BETE du GEVAUDAN

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2011

BETE du GEVAUDAN dans Mythologie/Légende 220px-Woman_%26_La_Bete  La Bête du Gévaudan serait un animal à l’origine d’une série d’attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l’ancien pays du Gévaudan (qui correspond globalement à l’actuel département de la Lozère). Quelques cas ont été signalés dans le sud de l’Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue

 

La « Bête du Gévaudan » dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette « bête » – vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente — que sur les raisons qui la poussaient à s’attaquer aux populations — du châtiment divin à la théorie de l’animal dressé pour tuer. 

 

De 1764 à 1767, deux animaux (l’un identifié comme un gros loup, l’autre comme un canidé s’apparentant au loup) furent abattus. Le gros loup fut abattu par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France, en septembre 1765, sur le domaine de l’abbaye royale des Chazes. À partir de cette date, les journaux et la cour se désintéressèrent du Gévaudan, bien que d’autres morts attribuées à la Bête aient été déplorées ultérieurement. Le second animal fut abattu par Jean Chastel, enfant du pays domicilié à La Besseyre-Saint-Mary, le 19 juin 1767. Selon la tradition, l’animal tué par Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune mort ne lui fut attribuée. 

 

220px-Gevaudan_Monster dans Mythologie/Légende   Premières attaques 

La première personne que la Bête attaqua fut une femme habitant tout près de Langogne, mais des bœufs arrivèrent et firent fuir l’animal. La femme n’eut donc d’autre mal que ses habits déchirés. La première victime officielle de la Bête fut Jeanne Boulet, jeune fille âgée de quatorze ans, tuée le 30 juin 1764, au village des Hubacs (près de Langogne) dans la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès en Vivarais 

 

La victime fut enterrée « sans sacrements », n’ayant pu se confesser avant sa mort. On relève toutefois sur la consignation de sa mort que le curé de la paroisse mentionne qu’elle fut victime de la bête féroce, ce qui suggère qu’elle ne fut pas la première victime mais seulement la première déclarée. 

 

Une deuxième victime est rapportée le 8 août. Âgée de 14 ans, elle habitait au hameau de Masméjean, paroisse de Puy-Laurent. Ces deux victimes ont été tuées dans la vallée de l’Allier. Les suivantes, dès la fin du mois d’août, et au cours du mois de septembre, meurent autour et dans la forêt de Mercoire

 

Étienne Lafont, syndic du diocèse de Mende, se trouvait à Marvejols en cette fin du mois d’août. C’est depuis cet endroit qu’il envoya des chasseurs de Mende, dirigés par le sieur Mercier, afin de venir en aide aux chasses qui se mettaient peu à peu en place à proximité de Langogne. Cependant, Lafont se rendit vite compte que ces chasses étaient insuffisantes et avertit donc M. de Saint-Priest, intendant du Languedoc, et M. le comte de Montcan, gouverneur de la province, de la situation. C’est ce dernier qui donna l’ordre au capitaine Duhamel, stationné à Langogne avec ses dragons, de conduire les opérations de chasse contre la Bête. 

 

220px-Beast-Attaque      Localisation 

La Bête a sévi principalement dans le pays du Gévaudan, dont les limites sont sensiblement les mêmes que le département de la Lozère. Mais elle s’est rendue également dans le Velay (Haute-Loire), la Haute-Auvergne (Cantal), et le Rouergue (Aveyron). Si l’on considère le découpage administratif des années 2000, la Bête aurait fait plus de 80 victimes dans la région Auvergne et plus de 70 dans le Languedoc-Roussillon. Au niveau des départements, c’est la Lozère qui est la plus touchée avec plus de 70 victimes, devant la Haute-Loire qui en déplore plus de 60. Les cantons de Saugues, de Pinols et du Malzieu sont ceux où l’on recense le plus de victimes, avec respectivement 34, 23 et 22 personnes. 

 

Sur le plan géographique, la Bête a été présente majoritairement dans les montagnes de la Margeride, et en certaines occasions sur les monts de l’Aubrac. Elle sévit d’abord dans l’est du Gévaudan, vers Langogne et la forêt de Mercoire, avant de migrer vers la Margeride et la zone des Trois Monts : mont Chauvet, Montgrand et mont Mouchet

 

Au XVIIIe siècle, l’environnement du Gévaudan était constitué de vallées et montagnes très boisées. Il existe alors, en Margeride, de nombreuses tourbières (aussi appelées « sagnes » ou « molières »), rendant difficile tout déplacement. Les villages étaient alors très dispersés, et les infrastructures routières limitées.

 

 En ce qui concerne le climat, il n’était pas rare que l’hiver soit très long. En effet, les premières neiges pouvaient survenir dès le mois de septembre, et la saison hivernale pouvait durer jusqu’en mai. 

 

 

VOIR LE DOSSIER COMPLET ICI….. 

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Abatwa

Posté par othoharmonie le 24 juin 2011

Bandeau bestiaire.png Abatwa

En mythologie zoulou, les sont de minuscules humains, capables de se cacher sous un brin d’herbe et de monter des fourmis. On dit qu’ils pratiquent un style de vie nomade et sont continuellement à la recherche de gibier.  La légende dit que, si l’on arrive à trouver un Abatwa, il va généralement poser une question comme : « D’où m’avez-vous vu ? » Il faut répondre en disant qu’on l’a vu depuis une montagne, ou une zone lointaine. Ils seraient extrêmement susceptibles concernant leur taille, et si quelqu’un répond à un Abatwa en lui disant qu’il l’a aperçu uniquement une fois à proximité, l’Abatwa essaie de le tuer avec des flèches empoisonnées. Marcher sur un Abatwa par accident est également censé être puni par la peine de mort. 

En raison de leur nature timide, ils ne tolèrent d’être vus que par de très jeunes enfants (par exemple par un bambin de moins de 4 ans), par des magiciens, ou par les femmes enceintes. On raconte que si une femme enceinte à son septième mois de grossesse voit un homme Abatwa, elle donnera naissance à un garçon. 

Les Abatwa ont été conçus par l’Esprit de la Nature Wash’Nok et des larmes de Fell et Burst. Elles se changèrent en petits hommes, qui furent appelés « Abatwa ».

 Les Abatwas ont sans doute inspiré Luc Besson pour son livre Arthur et les Minimoys. 

 

 

source wikipedia.org

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Cercle de Fées

Posté par othoharmonie le 30 avril 2011

Cercle de Fées dans Mythologie/Légende GIF-FEESLe cercle de fées  -   Conte Galloisfees%20(7) dans Mythologie/Légende

 

  

Un jour, un garçon d’une douzaine d’années avait mené le troupeau de moutons de son père sur les pentes du Petit-Freni, non loin du village de Crymych. Quand il fut arrivé à la pâture, il y avait encore un peu de brouillard autour du sommet de la montagne, et le garçon essayait de voir d’où était venu ce brouillard. Les gens du pays disaient en effet que, lorsque le brouillard venait du côté de Pembroke, il ferait beau, mais s’il venait de Cardigan, il ferait mauvais.  

Comme il regardait autour de lui ce paysage tranquille et silencieux, la surprise le fit tout à coup sursauter : il apercevait en effet, sur les pentes du Grand-Freni, un groupe de gens qu’il croyait bien être des soldats, en train de s’affairer en cercle, comme pour un exercice. Mais le garçon commençait à connaître les habitudes des soldats, et il se dit lui-même qu’il était trop tôt dans la journée pour ceux-ci fussent déjà là. Laissant le troupeau pâturer tranquillement sous la garde des chiens, il marcha dans cette direction et, quand il fut plus près, il constata que ce n’étaient pas des soldats qu’il voyait ainsi, mais des gens appartenant au peuple féerique. Et ils étaient occupés à danser en rond, sans se soucier de ce qui se passait autour d’eux.

1Le garçon avait entendu bien des fois les vieux du village parler des fées et, lui-même, il avait vu souvent les cercles qu’avaient laissés les « petites gens » sur l’herbe, le matin, après avoir dansé toute la nuit. Mais il n’en avait jamais encore rencontré. Sa première idée fut de retourner en hâte à la maison pour raconter à ses parents ce qu’il avait vu, mais il renonça à ce projet, se disant que les fées risquaient de ne plus être là lorsqu’il reviendrait.

Il se décida à approcher prudemment pour mieux les observer. De toute façon, il savait bien que les « petites gens » ne l’attaqueraient pas : tout ce qu’il craignait, c’est qu’elles disparaissent lorsqu’elles se seraient aperçues de la présence d’un être humain. Il s’avança donc le long des haies pour mieux se dissimuler et parvint ainsi sans encombre le plus près possible du cercle. Là, il se tint immobile et ouvrit les yeux tout grands pour ne rien perdre de la scène.

Il put ainsi constater que, parmi les « petites gens », il y avait un nombre égal d’hommes et de femmes, mais tous étaient extrêmement élégants et enjoués. Tous n’étaient pas en train de danser et quelques-uns se tenaient tranquillement à proximité immédiate du cercle, attendant d’entrer dans la ronde. Certaines femmes montaient de petits chevaux blancs fringants. Mais ils portaient tous de beaux vêtements de différentes couleurs, et c’est parce que certains d’entre eux avaient des habits rouges que le garçon avait pensé à des soldats.

1Il était là, en pleine contemplation de ce spectacle inhabituel, quand les « petites gens » l’aperçurent. Au lieu de paraître hostiles ou de s’enfuir, elles lui firent signe d’entrer dans le cercle et de se joindre à leurs danses. Il n’hésita pas, mais, dès qu’il fut entré dans le cercle, il entendit la plus douce et la plus irrésistible musique qu’il connût. Immédiatement, sans comprendre ce qui se passait, il se retrouva au milieu d’une élégante demeure, aux murs recouverts de tapisseries de toutes couleurs. Des jeunes filles ravissantes l’accueillirent et le conduisirent dans une grande salle où des nourritures appétissantes étaient disposées sur une table. Elles l’invitèrent à manger, et le garçon, qui ne connaissait guère que les habituelles pommes de terre au lait de beurre qui constituaient le repas de la ferme, se régala avec des plats d’une exquise finesse, tous à base de poissons. Et on lui donna à boire le meilleur vin qui fût, dans des coupes d’or serties de pierres précieuses.

Le garçon se croyait au paradis. La musique et le vin l’engourdissaient, et la vue de ces jeunes filles empressées autour de lui le ravissait. L’une d’elles lui dit alors d’un ton aimable :
- Tu peux rester ici autant que tu veux. Tu te réjouiras avec nous jour et nuit et tu auras à manger et à boire autant que tu le désires. Mais il ya une chose que tu ne devras jamais faire : c’est de boire l’eau du puits qui se trouve au milieu du jardin, même si tu as très soif, car alors, tu ne pourrais plus demeurer ici.

Le garçon se hâta d’assurer qu’il prendrait grand soin à ne pas enfreindre cette interdiction. Et quand il fut bien rassasié, les jeunes filles l’emmenèrent danser. Il ne se sentait pas fatigué le moins du monde et se sentait capable de s’amuser ainsi durant sa vie entière. Jamais il n’avait été à une telle fête, jamais il n’avait éprouvé une telle joie, un tel bonheur de se trouver au milieu d’un luxe inconnu, avec des gens élégants et distingués qui le traitaient ainsi avec douceur et courtoisie. Il lui arrivait de penser à la ferme, à son troupeau, à ses parents, mais il chassait vite ces images de son esprit pour mieux s’absorber dans la danse et la musique.

1Un jour, cependant, comme il prenait l’air dans le jardin, au milieu des fleurs les plus belles et les plus parfumées, il s’approcha du puits et se pencha pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur : il aperçut une multitude de poissons brillants qui frétillaient et qui renvoyaient vers lui la lumière du soleil. Alors, il ne put résister : il tendit son bras et sa main toucha la surface de l’eau.

Aussitôt, les poissons disparurent et un cri confus se répandit à travers le jardin et la demeure. La terre se mit à trembler brusquement et le garçon se retrouva au milieu de son troupeau, sur la pente du Petit-Freni. Il y avait toujours la brume au sommet de la montagne, mais le garçon eut beau chercher partout, il ne put découvrir aucune trace du cercle, aucune trace du puits ni de la demeure des fées. Il était seul sur la montagne, et ses moutons paissaient paisiblement comme si rien ne s’était passé.

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La quête du Graal

Posté par othoharmonie le 17 avril 2011

La quête du Graal dans Mythologie/Légende forum_11

 Sagesse primordiale 

 

Les peuples m’ont représenté sous divers aspects : vase, lance, épée, pierre précieuse, calice. 

Ils m’ont imaginé trésor, symbole d’une vengeance ou porteur d’une connaissance. 

 

Ils firent de moi l’objet de leurs fantasmes. Ils me feront porte-drapeau d’une cause politique, d’une religion, tantôt chrétien, tantôt païen, mais je serais surtout le symbole d’une quête dont les héros auront pour nom (selon l’écrivain) Peredur, Parsifal, Perceval, Perlevaux, Parsival ; ils seront chevaliers de la table ronde dans la légende du Roi Arthur. 

 

Cette légende raconte l’histoire des amours interdites d’une reine et d’un chevalier, Guenièvre et Lancelot. Cette même légende narre l’installation d’une nouvelle religion, « le christianisme » dans une région à obédience païenne. 

 

Les hommes de cette contrée seront malheureusement dans l’obligation de se battre pour garder leur identité religieuse. Ils le feront seulement après avoir essayé de s’entendre et de vivre en harmonie avec les chrétiens. Ce qui fut impossible, le christianisme s’imposant en maître absolu et désirant le rester. 

 

L’initié qui connaît cette histoire y lira en filigrane le combat que mèneront les croyants de la plus vieille religion du monde, ceux qui avaient foi en la terre-mère, philosophie primordiale où l’homme ne fait qu’un avec la Conscience Universelle. 

 

L’homme de ce temps m’était acquis, il se sentait responsable de ses actes, de ses paroles. Seuls la Connaissance, l’Amour, la Vérité et la Liberté lui étaient importants. Il était conscient de la divinité qui l’habitait. 

 

Vois-tu, je suis l’aboutissement d’un chemin que parcourt un initié afin d’obtenir la maîtrise de son corps et de son esprit. 

 

Je suis le but que tout homme devrait atteindre : La Sagesse 

Je suis l’enseignement primordial, celui que les prêtres »Godis » dispensèrent par la tradition orale. 

 

Le plus grand nombre de ces prêtres furent persécutés, tués, brûlés pour hérésie. Seuls survivront à ces massacres ceux qui se cacheront, conscients qu’un homme mort n’est plus utile à personne. 

 

Puis, cet enseignement courant de grands risques d’être tronçonné, transformé, occulté par les nouvelles religions monothéistes, les hommes et les femmes qui le détenaient, passèrent ce savoir clandestinement. 

 

Ainsi cet enseignement que l’on crut perdu à jamais ne le fut par tous et pendant des siècles, il sera transmis dans le plus grand des secrets. 

 

C’est alors que l’homme ignorant ce que j’étais, imagina les plus folles histoires, les plus rocambolesques, les plus fantastiques, pour me décrire. On n’osa pas tout à fait m’occulter et c’est ainsi que je devins trésor fabuleux, objet magique possédant tous les pouvoirs… 

 

Cette notion de pouvoir dans son essence n’est pas fausse, tant il est vrai que le pouvoir que je donne n’est pas celui que l’on a sur les autres, qui n’est celui-là, souvent qu’éphémère mais de celui que l’on a sur soi qui est le pouvoir des pouvoirs. 

