésia (in alesiensi loco). C’est la première mention (conservée) par une source locale de la forme latine classique Alesia au sujet du Mont-Auxois.

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Depuis le XIXe siècle, les fouilles et la photographie aérienne ont révélé les vestiges de neuf sanctuaires sur le Mont-Auxois. Tous ont fait l’objet d’aménagements importants à l’époque gallo-romaine. Toutefois, pour trois d’entre eux au moins l’archéologie a prouvé une origine qui remonte à la fin de la période gauloise.

Ces éléments corroborent l’assertion de Diodore de Sicile au sujet d’Alésia :  » Les Celtes honorent, de nos jours encore, cette ville où ils voient le foyer et la métropole de toute la Celtique « . Une telle fonction explique sans doute la permanence, une fois l’indépendance gauloise perdue, du site de l’agglomération au sommet du Mont-Auxois.

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Les travaux romains 

Les fouilles archéologiques, notamment celles du Second Empire et celles des années 1990, ainsi que les milliers de photographies aériennes prises par René Goguey, ont révélé les traces, autour du Mont-Auxois, d’un dispositif d’encerclement semblable à celui que décrit César dans ses Commentaires. 

Il est composé d’une ligne interne d’investissement (la contrevallation), d’une ligne extérieure de défense (la circonvallation) et d’une série de camps installés sur les hauteurs. La signature romaine de ces dizaines de kilomètres de fortifications ne fait aucun doute. 

Pour une présentation détaillée, se reporter à l’ouvrage de Michel Reddé Alésia. L’archéologie face à l’imaginaire. Pour en savoir plus sur l’apport de l’archéologie aérienne, vous pouvez visionner ici « Alésia, vu du ciel. L’oeil de René Goguey » de Philippe Fontenoy : 

Image de prévisualisation YouTube

Des monnaies au nom de Vercingétorix 

Les deux seules monnaies au nom de Vercingétorix trouvées à l’extérieur du territoire arverne l’ont été lors des fouilles de Napoléon III à Alésia. Elles sont très originales puisqu’elles présentent la particularité d’être en bronze mais ont été frappées avec des coins qui ont servi pour le monnayage d’or. 

Au cours d’un siège, l’or venant à manquer, ou afin de limiter sa sortie, on payait les troupes avec des monnaies de même valeur frappées dans un métal vil. 

Cette découverte prouve que le site d’Alise a connu une période de crise de type siège à l’époque où Vercingétorix était à la tête de la coalition gauloise. Ajoutons que la présence du matériel destiné à la frappe suppose celle du commandant en chef gaulois. 

Un fantastique arsenal 

Le matériel militaire découvert à Alise constitue le plus important arsenal d’armes celtiques et romaines jamais trouvé pour l’époque romaine. Les fragments réunis concernent, au total, plusieurs centaines de casques, boucliers, épées, glaives ou poignards, armes de jet, flèches, traits de catapulte, balles de frondes, boulets… 

S’y ajoutent d’autres types de matériel militaire tels qu’un fragment de tente de légionnaire en cuir et des centaines de clous de sandales romaines. 

Deux balles de fronde portent ll’inscription T. LABI. Elles permettent d’identifier le camp de Titus Labienus, le principal lieutenant de César.

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Des umbos de boucliers germains 

Le centre des boucliers était renforcé par un élément métallique saillant : l’umbo. Deux umbos en fer appartenant à des types très rares en Gaule, où ils ne sont attestés qu’à proximité du sillon rhénan, ont été trouvés à Alise. 

Attribués à la panoplie des combattants d’origine germanique, ils doivent être mis en rapport avec les troupes auxiliaires germaines qui ont participé au siège d’Alésia aux côtés de l’armée romaine.

Des chevaux gaulois et romains 

L’étude archéozoologique des restes osseux de chevaux découverts sur le site d’Alise-Sainte-Reine prouve la présence simultanée et en grand nombre de chevaux de cavalerie romains et gaulois, et peut-être germains.

Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, 1899, par Lionel-Noël Royer

ALESIA a été le théâtre de l’affrontement entre Vercingétorix et César en 52 avant J.C. Les armées romaines ont assiégé celles de la coalition gauloise. Vainqueur, César a soumis la Gaule et les Gaulois. Cet épisode a marqué la fin de l’indépendance de la Gaule et la naissance de la civilisation gallo-romaine. 

Aujourd’hui, le paysage depuis le plateau du Mont-Auxois et le belvédère des fouilles, permettent d’évoquer le siège de César, même s’il reste peu de vestiges de l’oppidum gaulois. 

