Les substances quantiques du cerveau

Posté par othoharmonie le 15 mai 2014

Selon deux scientifiques éminents, les expériences de mort imminente surviennent lorsque l’âme, formée par des substances quantiques, s’échappe du système nerveux pour entrer dans « l’Univers ». Une théorie suggérant que les âmes des êtres humains seraient issues de la fabrication même de l’Univers et existeraient depuis le commencement des temps.

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Les expériences de mort imminente passionnent les scientifiques comme le reste de la population. Il y a encore trois semaines, l’histoire d’Eben Alexander, ce grand neurochirurgien qui racontait son expérience de vie après la mort dans le livre Proof of Heaven(Preuve du paradis) faisait la Une de nombreux journaux. Mais une question demeure : comment et quand est-ce qu’arrive ces expériences de mort imminente ? Selon deux scientifiques éminents, le Dr Stuart Hameroff et le physicien Roger Penrose, une expérience de mort imminente arrive lorsque les substances quantiques qui forment l’âme quittent le système nerveux pour se rendre dans l’univers. Cette théorie se rapproche donc de l’hypothèse de l’esprit quantique, qui suggère notamment que des phénomènes quantiques, comme l’intrication et la superposition d’états, sont impliquées dans le fonctionnement du cerveau, et surtout dans l’émergence de la conscience. L’essence de nos âmes serait donc contenue dans une structure appelée microtubules.

Selon les deux experts, la conscience serait donc une sorte de programme pour un ordinateur quantique contenu dans le cerveau et qui persisterait dans l’univers après la mort d’une personne, expliquant donc les perceptions, les impressions des hommes et femmes qui vivent des expériences de mort imminente. Les âmes des êtres humains seraient plus que la simple interaction des neurones dans le cerveau : elles seraient issues de la fabrication même de l’univers et existeraient depuis le commencement des temps.

Stuart Hameroff expliquait ainsi dans un documentaire : « Disons que le cœur cesse de battre, le sang s’arrête de circuler, les microtubules perdent leur état quantique. L’information quantique dans les microtubules n’est toutefois pas détruite, elle ne peut pas être détruite, elle est juste redistribuée et se dissipe dans l’univers. Si le patient est ‘ressuscité’, qu’il revient à la vie, l’information quantique peut revenir dans les microtubules et le patient d’expliquer qu’il a eu une expérience de mort imminente. Mais si le patient n’est pas réanimé et meurt, il se peut alors que l’information quantique s’échappe du corps, peut-être indéfiniment, en tant qu’âme ».

Si de nombreux scientifiques critiquent cette théorie, le Dr Hameroff estime que les recherches menées en physique quantique, qui montrent notamment que les effets quantiques jouent un rôle dans de nombreux processus biologiques comme l’odorat, la navigation des oiseaux ou la photosynthèse, commencent à valider sa théorie.

Lire l’article sur Atlantico.fr

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Faire Bonne Fortune, Bon Coeur

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

Clients et commerçants
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café en attente, suspenduC’est d’ailleurs cette nouvelle rumeur urbaine — et une page Facebook bien partagée — qui a mené, à la mi-novembre, Patrick Pilon, propriétaire du Café-Bistro Bobby Mcgee, à prendre le relais à son tour. « Ça « fitte » parfaitement ici, lance-t-il dans un éclat de rire. Tu es socialiste ou tu ne l’es pas ! »
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Plus sérieusement, il explique qu’il s’agit d’une initiative somme toute banale pour les tenanciers. « Il ne faut pas oublier que ce sont les clients qui payent. Ce sont des gens qui sont contents de débourser 10 $ de plus pour offrir deux sandwichs à des étrangers. »
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Pour les commerçants, il s’agit surtout de créer un lien entre les consommateurs réguliers et ceux qui n’ont plus les moyens de se payer un simple café, même si ce n’est parfois que pour un temps.
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« Il n’y a pas juste des itinérants, insiste Julie Gilbert. Ça peut être un étudiant qui est au bout de ses prêts et bourses et qui, avec ses vingt heures de travail par semaine, n’arrive plus. Ou encore quelqu’un qui commence un nouvel emploi et qui n’a pas eu sa première paye. Je ne suis pas là pour juger et tout le monde peut, un jour, ressentir le besoin d’être aidé. »
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Même son de cloche dans Hochelaga-Maisonneuve, bien qu’il s’agisse là du quartier montréalais où les indicateurs de pauvreté sont les plus élevés. « Au-delà des problèmes sociaux, ce sont surtout des gens qui vivent beaucoup d’exclusion, ajoute Patrick Pilon. Venir demander un café ou un sandwich, c’est parfois quelque chose de très nouveau pour eux. »
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Difficile, parfois, lorsqu’on a le ventre plein, de concevoir ce que des gestes aussi simples demandent à ceux qui n’ont pas eu de quoi se remplir la panse depuis quelques jours. « On ne s’en rend pas compte, mais venir dans un lieu public et faire le choix de ce qu’on va manger peut vraiment être ardu quand ça ne fait plus partie de notre quotidien », renchérit la propriétaire du café Ô deux sœurs.
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Et c’est justement ce lent processus de « réinsertion » qu’elle veut intégrer tranquillement au concept des cafés suspendus. « La première fois se résume souvent à un café pour emporter. Ça peut prendre quelques semaines avant que la personne décide de rester pour manger, souligne la jeune entrepreneure. Récemment, une dame a même donné un rendez-vous galant sous le couvert des cafés suspendus. ».
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Où trouver un commerce ayant rejoint ce mouvement de générosité, au Québec ?
Sur la liste des commerces « Café en attente au Québec«  !

La bonne fortune
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café en attente, suspenduLa tradition est née à Naples, dans le sud de l’Italie, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle voulait alors que celui à qui la chance sourit prenne un caffè sospeso — ou café suspendu — pour ainsi partager sa bonne fortune.
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« C’est le moins qu’on puisse faire, soupire Patrick Pilon. On m’a déjà dit que personne ne planifie de finir dans la rue. Ça se déglingue vite, une vie, quand ça va mal, et ces gens, malgré leurs problèmes actuels, ont tous un passé. »
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Dans l’absolu, nul ne sait ce que l’avenir lui réserve. Devant cette incertitude, ces propriétaires au cœur sur la main préfèrent donner au suivant, quitte à ne jamais rien recevoir en retour.

Et ailleurs dans le monde ?
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Actuellement, 195 commerces sont référencés dans 19 pays (138 villes). Liste ICI

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https://www.youtube.com/watch?v=wyKAGAb3dMQ
Le phénomène du « Café en attente » : la solidarité…

 Et autour de nous ?

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Cette excellente idée de solidarité, de charité, née en en Italie du Sud avant de rejoindre le Québec et de se propager à travers le monde, ne pourrait-elle pas trouver sa place autour de chez nous, dans la ville, le village, où nous vivons, où les besoins sont les mêmes ?
café en attente, suspendu
Les clients et les commerçants sont-ils prêts à jouer le jeu ?
Pour le savoir, rien de plus simple à vous qui lisez ces lignes : tentez l’expérience avec votre café, votre commerçant favori… vous offrez un café « en attente » et lui, l’annonce clairement, afin que celles et ceux dans le besoin osent le demander… Et il y a beaucoup plus de personnes dans le besoin que l’on pense… Ceux réellement dans le besoin ne le disent pas forcément « haut et fort »…
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Dans de nombreuses villes en France, des commerces emboîtent le pas : Beauvais, Chambéry, Grenoble, Evreux, Lyon … et beaucoup d’autres !
De nombreuses pages Facebook organisées autour du concept « Le café en attente » sont créées et permettent de transmettre l’information très rapidement…

Comment participer, « faire cela » ?
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C’est très simple et clairement expliqué sur le site : www.coffeesharing.com
Tout le monde peut participer…
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Un événement Facebook « Le café en attente » regroupant de nombreuses initiatives Françaises a été créé. Vous y trouverez les adresses des commerçants participants, comment participer…

café en attente, suspenduCafés, baguettes, kebabs, livres…
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C’est en regardant la page Facebook des Indignés en mars 2013, que Stéphanie Dupin, employée dans une association de réinsertion pour les jeunes à Rouen, a été conquise par l’idée. Elle en parle à son voisin qui tient le café-restaurant Le zèbre à pois, dans le centre de la cité . Il est tout trouvé pour démarrer le mouvement, son petit établissement étant régulièrement récompensé par le prix du meilleur accueil, délivré par la ville. « C’est parti très fort et nous avons maintenant largement dépassé les 200 cafés offerts », indique le cafetier Olivier Lenoble, qui ne compte pas son temps pour faire vivre le concept. Outre les SDF qui viennent dès l’ouverture, Olivier Lenoble sait repérer la retraitée modeste ou l’étudiant désargenté à qui offrir le café.
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L’établissement lyonnais Des galets bleus la nuit, à la Croix-Rousse, a rejoint le mouvement qui s’est développé ces derniers mois de Brest à Bayonne, de Bordeaux à Mulhouse et de Nantes à Carcassonne, sortant même du café pour conquérir d’autres commerces. Deux petites boulangeries du Puy-de-Dôme ont ainsi lancé le mouvement de la « baguette en attente ». Il y a maintenant des sandwiches, des kebabs, des viennoiseries… et même des « repas réservés », lancés à Mulhouse par David Petit, employé dans un magasin de bricolage. Un client paye un deuxième repas et reçoit un ticket tamponné avec mention du prix. Il peut l’offrir à une personne de son choix ou à une association. « Nous avons déjà plus de 100 tickets et plus de 60 restaurants adhérents », affirme-t-il.

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https://www.youtube.com/watch?v=jy5k5a1NmIs
Un monde meileur ou Passez au suivant, au Québec.

 

Michaël Féron, bouquiniste à Rouen, met des livres en attente. Il demande 2 euros aux clients donateurs. « La personne qui réclame choisit son livre. S’il coûte plus que 2 euros, je mets la différence », avance-t-il. Places de spectacle, jouets, vêtements… Le concept peut encore être bien élargi. Pour coordonner le tout, des associations ont été créées à Nantes sous le nom de Tout en attente, ainsi qu’aux Lilas , en région parisienne, sous la bannière Eveil.
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Bientôt, un site Internet dédié…
Afin que ce bel élan de générosité s’inscrive dans la durée, « il faut lever toutes les barrières de défiance », estime à Lyon Wilfried Lacour, qui anime le mouvement sur Facebook. Pour que chacun sache mieux ce que font les autres, un site Internet est en cours de construction à Montpellier. 

Principales sources :
• Café en attente : www.cafeenattente.org
• Coffee Sharing : www.coffeesharing.com
• Facebook : Facebook: le-cafe-en-attente
• Le Devoir : www.ledevoir.com
• L’Express : www.lexpress.fr
• TVA Nouvelles : www.tvanouvelles.ca

Jean-Paul Thouny - Thérapeute énergéticien, Voiron (Isère) France- Courriel : jean-paul@thouny fr
Lire la suite sur le site : http://www.energie-sante.net/bn/?p=717

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Lorsque charité et solidarité se rencontrent

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

« Changer le monde », un café à la fois, fait « tâche d’huile » de par le monde… Le changement est en route !

Pour Julie Gilbert, propriétaire du café montréalais Ô deux sœurs, dans Rosemont, à Montréal, les cafés « suspendus » qu’elle offre depuis quelques mois créent un lien entre ses clients réguliers et ceux qui sont dans le besoin. Depuis mai 2013, ce petit restaurant est devenu le premier établissement Montréalais à prendre part au mouvement des « cafés en attente ».

Un « Café en attente », c’est quoi ?
café en attente, suspendu
café en attente, suspenduLe caffè sospeso (en français : « café suspendu, en attente ») est à l’origine une tradition de solidarité, pratiquée dans les bars napolitains.
Elle consiste – pour un Napolitain heureux, quelle qu’en soit la raison – à commander un café et en payer deux, un pour lui et un autre pour un client qui pourrait en avoir besoin plus tard.
café en attente, suspendu
Le 10 décembre 2011, la Giornata del Caffè Sospeso (Journée du café suspendu) a été instaurée avec le soutien de plusieurs organisations culturelles et le maire de Naples, Luigi De Magistris. Depuis quelques mois, ce concept pourtant centenaire, connaît un nouvel essor international : partout dans le monde, des communautés locales voient le jour. Bénévoles au sein de la communauté du Québec, nous avons pris l’initiative de créer ce site, avec le désir de promouvoir ce bel élan de solidarité.

Lorsque charité et solidarité se rencontrent
café en attente, suspendu
De nouveaux venus ont fait leur apparition en 2013 sur les menus de certains cafés indépendants et petits restaurants du Québec. « Cafés en attente », « sandwichs suspendus » et « bouffe solidaire » sont devenus autant de manières de faire du bien avec peu.
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café en attente, suspenduLe tableau noir est tout simple. Au menu : cafés, sandwichs et soupes, tous « en attente ». Loin d’être une nouvelle méthode de torréfaction ou de cuisson, la mise en suspens de produits alimentaires consiste ni plus ni moins qu’à donner au suivant.
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« Ce n’est pas compliqué, explique Julie Gilbert, propriétaire du café Ô deux sœurs, situé à deux pas du métro Rosemont. Les gens viennent ici, ils achètent un café, une soupe ou un sandwich pour eux et un pour quelqu’un dans le besoin. » De plus, dit-elle : « Cette version « alimentaire », un peu basée sur le système de « donner au suivant » n’est pas seulement un geste de charité, mais aussi et surtout de solidarité… ».
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Ouvert depuis trois ans, ce commerce de quartier a adopté le principe au début de l’été 2013 : il était alors le premier de la métropole. D’abord arrivée au Québec par l’entremise de l’équipe du Tam Tam Café, au cœur du quartier Saint-Roch de Québec, l’idée européenne a rapidement fait des petits de notre côté de l’Atlantique.
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Depuis avril dernier — mois au cours duquel ce café indépendant a ajouté à son menu les victuailles solidaires —, une dizaine d’autres se sont joints au mouvement. Alors que la nouvelle année débute, il est maintenant possible de mettre des cafés en suspens aux quatre coins de la province, de Tadoussac à Montréal en passant par Sherbrooke et Beloeil.
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« Tout le monde le faisait déjà, soutient la propriétaire du café rosemontois avec un sourire convaincu. Mais personne ne l’assumait vraiment. » C’est à la suite d’un échange estival qu’elle-même a décidé de se lancer officiellement dans l’aventure. Elle a confectionné une ardoise et hop ! le tour était joué. Le bouche-à-oreille a fait le reste du travail.

Le cœur sur la main
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café en attente, suspenduD’aussi loin qu’elle se souvienne, Julie Gilbert a toujours aimé aider les autres. « Depuis quelque temps, il y a un monsieur qui vient au restaurant tous les jours et j’adore m’en occuper, explique-t-elle. Je lui sers souvent une soupe ou un café et dernièrement, on lui a même fourni un manteau. »
Pour la propriétaire, le principe des cafés en attente ne viendra que rendre plus habituelle une aide qu’elle qualifie de nécessaire dans les grandes villes comme Montréal. « Il y a tellement de gens qui en ont besoin, affirme-t-elle. Si ça peut les réconforter ne serait-ce qu’un petit peu, on pourra dire mission accomplie. »
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Les employés du commerce, situé au coin du boulevard Rosemont et de la rue St-Hubert, ont déjà pensé à des alternatives en cas d’une trop grande affluence due aux cafés en attente. « Si on voit qu’on reçoit trop de gens, on fera des boîtes à lunch pour emporter et les gens dans le besoin pourront aller les manger dans le parc, juste en face du restaurant. »
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Le commerce de Julie Gilbert est le deuxième au Québec à se joindre au mouvement. Le Tam Tam café, situé à Québec, a été le premier à le faire, en avril dernier. Sur Facebook, les gens étaient visiblement heureux de l’arrivée des cafés en attente à Montréal. « C’est vraiment génial! J’y adhère et j’espère que plusieurs le feront », a écrit, notamment Lynda Kara.

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La recherche spirituelle vaut d’être vécue

Posté par othoharmonie le 27 avril 2014

 

Depuis plus de quarante ans, à travers ses films, ses livres et les lieux de recherche qu’il a ouverts, Arnaud Desjardins transmet le message des grandes traditions orientales, du soufisme au bouddhisme tibétain. Alors que paraît sa biographie, il dresse avec nous le bilan d’une existence vouée à la sagesse.

Pascale Senk

images (2)Psychologies : Après toutes ces années de pratique spirituelle et la création de trois ashrams, diriez-vous que vous êtes un gourou ?

Arnaud Desjardins : Si j’étais dans un dîner mondain, je n’emploierais certainement pas ce terme, qui est devenu maudit à cause du phénomène des sectes ! Je dirais que je suis écrivain. Si, en revanche, mon interlocuteur semble s’intéresser à la spiritualité, alors oui, je lui dirais que j’ai consacré mon existence à cela : faire diminuer une certaine forme de souffrance. Le « guru », en hindi, c’est à la fois « celui qui a de l’expérience » et « celui qui disperse les ténèbres ». Pour moi, c’est l’un des mots les plus précieux qui soient. Il existe dans toutes les civilisations sous des noms différents : c’est le « cheik » en arabe, le « pir » en persan, le maître spirituel à qui l’on s’adresse dans toutes les traditions pour recevoir une éducation émotionnelle et spirituelle. Ce travail intérieur, je l’ai d’abord expérimenté sur moi, grâce à l’aide d’un maître indien, Swâmi Prajnânpad. Depuis 1974, j’enseigne comme lui comment « se transformer de fond en comble ».

Et selon vous, les sagesses orientales donnent des clés pour cette transformation ?

Oui, mais pas seulement elles. C’est pour cela que j’ai cherché, partout, dans les groupes Gurdjieff comme dans les Evangiles, dans le bouddhisme tibétain comme chez Maître Eckhart. Et ce qui m’a passionné, c’était de découvrir peu à peu que ces enseignements si différents se rejoignaient sur plusieurs points essentiels, qui sont vraiment des clés pour se transformer. Trois sont fondamentales. C’est d’abord « connais-toi toi-même ». Ensuite, « vis dans l’ici et maintenant ». Enfin, « accepte ce qui est », que mon maître Swâmi Prajnânpad traduisait par : « Il faut dire oui à l’indiscutable réalité de l’instant. »

Vous insistez particulièrement sur cette acceptation inconditionnelle du réel…

C’est cela, la pratique spirituelle, l’ascèse. Cela veut dire s’exercer. Accepter ce qui se passe à l’intérieur de notre être, devenir beaucoup plus présent, attentif, le plus souvent possible et notamment dès que nous nous sentons affectés soit par une émotion négative, soit par une émotion euphorique, qui peut tout autant nous aveugler. Accepter aussi ce qui est. Je me réveille un matin et mon enfant est malade ? Je m’exerce à ne pas perdre mon énergie dans des conflits intérieurs, comme : « Mais pourquoi l’ai-je sorti sans manteau hier ? Pourvu qu’il n’ait rien ! » Non : pas de discussion, pas de décalage avec la réalité. J’appelle immédiatement le médecin. Apparemment, le comportement est le même que pour n’importe qui, mais l’attitude intérieure est totalement différente.


Dit comme cela, ça a l’air simple…

La simplicité, c’est l’aboutissement. Un swâmi hindou, à qui j’avais demandé, lors de l’un de mes premiers voyages en Inde, « qu’est-ce que c’est la spiritualité ? », m’avait répondu dans un éclat de rire : « Quand il pleut, j’ouvre mon parapluie. Quand il cesse de pleuvoir, je le referme. » Voilà : l’acceptation de ce qui est, l’action juste ensuite. Mais pour parvenir à une telle attitude intérieure, le chemin est très long, très difficile.

Pourquoi ?

Parce que nous vivons la plupart du temps dans l’illusion. Les enseignements traditionnels tiennent des propos extrêmement durs sur notre condition humaine ordinaire. Ils parlent « d’aveuglement », de « sommeil » de « non-vérité ». Il nous faut sans cesse faire des efforts pour revenir au réel, parce que nous sommes soumis à une certaine forme d’esclavage, celui de notre mental tortueux. Cela, la plupart des chercheurs spirituels ne l’entendent pas vraiment. Or, je le répète : il faut se remettre complètement en cause pour avancer, c’est l’affaire d’une existence entière. Cet engagement sur la voie n’est pas seulement une activité bénéfique que l’on ajouterait à notre existence comme des cours de piano. C’est toute notre existence qui doit se confondre avec la voie spirituelle. Chaque épreuve, chaque moment de ma vie devient alors un point d’appui sur lequel j’exerce ma vigilance et ma compréhension.

Et qu’est-ce qui peut motiver dans cette ascèse si difficile ?

L’envie de se développer dans la ligne de l’être, et non dans celle de l’avoir. Et la rencontre directe avec des personnes qui ont déjà accompli ce travail. Vous savez, Swâmi Prajnânpad, mon guru, n’était à peu près rien, socialement parlant. Mais nous, ses quelques disciples français qui avions des moyens financiers, eh bien je peux vous dire que nous étions des mendiants à côté de lui, des infirmes du cœur… Un jour, je l’ai vraiment compris. Je sortais de l’ORTF, où je travaillais, et il pleuvait des trombes. Je ratai le bus. Mon mental se mit à tourner en vrille. Intérieurement, je ne cessais de me plaindre : « Pourquoi dois-je vivre ça, à attendre sur le trottoir, après une journée de travail, etc. ». A ce moment-là, un producteur très célèbre à l’époque est passé devant moi, confortablement installé dans sa limousine. Je râlais de plus belle : « Oui, évidemment, moi je suis sur le trottoir, trempé, pendant que d’autres… » Et soudain, du plus profond de moi, une question est montée : « Arnaud, de quoi as-tu le plus envie dans ta vie ? Veux-tu ce que possède ce producteur ou bien ce que vit Swâmi Prajnânpad ? » Eh bien, la réponse, évidente, ne s’est pas fait attendre. Et je me suis immédiatement apaisé.


De ce qu’avait votre maître, que désiriez-vous ?

La liberté, la plénitude, la présence. Il était comblé et ne demandait rien. C’était lui le plus riche d’entre nous. Et ce qui dominait chez lui, comme chez tous les maîtres authentiques que j’ai approchés, c’est l’amour. Non pas « l’amour émotion » dans son sens galvaudé d’aujourd’hui, mais un amour profond, une bienveillance, un sentiment qui a à voir avec la bonté, l’intelligence du cœur. Ma fille, qui avait 4 ans à l’époque, a demandé à celui que nous appelions Swâmiji s’il possédait des pouvoirs miraculeux comme certains yogis. Il lui a répondu : « Infinite love, infinite patience » (« Amour infini, patience infinie »). Aujourd’hui, je réalise à quel point c’était vrai. Donc, c’est cela qui motive : trouver quelqu’un qui vous donne envie de ce qu’il est et non de ce qu’il a.

Vous avez expérimenté cette transformation promise par les enseignements spirituels. De quoi est-elle faite ?

Je dirai d’abord qu’il y a une diminution de l’égocentrisme et que, donc, notre perception du monde, des autres, devient plus vaste. Il y a aussi la disparition progressive de ces émotions qui sont toujours liées à « moi, mes souffrances ; moi, mon bonheur ; moi, ma réussite » ; la neutralisation de toutes sortes de pensées inutiles qui sont des projections, des peurs, des illusions ; et ainsi de plus en plus d’ouverture spontanée et aisée aux autres, de plus en plus de présence au moment présent.

Et cela, même dans les pires circonstances ?

Oui. En juillet 2000, j’ai eu un gros problème, un œdème pulmonaire aigu. Peu à peu, je sentais l’eau monter dans mes poumons comme si j’allais mourir noyé. Les secours n’arrivaient pas. Jusque-là, je ne savais pas si je serais capable de « dire oui à la mort ». Et bien, après toutes ces années d’exercice de l’acceptation, je n’ai pas résisté. J’étais calme, entièrement prêt à cette nouvelle expérience. Ce que nous enseignent les spiritualités, « vivre dans le climat du oui », opérait encore. En cela, je veux témoigner : même si j’ai réalisé tous mes rêves d’enfant, comme celui de réussir, d’avoir du succès, de connaître des gens célèbres, de voyager, l’aventure qui de loin reste la plus importante, celle qui surpasse toutes les autres, c’est cette transformation intérieure.

Arnaud Desjardins

Arnaud Desjardins

En quête… au bout du monde

Avant d’être une quête, la vie d’Arnaud Desjardins a d’abord été menée par le goût de l’enquête. Très touché dans ses jeunes années par la lecture des livres de la collection Spiritualités vivantes, qu’avait fondée Jean Herbert aux éditions Albin Michel, ce jeune fils de protestants austères n’avait de cesse de vouloir vérifier si les sages dont parlaient les textes existaient vraiment.

Devenu réalisateur de télévision, il entreprend son premier voyage en Inde en 1959 à bord d’une Peugeot Break. C’est pour lui le début d’une série de rencontres avec des hommes et des femmes remarquables, comme Swâmi Ramdas ou Mâ Anandamayi. En 1965, il rencontre celui qui sera son maître, Swâmi Prajnânpad. En 1968, l’ORTF diffuse ses films (AshramsLe Message des Tibétains). Arnaud Desjardins devient célèbre. Pendant quelques années, il se partage entre sa carrière professionnelle, sa vie familiale – il a eu deux enfants avec Denise Desjardins et une aventure médiatisée avec Dalida – et sa quête spirituelle, qui l’amène à faire de fréquents séjours en Asie.

En 1974, son maître l’encourage à ouvrir un ashram. Depuis cette date, Arnaud Desjardins se consacre à la transmission de ce qu’il a appris. A Hauteville, en Ardèche (écrire aux Amis de Hauteville, 07800 Saint-Laurent-du-Pape), il accueille à la fois des personnes en recherche spirituelle et des philosophes ou des représentants de diverses religions, qui souhaitent partager ensemble l’essentiel des spiritualités, dans un profond souci de tolérance et d’ouverture à l’autre.

La puissance du cœur : Extrait de La Voie du cœur (La Table ronde, 1987).

