LE MONDE CHAMANE

Posté par othoharmonie le 10 mars 2016

ameridien

Etre élu des esprits qui vous apprennent à entrer en transe et à voler avec votre âme vers d’autres mondes, dans le ciel, ou à descendre par  de périlleuses crevasses dans les terreurs des mondes souterrains ; être écorché vif, réduit à l’état de squelette (pour une société de chausseurs, les os sont le noyau même de la vie), puis reconstruit pour renaître ; acquérir le pouvoir d’affronter les esprits et de soigner leurs victimes, de tuer les ennemis et de sauver les siens de la maladie et de la faim. Voilà quelques traits propres aux religions chamanistes répandues un peu partout dans le monde.

Ce qui n‘empêche pas les chamanes de mener une vie ordinaire, de chasser, cuisiner, jardiner et faire le ménage comme les autres. Quand les chamanes parlent d’autres mondes, ils ne veulent pas dire que ces mondes n’ont aucun lien avec celui-ci. Au contraire, les autres mondes représentent la véritable nature des choses et les causes réelles, de ce qui se passe dans ce monde-ci. Cette division est largement partagée dans la communauté et nombre d’individus peuvent se retrouver chamanes à la mesure de leur intuition de cette réalité supérieure.

Les chamanes sont à la fois médecins, prêtres, travailleurs sociaux et mystiques. On les a traités de fous et persécutés tout au long de l’histoire ; on les a écartés dans les années 60 comme de purs produits « insipides » de l’imagination des anthropologues, et aujourd’hui ils sont tellement à la mode qu’ils inspirent autant le débat universitaire que le nom des groupes de rock.

Le mot chamane est une création des Evenk, un petit groupe sibérien de chasseurs et de gardiens de rennes parlant toungouse ; au début du XXè siècle, il s’appliquait déjà à toutes une catégorie d’hommes-médecins d’Amérique du Nord, et, de nos jours, certains adeptes du Nouvel Age appellent chamanes tous ceux qui, pensent-ils, sont en rapport avec les esprits. Il semblerait que l’âme du chamane sibérien soit à même d’en quitter le corps pour visiter d’autre lieux, particulièrement le monde supérieur, ou céleste, et le monde inférieur, ou souterrain. Cette capacité, dont la tradition existe dans certaines parties du monde et non dans d’autres, permet de parler de société et de cultures clairement chamanistes.

Une définition plus large inclura tout individu capable de contrôler sa transe et, en ce sens, les chamanes diffèrent des autres médiums que certains esprits possèdent et dominent comme et quand ils le choisissent. Or, même si le chaman entre en transe dans des conditions qu’il contrôle, sa « maîtrise » des esprits demeure extrêmement précaire ; Aussi, sont métier est-il considéré comme très dangereux au niveau psychique, car le chamane court toujours un risque de mort ou de folie.

Il n’existe pas de chamane sans société ni culture environnantes. Le chamanisme n’est pas une simple religion mais une forme pluriculturelle et de sensibilité et de pratique religieuses. Dans toutes les sociétés que nous connaissons à ce jour, les idées chamanistes ne forment généralement qu’une seule tendance au sein des doctrines qui font autorité dans les autres religions, idéologie set pratiques. Il devait autrefois exister des communautés purement chamanistes mais nous n’avons qu’une vague idée de la vie qu’on pouvait y mener. Dispersé, fragmenté, le chamanisme ne devrait peut-être pas être un « isme » : il n’a ni doctrine, ni église mondiale, ni texte sacré, ni prêtres faisant autorité pour décider du bien et du mal.

Cependant, on trouve d’étonnantes similitudes dans les idées et les pratiques chamanistes de sociétés aussi éloignées que l’Arctique, l’Amazonie et Bornéo. Nombre d’interprétations actuelles insistent sur le côté thérapeutique du chamanisme, mais ce n’en est là qu’un seul aspect. Le chamanisme est, entre autres, une religion de chasseurs contraints de prendre la vie pour vivre. La vision chamanique de l’équilibre cosmique est largement fondée sur l’idée de fournir une compensation aux animaux dont il faut se nourrir et dans de nombreuses sociétés, le chamane a pour tâche d’aller trouver le propriétaire de l’animal pour en négocier le prix avec lui.

Enfin, de nombreux mouvements du Nouvel Age se réclamant aujourd’hui du chamanisme, il importe de préciser que ce phénomène n’est intelligible – et que l’on ne peut en faire une expérience authentique – que dans le cadre de sociétés données, participant d’un univers « pré-moderne ». Il se peut que certaines idées des chamanes puissent venir enrichir notre vision « post-moderne » du monde, mais ces notions, extraites du contexte précis dans lequel elles ont surgi, n’ont plus grand-chose à voir avec le chamanisme proprement dit.

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Sagesse et Compassion

Posté par othoharmonie le 3 mars 2016

 

Mon point de vue n’est-il pas terriblement élitiste ? Mon Dieu, je l’espère. Si vous regardiez un match de basket ne préféreriez-vous pas voir jouer Michael Jordan que moi ? Si vous aimez la pop musique, pour qui êtes-vous prêt à payer pour écouter ? Moi ou Bruce Springsteen ? Lorsque vous lisez de la belle littérature, préférerez-vous passer du temps à lire Tolstoï ou moi ? Si vous payez 64 millions de dollars pour un tableau, le feriez-vous pour un Van Gogh ou pour un de mes tableaux ?

Sagesse et compassion

L’excellence est élitiste. Y compris l’excellence spirituelle. Mais l’excellence spirituelle, est un élitisme auquel nous sommes tous invités. Nous nous tournons d’abord vers les grands maîtres comme Padmasambhava, sainte Thérèse d’Avila, le Bouddha, Dame Tsogyal, Emerson, Eckhart, Maimonide, Shankara, Sri Ramana Maharshi, Bodhidharma, ou Garb Dorje. Mais leur message est toujours le même : laissez cette conscience qui est en moi être en vous. Vous commencez comme élitiste et vous finissez égalitaire, toujours.

Mais entre temps, il y a cette sagesse furieuse qui hurle dans nos cœurs; nous devons, tous, garder notre attention sur le but de la transformation ultime. Donc toute spiritualité intégrale ou authentique inclura forcément toujours un appel critique, intense et par moments polémique, de la part du camp de la transformation au camp purement translatif.

Si nous utilisons les pourcentages du chinois Ch’an comme exemple de base, cela veut dire que 0,0000001% de la population est engagé de façon active dans une authentique spiritualité, alors que 0,99999999 % de la population est impliqué dans des systèmes de croyances non transformatrices, non authentiques, purement translatives ou horizontales. Et cela veut dire, eh oui, que la grande majorité des aspirants spirituels dans ce pays comme partout ailleurs sont impliqués dans des pratiques qui sont loin d’être authentiques. Il en a toujours été ainsi; et c’est le cas maintenant. Ce pays ne fait pas exception.

Ce qui devient beaucoup plus dérangeant en Amérique aujourd’hui, est qu’une immense majorité d’adhérents de mouvements spirituels horizontaux prétendent souvent être à l’avant-garde de la transformation spirituelle, d’apporter le « nouveau paradigme » qui va changer le monde, la « grande transformation » dont ils sont les éclaireurs. Mais dans la plupart des cas ces nouveaux paradigmes ne sont pas transformateurs du tout. Ils sont purement et agressivement translatifs. Ils n’offrent pas de moyens efficaces pour démanteler le moi, mais proposent au moi de nouvelles façons de penser. Pas des moyens de transformation, mais des nouvelles façons de translater. En fait, ce que la plupart de ces mouvements proposent ce ne sont ni des pratiques ou des séries de pratiques, ni des sadhana, satsang, shikan-taza ou yoga. Ce que la plupart de ces mouvements offrent c’est : lisez mon livre sur le nouveau paradigme ! Tout cela est profondément dérangé et profondément dérangeant.

Ainsi les camps spirituels authentiques, tout en gardant le coeur et l’esprit des grandes traditions de transformation, feront coexister deux choses : une appréciation et un engagement pour les pratiques mineures et translatives (dont dépend leur succès généralement) et un cri du coeur tonitruant – hurlant que cette translation ne suffit pas en elle-même.

Par conséquent tous ceux qui ont été bousculés dans la profondeur de leur âme par la transformation authentique doivent, je le crois, en découdre avec le profond engagement moral, lancer cet appel du cœur – que ce soit tranquillement avec douceur et pleurant de réticence; ou avec un feu brûlant et une sagesse furieuse; ou par l’analyse lente et prudente; ou en étant un inébranlable exemple public. L’authenticité porte en elle de façon absolue une obligation et un devoir. Vous devez l’exprimer, secouer l’arbre de la spiritualité, braquer sur les yeux des complaisants les phares de votre réalisation au mieux de votre capacité. Vous devez laisser cette réalisation radicale déferler à travers vos veines pour ébranler ceux qui vous entourent.

Et si par malheur vous manquez à cet appel, vous trahirez votre propre authenticité. Vous dissimulerez votre état véritable. En refusant de déranger les autres, vous refuserez de vous déranger vous-même. Vous serez de mauvaise foi avec un mauvais relent d’infini.

Parce que, voyez-vous, ce qui est alarmant, c’est que toute réalisation porte en elle un terrible fardeau : ceux à qui il a été donné de voir sont simultanément harnachés à l’obligation de communiquer cette vision en termes très clairs. Tel est le contrat. Il vous a été permis de voir la vérité à la condition que vous la communiquiez aux autres (tel est en fait la signification des vœux du bodhisattva). Par conséquent, si vous avez vu, vous devez tout simplement le dire. Le dire avec compassion, le dire avec une folle sagesse, ou le dire par des moyens habiles, mais dire, il le faut.