 000206AELe Muséoparc, un grand projet culturel…          

                                                                      000206AE Le Centre d’Interprétation : au coeur de la bataille                                                

              

  000206AE Le Musée archéologique : au coeur de la vie quotidienne 

Jours et horaires d’ouverture : 

Du 01er février au 31 mars & du 01er octobre au 14 novembre, tous les jours de 10h à 17h Du 01er avril au 30 juin & du 01er au 30 septembre, tous les jours de 9h à 18h 

Du 01er juillet au 31 août, tous les jours de 9h à 19h

 Tarifs :  Tarif adulte : 3 € Enfant de 7 à 16 ans : 2 € 

Visite libre ou guidée (1h : 2 € en + du droit d’entrée / 1h30 : 3 € en + du droit d’entrée)  Groupe à partir de 10 personnes : A partir de 2.50 € 

Gratuité : enfant – de 7 ans, bénéficiaire RMI – RMA, aide sociale ou minimum vieillesse   

Pour toute information complémentaire : SEM ALESIA – Rue du Rochon – 21150 ALISE-SAINTE-REINE 

0002064DTél. 03 80 96 96 23   

 -     Fax 03 80 96 96 24    -    contact@alesia.com -   www.alesia.com    

 

 


 

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Montbard (21)

Posté par othoharmonie le 22 août 2010

Montbard (21) dans Ma Bourgogne En détails montbard475

Montbard en 21, chef-lieu d’arrondissement, sous-préfecture du département de la Côte d’Or attaché à la région Bourgogne. 

Elle est jumelée avec Couvin en Belgique et Ubstadt-Weiher (Baden-Württemberg) en Allemagne. 

Ses habitants sont des Montbardois

Montbard est située au nord-ouest de Dijon, elle est traversée par la Brenne et le Canal de Bourgogne. Sa gare est desservie par des TGV PARIS-DIJON, ce qui la relie à Paris en une heure. 

L’étymologie du nom de Montbard reste incertaine. Jean Nadault dans son manuscrit « Mémoires pour servir à l’histoire de la Ville de Montbard » dit que la ville existait à l’époque des « bardes », ces poètes et chanteurs celtes, d’où le « d » placé à la fin de son nom. Nombre de sites de la région font référence à la période gauloise. À certaines époques le nom de la ville fut amputé du « d » et à d’autres il fut remplacé par un « t ». Finalement c’est le « d » qui fut conservé. 

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Le « castus Montusbarri » est cité dans plusieurs chartes (dont la charte communale de 1231, octroyée par le duc Hugues IV). Castrum désignait le château mais aussi la ville fortifiée, le château est sur un mont. La légende attribue à Bardus, cinquième roi des Gaulois, la fondation des écoles de musique où enseignaient des bardes, et l’on soutint même que celle de Montbard était la principale. Courtépée fournit quelques explications complémentaires : « le nom celtique de Montbard, mons Bardorum, séjour des anciens bardes annonce son antiquité ». Aussi Guy le Fèvre, en sa Gallerie, l’appelle le Parnasse des poètes Français. Ladonne ne doute point de cette étymologie. 

Le temps destructeur et les ravages des guerres nous ont privé de monuments qui pourraient prouver l’assertion de ces auteurs. D’autres tirent son nom de barre, barrage, mont qui barre. À toutes ces considérations s’ajoute le vieux mot « bard » qui dans le vocable celtique, désigne un mont isolé ; d’où les noms de Bard (Loire), Bard-le régulier et Bard-les-Epoisses (Côte d’or). 

Le site de Montbard est occupé dès l’Antiquité.         thumbnail.aspx?q=209155204261&id=0f8bf6c27a7bbe9bf1b7cd1e0bc37389&url=http%3a%2f%2fsocietedetirvenareyleslaumes.wifeo.com%2fimages%2fMONTBARD

Au temps des Gaulois, Montbard abrite une communauté de Druides. Au Moyen-âge, elle est une ville importante disposant de son Château fort. En 1070, Aleth, la mère de Bernard de Clairvaux y naît. Le futur Saint Bernard a pour oncle le comte de Montbard. En 1231 elle est érigée au rang de commune par le duc de Bourgogne Hugues IV. Elle devient ensuite un lieu de fréquents séjours des Ducs Valois de Bourgogne. 

En 1590, elle est assiégée par le Comte de Tavannes, lieutenant d’ Henri IV, qui combat le duc de Nemours. 

En 1707, le naturaliste Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, y naît. 

En juillet 1813, Jean Andoche Junot, duc d’Abrantès, général et ami de longue date de l’empereur Napoléon 1er , meurt à demi-fou à Montbard, dans la maison de son père. 

En 1833, le Canal de Bourgogne y est ouvert à la navigation. En 1926, par décret de Raymond Poincarré, Montbard devient sous-préfecture. 

VILLE INDUSTRIELLE 

La zone industrielle est particulièrement importante à Montbard, héritière d’une longue tradition métallurgique et ouvrière. Surnommée Metal’Valley, elle regroupe neuf grandes entreprises métallurgiques, dont une fabrique du groupe Vallourec de tubes en acier et d’autres dédiées à l’industrie nucléaire.