 

Dès que tu l’appliqueras sans y réfléchir mais instinctivement tu seras sur la voie de la sagesse qui donne la sérénité et la joie au coeur te permettant ainsi d’être le maître de ta vie.

 

 Voilà ce qu’est le Graal et la sagesse, voilà ce qu’est la Quête du Graal ! 

source: Le Graal (Sagesse primordiale)

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La fosse au Dragon

Posté par othoharmonie le 11 avril 2011

Fosse au Dragon, à Mézières (Ardennes (D’après « Revue d’Ardenne et d’Argonne » paru en 1894

La fosse au Dragon dans Mythologie/Légende dark-dragon-spirit_logo

Tous les Macériens (noms des habitants de Mézières, avant sa fusion avec Charleville en 1966) connaissent la Fosse au Dragon, écrit Paul Hanrion en 1894. C’est un trou, dans le lit de la Meuse, situé au sud du faubourg de Saint-Julien, derrière la maison qui porte l’enseigne du Beau Séjour, poursuit-il. La rivière est en cet endroit assez profonde et les tourbillons nombreux qu’elle y forme ont causé souvent la mort de baigneurs imprudents : de là une mauvaise réputation qui remonte à plusieurs siècles. Mais d`où vient ce nom de Fosse au Dragon ? La légende nous le dira

Un des treize chanoines du chapitre de l’église collégiale de Mézières, qui vivait vers la fin du XIIe siècle, s’était épris, dit-on, d’un amour terrestre pour une nonne d’un couvent voisin d’Annonciades Célestes. L’annonciade ne sut pas y rester insensible ; mais Dieu punit terriblement les coupables. La nonne donna le jour à un petit monstre, qui, en grandissant, devint un dragon d’une méchanceté sans pareille. Il dévorait les enfants et les jeunes filles, et rendait la ville déserte par ses hurlements et par l’odeur empoisonnée qu’il dégageait. On résolut de l’enfermer, afin de pouvoir l’enchaîner plus facilement. Prêtres et chevaliers sortirent par la porte Saint-Julien en longue procession à la rencontre de la bête ; un saint évêque s’avança intrépidement et l’aspergea d’eau bénite. On enferma le monstre vaincu dans une cave, mais on jugea plus prudent de le faire périr ; on le traîna à grand’peine hors de la ville et on le précipita dans la Meuse. Il fit de vains efforts pour s’échapper, et, en se noyant, il creusa le gravier du fleuve de ses longues griffes. Depuis lors, il y a en cet endroit, un trou qui prit le nom de Fosse au Dragon, et dont on n’a jamais, paraît-il, pu trouver le fond

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L’église de Mézières 

C‘est là une des variantes de la légende. L’histoire était connue depuis fort longtemps ; elle a dû être maintes fois modifiée et amplifiée par l’imagination populaire. Une autre version a été conservée par dom Ganneron, chartreux du Mont-Dieu, dans ses Centuries de l’Etat ecclésiastique du pays des Essuens (1640). Ce récit est curieux ; aussi le reproduisons-nous en entier

« Il arriva autrefois qu’un chanoine de ladite église [l'église collégiale de Mézières, fondée vers 1190 par Manassés VI, comte de Rethel et son fils Hugues], homme curieux des secrets de nature, voulut expérimenter que deviendrait, un ver de terre qui pourrait vivre longuement. Il en enferma un dans une petite fiole, lui donnant aliment convenable pour sa sustentation. Quand il le vit grossir et que la fiole ne le pouvait plus contenir, il le mit dans une bouteille, et à mesure qu’il grossissait, il le transportait de vase en vase, de plus grand en plus grand. Enfin il devint si gros, qu’il fut contraint de le mettre en un tonneau ; mais comme sa curiosité ne se bornait point, voulant en avoir le passe-temps jusqu’au bout, il fit faire une cage de fer en sa cave où il le mit ; mais telle épreuve lui coûta la vie et la perdition de la ville, pour l’infection de l’air qui s’en allait suivre. Car, comme ce ver était devenu dragon, jetant feux et flammes, le pauvre chanoine fut contraint d’en raconter l’histoire à ses amis pour tirer conseil d’eux, comme il se devait délivrer du malheur qui le menaçait et toute la ville. 

« Conclusion fut prise de le tirer de la cave et de le jeter dans la rivière de Meuse. Cela fut aisé assez dire, mais Dieu sait si ceux qui eurent charge de le traîner avec sa cage sur le pont, eurent belle peur d’être infectés de l’haleine de ce dragon. On trouve donc invention de le tirer et de le mener à la vue du monde sur le pont, d’où il fut précipité dans la rivière, en laquelle, après avoir fait quelques sauts et virevoltes, il s’alla enfin noyer à quelque espace de là ; depuis quoi, on ne le vit plus, et le peuple remarqua fort bien la place où il fut abîmé

« Voilà, se dira quelque Aristarque, un beau petit conte qui sent le papin des enfants du Rethelois et les élans de quelque vieille édentée de Mézières. Je l’ai cru ainsi auparavant, mais depuis que des gens honorables et personnes religieuses me l’ont assuré ainsi, j’ai changé de croyance. On fait annuellement une procession à Mézières, au lieu où ledit dragon fut abîmé, qu’on appelle la procession des jambons, à cause que chaque ecclésiastique doit avoir pour son assistance et distribution un jambon, selon les termes de la fondation. Cette histoire aussi est dépeinte aux vitres de l’église, et dit-on que le chanoine s’enfuit, craignant la fureur du peuple ». L’usage de fournir ce jambon est constaté notamment en 1764, dans le bail de la cense de Saint-Julien à Pierre Lacatte (Archives départementales des Ardennes). La procession se faisait après le mardi de la Trinité et c’était le fermier de cette cense qui le donnait au doyen de Mézières

Comme on le voit, précise Paul Hanrion, un des vitraux de l’église rappelait aux habitants de Mézières la légende du dragon, qui avait fourni matière au grand vitrail, placé derrière le maître-autel. Le bombardement de 1815 l’avait laissé intact : il fut détruit en 1870. On a replacé dans la fenêtre flamboyante qui surmonte la porte de la sacristie, au sud de l’abside, tous les débris qu’on a pu retrouver. Ces débris, provenant de tous les anciens vitraux de l’église, ont été réunis de manière à occuper toute la fenêtre. Ils ne présentent aucune unité et sont placés pêle-mêle. En haut et à gauche de ladite fenêtre, on voit un fragment, bien petit, de la superbe verrière. Du dragon, il ne reste qu’un morceau d’environ 8 centimètres de hauteur sur 10 de largeur. Le monstre a la face grimaçante : on dirait qu’il possède une tête de singe : la partie antérieure du corps est verte ; ce qui en reste est jaunâtre. Il est encastré dans un panneau représentant un évêque, levant le bras comme pour bénir ou jeter de l’eau sainte ; à côté de l’évêque on a rassemblé un arbre couvert d’oiseaux, une tête de chien et un grand lévrier jaune, qui faisaient peut-être partie du vitrail primitif

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Pierre qui croule à Uchon

Posté par othoharmonie le 14 mars 2011

Pierre qui croule, oratoire et Griffe du diable
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(D’après « Revue de Bourgogne » paru en 1911) 

Au milieu du XIXe siècle, la « pierre qui croule » d’Uchon, galet de granit de huit mètres de large et de 2 mètres 30 de haut, pesant plus de 20 tonnes et situé à l’orée du bois d’Escrots, jouissait jadis d’une propriété curieuse, celle d’osciller du nord au sud à la moindre pression. C’était mystérieux et divertissant. Les savants expliquaient déjà prosaïquement le phénomène : la « pierre qui croule » et son support, appartenant à la catégorie des granits porphyroïdes tendant à se décomposer, les parties exposées aux intempéries, depuis des siècles, s’effritèrent peu à peu. Seuls, les points de contact échappant à cette décomposition, formèrent un pivot naturel qui, par sa position légèrement oblique, permettait un déplacement facile du centre de gravité. 

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La « Pierre qui croule » à Uchon 

Mais pour les habitants, la « pierre qui croule » était auréolée de surnaturel. Les anciens, paraît-il, la consultaient comme un oracle, et leurs descendants, vigilants gardiens des traditions ancestrales, la prenaient encore pour arbitre. Seulement, par une singularité de leur nature, ils l’avaient transformée en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Quelque mari jaloux concevait-il des doutes sur la sagesse de son épouse ? Il l’amenait de gré ou de force à la « pierre qui croule ». Et là, de son doigt tremblant, l’inculpée devait mettre le juge en mouvement. Le nombre des oscillations fixait, sans erreur possible, le soupçonneux conjoint sur son bonheur ou son infortune. 

Que de drames, que de comédies se jouèrent à l’ombre du rocher ! Les bonnes langues disent même que certaines villageoises à l’âme inquiète venaient en cachette s’exercer à risquer l’épreuve. Néanmoins, la « pierre qui croule » était la terreur des petites Morvandelles à tête folle, la bête noire aussi de tous les coqs de village. Une longue rancune s’amassait contre elle et devait, tôt ou tard, causer sa perte. 

C’est en l’année 1869 que l’événement survint. Mortifiés par les méfaits de la pierre, naïvement curieux, surtout, d’en connaître le secret, les gars du pays, par un beau matin, s’acheminèrent au bois d’Escrots avec des cordes, une paire de bœufs et des leviers solides. Ils arrivent, lient étroitement le roc et attellent les bœufs à la corde. Puis, les leviers posés, l’attaque commence dans un effort combiné de pesées et de tractions. Comme surprise d’abord, la pierre vacille désespérément, mais résiste, Et c’est en vain que, tendue par les bœufs, la corde grince ; c’est en vain que les hommes halètent dans une poussée rageuse, le bloc les nargue et paraît inébranlable. 

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L’église d’Uchon 

Alors les assaillants se piquent au jeu. On court chercher du renfort, l’attelage est doublé, l’assaut recommence furieux. Cette fois, la pierre, lasse de tant d’affronts, après une oscillation suprême, quitte son pivot, se déplace de quelques pouces et se condamne pour toujours à l’immobilité. Ce fut tout ! Une bande de niais venait, en une heure, de détruire l’œuvre patiente des siècles. A présent, rien n’est changé. 

Le roc est toujours là, énorme sur son socle de granit. Mais, ne l’interrogez plus, son âme est absente. Absente ? En est-on sûr ? Arc-boutez-vous contre la pierre ; imprimez-lui une secousse et vous la sentirez tressaillir. Un rien, peut-être lui rendrait la vie, et quelque puissant vérin, prudemment secondé par des coins mis à propos, suffirait sans doute à rétablir l’oracle. Un peu plus bas que l’église, à une centaine de mètres de celle-ci, l’oratoire présente un singulier aspect. Il est une sorte de guérite en pierres de taille ouverte d’un côté, et dont les parois latérales construites en encorbellement sont ornées de deux petites niches en accolades. On y accède par quatre marches disjointes, mais sa toiture en pinacle se compose de mœllons bien équarris et d’une conservation parfaite. La croix, déposée à l’intérieur, remplace une stèle à tablette circulaire d’un usage indéterminé, provenant sans doute du château. Le pinacle lui-même était probablement amorti par une croix monumentale, car de tout temps l’édicule porta le nom de Belle-Croix. 

Son histoire est intéressante. Les seigneurs d’Uchon gardaient jalousement, paraît-il, dans leur chapelle, quelques ossements de saint Sébastien. Or, saint Sébastien, comme on le sait, détournait la peste. Ses statues s’étaient multipliées au XVe et au XVIe siècle dans nos églises de campagne, lorsque le fléau grandissant menaçait de devenir endémique. Autun fut, à maintes reprises, particulièrement éprouvé, et les habitants se rendirent plus d’une fois, au cours du XVIe et du XVIIe siècle, en pèlerinage aux reliques d’Uchon. 

L’affluence était grande et l’église trop étroite. Aussi s’avisa-t-on de construire, au XVIe siècle, le petit édifice de Belle-Croix, afin que le prêtre y célébrât la messe et que tous les pèlerins pussent y assister en plein air. La chronique rapporte qu’en 1637, « sous la conduite de leur évêque, Messire Claude de la Magdelaine, 4 500 pèlerins d’Autun passèrent la planche de Mesvres » pour monter à Uchon. Et toute la région suivait l’exemple. Saint-Nizier, Montcenis, Luzy, Blanzy, Saint-Bérain, Charmoy, Arnay-le-Duc, venaient à tour de rôle prier saint Sébastien, chaque fois que la peste faisait de nouvelles victimes. Les habitants de Montcenis, même, offrirent longtemps en reconnaissance, à l’église d’Uchon, un pain bénit le lendemain de la Trinité

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Rochers à Uchon 

Une après-midi suffit à l’excursion de la montagne rocheuse. Elle n’est d’ailleurs pas éloignée du village. Mais, quel étrange spectacle ! On a comme une impression de chaos. Il semble que ces blocs ont été projetés là, en de bizarres amoncellements, par des Titans en délire. On admire et on a le cœur serré devant ce bouleversement de la nature sur un sol aride et escarpé. Ces masses de granit grisâtres affectent les formes les plus hétéroclites. Imaginez-les en silhouette sur une demi-clarté lunaire, projetant leurs grandes ombres et vous aurez le décor le plus fantastique qu’il soit donné de rêver.

 

 Ici, un sphinx pose éternellement son énigme ; plus bas, un monstrueux éléphant paraît s’être couché complaisamment pour présenter sa croupe aux visiteurs. Voyez cette grotte : longtemps elle servit d’asile à une pauvre vieille qui inspirait à tous crainte et respect. Sa demeure a conservé le nom de Celle aux fas (fas pour fées). Plus loin, c’est la chambre du loup de la Gravelière qui garde encore un mauvais renom. D’autres anfractuosités prêtent moins à la légende. Les tapis de plumes de volailles et de perdrix qui en garnissent l’entrée dénoncent assez les repaires du renard, le damné rôdeur de la montagne. Tout en haut dominent les amas gigantesques de la Ravière arrondis et patinés par le temps. Et, comme pour ajouter un attrait au paysage, certaines cavités circulaires ou elliptiques auxquelles on donne le nom d’écuelles ou de bassins, se rencontrent à la surface de gros blocs ; elles affectent la forme d’une demi-sphère concave ou la disposition de sièges. 

Les savants expliquent la présence des écuelles et chaises d’Uchon par l’action des premiers rayons du soleil sur l’eau congelée dans quelques dépressions naturelles qui se creusent ainsi progressivement. Mais les pâtres y voient tout autre chose. S’ils jouent sur les rochers tant que le soleil brille, ils s’en éloignent avec crainte dès que la nuit tombe. Des êtres fallots, croient-ils, farfadets et lutins, rôdent dans ces solitudes, s’installent dans les fauteuils de granit, se baignent dans les bassins, hantent les grottes, agitent les pierres dans l’ombre. 

Au fait, voici la griffe du Diable qui n’est rien moins que rassurante. C’est une roche haute de trois mètres et mesurant douze mètres de tour, tombée, on ne sait comment, en équilibre sur un socle. Elle porte dans ses flancs une large empreinte produite par des érosions naturelles et qui ressemble à une griffe colossale. A ses pieds, l’amoncellement des pierres donne l’impression d’un caméléon apocalyptique préposé à sa garde. 