Voilà le vrai et terrible fardeau, qui ne laisse aucune place à la timidité. Que l’on puisse se tromper n’est pas une excuse : que vous soyez juste ou non dans votre façon de communiquer n’a guère d’importance. Comme nous le rappelait si brutalement Kierkegaard, ce n’est qu’en parlant avec passion de votre vision que la vérité pourra pénétrer d’une façon ou d’une autre la réticence du monde. Il n’y a que cela qui compte. Que vous ayez raison ou que vous ayez tort, vous ne le découvrirez qu’à la force de votre passion. C’est votre devoir de mettre en avant cette découverte – de n’importe quelle façon – donc il est de votre devoir de dire votre vérité avec toute la passion et le courage que vous pourrez puiser dans votre coeur. Votre devoir est de crier comme vous le pouvez.

Le monde vulgaire hurle déjà et avec un vacarme tellement assourdissant que les voix plus justes sont à peine audibles. Le monde matérialiste déborde de publicités, d’attractions, d’incitations hurlantes, de commerce criard, de vagissements de bienvenue, d’invites aguichantes. Loin de moi l’intention d’être dur : il est important d’honorer les engagements mineurs, mais on ne peut ignorer que « âme » est devenu le mot le plus galvaudé dans les titres des meilleurs ventes en librairie. Cependant « l’âme » dont parlent ces livres n’est qu’un travestissement de l’ego. Dans l’appétit dévorant de l’avidité translative, le mot « âme » a pris le sens non pas de ce qui est éternel en nous, mais de ce qui en nous se débat à grands cris dans ce bas monde. Ainsi, aussi absurde que cela puisse paraître, « prendre soin de son âme » a fini par ne signifier rien d’autre que de se concentrer intensément sur notre moi ardemment séparé. Le mot « spirituel » est sur toutes les lèvres mais pour ne se référer généralement qu’à un sentiment profondément égotique, comme « coeur » finit par signifier toute sensation sincère de contraction intérieure.

Tout cela, en vérité, n’est que le bon vieux jeu de la translation sur son trente et un pour aller en ville. Cela serait plus qu’acceptable sans le fait alarmant que toutes ces manoeuvres translatives sont dotées agressivement du nom de transformation, lorsqu’en fait ce ne sont que de fringantes translations. En d’autres termes, il semble que dans ce jeu de faire de toute nouvelle translation une grande transformation, il y ait hélas une profonde hypocrisie. Et le monde dans son ensemble, en Orient comme en Occident, au Nord comme au Sud, est et a toujours été totalement sourd à cette calamité.

Ainsi donc si, devant l’amplitude de votre propre réalisation authentique, vous vous prépariez à murmurer gentiment à l’oreille de ce monde presque sourd, mon ami, je vous dis non. Vous devez hurler. Hurler depuis le tréfonds de votre vision, comme vous le pouvez.

Non sans discrimination pourtant. Procédons à ce cri transformateur avec prudence. Laissons les petites poches de spiritualité transformatrice radicale, de spiritualité authentique concentrer leurs efforts et transformer leurs étudiants. Laissons ces poches commencer à exercer leur influence doucement, avec prudence, responsabilité et humilité, et tout en embrassant une tolérance absolue pour tous les points de vue, tenter néanmoins de défendre une spiritualité authentique, véritable et intégrale, tout cela par l’exemple, par le rayonnement, par une évidente délivrance, une libération manifeste. Que ces poches de transformation persuadent le monde et ses individus réticents avec douceur, défient leur légitimité, leurs translations qui limitent, et suscitent l’éveil de la torpeur qui hante le monde dans son ensemble.

Que cela commence ici, maintenant – avec vous, avec moi – avec notre engagement à respirer dans l’infini jusqu’à ce que l’infini seul devienne l’unique affirmation que le monde reconnaisse. Qu’une réalisation radicale irradie de nos visages, hurle de nos cœurs et tonne de nos esprits, ce fait simple et évident : que vous, dans l’immédiateté même de votre conscience présente, êtes le monde dans sa totalité avec toute sa froideur et sa fièvre, toutes ses gloires et sa grâce, tous ses triomphes et ses larmes. Vous ne regardez pas le soleil, vous êtes le soleil; vous n’entendez pas la pluie, vous êtes la pluie; vous ne touchez pas la terre, vous êtes la terre. Et dans cette lumière simple et claire, que l’on ne peut remettre en cause, la translation a cessé en tous les domaines, et vous vous retrouvez transformé en Coeur du « Kosmos » lui-même et là, à ce moment précis, tout simplement, tout tranquillement, tout est défait.

L’émerveillement et le remords vous seront alors complètement étrangers, de même que le moi et les autres, le dedans et le dehors n’auront plus aucun sens pour vous. Et dans ce choc de la reconnaissance – lorsque mon Maître est mon Moi et le Moi est le « Kosmos » dans sa totalité – vous pénétrerez doucement le brouillard de ce monde et le transformerez totalement en ne faisant rien.
Et alors, et seulement alors – avec compassion, soin et clarté, vous écrirez enfin, sur la tombe d’un moi qui n’a jamais existé : Tout est Ati.

FIN


imagesKen Wilber n’a guère besoin d’être présenté. Génie reconnu de son vivant, cet auteur prolifique est universellement loué pour sa synthèse visionnaire des philosophies orientales et occidentales. Il est salué comme l’un des esprits les plus lumineux du monde spirituel moderne. Les personnes qui adhèrent à ses idées dont l’influence est grandissante viennent d’horizons idéologiques extrêmement divers, alors que lui-même, bouddhiste pratiquant, demeure farouchement indépendant et ne s’aligne qu’à la force de sa propre recherche. Prenant sans crainte le risque de la controverse, il a été durement critiqué pour sa remise en question franche et courageuse de beaucoup des idées les plus chères et les plus fermement défendues par le statu quo culturel et spirituellement progressiste d’aujourd’hui. Pourtant, c’est cette qualité même, sa passion indéfectible pour un questionnement authentique, une qualité bien trop rare dans le monde spirituel moderne, que nous trouvons si réconfortante. Dans l’essai original qui suit, Ken Wilber lance un cri du coeur implorant chacun d’entre nous a relever le défi d’embrasser une « spiritualité qui transforme ».


Cet article est extrait de la revue «Qu’est-ce que l’Eveil ?» liée à l’enseignement d’Andrew Cohen

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A L’ECOLE DE LA TERRE PURE

Posté par othoharmonie le 27 février 2016

 

La Terre pure est un bouddhisme dévotionnel qui offre une sortie du cycle des renaissances par la foi en un bouddha spécifique. La pensée Mahayana des 1er et 2ème siècles développa une vision cosmologique bien plus vaste que tout ce qui avait été énoncé dans le bouddhisme primitif.

Le Bouddha y disait que :  « le monde, son origine et sa cessation sont contenus dans notre carcasse d’une brasse de long ». Les mahayaniste exposent l’existence de mondes infinis où bouddhas et bodhisattvas se manifestent.

TERRE PURE

Ces « champs de bouddhas » sont des royaumes paradisiaques produit par un bouddha. Le plus célèbre d’entre eux est celui de l’Ouest, Sukhawati, « la terre bienheureuse », où demeure le bouddha Amitabha, « Lumière infinie ». Deux textes appelés Sukhavati-vyuha (terre de Bouddha) décrivent cette Terre un paradis « où n’existe point de douleur physique et mentale […] empli de dieux et d’humains qui ne renaitront plus qu’en qualité de bodhisattvas ». Parmi les joies de Sukhavati figurent des rivières de musique ou de parfums, des pluies de fleurs des lacs aux lotus multicolores, des arbres de joyaux, des architectures splendides et tout autre plaisir que l’on peu souhaiter excepté les plaisirs érotiques. Dans ce paradis, il est donné à chacun d’entendre le Bouddha prêcher.

Ce récit poétique de la libération bouddhiste ressemble à une version facilement accessible du nirvana. A l’opposé des hinayanistes qui soutiennent que le nirvana ne peut être atteint que pas ceux qui se sont efforcés de l’achever pendant de nombreuses vies, l’un des textes dit que n’importe qui peut entrer en Sukhavati, indépendamment de son karma. Selon l’autre texte du Sukhavati-vyuha, les actes méritoires sont la condition de la libération. Hormis cela, la seule chose requise est de retenir sans distraction le nom d’Amitabha jusqu’à sept nuits, ou de penser à Amitabha au moment de la mort.

Au IIIè siècle, de nombreux mahayanistes pensaient qu’après la mort du bouddha viendraient trois périodes de déclin des enseignements du dharma. Avec l’instabilité politique qui siivit la fin de la dynastie Han (230 après J.C) et la difficulté à maîtriser la complexité croissante des doctrines, beaucoup de bouddhistes chinois partageaient cette idée, pensant vivre la période finale de dégénérescence de la Loi. La foi en Amitabha semblait être une voie de salut ; plus sûre qu’un laborieux processus vers l’Eveil. La Terre pure, avec son insistance sur la foi et la récitation du mantra « Nan-mo A mi t’o Fo » (Hommage au bouddha Amitabha) devin ainsi la plus répandue de toutes les disciples bouddhistes, sans jamais être confinée à la seule sphère populaire.

Aujourd’hui encore, bien que plus rares, les adhérents des autres écoles bouddhistes chinoises telles que le T’ien-t’ai, combinent la pratique de la médiation avec la dévotion de la Terre pure.

Les gens devraient pratiquer la Terre Pure

Le Bouddha Sakyamuni a dit : ‘’Il y a beaucoup d’expédientes méthodes à pratiquer, et chacune peut mener à une fin du cycle de la naissance et de la mort. Réciter le nom du Bouddha en recherchant la renaissance en Terre Pure est un raccourci.’’ Les enseignements merveilleux et complets des sutras Avatamsaka et du Lotus, ainsi que la sublime conduite du Bodhisattva Samanthabadra, tous pointent et mène vers la Terre Pure. De même, des patriarches Asvaghosa et Nagarjurna aux grands maîtres chinois Yung-Ming et Chung-Feng, tous sont en faveur de la Terre Pure.