L’usine Valinox nucléaire.

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·         Métal déployé : 

Le métal déployé est un treillis métallique réalisé par cisaillage et étirement de feuilles de métal. L’atout majeur de ce produit réside dans le fait qu’il est fait d’une seule pièce sans soudure ni assemblage et n’occasionne pas de perte de matière. Fondée en 1902, l’entreprise Métal Déployé est leader français pour la production de métal déployé et se positionne parmi les premiers producteurs européens. Ses secteurs traditionnels sont l’automobile et la construction. Depuis plusieurs années, l’entreprise produit également pour l’architecture avec des applications diverses telles brise-soleil, revêtement de façade, plafond, habillage « seconde peau », etc. 

·         Métal déployé résistor : 

Intégration de composants connexes à la résistance de puissance (sectionneurs, commutateurs, traversées, TC…) Résistances d’excitation, décharge, charge, résistances de traction ferroviaire (rhéostats de freinage et résistances auxiliaires), 

Chauffage industriel 

·         Cablofil Chemin de câbles. 

·         Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes   

La filiale française du groupe allemand Salzgitter produit à Montbard des tubes sans soudure en acier inoxydable et en alliages de nickel. 

·         Valti   Tubes et tuyaux en métaux ferreux (fabrication et négoce). 

·         Valinox nucléaire : 

Fabrique des tubes sans soudure en acier inoxydable pour les centrales électriques et nucléaires (2nd traitement thermique et finition). 

·         Vallourec et Mannesmann Tubes Tuberie pour tubes en acier sans soudure utilisé pour différentes applications industrielles et notamment à l’usine de Valti. 

·         Bliss 

·         Viel (caisses en bois)         thumbnail.aspx?q=227182980904&id=c425e97d2c63c1ca777c129e55af9bcf&url=http%3a%2f%2fwww.cr-champagne-ardenne.fr%2fpatrimoineindustriel08%2fImages%2fIVR21_090800224NUCA_P 

ECOLES  montbard   

·         6 écoles maternelles : Diderot, Jules Ferry , Pasteur, Jean-Yves Cousteau, Victor Hugo et l’école privée Buffon. 

·         4 écoles primaires : Diderot, Juliot Curie, Langevin et l’école privée Buffon. 

·         1 collège : Pasteur 

·         1 lycée technique : Eugène Guillaume 

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Montbard dispose d’une Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Côte d’Or, d’un Centre hospitalier et d’un laboratoire d’analyses de biologie médicale.

 Montbard possède une gare avec 10 dessertes TGV par jour et jusqu’à 40 trains qui s’arrêtent quotidiennement. La gare SNCF est situés sur la ligne Paris (Gare de Lyon)/Dijon/Besançon (ou Paris/Dijon/Suisse) avec une fréquentation annuelle de 265 000 voyageurs. 

Des tarifs préférentiels permettent d’effectuer un aller retour Paris/Montbard en TER à prix réduit. Un programme de travaux a été entamé récemment dans le but de rendre la gare plus accessible et accueillante. 

Deux importantes entreprises Montbardoises, V & M et Valti, disposent d’une desserte marchandise chaque jour du lundi au vendredi. 

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·         Le parc : Tour de l’Aubépin, Tour Saint-Louis, Grille Monumentale,…l’Eglise St-Urs (ensemble médiéval, remanié par Buffon) ·         Ville fleurie : trois fleurs 

·         L’Orangerie (anciennes écuries, XVIIIe s.), actuellement le musée Buffon. ·         Le Petit Fontenet, ancienne résidence de l’Abbé de l’abbaye de Fontenay (XIIIe s., remanié au XVe s.) puis Bibliothèque et Laboratoire de Chimie de Buffon 

·         L’Hôtel de Buffon (XVIIIe s.), futur musée Buffon. ·         La maison de Daubenton (XVIIIe s.), naturaliste. 

·         La maison de Jean-Andoche Junot, duc d’Abrantès, général d’Empire (XVIIIe s.). ·         Le Jacquemard, offert à la ville par le Duc de Bourgogne, Philippe le Bon en 1430. 

·         La Pavillon de la Compagnie des Arquebusiers (XVIIe s.)  ·         Le Musée des Beaux Arts (ancien couvent, XIXe s.) 

Montbard

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Semur en Auxois

Posté par othoharmonie le 17 août 2010

Venez me rejoindre sur le FORUM http://devantsoi.forumgratuit.org/

 

Semur en Auxois dans Ma Bourgogne En détails 480px-Panorama-Semur1

 

Semur-en-Auxois (21) Au coeur de la riche région Bourgogne, il est une cité médiévale… 

 

Au temps des Ducs …. Semur en Auxois est bâtie sur un rocher de granit rose et lovée dans un méandre de la rivière Armançon, elle dresse encore ses tours. 