« Naturellement, un bébé sur le sein d’une maman émerveillée se sent aimé. Naturellement, si vous êtes dans les bras d’une femme ou d’un homme qui ne vous a jamais déçu et qui vous redit une fois encore : “Tu es le grand amour de ma vie”, vous vous sentez aimé. Mais l’expérience réelle, dont on ne peut parler, au sujet de laquelle on peut à peine tenter de dire quelque chose, le vrai silence intérieur, la découverte ultime, est un état dans lequel on se sent intensément aimé alors même que nous serions entourés de gens qui ne nous aiment pas, qui nous considèrent comme un ennemi, qui essaient de nous critiquer ou de nous faire du tort. »

A lire……

D’Arnaud Desjardins : EXTRAIT

• Les Chemins de la sagesse
Les premiers textes rédigés entre 1968 et 1972 : Desjardins, disciple, comprend les fondements de la spiritualité hindoue. Un ouvrage essentiel (La Table ronde, 1999).

• Pour une vie réussie, un amour réussi
Et si la vie à deux était aussi une voie spirituelle ? (La Table ronde, 1992).

• Arnaud Desjardins, l’ami spirituel de Jacques Mousseau (Perrin).
La vie d’Arnaud Desjardins est balisée par une succession de crises intérieures et de voyages au bout de l’Asie. Jacques Mousseau, son biographe, est parvenu à restituer à la fois la profondeur des interrogations et la couleur des paysages, qui devaient marquer à tout jamais cette âme en recherche. Ses heures d’entretiens avec Arnaud Desjardins et ses proches permettent une plongée authentique dans cette vie toujours à contre courant et assoiffée de liberté.

A voir…..

Parmi les documentaires d’Arnaud Desjardins :

• Le Message des Tibétains
Deux parties : le bouddhisme et le tantrisme.

• Himalaya, terre de sérénité
Tous ses films sont disponibles en cassette vidéo : Alizé Diffusion, BP3, 07800 Saint-Laurent-du-Pape.

Peur de la mort ou de la vie ?

Extrait de L’Audace de vivre (La Table ronde, 1989).

« “Vous n’avez pas peur de la mort, vous avez peur de la vie.” Un jour, cette réponse s’est imposée à moi : la peur de la mort est d’autant plus grande qu’on n’a pas osé vivre. Si vraiment vous n’avez plus peur de la vie, vous ne pouvez plus avoir peur de la mort parce que vous avez découvert en vous-même ce qu’est vraiment la Vie – non pas votre vie, mais la Vie unique et universelle qui nous anime, avec cette évidence que cette vie est indépendante des naissances et des morts. »

Parution Arnaud Desjardins : de juillet 2009

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Pourquoi le bouddhisme nous attire

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014

 

Sans Dieu ni dogme, il séduit de plus en plus de Français. Ils le considèrent comme une philosophie et le trouvent mieux adapté à la vie moderne, explique le philosophe Frédéric Lenoir, auteur du Bouddhisme en France.

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Frédéric Lenoir

Philosophe de formation, il est docteur en sociologie et chercheur en sciences des religions. Il a dirigé, avec Y. Masquelier et M. Meslin, L’Encyclopédie des religions (Bayard éditions). Il a également publié plusieurs ouvrages sur le bouddhisme.

Le bouddhisme et les Français

En Occident, la France est le pays où le bouddhisme a pris l’essor le plus spectaculaire. Pourtant, si le nombre de ses sympathisants ne cesse de croître, ses pratiquants se limitent à quelques milliers. Un des nombreux paradoxes que tente d’expliquer Frédéric Lenoir dans son livre, Le Bouddhisme en France (Fayard). Son enquête – sans doute la plus fouillée menée auprès de tous ceux que touche le bouddhisme – a nécessité sept ans de travail. Au cœur de sa réflexion : les individus. D’où viennent-ils ? Pourquoi le sourire du Bouddha les a-t-il séduits ? Quels bénéfices tirent-ils de leur pratique ? Le bouddhisme peut rénover en profondeur nos systèmes de croyances, explique l’auteur.

Psychologies : Peut-on mesurer l’ampleur prise par le bouddhisme en France, ainsi que le nombre réel de pratiquants et sympathisants ?

Frédéric Lenoir : Si l’on excepte les deux à trois cent mille réfugiés du Sud-Est asiatique, c’est très difficile. La première chose à faire est d’établir diverses catégories de personnes plus ou moins impliquées dans le bouddhisme. J’ai donc été amené à distinguer sept grandes familles de bouddhistes français par ordre d’implication croissante. Les  » sympathisants  » représentent, d’après le sondage le plus récent, environ cinq millions de personnes. Ce sont, pour la plupart, des gens qui s’intéressent au bouddhisme, se sentent en affinité avec le dalaï-lama ou tel aspect des enseignements du Bouddha, mais ne sont pas impliqués dans une pratique.

Ensuite, ce que j’appelle les  » proches  » représentent entre cent et cent cinquante mille personnes à travers trois groupes très divers : les chrétiens qui pratiquent la méditation zen dans un contexte explicitement chrétien ; les bricoleurs spirituels qui ont appris à méditer, mais qui font leur propre religion en kit sans se sentir engagés dans le bouddhisme ; des intellectuels, le plus souvent agnostiques, qui se sentent très proches de la philosophie bouddhiste. Enfin, il y a la catégorie des gens les plus impliqués et qui fréquentent les centres de méditation, que j’appelle les  » pratiquants « . On peut les classer en trois catégories : les distants, les fidèles et les assidus. Ils représentent au total entre dix et quinze mille personnes en France, ce qui est finalement très peu.


Vu le petit nombre de pratiquants réels, ne peut-on parler d’une aura plus que d’une implantation du bouddhisme ? Pourquoi jouit-il d’une si bonne image en France ?

Il y a effectivement une distorsion spectaculaire entre sa notoriété et le nombre d’individus qu’il touche en profondeur. Cet écart tient beaucoup à la médiatisation survenue en France depuis 1993. Les médias se sont emparés du bouddhisme, qui progressait discrètement dans l’Hexagone depuis une trentaine d’années, le présentant comme une sorte de sympathique alternative au catholicisme intolérant du pape et à l’intégrisme religieux qui inquiète. Cela dit, les raisons de l’intérêt croissant des Français pour le message du Bouddha n’est pas sans fondement. Il apparaît ainsi à beaucoup, à l’inverse du catholicisme, comme parfaitement compatible avec le monde moderne.

En quoi le bouddhisme, pourtant plus ancien que le catholicisme, est-il si moderne ?

Cette image de modernité tient à plusieurs facteurs. Tout d’abord le caractère non dogmatique des enseignements du Bouddha, lequel affirmait que chacun de ses disciples ne doit suivre ses préceptes qu’après les avoir lui-même éprouvés. L’expérience individuelle est donc au cœur du bouddhisme. A l’inverse, le catholicisme apparaît comme un discours dogmatique sur ce qu’il faut croire et ne pas croire, faire et ne pas faire.

D’autre part, la philosophie et les techniques du bouddhisme élaborées au cours des siècles, notamment dans la tradition tibétaine, intéressent des scientifiques qui travaillent sur l’esprit humain ou des psychologues qui travaillent sur les émotions. Le bouddhisme constitue une véritable science du sujet qui n’existe pas en Occident. Les Occidentaux ont privilégié l’action sur le monde et la connaissance des phénomènes extérieurs, tandis que les sages bouddhistes ont appris à observer, dans une démarche quasi scientifique, l’esprit, la psychologie, le corps humain. En ce domaine, ils ont beaucoup à nous apprendre.

L’image personnelle du dalaï-lama explique-t-elle aussi l’intérêt pour le bouddhisme ?

Bien évidemment. Depuis qu’il a reçu le prix Nobel de la paix en 1989, le chef exilé des Tibétains a acquis une formidable notoriété en Occident, qui tient sans doute avant tout à son statut de représentant d’un peuple pacifique victime d’un terrible génocide, mais aussi à son charisme personnel et à son discours particulièrement ouvert et tolérant qui en fait une sorte d’ » antipape « . Bien qu’il ne soit que le représentant du bouddhisme tibétain, il est devenu, dans l’esprit des Occidentaux, le porte-parole de l’ensemble du monde bouddhiste, pourtant d’une extrême diversité.


Pour quelles raisons vient-on au bouddhisme ? Pour quels bénéfices y reste-t-on ?

J’ai posé la question à plus de neuf cents pratiquants du bouddhisme zen et tibétain dans un questionnaire. Les résultats font apparaître six facteurs d’attraction : les valeurs – compassion, liberté, respect de la vie, non-violence, tolérance – arrivent en tête (28 %). Viennent ensuite les bénéfices de la pratique (20 %) – travail sur le corps et les émotions, aide psychologique, sérénité. Les réponses ayant trait à la rationalité et au pragmatisme – religion sans Dieu ni dogme, place centrale de l’expérience, appui sur la raison – suivent de près (18 %). La philosophie et la doctrine – impermanence, karma (loi universelle de causalité selon laquelle chaque acte produit un effet.

Appliquée au plan de la destinée individuelle, elle stipule que certains événements de la vie présente sont des effets d’actes commis dans des vies antérieures), réincarnation, interdépendance, etc. – arrivent en quatrième position (14 %), avant le caractère traditionnel et ancien du bouddhisme, qui rassure et séduit par la présence de maîtres spirituels expérimentés (13 %). Enfin, le côté exotique et esthétique du bouddhisme ne recueille que 5 %. En ce qui concerne les bénéfices de la pratique, les pratiquants soulignent tous qu’ils ont le sentiment de progresser humainement et spirituellement grâce à des techniques psychocorporelles. Des mots comme sérénité, paix intérieure, unité reviennent le plus souvent.

Quelles ont été les évolutions marquantes du bouddhisme en France ? Quelles formes peut-il prendre à l’avenir ?

Le bouddhisme a des adeptes en France depuis la fin du siècle dernier. Alexandra David-Neel en est un bon exemple. Depuis les années 70 toutefois, on a assisté à un phénomène nouveau : celui de l’implantation de nombreux centres de méditation sur le sol français – plus de deux cents. Mais au fond, le nombre de personnes engagées dans une pratique est encore très restreint.

Pour l’avenir, il y a deux scénarios possibles : soit le flot des sympathisants va fortement grossir celui des pratiquants, faisant du bouddhisme la plus grande religion de l’Occident avec le christianisme ; soit le nombre des sympathisants ne va pas se convertir dans la catégorie des pratiquants, laquelle continuera de progresser de manière très lente. Je penche plutôt pour cette seconde hypothèse. Même en Orient, très peu pratiquent la méditation, et la voie bouddhique a toujours été réservée à une élite. Prise à la lettre, elle est très rigoureuse et exigeante. La plupart des Français touchés par le bouddhisme sont finalement peu impliqués ; ils sont surtout touchés par certains aspects simples et universels du message du bouddhisme, comme le karma et la transmigration (loi selon laquelle le karma d’un individu continue d’agir après sa mort et crée les conditions d’une renaissance. le processus ne s’arrête que lorsque le karma est épuisé. L’individu atteint alors le nirvana et cesse de renaître), non d’ailleurs sans de nombreux malentendus.

Vous dites dans votre livre que la diffusion du bouddhisme en France est un excellent laboratoire des métamorphoses de la religion dans la modernité. Pourquoi ?

Disons, pour aller très vite, que l’on peut observer deux grands mouvements à l’œuvre dans la modernité religieuse : un courant de décomposition, lié à l’individualisation et à la mondialisation, se traduisant par une « subjectivisation » et un bricolage des croyances et des pratiques qui minent la cohérence et l’autorité des grandes religions. Le deuxième mouvement, bien plus restreint, concerne des individus qui tentent de réagir contre cette individualisation en agrégeant leur parcours spirituel solitaire à une lignée croyante, à une tradition ancienne. Or le bouddhisme active ces deux mouvements : par sa souplesse, sa fluidité et son caractère non dogmatique, il se prête merveilleusement bien au bricolage et à la religion en kit. En même temps, il offre des gages d’ »authenticité » et d’ancienneté, ainsi que des maîtres spirituels expérimentés, qui rassurent un certain nombre d’individus peu tentés par une quête spirituelle solitaire.


Quelle est cette “pédagogie bouddhiste” dont vous parlez ?

Tandis que la plupart des dogmes chrétiens, comme l’Incarnation ou La Trinité, sont présentés comme des mystères qui échappent à l’entendement, la plupart des croyances bouddhistes sont présentées comme des solutions logiques. Par exemple face à la question du mal, le christianisme invoque le mythe du péché originel, tandis que le bouddhisme parle de la loi de causalité du karma, ce qui apparaît plus crédible et rationnel aux Occidentaux. D’autre part, les bouddhistes incarnent tout précepte dans une pratique corporelle. Ainsi, lorsqu’il est demandé à un adepte de pardonner à quelqu’un, son maître spirituel lui apprendra des techniques psychocorporelles qui l’aideront à gérer l’émotion négative et à la transformer positivement. C’est pourquoi on peut dire que la méditation bouddhiste est une véritable alchimie des émotions… assurément l’une des plus grandes lacunes de la civilisation occidentale, qui tend à nier le corps et les émotions.

Profil : les praticants français

L’enquête menée par Frédéric Lenoir auprès d’un millier de pratiquants français du bouddhisme zen et tibétain –les deux traditions présentes dans l’Hexagone–, permet de se faire une idée précise de leur profil.

Le bouddhisme zen attire surtout des hommes (60 %) – beaucoup y sont venus par les arts martiaux –, tandis que les femmes sont majoritaires dans le bouddhisme tibétain (60 %). Les adeptes de cette tradition étant plus nombreux, on obtient pour l’ensemble une dominante féminine.

Ce sont en majorité des citadins de 35 à 50 ans, cadres supérieurs, professions libérales, enseignants et, de manière générale, professions intellectuelles ou médico-sociales. Le niveau d’études est très élevé : 39 % des sondés ont un bac + 4 et 64 % un niveau bac + 2 et plus. Leur sensibilité politique se divise en trois grands blocs : 32 % sont écologistes, 24 % à gauche et 26 % affirment ne se sentir proches d’aucune famille politique.

La méditation est au cœur de leur pratique. Celle-ci peut avoir lieu de manière collective dans un centre tibétain ou un dojo zen, ou bien seul chez soi. La méditation assise silencieuse, qui apporte le calme mental en se concentrant sur sa respiration et en observant ses pensées avec détachement, est celle que préfèrent les Français.

Pièges à éviter

Idéaliser sans discernement cette nouvelle sagesse. Opposant le bouddhisme à la religion de leur enfance, de nombreux disciples occidentaux abandonnent tout esprit critique sous prétexte qu’ils ont affaire à des lamas tibétains ou à des maîtres zen. De nombreux scandales ont ainsi éclaté, autour notamment de questions d’argent, de sexualité et d’abus de pouvoir, qui révèlent tout autant une profonde immaturité de ces disciples que des pratiques assez douteuses de certains « maîtres » renommés.

Se forger un bouddhisme ajusté aux besoins de son ego. Ce deuxième piège est davantage lié à la manière dont les Occidentaux « consomment » la spiritualité, ce que le lama tibétain Chogyam Trungpa appelait le « matérialisme spiritue « . Au lieu de suivre la voie exigeante proposée par le Bouddha et d’abandonner ses dernières illusions, le nouvel adepte ne fera que renforcer les penchants narcissiques de sa personnalité. On rencontre cela chez certains adeptes du bouddhisme tibétain qui collectionnent les « grandes initiations » auprès des plus « grands maîtres », se donnant ainsi le sentiment illusoire d’atteindre un « haut degré d’élévation spirituelle », sans que cela ne s’incarne réellement dans leur vie quotidienne.

téléchargement (1)Se concentrer uniquement sur sa progression spirituelle personnelle, à travers la pratique de la méditation, en se détournant de plus en plus d’une véritable ouverture à autrui, faisant ainsi fi du message d’amour et de compassion qui donne un sens ultime aux enseignements du bouddhisme du Grand Véhicule (Bouddhisme qui s’est développé dans le nord de l’Asie à partir de l’ère chrétienne).

TEXTE de Frédéric Lenoir  Juillet 2009

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Chaque être vivant fait partie d’un tout

Posté par othoharmonie le 15 avril 2014

Jusqu’à quel point une espèce animale peut-elle avoir un impact positif sur son environnement ? Au Parc Yellowstone, le loups vont jusqu’à changer le comportement des rivières.

Chaque être vivant fait partie d’un tout dans Nouvelle conscience LoupsRiviere

« Les loups, bien que peu en nombre, ont non seulement transformé l’écosystème du parc de Yellowstone, cette gigantesque région, mais aussi sa topographie », dévoile une vidéo postée par l’association Sustainable Man. En reprenant la place naturelle qu’ils avaient perdue dans un écosystème qui avait besoin d’eux pour se rééquilibrer, les loups ont eu par effet de ricochet des impacts insoupçonnés sur leur environnement. « Les cerfs ont commencé à éviter certains endroits du parc. Et immédiatement ces endroits ont commencé à se régénérer ». La végétation a repris ses droits. Une grande diversité de plantes, buissons, arbres, s’est développée. Par réaction en chaîne, oiseaux, loutres, ragondins, canards, belettes, renards et même les ours, ont élargi leurs territoires. Les castors, véritables ingénieurs écologiques, ont construit plus de barrages, au grand bonheur de nombreux poissons et reptiles qui y ont pris refuge. Les arbres et les buissons ont recouvert les zones sujettes à l’érosion et consolidé les berges des rivières. Celles-ci se sont ainsi régénérées et stabilisées. 

Quelle leçon d’écologie ! La réintroduction des loups au parc de Yellowstone aux Etats-Unis en 1995 nous montre que chaque espèce constitue un maillon important dans l’écosystème dont il fait partie. Son influence ne se cantonne pas seulement à ses voisins immédiats dans la chaîne alimentaire mais, par répercussion, à l’ensemble de son environnement. Chaque être vivant fait partie d’un tout et l’équilibre du tout est dépendant du bon fonctionnement de chacun. 

Image de prévisualisation YouTube
http://www.youtube.com/watch?v=ysa5OBhXz-Q

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LA RESPONSABILITE DE L’UN A L’ÉGARD DU TOUT

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

 

De nos jours, l’être humain ne parvient même plus à se montrer tel qu’il est, refusant d’aborder le milieu social sans le port de sa « panoplie » coutumière, c’est-à-dire profession et biens de toutes espèces, puisque l’objet possédé, les idéaux, les convictions sont devenus les critères du rang social.

Lorsque nous tentons de définir les diverses entraves et influences qui agissent sur l’individu au niveau de la société, nous pourrions nous borner à constater les carences et les avantages, les inconvénients comme les facilités ; mais ce ne serait que s’intéresser aux effets, et permettre ainsi

aux causes de poursuivre leurs œuvres souterraines de subversion.

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Nous n’envisagerons pas pour l’instant la société dans son état global, mais nous nous attacherons plutôt à ce qu’est l’Homme lui-même, pris séparément, et tel qu’il se découvre avec ses problèmes continuels, ses désirs inassouvis, son besoin permanent de se prouver l’invulnérabilité de sa raison et de son intelligence. Sans cesse nous pouvons constater sa totale incapacité à faire face aux assauts constants du monde extérieur, ainsi qu’à cette expansion démesurée de la technique à l’encontre des domaines psychologiques et spirituels. 

A l’ère de l’ordinateur, une ère dépourvue de toute ouverture sur l’Essentiel, nous opposons une psychologie et une spiritualité toute encombrée de mythes et de rituels, alourdie par un archaïsme destructeur sans rapport avec une perception lucide et extrêmement vivante. Mais, et ceci nous le répétons, cette société dans laquelle nous vivons est composée de milliards d’individus, qui peuvent s’ils le veulent réellement, révolutionner et démanteler toutes les valeurs sclérosantes de l’existence. Car chacun de nous a la possibilité de prendre immédiatement position et faire que sa vie et celle des autres se dévoilent enfin dans leur réalité, libératrice et régénératrice. Par prendre position, il ne s’agit pas de déclamer bien haut la puissance d’un idéal, d’une quelconque croyance à un Dieu, au Néant, à la Patrie. De même qu’il ne s’agit pas d’invoquer l’aide ou l’appui d’un prétendu supérieur, d’une autorité, quelle qu’elle soit. 

Non, essayons plutôt de jeter un regard lucide et pénétrant sur les faits tels qu’ils sont ; sans tenter de les modifier, mais d’accueillir tout le contenu de leur histoire, afin que de ce mouvement dévoilé se détermine une action efficace et définitive.

Il devient urgent d’agir plutôt que de réagir, comme nous avons l’habitude de le faire. Et cela consiste d’abord à agir sur la totalité de notre être, jusqu’à réaliser une jonction qui fait que le travail intensif sur l’intérieur déborde et gagne sur l’extérieur, amenant avec elle un changement — progressif ou brutal — mais cependant inévitable, des conditions courantes de notre existence. Une spiritualité sans transformation totale de l’être, par une action correspondante sur tous les milieux dans lesquels nous vivons, N’EST PAS une spiritualité, car, les idées, les théories sont des choses faciles, qui ne demandent finalement aucun engagement réel, alors que l’acte total, lui, demande beaucoup plus. Il exige de nous affranchir intégralement de toutes les dépendances qui nous enchaînent aux conditions mêmes que l’on combat. Nous devons absolument vivre jusqu’au tréfonds de nous-mêmes, un déconditionnement total, car si la répétition et l’habitude génèrent l’existence, elles tuent néanmoins en même temps la puissance libératrice de la Vie. 

Rien ne doit être accepté, aucune certitude figée ou vérité « prouvée ». Chacun de nous, individuellement, a la possibilité de percer le mur des apparences et de vivre au cœur du Réel. Les siècles précédents ont prouvé par leur Histoire, que ni les gouvernements, ni les religions, ni les doctrines n’ont pu résoudre les conflits et les guerres — bien au contraire — et pourtant nous persistons à attendre d’eux une hypothétique solution. Toutes les réformes exécutées par diverses institutions et pouvoirs axés sur la suprématie et la glorification du Moi, n’amèneront que des variantes, qui modifieront peut-être certains aspects de cette société, mais ne lui feront pas franchir le pas décisif et indispensable à une véritable mutation. Ce pas à franchir est celui d’un déconditionnement du passé et du sentiment d’être séparé de l’Univers pour enfin parvenir à un vécu authentique qui nous lie par toute une myriade de ramifications à l’ensemble de la Vie Cosmique. 

L’Homme souffre d’être séparé, isolé de ces gigantesques étendues inconnues que nous offre l’immensité de l’Univers. Tel est ce sentiment puissant qui pousse tout Homme à rechercher ce cordon ombilical dont il a perdu le lien. Pourtant, seul le « Moi » crée la séparation, car à d’autres niveaux de conscience, cette séparation disparaît complètement ; mais il nous faut poursuivre beaucoup plus loin notre recherche afin de parvenir à ce « centre » où ne se constate même plus le fait d’être lié intégralement à un ensemble plus grand et merveilleusement cohérent. Le jugement doit laisser sa place à la constatation qui à son tour s’effacera afin que se détermine l’intégration même de ce qui est perçu. Il ne faut pas juger mais développer une capacité d’attention qui réside en nous afin que les choses et les êtres ne nous procurent plus les sensations et les émotions que nous recherchons. Ainsi les êtres se révèlent à eux-mêmes et à nous-mêmes sans que notre approche soit caractérisée par le seul désir de « prendre ».

 L’attention démasque une à une les profondeurs mouvantes d’un évènement ou d’une situation, et nous permet de découvrir ce que la Vie recèle de régénérescence. Elle nous apprend à ne pas juger ni condamner, ni à exiger des autres plus que nous exigeons de nous-mêmes. Car toutes sortes d’exigences deviennent très vite des violences.  L’inférieur et le supérieur, l’oppresseur et l’opprimé, etc… nous plongent rapidement dans un monde de déséquilibre où règne l’intellect. L’être se compare, se rassure, se justifie, se surestime ou s’abaisse en un illusoire manège, siège de divisions et de conflits. Ainsi accoutumés à ce fracas intérieur, les structures sociales sont devenues les formes courantes de notre civilisation, et sont le reflet fidèle de ce qui se vit dans la plupart des consciences terrestres. Bien que les diverses pressions et contraintes exercées par ces structures à des niveaux plus ou moins apparents, ne font qu’éloigner plus encore l’individu de ce qu’est la Vie. Déjà notre entrée au sein de la société s’accompagne d’un lourd handicap : celui de l’hérédité, surtout dans son aspect psychologique. Gravées dans la structure même de nos chromosomes, les distinctions raciales, ethniques et nationales nous conditionnent dangereusement. Tout ceci doit disparaître, anéanti par la lucidité de notre vision, envahi par le silence de notre conscience. 

Car si notre constatation recèle en son sein suffisamment d’énergie, l’emprise doit immédiatement s’abolir. Encore une fois, il ne s’agit pas de faire intervenir notre volonté intellectuelle, ni de faire entrer en jeu toute forme de réaction qui inéluctablement conduit à la violence. Car toute réaction, toute réponse à une stimulation intérieure ou extérieure se trouvent déjà conditionnées par la nature même de la stimulation. La nature du fait détermine par sa seule présence la nature de l’acte qui lui fait écho. Ceci est une raison impérieuse qui doit nous intimer à discerner que nous sommes la plupart du temps le produit et le résultat des diverses influences qui « percutent » notre sphère d’appréhension. D’où l’extrême nécessité d’un détachement à toute épreuve, et de l’intégration du Moi dans un « centre » vivant, où nulle différenciation ne subsiste entre l’observateur et l’observé.

Il s’agit d’un centre qui ne peut correspondre à aucun concept de situation autant spatial que temporel. 

Un centre au cœur duquel l’Energie nous offre le mouvement qui porte les mille et un reflets, les mille et une formes. La Vie est à elle-même son propre mystère, sa propre loi, et n’a pas besoin de celles qui pourraient être ajoutées par l’Homme. L’Homme se méfie de l’Homme, parce qu’il se méfie de lui-même et se trouve ainsi obligé d’avoir recours à toutes sortes de règlements, de modèles de conduites, de pratiques dictées et dissociées de l’ensemble Cosmique. Ainsi est-il inaccessible à l’enseignement constant que lui amène la Vie. Diverses tentatives expérimentales ont essayé de nous démontrer que de sournois instincts — agressivité, puissance, sexuel, conservation, etc… — conditionnaient notre comportement individuel et collectif de façon irrémédiable. Et d’en conclure que l’être humain n’était que le résultat de ces instincts. 