 Ce Dharma a été adopté par des gens de toutes capacités et la quadri-assemblée (moines, nonnes, hommes et femmes laïques). Il peut être pratiqué pour atteindre un bon effet par tous les gens, que ce soit de faibles ou de grandes capacités. 

Ce n’est pas limité seulement à ceux qui ne sont pas des racines les plus profondes. Il est dit dans les Sutras que si vous voulez purifier la Terre de Bouddha, vous devriez purifier votre propre esprit.

Si vous voulez avoir un karma pur, vous devez en premier purifier votre propre esprit. Pou purifier votre propre esprit, vous devriez en premier maintenir une discipline pure (garder les préceptes). Les trois démons du corps, les quatre de la parole et les trois de l’esprit, ils sont ensembles les dix démons qui sont les causes de souffrance dans le Triple Royaume. 

A partir de maintenant, vous devez maintenir les règles de la discipline et garder les trois karmas du corps, de la parole et de l’esprit, purs et propres. Alors l’esprit sera naturellement pur. Si vous ne tuez PAS des êtres sensibles, ne volez pas ou ne commettez d’adultère, alors le karma du corps sera pur. Si vous ne mentez pas ou ne trompez pas en pratiquant le double langage et ne vous adonnez pas dans les mots blessants ou à la discussion oisive, alors le karma de la parole sera pur. Si vous ne permettez pas à l’avarice convoitise et la colère de pénétrer votre esprit et ne permettez pas les vues erronées, alors le karma de l’esprit sera pur. Si vous pouvez trancher les dix mauvais karmas pour toujours, le triple Royaume sera lavé et purifié. Ceci est très important pour la purification de notre propre esprit. 

Source : Livre  » L’EVEIL DU BOUDDHA

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DEVENIR MAITRE DE SOI-MEME

Posté par othoharmonie le 14 février 2016

Nombreux d’entre nous sont appelés maintenant à « prendre leur poste ».

Nulle âme n’est ici par hasard, et même si bon nombre ont été leurrées et utilisées comme « ressource » ou « main d’œuvre » de la part des élites et d’autres civilisations interdimensionnelles ou extra-terrestres, beaucoup ont aujourd’hui conscience de l’urgence qu’il y a à ce que chacun prenne la responsabilité qui lui incombe : ouvrir les yeux soi-même et passer à l’action. Passer à l’action ne veut pas nécessairement dire aller manifester dans la rue ou écrire une lettre au président de la République. Non, la toute première action et l’action principale que nous devons engranger, est celle de notre propre libération, par la Conscience.

Et ce chemin implique Discipline, Attention, Courage, et Dévouement. Etre dévoué à la Conscience cela veut dire que tout ce que nous faisons doit être passé sous le crible de cette Nouvelle Conscience et que nos anciens schémas ne peuvent tout simplement plus survivre à ce nouveau filtre. Pourquoi la plupart des humains actuellement sur Terre lorsqu’ils sont confrontés à la réalité sur un sujet comme : l’horreur de la cruauté animale dans l’industrie alimentaire (et autres industries), la toxicité de la nourriture industrielle, le scandale des chemtrails, du système médical, et la réalité sur la présence extra-terrestre, réagissent-ils souvent si violemment ? Parce qu’en une fraction de seconde, leur cerveau a analysé que si cette chose était vraie, cela impliquerait tellement de CHANGEMENTS dans leur vie, qu’en une seule fraction de seconde, l’individu a estimé qu’il était préférable de tout rejeter plutôt que d’avoir à supporter le poids ensuite de la RESPONSABILITÉ.

TERRA


La responsabilité de ne pas avoir su cela plus tôt, la responsabilité de s’être trompé pendant toutes ces années, la responsabilité de ne pas avoir écouté ceux qui pourtant ont eu le courage de transmettre ces informations malgré les animosités qu’ils ont reçu en retour, dont peut être les nôtres, la responsabilité d’agir et de changer en fonction des nouvelles informations reçues. Combien sont prêts à accepter cela ? Si rejeter l’information (que ce soit violemment ou en la ridiculisant selon la technique de défense que l’ego de la personne utilisera) permet à l’individu en question de ne pas remettre en question ses croyances, et de ne pas avoir à sortir de sa zone de confort, alors c’est ce que bon nombre d’individus cherchant la facilité choisiront. Car le chemin de la vérité est loin d’être le plus facile. 

Le chemin de la Vérité implique un courage hors pair. Et je ne parle pas là simplement de « manger bio » ou de savoir que les « extra-terrestres existent ». Pour beaucoup d’humains, considérer ne serait-ce que ces deux choses est déjà une remise en question des plus bouleversantes. Mais comment ces personnes vont-elles faire quand des choses bien plus « lourdes » vont arriver à leur conscience ? La conscience gagne du terrain. Ceux dont la conscience s’est ouverte avancent maintenant à toute vitesse pendant que ceux qui choisissent délibérément le déni (car ne pas vouloir voir est un choix), accumulent le « retard ». Mais le problème est que plus nous sommes éloignés du wagon de la Conscience qui est en train d’emmener les volontaires et les chercheurs de Vérité, plus le choc sera rude lorsque des évènements extérieurs sur Terre prendront place. Nous en avons eu un triste aperçu lors des 2 derniers attentats parisiens. La population ne comprend pas ce qu’il se passe, elle ne voit pas les pièges qu’on lui tend, elle ne saisit pas ce qu’il se trame derrière le rideau. Elle court tout droit dans la gueule du loup et elle ne cherche à aucun moment à comprendre qui est ce loup et ce qu’il fait. Elle accèpte ce qu’il lui donne à manger, à regarder, à penser, à faire, sans remettre en question ni ses motivations, ni le bien fondé de ses demandes. Le peuple humain n’est pas stupide, il est naïf. Il croit tout ce qu’on lui dit, surtout si cela provient d’un homme en costume noir, ou si c’est passé à la télévision. Il a été endoctriné à croire tout ce provient de cette boîte noire machiavélique et sa vie n’est déterminée que par ce que l’on lui a montré au travers d’elle.

 

Devenir maître de soi-même, voilà l’antidote à la confusion. Apprendre à contrôler ses pensées et ses émotions, pour ne plus être au service d’elles mais pour œuvrer ensembles. Cela demande de la discipline, et du travail. La vraie Conscience n’est pas un « hobby » que l’on pratique le soir où le week-end, comme un cours de yoga. La vraie Conscience est une discipline permanente. Maintenir sa propre vibration devient plus que jamais primordial. Vous avez certainement remarqué mon évolution en terme de vibration depuis le début de mon blog début 2014. Ma vibration est de plus en plus forte, puissante, dans le sens « ancrée ». Je l’ancre sur Terre et je la maintiens, jour après jour. Et chaque jour un peu plus, grâce à ce recul que j’ai pris, (être en retrait aussi des communautés spirituelles qui sont en grande partie vérolées), je deviens un peu plus Qui je Suis. Raison pour laquelle lorsque je vois toutes ces personnes en quête de réponses spirituelles regarder des tonnes et des tonnes de contenus et de vidéos, je me demande comment ils vont faire pour retrouver leur propre vibration ensuite. Cela ne fait qu’accentuer leur propre confusion actuelle, et cela bien sûr est l’objectif de ceux qui ne souhaitent pas que vous vous reconnectiez à vous mêmes et découvriez la vérité. Noyer l’information dans un géant bain de faux et de vrai, permet aux esprits les moins affûtés de s’y perdre. 

SOURCE  AUTEUR : LAURA MARIE

internet : www.LauraMarieTV.com

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Donner le meilleur de soi

Posté par othoharmonie le 29 janvier 2016

 

Beaucoup d’entre vous souhaitent s’aligner sur la lumière qu’ils sont au niveau le plus profond, exister à partir de la Source, donner et rayonner dans ce monde. Ressentez la Source de l’intérieur de vous, car elle irrigue toutes vos cellules. Elle relie toutes choses en vous, bien que vous ne puissiez la voir. S’il vous plaît, ressentez-la maintenant, ressentez ce flot vivant qui vous porte. La vie sait quelle est votre place et quel est votre rôle. Ressentez votre désir d’incarner ce qu’il y a de meilleur en vous, votre valeur la plus haute, l’ange de lumière que vous êtes en vérité, indépendant du temps et de l’espace.

1 perle

Vous êtes ici temporairement, dans ce corps, afin de pouvoir apporter la lumière que vous êtes en ce lieu. La Terre est un lieu que vous aimez. Ressentez cela. Ressentez à quel point vous êtes reliés au coeur de la Terre, en profondeur.

Lâchez prise des pensées concernant les difficultés de la vie terrestre et les aspects sombres de la société humaine auxquels vous êtes confrontés. Reliez-vous à la Terre elle-même, à l’essence de la planète, uniquement. Pensez aux forêts immenses, aux océans, au vaste ciel. Pensez à l’abondance d’animaux, d’arbres, de plantes et de fleurs. Reliez-vous à la Terre et ressentez la façon dont elle s’inscrit dans l’entièreté du cosmos, au sein duquel elle trace son chemin.
Il y a une place pour vous, ici et maintenant, sur Terre. Croyez en vous, sachez que vous êtes reliés au Tout et qu’il y a un chemin qui vous mène à la manifestation de votre soi suprême.

Comment trouver ce chemin ? Et comment saurez-vous que vous déployez et manifestez le meilleur de vous ? Je vais vous parler de trois critères qui vous permettront de reconnaître si vous donnez le meilleur de vous.

Le caractère unique de ce que vous donnez de meilleur

Premier critère : le meilleur de vous, ce que vous pouvez donner de plus élevé sur Terre, vous est unique. Votre contribution est une combinaison unique de caractéristiques et de qualités, avec une vibration et une tonalité qui lui sont propres. Essentiellement, c’est vous que vous donnez. Ce que vous pouvez donner de meilleur, c’est vous ! Ce qui vous distingue, ce n’est pas ce que vous avez appris des autres, tels que des savoir-faire ou des connaissances. Ce que vous pouvez donner de meilleur ne provient pas de quelque chose d’extérieur. Non, c’est vous qui êtes le lien décisif.