Comment une pareille mise en scène n’inspirerait-elle pas la légende ? Et celle que l’on conte est si vieille, qu’elle est, depuis bien longtemps, reçue dans la tradition. Pour Uchon, c’est de l’histoire. L’action se perd dans la nuit des temps, mais on sait qu’elle se passait à l’époque lointaine où les habitants de Toulon avaient décidé de jeter, sur l’Arroux, un solide pont de pierre. On procédait alors à peu près comme aujourd’hui, et plusieurs concurrents briguaient l’adjudication des travaux. Or, si le prix proposé paraissait rémunérateur, les conditions étaient dures. L’une d’elles notamment, plus dangereuse, fixait, pour l’achèvement du pont, un délai trop court à dire d’experts. L’inexécution de cette dernière clause entraînait retenue de la moitié du paiement. 

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La « Pierre qui croule » à Uchon 

Effrayés par ces exigences, les entrepreneurs d’alentour s’étaient retirés les uns après les autres, peu soucieux de risquer la ruine pour un gain peut-être illusoire. Un jour, survint à Toulon une sorte d’aventurier, maître maçon ambulant, comme il s’en trouvait au Moyen Age, habile de son métier, d’ailleurs, et confiant en son expérience. D’où venait-il ? Du Nord, croit-on. Il menait à sa remorque une gracieuse enfant, sa fille, à qui de grands yeux bleus dans un visage pâle auréolé de cheveux d’or donnaient un charme indéfinissable. 

A peine arrivé, le maçon s’enquiert. Il apprend qu’un pont est à construire, examine les charges imposées, et, plus audacieux que ses confrères, prend l’engagement de livrer le travail en temps voulu. Il se met à l’œuvre, engage ses ouvriers et pousse activement les travaux. Cependant, le temps presse et bien que l’arcade soit menée bon train sur ses étais habilement combinés, voici venir la veille de l’échéance fixée pour la livraison du pont, et, par une erreur incompréhensible, la clef de voûte manque. Il faudrait une énorme pierre pour combler le vide et parachever l’œuvre. 

Où la trouver ? On n’en connaît pas sur place ; Uchon seule pourrait la fournir. Mais Uchon n’est pas proche et le transport d’une telle masse, si tant est qu’il soit possible, exigerait plusieurs jours. Le maçon perdra-t-il donc le bénéfice de son industrie ? Le pauvre homme se désespère et s’arrache les cheveux. Au demeurant, il n’était point dévot et plutôt que d’invoquer le secours du Ciel : « Holà ! s’écrie-t-il, Messire Satan, venez à mon aide, et vous n’en serez point leurré. » Rarement le diable se mêle ostensiblement des affaires des hommes. Il n’en finirait plus de répondre à tous les mécréants qui l’invoquent. Mais il a parfois son idée et se montre quand il lui sied. 

Cette fois, Satan mûrissait un projet. Ce maître en laideur et en corruption voyait d’un œil haineux croître en sagesse et en beauté la fille du constructeur. Rebelle à ses instigations, la belle enfant nourrissait en son cœur l’amour le plus chaste pour un brave garçon qui secondait son père avec intelligence. Le jeune homme, violemment épris de ses charmes lui avait demandé sa main et tous deux, fiancés désormais, n’attendaient que l’achèvement de l’entreprise pour obtenir le consentement paternel. 

Trop favorable était l’occasion, le diable parut. Dans sa hâte, il n’avait pas pris le temps de se donner une apparence décente. Aussi n’était-il pas beau ! Sa longue tête grimaçante, ornée d’une barbe de bouc, d’oreilles de loup et de deux cornes sinistres, ballottait sur un corps noir efflanqué, de stature colossale. Ses pieds et ses mains se terminaient en griffes, et, sur son dos, deux longues ailes nervées comme celles des vampires, se repliaient, au repos, avec un bruit de papier froissé. « Or ça ! tu réclames mes services ? Je suis à toi, bonhomme ; mais rien pour rien, à bon entendeur salut ! » 

Puis, de sa voix tantôt rauque, tantôt glapissante : « Je vois d’ici, parmi les roches d’Uchon, la pierre qui, sans équarrissage, sera ta clé de voûte. Demain je te la baillerai avant l’aurore. » Tremblant, d’abord, et médusé par la frayeur, le maçon s’était ressaisi. L’appât du gain l’endurcissait. « Oui bien, fit-il, mais qu’exigerez-vous en échange ? Mon âme, peut-être ? – Ton âme ne vaut pas qu’on se dérange. Non, ce qu’il me faut, c’est ta fille. – Ma fille ? vous plaisantez, elle n’a point seize ans ! – Il me la faut, te dis-je, ou tire-toi d’affaire. » 

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La Griffe du diable 

Certes, le constructeur n’était pas un père modèle, mais la prétention du diable lui parut si monstrueuse, qu’il résista longtemps. Cependant, Satan voulait sa proie. Tantôt persuasif, tantôt menaçant, il fit tant et si bien que le malheureux père, grisé par ses promesses de fortune, se laissa tenter. Au bout d’une heure, il apposait sa signature sur le contrat livrant sa fille au diable, à condition que la clé de voûte lui serait apportée secrètement la nuit suivante, avant que le coq n’eût chanté. Satan avait partie gagnée. Satisfait, il étendit ses ailes et prit son vol en ricanant. A peine eut-il franchi l’horizon qu’un homme effaré surgit d’un buisson et prit sa course vers la ville. C’était le triste fiancé, involontaire témoin du marché criminel qui allait briser sa vie. 

Haletant, il accourt près de la jeune fille, et lui conte tout ce qu’il vient de voir et d’entendre. Terrorisés, les pauvres enfants vont se jeter aux pieds de la Madone. Et soudain, le jeune homme se relève, une inspiration lui vient. Sans perdre une minute, il se munit d’un sac, glisse au fond le coq le mieux gorgé du bourg et s’élance vers le pays d’Uchon. Cinq lieues l’en séparent, mais le danger lui donne des ailes. Avant minuit, il atteint le sommet de la montagne et se blottit contre un rocher. La nuit est belle, la lune étend partout ses rayons blafards. Bientôt, un gigantesque oiseau de nuit grossit dans le ciel et vient planer sur la montagne. Il tournoie, descend et s’abat sur une roche comme un vautour sur sa proie.

 

 C’est Satan. Il saisit le bloc entre ses griffes et, de nouveau, s’élève dans les airs. De sa cachette, le jeune homme a tout vu. Prestement, il tire du sac le coq endormi, le secoue et, bien en face de la lune, le perche sur le roc. Réveillé en pleine nuit, le chanteur matinal s’imagine voir l’aurore, et, de sa voix la plus claironnante, jette vers le ciel son cri de triomphe. Tout aussitôt déchire l’espace un affreux blasphème répercuté par les échos de la montagne. Dupe de l’ingénieux fiancé, Satan croit son marché rompu. Ses griffes se détendent, ses bras s’ouvrent et le rocher fend les airs pour retomber avec fracas sur le granit qui, depuis lors, lui sert de piédestal. 

Telle était la dureté de la pierre, que le choc ne la brisa point ; mais, la griffe du diable, brillant des ardeurs de l’enfer, s’y était incrustée. En est visible et demeure en témoignage de l’histoire. Vainement, au point du jour, le constructeur attendit sa clé de voûte. Satan fut infidèle et le maçon encourut la déchéance. Mais, tandis qu’il se lamentait, vinrent à lui les deux fiancés. La joie qui rayonnait sur leur visage avait assez d’éloquence. Et comprenant enfin son ignominie, le père dénaturé implora son pardon. Ici se termine le récit. 

                                                                                                                                                                      

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En Bourgogne

Posté par othoharmonie le 8 mars 2011

ANCIENNES SUPERSTITIONS EN

BOURGOGNE ET EN CHAMPAGNE 

(D’après un récit paru en 1846

 

 

Autrefois dans la Bourgogne et la Champagne, on lançait des arrêts contre les bêtes immondes et les insectes dont les ravages devenaient trop incommodes. Un fonctionnaire d’Autun ayant ainsi procédé contre les rats, l’avocat Chasseneux les défendit d’office et remontra, entre autres choses, que le terme qui leur avait été donné pour comparaître était beaucoup trop court, attendu qu’il y avait pour eux le plus grand danger à se mettre en route dans un temps où les chats étaient aux aguets pour les saisir au passage. Un délai plus considérable fut alors accordé. 

 

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On lit aussi, dans Sainte-Foix, que sous François Ier, le prévôt de Troyes rendit une sentence dans laquelle il était dit : « Parties ouïes, faisant droit à la requête des habitants de Villenose, admonestons les chenilles de se retirer dans six jours ; à faute de faire, les déclarons maudites. » 

 

Cette ville de Troyes jouissait, dans l’ancien temps, d’un singulier privilège : elle fournissait seule des fous au roi. On lit dans Sauval, que Charles V écrivait aux maire et échevins de cette ville « Que son fou étant mort, ils devaient s’occuper de lui en envoyer un autre suivant l’usage. ». 

 

Dans le département de l’Ain, les gens de la campagne font de grands feux de paille et de fagots, deux fois par an, dans les champs qui avoisinent leurs habitations : l’un pour la fête des Rois, et l’autre le premier dimanche du carême, qu’on appelle, par cette raison, le dimanche des Brandons.

 

 On attribue ceux-ci à l’usage où l’on était jadis de détruire, au moyen du feu, les nids de chenilles. 

 

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On nomme Suche, en Bourgogne, la bûche que l’on place au feu la veille de Noël. Pendant qu’elle brûle, le père de famille chante des Noëls avec sa femme et ses enfants, et il engage les plus petits de ceux-ci à aller dans un coin de la chambre, prier Dieu que la souche donne des bonbons, ce qui arrive toujours au moyen des dispositions qu’a faites le papa. 

 

 

On nomme Vouires ou Vouivres  , les monstres qui gardent, pour le diable, les trésors enfouis dans les ruines. Ce sont ordinairement des serpents, dont la tête est surmontée d’une escarboucle d’un grand prix, et comme ils la déposent toujours lorsqu’ils vont boire aux fontaines, il y a espoir de s’en emparer, si on se trouve là dans le bon moment. 

 

Contes de Bourgogne 

 

 

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La Vouivre….

Posté par othoharmonie le 6 mars 2011

La VOUIVRE, la DAME VERTE la FÉE ARIE et les SORCIERS
(Franche-Comté) 

 

(D’après « Souvenirs de voyages
et traditions populaires »
, paru en 1841

 

 

 

 

Chez moi, en  Franche-Comté, on a nos légendes féeriques  venues d’Orient par les pèlerins, par les croisades ; celles qui sont venues du Nord par les guerres et les voyages ; et celles dont l’origine est si incertaine, dont la forme est si bien appropriée au caractère franc-comtois, que la région les revendique comme lui appartenant réellement. En voici donc une parmi d’autres….. 

 

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La Vouivre 

 

Ainsi dans ses forêts, ses rivières, au fond de ses vertes vallées, au sein de ses lacs bleus, habitent les fées et les génies, les sylphes et les kobolds. Sur le plateau de Haute-Pierre, on a vu quelquefois passer une autre Mélusine, un être moitié femme et moitié serpent. C’est la Vouivre. Elle n’a point d’yeux, mais elle porte au front une escarboucle qui la guide comme un rayon lumineux le jour et la nuit. Lorsqu’elle va se baigner dans les rivières, elle est obligée de déposer cette escarboucle à terre, et, si l’on pouvait s’en emparer, on commanderait à tous les génies, on pourrait se faire apporter tous les trésors enfouis dans les flancs des montagnes. Mais il n’est pas prudent de tenter l’aventure, car au moindre bruit la Vouivre s’élance au dehors de la rivière, et malheur à celui qu’elle rencontre

 

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chute d’eau à Saint Claude dans le Jura, en Franche-Comté. 

 

Un pauvre homme de Moustier, qui l’avait suivie un jour de très loin, et qui l’avait vue déposer son escarboucle au bord de la Loue, et plonger ses écailles de serpent dans la rivière, s’approcha avec précaution du bienheureux talisman ; mais, à l’instant où il étendait déjà la main pour le saisir, la Vouivre, qui l’avait entendu, s’élance sur lui, le jette par terre, lui déchire le sein avec ses ongles, lui serre la gorge pour l’étouffer ; et n’était que le malheureux eût reçu le matin même la communion à l’église de Lods, il serait infailliblement mort sous les coups de cette méchante Vouivre. Mais il rentra chez lui le visage et le corps tout meurtris, se promettant de ne plus courir après l’escarboucle

 

Dans la grange de Mont-Nans, il y a, depuis trois ou quatre générations, un esprit servant comme les kobolds de l’Allemagne et les trolls du Danemark, qui fait la bénédiction de la maison. C’est lui qui prend soin de l’étable, conduit les bestiaux au pâturage, protège la grange, prépare la litière des chevaux, et remplit chaque matin l’abreuvoir d’une eau pure et limpide. On ne le voit pas, mais sans cesse on reconnaît ses bons offices ; on s’aperçoit qu’il a veillé sur les récoltes et sur les moissonneurs. Pour le conserver, il ne faut que lui abandonner une légère part des produits de la ferme, lui garder à la grange ou au foyer une place très propre, et ne pas médire de lui, car il entend tout ce qu’on dit, et se venge cruellement de ceux qui l’injurient

 

Quant à la Dame verte, c’est la sylphide, la déesse, la fée des prairies de Franche-Comté : elle est belle et gracieuse ; elle a la taille mince et légère, comme une tige de bouleau, les épaules blanches comme la neige des montagnes, et les yeux bleus comme la source des rochers. Les marguerites des champs lui sourient quand elle passe ; les rameaux d’arbres l’effleurent avec un frémissement de joie, car elle est la déesse bien-aimée des arbres et des fleurs, des collines et des vallées. Son regard ranime la nature comme un doux soleil, et son sourire est comme le sourire du printemps

 

Le jour, elle s’assoit entre les frais taillis, tressant des couronnes de fleurs, ou peignant ses blonds cheveux avec un peigne d’or, ou rêvant sur son lit de mousse au beau jeune homme qu’elle a rencontré. La nuit, elle assemble ses compagnes ; et toutes s’en vont, folâtres et légères, danser aux rayons de la lune, et chanter. Le voyageur qui s’est trouvé égaré le soir au milieu des montagnes de Franche-Comté a souvent été surpris d’entendre tout à coup des voix aériennes, une musique harmonieuse, qui ne ressemblait à rien de ce qu’on entend habituellement dans le monde : c’étaient les chants de la Dame verte et de ses compagnes

 

Quelquefois aussi les malines sylphides égarent à dessein le jeune paysan qu’elles aiment, afin de l’attirer dans leur cercle, et de danser avec lui. Que si alors il pouvait s’emparer du petit soulier de verre d’une de ces jolies Cendrillon, il serait assez riche ; car, pour pouvoir continuer de danser avec ses compagnes, il faudrait qu’elle rachetât son soulier, et elle l’achèterait à tout prix

 

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Grottes d’Osselles, dans le Jura : l’un des repaires de la Dame verte …. 