Mais devons-nous nous contenter de cette vision négative des choses, ne fait-elle pas elle- même partie de nos conditionnements ? Accepter ces propositions, c’est faire place à l’extension du Moi, à un fatalisme source de déceptions et d’amertume. Lorsque nous entendons briser la continuité du Moi, nous ne voulons pas nier l’aspect pratique et technique d’une position « individuelle » après que le Silence ait noyé en lui toutes peurs et désirs dans notre appréhension du Monde. Nous voulons plutôt signifier la réduction et la simplification de ce phénomène de surface dans son fonctionnement psychologique, conséquence d’une soif d’éprouver et de durer… Il n’en demeure pas moins qu’il est nécessaire pour vivre actuellement sur Terre, d’avoir la notion d’une identité sociale, alliée à diverses mémoires se rapportant strictement à des faits pratiques et techniques. Ce n’est pas la Vie qui doit être changée mais plutôt son approche. L’Homme déclare que ces redoutables forces instinctives dictent la plupart de ses comportements, et conclut au regard de notre société — et celle-ci s’empresse de le confirmer — qu’il s’agit là d’un état tout à fait naturel et irréfutable… 

Cependant, lorsque s’effectue cette brusque mutation de la Conscience et que nous nous affranchissons du poids conditionnant du passé, il s’avère évident que ceci est une méprise regrettable et dangereuse et que le fatalisme qui l’accompagne constitue une des plus grandes entraves. Il est certain que les instincts ont une existence qui leur est propre, mais de là à conclure que leur place est prépondérante, est un pas qui nous empêche d’exercer notre discernement. Car si nous parvenons à percevoir l’instant sans décalage, ni distorsion, nous pourrions constater l’existence d’une pulsion pré-mentale. Celle-ci sera noyée par l’énergie dégagée par notre lucidité. Le détachement permet de ne pas assurer un écho à son emprise, datant de millénaires de civilisation, perdant de la sorte tout pouvoir de manipulation. Jusqu’à présent aucune des solutions proposées par la société dans son ensemble ne s’est avérée efficace, lorsqu’il s’est agi de résoudre les problèmes fondamentaux qui nous sont posés. 

Chacun de vouloir conserver ses intérêts et privilèges, tant au niveau du particulier que du système. Une grande partie de l’humanité ne se nourrit pas à sa faim, alors que l’autre déborde d’abondance ; des sommes considérables d’argent sont dépensées par les grandes puissances aux seules fins de se procurer un armement de plus en plus meurtrier, sous le dérisoire prétexte qu’il ne constitue qu’un élément de sécurité. D’autre part l’utilisation à outrance de produits chimiques et de composés artificiels, polluent les villes et les campagnes, les mers et les océans, à tel point que les côtes d’alertes sont dépassées et que des solutions d’urgence s’avèrent indispensables. L’Homme poursuit sa sinistre besogne de colonisateur et de perturbateur, aux dépens de tout équilibre naturel. Rares sont ceux qui prennent réellement position, car hélas nous continuons de participer à tous les niveaux à toutes ces misères, ces violences qui se déchaînent sur notre planète. 

Nous persistons à croire que nous ne sommes pour rien dans ces processus destructeurs, et que notre responsabilité n’est pas engagée. Et pourtant, chaque partie de notre organisme, chaque pensée émise, chaque geste n’est qu’une expression particulière, un moment déterminé, dont les liens les plus subtils et les moins discernables nous rendent intégralement solidaires du Tout, de la collectivité toute entière. Mettons dès à présent en action cette interrelation du Monde et de notre propre substance, tant au niveau spirituel, psychologique, que matériel. S’il nous est possible avec suffisamment de lucidité de discerner les causes qui déterminent le cours de l’existence future d’un individu, nous pouvons également comprendre que tout pays, toute civilisation, toute race, se fixe inéluctablement par les actes qu’il entreprend, le sort et la nature de son déroulement à venir. En effet, lorsque le Moi s’est intégré dans le mouvement global de la Conscience, les notions de temps, d’espace et de causalité revêtent une toute autre ampleur. 

S’intéresser à ce qui nous est infiniment proche, c’est élargir considérablement notre champ de conscience et de perception. Vivre le présent, c’est être délivré de la mémoire aliénatrice des siècles.

La quantité s’efface au bénéfice de la qualité. Notre responsabilité n’est-elle pas entière lorsque nous agissons de manière inconsidérée mus par l’orgueil, l’agressivité, le désir d’éprouver qui en sont les critères ? Que nous en soyons conscients ou non, que nous le voulions ou non, nous participons à ce qu’est l’Univers dans la totalité de ses manifestations.

A cette participation, doit répondre un arrêt brusque, une aspiration profonde et ressentie à vouloir réellement prendre position. Une activité non pas séparée et distincte, mais telle, que le mouvement même de cette action reflète intégralement ce qu’exigent les circonstances du moment. Une action qui ne se constate pas, car elle est devenue une attitude simple et évidente, naturelle en soi. Mais n’oublions pas que la pensée est réaction, et que rien de définitif ne peut surgir de ce qui est déjà pris aux pièges de l’Espace et du Temps. Tout est changement. C’est pourquoi l’Homme doit trouver cet état de parfaite transparence et de disponibilité qui font de lui un collaborateur conscient et lucide de tout ce qui est authentique et véridique.

EXTRAIT de  L’Engagement Spirituel  – Conférences données en France, Suisse et  Belgique de Gérard Méchoulam  aux Edition Etre Libre Bruxelles 1974

http://www.revue3emillenaire.com/doc/livres/Gerard-Mechoulam-L-engagement-Spirituel-1974.pdf

 

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L’avènement du Paradis sur Terre

Posté par othoharmonie le 6 mars 2014

 

images (2)Depuis la fin des années quatre-vingt, un puissant vent de changement souffle sur notre belle planète. Concrètement, l’humanité tout entière se rend de plus en plus compte que le temps s’accélère, que nos pensées ont un impact réel sur la réalité qui nous entoure et que notre état de santé est directement influencé par le stress aussi bien que par nos états d’âme.  

Sur le plan environnemental, il semble que la nature soit en pleine rébellion, les catastrophes naturelles se multipliant aux quatre coins du globe. Certains blâment la pollution et l’exploitation outrancière des ressources naturelles, d’autres y voient les signes avant-coureurs de l’apocalypse. Et si nous assistions tout simplement à la renaissance du Paradis sur Terre, promis depuis la naissance de l’humanité ? Que tous ces « symptômes » planétaires ne soient que des petites « secousses » semblables à celles d’un poussin cherchant à faire craquer sa coquille ; des « contractions » inhérentes et nécessaires pour favoriser l’« accouchement » d’un Nouveau Monde, plus sain et plus lumineux ?

 Examinons tout cela de plus près. Notre monde change. Les mentalités se transforment. Il semble que des populations entières se sentent de plus en plus à l’étroit dans le « carcan » des normes sociales et politiques « tolérées » depuis des générations… celles-ci ne faisant plus aucun sens lorsque l’on s’ouvre à une vision davantage globale et universelle.  

Partout, en Orient comme en Occident, des groupes et des communautés entières sortent de l’ombre pour faire entendre leur voix (comme cela se passe actuellement au Tibet par exemple). Des manifestations pacifistes et des méditations mondiales s’organisent (telle celle du 17 juillet 2007), regroupant des millions de personnes aspirant à un monde meilleur.  

Les livres portant sur la spiritualité ou le Nouvel Âge abondent et font de plus en plus d’adeptes. Les conférences et formations sur les Lois Universelles se multiplient (telle la loi de l’Attraction dont le film « Le Secret » donne un bref aperçu). N’est-ce pas là la preuve tangible de l’émergence d’une nouvelle conscience ? 

C’est à la fois merveilleux, fabuleux et extraordinaire! Enfin chaque personne sur Terre a la possibilité de retrouver le sens profond de son incarnation, son unique mission ici-bas : emmagasiner le plus d’énergie possible pour en faire bénéficier l’humanité, la planète tout entière !  

La fin de la dualité ?  

Depuis des siècles, notre monde est séparé en deux clans, comme si la plupart des âmes s’incarnant sur Terre ne parvenaient à retenir qu’une partie de la mission qui leur a été confiée.  

D’une part, nous avons ceux qui focalisent toute leur attention sur la nécessité « d’emmagasiner de l’énergie » sous toutes ses formes: des avoirs, des biens, de l’argent, du pouvoir, etc.  

À l’opposé se retrouvent tous ceux qui se donnent sans compter pour les autres, allant même jusqu’à s’oublier pour « faire bénéficier l’humanité, la planète tout entière » des meilleures conditions possibles… Peut-être certains d’entre vous se reconnaîtront-ils parmi eux ? Ce sont ceux qui donnent jusqu’à leur chemise pour aider une personne en difficulté, s’impliquent dans leur milieu, leur quartier, leur pays pour faire bouger les choses et permettre d’améliorer les conditions de vie de leur semblables ou encore se portent à la défense de l’environnement et/ou des animaux en voie de disparition…  

Or, si les premiers vous semblent être entièrement dans le tort, peut-être vous rendez-vous compte que les seconds ne font pas mieux : le fait de négliger leurs propres besoins, de vivre seulement dans le rêve et l’utopie et/ou de ne pas être bien enraciné sur le plan matériel ne contribue-t-il pas à maintenir en place le climat général de dualité… ceci allant même jusqu’à alimenter un certain ressentiment envers « les autres », ceux du premier groupe ? Combien de guerres ont-elles été déclenchées pour des motifs prétendument « bienveillants » ou « spirituels » ?  

Heureusement, tout cela est en train de changer de part et d’autre. Des quantités de gens qui ne juraient que par la sécurité matérielle et le pouvoir de l’argent se posent désormais d’innombrables questions existentielles sur le sens de la vie et des événements qui les affectent : « Pourquoi suis-je tombé malade ? Pour quelle raison ma femme m’a-t-elle quitté ?

Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à communiquer sainement avec mes enfants, mon patron, mes amis, etc. ? ». Et les « pourquoi » mènent irrémédiablement aux « comment » : « Comment faire pour retrouver la santé ? Comment entretenir des relations plus épanouissantes avec mes proches ? Comment faire pour être enfin heureux et bien dans ma peau ? ». Leurs vibrations s’élèvent à mesure que leur esprit s’éveille à la prise de conscience que tout part d’eux-mêmes.  

À l’autre bout du spectre, dans le « second plateau de la balance », ceux qui étaient irrémédiablement tournés vers les autres se rendent compte qu’ils ont tendance à « se vider » en donnant continuellement de leur énergie autour d’eux. De plus en plus de personnes, au cours de leur cheminement spirituel, prennent conscience de l’importance du juste équilibre entre « donner et recevoir ». Ils réalisent qu’au-delà des gestes généreux posés autour de soi, les gens ne retiennent bien souvent que le témoignage contradictoire de celui qui se « sacrifie » afin que les autres se portent mieux. La plupart finissent par apprendre à « prêcher par l’exemple » : que le fait de « souffrir » pour ou avec l’autre ne lui enlève pas sa souffrance, mais qu’au contraire le fait de vivre dans la joie, la sérénité et l’abondance demeure le plus puissant incitatif pour l’autre à trouver en lui les solutions qui lui sont propres. 

Bref, les mystiques et les éveillés « descendent » de plus en plus dans la matière, tandis que les matérialistes « élèvent » chaque jour davantage leur cœur, leur esprit et leur conscience.

Visualisez les premiers dans le plateau de la balance qui s’abaisse tranquillement et les deuxièmes dans celui qui se hisse inexorablement vers le ciel. A un moment donné, les deux plateaux finiront sans aucun doute par se rencontrer en un point central, situé dans le juste milieu, en parfait équilibre… N’est-ce pas là le principe même de « l’équilibre au point zéro » qui a fait coulé tant d’encre vers la fin des années quatre-vingt-dix ?  

Il suffit d’une seconde de lucidité…  

Imaginez que tous ceux qui ont les « moyens » financiers et le « pouvoir » de changer le monde rencontrent enfin face à face ceux qui nourrissent depuis longtemps la « vision » et les « préceptes » d’un monde meilleur… Que l’élan des « âmes humaines » qui s’ouvrent à l’énergie universelle et s’élèvent dans la lumière s’allie enfin à celui des « êtres spirituels » qui s’incarnent de plus en plus profondément sur le plan humain.  

Il suffirait d’une seule intention de prière pour la paix dans le monde, partagée sincèrement par l’ensemble de l’humanité, pour que l’harmonie se rétablisse aux quatre coins du globe. Il suffirait d’une simple prise de décision unanime, solidaire, pour que la pollution cesse et qu’un grand nettoyage se produise en un clin d’œil partout sur Terre. La pensée crée. La pensée collective transforme.  

Nous assistons actuellement à une première dans l’histoire de notre planète : l’énergie divine et céleste « descend », se densifie dans la matière au même rythme que l’énergie tellurique et planétaire s’allège et se purifie vibratoirement. Tout redevient possible à mesure que la conscience prend racine dans tous les êtres vivants sur la planète. Le Paradis sur Terre n’est plus une potentialité, mais bien une réalité en train de se manifester sous nos yeux.  

2012 sera-t-elle l’année de cet accouchement planétaire tant attendu ? Pourquoi pas !  

Toutefois, c’est aujourd’hui que ça se passe !  

Dès maintenant vos pensées, vos actions et vos sentiments peuvent faire une différence dans la balance ! Visez l’équilibre, veillez à maintenir votre harmonie intérieure, évoluez constamment dans la paix du cœur… et il en sera ainsi partout autour de vous, en débutant par votre entourage, votre famille, vos amis, votre quartier. Tous ont besoin que vous leur donniez un avant-goût du Ciel sur Terre. C’est facile : il vous suffit de prendre soin de vous, de cultiver la joie et le bonheur à chaque instant, de savourer pleinement le moment présent… en croyant fermement que « tout est déjà accompli ».  

Vous n’avez donc plus rien à « faire », il vous suffit « d’être » bien, en santé, en harmonie, dans l’allégresse. L’humanité entière compte sur vous : emmagasinez l’énergie céleste dans tout votre être et rayonnez-en à chaque seconde dans tous les domaines de votre vie.  

Tel est l’ultime secret du bonheur… à la fois personnel et planétaire !!!

 

Pour la version anglaise de ce texte, cliquez sur :

http://www.biancagaia.com/en/Channeling.htm#2012

Texte de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc,

publié dans la revue québécoise Cheminement, Cheminement édition mai-juin 2008,

aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte

à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes 

 

Publié dans Nouvelle conscience, Nouvelle TERRE | Pas de Commentaire »

Eveiller la conscience en soi

Posté par othoharmonie le 5 mars 2014

 

L’histoire merveilleuse d’un homme qui éveil la conscience en lui ou comment sauver l’humanité en ne sauvent qu’une seule personne !

Très beau récit en vidéo avec de très belle vérité sur le cheminement d’un homme qui a pris lechemin de l’éveil, pour éveiller la conscience en lui et passer au delà de l’égo. Se faire face. Découvrir sa part d’ombre, son coté obscure.

Ouvrir son cœur et obtenir une nouvelle vision des choses. Ces choses cachées en tout. Faire du bien aux personnes qui t’entourent et tout se qui se trouve sur terre. Donner de toi et faire quelque chose de beau pour l’ensemble.

Écoutez cette merveilleuse vidéo, puis parlons en…

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=pT-1BYCmRgk

Rendez-vous à ne pas manquer… Je vous explique en vidéo ce sommet de la conscience

Retrouvez dans 20 conférences animées par 20 grandes sommités dans leur domaine respectif, pour vous aider dans votre développement et votre chemin d’éveil.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=IFeLuN7ot1w

 

Publié dans APPRENDS-MOI, Nouvelle conscience | Pas de Commentaire »

La guerre est un état d’esprit

Posté par othoharmonie le 1 mars 2014

Une conscience nouvelle : 

L’avènement d’une conscience humaine nouvelle est, comme le proclamait un slogan politique célèbre, «une idée qui fait son images (7)chemin» Issue des milieux philosophiques et spiritualistes, elle gagne le grand public, tant les nécessités de transformation se font pressantes.

Eckhart Tolle nous éclaire, dans cet ouvrage qu’est « Nouvelle Terre », sur ce que sous entend cette notion. De quoi est-elle faite ? Comment faut-il s’y prendre pour mettre les meilleures chances de son côté dans cette transformation ? Pourquoi est-ce si difficile ?

Cette aventure ne date pas d’aujourd’hui. Elle est aussi vieille que l’humanité. Mais aujourd’hui, il y a urgence, diront certains, ou merveilleuse opportunité, diront d’autres pour opérer ce changement radical, qui peut modifier le cours de nos vies, individuellement tout d’abord, puis collectivement. Un des grands désastres de notre monde, étant la persistance de conflits armés entraînant souffrances, destructions, et famines, nous avons sélectionné un extrait traitant des racines de la guerre et de la paix.

L’ego n’est pas personnel

Sur un plan collectif, l’état d’esprit «Nous avons raison et ils ont tort» est profondément et particulièrement ancré, en particulier dans les endroits du monde où les conflits entre nations, races, tribus ou idéologies durent depuis longtemps ou quand ils sont extrêmes et endémiques. Les opposants sont chacun totalement «identifiés» à leur point de vue, leur propre «histoire», c’est-à-dire leurs pensées. Les deux sont totalement incapables de voir qu’un autre point de vue peut exister et être tout aussi valide. L’écrivain israélien Yossie Halevi dit qu’on pourrait «faire de la place à une histoire autre», mais, dans bien des endroits du monde les gens ne sont pas encore prêts ou pas disposés à le faire. Les parties opposées croient qu’elles sont en possession de la vérité. Toutes deux se considèrent respectivement comme des victimes, et voient l’autre comme le méchant. Et parce que chacune a conceptualisé, et, par là même déshumanisé l’autre en en faisant l’ennemi, elles peuvent tuer et infliger toutes sortes de violences à l’autre, même aux enfants, sans sentir leur part d’humanité ni souffrir.

Chacun se retrouve pris au piège d’une spirale démente de perpétration et de rétribution, d’action et de réaction. Il devient évident ici que l’égo humain dans son aspect collectif de «nous» contre «eux» est encore plus dément, que le fondamentalement le même. Ce sont de loin de respectables citoyens bien normaux qui ont infligé la plus grande violence à d’autres humains, pas des criminels ni des détraqués mentaux. On peut donc aller jusqu’à dire que sur cette planète, «normal» équivaut à fou.

Et qu’est-ce qui se trouve à l’origine de cette folie ? L’identification complète aux pensées et aux émotions, autrement dit l’identification à l’ego. La cupidité, l’égoïsme, l’exploitation, la cruauté et la violence sont encore présents partout sur la planète. Lorsque vous ne les reconnaissez pas en tant que manifestations individuelles et collectives d’un dysfonctionnement sous-jacent, ou d’une maladie mentale sous-jacente, vous faites l’erreur d’identifier les personnes à leur comportement.

Vous élaborez une identité conceptuelle pour une personne ou un groupe en disant : «C’est ce qu’il est. C’est ce qu’ils sont.» Lorsque vous prenez l’ego des autres pour leur identité, c’est votre propre ego qui se sert de cette fausse perception pour se renforcer.

Vous réagissez donc en condamnant, en vous indignant, et souvent en vous mettant en colère contre celui que vous percevez comme l’ennemi. Tout ceci est extrêmement satisfaisant pour l’ego et renforce le sentiment de division entre vous et l’autre, dont la «différence» est grossie au point que vous ne réussissez plus à sentir votre part d’humanité commune, pas plus que la source de vie, l’essence divine, que vous avez en commun.

Vous avez beaucoup à apprendre de vos ennemis

Les schèmes de l’ego d’autrui auxquels vous réagissez particulièrement fort, et que vous prenez pour leur identité, ont souvent tendance à être les mêmes schèmes qui se trouvent aussi en vous, mais que ne pouvez ou ne voulez voir.

Vous avez donc dans ce sens-là beaucoup à apprendre de vos ennemis ! Qu’est-ce qui vous dérange le plus chez eux ? Leur égoïsme ? Leur cupidité ? Leur soif de pouvoir et de contrôle ?

Leur manque de sincérité ? Leur malhonnêteté, leur propension à la violence, etc ? Tout ce que vous détestez et à quoi vous réagissez fortement chez l’autre est aussi en vous. Mais ce n’est rien de plus qu’une forme d’ego.

Ce trait n’a rien à voir avec ce que la personne est, ni avec ce que vous êtes. Ce n’est que lorsque vous prenez ce trait pour ce que vous êtes, et que vous le remarquez chez vous qu’il devient une menace pour votre sentiment d’identité.

 

La guerre est un état d’esprit

Dans certains cas, il se peut que vous ayez besoin de vous protéger ou de protéger quelqu’un d’une autre personne. Faites attention de ne pas en faire une mission visant à «éradiquer le démon», car vous vous transformerez probablement en la chose même contre laquelle vous vous battez.. En vous battant contre l’inconscience, vous tomberez dans l’inconscience. On ne peut jamais combattre l’inconscience en s’attaquant à elle. 

Même si vous battez votre opposant, l’inconscience sera encore là : elle aura simplement changé de camp ou bien elle prendra une nouvelle forme chez votre opposant. Vous renforcez tout ce contre quoi vous vous battez. Et ce à quoi vous résistez se perpétue.

La guerre « contre » est vouée à l’échec

Actuellement, on entend fréquemment l’expression «la guerre contre» ceci ou cela. Chaque fois que je l’entends, je sais que cette guerre est vouée à l’échec. Il y a la guerre contre la drogue, la guerre contre la criminalité, la guerre contre le terrorisme, la guerre contre le cancer, la guerre contre la pauvreté, etc.

Malgré la guerre contre la criminalité et la drogue, il y a eu une augmentation spectaculaire de la criminalité et des délits reliés aux drogues aux cours des 25 dernières années. 1e nombre de prisonniers aux Etats-Unis est passé d’un peu moins de 300 000 en 1980 à 2,1 millions en 2004». La guerre contre les maladies nous a entre autres donné les antibiotiques. Ils ont tout d’abord fonctionné de façon spectaculaire, semblant nous rendre vainqueurs de la guerre contre les maladies  infectieuses.

Actuellement, bien des experts tombent d’accord pour affirmer que l’usage sans discernement et trop répandu des antibiotiques a créé une bombe à retardement parce que des souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, que l’on qualifie de super bactéries, déclencheront une recrudescence de ces maladies et peut-être même des épidémies. Selon le Journal of the American Association, les traitements médicaux aux Etats-Unis constituent la troisième cause de mortalité après les maladies cardiaques et le cancer. L’homéopathie et la médecine traditionnelle chinoise représentent une alternative intéressante pour soigner les maladies puisqu’elles ne considèrent pas ces dernières comme l’ennemi et, par conséquent, ne créent pas de nouvelles maladies. La guerre est un état d’esprit et tout acte en émanant renforcera le méchant ennemi ou, si la guerre est gagnée, créera un nouvel ennemi, un nouveau méchant égal à celui qui a été battu ou pire que lui. I1 existe une profonde corrélation entre votre état de conscience et la réalité externe. 

images (4)

 

Quand vous êtes sous l’emprise d’un état d’esprit comme la «guerre», vos perceptions deviennent extrêmement sélectives et déformées. Autrement dit, vous ne verrez que ce que vous voulez voir, et vous l’interpréterez mal. Il vous est facile d’imaginer quels actes peuvent naître d’un tel système désaxé. Ou bien, au lieu de l’imaginer, vous pouvez aussi regarder les nouvelles à la télévision ce soir !

Eckart Tollé 

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Un nouveau débat s’ouvre avec les sceptiques

Posté par othoharmonie le 17 février 2014

 

imagesN. C. : Le moment serait propice à un changement de fond ?

R. S. : Oui, C’est ainsi que j’ai pu lancer une collaboration avec mon vieux challenger, le Pr Lewis Wolpert, qui a systématiquement attaqué mes travaux depuis des années. Ce biologiste est l’un des défenseurs les plus acharnés de l’interprétation matérialiste et mécaniste de la vie. Début 2009, il a expliqué que, lorsque l’on possèdera l’intégralité d’un génome humain particulier, il sera possible de prévoir chaque détail des formes de cette personne et, bien mieux, de transformer ces formes, en manipulant ses gènes. De mon côté, je pense qu’il n’y a à peu près aucune chance pour que cela se produise jamais. Notre débat sur « La nature de la vie » constituait la conclusion du Festival des sciences de l’université de Cambridge, en mars 2009. C’est un athée militant. Je lui ai dit : « Le problème, c’est qu’il est très difficile de discuter avec vous, Lewis, tellement vous êtes un homme de foi. » Il a sursauté : « Un homme de foi ? Mais je me bats justement contre les gens de foi ! » J’ai insisté : « Si ! Vous croyez qu’un jour, dans l’avenir, le décryptage complet du génome nous permettra de tout savoir sur les formes d’une personne, mais vous n’en avez aucune preuve. Vous en êtes pourtant convaincu. Comme la plupart des matérialistes, vous croyez que la science va transformer vos convictions en faits. Et votre foi est si forte que ne pouvez même pas envisager que tout ceci n’aura peut-être jamais lieu ! »

Puis je lui ai proposé : « Je vous parie une bouteille de champagne que votre prédiction ne se réalisera pas, même dans dix ans. » Il m’a répondu : « Cela pourrait prendre un peu plus de temps, disons vingt ans. » J’ai accepté. Il a réfléchi, puis il a corrigé : « Attendez, l’humain est tout de même très complexe. Le comprendre intégralement pourrait prendre, disons cent ans. » J’ai ri : « Dans cent ans nous serons morts et ne pourrons plus boire de champagne. Voyez, comme vous êtes un homme de foi ! »

N. C. : Tout être humain fonctionne sur un système de croyances.

R. S. : Encore faut-il le reconnaître. Finalement, j’ai décidé de formaliser la chose. Quelques jours plus tard, je l’ai appelé pour lui proposer un pari officiel, sur vingt ans – un délai plus long ne rimerait à rien. Il m’a dit : « Dans vingt ans, on ne pourra pas encore expliquer entièrement les formes de l’être humain. Disons plutôt celles d’une souris. » J’ai accepté nous avons rédigé un courrier où il pariait donc que, d’ici vingt ans, connaissant l’intégralité du génome d’une souris, on pourrait prédire chaque forme de son organisme. Après une longue discussion, nous avons ensuite décidé de payer chacun la moitié d’une caisse de bon porto – qui prendra de la valeur en vieillissant, quand le vainqueur du pari la recevra (en attendant, elle a été stockée gratuitement dans les caves de la Wine Society de Londres). Les termes du pari ont été publiés en juillet dans le New Scientist . Mais auparavant, il m’avait rappelé : « Ça ne pourra pas être une souris, c’est un peu trop compliqué. Parions plutôt pour un poulet. » J’ai dit ok, mais au bout de quelques jours, il a encore demandé une correction : « Disons plutôt une grenouille. » J’ai encore accepté, mais cela n’a pas suffi et après quelque temps, il a rappelé derechef : « Je préfèrerais que nous disions un ver nématode. » Si bien que les termes du pari officiel ont finalement été les suivants : « D’ici vingt ans, connaissant l’intégralité du génome d’un ver nématode, on pourra prédire chaque détail de ses formes, ce qui signifie les structures tridimensionnelles de ses acides aminés et de ses protéines.» Il prétend que oui, je prétends que non.