Certes, vous avez acquis des connaissances et des informations provenant d’autres personnes, de livres ou de par votre éducation. Certes, vous êtes formés par votre culture et la façon dont vous avez été élevés. Mais vous avez intégré ces influences à votre nature d’une façon qui vous est propre. À cause de tout ce que vous avez traversé dans votre vie, dans celle-ci et celles d’avant, vous possédez un charisme unique. Vous projetez votre lumière sur la vie à votre façon. Les gens sont attirés par cette lumière unique. C’est la lumière qui brille à partir de votre place sur terre, c’est la lumière qui vous fait rayonner.

Votre lumière unique est un mélange de qualités terrestres et célestes. Dans cette vie, vous êtes homme ou femme, vous avez tel type d’éducation. Vous êtes formés par la vision du monde de la société dans laquelle vous vivez. Et c’est très bien ainsi, car cette formation vous a aidés à acquérir une connaissance intime de la vie humaine. En traversant toutes ces expériences difficiles, vous avez obtenu une compréhension intime de ce qu’un être humain peut ressentir en faisant l’expérience de toutes les fluctuations émotionnelles. Tout au long de votre voyage d’exploration, par l’alternance de lumière et d’obscurité, vous avez tracé un chemin unique. Par conséquent, ce que vous avez à donner aux autres est aussi un mélange unique de qualités.

Maintenez toujours votre individualité dans le secteur de la créativité et du travail ! Peu importe ce que vous faites, boulanger, enseignant, artiste ou thérapeute spirituel, donner le meilleur de soi signifie exprimer votre individualité et la partager avec le monde entier. Le monde est incomplet sans vous. L’univers attend votre contribution plutôt qu’une copie ou une reproduction que vous avez faites de la contribution de quelqu’un d’autre. L’univers veut vous encourager à laisser couler votre énergie unique. Par conséquent, incarner ce que vous êtes de plus élevé se réfère à être vous-mêmes et exprimer votre individualité.

Donner le meilleur de soi c’est recevoir le meilleur pour soi

Second critère : donner le meilleur de soi implique toujours le fait de recevoir le meilleur pour soi. Ces deux courants sont en fait inextricablement mêlés.
Lorsque vous laissez rayonner votre lumière unique, que vous ouvrez votre coeur et que vous donnez à partir de votre coeur, vous faites l’expérience d’une satisfaction et d’une plénitude profondes. Vous vous autorisez à être complètement vous-mêmes, à laisser rayonner votre lumière sans restrictions. Vous sentez que c’est juste, naturel et sincère d’agir ainsi.

Lorsque vous faites don de vous-mêmes de façon aussi ouverte et libre, vous recevez en retour quelque chose de très spécial. Le plus grand présent que vous recevez c’est que vous rentrez chez vous ! Dès l’instant où vous êtes vraiment vous-mêmes, vous êtes naturellement unis au grand Tout, à Dieu ! Vous êtes chez vous et en même temps, avec l’univers. Vous ne portez aucun jugement sur vous ou sur les autres. Plus de jugement qui sépare. Vous êtes Unité.

En osant être vrais envers vous-mêmes et exprimer le meilleur de vous dans le monde extérieur, vous attirez de bonnes choses dans votre vie. Les biens matériels nécessaires et les personnes adéquates apparaissent automatiquement. L’univers vous apporte soutien et nourriture. Il vous offre les circonstances adéquates pour manifester l’énergie de votre âme. Ainsi, le courant du don reçoit en réponse le courant de réception qui vous plénifie et vous enrichit dans tous les secteurs de la vie. Au niveau le plus profond, c’est vous qui vous êtes donné tout cela en ayant le courage de laisser rayonner votre lumière. La vie vous dit oui de tout coeur si vous dites oui à la vie sans restrictions.

La création toute entière, au sein de laquelle nous avons tous un rôle à jouer, ressemble à un gigantesque jeu de puzzle et chacun de nous représente une pièce. Le puzzle n’est pas complet sans vous. Dès l’instant où la pièce de puzzle que vous êtes se met à la bonne place, vous contribuez au puzzle d’une façon que personne d’autre ne peut faire. À cet instant précis, vous recevez aussi quelque chose de très précieux : vous rentrez chez vous. Vous vous sentez en harmonie avec la Totalité, vous avez le sentiment que la vie vous soutient et que vous êtes en sûreté. Vous savez que votre contribution est essentielle et vous avez l’impression que la Totalité vous reçoit avec joie et appréciation.

Donner le meilleur de soi, c’est dire oui à soi-même, de façon profonde, et vous autoriser à recevoir tout ce dont vous avez besoin pour vous épanouir et rayonner. Donner le meilleur de soi, en fait, signifie que vous n’êtes plus séparés du Tout. Vous n’êtes pas un ego, pas un individu séparé à cet instant. La question « comment équilibrer les deux courants, celui du don et celui de la réception ? » Se dissout dans cet état d’être. L’équilibre est pris en charge automatiquement. Cela se produit naturellement.

Lorsque vous vous exprimez depuis la part de vous-mêmes la plus sincère, et que vous laissez rayonner votre lumière, vous êtes la lumière et la recevez en même temps. Telle est l’expérience d’Unité à laquelle vous aspirez tous.

Bien, peut-être vous posez-vous cette question : comment faire cela ? Comment puis-je m’aligner avec ce qu’il y a de meilleur en moi, mon présent unique, ma lumière véritable ?

Extrait de PAMELA KRIBBE SOURCE : http://www.jeshua.net/fr

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POUR APPRECIER LES CONTOURS

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2016

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Les variantes offertes par les comportements humains sont illimitées. On peut même se demander s’il ne serait pas prématuré de tirer des «conclusions précises» de la seule connaissance des motivations psychologiques d’un geste, d’une réaction.

Même si le détail le plus insignifiant permet à quelqu’un qui connaît les Hommes de saisir la particularité de tout l’individu, il suffit d’un bref regard pour deviner l’ensemble du caractère. Comment est-ce possible ? Comment comprendre que l’homme se révèle totalement dans le moindre de ses mouvements ?

Ceci est dû au fait que l’organisme n’est pas un assemblage mécanique de particules, mais un ensemble biologique issu d’une cellule initiale dont les différentes parties restent, tout au long de leur évolution, étroitement associées les unes aux autres.  C’est un sujet inépuisable, qui provoque chaque jour de nouvelles controverses, un sujet au centre duquel se trouve l’être le plus intéressant qui puisse exister entre le ciel et la terre : L’HOMME.

Son caractère, chacun de nous l’étale… à son insu. Parce qu’il ne lui vient pas un instant à l’esprit que tout le trahit ; ses gestes, sa démarche, son comportement et mille autres petite choses. Mais pour un observateur avisé, des signes infaillibles permettent de cerner, d’analyser la personnalité, les trait particuliers de n’importe qui.

Certes, il est digne d’éloges d’être confiant. Seulement on paie parfois cette confiance souvent très cher ; Et voir son amitié trahie par la  personne chez qui nous avions placé de grands espoirs – apparemment justifiés – nous procure un sentiment de déception cruelle.

Alors, il serait plus intelligent, à coup sûr, de nous épargner ces échecs en découvrant, à temps, les défauts et les faiblesses de notre prochain. Ce qui nous permettrait de nous comporter à son égard en conséquence.

Tous, sans exception, sommes capables de parvenir à cette clairvoyance si précise. Il suffit de posséder la clé et cette clé est en nous, car si nous nous étudions nous-mêmes, nous aurons tout compris.

Dans la vie, rien n’est plus passionnant que l’exploration de l’homme, que de partir à la découverte de sa personnalité, de son caractère, de son comportement.  Au demeurant, et dans quelque catégorie que nous rangions caractérologie ou moderne typologie, une règle demeure pour chacun de nous, en tant qu’individu, une règle très claire ; il s’agit de bien commencer et de bien terminer sa vie, de la rendre agréable et supportable pour nous et ceux qui nous entourent. Sur le chemin de notre existence, certaines données ont été placées. Les utiliser est notre affaire.

La connaissance de soi éclaire tout homme sur ce qu’il est et ce qu’il peut ; elle le sauve des illusions souvent funestes qu’il se fait sur lui-même. Les hommes ne sont jamais plus heureux que lorsqu’ils se connaissent eux-mêmes En effet, ceux qui se connaissent sont instruits de ce qui leur convient et distinguent les choses dont ils sont capables ou non. Ils se bornent à parler de ce qu’ils savent, cherchent a acquérir ce qui leur manque et s’abstiennent complètement de ce qui est au-dessus de leurs capacités ; ils évitent ainsi les erreurs et les fautes. Ceux qui ne se connaissent pas et se trompent sur eux-mêmes sont dans la même ignorance par rapport aux autres hommes et aux choses humaines en général. La connaissance de soi est la science première. « Connais-toi toi-même » veut dire : renonce à chercher hors de toi, à apprendre par des moyens extérieurs ce que tu es réellement et ce qu’il te convient de faire ; reviens à toi, non pas certes pour te complaire en tes opinions, mais pour découvrir en toi ce qu’il y a de constant et qui appartient a la nature humaine en général, Conception d’une extrême importance car elle proclame qu’en tout esprit humain existe la science, qui intéresse I’Homme et qui n’a besoin que d’être extraite.

Ainsi m’entretenant seulement moi-même et considérant mon intérieur, je chercherai de me rendre peu a peu plus connue et plus familière à moi-même. Dans le « Je pense donc je suis », il y a deux choses. La première est que l’homme a le droit de penser par lui-même sans être influencé ; la seconde est que l’homme « est » parce qu’il pense.