                                                                


L‘hiver, la Dame verte habite dans ces grottes de rochers, où les géologues, avec leur malheureuse science, ne voient que des pierres et des stalactites, qui sont pourtant toutes pleines de rubis et de diamants dont la fée dérobe l’éclat à nos regards profanes. C’est là que, la nuit, les fêtes recommencent à la lueur de mille flambeaux, au milieu des parois de cristal et des colonnes d’agate. C’est là que la Dame verte emmène, comme une autre Armide, le chevalier qu’elle s’est choisi. Heureux l’homme qu’elle aime ! C’est pour cet être privilégié qu’elle a de douces paroles, et des regards ardents, et des secrets magiques ; c’est pour lui qu’elle use de toute sa beauté de femme, de tout son pouvoir de fée, de tout ce qui lui appartient sur la terre

 

Une autre fée franc-comtoise mérite que nous parlions d’elle, la fée Arie. Celle-ci n’a ni l’humeur aussi folâtre, ni la vie aussi joyeuse que la Dame verte ; mais c’est la bonne fée de nos chaumières ; elle aime l’ordre, le travail ; partout où elle reconnaît de telles vertus, elle répand ses bienfaits ; elle soutient dans ses devoirs la pauvre mère de famille et les jeunes gens laborieux. Presque jamais on ne la voit, mais elle assiste à tout ce qui se fait dans les champs ou sous le toit du chalet ; et si le blé que le paysan moissonne est mieux fauché, si la quenouille de la jeune fille se file plus vite et donne un fil plus beau, c’est que la fée Arie était là, et qu’elle a aidé le paysan et la jeune fille. C’est elle aussi qui récompense les enfants obéissants et studieux ; c’est elle qui fait tomber sur leur chemin les prunes des arbres voisins, et leur distribue, à Noël, les noix sèches et les gâteaux ; ce qui fait que tous les enfants connaissent la fée Arie, et parlent d’elle avec espoir


Une petite ville des montagnes de Franche-Comté a été plusieurs fois témoin d’une apparition merveilleuse. A un quart de lieue du Maiche, au-dessus d’une colline, on aperçoit les restes d’un château entouré de broussailles et de sapins. Là vivait jadis un seigneur avare, dont le coeur était fermé à tout sentiment d’équité, et qui, pour assouvir sa passion sordide, soumettait sans cesse ses vassaux à de nouvelles exactions, et volait le bien de ses voisins. Il est enterré au milieu de ses trésors, mais il ne peut y trouver le repos. Il voudrait pouvoir échanger son sépulcre splendide contre la tombe de terre fraîche où dort si bien le paysan ; mais il est condamné à rester là où il a vécu, et il passe la nuit à se rouler sur son or et à gémir

             

 

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Château Andelot à Saint-Amour, dans le Jura.. 

 

 

Dieu, touché de ses souffrances et des prières que ses descendants ont fait faire pour lui, a cependant ramené l’espoir dans son coeur, et lui a permis de venir dans ce monde chercher quelqu’un qui le délivre. Tous les cent ans, à jour fixe, quand l’obscurité commence à envelopper les campagnes, le vieux seigneur sort de son manoir, tenant une clef rouge et brûlante entre les dents. Il rôde dans les champs, entre dans les enclos, et s’approche de la ville, offrant à tout le monde son visage cadavéreux et sa clef enflammée. Celui qui aurait le courage de prendre cette clef et de le suivre deviendrait à l’instant même possesseur d’immenses trésors, et délivrerait cette pauvre âme des tourments qu’elle endure. Jusqu’à présent, personne n’a encore osé se rendre à son appel… 

 

En Franche-Comté, lorsqu’une femme veut devenir sorcière, le diable, pour ne pas l’effrayer, lui apparaît sous la figure humaine et quitte son vilain nom de Belzébuth ou de Satan pour en prendre un qui caresse mieux l’oreille, tel que Vert-Joli, Joli-Bois, Verdelet, Joli, etc. Les sorciers sont tenus d’aller au sabbat. Ceux de la contrée de Saint-Claude avaient rendez-vous dans un champ écarté de toute habitation, et près d’une mare d’eau. Ils s’y rendaient habituellement le jeudi et les veilles de grandes fêtes, les uns en se mettant à cheval, les autres en montant sur un mouton noir.

 

 

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Là se trouvait Satan, le monarque des enfers ; Satan, sous la forme d’un bouc, tenant une chandelle allumée entre ses cornes. Chaque sorcier était obligé de lui offrir une chandelle verte, et de lui faire une autre politesse, fort peu récréative. Puis, toute la gente ensorcelée chantait, buvait, mangeait, parodiait les prières de l’église et la messe, et l’orgie durait jusqu’au jour, jusqu’à l’heure où le coq chantait ; car on sait que le chant du coq a un grand pouvoir sur les mauvais esprits. Quelquefois l’âme seule s’en allait au sabbat. Le corps restait immobile et comme endormi ; l’âme s’échappait à la dérobée et passait la nuit dans son infernale réunion

 

Un jour, un paysan s’aperçut que sa femme couchée à côté de lui ne bougeait, ni ne soufflait. En vain, il l’appelle à haute voix ; en vain, il la tire par les bras. Impossible de l’éveiller. Mais, aux premiers rayons du matin, elle se leva en poussant un grand cri. Le paysan, tout troublé, s’en alla raconter cet événement : la femme fut interrogée, et déclara qu’il ne fallait attribuer son profond sommeil qu’à la fatigue qu’elle avait éprouvée la veille en travaillant tout le jour dans les champs. On ne la crut pas, et elle fut brûlée

 

Dans ces nuits passées au sabbat, on ne s’occupait pas seulement de boire et de manger. Il y avait quelquefois de graves conciliabules, où Satan donnait à ses adeptes des leçons de science cabalistique. Les vieilles sorcières racontaient avec orgueil leurs méfaits, et les jeunes s’instruisaient à cette édifiante école. A la fin de la séance, Satan avait coutume de demander aux jeunes femmes nouvellement enrôlées sous sa bannière une mèche de cheveux, ce qui fit dire que la façon de faire que les amoureux observent parfois d’avoir quelques bracelets de cheveux de leurs maîtresses procède du démon, les boucles de cheveux étant peut-être des chaînes magiques liant la conscience                                 

 

 

Contes et légendes de Bourgone

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Les Peuples des 4 éléments

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

   Les Peuples des 4 éléments dans Mythologie/Légende lutin

Les différents petits peuples des éléments 

Les petits peuples des éléments sont une source d’enseignement pour nous humains, ils font partie des éléments invisibles de notre univers et nous aident à vivre en harmonie avec la nature si l’on veut bien les écouter. Les anciens cultes celtes donnaient beaucoup de place à ce monde invisible et beaucoup de nos fêtes chrétiennes sont issues de ces croyances. Les éléments font partie de la magie de la vie

L'encyclopédie Du Merveilleux - Des Peuples De L'ombre de Édouard Brasey - Livre

La Petite Encyclopédie du merveilleux est la compilation de trois ouvrages encyclopédiques d’Édouard Brasey consacrés aux créatures légendaires issues des mythologies et du folklore : Des peuples de la lumière, Du bestiaire fantastique et Des Peuples de l’Ombre, publiés respectivement le 1er octobre 2005, 3 mai 2006 et 19 octobre 2006 aux éditions Le Pré aux clercs, avec les illustrations de Sandrine Gestin et une préface de Jean-Louis Fetjaine. Ces trois ouvrages ont reçu une double récompense aux Imaginales d’Épinal en 2006 : le Prix Imaginales spécial du jury et le prix Claude Seignolle de l’Imagerie, et ont été traduits dans plusieurs pays. 

La Petite Encyclopédie du merveilleux contient la description d’environ 250 créatures issues des mythologies et du folklore d’Europe de l’Ouest : mythologie grecque, mythologie nordique, mythologie celtique, mythologie basque et autres folklores. On trouve parmi les créatures mentionnées les classiques dragons, sirènes, loup-garous et licornes, et d’autres qui le sont beaucoup moins comme le nycticorax, les hucheurs, le Bugel-noz, etc.. 

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J’ai donc détaillé pour vous les peuples des 4 éléments : La Terre, L’Air, L’eau et Le Feu

C’est ce que nous allons voir ensemble, en détails, dans les articles qui suivent….. 

Ensuite, vous pourrez vous référer aux articles contenus dans « Ma région – Traditions en 21«   où je vous raconte les légendes de ma région de Bourgogne, faisant référence à ces différents peuples des 4 éléments … 

Merci de votre assiduité à tous ! 

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Les Peuples de l’Elément Terre

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les :  Arragoussets, Bergleute, Duergars, Erluitle, Gnomes, Gobelins, Knockers, Kobolds, Laminarks, Nains, Niebelungen, Pygmées. 

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Les peuples des pierres et des ruines : Bonnets rouges, Korrigans

 

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Les peuples de la terre, Nains, gnomes et autre korrigans, vivent dans les profondeurs souterraines, les grottes obscures, les amas de pierres et de ruines. Gardez-vous de les juger sur leur petite taille. Rudes travailleurs, habiles forgerons, experts en magie, ces êtres sont redoutables, souvent terriblement puissants et veillent sur les secrets enfouis aussi bien que les trésors cachés. 


Laids, difformes, monstrueux, menteurs, sournois et voleurs, les peuples de la terre sont généralement malveillants envers les humains, et il n’est jamais bon de leur manquer de respect. Mais leurs protégés, même s’ils sont rares, n’auront pas à se plaindre de leurs bienfaits, ni de leur or… 

 

Si vous voulez savoir à quoi se rapporte ce peuple, relisez le titre de cet article à haute voix. A vous entendre, vous direz « Peuple de l’élémentaire ». Et c’est bien de l’élémentaire dont il s’agit en premier. 

 

La terre est la base même de ce qui nous fait vivre. Elle représente la partie matérielle de notre problème, c’est l’élément premier. Les principaux habitants de la terre sont les fées, les gnomes et les lutins. Amis des animaux et des cultures, ce sont eux qui veillent au grain ( au sens propre comme au figuré ), ils sont le lien qui fait vivre toute chose. Les fruits et légumes, les plantes et les arbres, tout pousse en leur compagnie. 

 

Pensez à les apprécier et à bien vous occuper d’eux ! 

 

En plus de compter de nombreux esprits farceurs, c’est d’eux et d’eux seuls que dépendra une bonne récolte, de belles fleurs, une terre vivante. Si vous ne possédez pas de jardin, pensez à vous relier régulièrement à la terre. Adossez vous à un arbre, partez en vacances à la campagne, mangez sainement. 

  

Vous voici donc à la base de votre questionnement. Soyez bien conscient que le peuple de la terre habite bien plus que la surface de la terre. Il vit dans les arbres, les roches, ainsi que dans quantités de souterrains, certains à des kilomètres de profondeur. 

 

 

 

Les Arragoussets 

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Nains troglodytes des îles anglo-normandes, notamment Guernesey, originaire d’une caverne de la côte ouest appelée le Creux des Fées, ils envahissent et dévastèrent l’île avant de s’y établir. Un matin l’on vit des troupes innombrables de petits gens, armés de toutes pièces, qui sortaient du creux des fées; ils se répandirent bientôt, malgré la résistance qu’on leur fit, par toute l’île, tuant tous les hommes, et prenant possession de leurs femmes et de leurs demeures. Deux personnes s’échappèrent de ce carnage, un homme et un jeune garçon de la paroisse, qui réussirent à se cacher dans un four. Pendant bien des années, les envahisseurs, qui appartenaient évidemment à la race des Fées, vécurent tranquillement avec les femmes qu’ils s’étaient appropriées, se conduisant en bons pères de famille et engendrant fils et filles. C’est à ce mélange de races que l’on doit attribue la petite taille et l’intelligence supérieur de quelques familles.

 

 

 

 

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Erdluitle, Duergars, Bergleute

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 

 

Bergleute 

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Peuple de nains mineurs vivant en Allemagne, les Bergleute, le peuple de la montagne, et les Bergmännchen, les petits hommes de la montagne, sont gais, travailleurs, pacifiques et généreux. Ils prennent notamment soin des animaux blessés et des enfants perdus dans la forêt. 


Comme les nains de blanche neige, ils vivent en communauté dans de jolies chaumières forestières, situées près de la mine ou ils travaillent. Bien que leur âge soit indéfinissable, on ne signale leur présence qu’autour du XVIème siècle, dans les mines de diamants. Les Berglute sont liés à un tel point aux minerais qu’ils extraient de la terre qu’ils sont capables d’en ressentir les sentiments. Pour eux, le cuivre, le quartz ou le schiste sont plus que des minerais; ils éprouvent de véritables émotions, que les nains sont capable de comprendre. C’est ainsi que l’un d’entre eux, nommé Nickel, était si attaché à ce métal qu’il baptisa de son nom. 

 

 

 

Les Duergars : Dvergars, Black dwarves 

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Les Duergars sont des nains mineurs et forgerons vivant dans les pays nordiques et dans le nord de l’Angleterre. C’était une race de très petite stature, qui possédait probablement quelque talent pour exploiter les mines, et fondre les minerais dont le pays est rempli. Peut être pouvaient t’ils aussi, d’après la connaissance qu’ils avaient acquise de la marche des nuages ou des phénomènes météorologiques, prévoir les changements de temps, et avoir ainsi un autre titre à être regardés comme doués d’une science surnaturelle. 


Leur taille ne dépasse pas le genou d’un homme normal, mais ils sont trapus et costauds. Ils portent un manteau en peau de mouton, leurs pantalons et leurs chaussures sont en moleskine, et ils se coiffent d’un chapeau de mousse verte orné d’une plume de faisan. 


Les Erdluitle :

 Bergmanli, bärdmandlene, beiden manndli, gotweirgi, guriuz

Féminin : Erdlibberrli, erdweibchen, beiden weibchen, berdweibche.

Les Erdluitle, vivant essentiellement en Allemagne mais aussi dans le nord de l’Italie, sont des nains montagnards de souche très ancienne. Leur nom signifie « le peuple de la terre ». 

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Leur taille ne dépasse pas celle d’un enfant de sept ans, leur peau est de couleur terre, leurs cheveux, noirs et crépus. Ils sont affublés d’oreilles d’animaux et de pieds palmés, dont ils ont honte et qu’ils tentent de dissimuler sous leurs blouses vertes, bleues et grises. Leur nourriture consiste essentiellement en racines, baies et pois, mais ils raffolent également du cochon grillé. 

Leur pouvoir de « tempestaires » leur permet de causer orages, tempêtes et avalanches. Mais ils aident à la germination des plantes en effectuant des danses magiques, et avertissent ou ils doivent semer ou planter, ils ont aussi le don de transformer de simples feuilles en or ou en diamant.

 

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Knockers, Gobelins, Gnomes

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 

Les Gnomes 

Knockers, Gobelins, Gnomes dans Mythologie/Légende Gnomes

Les Gnomes forment une variété de nains souterrains doués d’une grande sagesse. Selon les éthymologies le plus souvent avancées, « gnome » vient en effet du bas-latin « gnomus » et du grec « connaissance ». 


Pour les cabalistes, les gnomes sont des esprits élémentaires composés des plus subtiles parties de la terre, dont ils habitent les entrailles. Certains rapportent que la terre serait presque remplis jusqu’au centre de gnomes, gardiens des trésors, des mines et des pierreries. Ils aiment les hommes, sont ingénieux et faciles à gouverner. Ils fournissent aux cabalistes tout l’argent qui leur est nécessaire et ne demandent guère que la gloire d’être commandés. 


Les Gnomides, leurs femmes, sont petites mais agréables, et vêtues d’une manière fort curieuse. Les gnomes vivent et meurent à peu près comme les hommes; ils ont des villes et se rassemblent en société. Les cabalistes prétendent que ces bruits qu’on entendait, au rapport d’Aristide, dans certaines îles, ou pourtant on ne voyait personne, n’étaient autre chose que des réjouissances et les fêtes de noces de quelque gnome.
Les Gnomes sont gardiens des trésors enfouis de la terre, gardiens de la nature. C’est ainsi que les gnomes, les pygmées, les mannes gardent les trésors de la terre; c’est à dire les métaux et autres choses semblables, car là ou ils sont se trouvent des trésors considérables, en énorme quantités, que ces êtres gardent, tiennent cachés et dérobés à nos regards, afin qu’on ne les découvre point avant que le temps n’en soit venu. On dit aussi que les gnomes sont préposés à la germination des plantes et à la bonne santé des racines des arbres. 