  

Lieu d’habitation séculaire, la légende raconte que Semur fut bâtie par Hercule lors de son retour d’Espagne. C’est en 606, dans la charte de fondation de l’Abbaye de Flavigny que l’on trouve la première trace écrite de Semur, nommée alors « sene muros » : vieilles murailles soulignant ainsi le caractère défensif et ancestral du site. 

 

 

Sous l’autorité des Ducs de Bourgogne, Semur était divisée au XIVe en 3 parties: Le Bourg Notre-Dame, le Donjon (repérable par ses 4 tours : tour de l’Orle d’Or, Tour de la Gehenne, tour Margot et la tour de la Prison). Ville de caractère avec ses tours médiévales, ses ponts de pierres et les méandres de l’Armançon. 

 

 

La ville prend toute son ampleur au milieu du XIVe siècle, au moment de la guerre de Cent Ans, et

quand le duc Philippe le Hardi décide de renforcer les fortifications naturelles du site par des enceintes essaimées de tours et par un imposant donjon scindant directement le château et le bourg.

 

 

Parallèlement, la vie religieuse est intense avec deux paroisses et des établissements monastiques qui ne cesseront de croître au cours du temps. Place forte de l’Auxois, Semur est fidèle aux Ducs de Bourgogne, au point de s’opposer à l’autorité royale. Une position qu’elle paie au prix fort quand, en 1478, les troupes françaises de Louis XI investissent la ville et l’occupent. 

 

En 1589, Semur connaît son ultime siège. Durant les guerres de la Ligue, la ville sera soumise par le maréchal de Tavannes. Henri IV décide du démantèlement des fortifications dans une ordonnance de 1602. La ville perd sa vocation défensive pour devenir la capitale du bailliage d’Auxois, avec tout ce que cela comporte comme prérogatives (présidial, grenier à sel…). 

 

En 1790, elle devient chef-lieu du district de Semur puis de l’arrondissement de Semur en 1800. Elle le restera jusqu’en 1926 où elle est transférée à Montbard 

 

semur-auxois dans Ma Bourgogne En détails

 

Une cité fortifiée

 

Une fois la porte Sauvigny franchie, l’ancien pont-levis, c’est toute l’épopée d’une ville qui s’offre à votre regard.

Dans la rue Buffon, où il fait bon flâner, contemplez la diversité des façades renaissances, classiques et les maisons à pan de bois autour de la place Notre Dame.

La tour Renaissance

 

Toit bourguignon typique. Cette magnifique Tour Renaissance avec ses tuiles vernissées a servi d’habitation aux Gouverneurs de Semur. 

 

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La Collégiale

 

Vous voilà à présent face à la Collégiale bâtie en 1225, joyau du gothique flamboyant bourguignon.
Levez la tête! Un monde sculpté vous observe: beaux visages, démons, animaux fantastiques. Osez franchir le portail car ce sont vitraux, mobiliers, sculptures fascinantes des chapelles ou du triforium qui se dévoilent. 

 

http://www.ville-semur-en-auxois.fr/ezimagecatalogue/catalogue/variations/63-120x120.pngVoir plus de photos de la Collégiale (cliquez ici) 

 

Continuez pour découvrir la Promenade des Remparts aménagée au XVIIIème, là un panorama de la cité s’offre à votre regard. 


La vue pittoresque du Pont Pinard sur les quatre tours du donjon n’a guère changé. 

Dès lors quittez le bourg et laisser vous guider sur les berges de l’Armançon. Tendez l’oreille et imaginez qu’au temps jadis, tisserands, bouchers, maraîchers, viticulteurs vivaient ici. 

Reprenez ensuite les escaliers du Fourneau et maintenant que vous avez fait connaissance avec la cité, rendez visite au fonds ancien de la bibliothèque. Il recèle de nombreux manuscrits, incunables et livres rares. Autant de témoignages du temps qui passe.

Avant de quitter l’ancien couvent des Jacobines, n’hésitez pas à déambuler dans la galerie du musée et laissez- vous séduire par la diversité des collections et des oeuvres : fossiles, minéraux, oiseaux, ex-voto, peintures et sculptures. Sans oublier un regard attentif aux toiles de Corot.

 

 

 

Vous désirez en savoir plus ?

 

  Alors le Petit Train vous conduira pour une visite commentée de près d’une heure afin de vous offrir de saisissants points de vue sur la ville Semuroise. 

 

  • le Musée municipal (situé dans l’ancien couvent des jacobins, XVIIè siècle) : archéologie locale, sculptures du Moyen Age, peinture, collections géologiques et paléontologiques. 

  • la Bibliothèque contient 30000 volumes dont des incunables et des manuscrits anciens. 

 

Semur - 06.jpg

 

Venir à Semur

Par l’autoroute
Par l’autoroute A6 Paris-Lyon, sortez à l’échangeur de Bierre- les- Semur, situé à 9 kms du centre ville de Semur-en-Auxois.

