Fafnir, Grand’Goule, Graoully
Posté par othoharmonie le 17 décembre 2010
****Les Peuples de l’élément Feu
issu du livre : L’encyclopédie du merveilleux
Fafnir
Fafnir est le nom du Dragon qu’affronte le héros Siegfried dans « l’anneau des Nibelungen ».
A l’origine, Fafnir est un nain de la tribu des Nibelungen. Son frère, Andwari, s’est emparé de l’or du Rhin, sur lequel il à lancé une terrible malédiction. Fafnir n’hésite pas à tuer son propre père, Hreitmar, pour acquérir le trésor qu’il transporte sur la lande de Gnita ou il se métamorphose en Dragon pour décourager les voleurs. Il vit en permanence couché sur son trésor et en perd ses ailes.
Son deuxième frère, le nain Regin, élève le héros Siegfried afin qu’il affronte à sa place Fafnir. Il aide à forger une épée invincible, fondue à partir des tronçons de l’épée brisée de siegmund, le père de Siegfried, puis le conduit vers la lande de gnita, ou il lui conseille de creuser une fosse et de s’y cacher afin de frapper le dragon au ventre lorsqu’il passera au-dessus de lui pour aller se désaltérer au fleuve.
Siegfried tue le dragon dont le sang bouillonnant recouvre son corps d’une sorte de carapace si dure qu’aucune arme ne pourrait la traverser. Hélas une feuille de tilleul collée entre les omoplates laisse sur l’épiderme du héros un point vulnérable
Grand’Goule
Grand’Goule est le nom d’un dragon de la mythologie du Poitou en France.
Ce monstre appartient à l’histoire légendaire de la ville de Poitiers.
La bête, décrite comme un dragon monstrueux, aurait vécu au temps de Sainte Radegonde, donc au VIe siècle de notre ère. Elle vivait au fond du Clain qui est un cours d’eau français d’importance moyenne, qui prend sa source près de Hiesse en Charente et traverse le département de la Vienne avant de se jeter dans la rivière du même nom, près de Châtellerault, à Cenon-sur-Vienne. C’est donc dans les sous sols de l’abbaye de Sainte-Croix qu’elle vivait et, lors de la montée des eaux, entrait dans les caves labyrinthiques qui traversaient le sol poitevin. Elle venait souvent dans les caves de l’abbaye Sainte-Croix, et dévorait toutes les malheureuses moniales qui s’y aventuraient.
Désireuse d’en finir avec la bête, Radegonde s’arma d’une petite croix, puis d’eau bénite, et, une fois face à face avec la bête, l’aspergea, dit une prière, et la bête disparut dans d’atroces souffrances… sur d’autres légendes, on dit que Radegonde qui lui jeta à la gueule un gâteau très indigeste nommé fort justement « casse-museau« .
Dragon ailé du Poitou avec une gueule énorme aux dents aiguës, quatre pattes pourvues de griffes acérées, une croupe recourbée et une longue queue se terminant par un triple dard.
Le jour des rogations, l’effigie du monstre béant fait partie de la progression. Les pèlerins lui lancent des « casse-museau » en l’appelant « sainte-vermine ».
Graoully
Graoully, graouli, grawly
Dragon à corps de crocodile garni d’écailles vertes et pourvu d’ailes rouges. Son nom dérive de l’allemand « Graulich » « horrible ». Il vivait jadis sur la colline de Chèvremont, près de Metz, en Lorraine, et avalait chaque jour deux jeunes filles pour son déjeuner. Saint Clément parvint à passer son étole autour du coup du monstre, puis le conduisit à la rivière seille ou il le noya.
En remerciement de ses bienfaits, saint Clément fut nommé par la suite évêque de Metz.
Mais pourquoi le Graoully est-il si célèbre en Moselle ?
Le Graoully mangeait énormément de messins, alors Saint-Clément alla le chercher dans l’amphithéâtre romain où il se prélassait.
Rien qu’à regarder Saint-Clément, le Graoully devint doux comme un agneau. Saint-Clément attacha son étole autour du cou du Graoully, l’emmena sur les bords de la Seille et l’y noya.
A Metz , la rue Taison rappelait les temps où le Graoully semait la terreur dans la cité. Quand il planait au dessus des toits, à la recherche de nourriture, les messins étaient effrayés. Ils se taisaient et se cachaient derrière tout ce qu’ils trouvaient pour ne pas être dévorés. Le Graoully est représenté par une petite sculpture accrochée sur la murette de la maison n° 10 de la rue Chêvremont.
Maintenant certains scientifiques prétendent que le Graoully était un Ichtiausaure autrement dit un “poisson-lézard “.
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