 

 

Les Gobelins 

Bogies, bogles, fanfrelons

 

 

Les Gobelins sont des nains hideux d’aspect grotesque, presque toujours malveillants et méchants. 


La plupart des gobelins sont mineurs. On les voit toujours à l’œuvre, avec leurs pics et leurs pioches, et on perçoit le bruit de leurs marteaux, mais il ne reste jamais aucune trace de leur travail. 


Les Gobelins tiennent également un marché réservé exclusivement au Petit Peuple de Féerie. Les humains qui s’y risquent, voire qui se contentent d’en épier les activités, deviennent la proie des ces terribles lutins, qui les pincent, leur tirent les cheveux et les forcent à consommer des fruits de la mort. 

 

Les Knockers : Esprits frappeurs, petits mineurs, verts boucs, boublins, black dwarves, coblynaus, buccas, nickers, nuggies, gathorns, spriggans, baussschmiedlein, berg-möndche, meister bämmerlinge, schacht-zwergen 

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Les knockers, à savoir les « frappeurs », sont des nains mineurs que l’on trouve couramment dans les mines d’Ecosse, ou on les surnomme « les nains noirs », mais aussi en Cornouailles, ou ils hâtent les mines d’étain, au pays de Galles, ou ils se trouvent dans les mines de charbon, en bohème, ou ils fréquentent les mines d’argent, en Allemagne ou on les appelle « les moines des montagnes » ou « maîtres marteleurs » en Autriche, ou les surnomme « les nains des puits d’extraction ». 


Les Knockers mesurent de quarante cinq à quatre dix centimètres de haut, et portent les mêmes vêtements que les mineurs de la région qu’ils habitent, Ils ceignent leurs reins d’un large tablier en cuir clouté, sur la tête un casque clouté, renforcé sur le nez et la nuque, et orné sur le dessus d’une bougie allumée. 


Pour ce concilier leurs faveurs, il est recommandé de leur faire de menues offrandes de nourriture, de préférence sucrée. Les Knockers raffolent de beignets, de crêpes et de gaufres, et se pourlèchent de muffins, crumpets et doughnuts. 

Comme leurs noms l’indique, les knockers utilisent leurs marteaux et leurs pioches pour frapper les parois des galeries riches en minerais, afin d’y attirer les mineurs.

 

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Nains, Laminaks, Kobolds

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Les Kobolds 

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Il s’agit d’une variété de gnomes mineurs allemands dotés d’un tempérament malicieux. Leur apparence et leurs mœurs les rapprochent des Knockers, mais ils sont plus méchant. 

Les Kobolds étaient une espèce de gnomes qui fréquentaient les endroits sombres et solitaires et qu’on voyait souvent dans les mines, où ils semblaient imiter les occupations des mineurs, s’amusant quelque fois à les contrecarrer dans leurs opérations et à rendre leurs travaux inutiles. Tantôt ils étaient malveillants, surtout s’ils étaient méprisés et insultés; tantôt ils se montraient bienfaisants à l’égard des individus qu’ils prenaient sous leur protection.

 

 Les Laminaks
Lamignacs, Lamigna

 

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Les Laminaks sont des nains velus au pays basque, dans le massif pyrénéen. Ils sont mâles et femelles, mais si ces dernières sont relativement inoffensives, ne sortant de leurs grottes que pour faire leur toilette et peigner leurs cheveux, les premiers font aisément violence aux femmes des hommes, et font bon marché de la vertu des paysannes qu’ils retiennent de force dans leurs demeures souterraines. 


Ils vivent dans les roches, sous les anciens ponts, à l’intérieur de la montagne Gastelu ou au sommet de la tour d’Isturitz. 


Excellents bâtisseurs, o, leur doit la construction, en une seule nuit du pont de Licq, dans la Soule, des châteaux de Laustania et de Donamartia en pays de Cize. Maîtres des métamorphoses, ils peuvent en un clin d’oeil se transformer en araignée, en serpent ou en anguille.

Les Nains 

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Les Nains forment un peuple industrieux et laborieux vivant essentiellement dans les grottes et mines souterraines. De petite taille, les nains sont toutefois dix fois plus grands que les lutins, avec qui il ne faut pas les confondre. Ils sont cités essentiellement dans les mythologies et le folklore germanique et nordique. 


Les nains sont engendrés par les gnomes qui habitent les montagnes, c’est pourquoi leur taille n’atteint pas celle des géants, au contraire, ils sont plus petits qu’eux, dans la même proportion que le sont les gnomes par rapport aux sylphes. 


Le terme « nain » est un terme générique, comme « elfe » ou « géant », et n’implique pas forcément que les nains soient petits, C’est ainsi qu’il peut y avoir de « grands nains » et de « petits nains ». Le nain mesure en général entre 69 cm et 1 mètre trente-trois, possède de petits pieds et de courtes jambes, les nains ont la force de douze à vingt hommes, ce que certains auteurs expliquent par la possession d’objets magiques. 


Généralement vieux, souvent laids et difformes, les nains ont un caractère susceptible et facilement belliqueux. Les nains sont d’excellents mineurs, d’habiles forgerons, de fabuleux artisans et de précieux joailliers. On leur doit notamment les épées de légende, ainsi que la plupart des objets magiques. 


Le roi des nains

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« Laurin  » est souvent cité comme le roi des nains. Il mesure trois empans, c’est à dire soixante-neuf centimètres, son cheval a la taille d’un chevreuil. Il vit dans une montagne creuse du Tyrol, ou il possède une magnifique roseraie. Il détient également des armes magiques : un anneau de pouvoir, une ceinture lui procurant la force de douze hommes et une Tarnakappe ou « cape folette » qui le rend invisible. 


Les nains vivent dans la terre, ils ne se montrent au-dehors que le soir, à la lisière des bois sombres, dans les bruyères désertes ou au sommet des rochers. Durant l’hiver, ils ne quittent guère leurs demeures souterraines car ils craignent le froid. 

 

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Pygmées, bonnets rouges….

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Niebelungen
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Pygmées, bonnets rouges.... dans Mythologie/Légende Dwarf-And-Wotan,-From-Wagners-Ring-Of-The-Niebelungen,-1911


Les niebelungen forment un peuple de nains chtoniens, dont le nom signifie « fils du brouillard », soumis au roi Niebelung, et gardiens d’un trésor fabuleux dont s’empara le héros siegfried. 


Dans la légende originelle, les deux fils ru roi Niebelung, Schilbung et Niebelung, se disputent le trésor hérité de leur père. Le héros Siegfried les aide à faire le partage. En reconnaissance de ses services, les nains lui remettent l’épée magique Balmung, qui appartenait au roi Niebelung lui-même. Siegfried se saisit de l’épée pour trancher la gorge des deux nains, avant de réduire en esclavage les sept cents guerriers du royaume des niebelungen. Il se heurte toutefois à l’hostilité d’Albérich, le nain rebelle qui souhaite venger les siens en tuant le héros. Ce dernier parvient à arracher à Albérich son voile d’invisibilité, devenant désormais le maître incontesté du trésor.

Les Pygmées 

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Le terme s’est popularisé pour désigner les populations Binga, Mbuti et Twa de centr’afrique. Les Pygmées, peuple aborigène de petite taille vivant dans les régions lapones, lettones et finlandaises. 


Petit peuple qui sur les bords de l’océan, est attaqué par une armée de grues. Ils montent gravement sur des béliers et des chèvres, s’arment de lances et mettent les grues en déroute. Leurs chariots auraient été traînés par des perdrix. Ils auraient habité dans des trous, Leurs femmes, vieilles à huit ans, auraient accouché à l’âge de trois à cinq ans. Ils étaient si petits qu’ils abattaient le blé avec des cognées. 


fuyant les envahisseurs Asiates, les pygmées s’exilèrent dans les contrées occidentales de l’Europe, notamment des pays celtes. Du fait de leur petite taille, de leur maîtrise des arts et de la métallurgie et de leurs connaissances magiques et chamaniques, ils furent assimilés aux nains de légende. 


Un recueil de magie du XVIéme siècle assimile les pygmées aux gnomes vivant dans les entrailles de la terre, ou encore aux génies familiers que les sorciers peuvent soumettre, « les Pygmaei » sont des esprits de la terre. Ils demeurent dans le sol et sont soumis à un commandant en chef, le grand prince Marbuel, puis au prince Buruel et enfin au roi Urinaphton. Ce sont des esprits pacifiques qui, loin de nuire aux hommes, aiment à se trouver avec eux. 

 

Les Bonnets rouges
Red caps, bonnets sanglants

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Ces redoutables nains des Highlands d’Ecosse ont l’apparence de petits vieillards aux cheveux gris et à la barbe tressés, avec des serres d’aigle en guise de mains, de longues dents et des yeux rouge vif. On les trouve dans les ruines des vieux châteaux, de préférence en haut des tours et des donjons menaçant de s’écrouler. C’est de leurs promontoires qu’il guettent les innocents promeneurs qui se risquent à violer leur demeure, et sur lesquels ils jettent de lourdes roches pour les écraser. 


Chaussés de bottes de fer, ils sont armés d’une pique et coiffés d’un bonnet rouge, qu’ils trempent dans le sang frais de leurs victimes pour en raviver les couleurs. 


On peut de débarrasser des bonnets rouges en exhibant le symbole de la croix, qu’ils abhorrent; ils s’enfuient alors en abandonnant derrière eux l’une de leurs longues dents. 

 

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Les Korrigans

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2010

****Le peuple de l’élément Terre

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Korrigans
HommeCornus, Korrils, Kourils, Korred, Kornikaned, Cornicanets, Poulpikans, Poulpiquets, Korandons, Kornandons, Kouricans, Kérions, Corics, Courcils, Teuz. 

Les Korrigans  dans Mythologie/Légende korrigan01


Les Korrigans sont des nains bretons vivant exclusivement dans le Finistère et les Côtes d’Armor. Leur nom dérive du breton « korr ou korig » « nain » qui se trouve dans certain patronymes courants tels que le « core » qui signifie « le nain ». 


Sombres et velus, ils sont dotés d’une grosse tête à la tignasse crépue sur laquelle poussent deux petites cornes, et vêtus de toile grise, leurs petits yeux noirs et brillants, parfois rouges, sont profondément enfoncés dans leurs orbites. Leurs mains se prolongent en griffes de chats et leurs pieds sont recouverts de corne de bouc. Leur voix est caverneuse, comme si elle surgissait du tréfonds de la terre. 


Les Korrigans mâles sont coiffés d’un grand chapeau plat agrémenté d’un ruban de velours, tandis que les korrigans femelles portent un bonnet violet. Il s ont à la ceinture une petite corne dans laquelle ils soufflent, une bourse de cuir remplie d’or, ainsi qu’un étrange sac. 


Les Korrigans vivent dans les rochers, sous les menhirs ou à l’intérieur des dolmens, ils les balayent chaque jours avec un grand soin. Ils peuvent accomplir des services domestiques, si l’on prend soin de leur laisser de menues offrandes dans le coin de l’âtre pour qu’ils puissent se chauffer. 


on distingue différents clans de Korrigans :
Ceux qui habitaient les bois s’appelaient Kornikaneds, parce qu’ils chantaient dans de petites cornes suspendues à leur ceinture. 

Ceux qui habitaient les landes s’appelaient Korrils, parce qu’ils passaient toutes les nuits à danser des rondes au clair de lune. Ceux qui habitaient les vaux s’appelaient poulpikans, c’est à dire « ceux qui ont leurs terriers dans les lieux bas ».

 

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Les Peuples de l’Elément Air

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

       ****Les Peuples de l’élément Air

            issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux


 

Elfes, Fées, Lutins, Anges, Sirénes, Génies, Centaures, Nains, Gnomes… La terre fut-elle un jour peuplée de tous ces êtres, ou l’homme les a-t-il inventés? Notre siècle péremptoire possède déjà la réponse puisque rien de ce qui n’est avéré par la science ne peut avoir de réalité.

L’imaginaire est comme une peinture. Le paysage réel existe, mais c’est la palette du peintre qui va le sublimer et en faire une oeuvre d’art.

Contrairement au Fantastique qui suppose l’incursion d’éléments surnaturels dans un quotidien ordinaire, Le Merveilleux tient pour acquise l’existence d’éléments magiques qui constitue la trame de sa narration.

Si le Fantastique instille chez le lecteur ou le spectateur le doute et l’effroi, le Merveilleux lui procure le rêve et l’enchantement, même si le rêve peut à l’occasion tourner au cauchemar et l’enchantement au sortilège. 


Les peuples de l’air sont les plus évolués de tout les peuples invisibles. Aeriens par leurs demeures, quoique certains vivent dans le feu, ils le sont surtout par leur grâce éthérée. 


Ces peuples tendent vers la divinité, c’est pourquoi ils ont souvent été adorés et craints par les anciens, tels les ases des mythologies Scendinaves et Germaniques, mais aussi les Anges ou les Elfes. 

Généralement bienveillants et serviables, comme les Sylphes ou le génies familiers, ils peuvent parfois être extrêmement cruels ; c’est le cas des Harpies, des Erinyes ou des Djinns 

Le royaume du peuple de l’Air se trouve à mi-chemin entre le monde des hommes et celui des anges. Planète terre et planète des cieux sont indiciblement liés par cet élément vital. L’air que vous respirez forme un tout qui enveloppe chaque parcelle de vie sur la planète. Les Elfes et les Sylphes occupent tout ce auquel on n’a pas accès physiquement mais que l’esprit peut atteindre. Cet élément représente tous les côtés spirituels de votre questionnement. La nourriture de ce peuple est spirituelle. Dégagé de la matière physique l’esprit y gagne en clairvoyance et découvre ici sa vraie dimension. L’homme baigne dans le grandiose en permanence mais il n’en a que trop rarement conscience. Ça et là des anges, des esprits et des entités sont pourtant à votre écoute et ne demandent qu’à harmoniser leurs vies avec les vôtres. ou les vôtres avec les leurs, c’est selon. Voler est le plus vieux rêve de l’homme, mais la matière ne peut voler d’elle même, elle est limitée. Celle de l’esprit ne l’est pas. Laissez ce peuple vous porter peu à peu dans l’élément de l’air et il est certain que votre vie pourrait prendre un sens que vous n’imagineriez même pas.

 

  

Les Anges 


Les Peuples de l'Elément Air dans Mythologie/Légende anges

Ils apparaissent parfois sous la forme de créatures de feu, parfois comme des êtres d’aspect androgyne d’une exceptionnelle beauté, vêtus de robe d’une blancheur immaculée, les Anges sont en réalité de purs esprits, incorporels et immatériels. 


Leur noms vient du Grec Angelots « messager ». Ils sont donc des messagers divins, servant d’intermédiaires entre le Dieu créateur et ses créatures humaines. 


Selon la Cabales hébraïque, les anges sont des symbolisations des énergies divines, sans être eux-mêmes des Dieux. C’est pourquoi il est théologiquement blasphématoire d’adorer les Anges. Il est en revanche permis de les invoquer lors de prières, en leur demandant des intercessions auprès de la divinité. 


Il ne faut pas confondre invocation angélique et évocation démoniaque. La première s’identifie à la prière ou à la magie blanche, la seconde à la magie noire. 

Le pseudo-Denys l’Aéropagite à établie un ordre hiérarchique des anges dans sa Hiérarchie céleste, un classement des Anges organisé en neuf choeurs et trois triades. 