C’est ainsi que l’Homme, grâce à la connaissance de lui-même devient son propre médecin…

Conseil de Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Un changement encourageant

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2016

 

Les auteurs d’Affiuenza affirment que quand nous atteignons le point où nous réalisons l’emprise de la dépendance exercée sur nous par la consommation ainsi que la futilité de la recherche de gain monétaire fondée sur le stress et destinée à financer l’acquisition compulsive de plus de « possessions », nous commençons par nous arrêter, puis nous réfléchissons à la situation, puis nous nous accordons un répit. Considérant les méthodes éprouvées de libération des dépendances, nous devrons peut-être chercher de l’aide. Comme c’est souvent le cas, les meilleurs aidants sont habituellement ceux qui ont été eux-mêmes dépendants et qui se sont guéris. Contrairement à la plupart des dépendances, l’affluenza est soutenue activement par un système économique qui promeut la consommation comme un but auquel on doit aspirer.

ondes

Nous reviendrons plus loin sur les initiatives visant à changer les tendances actuelles sur une échelle globale, politiquement et économiquement, mais, pour l’instant, concentrons-nous sur celles qui encouragement le changement au niveau personnel et au niveau de la base. Ce changement est révolutionnaire. Grâce à ces gens qui prônent une existence durable, il existe des ressources, des outils, des exemples et des contacts vers lesquels se tourner pour obtenir de l’inspiration, de l’aide pratique et du soutien. L’Internet et le nombre croissant de groupes locaux existant partout dans le monde permettent à une communauté interactive de développer ce que l’on appelle le mouvement de simplicité volontaire. Des sites Internet comme www.simpleliving.net soutiennent le choix personnel d’un style de vie simple, sain et revivifiant où chacun peut déterminer ce qui est important et ce qui est « assez ». Cecile Andrews, l’une des fondatrices américaines du mouvement visant à encourager les gens à vivre une existence de simplicité extérieure et de richesse intérieure, a dit ceci: « Les gens ne se rendent pas compte à quel point c’est radical. C’est le cheval de Troie du changement social. »

Le mouvement de simplicité volontaire célèbre surtout la vie. Il ne s’agit pas de promouvoir le sacrifice et la privation, mais plutôt l’exploration et la redécouverte de la vie en harmonie avec le monde-entier. Comme le découvrent de plus en plus de gens, la joie de cet éveil réside dans la redécouverte des plaisirs d’une vie simple et ordinaire. Nous nous rendons compte que nous n’avons pas besoin de nous isoler du monde quotidien pour atteindre l’illumination. Il y a deux millénaires, les grands maîtres Jésus, le Bouddha et Lao-tseu enseignaient que c’était là notre véritable nature et notre destinée cosmique. Plutôt que de nous faire chercher à devenir sans ego, la Transformation qui a lieu présentement nous permet d’honorer notre ego tout en dépassant le sentiment illusoire de séparation.

Cette Transformation est cruciale pour que nous résolvions les questions globales que nous affrontons en cette époque d’effondrement ou d’avancement potentiel. Si nous devions stagner à un niveau de perception fragmenté, égoïste et fondé sur l’ego, notre réaction individuelle ou collective à ces difficultés serait basée sur la peur, de sorte qu’un effondrement global serait inévitable. Cependant, il existe des signes de notre éveil. Un nombre croissant de gens se libèrent des schismes qui nous ont tous séparés et réconcilient le cœur, l’esprit et la volonté dans des entreprises de coopération et de cocréation.

Dans les derniers chapitres de cet ouvrage, nous examinerons les questions globales qui nous divisent toujours et nous verrons comment notre nouvelle conscience collective peut nous offrir – et elle commence déjà à le faire – des solutions nouvelles et révolutionnaires à des problèmes apparemment insurmontables.

La réalité intégrale

Les biologistes représentent parfois les quatre milliards et demi d’années de l’histoire terrestre sous la forme d’une horloge de 24 heures. Bien que la vie biologique soit apparue très tôt dans ce jour cosmique, ce n’est qu’à cinq heures du matin qu’elle est sortie de l’océan nourricier pour ramper sur la terre inhospitalière et incertaine. Il a ensuite fallu dix-huit heures de plus – l’équivalent de 500 millions d’années – pour que s’accomplisse l’incroyablement rapide développement de la vaste biodiversité de la Terre, appelée l’explosion cambrienne. En toute fin de soirée de notre journée terrestre, les dinosaures dominaient la planète. C’est seulement après leur disparition, vingt minutes avant minuit, que les mammifères sont apparus.

C’est dans les dernières secondes avant la fin du jour que nous, les humains modernes, avons marché sur la Terre. Au cours de cette infime période de temps, nous avons émergé de ce que les généticiens croient avoir été une minuscule population d’homo sapiens pour devenir nombreux comme nous le sommes aujourd’hui. Et maintenant, en ce dernier instant de notre jour terrestre, la cinquante-neuvième seconde de la cinquante-neuvième minute de la vingt-quatrième heure, nous sommes tristement devenus responsables d’avoir conduit au bord du désastre la biosphère et ses créatures vivantes.

La coopération

Les biologistes traditionnels évoquent souvent la nature compétitive du processus évolutif, interprétant même à l’extrême la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin, selon laquelle la vie est un simple processus perpétuant l’existence de gênes égoïstes dont seuls les mieux adaptés au milieu survivent. Dans ce contexte vital, le mot « adaptés » a fini par signifier « les plus gros, les plus forts et les plus compétitifs ». Nous avons vu plus haut non seulement la stérilité de cette approche, mais la preuve accablante de la fausseté de ses limitations inhérentes. Darwin lui-même ne donnait pas ce sens-là au mot « adaptation ». Par « survie des plus adaptés », il entendait les caractéristiques qui convenaient le mieux à l’environnement.

Lorsque nous observons l’ahurissante diversité de la Nature, nous y voyons beaucoup plus de coopération que de compétition. Alors qu’il existe des hiérarchies dans la chaîne alimentaire, il y a même entre les prédateurs et leurs proies des bénéfices mutuels chez les espèces impliquées. Depuis le tout début de la vie sur la Terre, la coopération à l’intérieur des espèces et entre elles, plutôt que la compétition, est très grande. En fait, plusieurs organismes monocellulaires – dont l’archéobactérie primitive – , qui furent les premières formes de vie terrestres, s’échangent des gènes à un degré remarquable. Leur coopération est si grande que les biologistes sont incapables d’identifier des frontières nettes et donc d’établir différentes espèces.

La diversité extraordinaire des espèces à l’intérieur des écosystèmes est beaucoup plus grande que si elle dépendait principalement de facteurs compétitifs. Les écosystèmes riches possèdent un éventail incroyable de créatures, à la fois végétales et animales, qui sont interdépendantes de nombreuses façons et qui exploitent des niches souvent extrêmement étroites dans leur environnement pour produire collectivement d’abondantes manifestations de la vie.

Dans un article marquant publié en 1981, le politologue Robert Axelrod a démontré comment les gens en viennent à coopérer plutôt qu’à rivaliser ou à s’offenser égoïstement les uns les autres, ce qu’il a compris au moyen de certains jeux. Il a invité des théoriciens du jeu professionnel à un tournoi où ils devaient déployer diverses stratégies de coopération ou de compétition entre deux agents, avec le défi de trouver le meilleur résultat cumulatif tel que mesuré par les bénéfices de l’harmonie et de la confiance mutuelles. L’élément capital du jeu d’Axelrod, c’était que, comme dans plusieurs scénarios de la vraie vie, les deux agents étaient incapables de communiquer entre eux et qu’ils étaient par conséquent incapables d’expliquer leurs actions ou de négocier.

Le gagnant du tournoi, le mathématicien Anatol Rapaport, était le joueur qui avait conçu la stratégie la plus simple, qu’il appelait « rétribution ». Sa seule règle était celle-ci: les agents commençaient par coopérer, puis chacun reflétait l’action de l’autre. Ainsi, tant qu’aucun des deux n’offensait l’autre, la relation demeurait harmonieuse et il en résultait un bénéfice maximal. Axelrod découvrit que chaque stratégie débutant par la coopération l’emportait sur une stratégie débutant par la compétition ou centrée sur l’intérêt personnel. Il tira de la stratégie gagnante d’importantes conclusions qui s’appliquent autant aux organisations et aux nations qu’aux individus. Ne pas être le premier à offenser, toujours réciproquer, réagir plutôt qu’anticiper, et faire de son mieux pour soi-même sans tenter de surpasser l’autre.

Axelrod a démontré clairement les bénéfices de la coopération; néanmoins, la stratégie de rétribution comporte un sérieux inconvénient pratique. Comme les agents sont incapables de communiquer entre eux, si l’un offense l’autre ou rivalise avec lui, celui-ci réciproque et déclenche alors une spirale descendante. Lorsque le geste de rivalité ou d’offense est involontaire ou dû à une erreur, il n’existe aucun moyen d’y échapper et la relation devient soumise à un cycle incessant de méfiance et de disharmonie. Cependant, comme l’ont découvert Martin Nowak et Karl Sigmund, théoriciens du jeu, une coopération plus durable peut se développer lorsque la stratégie est modifiée de façon que les agents puissent choisir de ne pas punir certaines offenses et apprendre essentiellement de leurs propres erreurs et de celles de l’autre.

Au début des années quatre-vingt-dix, Nowak et Sigmund ont utilisé la simulation informatique pour observer une grande Cosmos-–-A-Spacetime-Odyssey-bluraydiversité de stratégies impliquant divers schèmes de coopération et de compétition/offense, dans chacune desquelles le choix de rivaliser ou de coopérer était effectué en réaction à ce que l’autre agent avait fait lors de la ronde d’actions précédente. À travers des centaines de milliers d’itérations, ils ont vu le flux et le reflux des cycles de coopération et d’offense. Finalement, après deux cycles de coopération dont chacun était suivi d’une descente dans les turbulences de l’offense, une troisième vague de coopération se développait, durable cette fois.