Mais cela n’allait toujours pas. Son prochain email disait : « Il y aura quand même un problème pour prédire les formes des protéines en fonction de la séquence d’ADN… » Je le sais bien : à partir des mêmes acides aminés, vous pouvez obtenir des millions, voire des milliards de formes possibles – c’est précisément pourquoi je prétends qu’il nous manque une donnée essentielle, qui seraient les « champs morphogénétiques », dont je pense qu’ils guident les acides aminés directement dans la bonne direction, en se mettant en « résonance morphique » avec la moyenne des formes semblables ayant déjà existé. Le Pr Lewis Wolpert me demandait donc de ne pas mentionner la structuration des protéines dans les termes de notre pari. Cette fois, j’ai refusé : « Vous ne pouvez pas faire ça, c’est le cœur même de notre affaire. Si vous ne réussissez pas à prédire la formation des protéines à partir de la connaissance d’un génome, alors, c’est que j’aurai gagné mon pari. »

Finalement, j’ai tout de même accepté un compromis, en n’évoquant qu’implicitement la forme des protéines. Mais on bute bien là sur le problème qui m’intéresse depuis le début. Comment passe-t-on précisément de la séquence d’ADN aux formes des acides aminés, puis à celles des protéines, puis à celles des cellules, puis à celles des tissus, puis à celles des organes et du câblage du système nerveux…

Lire la suite ici 

 

 

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Tout va mal ? Tant mieux ! – Extraits

Posté par othoharmonie le 16 février 2014

 

 

Tant_mieuxIntroduction

 Avez-vous parfois l’impression que tout va mal dans votre vie? Bien sûr, il arrive à tout le monde de connaître de moins bonnes journées, de se lever du mauvais pied ou de se sentir stressé par les événements quotidiens. Par contre, lorsque cela dure plusieurs jours, voire des semaines ou des mois entiers, cela finit par miner notre énergie vitale et l’on se retrouve avec le moral au plus bas. On en vient alors à ne plus rien éprouver d’autre que la fatigue accumulée dans son corps : les tensions musculaires deviennent de plus en plus oppressantes, le niveau de concentration s’affaiblit dangereusement et l’on peut même en perdre le sommeil. 

Une trop forte pression sur le plan financier, le climat au boulot qui se détériore, nos sentiments amoureux qui deviennent confus ou s’estompent, des malaises physiques qui nous préoccupent, les relations avec nos enfants, nos parents ou nos amis qui deviennent sources de conflit… sont autant de fardeaux qui pèsent sur notre existence et rendent les raisons de se lever le matin de moins en moins réjouissantes. De gros nuages gris commencent à s’accumuler, à l’intérieur et autour de nous, entrainant de fortes sensations d’inconfort et de lassitude. 

Que faire dans ce cas? Courir chez un psy? Se gaver de pilules? Fuir sur une île déserte? Tout abandonner et repartir à zéro? À qui n’est-il jamais arrivé de se sentir affligé par le poids des épreuves au point où la seule envie qui subsiste est de tout laisser derrière et de recommencer une nouvelle vie? Combien de fois, en tant que coach et naturothérapeute, ai-je entendu ces paroles dans mon cabinet… Sans compter mes propres doléances, ressassées si souvent par le passé, alors que je croyais n’être qu’une pauvre victime impuissante face à mon inéluctable destin! 

Bien entendu, s’il est fortement conseillé de faire évaluer votre état de santé par un spécialiste reconnu lorsque des idées noires vous assaillent, (telles avoir l’impression d’être au bout du rouleau et même parfois jusqu’à souhaiter cesser de vivre), il existe par ailleurs une foule d’outils pratico-pratiques pouvant vous aider à faire disparaître au jour le jour la grisaille embrumant votre esprit AVANT d’en arriver là. 

Et si vous possédiez en vous-même toutes les solutions pour retrouver la paix et l’harmonie auxquelles vous aspirez de tout votre cœur? S’il vous était possible de reprendre en main votre destinée, simplement en apprenant à mieux gérer les différents facteurs de stress qui vous accablent? Si, enfin, vous pouviez devenir votre meilleur ami, voire votre propre thérapeute, votre motivateur, votre coach de vie au quotidien? 

L’hypothèse de départ de ce livre est fort simple : Se pourrait-il que derrière chaque problème, chaque souffrance ou chaque maladie se cache un cadeau extraordinaire, un présent d’une valeur inestimable qui ne demande qu’à être dévoilé pour votre plus grand bonheur… mais que le fait de focaliser toute votre attention sur l’emballage (l’événement déclencheur) ou l’expéditeur (la ou les personnes impliquées) vous empêche de recevoir pleinement ce cadeau, d’accueillir la leçon de vie exceptionnelle qu’il contient afin de pouvoir l’intégrer une fois pour toutes? 

Imaginez qu’en jetant un regard différent sur les diverses problématiques perturbant votre vie, vous puissiez en venir à considérer la souffrance non plus comme un fardeau accablant, mais plutôt comme un défi à relever, une invitation à découvrir vos talents insoupçonnés et à développer vos qualités demeurées latentes jusqu’à maintenant? Que se passerait-il si vous découvriez qu’il vous est possible de voir au-delà des apparences et des illusions de ce monde, simplement en vous mettant à l’écoute de votre « petite voix intérieure », pour déchiffrer les messages libérateurs que votre âme vous envoie? 

La méthode Quintessence présentée dans ce livre est déjà utilisée en consultation individuelle par de nombreux thérapeutes et coachs personnels, tant en Europe qu’au Canada, mais aussi par des milliers d’individus partout dans le monde qui, comme vous, aspirent à se libérer des croyances « limitatives »  qui les empêchent d’être heureux. 

Cette approche se veut holistique, c’est-à-dire qu’elle englobe toutes les dimensions de l’être, dans le but avoué de vous inciter à retrouver l’équilibre et l’harmonie dans tous les domaines de votre vie. 

En seulement 7 étapes – 7 « CLÉS » simples, faciles et aisées à mettre en application dans votre vie de tous les jours – vous identifierez différentes techniques de libération émotionnelle efficaces qui vous permettront de vous affranchir de cette « souffrance chaotique » qui vous tenaille. 

Ainsi, chaque chapitre a été construit de façon à mettre progressivement en lumière les jalons d’un processus de transformation intérieure globale visant à modifier votre regard sur le sens profond des événements qui perturbent votre existence. Ceci vous fera comprendre que chaque problème porte en lui sa solution, puisqu’il ne vise en fait qu’à favoriser l’émergence de votre potentiel intérieur illimité. 

Certaines phrases-clé seront aussi mises en évidence par des encadrés qui attireront votre attention sur les notions les plus importantes à retenir au cours de votre cheminement. Celles-ci focaliseront votre esprit sur les pensées les plus susceptibles de vous aider à surmonter les difficultés qui se présentent au jour le jour, pour non seulement développer la maitrise de vos états d’âme mais, surtout, pour vous ouvrir à la meilleure partie de vous-même… votre sagesse intérieure! 

Divers tableaux et illustrations vous permettront aussi, tout au long de votre lecture, de saisir en un clin d’œil l’information contenue dans chacune des CLÉS. Un résumé de la méthode Quintessence, présenté de manière visuelle, clôt cet ouvrage afin que vous puissiez vous y référer rapidement s’il advenait qu’une situation problématique se présente. Cette synthèse demeure à votre disposition en tout temps pour vous assister dans votre évolution vers la guérison intérieure, sans pour autant avoir à relire le livre en entier. 

Enfin, de nombreux exemples et des témoignages éloquents vous seront proposés, de même qu’une foule de conseils judicieux et d’exercices pratiques qui soutiendront votre démarche personnelle… vers la découverte de QUI VOUS ÊTES RÉLLEMENT!

Pour commander

http://www.biancagaia.com

 

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Passer à l’action pour mieux grandir

Posté par othoharmonie le 16 février 2014

 (L’essentiel de la méthode Quintessence)

 téléchargement (9)

Imaginez que vous apprenez, de manière imprévue, une très mauvaise nouvelle (rupture, perte d’emploi, décès, etc.). La plupart des gens, dans un premier temps, auront l’impression de recevoir un « coup de poing » direct au PLEXUS SOLAIRE. Cette zone sensible, située juste au niveau du diaphragme, est souvent perçue comme le siège de nos émotions et de nos « ENVIES » (nos désirs, nos rêves et nos aspirations). C’est la partie de nous qui nous illumine, tel un magnifique SOLEIL INTÉRIEUR; celle qui nous incite à toujours garder espoir et nous maintient « EN VIE »… en cherchant continuellement à mettre du piquant, de la SAVEUR dans notre morne existence ou – pour reprendre ici l’allégorie de la voiture – de l’ESSENCE dans notre carburateur interne. 

Lorsque se DÉCLENCHE une CRISE majeure dans notre vie, qu’il s’agisse d’une ÉPREUVE ou d’un PROBLÈME important, c’est donc notre PLEXUS SOLAIRE qui sera atteint en tout premier lieu. La souffrance qui s’installe alors en nous réveillera au passage d’autres BLESSURES semblables enfouies profondément en nous-même. Ces BLESSURES – D’ÂMES, D’ENFANCE OU DE CIRCONSTANCES – ravivent à leur tour des douleurs du passé qui viennent amplifier notre mal-être intérieur, nous poussant à dramatiser encore plus la situation. 

Encore une fois, ce sont les deux mêmes possibilités qui se présenteront à nous : soit notre RÉACTION (choix A) se résume à SUBIR la situation, tel un terrible drame personnel et/ou existentiel, ou bien nous mobilisons toute notre énergie vitale et passons à l’ACTION(choix B), afin que cette expérience douloureuse puisse contribuer à nous faire GRANDIR intérieurement. 

A) RÉAGIR = SUBIR 

Il va de soi que la décision se prend rarement de manière consciente. Si la vulnérabilité de notre PLEXUS SOLAIRE se trouve amplifiée par tout un lot de BLESSURES non guéries, il y a de fortes chances que notre RÉACTION s’exprime, dans un premier temps, par des TENSIONS intérieures ou des ÉMOTIONS fortes (colère, tristesse, culpabilité, etc.). Cet afflux d’énergie négative se déversera dans notre corps telle une coulée de lave brûlante, dévastant tout sur son passage, neutralisant toutes nos pensées objectives et paralysant temporairement le fonctionnement normal notre organisme. 

Si nous réussissons à « respirer un bon coup » et prendre un peu de recul, il se peut que nous parvenions à maîtriser cette puissante marée de stress qui déferle en nous. Mais si nous nous laissons envahir par l’angoisse ou la panique, il en résultera des BLOCAGES considérables sur le plan psychologique, qui ne manqueront pas de troubler notre personnalité… Dès lors, c’est notre ego qui prendra le dessus et cherchera à combler les MANQUES par des mécanismes de survie ou des réflexes d’autodéfense… qui risquent malheureusement d’être bien mal accueillis par notre entourage. 

De nouveau, si nous parvenons à nous ressaisir, à nous raisonner, les « dommages internes » ne seront pas trop importants. Toutefois, si nous nous laissons trop profondément affecter par la tournure « en apparence » critique de la situation, il ne serait pas étonnant que nous commencions à éprouver des MALAISES physiques… et ceux-ci pourraient même engendrer des MALADIES sérieuses ou, pire encore, en traumatismes graves (crise cardiaque, AVC, etc.), cette « spirale » infernale dégénérescente pouvant conduire irrémédiablement à la MORT. 

B) AGIR = GRANDIR 

Heureusement, de la même façon que nous pouvons nous entraîner à surmonter nos peurs les plus terrifiantes, il est possible, à n’importe quel moment durant le « processus » d’inverser la vapeur et d’opter pour la deuxième solution : GRANDIR en passant à l’ACTION. 

Ce choix suppose que nous avons pris conscience que « rien n’arrive par hasard » et que, plutôt que de considérer l’élément de CRISE tel un PROBLÈME ou une ÉPREUVE accablante, nous pouvons décider de l’envisager comme un DÉFI à relever ou une opportunité de répondre aux BESOINS que nous avons sans aucun doute « négligés » en nous-mêmes – et qui nous ont rendus vulnérable face à l’adversité. 

Un retour sur les 4 dimensions présentes à l’intérieur de nous s’impose alors, dans le but de vérifier quel « pneu » se retrouve dégonflé ou fragilisé par rapport aux autres. Si nous sommes franc et sincère envers nous-mêmes, l’aspect « oublié » ou « laissé pour compte » en nous se manifestera rapidement. Dans le cas contraire, un peu d’investigation sera sans doute nécessaire. Nous pourrons sans doute nous demander : à quoi avons-nous occupé la majorité de notre temps ces dernières semaines? Quelles sont les préoccupations qui ont accaparé nos pensées? Quelles « urgences » nous ont éloigné de notre quête d’épanouissement et de bien-être? En cherchant bien, nos « lacunes » nous apparaîtront clairement. 

Dès lors, le processus s’inverse, prenant la forme d’une « spirale » ascendante, libératrice et purificatrice. À compter de l’instant où nous nous engageons à rétablir l’équilibre en nous-mêmes, c’est comme si tout se mettait en place pour nous aider à y parvenir. En fait, en nous ouvrant à notre propre potentiel créateur, nous prenons conscience des innombrables « miracles » que nous « attirons » dans notre vie. Lorsque nous sommes empreint de reconnaissance et de gratitude, nous avons l’impression de recevoir plein de CADEAUX inattendus, et que de merveilleuses SYNCHRONICITÉS (ou coïncidences favorables) se mettent en place autour de nous : rencontrer la bonne personne au bon moment, recevoir un appel imprévu, se faire offrir une promotion au travail, percevoir un montant d’argent que l’on n’attendait pas, etc. Le tout nous mettant dans des dispositions encore meilleures pour accueillir et surmonter adéquatement la « supposée » CRISE à laquelle nous étions confronté… 

Apparemment, quand nous prenons soin de notre « intérieur », les nuages « extérieurs » s’estompent et le SOLEIL revient faire son tour dans notre vie! Cela ne veut pas dire que nous deviendrons indifférent aux deuils, ruptures et autres bouleversements en tout genre, mais, en dedans, nous serons convaincu que nous avons exactement ce qu’il faut pour passer au travers de n’importe quelle ÉPREUVE et en ressortir GRANDI. 

C’est à ce moment-là que nous pouvons parler de GUÉRISON DE L’ÂME : en découvrant QUI NOUS SOMMES RÉELLEMENT, une paix durable s’installe en nous-mêmes et nous pouvons jouir pleinement de ce que la VIE à de mieux à nous offrir!

issu du site http://www.biancagaia.com

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La Renaissance Spirituelle

Posté par othoharmonie le 27 janvier 2014

 

 



« Lorsque vous êtes inspiré par un grand but, un projet extraordinaire, toutes vos pensées brisent leurs liens: votre esprit transcende ses limites, votre conscience s’étend dans toutes les directions, et vous vous trouvez dans un nouveau monde merveilleux et grandiose. Les forces, les facultés, et les talents qui dormaient en vous s’éveillent, et vous découvrez que vous êtes un être infiniment supérieur à celui que vous avez rêvé d’être un jour ». Philosophe indien Patanjali


 arbre du jardin

 L’âme de l’humanité se réveille tranquillement, mais surement de son état de somnolence, d’impuissance et de déraison. L’énergie spirituelle afflue à un rythme de plus en plus élevé. Pour chaque conscience qui s’éveille mille autres s’éveillent. Nous sommes en pleine renaissance, en plein renouvellement. Le soleil de la pleine conscience, de la connaissance pure des lois de la vie, brille à l’horizon. La lumière du centre de l’univers brille de plus en plus et irradie la terre d’une conscience élevée, de sagesse et d’amour. Elle se fait persistante et agit sereinement dans le cœur des hommes.

La lumière de la vérité et de la vie perce l’obscurité telle une lame de feu. La vérité libère l’âme des êtres vivants de toute erreur, de toute manipulation, de toute ignorance et redonne confiance et courage à tous les porteurs de lumière. L’humanité a dû connaître et traverser ces épaisses ténèbres pour comprendre qu’elle n’est qu’au service de la lumière et que l’ombre symbolise l’absence de vie, d’amour, de sagesse et d’intelligence. L’obscurité n’amène que la noirceur et la désolation. Il y a certes des milliers de personnes qui sont au service de ce mal et qui croient à tort que le mal est plus fort, mais sans comprendre que cela fait partie du plan divin et qu’ils sont maintenant exposés à la puissance de la lampe de l’intelligence et de la droiture céleste.

Notre origine est céleste, nous sommes des particules d’énergie lumineuse et de conscience. Notre corps est un champ de forces qui radie de l’énergie comme une étoile. Ce n’est que le voile de notre conscience limité qui nous empêche de le voir. Notre corps et notre esprit sont pollués par toutes les croyances fausses, erronées et limitatives que les agents de l’ombre nous imposent. Leur seule arme véritable est la « Peur ». La peur rétrécit notre pouvoir et nous empêche d’être libres et vibrants de lumière, d’amour et de sagesse.

Toute croyance n’est qu’un champ de connaissances qu’elle soit vraie ou fausse. Toute croyance n’est qu’amas de pensée, d’idée et de concept. Tout est question de perception, mais encore faut-il qu’elle soit bien affutée. Sachons que notre arme est la lumière du cœur, qui est le Courage, la Confiance, l’Espérance, la Science exacte (non adultéré, ni trompeuse) et la Maîtrise de soi et des forces de la nature.

Soyons Courageux et Invincible face à l’adversité, face à l’opposant sachant que la peur n’est que le manque d’assurance. Nous nous régénérons dans la confiance, dans la vérité et dans la vie. Qu’avons-nous peur de perdre ? Nous avons tout à gagner, et le prix est notre liberté, notre délivrance, notre plein potentiel spirituel et matériel.

Fortifions notre cœur et notre esprit en nourrissant notre conscience de positif et seulement de positif et apprenons l’art de la conversion alchimique en changeant nos pensées négatives par des pensées positives de courage et de confiance. Chaque fois que nous substituons une pensée négative par une pensée positive nous renforçons le positif. Chaque fois que nous nous nourrissons de nouvelle pensée positive nous créons de nouveaux neurones dans notre cerveau, ce qui contribue à la transmission de pensée positive de lumières. Ceci étant dit, il ne s’agit pas de nier le négatif, mais plutôt de le transformer. Ne faisons pas l’erreur de nous mettre la tête dans le sable. Ce qu’il faut faire est de plutôt exposé à la pleine lumière l’obscurité, car la lumière irradie la noirceur comme un puissant faisceau lumineux.

Le monde tel que nous le connaissons est en pleine transformation. Nous avons connu la révolution industrielle et technologique, et maintenant nous faisons place à la renaissance spirituelle. L’Âge de l’Esprit, de l’Intelligence et de la Compréhension. Nous retrouvons nos origines et notre pouvoir créatif. En termes clairs, l’homme va continuer ses avancés technologiques, mais en y incluant la portion humaine, c’est-à-dire, le respect de l’homme et de la nature. Nous apprenons l’interconnections entre toutes choses grâce à la mécanique quantique (la science des particules élémentaires comme les électrons, protons, quantons).

L’éveil de l’homme ne veut pas dire que le monde est parfait et que la terre est devenue un paradis. L’éveil signifie que l’homme s’éveille à son ignorance, à son arrogance, à sa bêtise pour laisser place à l’intelligence du cœur et à ses qualités intérieures. La renaissance de l’homme passe avant tout par la découverte de son origine, de son pouvoir spirituel, de l’interdépendance et les principes d’harmonies, d’ordres et de vie à l’opposée de l’entropie (désordre). C’est seulement voir les choses avec le savoir exact et véridique sans intentions pernicieuses.

C’est de chercher à toujours retrouver l’équilibre de la nature en corrigeant tout désordre ou instabilité. Quand on pense par exemple aux inégalités sociales dans la répartition des richesses et de l’écart entre riche et pauvre, on se rend compte que cela est contraire à tout principe ou loi de la vie, qui elle est coopérative et égalitaire. L’homme doit comprendre que « le bien de l’individu passe par le bien de la société et que le bien de la société passe par le bien de chaque individu ». Ce qui forme la société ce sont les individus et non le contraire. Notre monde est formé par une « Grande pyramide » ou l’élite est au sommet et nous sommes en bas. Cette vision des choses est tout à fait à l’opposé de l’univers et de la vie ou toutes choses forment un « Grand cercle », toutes choses sont reliées, unies entre elles.

On se renouvelle constamment par de nouvelles compréhensions, par de nouvelles connaissances et expérience. L’avenir et la préservation de la planète et de la vie passe par la maîtrise et le savoir des principes déjà existant à l’origine de l’univers. On n’a qu’à penser à l’électricité pour se rendre compte qu’elle était présente depuis la fondation du monde et que l’homme a seulement appris a s’en servir, ce n’est pas lui qui l’a créé, mais bien la vie avant lui.

L’homme se croit supérieur à la nature alors que la nature est de beaucoup supérieure à l’homme. Pourquoi tant d’arrogance et d’effronterie de la part de l’humanité ? Nous avons beaucoup à apprendre de la nature et des lois de la vie. Tout ce que nous avons réussi à faire est de se créer un système artificiel et virtuel. En ce sens que tout système politique, religieux, économique et social ont été créés pour servir les intérêts d’hommes égoïstes, pour leur seul pouvoir personnel.

La vie nous dit que celui qui veut gouverner se fasse le serviteur des autres et qu’aucun homme ne doit être supérieur a un autre, car nous sommes tous de la même essence, nous somme tous uniques et égaux malgré nos petites différences à la surface. Chaque personne est « libre » d’être et de faire ce qu’il veut tout en étant respectueux d’autrui et du bien-être de tous et chacun. Le positif produit du positif, de sorte que tous puissent se baigner dans l’eau de la quiétude. Ce n’est que la peur qui nous empêche d’accorder cette liberté à tous et chacune. La peur, le doute et la suspicion sont des fruits pourris. Il faut travailler et œuvrer au bien, pour le bien et que dans le bien de tous et chacun.

Renouvelons notre esprit, notre intelligence et notre cœur dans le savoir et l’expérimentation de la vie. Soyons pleinement allumée, ouvert et confiant en nos capacités et talents latents. La spiritualité est la synthèse de la science de la psyché (de l’esprit) et de la science de la vie (nature). Ce n’est pas par de vagues discours ou de fausses croyances obscures que nous renouvelons notre esprit. C’est par un vrai travail mental et émotionnel que nous nous éveillons à la vie. C’est par la maîtrise de nos pensées, de notre imagination, de notre corps et de nos émotions que nous devenons des maîtres de nous-mêmes.

Le monde est plus connecté, interdépendant  et interrelié que jamais. Nous échangeons de l’information (pensée, parole, idée, image, vidéo, musique, fichier) que ce soit par internet, par les cellulaires, par les réseaux sociaux et les systèmes de réseaux sans fil et satellitaires. La Vie est échange et partage d’information, de pensée, d’idée et d’intelligence.

Le monde est en plein renouvellement, en plein changement et avance toujours vers un Avenir supérieur, vers un Devenir selon nos aspirations les plus profondes. Restons confiant, fort et courageux envers nos capacités à transformer ce monde. Tous et chacun contribuons de diverses façons à donner une nouvelle vie à cette terre, tous et chacun avons cette force en nous qui ne demande qu’à être utilisé pour notre bien et le bien commun de tous. La fin du vieux monde approche et la renaissance est à nos portes. Il ne suffit que d’ouvrir nos cœurs et nos esprits et agir en conséquence pour que l’on traverse la grande porte de notre liberté spirituelle.

Copyright © 2012 Melki Rish – Le Messager Spirituel. Tout Droits Réservés Dans Tous Les Pays

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Extrait de Bienvenue dans la 5è dimension

Posté par othoharmonie le 27 janvier 2014

5 couché de soleil derriére les arbreCroyez-vous qu’il soit possible de choisir la joie, la simplicité et la facilité à chaque instant, de ne plus « travailler fort » sur vous-même ? Et si, pour accéder aux dimensions supérieures, plutôt que de toujours travailler à éliminer vos   « noirceurs », guérir vos blessures intérieures et tenter de « tuer votre Ego », il vous suffisait de reconnaître l’Être merveilleux que vous êtes déjà? Se pourrait-il que vos défauts et vos faiblesses ne soient, en réalité, que des aspects lumineux de vous-même aspirant à être reconnus, acceptés et intégrés… afin de faire UN avec toutes les dimensions de votre Être ? Tout est déjà là, au dedans de vous, il suffit de dire OUI !! 

Or, vous le savez déjà, ceci n’est possible que lorsque vous parvenez à aligner tous vos corps subtils et transcender la dualité entre votre personnalité et votre Soi divin. Pour ce faire, il importe tout autant d’affirmer votre potentiel lumineux que d’accueillir vos ombres, les aspects mal-aimés de vous-même. 