 

Par les routes
Prenez la D980 : Châtillon-sur-Seine – Montbard – Semur-en-Auxois – Saulieu
Ou prenez la D905 (ex RN5) : Dijon-Paris

 

Par autocar
La ville de Semur-en-Auxois est desservie par une ou plusieurs liaisons journalières aller-retour TRANSCO sur :
- Dijon via Sombernon et Vitteaux, prolongement de Semur-en-Auxois à Avallon,
- Châtillon-sur-Seine via Montbard et Laignes,
- Venarey-les-Laumes,
- Beaune via Précy-sous-Thil, Saulieu, Liernais, Arnay-le-Duc, Bligny-sur-Ouche.

 

» Renseignements à l’Office de Tourisme de Semur-en-Auxois :
Tél : 03.80.97.05.96

 

Vous pourrez trouver les horaires des lignes et acheter des cartes d’abonnement.
» Autres renseignements au bureau d’accueil en gare routière de Dijon :
Tél : 03.80.42.11.00

495

 

Par le train
La ville de Semur-en-Auxois se trouve à 1 h 40 de Paris, grâce à la ligne de bus TER en correspondance avec les TGV à la gare de Montbard.

 La Boutique SNCF de Semur-en-Auxois est située dans l’enceinte de l’Office du tourisme. A partir de la plateforme multi-services de Montbard, les semurois peuvent se rendre également en TGV à Marne-la-Vallée, Roissy-Charles de Gaulle, Lille Europe, Londres par Eurostar, Bruxelles par Thalys.

 

http://www.ville-semur-en-auxois.fr/ezimagecatalogue/catalogue/variations/63-120x120.pngVoir le site internet TGV.com (cliquez ici)

 

 

Borne SNCF de Semur-en-Auxois :
Place Gaveau
Office de Tourisme
tél: 03.80.97.12.33

 

Horaires d’ouverture
- du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
- le samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

 Par les airs
A 2 KM à peine du centre ville de Semur-en-Auxois, se situe un aérodrome civil (C.A.P), avec une piste en dur de 850 m. Téléphone: 03.80.97.12.04 

 

http://www.ville-semur-en-auxois.fr/ezimagecatalogue/catalogue/variations/63-120x120.pngVoir aussi les cartes et plans (cliquez ici)

 

SEMUR EN AUXOIS SYNDICAT D’INITIATIVE 

2, Place Gaveau,
21140 SEMUR EN AUXOIS
Tél : 03 80 97 05 96 

 

 

 

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Saulieu en 21

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2010

Saulieu en 21 dans Ma Bourgogne En détails   21210  SAULIEU – Côte-d’Or, Bourgogne

Les habitants de la commune de Saulieu sont des « Sédélociens, Sédélociennes« 

  dans Ma Bourgogne En détails

La ville de Saulieu est située dans le département de la Côte d’or de la région de Bourgogne. La ville de Saulieu appartient à l’arrondissement de Montbard et au canton de Saulieu. Les habitants étaient au nombre de 2 837 au recensement de 1999 et 2 765 à celui de 2006.  Le nombre de personnes ayant une résidence secondaire à Saulieu était de 122 en 2006.            

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Ancien relais sur la voie romaine d’Autun à Auxerre, la ville médiévale où prospéraient auberges et tavernes a gardé cette vocation d’étape gastronomique appréciée déjà par Madame de Sévigné et Napoléon. Outre quelques tables de renommée internationale, on y découvre une Tour vestige des fortifications du XIVe siècle. En flânant dans les rues, on passe devant la maison natale de François Pompon à qui l’on doit le célèbre Taureau de bronze installé en bordure de la départementale 906 (à côté de l’office de tourisme). La petite place pavée où trône une fontaine du XVIIIe siècle invite à la visite de la plus renommée des églises romanes de Côte-d’Or, la basilique Saint-Andoche. Porte du Parc naturel régional du Morvan, Saulieu est la capitale du sapin de Noël, et le lieu dans lequel chaque année au mois d’août le roi  »charolais » (site remarquable du goût) est à l’honneur. 

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 Le territoire de la commune était habité dès l’époque gallo-romaine, sous le nom de Sidolocus (ou Sedelocus), comme en attestent des stèles gravées et tombes retrouvées sur les collines qui dominent l’actuelle commune, ainsi que la célèbre Table de Peutinger. Cette étymologie s’explique probablement par l’existence d’un commandement militaire romain à cet emplacement durant l’Antiquité.

 

Aux XII et XIIIè siècle, la famille féodale de Saulieu, vassale des évêques d’Autun, dirige la ville : Guillaume I vers 1147 (chevalier), Guillaume II vers 1198 (chevalier, seigneur de Montbron, vicomte et maire de Saulieu), Geoffroy vers 1252 (chevalier, vicomte et maire de Saulieu), puis Guillaume III vers 1276 (chevalier, vicomte et maire de Saulieu). L’unique fille de Guillaume III de Saulieu, dernière représentante de la branche aînée des vicomtes, épouse Ponce de Trechery et vend la vicomté en 1288. 