Ce que ces chercheurs ont démontré, c’est le cul-de-sac du comportement vengeur, tant au niveau personnel que collectif. Ils ont également démontré la possibilité de paix et de réconciliation qui existe quand les agents dépassent leurs réactions habituelles qui les emprisonnaient, reconnaissent l’humanité et la faillibilité de ceux avec qui ils ont été en conflit, et consentent à reconnaître leurs propres offenses. Les étapes qui conduiront à la résolution auront presque certainement besoin d’être négociées, mais, au lieu du poids mortel du compromis, une nouvelle phase de coopération émergera.

Extraits du livre COSMOS, Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/ 
Ariane Éditions, 2008

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En quête de Dieu

Posté par othoharmonie le 20 décembre 2015

1 Zen

 

    L’un des nombreux problèmes auxquels nous sommes tous confrontés, et qui touchent tout particulièrement ceux dont l’éducation est en cours et qui devront bientôt se lancer dans le monde, est la question des réformes. Divers groupes – socialistes, communistes et réformateurs de tout poil – s’efforcent consciencieusement de faire aboutir certains changements dans le monde, de toute évidence nécessaires. Bien que certains pays jouissent d’une relative prospérité, dans le reste du monde la faim, voire la famine, subsiste, et des millions d’êtres humains sont mal vêtus et n’ont pas d’abri décent pour dormir. Mais comment une réforme fondamentale peut-elle se mettre en place sans susciter encore plus de chaos, de misère et de conflits? Là est le véritable problème. Si l’on se plonge un peu dans l’histoire, et que l’on observe les tendances politiques actuelles, il apparaît évident que ce que nous qualifions de réforme – si désirable et nécessaire soit-elle – apporte toujours dans son sillage de nouvelles formes de confusion et de conflits ; et pour contrecarrer ce surcroît de malheurs, il faut nécessairement encore plus de lois, plus de contrôles et de vérifications des contrôles. 

La réforme suscite de nouveaux désordres, et en y remédiant, on en crée de nouveaux, et le cercle vicieux continue de la sorte. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés, et c’est un processus apparemment sans fin. 

    Comment sortir de ce cercle vicieux? Que les réformes soient nécessaires, c’est une évidence ; mais est-il possible de réformer sans créer de confusion plus grande? Voilà, me semble-t-il, l’un des problèmes fondamentaux dont toute personne réfléchie doit se préoccuper. La question n’est pas de se demander quel genre de réforme est nécessaire, mais si une quelconque réforme est possible sans entraîner d’autres problèmes qui suscitent à leur tour la nécessité d’une réforme. Et que faire pour casser ce processus sans fin? Assurément, la fonction de l’éducation, de l’école primaire à l’université, est de s’attaquer à ce problème, pas de manière abstraite et théorique, pas en philosophant et en écrivant des livres à ce sujet, mais en l’affrontant pour de bon, afin de trouver les moyens de le résoudre. L’homme est prisonnier de ce cercle vicieux d’un système de réformes qui exige sans cesse de nouvelles réformes, et s’il n’y est pas mis fin, nos problèmes sont sans solution. 

   Quel type d’éducation, quel type de pensée faut-il donc pour briser ce cercle vicieux? Quelle action saura mettre fin à cette recrudescence de problèmes dans toutes nos activités? Y a-t-il un mouvement de la pensée, quelle qu’en soit la direction, qui soit capable de libérer l’homme de ce mode de vie, qui, pour être réformé, exige toujours plus de réformes? Autrement dit, y a-t-il une action qui ne naisse pas d’une réaction? 

   Je pense qu’il existe un choix de vie étranger à ce processus de réforme qui a pour fruit une misère accrue, et cette voie-là peut être qualifiée de religieuse. L’homme authentiquement religieux ne se soucie pas de réformes, il ne se préoccupe pas d’introduire de simples changements dans l’ordre social: au contraire, il est à la recherche du vrai, et cette quête même a sur la société un impact transformateur. Voilà pourquoi l’éducation doit avant tout se préoccuper d’aider l’étudiant à chercher la vérité – ou Dieu – et ne pas se contenter de le préparer à se plier aux modèles d’une société donnée. 

    Je crois qu’il est très important de comprendre cela lorsqu’on est jeune car, l’âge venant, nous commençons à laisser de côté nos petits amusements et nos petites distractions, nos appétits sexuels et nos ambitions mesquines, nous avons une conscience plus aiguë des immenses problèmes auquel le monde est confronté, nous voulons alors agir pour y remédier, et apporter certaines améliorations. Mais, à moins d’être profondément religieux, nous ne susciterons qu’un surcroît de confusion et de malheurs ; et la religion n’a rien à voir avec les prêtres, les églises, les dogmes, ou les croyances organisées. Tout cela n’a rien à voir avec la religion, ce sont de simples convenances sociales visant à nous maintenir dans le cadre d’un schéma particulier de pensée et d’action ; ce ne sont que des moyens d’exploiter notre crédulité, notre espoir et notre peur. La religion consiste à chercher ce qu’est la vérité, ce qu’est Dieu, et cette quête requiert énormément d’énergie, une intelligence ouverte et une grande subtilité de pensée. L’action sociale juste ne naît pas en mettant en œuvre la soi-disant réforme d’une société donnée: elle naît dans et par la recherche de l’incommensurable. 

    La quête de la vérité exige beaucoup d’amour et une conscience approfondie de la relation de l’homme à toute chose – ce qui signifie que l’on ne se préoccupe pas de son propre progrès, ou de ses propres accomplissements. La quête de la vérité est la vraie religion, et seul celui qui cherche la vérité est un homme authentiquement religieux. 

A cause de son amour, cet homme est en dehors de la société, et son action sur elle est donc entièrement différente de celle de l’homme qui est dans la société et veut la réformer. Le réformateur ne peut jamais créer une nouvelle culture. Ce qui est indispensable, c’est la quête menée par l’homme véritablement religieux, car cette quête même produit sa propre culture – et c’est notre unique espoir. En effet, la quête de la vérité donne à l’esprit une créativité explosive, qui est la vraie révolution, car dans cette quête l’esprit n’est pas contaminé par les diktats et les sanctions de la société. 

Étant libre de tout cela, l’homme religieux est capable de découvrir ce qui est vrai ; et c’est cette découverte du vrai, d’instant en instant, qui crée une nouvelle culture.    

 C’est pour cette raison qu’il est si important pour vous de recevoir l’éducation adéquate. Pour cela, l’éducateur lui-même doit être correctement éduqué, de telle sorte qu’il ne considérera pas l’enseignement comme un simple moyen de gagner sa vie, mais qu’il sera capable d’aider l’élève à se détacher de tous les dogmes et à n’être prisonnier d’aucune religion ni d’aucune croyance. Ceux qui se rassemblent sur la base d’une autorité religieuse, ou pour mettre en pratique certains idéaux, s’intéressent tous aux réformes sociales, ce qui revient à se contenter de décorer les murs de sa prison. Seul l’homme réellement religieux est un vrai révolutionnaire ; et l’éducation a pour fonction d’aider chacun de nous à être religieux dans le vrai sens du terme, car c’est dans cette seule et unique voie qu’est notre salut.

 

Extrait … du livre LE SENS DU BONHEUR -  KRISHNAMURTI  à retrouver ICI : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/12/04/le-sens-du-bonheur-de-krishnamurti/

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Quel monde allons-nous offrir à nos enfants

Posté par othoharmonie le 14 novembre 2015

le monde

Alors que la société dans laquelle nous évoluons avance de plus en plus vers la déshumanisation et la perte des qualités de l’âme, un nombre croissant d’individus se tourne vers les traditions spirituelles. En effet, ces chercheurs de vérité ou, tout simplement, ces hommes et ces femmes désillusionnés des promesses d’un monde dans lequel ils ne peuvent pas fleurir, se sentent prêts à écouter « d’autres sons de cloches », à s’ouvrir à d’autres points de vue. Une pensée vient alors les visiter de plus en plus fréquemment et elle retentit à l’intérieur de leur tête comme la sonnerie d’un réveille-matin qui clame :

« Quel est le sens de notre vie, pourquoi sommes-nous sur Terre et quel monde allons-nous offrir à nos enfants, aux générations futures ? »

S’ils tendent suffisamment l’oreille, peut-être entendront-ils la réponse…. Nous le souhaitons en tous cas.

Dans tous les peuples du monde, l’esprit de la sagesse a déjà répondu à ces questions et a envoyé ses émissaires : Jésus, Bouddha, Lao Tseu, Manitou, Peter Deunov… Et aujourd’hui encore, cet esprit continue à parler par la bouche de ses représentants à travers le monde – représentants que de plus en plus de gens écoutent. Mais cette révolution de la conscience ne se fait pas forcément en douceur. Elle crée des remous. Elle demande du courage et du discernement.

Le pèlerin est toujours testé sur le chemin. Prendra-t-il ses jambes à son coup devant la moindre ombre inquiétante, ou continuera-t-il malgré tout à avancer en cherchant à savoir si l’ombre ne provient pas d’un simple feuillage qui borde le sentier ? Même si une certaine « culture » médiatique agite depuis longtemps l’épouvantail de la peur en s’emparant des mots « secte », « guru », « maître », pour préserver ses « parts de marché » et ses certitudes rassurantes, un nombre croissant de gens s’individualise et cultive le discernement.

Ces chercheurs commencent à voir que la vérité n’est pas forcément du côté de celui qui parle le plus fort et ils commencent également à prendre en compte cet enseignement de la nature « On reconnaît un arbre à ses fruits ».

Ainsi, ce sont des milliers de personnes qui s’éveillent et vont chaque année à la rencontre d’Amma, lors de ses programmes en France, pour recevoir une nourriture pour leur âme et leur esprit. Ce sont aussi des dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui se tournent vers les enseignements éprouvés de la Rose+Croix, des bouddhistes ou des Esséniens et de leurs villages, pour construire leur vie avec les matériaux les plus nobles et les plus sains qui soient. C’est toujours par une poignée d’individus que le monde a été transformé.