Heureusement, vous pouvez compter sur les liens privilégiés qui vous unissent à votre propre Famille d’Âmes, les Guides et les Anges protecteurs qui vous accompagnent. Ceux-ci peuvent vous aider, tant dans l’accomplissement de votre mission d’incarnation qu’à travers les défis que vous avez à relever au quotidien; leur but, comme le vôtre, étant de fusionner chaque jour davantage avec Dieu présent en vous-même. 

Inspiré d’un atelier offert depuis plusieurs années, au Canada et en Europe, « Bienvenue dans la 5e dimension » vous propose, en « trois étapes faciles », de reconnaître et d’intégrer vos multiples dimensions à la fois existentielles et divines. Ainsi, au fil des chapitres qui suivent, vous serez invité à retrouver votre Puissance co-créatrice, mais surtout, à savourer pleinement l’état de Grâce infini qui s’empare de vous lorsque vous vous reconnectez à votre Quintessence divine. 

Bien entendu, la plupart des notions contenues dans ces pages vous seront sans doute « familières », puisqu’elles reprennent, vulgarisent et simplifient les grands courants de pensée actuels… dans le but avoué de les rendre plus accessibles, voire plus « cohérents » pour tout « Chercheur de Vérité », qu’il soit novice ou expérimenté.

 Vous verrez que tous les chapitres sont conçus approximativement de la même façon. Ils débutent tous par une métaphore ou un message de Bianca Gaïa reçu en channeling au cours des trois dernières années. Puis, le thème du chapitre est développé autour d’une illustration ou d’un tableau résumant succinctement les enseignements reçus, le tout accompagné d’exercices pratiques et d’exemples concrets pour permettre une meilleure compréhension des concepts élaborés. Tous les chapitres se terminent par une éloquente conclusion favorisant l’intégration du contenu dans toutes les dimensions de votre Être ou encore par une méditation guidée visant à bien « encrypter » ces enseignements dans votre mémoire cellulaire. 

Ayant pour titre « La Multidimensionnalité de l’Être », la première partie de ce « guide pratique vers l’Ascension » aborde « Les 5 dimensions de l’Être » les plus importantes à considérer pour retrouver l’équilibre et cultiver votre Bonheur au quotidien, de même que « Les 5champs énergétiques » qui leurs correspondent. Puis, nous procéderons à l’identification et l’activation de votre  « chakra gouverneur » afin de vous relier à la Famille d’Âmes à laquelle vous avez choisi d’appartenir en cette vie. Nous présenterons ensuite « Les 5 grandes Familles d’Âmes » décrites en channeling par Bianca Gaïa et, enfin, nous vous donnerons un aperçu quant à la façon idéale de maintenir un équilibre serein au cœur de votre quotidien. 

Toutefois, comme nous savons qu’il est parfois difficile de demeurer constamment en harmonie au fil des événements qui viennent nous affecter, nous allons donc parler, dans la deuxième partie, des hauts et des bas de « L’Expérience Humaine ». Nous verrons de quelle façon il est possible de composer avec les innombrables défis que nous devons surmonter au cours de notre vie. Nous découvrirons ainsi que tout se joue au niveau des « 5 dimensions du cerveau humain ». 

Ainsi, dans « Se mettre à l’écoute des messages de son corps », nous verrons comment évolue un problème de santé, selon le degré de tension et de « pression » que nous subissons. Ensuite, le chapitre « Vibrer dans l’Amour » nous aidera à faire le lien entre la Multidimensionnalité de l’Être et la manière dont notre corps réagit à certains blocages énergétiques.  

Nous aborderons par la suite, dans «  Les 5 façons d’aller chercher de l’énergie », une approche simplifiée des mécanismes de domination, tels qu’ils furent énoncés par James Redfield dans « La Prophétie des Andes » et nous explorerons des outils concrets nous aidant à transcender ces positions de vie défensives. Enfin, nous dégagerons les différences existant entre « Assurer sa survie ou vivre pleinement ». 

Même après des années de cheminement et de prises de conscience, il n’est guère aisé de se défaire définitivement de ses mécanismes primaires. Pourtant, nous savons bien qu’il est impossible d’ascensionner sans avoir préalablement réussi à intégrer absolument toutes les parties denous-même. Alors, pour nous aider à nous voir et à nous aimer tels que nous sommes, nous nous appuierons sur l’énigme suivante : une pièce de monnaie a-t-elle une valeur moindre du côté « pile » que du côté « face » ?  

Cette question toute simple met en lumière toute la difficulté que nous pouvons avoir à avancer et à reconnaître QUI NOUS SOMMES VRAIMENT. En bref, nous avons souvent l’impression que les parties de nous qui nous déplaisent et sont « imparfaites » à nos yeux, « entachent » ou minimisent l’impact de notre partie lumineuse, celle qui est déjà et qui a toujours été en harmonie au-dedans de nous.  

Nous aborderons donc, dans la troisième étape de ce cheminement personnalisé, la réalité suivante : en prenant conscience que tous les aspects présents en nous ne sont en fait que les deux côtés d’une même médaille, nous nous autorisons à nous accepter pleinement… Et, c’est en accueillant sans jugement « Les 5 étapes de l’Acceptation » que nous accédons à l’ultime phase de notre évolution terrestre : la Quintessence divine. 

Seront longuement expliqués dans les chapitres suivants les enjeux de « La pyramide de la dualité », qui révéleront clairement comment permettre aux divers aspects de notre personnalité de s’intégrer à notre véritable Lumière intérieure. Suivront des méthodes simples pour « Faire UN avec toutes les parties de Soi », puis, dans le chapitre intitulé «L’Expression divine co-créatrice », un aperçu de nos capacités réelles à faire émerger nos dons spirituels et nos facultés extrasensorielles, tout comme « Les Enfants de la Nouvelle Terre ». Nous terminerons par l’exploration des « 5 phases de l’Ascension » en tant que processus d’intégration de notre Soi co-créateur dans toutes les dimensions de notre Être. 

Une foule de conseils, d’exercices et de témoignages appropriés vous seront proposés pour soutenir votre démarche vers votre pleine réalisation, tant personnelle que collective.  Car n’est-ce pas ce qui rend ce Nouvel Âge si extraordinaire : le fait que le processus ascensionnel ne soit plus une question d’évolution individuelle mais bien planétaire ? Nous vivons un moment historique, grandiose, extraordinaire, et nous sommes privilégiés de pouvoir participer consciemment à cette Transformation ultime… 

C’est pourquoi, au nom de tous nos Frères et Sœurs stellaires, angéliques, terrestres et intraterrestres, en mon nom personnel et celui de Gaïa, je tiens à vous remercier pour votre ouverture, votre courage et votre persévérance à toute épreuve. Grâce à vous, déjà, tout s’est mis en place pour que les générations présentes et futures savourent l’Allégresse Éternelle, le cinquième « État d’Être » qui ouvre les portes du Ciel sur la Terre. 

Bienvenue dans la 5e dimension !

http://www.biancagaia.com

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La transdiciplinarité /Basarab Nicolescu

Posté par othoharmonie le 20 janvier 2014

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     « Le processus de déclin des civilisations est d’une grande complexité et il plonge ses racines dans la plus totale obscurité. Bien entendu, on peut trouver après coup de multiples explications et rationalisations, sans parvenir à dissiper le sentiment d’un irrationnel agissant au coeur même de ce processus. Les acteurs d’une civilisation bien déterminée, des grandes masses aux grands décideurs, même s’ils prennent plus ou moins conscience du processus de déclin, semblent impuissants à arrêter la chute de leur civilisation. Une chose est certaine : un grand décalage entre les mentalités des acteurs et les nécessités internes de développement d’un type de société, accompagne toujours la chute d’une civilisation. Tout se passe comme si les connaissances et les savoirs qu’une civilisation ne cesse d’accumuler ne pouvaient être intégrées dans l’être intérieur de ceux qui composent cette civilisation. Or, après tout, c’est l’être humain qui se trouve ou devrait se trouver au centre de toute civilisation digne de ce nom.

     La croissance sans précédent des savoirs à notre époque rend légitime la question de l’adaptation des mentalités à ces savoirs. L’enjeu est de taille car l’extension continue de la civilisation de type occidental à l’échelle planétaire rendrait sa chute équivalente à un incendie planétaire sans commune mesure avec les deux premières guerres mondiales.

     Pour la pensée classique il n’y a que deux solutions de sortie d’une situation de déclin : la révolution sociale ou le retour à un supposé « âge d’or ».

     La révolution sociale a déjà été expérimentée au cours du siècle qui s’achève et ses résultats ont été catastrophiques. L’homme nouveau n’était qu’un homme creux et triste. Quels que soient les aménagements cosmétiques que le concept de « révolution sociale » ne tardera de subir dans l’avenir, ils ne pourront pas effacer de notre mémoire collective ce qui a été effectivement expérimenté.

     Le retour à l’âge d’or n’a pas encore été essayé, pour la simple raison que l’âge d’or n’a pas été retrouvé. Même si on suppose que cet âge d’or a existé dans des temps immémoriaux, ce retour devrait nécessairement s’accompagner d’une révolution intérieure dogmatique , image en miroir de la révolution sociale. Les différents intégrismes religieux qui couvrent la surface de la terre de leur manteau noir sont un mauvais présage de la violence et du sang qui pourraient jaillir de cette caricature de « révolution intérieure ».

     Mais, comme toujours, il y a une troisième solution. Cette troisième solution fait l’objet du présent manifeste.

     L’harmonie entre les mentalités et les savoirs présuppose que ces savoirs soient intelligibles, compréhensibles. Mais une compréhension peut-elle encore exister à l’ère du big bang disciplinaire et de la spécialisation à outrance ?

     Un Pic de la Mirandole à notre époque est inconcevable. Deux spécialistes de la même discipline ont aujourd’hui du mal à comprendre leurs propres résultats réciproques. Cela n’a rien de monstrueux dans la mesure où c’est l’intelligence collective de la communauté attachée à cette discipline qui la fait progresser, et non pas un seul cerveau qui devrait forcément connaître tous les résultats de tous ses collègues-cerveaux, ce qui est impossible. Car il y a aujourd’hui des centaines de disciplines. Comment un physicien théoricien des particules pourrait-il vraiment dialoguer avec un neurophysiologiste, un mathématicien avec un poète, un biologiste avec un économiste, un politicien avec un informaticien, au-delà de généralités plus ou moins banales ? Et pourtant un véritable décideur devrait pouvoir dialoguer avec tous à la fois. Le langage disciplinaire est un barrage apparemment infranchissable pour un néophyte. Et nous sommes tous les néophytes des autres. La Tour de Babel serait-elle inévitable ?

     Néanmoins, un Pic de la Mirandole à notre époque est concevable dans la forme d’un superordinateur dans lequel on pourrait injecter toutes les connaissances de toutes les disciplines. Ce superordinateur pourrait tout savoir mais ne rien comprendre. L’utilisateur de ce superordinateur ne serait pas dans une meilleure situation que le superordinateur lui-même. Il aurait instantanément accès à n’importe quel résultat de n’importe quelle discipline, mais il serait incapable de comprendre leurs significations et encore moins de faire des liens entre les résultats des différentes disciplines.

     Ce processus de babélisation ne peut pas continuer sans mettre en danger notre propre existence, car il signifie qu’un décideur devient, malgré lui, de plus en plus incompétent. Les défis majeurs de notre époque, comme par exemple les défis d’ordre éthique, réclament de plus en plus de compétences. Mais la somme des meilleurs spécialistes dans leurs domaines ne peut engendrer, de toute évidence, qu’une incompétence généralisée, car la somme des compétences n’est pas la compétence : sur le plan technique, l’intersection entre les différents domaines du savoir est un ensemble vide. Or, qu’est-ce qu’un décideur, individuel ou collectif, sinon celui qui est capable de prendre en compte toutes les données du problème qu’il examine ?

     Le besoin indispensable de liens entre les différentes disciplines s’est traduit par l’émergence, vers le milieu du XXème siècle, de la pluridisciplinarité et de l’interdisciplinarité.

     La pluridisciplinarité concerne l’étude d’un objet d’une seule et même discipline par plusieurs disciplines à la fois . Par exemple, un tableau de Giotto peut être étudié par le regard de l’histoire de l’art croisé avec celui de la physique, la chimie, l’histoire des religions, l’histoire de l’Europe et la géométrie. Ou bien, la philosophie marxiste peut être étudiée par le regard croisé de la philosophie avec la physique, l’économie, la psychanalyse ou la littérature. L’objet sortira ainsi enrichi du croisement de plusieurs disciplines. La connaissance de l’objet dans sa propre discipline est approfondie par un apport pluridisciplinaire fécond. La recherche pluridisciplinaire apporte un plus à la discipline en question (l’histoire de l’art ou la philosophie, dans nos exemples), mais ce « plus » est au service exclusif de cette même discipline. Autrement dit, la démarche pluridisciplinaire déborde les disciplines mais sa finalité reste inscrite dans le cadre de la recherche disciplinaire.

    L’interdisciplinarité a une ambition différente de celle de la pluridisciplinarité. Elle concerne le transfert des méthodes d’une discipline à l’autre . On peut distinguer trois degrés de l’interdisciplinarité : a) un degré d’application . Par exemple, les méthodes de la physique nucléaire transférées à la médecine conduisent à l’apparition de nouveaux traitements du cancer ; b) un degré épistémologique . Par exemple, le transfert des méthodes de la logique formelle dans le domaine du droit génère des analyses intéressantes dans l’épistémologie du droit ; c) un degré d’engendrement de nouvelles disciplines . Par exemple, le transfert des méthodes de la mathématique dans le domaine de la physique a engendré la physique mathématique, de la physique des particules à l’astrophysique – la cosmologie quantique, de la mathématique aux phénomènes météorologiques ou ceux de la bourse – la théorie du chaos, de l’informatique dans l’art – l’art informatique. Comme la pluridisciplinarité, l’interdisciplinarité déborde les disciplines mais sa finalité reste aussi inscrite dans la recherche disciplinaire . Par son troisième degré, l’interdisciplinarité contribue même au big bang disciplinaire.

     La transdisciplinarité concerne, comme le préfixe « trans » l’indique, ce qui est à la fois entre les disciplines, à travers les différentes disciplines et au delà de toute discipline. Sa finalité est la compréhension du monde présent , dont un des impératifs est l’unité de la connaissance.

     Y a-t-il quelque chose entre et à travers les disciplines et au delà de toute discipline ? Du point de vue de la pensée classique il n’y a rien, strictement rien. L’espace en question est vide, complètement vide, comme le vide de la physique classique. Même si elle renonce à la vision pyramidale de la connaissance, la pensée classique considère que chaque fragment de la pyramide, engendré par le big bang disciplinaire, est une pyramide entière ; chaque discipline clame que le champ de sa pertinence est inépuisable. Pour la pensée classique, la transdisciplinarité est une absurdité car elle n’a pas d’objet. En revanche pour la transdisciplinarité, la pensée classique n’est pas absurde mais son champ d’application est reconnu comme étant restreint.

     En présence de plusieurs niveaux de Réalité, l’espace entre les disciplines et au delà des disciplines est plein, comme le vide quantique est plein de toutes les potentialités : de la particule quantique aux galaxies, du quark aux éléments lourds qui conditionnent l’apparition de la vie dans l’Univers.

     La structure discontinue des niveaux de Réalité détermine la structure discontinue de l’espace transdisciplinaire , qui, à son tour, explique pourquoi la recherche transdisciplinaire est radicalement distincte de la recherche disciplinaire, tout en lui étant complémentaire. La recherche disciplinaire concerne, tout au plus, un seul et même niveau de Réalité ; d’ailleurs, dans la plupart des cas, elle ne concerne que des fragments d’un seul et même niveau de Réalité. En revanche, la transdisciplinarité s’intéresse à la dynamique engendrée par l’action de plusieurs niveaux de Réalité à la fois . La découverte de cette dynamique passe nécessairement par la connaissance disciplinaire. La transdisciplinarité, tout en n’étant pas une nouvelle discipline ou une nouvelle hyperdiscipline, se nourrit de la recherche disciplinaire, qui, à son tour, est éclairée d’une manière nouvelle et féconde par la connaissance transdisciplinaire. Dans ce sens, les recherches disciplinaires et transdisciplinaires ne sont pas antagonistes mais complémentaires.

     Les trois piliers de la transdisciplinarité – les niveaux de Réalité, la logique du tiers inclus et la complexité – déterminent la méthodologie de la recherche transdisciplinaire .

     Un saisissant parallèle existe entre les trois piliers de la transdisciplinarité et les trois postulats de la science moderne.

     Les trois postulats méthodologiques de la science moderne sont restés inchangés de Galilée jusqu’à nos jours, malgré l’infinie diversité des méthodes, théories et modèles qui ont traversé l’histoire des différentes disciplines scientifiques. Mais une seule science satisfait entièrement et intégralement les trois postulats : la physique. Les autres disciplines scientifiques ne satisfont que partiellement les trois postulats méthodologiques de la science moderne. Toutefois, l’absence d’une formalisation mathématique rigoureuse de la psychologie, de l’histoire des religions et d’une multitude d’autres disciplines ne conduit pas à l’élimination de ces disciplines du champ de la science. Même les sciences de pointe, comme la biologie moléculaire, ne peuvent pas prétendre, tout du moins pour l’instant, à une formalisation mathématique aussi rigoureuse que celle de la physique. Autrement dit, il y a des degrés de disciplinarité en fonction de la prise en compte, plus ou moins complète, des trois postulats méthodologiques de la science moderne.

     De même, la prise en compte plus ou moins complète des trois piliers méthodologiques de la recherche transdisciplinaire engendre différents degrés de transdisciplinarité . La recherche transdisciplinaire correspondant à un certain degré de transdisciplinarité s’approchera plutôt de la multidisciplinarité (comme dans le cas de l’éthique) ; celle à un autre degré – de l’interdisciplinarité (comme dans le cas de l’épistémologie) ; et celle encore à un autre degré – de la disciplinarité.

     La disciplinarité, la pluridisciplinarité, l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité sont les quatre flèches d’un seul et même arc : celui de la connaissance .

     Comme dans le cas de la disciplinarité, la recherche transdisciplinaire n’est pas antagoniste mais complémentaire de la recherche pluri et interdisciplinaire. La transdisciplinarité est néanmoins radicalement distincte de la pluridisciplinarité et de l’interdisciplinarité, de par sa finalité, la compréhension du monde présent, qu’il est impossible d’inscrire dans la recherche disciplinaire. La finalité de la pluri et de l’interdisciplinarité est toujours la recherche disciplinaire. Si la transdisciplinarité est si souvent confondue avec l’interdisciplinarité et la pluridisciplinarité (comme, d’ailleurs, l’interdisciplinarité est si souvent confondue avec la pluridisciplinarité), cela s’explique en majeure partie par le fait que toutes les trois débordent les disciplines. Cette confusion est très nocive dans la mesure où elle occulte les finalités différentes de ces trois nouvelles approches.

     Tout en reconnaissant le caractère radicalement distinct de la transdisciplinarité par rapport à la disciplinarité, la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité, il serait extrêmement dangereux d’absolutiser cette distinction, auquel cas la transdisciplinarité serait vidée de tout son contenu et son efficacité dans l’action réduite à néant.

     Le caractère complémentaire des approches disciplinaire, pluridisciplinaire, interdisciplinaire et transdisciplinaire est mis en évidence d’une manière éclatante, par exemple, dans l’accompagnement des mourants . Cette démarche relativement nouvelle de notre civilisation est d’une extrême importance, car, en reconnaissant le rôle de notre mort dans notre vie, nous découvrons des dimensions insoupçonnées de la vie elle-même. L’accompagnement des mourants ne peut faire l’économie d’une recherche transdisciplinaire dans la mesure où la compréhension du monde présent passe par la compréhension du sens de notre vie et du sens de notre mort en ce monde qui est nôtre.

 La transdisciplinarité – Manifeste, Éditions du Rocher, Monaco – Collection « Transdisciplinarité ».

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Il n’y a qu’une Source de Vie

Posté par othoharmonie le 15 janvier 2014

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« Le monde des formes que vous voyez avec vos yeux est une Image extérieure; cette image est construite d’information, de pensée, et d’imagination qui provient de l’intérieur de l’Esprit Universel« .  ♦ Sophia Maria


                                                    
Il y a une Source de vie, une énergie active qui coule dans l’univers; cette Source est pure conscience et pur amour. Elle est positive et lumineuse, elle est la Force de la création, de l’action, et de l’intention. Cette Source de vie est en nous et en dehors de nous, il n’en tient qu’à nous d’en être conscient, de la percevoir, de la ressentir et de l’utiliser à travers notre liberté de choisir… Entre l’accueillir en nous ou la rejeter.

Il n’y a qu’une Source de vie, qu’une Source de conscience et nous somme une extension de cette Source, et cette Source s’anime, vit et grandis en nous et avec nous. Cette Source est Divine ; elle est une énergie incommensurable et unique. Cette énergie est multipliée en deux, elle est dans le mouvement perpétuel entre actif et passif et de passif à actif, de sorte que le passif et l’actif sont toujours en équilibre et forme une unité harmonique. Il n’y a point de séparation mais bien complémentarité entre les deux, ils sont comme les deux ailes d’un aigle.

La Source de toute Vie est le Grand Artiste qui a peint le tableau de l’univers, un coup de pinceaux à la fois, il est l’architecte qui a planifié et dessiné la première forme de vie et cette vie s’est multipliée et continue à se déployer pour l’éternité. La conscience est l’élément créatif de l’Univers, elle est en toute chose et toute chose est consciente à différents degrés ; tout est question d’amplitude, de vibration, d’information et de configuration, mais tout cela est la même Source spirituelle, le même Esprit qui s’exprime.

Tout ce que l’on voit, que ce soit les différentes formes, les différentes couleurs, les diverses formes de vie et d’énergies, ne sont que des expressions de cette même Source de la même façon que les différentes formes et couleurs qui composent une toile sont en essence toutes de la peinture. La toile étant le cadre et la peinture l’expression de l’imagination active de son créateur. La toile est donc une copie de la pensée du créateur et devenant ainsi une copie conforme de lui. La vie est une copie vivante et active de la pensée divine.

L’univers est comme une semence, la semence se déploie à travers l’espace et le temps et grandie en un arbre et va produire des fruits et ses fruits contiennent la semence originelle, de sorte que d’une semence la vie se multiplie, d’un arbre elle devient une forêt. La semence contient d’abord l’information qui va se construire en grandissant en suivant le modèle contenue dans son information génétique, de la même façon la pensée est la semence qui construit la vie. Tout commence dans l’esprit conscient, c’est l’esprit qui imagine, qui pense et qui ressent. Nos pensées sont des semences et prennent vie selon la force de notre intention et de nos actions. Tout se fait dans le temps, car le temps est le mouvement en dehors de nous et en nous qui tourne sans fin d’un moment à un autre moment.

Cette source de vie que l’on nomme par différents noms selon notre imagination ou notre idéologie, est sans nom, mais est dans tous les noms, car il est tout et en tout. Plusieurs noms ou symboles peuvent révéler la nature de l’univers, mais aucun n’est d’essence pure. Par contre il est normal de vouloir définir et nommer car nous sommes des êtres de langage et de communication. L’important est de ne pas en faire un nom fini mais un nom de vertu, de mérite et de qualité et sans s’approprier un nom ou une doctrine.

Quand je parle de Dieu, je parle d’une Source de Vie, d’une Supra-Conscience, d’une Énergie Intelligente qui est certes Omniprésente, Omniconscience et Omnipuissante. Cette Source de vie est l’océan universel et nous sommes des gouttes d’eau spirituelle par rapport à l’océan universel. Nous sommes de la même aptitude que le créateur mais non de la même ampleur. L’humain à ses limites et l’univers a sa limite en nous. De sorte que la Source peut voir à travers nos yeux mais nos yeux ne peuvent voir la Source face-à-face si ce n’est que son reflet.

Toute chose créer a besoin d’un créateur comme toute maison a besoin d’un créateur, l’univers vient d’une source créatrice et aimante. Nous ne pouvons certes connaître tous les détails de cette Source mais on peut voir son reflet dans la création objective. Comme je vois mon corps, qui est objectif, mais non l’ADN qui le compose. Absolument toute chose dans l’univers a un intérieur et un extérieur, l’intérieur étant le subjectif et l’extérieur l’objectif. L’Esprit ou la Source est à l’intérieur de toute chose, il est la Force de vie, l’intelligence et la volonté ou l’intention qui forme la réalité objective… De sorte qu’il est l’intérieur qui crée et la créature vivante en même temps. Tout comme un auteur qui écrit une pièce de théâtre et qui joue comme acteur dans sa pièce par la suite.

L’humain est bel et bien un fragment de cette Source, c’est seulement qu’il a le choix de voir ou ne pas voir, de comprendre ou ne pas comprendre. Nous sommes certes limités dans nos capacités spirituelles dans notre évolution présente, mais cela fait partie du processus de découverte et de transformation intérieure et extérieure. Nous avons les mêmes qualités créatrices que la Source créative mais à une petite échelle, à l’échelle humaine et terrestre. Nous sommes comme des enfants par rapport à ses parents. Notre école est cette vie, sur cette terre, d’ou l’on apprend par essais et erreurs, d’ou l’on apprend à se servir graduellement de notre pouvoir mental, le mental est ce qui actionne nos actes et par ce fait crée par l’effet de nos pensées et l’action de nos mains notre réalité personnelle et collective.

Toute cause est mentale et tout effet est la cause du mental qui est Esprit. La Source est Esprit, elle est spirituelle et toute chose est spirituelle que l’on y croit ou non, cela n’empêche pas sa réalité.

L’humain a certes dans son ensemble une vision souvent obscurcie ou pauvre de cette réalité spirituelle, et comme l’Esprit crée notre réalité, il confond ses illusions ou ignorance pour la réalité, alors que tout ce que le mental croit que ce soit vrai ou non, moule son existence. Mais un fait demeure que ce soit en mal ou en bien ou dans toute la panoplie de ses idéologies, pensées ou croyances, elles ne sont que le fruit de son monde mental d’abord. L’Esprit est le contenu de la matière qui le contient. Tout comme les mots d’un livre sont l’Esprit de l’auteur couché sur le support papier. L’Esprit d’intelligence est l’information, ou le code informatique universel qui construit le livre de la vie.