En 1359, pendant la Guerre de Cent Ans, la ville fut brûlée par les troupes anglaises.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Saulieu est libérée le 10/09/1944 lorsque le second régiment de Dragons (débarqué en Provence) et le 106ème régiment de chars (débarqué en Normandie font leur jonction sur la commune.

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De nombreux Monuments et un musée    Église Saint-Saturnin (XIIIème siècle)   

  • Basilique Saint-Andoche, église de style roman construite vers 1130-1140.

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  • Tombeau de Saint Andoche. Evangéliaire dit de Charlemagne 

  • Cimetière municipal avec la tombe du célèbre cuisinier Bernard Loiseau (église Saint-Saturnin, tombes gallo-romaines) 

  • Musée régional François Pompon  

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  • Fontaine Caristie 

  • Lavoir de Boignard 

  • Taureau et condor François Pompon   

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Au centre de la Bourgogne 


Saulieu qui est un centre de tourisme incomparable dans le parc du Morvan. 

Retrouver la qualité de vie, les grands espaces naturels, la richesse culturelle, le grand air avec son altitude propice (610 mètres), loin de tout centre industrielle. La population est de 2 643 hab. (Sédélociens et Sédélociennes), 3 203 ha dont 1 000 de bois et forêts.

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Saulieu une étape voulue par les dieux à mi distance de Paris à Lyon sur la très belle Nationale 6 rebaptisé D906. Sa réputation hôtelière et gastronomique, illustrée au plus haut niveau par Alexandre Dumaine puis BERNARD LOISEAU. Le canton a 6 100 hab., 14 communes, 28 831 ha dont 9 931 de bois; limitrophe des départements de l’Yonne, la Nièvre et la Saône et Loire. Région d’élevage et de culture des sapins de Noël. Quantité d’étangs se dispersent sur un massif très boisé et très riche en histoire.  

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Je pense que beaucoup connaissent également, si ce n’est de nom :

Le Relais Bernard LOISEAU


Restaurant d’un Grand Chef Relais & Châteaux et hôtel dans un village 

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Saulieu (Côte-d’Or)
Tél. : + 33 (0)3 80 90 53 53
Fax : + 33 (0)3 80 64 08 92 

Email : loiseau@relaischateaux.com  
Site internet :
http://www.bernard-loiseau.com
Propriétaire et Maître de Maison : Dominique Loiseau (son épouse)
Grand Chef Relais & Châteaux : Patrick Bertron 

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Epoisses

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2010

Epoisses dans Ma Bourgogne En détails epoissesgd  Château d’ Epoisses 

Monument Historique

Je vous parle un peu plus de ma région, car certains connaissent très certainement ce village : Epoisses, déjà de par ce nom fort réputé en raison de son fromage … 

Eh oui, c’est bien chez moi aussi que l’on fait ce formidable fromage d’Epoisses que tout le monde connaît bien !!

Avant de passer à la fromagerie, je vais vous retracer un peu d’historique de ce petit village :

Au coeur d’une double enceinte de fortifications qui enserre des maisons du XVe siècle, l’église et le colombier de 3 000 cases, on découvre le château flanqué de grosses tours et entouré de douves. 

A l’intérieur, le décor des XVIIe , XVIIIe et XIXe siècles comprend un beau mobilier ancien, de nombreux portraits de personnages illustres et des souvenirs de Madame de Sévigné et du Grand Condé, qui ont vécu à Epoisses. Un beau parc très fleuri encadre le château.

  

HISTORIQUE 

Des rois mérovingiens au Moyen Age
La tradition fait remonter l’origine du château d’Epoisses au VIe siècle. A cette époque, le roi de Bourgogne, Thierry, étant encore un enfant, sa grand-mère, la reine Brunehaut, exerçait la régence. D’abord maison royale, Epoisses devint maison seigneuriale au XIIe siècle avec la famille de Montbard. Il appartint de 1237 à 1421 à la famille de Mello qui y reçut Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, en 1377. 

Du Moyen Age aux Guerres de Religion

A la mort de Claude de Montagu, neveu des Mello, l’un de ses héritiers, le maréchal de Hochberg le reçut en don du roi Louis XI. Il le laissa à sa fille unique Jeanne qui épousa Louis d’Orléans, duc de Longueville. Ils habitèrent souvent Epoisses et y firent beaucoup de travaux. Des Longueville, Epoisses passa à Jacques de Savoie, duc de Nemours. Brillant politique et habile capitaine, adulé à la cour d’Henri II, il fut pris par Mme de Lafayette, au XVIIe siècle, pour héros de son roman «La Princesse de Clèves». Son goût du faste ayant amenuisé sa fortune, Jacques de Savoie vendit Epoisses au maréchal de Bourdillon en 1561.