Soyons de ceux qui feront vivre l’harmonie, la paix et l’amour sur la Terre et nous donnerons un sens merveilleux à notre existence.
 
Ecrit par Thierry-Frantz Dislaire Rédacteur en chef magazine Essentiel

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Comment vivre le sacré au quotidien

Posté par othoharmonie le 12 novembre 2015

VIVRE LE SACRE

Dans ce court exposé, nous allons aborder principalement le côté pratique de ce sujet en tentant de répondre à la question : « est-il possible de vivre le sacré au quotidien et – si oui – COMMENT ? » Nous proposerons quelques pistes de solutions en nous inspirant entre autres de l’enseignement de Peter Deunov, médecin et musicien bulgare – dont le pape Jean XXIII affirmait qu’il le considérait comme le plus grand philosophe sur terre et à propos duquel Einstein confiait à une radio zurichoise : « tout le monde s’incline devant moi mais, personnellement, je m’incline devant Deunov… »

Par quoi débuter notre liste de propositions ? Allons-y en musique… Dans le passé, j’ai eu la surprise de lire ceci dans plusieurs écrits orientaux et occidentaux : « Au Commencement était le Verbe » (on retrouve cette phrase par exemple dans le prologue de l’Évangile selon St Jean). Plus tard, j’ai été tellement fasciné par ce sujet que j’en ai rédigé un mémoire intitulé : « Au Commencement était la Musique », ouvrage pointant la mystérieuse influence de la musique à travers les âges et expliquant à quel point certains compositeurs avaient eu une incidence sur notre société.

Nous avons avec ce thème un début de réponse : commençons par opter pour un nouveau type de musique !
Pourquoi ? Parce que – selon les Grecs et leur théorie de l’éthos – le type de musique écoutée par une population détermine l’ordre ou le chaos de cette nation. Les sages de la Grèce antique accordaient donc une immense importance à ce sujet susceptible de mettre en péril toute la république. Le musicien pouvait ainsi encourir jusqu’à la peine de mort (…) s’il introduisait un style de musique produisant des effets néfastes sur le peuple.

 

Vivre autrement

Comment vivre le sacré au quotidien ?

Dans ce court exposé, nous allons aborder principalement le côté pratique de ce sujet en tentant de répondre à la question : « est-il possible de vivre le sacré au quotidien et – si oui – COMMENT ? » Nous proposerons quelques pistes de solutions en nous inspirant entre autres de l’enseignement de Peter Deunov, médecin et musicien bulgare – dont le pape Jean XXIII affirmait qu’il le considérait comme le plus grand philosophe sur terre et à propos duquel Einstein confiait à une radio zurichoise : « tout le monde s’incline devant moi mais, personnellement, je m’incline devant Deunov… »

Par quoi débuter notre liste de propositions ? Allons-y en musique… Dans le passé, j’ai eu la surprise de lire ceci dans plusieurs écrits orientaux et occidentaux : « Au Commencement était le Verbe » (on retrouve cette phrase par exemple dans le prologue de l’Évangile selon St Jean). Plus tard, j’ai été tellement fasciné par ce sujet que j’en ai rédigé un mémoire intitulé : « Au Commencement était la Musique », ouvrage pointant la mystérieuse influence de la musique à travers les âges et expliquant à quel point certains compositeurs avaient eu une incidence sur notre société.

Nous avons avec ce thème un début de réponse :commenons par opter pour un nouveau type de musique !
Pourquoi ? Parce que – selon les Grecs et leur théorie de l’éthos – le type de musique écoutée par une population détermine l’ordre ou le chaos de cette nation. Les sages de la Grèce antique accordaient donc une immense importance à ce sujet susceptible de mettre en péril toute la république. Le musicien pouvait ainsi encourir jusqu’à la peine de mort (…) s’il introduisait un style de musique produisant des effets néfastes sur le peuple.

Influence musicale

Actuellement, on voit par contre malheureusement fleurir un peu partout de grossières musiques binaires privilégiant la syncope, les basses fréquences avec des paroles appelant parfois à la haine ou la débauche. Or les effets sur la population sont beaucoup plus désastreux qu’on pourrait le penser : violence, sensualité débridée et abêtissement sont certainement parmi les nombreuses conséquences de ce type d’expression.

 paneurythmie

Alors quelles sont les musiques pouvant engendrer à court ou long terme un changement dans notre perception du sacré ?

Voici deux exemples parmi beaucoup d’autres :

1. On trouve dans le final de la 9ème symphonie de Beethoven un hymne avec ces paroles : « Alle Menschen werden Brüder » – ce qui signifie « tous les êtres humains deviennent frères ». Il est intéressant de noter que cet Ode a été créé lorsque le compositeur était totalement sourd : à l’issue de l’exécution de son œuvre, la soprano a même dû retourner Beethoven pour - qu’à défaut de l’entendre - il voit le public, debout en train de l’applaudir frénétiquement !

Selon les dires du compositeur – malgré ou grâce à sa surdité – il aurait entendu une sorte de « musique des sphères » qu’il a essayé de retranscrire ensuite dans sa dernière symphonie. On peut donc comprendre pourquoi ce chant tonique et joyeux a été maintenant choisi comme hymne européen et pourquoi il serait très intéressant de faire chanter un jour cette musique céleste, sacrée et fraternelle à toute la terre : qui sait, on éviterait ainsi peut-être bien des guerres inutiles !

 

2. À propos du thème de fraternité, voici ce que Peter Deunov suggéra un jour à un de ses disciples : « va contempler le lever de soleil au sommet du Mont Mousala (une montagne en Bulgarie culminant à 3000 m d’altitude qui – contrairement à l’Everest – n’aurait encore jamais été sous les eaux), et redescends nous raconter ce que tu as vu… »

Au retour, l’homme – visiblement ému – décrivit avoir eu la sensation de voir dans le ciel des entités angéliques dansant en cercle toutes de blanc vêtues. A la fin de son récit, le Maître expliqua qu’en effet - dans les autres plans – anges et archanges chantent et dansent tous une danse sacrée nommée « Paneurythmie ». Il indiqua solennellement ensuite qu’il communiquerait - pour la 1ère fois en ce monde - les mélodies et mouvements de cette méditation collective qu’on peut traduire par « haute rythmique de l’univers ».

 

Actuellement, la Paneurythmie est enseignée dans certaines écoles en Bulgarie et a fait l’objet de nombreuses études scientifiques confirmant toutes le très haut pouvoir thérapeutique de cette danse. Peter Deunov allait même jusqu’à affirmer : « là où la Paneurythmie est jouée, aucun malheur n’arrivera. »

On peut donc penser sans grand risque de se tromper qu’une pratique matinale quotidienne dans les parcs de nos cités – comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays – amènerait santé, paix, harmonie et sacralité dans les relations humaines.

Alain Besson – Pianiste, chef d’orchestre, directeur du Choeur Universel, thérapeute – Suisse
www.alainbesson.com

 

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Nécessairement, le sens du Mal s’évanouira

Posté par othoharmonie le 10 novembre 2015

 

 

Le sens du Mal disparaitra puisque le Temps n’existera plus et que sera perçue la totalité des choses. Ce n’est pas que nos fautes nous seront remises, ce n’est pas que le pardon nous sera consenti, qu’une amnis­tie générale sera accordée. C’est que, la linéarité du Temps ne jouant plus pour notre conscience, un événe­ment cessera d’en susciter un autre : la causalité ne sera plus ce qui réunit les choses, nous ne jugerons plus en termes de Bien et de Mal, nous ne verrons plus que l’unité, ne vivrons plus que l’intégralité. Nous ne serons plus nous-mêmes au sens où nous le sommes aujourd’hui — séparés du reste et opposés à lui —, nous serons fondus dans le Tout, nous serons tout, et, ayant la conscience de Dieu, nous serons Dieu. Comme lui sans début et sans fin, nous serons comme lui sans cause. Et cela même, qui est la signature de l’Éternité, prouvera notre affranchissement de ce Bien et de ce Mal qui n’existaient pas sur la Terre avant qu’une créature ne s’y avisât du passage du Temps.

Prendre conscience

De cet état de conscience, l’extase des mystiques donne un aperçu sidérant où est d’un seul coup arraché le voile des perceptions habituelles. À quelque pays, quelque siècle, quelque culture qu’ils appartiennent, l’expérience est identique, même si, par la suite, au moment d’être expri­mée, elle se recouvre d’un vocabulaire ethnique parti­culier et semble se référer au canon d’une Église.

L’expérience peut s’emparer d’un laïc autant que d’un religieux, d’un athée autant que d’un croyant, d’un réprouvé autant que d’un homme de bien, d’une victime autant que d’un bourreau, d’un enfant autant que d’un vieillard, car, en vérité, rien ne peut la provoquer. Les macérations, les rites, les systèmes de yoga ne sont d’aucun secours : ils peuvent éclairer la nature extérieure, l’embellir, la sanctifier en termes strictement humains, ils ne sauraient donner l’expérience de Dieu, laquelle se situe dans un plan où ils n’ont pas accès.

D’ailleurs, pour celui qui a vu Dieu, l’impression est toujours la même : il n’y est pour rien — comment la ché­tive force humaine pourrait-elle soulever à elle seule l’insoupçonnable dalle qui nous cache la Réalité de notre être ? Comment effacerions-nous d’un regard l’immensité stellaire ? Comment passerions-nous de la conscience étroite où nous vivons, déchirés par les dualités, à cette conscience sans limites où, soudain, et depuis toujours, et pour toujours, et tout naturellement, nous sommes l’essence de tout ce qui est, a été ou sera ?

Cette conscience dont l’unité manifeste et constitue tout espace et toute durée, comment oserions-nous dire, si nous l’avons touchée et nous y sommes immergés, que c’est grâce à nos efforts ? Nous savons bien, désormais, que la chose est impossible, même s’il nous semble que l’expérience était le fruit d’une inlassable purification.