Il y a une Source de Vie qui est la lumière du monde, cette source est en nous et nous en lui. L’éveil de la conscience est d’en prendre connaissance, d’en être conscient et de mettre en pratique cette science de l’esprit pour notre bien et le bien de tous.

Extrait de : Messager Spirituel – Livret No.4 – Écrits Spirituels Inspirants

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Allumer la lampe de la vigilance

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2014

 

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Pendant la méditation assise, une fois que nous avons fermé les portes et les fenêtres sensorielles, les formations internes enfouies en nous se révèlent parfois sous formes d’images, de sensations ou de pensées.

Nous pouvons remarquer un sentiment d’angoisse, de peur ou un désagrément dont nous ne pouvons cerner la cause. Nous allumons alors la lampe de vigilance et nous préparons à voir cette image, ce sentiment ou cette pensée dans toute sa complexité. Quand ça commence à apparaître, ça peut devenir plus fort et plus intense. On peut trouver ça si fort que cela nous dérobe paix, joie et bien-être.

Nous n’avons alors peut-être plus envie d’entrer en contact avec ça. Nous avons peut-être envie de méditer sur autre chose ou d’arrêter carrément de méditer ; nous pouvons avoir envie de dormir ou de méditer à un autre moment.

En psychologie, on appelle ça la résistance. Nous avons peur de faire émerger à notre conscience les sentiments de douleur enfouis en nous parce que ceux-ci vont nous faire souffrir. Mais si nous pratiquons la respiration et le sourire depuis quelque temps, nous avons développé cette capacité à rester assis tranquille et à simplement observer nos peurs. Tout en restant connecté à notre respiration et en continuant à sourire, nous pouvons dire alors: « Salut, la peur! Te voilà encore. »

Il y a des gens qui pratiquent la méditation assise plusieurs heures par jour et qui ne font jamais vraiment face à leurs sentiments. Certains d’entre eux disent que les sentiments ne sont pas importants – et préfèrent porter leur attention sur des sujets métaphysiques. Je ne dis pas que ces autres sujets n’ont pas d’importance. Mais s’ils sont considérés sans relation avec nos problèmes réels, notre méditation n’aura pas vraiment de valeur ni d’utilité.

C’est un processus similaire à la psychothérapie. Au côté de son patient, un thérapeute cherche la nature de la souffrance. Souvent, le thérapeute peut révéler les causes d’une souffrance. Celle-ci provient de la façon dont le patient regarde les choses, des croyances qu’il a sur lui-même, sur sa culture et sur le monde en général. Le thérapeute examine ces points de vue et ces croyances avec le patient. Ce travail commun aboutit alors à libérer le patient de la prison dans laquelle il est enfermé. Mais les efforts du patient sont cruciaux. Un thérapeute doit savoir éveiller le thérapeute qui sommeille chez son patient.

Le thérapeute ne traite pas le patient en lui offrant un ensemble de nouvelles croyances. Il essaie de l’aider à voir quelles idées et croyances l’ont amené à souffrir ainsi. Beaucoup de patients veulent se débarrasser de leurs émotions douloureuses, mais ils ne veulent pas abandonner leurs croyances et points de vue qui sont les racines mêmes de leurs souffrances. Thérapeute et patient doivent alors travailler ensemble pour que le patient voie les choses telles qu’elles sont. 

C’est la même chose quand on utilise la vigilance pour transformer nos sentiments. Après avoir identifié le sentiment, nous être unis à lui, l’avoir calmé et l’avoir lâché, on peut regarder plus profondément les causes, qui sont souvent basées sur des perceptions erronées. Dès que nous comprenons les causes et la nature de nos sentiments, ceux ci commencent à se transformer d’eux-mêmes.

En pratiquant la respiration en pleine conscience, nous pouvons retrouver l’accès à certains de ces nœuds en nous. Quand nous sommes conscients des images, des comportements, des pensées, des paroles et des comportements en nous, nous pouvons nous poser des questions comme: « Pourquoi ne me suis-je pas senti bien quand je l’ai entendu dire ça ? Pourquoi lui ai-je dit ça ? Pourquoi est-ce que je pense toujours à ma mère quand je vois cette femme? Pourquoi n’ai-je pas aimé ce personnage dans ce film? Qui ai-je haï dans le passé – et à qui il ressemblait? » .

Une telle observation méticuleuse peut faire peu à peu remonter à la conscience les formations internes enfouies en nous.

Thich Nhat Hanh – dans : La sérénité de l’instant – Editions J’ai lu

 

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Devenir Humain en s’ouvrant à l’autre

Posté par othoharmonie le 9 janvier 2014

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… Seule la sortie du fusionnel permet, par différenciation, l’élaboration d’une alchimie intérieure, où chacun des partenaires devient humain en s’ouvrant à l’infini de l’autre. Le chemin de chacun et vers lui-même passe par sa relation à un autre (principe de l’altérité). 

C’est par la femme que l’homme peut découvrir son intériorité, comme c’est par l’homme que la femme découvre ce qu’il y a de plus caché en elle. Médiatrice de l’homme, la femme peut lui dévoiler son être dans son entièreté, comme l’homme est médiateur pour la femme. La relation est fondamentale, elle est fondatrice des êtres en présence. La conscience ne peut être conscience de soi que dans la mesure de sa reconnaissance par un autre. 

En cette dialectique se joue un moment décisif du devenir humain. La rencontre n’est pas l’expérience de la complémentarité, maisouverture en chacun d’une dimension «autre» de l’humain ; l’homme découvre alors son anima, et la femme son animus qui jusqu’alors étaient indifférenciés. L’autre est celui qui m’ouvre à une dimension nouvelle.

Il n’est de rencontre authentique que celle passant par la reconnaissance et l’acceptation d’une double différence : celle de l’autre, et celle de mon intériorité, dans un même mouvement vers l’infini du Tout Autre… 

… La paix intérieure ne peut être atteinte que lorsque le pouvoir de l’Amour a remplacé l’amour du pouvoir. Celui qui est grand est celui qui connaît ses faiblesses, et qui humblement les convertit en puissance de transformation. C’est-à-dire que ses faiblesses sont l’occasion d’une évolution vers une plus large prise de conscience. La voie consiste à prendre appui sur les expériences et les exigences de notre vécu quotidien, afin de nous hisser vers un autre niveau d’être… 

Nous ne pouvons atteindre la paix intérieure qu’en acceptant que notre guide suprême soit l’unité dans la multitude et la multitude dans l’unité. Cela est l’œuvre d’Eros conduisant à Agapè, où l’important n’est pas d’être aimé, mais d’aimer gratuitement, sans aucune attente.

La paix intérieure s’instaure lorsque nous réalisons cette vérité suprême : l’Amour est révélation de la Vie. 

 

Paul Montangerand -  Extrait du livre : La voix du cœur, chemin du thérapeute – Éditions Imprimerie du Pré Battoir

 

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Une nouvelle conscience est en train de naître

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

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Moins on fait de théories sur l’apparition d’une nouvelle conscience et plus on l’aide à naître. Il ne faut pas la réduire à un idéal à atteindre car cette naissance s’accomplit dans les difficultés de la vie. C’est un processus dramatique et réel sinon ce ne serait rien d’important. Certains ont tenté de l’appréhender par des pratiques diverses, mais il ne faut pas se tromper d’objectif. La nouvelle conscience n’a rien à voir avec la recherche du bien-être ou de la santé. Ceux-ci sont les conséquences d’un mode de vie juste pour autant que la société actuelle le permette. 

En voulant forcer l’organisme et le psychisme, on risque de ranimer des forces rétrogrades qui seraient un frein à l’émergence d’une conscience nouvelle. Certaines pratiques énergétiques ou spirituelles sont bonnes pour l’équilibre mental et la santé mais incapables de gérer les forces cosmiques nouvelles qui pénètrent actuellement l’atmosphère en provenance du centre de l’univers. Nous n’avons pas prise sur ces hautes énergies dont nous sommes incapables de maîtriser le flux avec nos instruments psychiques. Il s’agit d’une effusion spirituelle pour tous mais qui ne peut devenir consciente que chez ceux qui l’accueillent consciemment en leur être. Il est possible que son effet positif s’inverse chez ceux qui s’y opposent et qu’ils aillent au devant d’un jugement et d’une destruction. C’est ainsi qu’on voit apparaître une nouvelle forme de mal chez les êtres qui se mentent à eux-mêmes pour défendre le vieux système auquel ils se sont identifiés. C’est l’obstination dans l’attachement au fond du plan matériel quand l’heure est venue d’en ressortir. 

Ce « mal » pourra atteindre à l’avenir des proportions monstrueuses en raison du désespoir qui s’empare de ceux qui s’accrochent à ce qui va disparaître et qui, pour cela, se barricadent derrière la technologie, le béton et l’acier depuis plus d’un siècle ; ou derrière des dogmes et des idéologies. Mais ce rempart fragile sera renversé. En attendant, le satanisme – Satan est « celui qui résiste » – s’insinue dans les pensées et les actes, et devient de ce fait identifiable, ce qui aide les esprits éveillés à s’en dégager. 
Nombre de personnes s’éveillent à la réalité et, au lieu d’en ressentir de l’accablement, elles appellent de leurs vœux une nouvelle existence. Malheureusement, les conditions de la civilisation actuelle s’opposent fortement à la mise en pratique d’une nouvelle organisation sociale mieux adaptée aux rayonnements cosmiques qui se déversent sur l’humanité. 

Il y a un risque de falsification lorsqu’on veut parodier un âge d’or qui n’existe pas. Et c’est pourquoi nombre de personnalités médiatiques prennent le masque des bons sentiments et d’une bonté humanitaire superficielle. Il y a dans cette mascarade un test de lucidité pour tous. Il faut en tirer la leçon suivante : bien que la période actuelle apporte de nouvelles potentialités, la situation politique, au sens large du terme, empêche leur actualisation sans toutefois entraver leur action au fond de notre être. La vérité est bafouée mais rien ne l’arrête ou ne la diminue. Sachant cela, la sagesse nous demande de nous préparer en n’opposant aucune résistance aux rayonnements universels. 

Il est impossible d’atteindre une vie nouvelle dans l’état actuel de notre conscience qui est le produit du vieux système. C’est simple à comprendre mais difficile à admettre pour l’ego qui ne recherche que sa conservation. D’ailleurs, l’ego est prêt à jouer à « l’ego spirituel » pour se maintenir. Il peut même se transformer, en un « ego de saint homme » ou de grand humaniste. Voyez le défilé des prix Nobel ! C’est un défilé de mode. Il ne sert à rien d’améliorer les conditions sociales et politiques, et c’est même ce qu’il y a de plus négatif car ces systèmes sont condamnés à disparaître, non par la volonté humaine mais par l’action des forces universelles de régénération. S’y opposer conduit à l’aggravation de la maladie mondiale, pour l’individu comme pour l’humanité. 

La nouvelle conscience est en train de naître. Le refus d’accueillir cette renaissance conduira une partie de l’humanité à s’endurcir dans le mal. Il y a une sélection en cours. Rien de malveillant dans ce processus, mais une parfaite justice. L’univers respecte la loi du libre-arbitre mais les forces de correction, qui tentent de sauver ce qui est perdu, se mettent alors à l’œuvre de toute leur pureté angélique intraitable. Il va donc y avoir un « jugement » en vue de régler leur compte aux hiérarchies parasitaires. Nous ne développerons pas cet aspect mais l’observation de nous-même nous enseigne qu’on ne peut pas s’opposer à la loi universelle sans tomber malade ou devenir déséquilibré. 

Si l’on ressent déjà l’aiguillon de cette conscience nouvelle qui nous mobilise, nous pouvons nous organiser pour lui préparer un cadre favorable. Pour l’instant, nous sommes déchirés entre la vie sociale pleine d’embûches et notre vie intérieure qu’il faut parfois dissimuler à notre entourage. Cette situation difficile nous permet toutefois de nous détacher du vieux système tout en demeurant au cœur de la réalité. C’est une très grande force. Nous sommes en train d’accumuler ainsi de la puissance puisqu’il n’y a pas de conditions plus pénibles que celles où nous vivons actuellement. 

L’être qui est engagé sur la voie spirituelle n’a pas à se soucier des conditions socio-politiques pour les améliorer, ce qui est d’ailleurs impossible et constituerait une perte d’énergie. Soyons tout à fait clairs sur ce sujet : le vieux système est celui par lequel nous sommes éprouvés en fonction de notre karma et, du point de vue spirituel, cette épreuve est excellente pour notre perfectionnement. Lorsque nous parlons d’une civilisation nouvelle, il ne s’agit pas de faire la révolution ou d’attendre l’avènement d’un âge d’or qui s’installerait progressivement sur l’ordre ancien. Si les choses devaient se passer ainsi, rien ne changerait en profondeur. Nous prédisons que la civilisation actuelle va encore durer, sans pouvoir dire combien de temps, mais que parallèlement à sa décadence irréversible, une partie de l’humanité va connaître une mutation qui entraînera l’apparition progressive d’une société sans aucun rapport avec l’ancienne. Cette nouvelle organisation sociale communautaire sera propice à l’accélération des processus de transformation pour ceux qui sont engagés dans une démarche libératrice, mais elle offrira également un cadre matériel harmonieux pour les êtres qui se préparent à cette transformation. Il y aura inévitablement un choc et une rupture entre les deux groupes humains qui vont en sens opposé : l’un recherchant l’harmonie avec l’univers et l’autre devenant toujours plus robotique. 

La nouvelle civilisation que nous devons mettre en place ne sera pas décrétée du haut des tribunes internationales. Au contraire, les autorités planétaires feront leur possible pour la réprimer car elle signera la fin de leurs privilèges. C’est pour cette raison qu’elles ont mis en place des systèmes de contrôle pour soustraire les masses aux influences du nouveau cycle, et qu’elles les abrutissent par la télévision qui diffuse sa propagande subliminale sans interruption. 

À un certain moment, nous sortirons de leur jeu. Ce sera comme un exil, une sortie d’Égypte. Nous détachant définitivement du vieux système, nous n’aurons pas d’autre solution que de créer des cadres de vie qu’on ne peut pas encore définir. Aucune autorité mondiale ne peut empêcher cela car des forces cosmiques irrésistibles sont en action. Ceux qui sont sensibles à de nouvelles pensées et de nouvelles aspirations vont se reconnaître, se rejoindre, et peut-être s’unir pour établir les bases de la civilisation nouvelle. Cela peut passer par l’expérimentation de nouvelles formes de vie communautaires car un être n’existe qu’en relation avec d’autres. 

extrait de l’article paru sur C.R.O.M : Petit Manifeste pour une Action Spirituelle 

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Oui, la souffrance a une fin

Posté par othoharmonie le 1 janvier 2014

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Nous abordons la vie en fonction de ce qui nous plaît et nous déplaît. Cette attitude est à l’origine de toutes les formes de souffrances psychiques, car elle génère un conflit entre celui qui vit l’expérience et ce qui survient. Le désir de fuir l’évènement ou de vivre autre chose que ce qui est, crée une division entre celui qui expérimente et la réalité des choses. Il y a alors volonté de dépasser cette contradiction, en l’évitant ou en tentant d’agir sur l’évènement. Pour comprendre la souffrance, nous devons découvrir ce conflit, cette dualité entre celui qui rejette, contrôle, ou même accepte, et l’évènement tel qu’il est. Dans cette division, le temps intervient et la souffrance commence à courir le long de cette distance créée par la pensée.

Le contact avec la réalité de l’évènement est rompu, car c’est à partir de la mémoire que la pensée surgit. Tout est alors regardé à partir de cette mémoire, c’est-à-dire d’un savoir et d’expériences du passé, et ce sont eux qui dictent leur loi à la réalité du moment présent. Il n’y a plus de contact direct avec ce qui est. Toute notre existence devient une suite de conflits entre ce qui est et ce qui devrait être, ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire pour satisfaire nos désirs de bonheur. Cette agitation mentale nous empêche de regarder l’évènement tel qu’il se présente, la situation telle qu’elle est, mais aussi la souffrance telle qu’elle a pris forme en nous, et qui n’est souvent devenue qu’une idée que nous nous en faisons…

Nous nous voyons comme un paquet d’expériences accumulées qui s’oppose à tout ce qui pourrait le perturber. Cette empreinte mémorisée fait que nous nous pensons en termes de temps, d’évolution, de devenir. Donc, la frustration et la peur sont là. La souffrance est étroitement liée à la peur. La peur nous emprisonne dans une structure mentale sécurisante qui n’est pas digne de ce que l’être humain est appelé à vivre. Chacun de nos actes est entaché d’anxiété, accompagné d’émotions perturbantes créées par une pensée qui s’affole devant l’inconnu. Notre esprit résiste, bataille contre l’incertitude, se raccroche obstinément au connu, se met en fuite de crainte de perdre ce qu’il connaît, par peur de souffrir et… nous mène tout droit à la souffrance !

Nos vies sont sous l’emprise de nos esprits submergés de bavardages, imprégnés de théories et de croyances qui édifient et consolident nos détresses. Nous nous infligeons à nous-mêmes de la souffrance en laissant le mental nous diriger. Nous ne voyons plus que ce que notre esprit nous autorise à voir, à travers le voile tissé du flot ininterrompu des pensées. Il se produit une fausse perception de ce qui est vécu, car ce n’est pas la vraie réalité qui est vue mais sa représentation mentale, fruit de nos multiples conditionnements. Le défilement des pensées qui reviennent sans cesse pour condamner ou répéter les expériences qui nous sont proposées recouvre la pure perception de ce qui est. Notre mental vient sans cesse se surimposer au simple fait de voir ou de sentir. Il exerce une pression sur chaque chose, saisit la vie à l’aide de concepts au lieu de la laisser s’accomplir en nous. Il voudrait que tout soit certain dans les théories qu’il échafaude, dans tous les aspects de la vie quotidienne. Il est incapable d’affronter l’incertitude et fuit le présent à chaque instant renouvelé, dans une perpétuelle et illusoire poursuite d’un devenir stable. Il n’y a jamais de contact profond avec la vie, qui est ainsi traversée sans que nous soyons véritablement conscients de sa beauté. Elle est sans arrêt fragmentée, divisée par notre esprit en bien/mal, bonheur/malheur, moi/autre. Toute notre douleur – et celle de l’humanité entière – est contenue dans cette fausse conception de la vie.

La cause principale de nos douleurs psychiques est la résistance mentale que nous créons face aux changements proposés par la vie. Notre souffrance se nourrit de nos réactions de fuite ou d’opposition, de nos angoisses et de nos espoirs, conséquences de tous nos conditionnements. Elle repose sur la croyance que quelque chose nous manque et qu’il faut l’obtenir, ou que quelque chose de mauvais s’impose à nous et qu’il faut s’en débarrasser. Cette illusion que nous devons modifier ou supprimer ce qui est fait partie de notre processus mental, et la souffrance engendrée n’appartient donc qu’à lui. Elle est une spéculation mentale. Ce qui ne signifie pas qu’elle est une chose abstraite : elle est bien réelle pour celui qui la vit. Lorsque nous souffrons, nous souffrons. Tant que nous ne parvenons pas à laisser notre esprit en paix, à observer simplement ce qui nous est proposé, sans implication mentale entrainant jugement, résistance, fuite ou culpabilité, nos souffrances nous apparaissent réelles. 

C’est par le sentiment d’un moi solide, mais aussi vulnérable, donc craintif, qu’apparaît la souffrance. Tant qu’il y a ce moi rempli de peurs, qui se prend pour l’acteur de la vie, il y a division et conflit. Ce sentiment d’une identité qui existe à travers une histoire nous fait vivre sans cesse dans un rapport conflictuel avec les autres, mais aussi à l’intérieur de nous-mêmes. Tout est vu et vécu à partir de ce centre .Or ce moi si précieux n’a pas d’existence indépendante. Il apparaît seulement dans le champ de la conscience comme une fonction mentale en rapport avec une situation et a vocation à y retourner. Découvrir ce qu’il est exactement, le connaître pour comprendre ses peurs et ses angoisses, revient à découvrir les racines de notre souffrance.

La première chose à voir est que notre petit moi veut durer, à l’abri de toute insécurité, de tout changement, alors que vivre c’est mourir à chaque instant à toute chose. Ainsi, nous n’osons plus vivre, nous ne sommes plus en contact direct, intense, avec la vie. La mort à chaque chose vécue est la nature même de la vie, qui ne peut être qu’en se renouvelant. Nous ne savons pas intégrer ce mouvement continu, nous tenir prêt à mourir à notre plaisir, à notre chagrin, à l’expérience proposée, à notre histoire personnelle, à notre moi. Vivre, c’est accepter la perte de nos proches, de nos biens, de notre travail, de notre réputation… la perte de tout, qui sera à la fin inévitable. Nous devons consentir à vivre avec la mort à chaque seconde afin que notre esprit ne soit pas entrainé à donner une continuité aux choses, inéluctablement emportées dans le courant d’énergie. C’est notre désir de permanence au sein du mouvement d’apparitions et de disparitions qui nous fait tant souffrir.

Il nous faut découvrir ce qu’est ce moi, l’observer et le comprendre. Tant que nous n’aurons pas vu que c’est cette entité sous influence, éduqué socialement pour la lutte et la compétition, à la recherche constante d’innombrables plaisirs, que nous prenons pour notre véritable identité, nous souffrirons. La souffrance signifie que nous vivons à partir de ce que nous ne sommes pas. Nous ne sommes ni la succession de nos désirs, ni l’addition de nos expériences. Tant que nous vivrons avec une représentation personnelle de la vie à travers des pensées, des émotions et des actes, nous connaitrons la souffrance. Or, il n’y a rien de personnel que ce moi puisse faire, si ce n’est s’insérer dans le flux de la vie, accueillir le mouvement, consentir au changement. Tout est vécu alors à partir d’un espace qui se révèle en nous, paisible et libre. C’est son mouvement universel qui nous anime, et sa liberté devient notre liberté. Notre essence est cette énergie de la vie, cette réalité pure, immuable, infinie, vide et lumineuse à sa source. Comment découvrir ce qu’est la réalité, comment remonter jusqu’à la source de la vie si nous avons peur de la puissance du flot d’énergie qui porte notre existence ? Osons vivre, soyons passionnés, ressentons chaque chose intensément, la beauté comme la misère, embrassons chaque occasion que la vie nous donne de comprendre et d’aimer. Ainsi la vie prend son véritable sens, qui n’est pas celui d’un progrès, d’un avantage ou d’un gain quelconque. 

Notre esprit trop rempli déborde d’idées, juge, condamne selon d’innombrables fluctuations mentales qui sont autant d’identifications réflexes. Mais si nous arrivons à nous placer dans une position d’extrême attention à ces automatismes de la pensée, si nous les observons, sans nous engager, sans chercher à nous en débarrasser, les regardant simplement, notre mental s’apaise peu à peu, de lui-même. Il calme son fonctionnement parasite et ne nous emporte plus dans ces réactions amplifiées de peur, d’agressivité ou d’abattement que nous connaissons habituellement. Seule la partie fine, sensible, pénétrante de l’esprit est alors utilisée, et elle nous place dans une vraie réceptivité. Les pensées n’ont plus d’emprise sur notre conduite et se révèlent telles qu’elles sont en réalité : des impressions qui apparaissent dans le vide de la conscience. Il ne s’agit pas d’essayer de les supprimer, car elles sont un moyen d’expérimenter la vie et cet effort produirait un autre conditionnement, mais de cesser de les entretenir et de les considérer comme réelles, solides, permanentes.

Vivons avec attention. L’attention n’est autre que la prise de conscience de l’apparition puis de la résorption de chaque chose, à l’instant où cela se produit. Par le regard pénétrant dirigé vers la source du flot mental, nous entrons en résonance avec le point d’origine de la vie, avec la réalité ultime. Cette réalité est hors de portée de la pensée liée au temps et soumise aux désirs de l’ego. Elle est un espace silencieux, vide. Elle est ce qui, en nous, accueille comme une coupe largement ouverte, ce qui, affranchi du corps/mental, a la capacité de voir, d’intégrer et de guérir. En ce lieu de paix, les peines et les angoisses se dissipent d’elles-mêmes, sous l’effet de notre ouverture, de notre vision intégrale, de notre conscience totale de ce qui est. Il n’y a plus la moindre distance créée par la pensée, mais contact direct avec les faits tels qu’ils sont proposés par la vie. S’ouvre alors un espace immense de liberté où il n’y a plus le moindre conflit possible entre ce qui est et ce qui devrait être, et donc plus de souffrance possible. Cette fusion entre l’observateur et l’évènement proposé ne peut avoir lieu que lorsque l’esprit est calme, immobile, sans effort pour essayer de l’être. Ce n’est pas quand le penseur n’existe plus, mais quand la pensée s’est libérée de toute réaction générée par ses conditionnements. 

Aucun évènement qui survient n’est en lui-même souffrance, pas même la grave maladie ou le handicap. Toutes les circonstances de la vie sont l’occasion d’une silencieuse découverte de la paix inhérente à chaque expression de la réalité. C’est notre regard alourdi par nos pensées et nos émotions qui est porteur de souffrance. Nous sommes incapables de poser sur les évènements une attention profonde et aimante. Nous aimerions tellement que la réalité soit autre ! Par exemple, dès que notre corps devient faible ou douloureux, notre esprit génère aussitôt une angoisse due à notre identification au corps et à la peur de ne plus pouvoir contrôler notre vie comme nous l’entendons. Nous regrettons l’état de santé antérieur, nous imaginons le pire et nous nous infligeons une fuite ou une bataille désespérée devant ce qui est. Vouloir guérir à tout prix est signe que nous refusons le changement, l’impermanence au sein de tout phénomène. Pourquoi le corps, qui n’est rien d’autre qu’une forme apparente et limitée de notre être véritable, ne connaitrait-il que l’état de santé ? Même dégradé, il est un moyen par lequel la vie s’expérimente, avec une finesse de perception qui va bien au-delà de cette forme. Il s’agit de l’accepter changeant, d’admettre sa dégradation, de l’aimer aussi et, bien sûr, de le soigner. A notre mort, l’abandon de ce corps vient nous rappeler que seule la conscience demeure, de toute éternité. C’est lors d’une grave maladie, tandis que je me tenais dans un état de disponibilité totale, sans attente de quoi que ce soit, que j’ai pu découvrir la réalité de notre nature véritable. Mon corps sur le point de périr fut l’instrument par lequel l’énergie cosmique investit ma conscience, la déploya jusqu’à ce qu’elle se fonde dans l’espace infini.