 

 

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La 1ere triade comporte les trois premiers ordres des Anges: 


- les Séraphins (ce qui signifie les « brûlants ») Anges de feu se tenant prés du trône de dieu 

 


- les Chérubins, qui dispensent la plénitude de leur science et de leur sagesse 


- les Trônes, fixés de façon immuable au pieds du trône Divin
La 2eme triade est composée des dominations, affranchies de toute entrave, des vertus et des puissances, pleines d’une calme autorité. 


La 3éme triade, enfin plus éloignée de la divinité mais plus proche des Hommes, et donc plus accessible, connaît les principautés, les Archanges et enfin les Anges. 

Enfin pour clore le chapitre des anges il reste les Anges Gardiens dont il n’est fait nulle mention dans la bible et dont le rôle s’apparente plutôt à celui des génies familiers. Ils accompagnent chaque humain de sa naissance à sa mort ou plus exactement de sa conception jusqu’à l’au-delà.

 

 

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Djinns, Walkyries, Dieux Scan…

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

                           ****Les Peuples de l’élément Air 

                                           

                                              issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Dieux Scandinaves et Germaniques 
Ases, Asynes(Féminin), Vanes 

Djinns, Walkyries, Dieux Scan... dans Mythologie/Légende ases_vanes

Pour commencer il ne faut pas confondre « les Dieux » avec « Dieu », ce dernier, en tant que figure monothéiste adorée par les religions révélées, est unique, et ne peut donc, à lui seul, être considéré comme un peuple. 


Les Dieux, en revanche, issus des anciens panthéons et des mythologies antiques, doivent être classés avec les peuples de l’air. 

Parmi l’infinité des mythologies, seuls les Ases possèdent une résidence dans le ciel, contrairement aux Dieux ou aux divinités Grecques et Romaines. Les Ases et les Asyes sont les dieux et les Déesses guerriers des mythologies Germaniques et Scandinaves. Leur nom vient de la rune As qui signifie « ancêtre-dieu », ils sont associés aux Vanes, divinités liées aux fonctions de fécondité de plaisir et d’amour. 

Leur chef est le dieu borgne Odin, nommé Wotan dans la version Germanique. 

Dans son royaume céleste d’Asgard, l’enclos des dieux, nommé Walhalla en allemand, régnent avec lui ses deux fils, Thor – dont le Célébre marteau et Baldr – surnomé le bon car il est considéré comme le meilleur des Ases, accompagnés des dieux Loki (dieu du feu, voleur, semeur de discorde et incarnation du mal), Freyr, Njödr, Tyr, Heimdallr, Vidar, Bragi, Vali, Hoenir, Forseti et Ullr.


Les Déesses ont pour nom Frigg, l’épouse D’odin, Freyja, la déesse de l’amour, veillant aux pommes d’éternelle jouvence, assurant l’immortalité des dieux, Sigyn, femme de Loki, Gefjon, Gerdr, Idunn, Fulla et Nanna, auxquelles on associe Syn, Vör, Var, Eir, Lofn, Ljöfn, Hlin, Gna et Snotra. 

Les Walkyries 

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Dans la mythologie Scandinave, les Walkyries, ou Valkyries sont des vierges guerrières, filles de l’Ases Odin. Grandes, belles à l’allure fière et hiératique, elles ont les yeux très bleus et de long cheveux blonds épais, elles portent des casques ailés ou cornus, se couvrent la poitrine de cuirasses de fer et chevauchent des coursiers volants. 


Les Walkyries sont envoyées sur terre lors de bataille opposant des clans rivaux ou elles choisissent le Héros qui leur semble le plus vaillant et le plus valeureux pour l’emporter, si il est mortellement blessé, au Walhalla lieu céleste où résident les dieux et les guerriers blessés. Les guerriers élus se retrouvent et se livrent à de violents combats mais leurs blessures guérissent miraculeusement et là ils se réunissent auprès d’Odin où ils mangent et boivent servis par les belles Walkyries qui de guerrières passent à servantes. 

Djinns
(Génies, Djouns, Efits, Djinniya)


Esprits de l’air dans les légendes des arabes, les Djinns sont classés selon le coran, en bons Génies, fidèles aux enseignements du prophète et en démon rebelles nommés Efrits. 

Ces esprits généralement invisibles apparaissent parfois sous la forme de vapeurs ou de flammes ou prennent l’apparence de géants hideux.Ces petits génies hantent les déserts ou les cimetières et circulent de préférence la nuit. On aperçoit leur présence par le sifflement ou un souffle qui se confond avec le vent. 


Ils sont coupables de répandre les maladies comme le choléra, les rhumatismes, l’épilepsie et le folie qui est une forme de possession des Djinns.
 

Pour conjurer les mauvais Djinns il est de tradition d’invoquer la bénédiction d’Allah avant le repas de faire attention de ne pas croiser son propre reflet dans un miroir durant la nuit. 

Les Djinns redoutent la lumière du jour, les coups de feu, la musique, les youyous perçants que poussent les femmes durant les noces. Les Djinns craignent également le henné, c’est pour cette raison que les femmes se dessinent sur la paume de la main et la plante des pieds des inscriptions con juratoires. Enfin pour finir il existe aussi des Djinns femelles  » les Djinniya » qui ressemblent assez à nos fées européennes.

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Lutins, Fées, Elfes

Posté par othoharmonie le 19 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Air

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

 

Elfes
Elven, Tylwithes(Grande bretagne), Tylwyth teg(Apys de Galles) Elfen(Ecosse) Daoine Sdhe, siths(Irlande), Elfen, nis(Allemagne) Esprits follets (Fance) 

Lutins, Fées, Elfes dans Mythologie/Légende 70410

 


Esprits élémentaires de l’air, mais aussi des forêts et des collines, ils sont aussi bien mâles que femelles; dans ce dernier cas, on dit « une Elfe ».Les Elfes sont issus de la mythologie Scandinave (Alf, Alfen) où ils incarnent les esprits des morts, mais le terme Anglo-Saxon Elf les assimiles aux fées et autres membres du petit peuple en général. Le terme « Elfe » recouvre ainsi des créatures relativement différents, qu’il s’agit d’inventorier de manière plus précise.

Fées, Démons ou seigneur? 


Dans les légendes nordiques, les Elfes se divisent en Elfe clairs et Elfes noirs, les elfes clairs qui évoluent dans l’air vêtus à la façon des seigneurs du moyen âge. Ils ne s’apparentent aux Elfes des Forets que par leurs oreilles pointues, dites « oreilles d’Elfes ». Les Elfes de Tolkien font partis de cette catégorie. 

 

Les Fées 


Fata, Fades, Fadas, Fayes, Fays, Fairies, Bonnes Dames, gentes demoiselles, Féetauds. 

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Créatures merveilleuses d’apparence féminine, dotées de pouvoirs surnaturels et généralement bienveillantes, les fées ont le pouvoir d’exaucer les voeux des mortel, de protéger, voire de combler les nouveau-nés de dons en se penchant sur leurs berceaux. Mais elles peuvent aussi se révéler maléfiques et destructrices, s’apparentant dans ce cas d’avantage aux sorcières. 


Le mot fée viens du mot latin « Fata » dérivé de « Fatum » destin, une autre étymologie fait dériver fée du latin « Fari », prophétiser qui à ensuite donné « Faer », enchanter, charmer. 


Les Fées vont généralement par trois, comme jadis les fileuses du destin (Moires grecques, Parques latines ou Normes nordiques) dont chacune avait une fonction précise : la première nouait le fil de la vie des mortels en présidant à leur naissance; la deuxième le dévidait en intervertissant dans le destin des hommes; la troisième, enfin, le rompait en annonçant aux hommes leur mort prochaine, avant de les accompagner dans l’au-delà, au séjour de l’éternelle jeunesse. 


La première fonction de la fée est de prévoir les événements futurs. Mais elle ne se contente pas d’annoncer l’avenir; elle le détermine, l’influence au gré de ses caprices ou besoins de ses protégés. Elle est alors la marraine qui se penche sur les berceaux des nouveaux nés pour les combler de dons, comme en attestent de nombreux contes merveilleux. L fée est également magicienne, elle s’intéresse au sort des hommes, en accomplissant à leur profit, et parfois à leur désavantage, milles prodiges et actions surnaturelles. 


LA fée, à enfin, pour rôle d’annoncer la mort des hommes et de les accompagner dans leur trépas. C’est la « mauvaise fée » ou la « fée oubliée » des contes merveilleux. 


L’une des manifestations les plus fameuses de la présence des fées dans les forets est le rond, cercle, ou anneaux des fées, qu’elles laissent dans l’herbe après y avoir dansé des heures durant. Pénétrer à l’intérieur d’un cercle de fées peut s’avérer périlleux, car celui qui s’y risque est emporté dans une danse qui l’obligera à tourner jusqu’à l’épuisement total, voire la mort. On dit aussi que l’écoulement du temps en féerie est diffèrent du temps humain; la danse aura semblé durer quelques minutes à peine, mais en réalité elle aura duré plusieurs jours, voire plusieurs années ou plusieurs siècles. 


Les fées se nourrissent avant tout des nourritures immatérielles, telles que parfum des mets, l’essence des choses, les filaments des nuages, l’étoffe des rêves, l’air du temps, les couleurs des saisons et la rosée du matin. Mais il est également dit qu’elle raffolent de certains aliments comme les baies rouges fraîchement cueillis, le pistil des fleurs, le lait de vache, le beurre, le miel et le safran. 

 

Les Lutins
Lubins, lupins, Ludions, luitons, luprons, letiens, folleti, prites, hobgobelins, Kwuelgeert, plageert

 

Les-lutins


« Lutin » désigne des créatures de petite taille infiniment plus petites que les nains, aux mœurs joyeuses et malicieuses. Le terme « lutin » apparu en 1564, dérive de l’ancien français « luitun ». 


Il faut distinguer les lutins, vivant en liberté dans la nature, des lutins domestiques, ou lutins du foyer. Parmi les lutins sauvages, il faut encore distinguer les lutins vivant de façon grégaire, qui logent dans les lutinières souterraines aux murs de torchis composé de glaise, de mousse et d’herbe parfumée, qui vont toujours par bandes nombreuses et animées, et son vêtus de vert, et des lutins solitaires, reconnaissables à leurs habits rouges. 


La plupart des lutins sauvages se sont progressivement sédentarisés dans les maisons des hommes, notamment en Bretagne et en Grande-Bretagne, leur contrées maternelles, devenant ainsi des lutins du foyer. Ces lutins domestiques affectionnent par-dessus tout la bonne chaleur qui se dégage d’un feu de bois dans la cheminée. En Grande-Bretagne on les appelle d’ailleurs hobgoblins « lutons du foyer » désignant la plaque qui se trouve à côté de la cheminée. 


Il est avéré que les lutins font de longues siestes durant le jour; ils se tiennes alors au grenier ou dans le fenil des étables. Mais la nuit venue, lorsque tout le monde est couché, ils sortent de leurs cachettes, accourent vers la pierre du foyer pour s’y réchauffer et y manger les restes des repas qu’on oublie jamais de leur abandonner, pelures de pommes de terre, fanes de carottes, jatte de lait, crêpes de sarrasin, parfois un peu de lard. Puis ils se mettent au travail, rangent les objets en désordre, lavent la vaisselle, balayent dans les coins, récurent les chaudrons, remplissent les brocs d’eau fraiche, en un mot prennes tout le soin possible de la maisonnée. 


Si les lutins familiers résident habituellement dans les fermes et les maisonnées, ils passent le plus clair de leurs temps à l’écurie, ou ils prennent grand soin des chevaux. Ils les soignent, les pansent, les étrillent et peignent soigneusement leurs crins, qu’il leur arrive de tresser comme des chevelures. 

 

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Les Peuples de l’Elément Eau

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

Les peuples de l’eau sont essentiellement féminins. Sirènes à la voix enchanteresse, Mari Morgan aux cheveux blonds, Nymphes fécondes des eaux douces, Ondines se baignant nues dans les rivières, Naïades mutines des fontaines, envoûtantes nixes des mares isolées, les créatures aquatique sont des amoureuses sensuelles qui ne songent qu’à séduire les mortels pour les entraîner au fond de leur palais sous-marins. Mais leur amour est souvent fatal, et bien des hommes, à fréquenter trop assidûment ces filles de l’eau, y ont laissé leur santé, leur vie et même leur âme. Sans parler des malheureuses victimes des effrayantes lavandières de nuit, des vouivres à queue de serpente, des cruelles groac’h et autres sorcières d’eau. 

Ceux des Mers : Mari Morgan, Morgans et Morganes, Océanides, Néréides, Selkies, Sirènes, Tritons 


 
Ceux des eaux douces : Naïades, Nymphes, Ondins et Ondines 

Ceux des eaux stagnantes et des marais : Lavandières de nuit, Nix et Nixes, Sorcières d’eau, Vouivres.

L’essence même de l’eau est le mouvement : avec le petit peuple de cet élément vous avez rendez-vous avec tout un monde d’énergies, de fluides et de mouvances. Voyez le cours d’un fleuve : de grandes forces y circulent en permanence, bien qu’on ait l’impression que sa forme est statique. C’est bien là toute la subtilité qu’il faut comprendre de cette énergie tranquille et contenue, vive et douce à la fois. L’élément Eau vous met pourtant directement en rapport avec les émotions, toutes les émotions, ce qui signifie bien des feux d’artifices. 

Eau de source, eau tumultueuse, eau de torrent, eau d’océan. Les émotions sont ainsi ! vous pouvez passer du calme le plus serein à la vivacité la plus extravertie. Les peuplades de l’eau sont avant tout féminines, de tout ce que la féminité revêt de plus séduisant : des mystérieux chants de Sirènes en passant par l’extrême beauté des Nymphes et finissant par les regards enflammés des Ondines, voilà des êtres à faire chavirer bien des cours de marins. Femmes comme hommes, nul ne peut être insensible au charme de ce peuple. En lien avec la terre et les nuages, bien des éléments convoitent ces créatures qui représentent tout le bienfait des émotions mais également tous ses nombreux pièges. 

Mari Morgan 

Les Peuples de l'Elément Eau dans Mythologie/Légende Les-Fees

Les Mari Morgan ou Marie Morgane, sont des fées d’eau de Bretagne en tous points semblables à des femmes. On ne les trouve jamais en pleine mer, mais dans le voisinage des côtes, à l’entrée des cavernes ou à l’embouchure des rivières. 

Les Mari Morgan habitent de somptueux palais sous-marins dans lesquelles elles entraînent leurs amants, généralement des marins, qui demeurent à jamais prisonniers de ces filles de la mer. il est dit que des marins ont cédés à la séduction des Mari Morgan, et les ont suivies dans leurs palais de nacre et de cristal, ou ils ne manquaient de rien et pouvaient jouir de plaisirs de toutes sortes. Ils épousaient les Mari Morgans, en avaient de nombreux enfants, et s’accommodaient si parfaitement de cette vie sous marine qu’ils en oubliaient totalement leur existence terrestre. 
 

Des Marie Morganes vivent encore dans une grotte près de Crozon, souvent inaccessible à cause de la mer. 

Selon François-Marie Luzel, les morganed sont de petits hommes et de petites femmes qui vivraient sous les flots, où ils seraient dirigés par un roi dont le palais dépassait en merveilles tout ce qu’il y a de plus beau sur terre. Les Marie Morganes venaient parfois jouer sur le sable des grèves au clair de lune mais on ne pouvait les observer bien longtemps car au premier battement de paupières, tout s’évanouissait. Les Marie Morganes seraient d’un naturel paisible et bon, et les hommes en profiteraient pour les duper. Cependant, cette duperie est réciproque puisque ces créatures se présentent sous les apparences les plus séduisantes pour entrainer les hommes au fond des eaux. 