  

Des Guerres de Religion à Louis XIV


Le maréchal de Bourdillon fut de toutes les guerres de son temps. Il fut gouverneur du Piémont et Henri II le chargea de nombreuses missions militaires et diplomatiques. Bourdillon fit exécuter à Epoisses de très importants travaux dont le porche de la tour qui porte son nom. Le maréchal légua Epoisses à sa nièce Françoise, épouse de Louis d’Anssienville. De 1591 à 1595, les ligueurs s’emparèrent du château et le pillèrent. Ils édifièrent des fortifications que Louis d’Anssienville dut rembourser pour récupérer son château. La petite-fille de Louis d’Anssienville, Madeleine de la Grange d’Arquien épousa en 1661 Guillaume de Pechpeyrou Comminges de Guitaut. Elle lui légua le château par l’intermédiaire du prince de Condé

De Louis XIV à nos jours


Guillaume de Guitaut effectua à Epoisses d’importantes restaurations et y reçut de nombreux amis, notamment la marquise de Sévigné, célèbre par ses lettres dont plusieurs sont adressées aux Guitaut. Lors de la Révolution, le comité de Salut Public décida que la moitié du château serait détruite. M. de Guitaut sacrifia la partie la plus curieuse pour garder celle qui était la plus habitable. Après la Révolution, les Guitaut entreprirent la restauration de leur demeure, faisant araser les ruines et construire une balustrade qui domine les fossés. Ces travaux d’entretien et d’embellissement ont été poursuivis à toutes les générations jusqu’à aujourd’hui. 

Un livre pour en savoir plus :
« Epoisses, chroniques d’un château »
Marguerite de Guitaut
Edition de l’Armançon
 

Château d’Epoisses- 21460 Epoisses – FRANCE
Tel/ Fax : 01 42 27 73 11 | Tel : 03 80 96 40 56 Fax : 03 80 96 48 01
Email :
visites@chateaudepoisses.com 

&&&&&

 Le FROMAGE D’ EPOISSES le voici :

fabriqué à la fromagerie BERTHAULT

Époisses dans sa traditionnelle boite en bois.

L’époisses est un fromage français de la région bourguignonne, bénéficiant d’une AOC depuis 1991. Son aire d’appellation couvre environ la moitié Nord-Ouest de la Côte d’Or, deux cantons de la Hte Marne et trois cantons de l’ Yonne. Son nom est celui du village d’Epoisses, situé à l’ouest de ce territoire

C’est un fromage à base de lait de vache, à pâte molle, à croûte lavée, d’un poids moyen de 250 grammes avec au moins 50 % de matière grasse. Il est affiné en étant frotté au mars de Bourgogne. Sa couleur orangée est due aux bactéries de surface : l’utilisation de colorants est strictement interdite

Sa période de dégustation optimale s’étale de mai à novembre (périodes de pâturage) après un affinage de 4 semaines, mais il est aussi excellent d’avril à décembre

Production : 1094 tonnes en 2009 (361 tonnes en 1992), 11,3 % au lait cru. Trois fabricants industriels et un producteur fermier. 53 producteurs de lait qualifiés pour un volume de 16,3 millions de litres de lait. Les races laitières autorisées sont la Brune, la Montbéliarde et la  Simmental française

Ses origines remontent au XVIème siècle, il aurait été créé par une communauté de moines cisterciens  installés à Epoisses. Le secret de fabrication est transmis ensuite aux fermières de la petite région, qui n’auront de cesse d’améliorer la qualité et la typicité de leurs fabrications. Consommé à la cour de Louis XIV, l’époisses est un fromage réputé à la fin de l’Ancien Régime. Brillat-Savarin. le consacre « roi des fromages » et dès 1820, il s’en fait un commerce considérable. Vers 1900, il existe une centaine de producteurs, si bien qu’après 1945, l’industrialisation comme la généralisation de la vache frisonne au détriment de la tachetée de l’est menacent l’époisses traditionnel. En 1956, sous l’impulsion d’une famille bourguignonne et de quelques producteurs, l’époisses traditionnel renaît et connaît depuis un succès croissant.

Par route : autoroute A6


De Paris, sortie Avallon n°22 (au Km 209)
De Lyon, sortie Bierre les Semur n° 23
Le château d’Epoisses est fléché à partir des péages

Par train : TGV à la gare de Montbard (1h05 de Paris)
Epoisses est à 23 km de Montbard

RESTAURANTS
Restaurant la Pomme d’Or : tél. 03 80 96 35 88
www.pommedor-epoisses.com
Restaurant le Commerce : tél. 03 80 96 41 67

 

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Epoisses en cuisine

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2010

QUELQUES RECETTES à l’Epoisses   

Entrecôte à l’Epoisses Une recette originale de Patrick Didier, professeur de cuisine au Lycée professionnel hôtelier de Semur-en-Auxois. Avec son aimable autorisation. 