Nous avons tous la capacité de percevoir la maladie exactement telle qu’elle s’exprime à travers ses symptômes, sans l’interférence de pensées parasites. Nous pouvons tous comprendre la maladie, c’est-à-dire la prendre en nous, l’intégrer, afin d’abolir tout conflit, toute dualité, source de souffrance. La lutte, l’attente obstinée de la guérison provoquent tensions et angoisses. Allégeons-nous, apaisons ce qui en nous recherche un but, ne nous attachons pas à notre douleur, nous ne sommes pas elle. Il existe une dimension qui n’est jamais dégradée. Au niveau absolu, celui de notre véritable nature, la maladie n’existe pas. Il n’y a rien à guérir. Sur le plan de notre destinée terrestre, la maladie nous offre l’occasion d’avoir une générosité d’abandon de soi, sans condition, sans exigence. Nous ne la voyons plus alors comme une manifestation pénible, mais comme une invitation à creuser au plus profond de la vie, à découvrir son sens au plus intime de notre être. Nous ne voyons plus seulement la déchéance physique mais notre véritable nature qui se tient derrière, intacte, vide de toute croyance en une souffrance. Quelle que soit l’évolution de la maladie, nous acceptons qu’elle fasse partie de notre voyage terrestre car nous savons que notre nature fondamentale demeure inchangée. Ainsi vue, la maladie développe notre capacité de patience, de douceur, de sagesse, de compassion envers tous ceux qui souffrent. Elle a un sens profond, comme chaque chose que nous expérimentons ici. La maladie est toujours porteuse d’un message qui nous indique une voie de transformation, de réajustement à ce que nous sommes ou de libération de notre identification au corps. Quelle que soit la dégradation de celui-ci, ne nous sentons pas misérables, car nous sommes aimés tels que nous sommes… 

La douleur physique est une réaction nerveuse et nous disposons maintenant de moyens pour l’adoucir. La douleur psychologique survient lorsque nous nous accrochons à notre petit tas personnel d’accumulations, constitué de savoirs et d’expériences que nous avons fait nôtres, et que nous nous opposons à tout ce qui vient le déranger. Il faut parfois de nombreux coups pour que nous acceptions d’être dérangés et de nous interroger sur l’origine et la nature de notre souffrance. Ce que nous appelons épreuve nous est proposé pour nous sortir de notre torpeur, nous bousculer dans nos certitudes, nous arrêter dans nos conquêtes extérieures et nous placer sur la voie qui mène à soi. Les évènements sont parfaitement accordés à ce que nous devons vivre, à notre intériorité, mais par notre incompréhension, nous préférons fuir ou nous isoler, nous replier sur nous-mêmes ou nous révolter. L’épreuve est une proposition d’ajustement ou de dépouillement qui nous est faite, mais nous l’accueillons rarement comme une invitation à nous transformer, à faire retour sur ce que nous sommes véritablement. Nous ne la comprenons pas car nous voulons y échapper, en comptant sur un sauveur ou un idéal, en nous étourdissant dans les distractions, en nous réfugiant dans le travail ou en sombrant dans une névrose… Alors la souffrance finit par engourdir notre esprit, insensibiliser notre cœur. Nous nous y habituons et devenons indifférents, autant à notre propre souffrance qu’à celle des autres. Nous ne la reconnaissons plus et nous nous fermons à toute compréhension profonde de ce qu’elle est, et donc à toute possibilité de nous en libérer.

Car oui, la souffrance a une fin, et sa fin donne la paix… Elle se trouve dans sa rencontre, dans son contact direct, sans l’intermédiaire d’un moi séparé qui la rejette ou l’accepte. Si je peux comprendre ce qu’elle est véritablement, c’est-à-dire l’intégrer totalement, la regarder sans division, sans la verbaliser, sans émettre de jugements dessus, l’esprit complètement vide à son sujet, elle se dissout. Dans le contact direct avec elle, sans fuite, sans évasion, sans explications ni espoirs non plus, sans tout ce processus mental complexe qui se met en route, il n’y a plus de place pour la peur. C’est cela, la vraie libération, et non le refuge dans des solutions superficielles qui ne satisfont que nos egos.

La vie nous manifeste sans cesse son amour, même à travers le pire des malheurs. Mais nous, nous avons pris l’habitude de sélectionner ce qu’elle nous offre, nous lamentant si elle ne satisfait pas nos désirs égotiques… Il s’agit d’arriver à nous abandonner à son énergie de compassion, avec une confiance absolue en tout ce qu’elle nous présente. Il n’est pas d’autre intelligence.

extrait de Vivre en Conscience Christiane Singer http://www.laconscience-espace.com/index_fr.html Revue 3e Millénaire n° 99  

Publié dans En 2012-2013 et après 2016, Nouvelle conscience | Pas de Commentaire »

MANIFESTE POUR UNE NOUVELLE SPIRITUALITÉ

Posté par othoharmonie le 30 décembre 2013

par Yann Thibaud

(téléchargez la version PDF de ce manifeste)

citation Forum

Voilà presque deux siècles qu’au nom de l’idéologie du progrès, la société occidentale (aujourd’hui étendue à la planète entière) a cru trouver le bonheur et le sens de l’existence, dans une production et une consommation sans limite de biens et de produits, jusqu’à l’épuisement programmé des ressources de la Terre qui accueille l’humanité. Sortir de cette impasse suicidaire implique de transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.

C’est pourquoi la crise généralisée que nous traversons n’est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d’abord structurelle, culturelle, civilisationnelle et (osons le mot) spirituelle ; elle est la conséquence d’une idéologie absurde, réduisant l’être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et consommer, niant par là sa dimension affective, sensible, intuitive et idéaliste ; elle signe le désastre du matérialisme, l’échec d’un monde dédié au culte du profit, la fin d’une illusion, mais aussi peut-être la naissance d’un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre, comme la métamorphose de la triste chenille en somptueux papillon.

Notre potentiel oublié

Les peuples qui nous ont précédés et qui eurent au moins le grand mérite de nous léguer une planète habitable, n’étaient pas, quant à eux, des obsédés de la croissance et du pouvoir d’achat. Leurs centres d’intérêts étaient d’une toute autre nature : ils se passionnaient pour des questions mystiques et métaphysiques et entreprirent, par de multiples voies, de connaître et développer les aptitudes et potentiels de la conscience et de l’esprit.

Aussi, sur tous les continents et dans toutes les cultures, peut-on trouver le récit ou le témoignage d’êtres s’étant affranchis des limitations de la conscience ordinaire et faisant montre de qualités et capacités exceptionnelles : une joie et un amour constants et sans limite, une totale sérénité et un niveau élevé de discernement et de sagesse.

Cet état résultant d’un changement intérieur radical, se trouve qualifié par des mots très variés : ainsi en Orient, on parle dans le bouddhisme d’éveil ou d’illumination, dans l’hindouisme : de libération ou de réalisation, et dans d’autres traditions (soufisme, taoïsme et même chamanisme) on trouvera des termes équivalents ; en Occident, on recourt aux concepts quelque peu différents de sagesse ou de sainteté, mais les états que ces divers mots tentent de traduire, s’avèrent proches ou similaires, car ils constituent une réalité universelle, un potentiel offert à tout être humain, quels que soient sa culture, son origine ou son parcours.

Le véritable bonheur serait-il donc l’Éveil ?
En quoi consiste-t-il exactement et comment en faire l’expérience ?
Comment reconnaître les « éveillés » ? Passent-ils devant une commission chargée de les évaluer, les authentifier et leur délivrer une certification ou une autorisation d’exercer ?

Il n’existe heureusement pas de bureaucratie de l’Éveil. Le rayonnement, la bonté et l’amour qui émanent des éveillés sont les seules sources de la fascination qu’il suscitent. Pour qui a eu la chance de les rencontrer ou même de les voir en photo ou en vidéo (notamment par les livres et films d’Arnaud Desjardins), ce qui frappe est d’abord la profondeur et l’intensité de leur regard, à la fois doux et puissant, aimant et conscient.

L’amour que manifestent les éveillés a ceci de remarquable et d’inhabituel, qu’il touche chacun intimement et parfois de façon bouleversante, tout en étant parfaitement impersonnel, offert également à tous les êtres qu’ils rencontrent. Cette manière d’aimer nous est la plupart du temps inconnue, tant elle diffère de ce que nous nommons généralement « amour », sentiment possessif, exclusif et jaloux, accordé à certains et pas à d’autres, susceptible de se muer, s’il est contrarié, en haine, mépris ou même indifférence. L’amour ressenti par un être éveillé est au contraire patient, immuable, paisible et inconditionnel (accordé sans condition), parce qu’il ne dépend pas de l’autre mais de soi et résulte simplement de la joie d’être, de la reconnexion à la source intérieure et éternelle de sagesse et de bonté.

N’étant plus sujets aux projections, illusions et fantasmes qui altèrent généralement le mental humain, ayant atteint un plan de conscience situé au-delà des émotions aliénantes, ils perçoivent le réel avec clarté et précision, et s’y adaptent d’instant en instant, avec aisance, naturel, grâce et fluidité. Autrement dit, ils improvisent constamment, ce qui ne manque pas de décontenancer ceux qui ne s’autorisent pas pareille liberté. Leurs paroles, actes et décisions ne se fondent pas sur l’application de principes, règles ou commandements, mais sur la perception directe et immédiate de chaque situation et sur l’appréciation intuitive de la meilleure conduite à tenir, pour le plus grand bénéfice de chacun.

En raison de la joie, l’énergie et la sérénité qu’ils émanent, les éveillés sont souvent l’objet d’un immense respect, voire même d’une intense vénération, pouvant aller jusqu’au culte de la personnalité. Or l’adulation ou l’idolâtrie n’aide en rien à progresser sur la voie de l’Éveil. C’est même le contraire car, aussi longtemps que l’on mettra un autre être sur un piédestal en chantant ses louanges, on niera sa propre beauté et sa propre lumière, en les projetant sur son gourou de prédilection.

Pourtant, l’Éveil ne nous est pas inconnu : nous en avons tous eu des aperçus, ne serait-ce que fugitivement, durant quelques minutes, heures ou semaines dans des circonstances particulières, au cours d’un voyage, au plus fort d’une relation amoureuse, pendant un intense épisode de création artistique ou durant un séjour au cœur de la nature… Il nous est ainsi tous arrivé de ressentir soudain et sans savoir pourquoi, une immense joie et une profonde paix, éprouvant le sentiment de la perfection de l’instant présent et d’être un avec le monde, l’univers et la vie, puis de perdre cette connexion, de refermer les portes du sublime et de retomber dans les illusions et limitations de la conscience ordinaire. C’est pourquoi l’Éveil nous appartient et nous concerne tous : il existe en chacun à l’état latent ; il est notre nature véritable, notre identité ultime, essentielle et ineffaçable, qui ne peut nous être retirée, quels que soient nos torts, erreurs, défauts ou insuffisances. L’Éveil n’est donc pas l’apanage, ni la propriété exclusive de quelques ermites en lévitation dans une grotte de l’Himalaya ou de gourous fameux, entourés de leurs nombreux disciples dans de vastes ashrams. L’Éveil est le devenir et la vocation de l’humanité toute entière, notre rêve perdu, notre mission oubliée et la raison d’être de notre présence sur Terre.

Dans les milieux dits spirituels, l’Éveil est généralement conçu comme un évènement grandiose, impressionnant, spectaculaire, réservé à quelques êtres prédestinés et quasiment inaccessible au commun des mortels. Cette conception élitiste et hiérarchique de l’Éveil, qui conduit à le placer en-dehors de l’existence quotidienne de chacun, hors de portée de la majorité des humains, ne correspond pourtant pas à la réalité : pour qui en a fait l’expérience concrète et effective, le processus d’Éveil revêt de multiples formes, différentes pour chacun : il peut être immédiat ou graduel, comporter des avancées et des reculs, des ombres et des lumières ; il est mystérieux, progressif, incontrôlable et imprévisible. Le temps est venu, sans doute, de démythifier, désacraliser et démocratiser l’Éveil et de comprendre qu’il s’agit d’une possibilité universelle, chacun d’entre nous pouvant dès lors être légitimement qualifié d’éveillé en puissance ou en devenir, d’intermittent de l’Éveil comme il est des intermittents du spectacle.

L’imposture religieuse

MANIFESTE POUR UNE NOUVELLE SPIRITUALITÉ dans Nouvelle conscience 220px-Black_and_White_7_-_Augusto_De_Luca_photographerQui veut connaître l’Éveil ou souhaite entamer une « démarche spirituelle », sera généralement amené à s’adresser aux professionnels de la profession, c’est-à-dire aux autorités connues et reconnues en la matière, revêtues, selon le cas, de robes blanches, jaunes, rouges, brunes, noires ou même violettes.

L’enseignement prodigué consistera alors invariablement en une impressionnante accumulation de dogmes, doctrines, préceptes, rituels, interdits, observances et commandements, qu’il s’agira d’intégrer, réciter et appliquer, sans qu’à aucun moment, il ne soit question de s’interroger sur leur validité et leur bien-fondé. Aussi, loin de se libérer du fardeau des réflexes émotionnels et idées préconçues (qui constituent le principal obstacle sur la voie de l’Éveil), on en adoptera de nouveaux et l’on ajoutera ainsi un manteau d’aliénation de plus, sur ceux si nombreux déjà existants. Et en s’efforçant d’adopter le comportement souhaité, pour être conforme aux exigences de la nouvelle idéologie que l’on aura adoptée, on ne fera que s’éloigner encore davantage de son inspiration personnelle, de sa sagesse spontanée et de sa liberté d’esprit, de parole et d’action.

Car la logique suivie par les traditions religieuses et spirituelles, s’avère toujours la même, fondée sur l’idée que l’être humain est inapte à déterminer par lui-même la bonne manière de vivre, et qu’il doit par conséquent appliquer les idées et pratiques, que des autorités supérieures, supposées plus sages et éclairées que lui, auront établies et élaborées à sa place et pour son bien : aussi les dogmes et doctrines lui prescrivent-ils quoi penser, les prières et livres saints quoi dire et les rituels et commandements quoi faire. Comment pourrait-on devenir libre, en renonçant à sa souveraineté et en abdiquant systématiquement de son aptitude à exercer cette même liberté ? Ne pourrait-on imaginer une autre forme de spiritualité, non-religieuse, non-superstitieuse et non-dogmatique, fondée non plus sur le sacrifice, l’obéissance et la répétition de formules toutes-faites, mais sur le plaisir, l’expérience personnelle et l’autonomie de pensée ?

L’histoire des spiritualités montre bien que les êtres les plus évolués et éveillés, de Socrate à Krishnamurti en passant par le Bouddha, Tchouang-Tseu ou le Christ, furent chaque fois considérés comme des hérétiques et des dissidents par les autorités de leur temps, parce que, du fait même de leur Éveil, ils osèrent remettre en cause les croyances et idées alors communément admises. Le Bouddha par exemple, insatisfait des enseignements de ses maîtres de méditation, décida, peu avant son illumination, de ne se fier qu’a sa propre expérience et de découvrir par lui-même la vérité ultime.

Ainsi est-il possible d’aborder et de vivre les processus spirituels et états d’expansion de conscience, de manière libre et autonome, en-dehors du carcan étouffant et aliénant des dogmes et des rituels. Or cette démarche est précisément celle de l’expérimentation scientifique, dont le principe est d’étudier le réel sans tabou, interdit ou préjugé. Science et mystique, rationalité et spiritualité sont ainsi deux domaines, approches ou démarches, non seulement conciliables et compatibles, mais encore complémentaires et intimement liées, comme l’ont montré par exemple les récents développements en physique quantique. 

La spiritualité, l’Éveil et la connaissance de soi ont dès lors vocation à être réintégrés au sein du vaste édifice de la culture humaine, à ne plus être considérés comme des sujets tabous, mais à devenir un objet de recherche et de débat, à être étudiés, expérimentés et enseignés comme une discipline à part entière, de manière rigoureuse et approfondie, au même titre que les mathématiques, les langues ou la géographie.

Sortir l’Éveil du ghetto des milieux spirituels, permet de lui redonner sa véritable place, son enjeu réel, qui est de constituer le socle, la racine ou la fondation des cultures et civilisations. En effet, il suffit de considérer avec attention les chefs d’œuvres qui nous furent légués par les sociétés passées, en architecture, musique ou poésie par exemple, pour percevoir que leurs auteurs avaient manifestement atteint un haut niveau d’Éveil et d’évolution. Et l’on pourrait multiplier les exemples, de Pythagore à Einstein en passant par Léonard de Vinci ou Victor Hugo, pour montrer que les grands esprits ayant marqué l’histoire des sciences et des arts, furent pour la plupart des intuitifs inspirés, mystiques et visionnaires, des explorateurs de la conscience autant que de la matière.

L’Éveil est ainsi la source du savoir, la condition de l’esprit, l’origine du génie, la puissance de la création.
C’est pourquoi l’Éveil est la patrie des artistes, philosophes, chercheurs et découvreurs, inventeurs, novateurs et révolutionnaires. Tous participent à leur manière, qu’ils en soient ou non conscients, à l’Éveil de l’humanité, à son émancipation des geôles mentales, psychiques et culturelles, qui la retiennent depuis si longtemps prisonnière. L’Éveil est la clé de la transformation du monde ; il est le facteur auquel on ne pense pas ; il est le moyen autant que le but, la carte autant que le territoire d’un nouveau monde à inventer, imaginer, créer et édifier.

Un puissant vent de liberté souffle aujourd’hui sur le monde. Les dernières dictatures s’effondrent l’une après l’autre, car les peuples de la Terre n’acceptent plus que leur dignité et leur liberté soient méprisées et bafouées. Partout sur la planète, des hommes et des femmes s’éveillent à ce qu’ils sont vraiment, font prévaloir la voix de leurs sentiments sur celle des traditions et du conformisme, et parlent, agissent, se rebellent, proposent et mettent en œuvre des solutions innovantes et modes de vie différents, que l’on qualifiera de différentes manières : alternatives, décroissance, écologie, altermondialisme, transition…
Du fait même de l’accumulation de crises multiples, chacun se trouve aujourd’hui amené à réfléchir, s’interroger, questionner et remettre en cause les pseudo-certitudes et dogmes vacillants du modèle dominant. Ainsi, c’est l’humanité toute entière, qu’elle l’ait ou non souhaitée, qui se trouve maintenant mise en présence d’ un mouvement généralisé d’Éveil de conscience, mettant peu à peu en pièces tous les repères et idées, sur lesquels elle s’était jusque-là construite.

Dès lors, chacun est confronté à ce choix : s’ouvrir, se transformer, s’accomplir et s’éveiller, ou bien se fermer, se nier, se mentir et se perdre. S’il nous faut sortir de l’impasse matérialiste et inventer un autre monde et un nouveau contrat social, il reste à savoir quel pourrait être le visage d’une société spiritualisée, éveillée ou éclairée : allons-nous être sommés de devenir de parfais dévots, arborant un éternel sourire mièvre et béat ? Va-t-il falloir adhérer et se soumettre à un nouveau culte, de nouvelles églises ou obédiences ?

Le retour du religieux (plus ou moins mâtiné d’intégrisme) et l’idéalisation de la tradition ne peuvent constituer des réponses adéquates au besoin de sens et de transcendance, tout simplement parce que ceux-ci ont amplement apporté la démonstration de leurs échecs et de leurs impasses ; ils ont abondamment fait la preuve de leur incapacité à générer un véritable épanouissement individuel et collectif. La religion n’a certainement pas pour objet l’Éveil et l’accomplissement de l’être humain, mais tout au contraire son asservissement et son enfermement dans la prison des croyances imposées et des rituels répétitifs. Au lieu de le libérer de ses chaînes, elle en forge de plus grosses encore. Elle l’abaisse quand elle devrait l’élever. Elle lui fait croire en sa faiblesse, sa petitesse et son indignité, au lieu de lui montre sa puissance, sa grandeur et sa beauté.

La religion est par essence totalitaire, puisqu’ elle décrète des dogmes arbitraires et des croyances déraisonnables, obligeant par-là celles et ceux qui y adhèrent, à se couper de leur ressenti intérieur et à renoncer à une pensée libre et souveraine. Historiquement, elle s’est le plus souvent avérée un outil de domination, de conditionnement et d’infantilisation des masses, au service des intérêts des possédants et des puissants. L’imposture de la religion consiste à se présenter comme la continuatrice, la dépositaire et la représentante officielle du message des éveillés, alors qu’elle n’en fournit qu’une version tronquée, falsifiée et corrompue, trahissant et dénaturant leurs véritables enseignements.

Prenons l’exemple du christianisme, la religion majoritaire et dominante en Occident : le message du Christ, tel qu’il apparaît dans les Évangiles, est un message révolutionnaire d’amour inconditionnel et d’émancipation de toutes les barrières et frontières mentales et institutionnelles. Or, en son nom et après sa mort, fut créée par les prêtres et les « pères de l’église », une religion incroyablement oppressive et violente, prêchant exactement le contraire de sa pensée, c’est-à-dire à la fois l’intolérance (persécution des païens, des hérétiques, des prétendues « sorcières », des cathares, inquisition, croisades, guerres de religion…) et le mépris de soi (culpabilisation du corps, du désir et de la sexualité, dépréciation de la femme, apologie du sacrifice, de l’obéissance, de la souffrance, des privations, etc.).

La prétendue spiritualité conçue comme un combat contre soi, ne peut évidemment conduire qu’à la dureté, l’amertume, la frustration et la rigidité. Et une démarche dite spirituelle, consistant pour l’essentiel à s’imposer toutes sortes d’impératifs et d’interdits (du type : « je ne dois pas dire ceci ; je ne dois pas penser cela… ») ne conduit évidemment pas à l’Eveil, mais bien plutôt à l’aliénation, la confusion et l’auto-dépréciation. Beaucoup, dans les milieux spirituels ou du développement personnel, entreprennent ainsi, avec les meilleurs intentions du monde, de se contrôler constamment, de surveiller férocement les moindres de leurs pensées et paroles, afin de se conformer aux injonctions qui leur sont faites, d’être « dans le cœur », « dans l’amour » et de ne surtout pas être « dans le mental » ou « dans le jugement ».

Cette dictature intérieure permanente, cette guerre envers soi-même, ne permettent assurément pas de s’émanciper et se réaliser, mais conduisent au contraire à perdre sa spontanéité, son naturel, sa joie de vivre, son humour et sa liberté de pensée. Il s’ensuit un véritable cercle vicieux : plus l’on se contrôle et s’oblige à n’avoir que des pensées et paroles correctes et autorisées, plus l’on perd la connexion avec soi et sa propre sagesse intuitive ; on se sent alors de plus en plus perdu et l’on se réfugie d’autant plus dans des réponses et idées toutes-faites, émanant d’autorités extérieures, dont on s’appliquera à intégrer, réciter et appliquer les préceptes et commandements.

Le problème posé par ce qu’il faut bien appeler la pseudo-spiritualité, provient d’un malentendu, issu d’une ignorance du fonctionnement émotionnel humain et de l’existence même de l’inconscient. Ce n’est pas en tournant le dos à son ombre, qu’on la fera disparaître. Ce n’est pas en niant et refoulant ses émotions douloureuses et ses tempêtes intérieures, que l’on s’en libérera comme par magie, mais bien en les ressentant et les acceptant, ce qui provoquera leur transmutation ou transformation harmonieuse. C’est pourquoi l’authentique spiritualité ne consiste pas à appliquer un vague code moral, un ensemble de règles, principes et rituels, mais à vivre un voyage intérieur, un itinéraire de transformation, menant progressivement, par la guérison du cœur, à l’Éveil de l’être intérieur.

Chacun souhaite vivre, connaître et ressentir l’amour universel et inconditionnel, mais ce sentiment ne peut être obtenu de force, par la volonté et le contrôle, au risque de n’être qu’une caricature, un simulacre, un amour faux, qui s’avère au final oppressif, hypocrite et dictatorial. Il s’agit donc d’abandonner l’ancestrale posture patriarcale de lutte et de domination envers autrui comme envers soi, pour expérimenter et développer une nouvelle attitude, d’essence féminine, d’ouverture, de lâcher-prise et d’acceptation de ce qui est en soi, comme de ce qui est en l’autre. Autrement dit, il nous faut réapprendre l’abandon, la douceur, la spontanéité et la simplicité, être vrai, nous accepter tels que nous sommes; et nous découvrirons alors notre indéniable beauté, notre remarquable sagesse et notre indéfectible Eveil.

Tel un poisson tournant en rond dans son triste bocal, l’homme ou la femme d’aujourd’hui étouffe et désespère dans un monde absurde, dépourvu de sens comme de finalité, et se tourne alors à raison vers la spiritualité ; mais les versions qui lui en sont le plus souvent proposées, ritualistes, dogmatiques et disciplinaires, se révèlent finalement comme autant de murs ou d’impasses, tout aussi sclérosantes et aliénantes, si ce n’est davantage.

Une nouvelle culture

Voilà des millénaires que l’être humain est en guerre : en guerre contre le monde extérieur, contre ses rivaux, le clan d’en face ou le pays d’à côté ; en guerre contre la nature, le « gibier », les animaux étiquetés « nuisibles », les « mauvaises herbes », les microbes et virus ; en guerre surtout contre lui-même, son corps, ses émotions, ses désirs et même ses pensées.
Dans les domaines du sport, de la politique ou de l’économie par exemple, le vocabulaire guerrier et la logique de l’affrontement sont systématiquement utilisés : on parle ainsi d’écraser, vaincre, dominer, humilier, laminer ou éliminer le concurrent, l’ennemi ou l’équipe adverse ; il s’agit de trouver la faille, l’angle d’attaque, la bonne stratégie, d’être impitoyable, un leader, un winner, un killer, etc.