L’une de leurs représentantes est Dahut, fille damnée du roi Gradlon, qui fut transformée en sirène pour avoir condamné la ville d’Ys. Elle ensorcelle depuis les marins et les entraîne au fond de la mer, déchaine la tempête, mais aussi calme le vent. Si le soir, les parents ou les amis ne rentraient pas le folklore local voulait que Marie Morgane ait encalminé leur bateau au large. 

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Morganes, Océanides, Selkies

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux

 

 

Morgans et Morganes
Morganed, Morganès, Morganezed 

Morganes, Océanides, Selkies dans Mythologie/Légende IMG_7462-e0147

Les Morgans et les Morganes à différencier des Mari Morgan, sont des nains gracieux vivant dans l’île d’Ouessant. 


Les Morganed et Morganezed sont de petits hommes et de petites femmes aux joues roses, cheveux blonds et boucles, aux grands yeux bleus brillants; ils sont gentils comme des anges. Malheureusement ils n’ont pas reçu le baptême et c’est pour cette raison qu’ils ne peuvent aller au ciel, ce qui est fort dommage car ils sont très bons et gentils. 

Morgan qui veut dire « née de la mer« , qui donne également le nom commun morganez, c’est-à-dire « sirène »

 

Océanides et Néréides

 

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Nymphes marines, les Océanides sont nées de l’union incestueuse entre le dieu Océan et sa soeur Téthys. Elles sont au nombre de trois mille, les Océanides aux fines chevilles, qui, en d’innombrables lieux, partout également, surveillent la terre et les abîmes marins, radieuses enfants des déesses. 


Les néréides, très nombreuses en Méditerranée et en mer Egée, personnifient le mouvement des vagues et les différents états de la mer : Thalia, la verte; Glaucée, la bleue; Cymodocée, ondoyante comme les larmes; Dynamée, la bousculante; Cymodaré, la calmante. 


Tout comme les sirènes, les Néréides ont des voix merveilleuses dont elles font usage pour le seul plaisir de leur père Néré, et non pour provoquer la mort des marins dont elles sont d’ailleurs les protectrices. Elles prennent l’apparence de jeunes filles sensuelles aux cheveux ornés de perles, montées sur des dauphins ou des chevaux marins. 

Selon Hésiode, elles sont les filles d’Océan et de Téthys ; leur rôle est symétrique à celui de leurs frères, les dieux fleuves, qui sont également trois mille. Chacune était la gardienne d’un fleuve, d’un lac, bref d’un point d’eau particulier (cela concernait aussi les eaux du monde souterrain, voir par exemple Styx). Une autre de leur prérogatives divines consistait à veiller sur l’enfance des jeunes garçons, fonction reçues de la main de Zeus et qu’elles exerçaient en compagnie de leurs frères et d’Apollon 

 

 


Selkies 

 

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Les selkies sont des créatures imaginaires issues principalement du folklore des îles Shetland. Elles y sont décrites comme de superbes jeunes filles (ou assez exceptionnellement comme de beaux jeunes hommes) qui revêtent une peau de phoque, à la manière de certains loups-garous, dans le but de se changer en cet animal marin et de plonger dans la mer. Une fois sortie de l’eau, ce qu’elle fait toujours la nuit, et le plus souvent durant celle de la Saint-Jean, la selkie quitte sa peau et danse à la lueur de la Lune. Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu’elle ne l’aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l’homme qui la tient sous sa coupe finissent par s’attacher l’un à l’autre, se marient et aient des enfants, mais si la peau n’est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l’Océan pour ne jamais revenir, laissant mari et enfants, tout comme certaines sortes de sirènes. 

 

Les Selkies, aussi surnommés «  Tritons  » par certains membres du Club, sont un peuple d’humanoïdes aquatiques dont les origines remontent à l’ère atlante. «  Découverts  » par l’équipage du Nautilus, ils comptent parmi les alliés les plus précieux et les plus étranges des Invisibles : sans eux, Nemo n’aurait jamais eu accès aux mystères des cylindres atlantes et de la porte temporelle, et l’humanité aurait été irrémédiablement condamnée à subir la tyrannie secrète de la Machine, jusqu’à la Grande Guerre et à l’Invasion prométhéenne… Etres pacifiques et bienveillants, les Selkies ne sont toutefois pas motivés par leur seul altruisme, mais œuvrent également pour leur propre salut et pour celui de toutes les autres créatures des océans, dont la survie est elle aussi menacée par les projets des Prométhéens et de leurs serviteurs terrestres. Contrairement à ce que pourraient laisser supposer certains mythes sur la cité engloutie d’Atlantis, les Selkies ne sont pas les lointains descendants des anciens Atlantes, même si l’histoire de leur race est étroitement liée à celle du continent disparu d’Atlantide…

La « télépathie » des Selkies obéit à un certain nombre de règles. Ainsi, un Selkie ne peut communiquer télépathiquement qu’avec un humain qu’il « connaît », c’est à dire qu’il a pu étudier de visu pendant quelques minutes. Une fois que ce premier contact a été établi, des messages d’une complexité croissante peuvent être échangés tant que chaque interlocuteur a conscience de la présence de l’autre. Les expériences effectuées par les hommes du Nautilus montrent toutefois que ce langage silencieux a une portée limitée dans la plupart des cas à une dizaine de mètres, voire vingt ou trente si le Selkie fournit un effort particulièrement intense. 

Entre deux Selkies, ou entre un Selkie et un mammifère marin, le « premier contact » est inutile et la portée des messages est dix fois plus grande

 

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Sirènes, Tritons, Naïades

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Sirènes
Mermaids, Seraines, Serres 

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Les Sirènes ont l’apparence de très belles femmes de la taille jusqu’au sommet de la tête, tandis que le bas de leur corps est recouvert d’une queue de poisson couverte d’écailles. Elles vivent dans les mers et les océans, plus précisément sur les rochers situés à proximité des côtes. A l’approche des bateaux, elles chantent si merveilleusement qu’aucun mortel ne peut résister à la tentation de les rejoindre dans leur demeure marine, ce qui cause la mort des marins en mer et naufrage des navires. Leur beauté et leur sensualité fatale personnifient les séductions et les dangers de la mer. 


L’origine des sirènes n’est pas établie de façon certaine. On dit toutefois qu’elles sont les filles du fleuve Acheloüs, représenté comme un homme à queue de poisson, et de muses, en tout cas de l’une d’entre elles : il s’agirait de Melpomène, la muse du courant harmonieux; Terpsichore, la muse de la danse des ondes; ou de Calliope à la très belle voix. 


Leur résidence se trouverait à l’extrémité de la presqu’île de Sorrente ou elles auraient un temple, dans les légendes du folklore marin, les sirènes vivent dans un monde sous-marin ou se tiennent leurs palais merveilleux, dans lesquels elles entraînent leurs amantes mortels.

Les noms des sirènes et leurs significations :

Aglaopé : celle qui a un beau visage brillant
Aglaophoné : celle qui a une voix superbe
Leucosie : la blanche créature
Ligéia : celle qui pousse un cri perçant
Molpé : celle qui chante des mélopées
Parthénopé : celle qui a un visage de jeune fille
Peisinoé : celle qui est persuasive
Raidné : celle qui est en progrès
Télès : la parfaite
Thelxinoé : celle qui adoucit l’âme par le chant et la musique
Thelxépeia : celle qui prononce des paroles apaisantes
Thelxiopé : celle qui a un visage convaincant

Le miroir : Les Sirènes sont souvent occupées à se regarder dans un miroir. On a voulu y voir un signe de leur vanité, de leur narcissisme et de leur coquetterie. En fait, ce miroir symbolise la planète Vénus dans la tradition astrologique 

La chevelure et le peigne d’or : Les Sirènes ont toujours une chevelure opulente et abondante, symbolisant leur fort potentiel érotique et amoureux. Elles passent leur temps à se coiffer avec des peignes d’or, symbolisant le sexe.


Les Tritons 

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La Néréide Amphitrite s’unit au dieu de la mer Poséidon pour donner naissance à Triton, dieu marin figuré avec un buste d’homme et une queue de poisson. Il vivait dans un palais d’or situé au fond de la mer, et possédait une conque marine au son si éclatant qu’on pouvait l’entendre jusqu’aux extrémités de la mer. 


Triton eut pour descendance les tritons, sortes de sirènes mâles au corps d’homme barbu et à queue de poisson. 

La partie supérieure de son corps jusqu’aux reins est celle d’un homme nageant, la partie inférieure celle d’un poisson à longue queue. C’était le trompette du dieu de la mer qu’il précédait toujours en annonçant son arrivée au son de sa conque recourbée. Quelquefois, il est porté à la surface des eaux et d’autres, il parait dans un char trainé par des chevaux bleus. 

 

Les poètes attribuent à Triton un autre office que celui d’être trompette de Poséidon celui de calmer les flots et de faire cesser les tempêtes. Ainsi, selon Ovide, Poséidon, voulant rappeler les eaux du déluge de Deucalion, commande à Triton d’enfler sa conque, au son de laquelle les eaux se retirent. 

 

Selon Virgile, lorsque Poséidon veut apaiser la tempête qu’Héra a excitée contre Énée, Triton, assisté d’une Néréide, fait ses efforts pour sauver les vaisseaux échoués. Les poètes admettent plusieurs « Tritons » avec les mêmes fonctions et la même figure. Au pluriel, dans les légendes, les tritons sont souvent devenus les équivalents masculins des sirènes

 

 

Les Naïades 

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Les Naïades sont une variété de nymphes aquatiques vivant dans les eaux courantes, les rivières, les fleuves, les ruisseaux, les sources et les fontaines. Dans la mythologie grecque, elles sont les filles de Zeus et mères des satyres et des silènes. Ce sont elles qui ont élevé Hermés et Dionysos. 


Prenant l’apparence de ravissantes jeunes filles couronnées de fleurs, elles ont coutume d’attirer à elles de beaux jeunes gens, qui à leur simple vue perdent l’esprit et n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour les rejoindre plus vite. 


Les Naïades veillent à la bonne tenue des fontaines, auxquelles elles ont la plupart du temps donné naissance, soit en frappant la terre de leur pied, soit en pleurant un amour déçu. Elles font alors office de fées des fontaines, c’est la raison pour laquelle la plupart des fontaines leurs sont dédiées. 


Parfois les Naïades n’hésitent pas à noyer les mortels trop curieux qui se penchent au-dessus des fontaines pour tenter de contempler leur royaume immergé, si on leur manque de respect, elles assèchent les sources et tarissent les fontaines.

 

On leur offrait en sacrifice des chèvres et des agneaux, avec des libations de vin, de miel et d’huile ; plus souvent, on déposait sur leurs autels du lait, des fruits et des fleurs. Elles étaient des divinités champêtres, leur culte ne s’étendait pas aux villes. 

 

On les peint jeunes, jolies, habituellement les jambes et les bras nus, appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou tenant à la main un coquillage et des perles dont l’éclat relève la simplicité de leur parure ; une couronne de roseau orne leur chevelure argentée qui flotte sur leurs épaules. Elles sont également couronnées, parfois, de plantes aquatiques. 

 

 

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Nymphes, Ondines, Lavandières…

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

 


Les Nymphes 

Nymphes, Ondines, Lavandières... dans Mythologie/Légende Julius+LeBlanc+Stewart,+The+Glade+1900,+Private+collection

Les Nymphes dont le nom signifie « femmes fécondes » sont des divinités antiques secondaires personnifiant les forces vives de la nature. Elles veillent plus particulièrement sur les eaux thermales. Bienfaisantes, elles sont les nourrices des dieux – Zeus fut élevé par la Nymphe Mélissa, les protectrices des jeunes filles et des fiancées, préservent la santé et inspirent les prophéties. 


D’apparence féminine, elles sont associés à l’érotisme, la sensualité et la sexualité, au point d’avoir inspiré le terme « nymphomane »
en référence aux nymphes grecques réputées pour leurs nombreuses aventures. On les représente souvent nues, ou demi nues, tenant entre leurs mains une coquille ou une urne d’où s’échappe l’eau de la source à laquelle elles président. « l’heure des Nymphes », cinquième heure du jour (soit onze heures du matin), est traditionnellement l’heure du bain


Les Nymphes nymphomanes, cette fonction amoureuse et féconde est d’ailleurs l’une des garanties de la perpétuation de leur espèce et de l’immortalité de leur âme. 

 

Dans de nombreuses mythologies elles sont des divinités subalternes, membres d’un large groupe d’esprits de la Nature de sexe féminin. Elles sont les sœurs des naïades et des dryades et sont souvent vues avec des satyres

Le mot grec νύμφη a plusieurs significations dont « jeune fille en âge d’être mariée », « fiancée », « vierge ». De fait, les nymphes personnifient les activités créatives et productives de la Nature. 

Elles sont quelquefois liées à un lieu ou un élément particulier, et pouvaient faire l’objet d’un culte local. Elles accompagnent parfois d’autres divinités, dont elles forment le cortège. 

 

 

 

 

Ondins et Ondines

 

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Les Ondines, dont le nom dérive de « onde » sont des créatures vivant dans les eaux douces, généralement les lacs, les rivières ou les chutes d’eau. 

Elles sont surtout présentes dans le mythologies germaniques et scandinaves. Leurs compagnons, les Ondins, jouent un rôle plus effacé. 


Contrairement aux sirènes, les ondines ont des corps de femmes parfaitement conformés, dont la partie inférieure n’est pas recouverte d’écailles de poissons. Les Ondines attirent à elles les jeunes hommes pour les séduire et les entraîner sous l’onde, dans leurs magnifiques palais de cristal, d’où ils revienne rarement. 


Les Ondines sont toujours jolies, malicieuses, parfois cruelles. Coiffées de plantes aquatiques, elles viennent peigner leurs cheveux à la surface de l’eau; ces cheveux sont tantôt blonds, tantôt d’un vert de mer. Elles tournent vers le passant leur figure ou brillent deux lèvres de corail et des yeux d’un vert étincelant. Le jeune homme qui les voit est séduit par tant de beauté. Il suit l’ondine dans son, palais de cristal pour y vivre avec elle. 

Mais là-bas au fond de l’élément liquide, les jours passent comme des minutes. L’homme ignore cette particularité, et, quand il revient sur cette terre, quelle n’est pas sa stupéfaction de rencontrer les arrière-neveux des personnes qu’il à connues! Tout le monde se moque de lui : il porte des vêtements ridicules, passés de mode depuis longtemps. 


Une fois mariée à un mortel, l’ondine ne doit jamais retourner sur l’eau, au risque d’en périr, on dit que celui qui a une Ondine pour femme doit éviter de la conduire sur l’eau et surtout de la fâcher quand elle se trouve sur cet élément. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’ondine retourne pour toujours dans les flots, sans que le mariage soit dissous, si le mari abandonné se remarie l’ondine le tue. 

 

 

Les Lavandières de nuit 

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Laveuses de nuit, blanchisseuses de nuit, lessiveuses de la mort, femmes de nuit, chanteuses de nuit, pâles de la nuit, bagadiero.

 


Les Lavandières surnaturelles apparaissent la nuit près des eaux mortes ou des lavoirs, et manifestent leurs présence par des chants et des coups de battoir sur le linge mouillé. Leur rencontre est toujours de mauvais augure, et présage souvent une mort imminente. Contrairement aux fées de l’eau, qui viennent faire leur lessive au bord des rivières, et obtiennent un lige si pur que l’on dit « blanc comme le linge des fées » aux sirènes qui blanchissent leur linge dans l’écume de la mer, ou aux incantados, créatures mi-anges mi-serpents qui viennent plonger leur linge dans les sources sacrées, les Lavandières de nuit sont des créatures aux instincts morbides dont il vaut mieux se garder. 