Epoisses en cuisine dans Ma Bourgogne En détails ingredients_intro-580x411 Recette pour 8 personnes : 8 entrecôtes de 150 g chacune
80 gr d’échalotes
80 gr de beurre
40 cl de crème double épaisse
250 gr d’Epoisses (1 boîte)
Sel fin, poivre du moulin
15 cl litre de vin blanc (de Bourgogne, si
possible) 

Eplucher et ciseler les échalotes.
Mélanger intimement l’Epoisses et la crème double.
Faire sauter les entrecôtes avec le beurre à la cuisson voulue, puis les retirer de la poêle.
Les garder au chaud.
Dans la même poêle, suer les échalotes.
Déglacer ensuite au vin blanc.
Réduire presque à sec.
Ajouter le mélange d’Epoisses et de crème et laisser réduire jusqu’à l’obtention d’une sauce onctueuse. Rectifier l’assaisonnement. 

Dresser les entrecôtes en nappant largement de sauce.
Cette recette est réalisable avec toute viande de bœuf sautée (tournedos, faux-filet, bifteck).

 A accompagner d’un Bourgogne rouge bien charpenté : Irancy, Pommard, par exemple 

 cuisinier dans Ma Bourgogne En détails

Bavarois d’Epoisses aux escargots de Bourgogne. Sauce tomates grillées et menthe 

Une recette originale du Chef Jean-Michel Carré, Restaurant ‘Le Calibressan’ Semur-en-Auxois. Avec son aimable autorisation. 

 

gateau_ingredients Recette pour 10 personnes : Pour le Bavarois :

150 g d’ail, 300 g d’Epoisses,

300 g de crème fraîche,

600 g de fromage blanc,

7 feuilles de gélatine,

155 g d’escargots (petits),

4 cuillères à café de beurre d’escargot.

Blanchir 3 fois les 150 g d’ail. Fondre les 300g d’Epoisses avec les 300 g de crème, coller l’ensemble avec les feuilles de gélatine, mixer avec l’ail blanchi. Refroidir, puis mélanger avec le fromage blanc. Sauter les escargots préalablement hachés dans le beurre d’escargot. Mélanger l’appareil puis mouler individuellement ou dans une grande terrine.


Réserver au frais.


Pour la sauce d’accompagnement

6tomates, 1 cuillère à café de cassonade,

1 cuillère à café de vinaigre basalmique,

2 gousses d’ail,

1 jus de citron vert,

1 piment vert frais,
3 cuillères à soupe de menthe ciselée,

3 cuillères à soupe d’huile d’olive, sel, poivre.


 
Griller les tomates au four jusqu’à ce que la peau soit bien noire. Sortir alors les tomates du four, les laisser refroidir un moment, puis les mettre au mixer, avec la cassonade, le vinaigre, les 2 gousses d’ail, le jus de citron vert, le piment. Mettre ensuite dans un bol, et rajouter la menthe ciselée ainsi que l’huile d’olive. Assaisonner. Le Bavarois d’Epoisses est servi frais, avec la sauce tomates grillées et menthe. Un hors-d’œuvre original et délicieux, à accompagner d’un verre de Puligny-Montrachet blanc. 

cuisinier

 Velouté de chou-fleur à l’Epoisses 

Une recette de Patrick Didier, professeur de cuisine au Lycée Professionnel Hôtelier de Semur-en-Auxois. Avec son aimable autorisation. 

pesto_rouge Recette pour 8 personnes 

1 kg de chou-fleur, dont on prélèvera 150 gr de sommités
250 gr de poireaux
1/4 de botte de cerfeuil
140 gr de beurre
10 cl de crème double épaisse
3 œufs
1/4 de litre de lait
2 litres d’eau
150 gr d’Epoisses peu affiné
140 gr de farine
Sel fin et gros sel 

Eplucher et laver les légumes.


Emincer les blancs de poireaux, puis les faire suer dans une cocotte.
Réaliser un roux blanc sur les blancs de poireaux, puis mouiller au lait (1/4 de litre) et à l’eau (2 litres). Ajouter le chou-fleur. Cuire ensuite une heure à feu doux. Cuire à l’eau bouillante salée ou à la vapeur les sommités de chou-fleur. Mixer le chou-fleur et les poireaux, puis passer le potage. Refaire bouillir, ajouter la liaison de crème et d’œufs, éloigner du feu dès le frémissement puis garder au bain-marie. Rectifier l’assaisonnement. Couper l’Epoisses en petits dés. Disposer les dés d’Epoisses dans les assiettes ou dans la soupière. Rajouter les sommités. Verser alors le velouté bouillant dessus. Décorer de pluches de cerfeuil.

Servir immédiatement.

 

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