On est loin de l’écoute, de l’empathie et de la coopération, conditions indispensables de toute vie en société !
Quand l’être humain va-t-il enfin cesser le combat et se réconcilier avec lui-même et avec le monde ?
Et en quoi pourraient donc consister une culture de paix et même une culture de l’Éveil ?

Chaque culture est simplement la traduction dans la matière concrète, du niveau de conscience, degré d’Éveil ou stade d’évolution, atteint et manifesté par un peuple, un groupe ou une société. Ainsi existe-t-il un art mortifère et un art inspirant, une politique d’oppression et une politique d’émancipation, une économie d’asservissement et une économie d’accomplissement, des modes de vie destructeurs et des modes de vie responsables, des technologies polluantes et des technologies écologiques… Faisons un rêve, imaginons (comme l’auraient dit Lennon ou Luther King), un monde où un nombre chaque jour croissant d’hommes et de femmes se mettent à l’écoute d’eux-mêmes, s’éveillent à leur être véritable, font prévaloir la voix de leur cœur sur celle d’idéologies extérieures, et entreprennent dès lors de réaliser leur rêve sacré ; où, par l’écoute de soi, des autres et de la nature, s’invente et s’élabore peu à peu, une nouvelle culture de douceur, de plaisir et de sagesse; et où se construit, malgré tous les obstacles, une société de dialogue, de partage et de coopération entre les individus, entre les classes, nations et cultures, ainsi qu’avec les différents peuples non-humains.

Ce monde, c’est le nôtre ; et cette époque, c’est maintenant !
Car, malgré les messages anxiogènes et démoralisants des médias, cet Éveil de l’humanité est bel et bien en cours aujourd’hui, à travers d’innombrables initiatives positives, individuelles ou collectives, chacun pouvant le voir et le créer, en soi et autour de soi. L’Éveil de conscience des peuples et des individus est ainsi le pont entre les mondes, le moyen et le moteur de la transition des âges ou de la mutation sociétale et planétaire.

Héritière du Christ et du Bouddha, comme de Woodstock ou de mai 68, la nouvelle culture spirituelle, que chacun pressent, attend et espère, ne consiste pas à prendre des poses ou des manières « spirituelles » ou à afficher un éternel sourire béat, mais à être vrai, naturel, intuitif et créatif, à œuvrer plutôt que travailler, à inventer plutôt qu’appliquer, à réfléchir plutôt que répéter, et à écouter son corps, honorer sa sexualité, vivre ses émotions, exercer sa pensée et expérimenter l’expansion de sa conscience. La nouvelle culture de vie qui s’en vient, ne vise pas à formater et enfermer l’être humain dans des moules et schémas répétitifs et restrictifs, mais à lui procurer les conditions idéales pour se connaître, se comprendre, se trouver, se transformer et se réaliser, exprimer ses plus remarquables et brillants potentiels et manifester sa nature éveillée, accomplie et unifiée.

La nouvelle spiritualité, libre, intuitive et spontanée ne conduit donc pas à être l’esclave d’un gourou, d’un groupe ou d’une doctrine, mais à devenir un humain adulte, évolué, actif et autonome, et à remplacer le rituel par l’expérience, les superstitions par la connaissance, la dévotion par l’estime de soi, l’obéissance par le dialogue, la prière par l’intuition et la discipline par l’inspiration.

C’est pourquoi le surgissement de l’Éveil n’est pas réservé ou confiné aux lieux conçus à cet effet (ashrams, monastères, ermitages etc.), mais s’invite insolemment dans tous les espaces de la vie sociale, et particulièrement ceux où les enjeux sont complexes, délicats, subtils et considérables : lieux associatifs, militants ou communautaires, salles de spectacle, ateliers d’artistes, studios de cinéma, universités, assemblées délibératives, salles de rédaction…

La réflexion, l’invention, l’imagination, l’illumination, la poésie, la spontanéité, la sensualité et le désir, sont ainsi les outils ou chemins multiples et inattendus de l’Éveil de l’humanité, qui lui permettront d’explorer et expérimenter la spiritualité essentielle et éternelle, celle de la vie, la joie, la jouissance et l’extase !

 La méditation naturelle

Si, comme l’affirment les éveillés eux-mêmes, l’Éveil est ce que nous sommes, notre nature intime et notre réalité ultime, alors il n’est nul besoin de recourir à des techniques complexes ou des initiations exotiques ou ésotériques, pour retrouver la mémoire de notre identité véritable. Nul besoin en effet de discipline sévère, de pratiques rigoureuses ou de connaissances secrètes pour être soi-même, mais simplement le désir sincère de connaître et comprendre ce qui se passe en soi.

Or, dans notre monde, tout semble fait pour qu’à aucun moment, il ne soit possible de se livrer à cette exploration intérieure, l’esprit étant constamment occupé par de multiples activités et les rares moments de repos, meublés par le son de la radio, de la télévision ou de l’ordinateur. Même les instants consacrés à la méditation sont le plus souvent employés à se conformer à des techniques, protocoles ou systèmes, consistant à se focaliser sur un son, un objet , un symbole, une idée, un endroit du corps, etc. Or, pour que l’être intérieur ou le moi profond puisse se manifester, encore faut-il lui en laisser la possibilité et, pour cela, se tourner vers l’intérieur et s’ouvrir à ce qui survient spontanément en soi. 

Lorsque l’on entreprend de se connaître et que l’on porte son attention sur son monde intérieur, on est d’abord frappé par sa richesse et son foisonnement : sensations, pulsions, émotions, pensées, désirs, sentiments se succèdent continuellement et (apparemment) sans ordre, ni logique, faisant penser à une jungle grouillante de vie. Si l’on est adepte de la guerre contre soi, on s’efforcera alors de mettre au pas et faire défiler en rangs bien ordonnés, ce peuple intérieur décidément trop indiscipliné et exubérant ; autrement dit, on tentera, en vue de méditer, de chasser ses pensées (parce qu’elles émanent du « mental », cette sorte d’entité dégoûtante et monstrueuse, censée être la cause de tous nos maux !), de nier ses pulsions et de masquer ses émotions ; et l’on n’aboutira qu’à brider, brimer et briser sa nature intérieure, ses envies, ses instincts, son besoin de bonheur, de joie, de liberté, sa créativité, sa sagesse et son esprit.

Mais si l’on accepte son monde intérieur tel qu’il est, en se contentant de le percevoir avec intérêt, bienveillance et neutralité, alors il reprendra forme et sens : les pensées, dès lors qu’elles sont écoutées, honorées et prises en compte, peuvent s’approfondir, quitter le plan superficiel des réactions émotionnelles et réflexes conformistes, pour donner lieu à des prises de conscience émanant de la sagesse intérieure, s’avérant être source de compréhensions, révélations et inspirations appropriées ; les émotions perçues, acceptées et libérées, se transmutent alors en paix, joie et plénitude ; quant aux désirs, si leur substrat émotionnel se transmute, ils s’approfondissent également et deviennent des intuitions justes et pertinentes, provenant des couches profondes de la conscience.

Ainsi ce que l’on pourrait appeler la méditation libre, naturelle ou spontanée, au lieu d’imposer un ordre arbitraire et artificiel à ses pensées, désirs et sentiments, consiste simplement à les accepter, les laisser être et suivre leur cours naturel, que l’on ne peut déterminer par avance, mais qui aboutit toujours à une réorganisation, réharmonisation et clarification de l’esprit.
Méditer ne consiste donc pas à adopter le look, la posture et les manières du méditant, à singer un modèle ou à devenir une statue vivante, mais au contraire à perdre ou déconstruire les déguisements sociaux, repères et croyances obsolètes, pour laisser resplendir la magnificence du moi véritable. C’est ainsi que, couche après couche, strate après strate, la méditation authentique permet de se libérer de ces vieux vêtements usés et inutiles, qui recouvrent et masquent le soleil intérieur.

Voilà maintenant quelques décennies que la méditation est devenue à la mode ; et s’est peu à peu diffusée, dans les médias notamment, l’image stéréotypée du méditant installé dans une posture impeccable, accompagnée de l’idée naïve et simpliste que cette seule position immobile allait amener magiquement et automatiquement le bien-être et la sérénité.
En réalité, la méditation est une attitude intérieure, consistant à être constamment conscient de ce qui se produit en soi et autour de soi ; et c’est le développement de cette « conscience-témoin », qui va préparer le terrain et rendre possible l’émergence progressive de l’être intérieur et la venue d’états d’Éveil et d’expansion de conscience. C’est pourquoi la méditation se pratique tout le temps ou jamais : elle ne consiste pas à s’asseoir en tailleur à horaires déterminés en suivant un protocole précis, mais à être à chaque instant attentif à ce qui advient ; elle est une dynamique intérieure qui se met en place, lorsque l’on commence à percevoir sereinement ses propres fonctionnements, comme le spectacle du monde.

220px-Circe_Offering_the_Cup_to_Odysseus dans Nouvelle TERRELa meilleure position de méditation est simplement celle qui permet le mieux de se détendre, se relâcher, s’ouvrir et lâcher prise, ce qui implique qu’elle sera différente pour chacun et selon le moment de la journée. Ce qui montre bien que la posture de méditation n’a pas l’importance quelque peu fétichiste qu’on lui accorde, c’est que les états d’expansion de conscience, en pratique, surviennent n’importe quand et n’importe où, dans le courant de la vie, au moment même où l’on se détend et où l’on lâche prise, au restaurant, dans un ascenseur, sur le périphérique, en faisant du ski, en se promenant dans la rue…
L’Éveil comme l’amour ne connaît pas de loi ; il ne dépend pas d’une technique ou d’un enseignement, mais au contraire de l’oubli ou du renoncement à toute croyance, certitude ou idée préétablie.

La méditation, au final, n’est autre que la manière normale et naturelle de vivre, connecté à soi, conscient, centré et attentif à toutes choses, adoptant dès lors naturellement un comportement juste, moral, adapté et efficace. Et c’est faute de cette vision juste, faute d’être reliés à leur sagesse intuitive, que les êtres humains adhèrent à des idéologies guerrières, obéissent à des traditions cruelles et irrationnelles ou se livrent à des activités malsaines, iniques ou prédatrices. Aussi, la science de la conscience ou l’art de l’esprit que constitue la méditation, est-elle la clé méconnue qui changera le monde, pour peu que l’on s’affranchisse d’une conception archaïque et figée de la pratique méditative, qui l’identifie à cette étrange manie de rester le plus longtemps possible dans une position rigide, statique et hiératique, sorte d’exploit masochiste, absurde et inutile.

C’est par l’expansion de la conscience et la connaissance de soi, que l’être humain pourra changer profondément et durablement, et sortir alors des multiples impasses actuelles. Chacun, tôt ou tard, sera amené à se tourner vers son propre esprit et à percevoir son propre fonctionnement ; et ce d’autant plus que se diffusera une nouvelle conception de la méditation, plus simple, plus aisée et accessible à tous, perçue non plus comme un cérémonial contraignant et fastidieux, mais comme un changement de regard sur soi et sur le monde, une découverte du bonheur d’être, de sentir et de vivre.
Car la vie est l’essence même de la méditation ; et la méditation n’est rien d’autre que l’expérience consciente de la vie.

L’Éveil de l’humanité

L’Éveil, tout comme la vie, connaît mille couleurs, mille nuances et mille déclinaisons.
Aussi, ne l’emprisonnons pas dans des définitions restrictives, des conceptions figées, des catégories fermées. Sachons le reconnaître derrière les multiples fards, voiles et déguisements qu’il se plaît à emprunter. L’Éveil est partout, dans le chant du poète, l’extase des amoureux ou les cris de joie des enfants. Cessons donc d’opposer éveillés et non-éveillés ; cessons d’idolâtrer les premiers et de mépriser les seconds ; renonçons à situer les uns et les autres d’un côté ou de l’autre de la barrière, car celle-ci est parfaitement imaginaire.  Même les éveillés les plus remarquables continuent chaque jour d’évoluer et de se transformer, car la vie est sans fin. L’Éveil est la matière même de nos vies ; il n’est pas une chimère à attendre ou à espérer, mais une réalité à découvrir, défricher, explorer et ressentir, dès maintenant, dès aujourd’hui. L’Éveil est l’énergie, la conscience et le signal du nouveau monde.

Aussi nous faut-il, pour le manifester, passer de l’état de disciple à celui de maître, reflétant ce que nous sommes en réalité et de toute éternité ; ce qui ne signifie nullement monter sur une estrade et nous faire adorer, mais assumer et exprimer notre vérité profonde, notre nature essentielle, notre indéfectible Éveil, chacun à sa manière et selon son inspiration. Beaucoup vivent l’époque actuelle comme un calvaire ou une épreuve, en maugréant, rechignant et trainant les pieds. Pourtant, en raison même de ses difficultés et incertitudes extrêmes, elle nous offre l’occasion idéale pour nous éveiller et nous accomplir à une vitesse accélérée. Sans doute avec le recul, ce temps apparaîtra-t-il comme une des plus fantastiques écoles d’évolution et d’Éveil, qu’il soit possible de connaître et d’expérimenter.

Alors, profitons-en pleinement ; et soyons aux premières loges pour assister et participer au fascinant spectacle de la mutation planétaire. 

L’Éveil est ainsi notre droit, notre fête, notre défi et notre aventure.
L’Éveil est le changement qui vibre, pulse et court dans les printemps du monde entier, les événements joyeux, vivants et drôles, les mouvements spontanés, ludiques et imprévisibles.
L’Éveil est le sang qui coule dans nos veines, le torrent de vie qui irrigue nos cœurs, l’amour irrépressible qui émeut, bouleverse, transperce et illumine.
L’Éveil est la vocation, l’aspiration, la chance et le devenir de tout être vivant.
L’Éveil est la clé, le programme, le déclencheur et le mode d’emploi du monde à venir.

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Quel héritage spirituel pour le XXIème siècle ?

Posté par othoharmonie le 25 décembre 2013

 

            par Jean Biès

imagesPour l’auteur de « Paroles d’urgence » et de « Passeport pour des temps nouveaux », l’événement majeur du XXème siècle dans l’ordre spirituel est la découverte de l’Orient par l’Occident. Un Occident épuisé de matérialisme, avide de solutions pour ses angoisses, soucieux de clés, désireux de se revivifier avant qu’il ne soit trop tard. 

En l’espace de cinquante ans, l’Occident a découvert toute une pléiade d’initiateurs qui continuent de lui être précieux : René Guénon, Frithjof Schuon, Karl G. Durckheim, Marie-Magdeleine Davy, Mircea Eliade. Il a découvert en particulier le christianisme oriental – autrement dit l’Orthodoxie – dont il s’était séparé depuis dix siècles, et qui lui a révélé, sous l’impulsion de Berdiaev et d’Olivier Clément en particulier, une théologie non-dualiste, une liturgie immuable, empreinte du sens de la sacralité, une méthode d’intériorisation : la « Prière du Cœur », fondée sur la répétition du nom du Christ et la respiration contrôlée, véritable yoga chrétien.

Cette exploration du christianisme oriental s’accompagne naturellement de celle des Pères grecs, sensiblement éloignés de la scolastique latine et du rationalisme cartésien qui a suivi. L’Occident a découvert dans le même temps la psychologie des profondeurs élaborée par Carl G. Jung, rompant avec le réductionnisme freudien, apportant des notions décisives comme celle des quatre fonctions, de l’animus et de l’anima, de l’amplification des rêves, et aidant l’analysant à la réconciliation des contraires à partir des données de l’alchimie médiévale et du taoïsme chinois (le Yi King). Sa disciple la plus éminente, Marie-Louise von Franz, a appliqué ces principes à l’interprétation des contes de fées.

Conquête pacifique de l’Orient

Non content de s’en tenir à son propre territoire, l’Occident, à la faveur de nouveaux moyens d’ouverture, s’est également lancé à la conquête pacifique des philosophies orientales. L’Inde était connue dès le XVIIe siècle ; elle le sera beaucoup mieux désormais, grâce en particulier aux traductions qu’a données Jean Herbert des enseignements de Ramakrishna, Swami Ramdas, Ma Ananda Mayi, Ramana Maharshi, Aurobindo. Seront simultanément mis en relief l’importance de la nature et celle du féminin, (rôle des shakti, ou « Energies divines »), la non-violence, popularisée par Gandhi, la loi du karma faisant de nous les héritiers de nos pensées et de nos actes, la variété des points de vue (les darshana), gage de tolérance, et celle des principaux yoga (jnana, intellectuel ; bhakti, affectif ; karma, opératif ; hatha, corporel), adaptés à la nature de chacun. La bhakti se fonde sur l’invocation d’un nom divin (R‚ma, Krishna,…), inclus dans un mantra (le japa-yoga). Lekarma-yoga se fonde sur l’action désintéressée.

Plus récemment, l’Occident s’est familiarisé avec le bouddhisme, déjà décrit par Alexandra David-Neel, lequel offre la singularité de ne pas parler de Dieu, ce qui l’a fait qualifier à tort d’athée. Sa virulente dénonciation de l’illusion cosmique, piège suprême, son balisage du chemin vers la vacuité (shunyata), l’enseignement de la compassion universelle, sont quelques-uns des joyaux qu’il propose à notre contemplation. La version japonaise du bouddhisme est le Zen, d’une pédagogie abrupte, et combattant tout spécialement le mental et ses phantasmagories.

Le soufisme, « âme de l’Islam », son ésotérisme, offre de semblables voies d’accès à « l’autre face du Réel », en privilégiant, outre diverses ascèses, la répétition du nom d’Allah (le dhikr).

Des notions d’ordre universel

Ces démarches, aussi dérangeantes que salutaires, ont rendu à un Occident qui n’entendait pas se laisser endormir, des notions d’ordre universel, oubliées ou perdues depuis longtemps : l’interprétation symbolique des textes sacrés, la formulation paradoxale des vérités métaphysiques, l’aspect ternaire et non-duel du macrocosme, la Sur-Essence, Dieu, le monde phénoménal, auquel répond le microcosme humain : l’esprit, l’âme et le corps. Il faut y ajouter la nécessité de se connaître soi-même et la panoplie des exercices indispensables et appropriés : sans une pratique régulière et patiente, le savoir théorique reste lettre morte.

Il n’y a pas lieu de devenir « oriental », par exotisme ou originalité forcée, mais bien plutôt, de retrouver en soi les valeurs éternelles qui transcendent aussi bien l’Orient que l’Occident. Il ne s’agit donc pas en fait d’une découverte mais d’une redécouverte, d’un recouvrement ; car la vérité ignore les frontières et habite en tout homme. Elle n’est autre que notre propre patrimoine retrouve.

Je vous souhaite de rentrer dans vos biens et de vous faire héritiers de votre héritage, de cet héritage singulier, bien souvent mystérieux, qui a pour vocation de faire passer du multiple à l’un, de l’avoir à l’être, du néant à la plénitude.

Autre article sur le même thème : ici

 

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Bouddhisme et Bonheur

Posté par othoharmonie le 24 décembre 2013

 

bouddhisme-et-bonheur

Auteur : Matthieu Ricard
Un film de Guido Ferrari

« Partout où la vie s’épanouit dans l’univers, la souffrance est présente : maladie, vieillesse, mort, séparation d’avec ceux qu’on aime… Mais la souffrance ne possède pas un caractère absolu, et le malheur n’a pas de causes immuables. S’il est difficile de changer le monde, il est toujours possible de transformer notre manière de le percevoir. La méditation ne consiste pas simplement à ‘vider son esprit’ ou à se détendre pendant quelques instants des tensions de la vie quotidienne. « 

Un film de Guido Ferrari – Témoignages et photos de Matthieu Ricard

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Synopsis:
. langue française seulement de C’est Notre esprit Qui Traduit-les Circonstances extérieures, Bonnes ou Mauvaises, salle Bonheur ou en mal-être. Changement de l’ONU, même minime, Dans la manière de Percevoir et d’interprète Le Monde Transforme considérablement la qualité de CHAQUE instant de Notre existence. Certes partout ou la vie s’épanouit DANS L’UNIVERS, la souffrance Est présente: maladie, vieillesse, mort, séparation d’avec CEUX Que l’on aime … MAIS LA SOUFFRANCE NE PAS possédé ONU caractere Absolu, et Le Malheur N’A PAS DE provoque immuables. S’Il Est difficile de le changeur monde, il Est Toujours possible de transformateur Notre manière de le Percevoir. La meditation NE PAS SIMPLEMENT : Consiste à un Vider esprit ou a se détendre pendentif Quelques instants des tensions de la vie quotodienne. C ‘EST ONU processus de familiarisation AVEC UNE NOUVELLE MANIERE D’ETRE ET UNE entrainement Qui Permet de cultiver les-qualités Index thématique Fondamentales, Comme l’altruisme, la compassion, la joie de vivre et. l’Equilibre Emotionnel Pourquoi TANT hésiter à Notre égard Tourner Vers l’interieur? C’EST POURTANT bien au coeur de la nature meme de l’espirit Que l’sur may s’ouvrir au Potentiel de serenite Qui est Toujours présent au plus les profond de soi. Ailleurs Par, les études récentes en neurosciences – sous les auspices du Dalaï Lama et de l’Institut Mind and Life – Que montrent les émotions positives et le bonheur de Sont en grande party le resultat d’expertise juin Acquise.

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Télépathie : la force des liens affectifs

Posté par othoharmonie le 11 décembre 2013

 

images (4)Nouvelles Clés : Notre dernière rencontre date de 2003. Nous avions parlé de l’intuition et de la télépathie, entre humains et entre humains et animaux. Quoi de neuf depuis ?

Rupert Sheldrake : J’ai continué ma recherche sur la télépathie. Les choses ont été facilitées par l’acceptation de mon « Parrott Warrick Project », par mon université d’origine, Cambridge, en 2005. Le Trinity College de Cambridge a un fonds consacré aux phénomènes inexpliqués, légué par deux personnes riches, en mémoire d’un ancien de Cambridge, Frederik Mayers, l’un des fondateurs de la société britannique de parapsychologie, en 1882. Généralement confié à des sceptiques, il m’a été attribué. C’est la première fois depuis 25 ans que je reçois un salaire. Je me sens tout à fait en harmonie avec l’esprit de Mayers : cet argent va enfin servir à ce à quoi il était destiné ! Je l’ai surtout utilisé pour faire des recherches sur la télépathie, notamment par téléphone. …

Les premières expériences étaient manuelles, il fallait composer le numéro soi-même, etc. Depuis, tout s’est automatisé. Il a fallu attendre que la technologie soit au point. Désormais, n’importe qui peut y participer, du moins en Angleterre. Vous pouvez par exemple vous enregistrer sur mon site, en cliquant sur «Telephone Telepathy Test», vous inscrivez votre nom et votre numéro de portable, puis vous inscrivez les numéros de trois autres personnes de votre choix. L’ordinateur choisit au hasard l’une des trois personnes, l’appelle et lui signale qu’il va vous mettre en contact avec vous. Puis l’ordinateur vous appelle et vous dit : « L’un de vos trois contacts est en ligne. Devinez lequel en tapant sur la touche 1, 2 ou 3. » Vous choisissez et aussitôt, vous découvrez si vous avez trouvé ou pas, en entrant en contact avec votre interlocuteur, avec qui vous pouvez parler pendant une minute (pas davantage, c’est moi qui paye la note !). Au bout d’un certain temps, l’expérience recommence. Et cela six fois de suite. Puis l’ordinateur vous rappelle une dernière fois, en vous donnant votre taux de réussite.

C’est un type de recherche que j’aime encourager. C’est très simple et tout le monde peut y participer, depuis n’importe où, et c’est fondé sur des choix réellement aléatoires. Plusieurs majors d’Internet s’y sont intéressées. J’ai été invité, par exemple, à animer un séminaire de recherche chez Google, dans la Silicone Valley, l’automne dernier. Vous le trouverez aussi sur UTube. Il y avait bien sûr un certain nombre de sceptiques, mais leurs objections n’étaient pas difficiles à démonter. Plusieurs responsables de Google se passionnent pour mon expérience, voyant qu’ils pourraient en tirer un produit commercialisable – parce qu’il y a un immense intérêt populaire pour ces questions. Deux autres compagnies de téléphones portables m’ont également contacté. Ils veulent mettre au point un procédé d’entraînement de l’intuition. Toutes les semaines, vous pourrez vérifier si la vôtre s’améliore.

N. C. : Voilà que la technologie devient votre alliée !

R. S. : Nous testons, aujourd’hui même, les modalités techniques d’une version précognitive de la même expérience. L’ordinateur vous appelle et dit : « L’un de vos trois correspondants va vous appeler, devinez lequel. » Ce n’est qu’ensuite qu’il choisit aléatoirement l’un des trois et lui demande de vous appeler. Il faut donc deviner avant le choix. Est-ce de la télépathie ou de la précognition ? Ces différentes expériences vont nous aider à savoir quelle dimension est la plus importante, ou s’il y un mélange entre les deux.

L’expérience précognitive présente l’avantage qu’on ne peut absolument pas tricher. Alors qu’avec la télépathie, on pourra toujours prétendre que la personne qui appelle se signale en cachette à celle qui doit deviner. La plupart des personnes impliquées dans ces expériences ne trichent pas, et puis nous filmons les gens… mais rendre tout trucage techniquement impossible est intéressant.

N. C. : Vous disiez, il y a quelques années, que la télépathie marche bien mieux entre des personnes ayant entre elles des liens affectifs.

R. S. : Nous l’avons testé sur des jeunes venus de différents pays du monde, qui devaient téléphoner chez eux depuis Londres. La télépathie la meilleure était celle des élèves venus de très loin : ils étaient aussi ceux dont le mal du pays était le plus grand. C’est donc la proximité émotionnelle qui joue le plus dans la télépathie, la distance géographique semble ne pas compter.

Je mène des recherches sur d’autres phénomènes. Par exemple pour savoir si quelqu’un vous écoute. Une expérience utilise les répondeurs. Vous appelez quelqu’un, vous entendez se mettre en route son répondeur, et vous devez dire si vous avez l’impression qu’elle est derrière son répondeur ou pas. Je collecte toutes sortes d’histoires et dispose d’une immense banque de données, qui constitue en somme la base d’une histoire naturelle de ce type d’expériences.

Source 

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