Il s’agit le plus souvent de sorcières, de mortes qui n’ont pas été ensevelies dans un linge propre, c’est pour cela qu’elles reviennent la nuit le laver, ou de fantômes revenus sur terre pour expier un châtiment.


Leurs fautes les plus communes sont d’avoir osé faire de leur vivant leur lessive un dimanche, défiant ainsi la règle du repos dominical, d’avoir trop économisé le savon ou d’avoir tué leurs propres enfants, dans ce cas, elles sont condamnées à laver jusqu’à la fin des temps les langes sanglants de leurs poupons sans vie. 

On raconte également que ces lavandières ont été punies jusqu’au jugement dernier. Ces laveuses de vêtements, dans leur avarice, ont voulu économiser leur savon. Ainsi pour laver les vêtements des pauvres, elles préféraient user de cailloux, abîmant ainsi fortement leurs vêtements. Ceci leur valu, lors de leur mort, d’être condamnées à laver indéfiniment des vêtements, lors de nuits sans lune et sans étoiles, dans ces mêmes lavoirs où elles avaient jadis travaillé. 

 

Pour se venger, elles interpellent les passants, les entraînant à les aider à essorer et étendre le linge. La seule façon de ne pas finir les membres brisés et étouffés dans les linceuls est de tourner toujours les suaires dans le même sens. Ainsi, la lavandière, voyant que son travail n’en finit pas, se lasse et laisse sa victime libre. 


On retrouve dans les différentes cultures quelques divergences : elles seraient les lavandières préposées à laver les défunts et leurs vêtements, ne trouvant pas le repos éternel ; ou encore de mauvaises mères condamnées à laver les langes de bébés morts sans avoir été baptisés.
 

En réalité, deux théories ont été « élaborées » : les bruits perçus la nuit seraient dus à des grenouilles très bruyantes. L’autre théorie relève du fait que certaines femmes ne trouvaient autre moment dans la journée pour faire leur lessive et s’y attelaient dès la nuit tombée.

 

 

 

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Nixes, Sorcières d’eau, Vouivre

Posté par othoharmonie le 18 décembre 2010

****Peuple de l’élément Eau

 


issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

Les Nix et Nixes
Neckers 

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Dans les légendes germaniques et nordiques, les Nix mâles sont vieux et pourvus d’une longue barbe, de redoutables dents vertes et d’un chapeau, vert également. Ce sont généralement des êtres perfides, amateurs de danse et de musique. 


Leurs compagnes les ravissantes Nixes, sont des créatures féminines aux traits gracieux et aux longs cheveux blonds. Elles résident principalement dans les eaux mortes et stagnantes. Belles et élégantes, mais souvent cruelles, les Nixes cherchent à attirer à elles de jeunes gens, pour mieux les noyer au fond des mares ou elles croupissent. 


Parfois ces belles dames vont jusqu’à fréquenter les bals nocturnes, vêtues comme d’accortes et élégantes jeunes filles, et séduisent par leurs danses sensuelles les malheureux qui, par amour pour elles, les suivent jusqu’à l’étang voisin, ou ils perdront la vie.

 

Nixe, nix (en allemand), neck ou necker (en néerlandais et en anglais) désignent plusieurs génies et nymphes des eaux dans la mythologie germanique et nordique. Ils sont apparentés à l’ondine et connus en France, notamment en Alsace et en Moselle. 

 

Ils peuvent posséder plusieurs apparences bien qu’ils apparaissent le plus généralement sous forme humaine. Cet esprit est connu dans les mythes et légendes de tous les peuples germaniques en Europe. Bien que la plupart de ces créatures aient forme humaine quoique possédant le don de métamorphose, le knucker anglais est généralement décrit comme un wyrm, ou dragon, et le bäckahästen se manifeste plus volontiers sous la forme d’un cheval. Le sexe et les transformations des nixes varient en fonction de l’origine géographique de la légende, ainsi, le nix allemand et ses homologues scandinaves sont des hommes, tandis la nixe est un esprit des eaux féminin apparenté à la sirène. 

 

 


Les Sorcières d’eau
Blanquettes, fenettes, macrales d’aïe, marluzennes, martes, groac’h 

 

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Les sorcières d’eau hantent les marais ou le bord des rivières. Leur rencontre est toujours néfaste : elles dévorent ceux qu’elles croisent ou annoncent leur mort prochaine. 

Ces fées, aux formes sveltes, aux traits fins, au corps souple, aux yeux verts et aux long cheveux, ne laissent pas voir aisément. Mais lorsque leurs clameurs s’approchent, lorsque leurs gémissements semblent devenir plus distincts, le pêcheur se hâte de retirer sa ligne, le faucheur fait taire le bruit de sa faux, le chasseur s’éloigne, et chacun d’eux a bien soin de ne pas retourner la tête, de criante de voir la fenette qui les poursuit. 

Celui qui aurait vu venir à lui une de ces petites fées sauvages serait sûr de mourir dans l’année. 

 

Les Vouivres
Wivre, wouivre, wouavre, guivre 

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Les vouivres ont une double apparence; tantôt elles se montrent sous la forme d’une splendide naïade, reconnaissable à l’escarboucle qu’elle porte au front, et tantôt sous la forme d’un dragon ou d’un serpent ailé. 

Lorsqu’elle se baigne, la Vouivre cache dans l’herbe ou dans le creux d’un rocher sa précieuse escarboucle avant de plonger dans l’onde. Le mortel qui parvient à dérober l’incomparable bijou sans se faire surprendre par la Vouivre devient riche et puissant. 

Dans les contes populaires et en héraldique, serpent fantastique préposé à la garde d’un trésor possédant un corps de serpent, des ailes de chauve-souris et des pattes de pourceau.

 

  

En littérature : Marcel Aymé voit dans La Vouivre (Histoire de part chez moi en Franche-comté) comme une jeune femme nue vivant au milieu des marais et protégeant un énorme rubis. Cédric Vincent, quant à lui mélange les deux versions ; il imagine la vouivre comme un esprit lié à l’eau, qui se présente aux humains sous l’aspect d’une femme lorsqu’elle est heureuse, d’un dragon à deux pattes lorsqu’elle est en colère. 

 

Henri Vincenot quand à lui voit la vouivre comme un immense serpent souterrain qui correspond au courant tellurique terrestre dans son ouvrage qui peint merveilleusement la Bourgogne du XIIIème siècle : « les étoiles de Compostelle » : voir sur ce blog dans « Traditions en 21″ – « Mystère des lacs et étangs » … merci ! 

 

Vouivre, en franc-comtois, est l’équivalent du vieux mot français « guivre », qui signifie serpent et qui est resté dans le langage du blason.

 

 

On a longtemps rattaché ce terme au latin vipera, la vipère, mais l’on sait aujourd’hui que Vouivre et ses équivalents remontent à un vocable celtique, « wobera », lui-même issu d’une racine indo-européenne « bher- » signifient : « ondoyer », « couler ».

 

 

 

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Les Peuples de l’élément Feu

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

Les Peuples de l'élément Feu dans Mythologie/Légende dragon

Le Feu est un élément revenant souvent dans les différents symbolismes. On lui attribue en fait autant de côtés positifs comme l’espoir et la force, que de côtés négatifs comme la destruction et la mort. En fait, le Feu est bien plus subtil que cela. Son peuple est le plus occulte de tous, et le plus inconnu. Il n’y a qu’à voir d’ailleurs les livres consacrés aux élémentaux : on en parle rarement, et quand c’est le cas ce peuple ne prend guère plus de quelques pages. Pourtant, il recèle tout autant de richesses que les autres. Ce petit peuple est pourvu de très grandes forces, souvent effrayantes : les Dragons par exemple ont un sang bouillonnant, qu’ils contrôlent, ce qui leur permet de s’adapter à tout climat, même les plus inhumains. Les Salamandres ne peuvent se voir qu’au détour d’une flamme, et quantité d’autres espèces sont invisibles même pour d’autres élémentaux

L’occultisme est au cœur du Feu. 

Aucun Dragon ne vous donnera jamais son vrai nom, car il se rapporte à trop de renseignements sacrés pour lui… Il utilisera toujours un pseudonyme. Empli des températures les plus glaciales comme des plus étouffantes, le peuple du Feu représente pourtant le mouvement, un mouvement encore plus grand que l’Eau, lié directement à l’action et surtout aux énergies vitales. Le stress et la surcharge sont deux sentiments parmi tant d’autres se rapportant à un Feu mal contrôlé. Tout ce qui est caché, enfoui en vous passe par ce peuple. Le Feu est initiatique, il est une épreuve qui souvent se caractérise sous forme de combat. Parfois ces épreuves peuvent paraîtres insurmontables, et ces créatures malfaisantes. Le but est de faire un travail intérieur suffisamment efficace pour affronter toutes les peurs et cauchemars liés à ces espèces, et de les vaincre plutôt que de les contourner, les fuir ou les nier sans cesse. C’est comme un tunnel noir et froid au bout duquel on apercevrait une chaude lumière. Il ne s’agit pas là de la nécessité de la souffrance, mais de celle du surpassement de soi. Les Feux qui vous rongent peuvent alors se transformer en Feux protecteurs qui vous chaufferont le corps et l’âme et vous envelopperont de leurs auras lumineuses. 

Les Chimères 

chimere-apero1 dans Mythologie/Légende

Dragon cracheur de flammes à tête de lion, corps de chèvre et queue de serpent, la Chimère est la fille de Typhon et d’Echidna la vipère. 

Dans la Grèce antique, elle commettait des ravages en lycie, décimant le peuple et le bétail, jusqu’à ce que le héros Bellérophon, monté sur le cheval volant pégase, l’abatte en lui laçant des flèches à pointes de plomb qui fondait en pénétrant sous sa carapace. 

Au moyen âge la Chimère symbolisait les tentations et les désirs irréalisables.

à suivre……..

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Dragon, Dragonnet

Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010

****Les Peuples de l’élément Feu

issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux 

 

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Dragon 

 

Dragon, Dragonnet dans Mythologie/Légende dragon12

 

« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours qui attendent que nous les secourions. »

 

Dragon vient du grec « drakos », qui signifie aussi bien « dragon » que « démon ». On trouve la même éthymologie dans le « drac » ou encore le nom « dracula ». Le dragon européen est donc d’essence diabolique et maléfique. Il est une créature chtonienne, issue des profondeurs de la terre et vomissant du feu des enfers. Sa femelle la Dragonne, mène une existence si discrète qu’elle est quasiment absente des mythes et des légendes dragonologiques. 


Le Dragon est une créature fabuleuse hybride, dont le corps est constitué de fragments empruntés à divers animaux de la création. Il est associé aux quatre éléments de la nature : la terre « ou se situe son antre ainsi que les trésors sur lesquels il veille », l’eau « ou il se meurt avec autant de facilité qu’un poisson », l’air « dans lequel il vole grâce à ses larges ailes », et le feu « qu’il crache de sa large gueule. 


La taille des dragons est souvent démesurée : ils peuvent mesurer de six à soixante mètres de long, parfois d’avantage. Leur corps est protégé par une carapace d’écailles invulnérable, sur laquelle se rompent lances et épées. Leur pattes sont dotés de griffes affûtées comme des poignards. Et ils sont généralement pourvus d’ailes membraneuses, pareilles à celles des chiroptères ou des chauves-souris, ce qui leur permet de s’envoler dans les airs. A noter que le décollage comma l’atterrissage d’un dragon s’effectuent toujours de façon verticale. 


Leur gueule hideuse et effrayante s’ouvre sur une redoutable mâchoire plantée la plupart du temps de trois rangées de dents acérées. Leur yeux rouges au regard magnétique sont capables d’hypnotiser leurs proies, voire de les réduire en cendres. 


Certains dragons sont pourvus de plusieurs têtes; il existe ainsi des dragons à trois, sept, voire cent têtes, comme les « Draconisladonii ». L’haleine qui s’exhale de leur gueule et de leurs naseaux, mêlée aux sécrétions empoisonnées de leurs glandes inflammatoires, dégage une odeur pestilentielle et délétère qui plonge quiconque a la malchance de la humer dans un coma semblable à la mort. Il faut savoir que cette haleine corrompue est aussi mortelle que le feu que crache le dragon. 


Comme les licornes ou les Mandragores, les Dragons sont très prisés pour les vertus médicinales de certaines paries de leur corps. Ainsi, la bête, porte à l’intérieur du crâne une pierre précieuse, « la draconite » ou « dracontite », qui possède de puissantes vertus magiques à conditions de l’extraire juste après la mort. Le sang du dragon, à condition qu’il soit encore bouillonnant, tout juste extrait de la plaie
vive de l’animal occis, à pour effet de recouvrir l’épiderme de celui qui s’en enduit d’une carapace écailleuse impossible à traverser, même avec les armes les plus contondantes. Le sang du dragon a également le pouvoir de durcir les métaux et d’amollir le diamant. 

 

On dit aussi qu’en instillant quelques gouttes dans un grand verre d’eau on peut se débarrasser efficacement des calculs rénaux. Manger le coeur rôti d’un dragon procure courage et bravoure. La manducation d’un morceau de la langue de l’animal fabuleux procure dans l’instant la compréhension du langage des oiseaux, c’est à dire l’intelligence des signes du destin et la voix prophétique, car il est notoire que les oiseaux ont la connaissance des choses cachées et disent toujours la vérité. 


Enfin il est connu que les os et les dents du dragon, réduits en poudre, donnent force et santé à celui qui en consomme régulièrement. 

 

 

 

Dragon rouge de l’apocalypse 

 

gfdaem3u dans Mythologie/Légende


Dans l’apocalypse de saint Jean, le prophète de Patmos évoque un redoutable dragon rouge, incarnation satanique qui cherche à s’attaquer à la femme céleste s’apprêtant à accoucher, les pieds reposant sur la lune et douze étoiles couronnant sa tête :  » Puis une second signe apparut au ciel ; un énorme Dragon rouge feu, à 7 têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer; et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de dieu et de son trône, tandis que la femme s’enfuyait au désert, ou Dieu lui à ménager un refuge pour qu’elle soit nourrie mille deux cent soixante jours


C’est à l’archange Michel et ses légions d’anges d’affronter le Dragon rouge. A la suite de cette bataille le Dragon rouge fut rejeté sur terre, il se relança alors à la poursuite de la femme, la mère de l’enfant mâle. Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu’au refuge ou loin du serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d’un temps. Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d’eau de derrière la femme pour l’entrainer dans ses flots. Mais la terre vint au secours de la femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du dragon. Alors, furieux contre la femme, le Dragon s’en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de dieu et possèdent le témoignage de Jésus. 

 

 

Dragonnet 

 

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Le Dragonnet est un Dragon de taille réduite, ce qui ne fait pas pour autant de lui un animal inoffensif. Ainsi , le Dragonnet du mont Pilate, en suisse, empoisonna de son souffle embrasé la ville médiévale de Walser, avant d’être éradiqué par le chevalier Winkelried, qui lui trancha la tête avant de périr à son tour des brulures provoquées par le monstre. 

 

Il existe également des Dragonnets minuscules, les dragons-fées que l’on voit voler au dessus des étangs et dans les bosquets de fleurs, et dont l’apparence se confond avec celle des libellules. Il semblerait que les Dragon flies ne s’attaquent pas aux êtres humains.

 

 

 

 

petite-encyclo-merveilleux

 

 

 

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