Et nous sourions de notre ancienne naïveté qui nous insufflait la ferveur au moyen de laquelle nous nous imagi­nions pouvoir déplacer les montagnes sans savoir au juste ce qu’étaient ces montagnes — nous croyions qu’elles appartenaient à notre monde, qu’elles étaient faites d’une même matière, et maintenant que nous sommes passés de l’autre côté, nous savons bien que non, car nous avons vécu ce qu’aucune langue ne peut laisser soupçonner, avons été possédés de ce dont nul ne peut se douter, dépris de nous-mêmes, de notre corps, de nos sentiments, de nos pensées, de notre foi, même — des mille images brisées qui composent notre univers. Nous avons été effacés et, alors, non pas anéantis, mais rendus infinis, éternels, omni­scients d’une omniscience silencieuse et absolue qui, après coup, nous a peut-être donné à comprendre qu’il n’y a rien à savoir.

Du moins n’y a-t-il rien que la pensée puisse savoir, ana­lyser, comprendre et mettre en application. Rien que l’esprit humain puisse ensuite prétendre posséder en propre. À supposer qu’il le veuille, il ne le pourrait pas. Mais il ne le veut pas. Il est comblé par son annulation. Il abdique en faveur d’une autre forme d’intelligence. La seule chose qu’il puisse affirmer dorénavant, c’est que « cela » existe, et incomparablement plus que n’importe quoi au monde. Il insiste pour le dire d’une manière ou d’une autre, et tout, autour de lui, mystérieusement, se fait l’écho de l’oracle qui, en lui, déchiffre la vérité : « Cela est, et il n’y a que cela, je suis cela, tu es cela, je suis toi, tu es moi, depuis toujours et à jamais. Les myriades d’existences qui, à travers l’univers, naissent et meurent à chaque instant ne sont en réalité que cela. Atomes ou galaxies, elles ne sont que l’existence unique que je suis moi-même dans l’Éternité. »

Or, c’est à l’homme qu’est procurée l’expérience : elle fait partie du champ de nos possibilités. Elle nous définit autant que le don de composer de la musique, d’écrire de la poésie, ou de recenser les nébuleuses spirales. Elle ne nous est pas étrangère. Même si elle n’est accordée qu’à certains, elle ne peut être rejetée par les autres sous pré­texte que son contenu est invérifiable : en shlôkas, en sou­rates, en soutras, en versets, ce contenu nous est transmis de par le monde au fil des siècles, comme nous sont communiqués d’autres savoirs en formules scientifiques dont la valeur ne nous apparaît vraiment que si nous les mettons nous-mêmes à l’épreuve.

Ce dont témoigne le voyant, c’est que quelque chose a été à jamais détruit en lui, au cours de l’expérience, qu’il a atteint un point de non-retour, qu’il lui est, à l’avenir, impossible de penser comme il pensait, de croire ce qu’il croyait, quoi que cela ait pu être, si vertigineuse qu’ait pu être sa pensée, si profonde sa foi. Cela même qui le dis­tingue à présent du reste des hommes indique ce que l’humanité — dont il continue de partager les coutumes — a la puissance de réaliser demain.

C’est un homme comme les milliards d’autres hommes qui a vu s’effondrer le mur inexpugnable de la Nuit pour alors devenir la Lumière. C’est un représentant de l’espèce humaine et non un être appartenant à une race différente, que mouvraient d’autres lois, c’est une cellule de la grande masse des hommes qui a vu, qui a vécu, qui a connu et qui, par là, a montré que toutes les autres cellules sans exception peuvent, à son exemple, voir, connaître et vivre ce que cache l’illusion cosmique.

D’ailleurs, il ne revient au monde que pour révéler cette identité, cette ressemblance, cette fraternité. Il ne se réclame pas de cette vision pour s’emparer du pouvoir. Il ne demande pas qu’on l’adore. Même si une poignée de disciples ou des foules entières se prosternent devant lui, il ne peut rechercher les marques de l’adoration. Devant lui, il n’y a que lui-même. À ses pieds, il n’y a que des êtres qui, essentiellement, sont lui et qui, un jour, seront, comme lui, libérés de la conscience humaine pour laquelle l’écoulement temporel est tout, avec son sens de la causa­lité, du Bien, du Mal, de la Mort et de Dieu.

Et lui que l’on voudrait parfois vénérer comme un Dieu, il sait qu’un jour il n’y aura plus de Dieu. Ou qu’il n’y aura plus que Dieu, ce qui revient au même, car cela veut dire qu’il n’y aura plus de différence entre Créateur et création. Et ce jour-là, la Mort aura été vaincue, le Temps dépassé, nul Bien n’aura plus à compenser nul Mal, tout sera au-delà de ce qu’aujourd’hui nous vivons. Les contraires disparaîtront. Il y aura autre chose. Il n’y aura plus qu’une chose.

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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La croix au double visage

Posté par othoharmonie le 8 novembre 2015

 

croix au double visageLe symbole de la croix a un double visage : à la fois universel (on en trouve des représentations partout dans le monde) et très marqué par l’importance toute particulière qu’il prend dans le contexte du christianisme. Il n’est donc pas, pour nous occidentaux, héritiers – consentants ou non – de vingt siècles de tradition chrétienne, un symbole tout à fait « comme les autres » et, pour fonder cette étude dans toute sa rigueur, nous sommes conduit à poser quelques prémisses méthodologiques. Nous ne pensons pas qu’il soit compatible avec une attitude scientifique de privilégier la symbolique chrétienne, même si nos sociétés euro­péennes lui reconnaissent, consciemment ou inconsciemment, une place particulière. Mais, pour échapper à cette tentation, il serait tout aussi peu souhaitable de dresser un catalogue inexpressif ; car, sous couvert d’objectivité, on ne tiendrait pas compte de l’approche privilé­giée que le christianisme a pu avoir du symbolisme de la croix, et ce serait une attitude peu heuristique, par rapport à l’intelligence du symbole.

La réponse et le juste équilibre sont, pensons-nous, dans une approche plus synopti­que, qui permette aux différents visages du symbole de s’éclairer et de se vivifier mutuelle­ment. Les progrès de l’anthropologie la rendent possible : comparatiste, mais se défiant de toute tentative syncrétiste, et soucieuse de ne pas rapprocher superficiellement des éléments fon­damentalement hétérogènes, elle se fonde sur une structure ontologique soigneusement défi­nie, de façon à découvrir ce qui, dans leur essence, associe des phénomènes différents dans leurs manifestations particulières ; elle seule, pensons-nous, peut trouver, dans l’économie générale du symbole, l’harmonie entre son visage dominant et ses visages particu­liers ; alors, nous verrons que, par delà le temps et l’espace, les aspects multiples de ce riche et beau symbole ne sont pas fondamentalement différents, et qu’ils s’inscrivent tous dans une dynamique et une énergétique ; mais qu’il est aussi exact que, parmi eux, c’est le christia­nisme qui nous propose la lecture la plus complète et la plus intégrante, et que nous devons donc en tenir compte.

Parmi les premières croix symboliques dont la littérature ou l’iconographie nous donnent des images, il en est beaucoup qui sont asso­ciées à un souci de s’orienter, de se stabiliser. On sait que c’est une des préoccupations les plus urgentes de l’homme primitif, dès l’instant où il tente d’analyser et de structurer sa relation au monde. Pour exorciser une angoisse fonda­mentale, il éprouve le besoin de se situer par rapport à des points de repère : les quatre points cardinaux, déterminant un axe « polaire » nord-sud, coupant à angle droit un axe « solaire » est-ouest ; c’est la croix qui est à la base de tous les plans de villes romaines par l’intersection du decumanus est-ouest et du cardo Nord-Sud ; c’est aussi le sens que lui donne Platon quand il nous parle du khi (?) formé par l’intersection du cercle de l’équateur et de celui de l’écliptique. Le symbole connexe est alors le carré (associé au 4, nombre symbo­lique de la matière) ; la croix constitue ses diagonales, et s’inscrit tout naturellement dans cette forme géométrique qui l’ancre et l’immo­bilise.

Quant au Christ, cloué sur sa croix aux yeux d’un incroyant, il est, même pour un croyant, écartelé aux quatre coins du monde (représenté implicitement à travers les quatre branches de la croix) .

 

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 12. Janvier-Février 1984) Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Nos guides Attendent Notre collaboration

Posté par othoharmonie le 7 novembre 2015

nos guides

« Nos guides sont toujours là, à nous observer, à œuvrer de concert avec notre Présence JE SUIS pour co-créer notre réalité. Ils peuvent être angéliques, Maîtres Ascensionnés, ou autre, mais dans tous les cas, Ils sont pur amour. Ils nous aiment inconditionnellement. Leur bonté, leur bienveillance sont infinies.

Ils font preuve de profonde compassion. Ils facilitent la connexion à notre multidimensionalité et ainsi nous aident à nous relier aux plans supérieurs. En faisant appel à nos guides et à notre Présence Divine, ils nous aident ainsi, à mieux comprendre notre «mission de vie ».

De ce fait, Ils nous poussent à agir de façon juste afin de réaliser notre mission. Nos guides sont une pure caresse d’amour. Ils sont attentifs à notre évolution, à nos projets, à nos questionnements. Ils sont toujours avec nous et ils nous accompagnent, prêts à intervenir instantanément, dès lors que nous faisons appel à leur assistance. Nous pouvons avoir plusieurs guides. Certains nous aident à maintenir un équilibre en nous et d’autres se réjouissent quand ils nous aident à révéler notre magnifique potentiel. Leurs différents soutiens offrent la force qui nous permet de surmonter les épreuves et de faire des choix. Nos guides sont à nos côtés, et entreprennent le nécessaire pour induire la pensée, l’émotion ou l’action les plus belles et les plus justes. Quoi qu’ils mettent en place pour nous épauler, ils respectent pleinement notre libre arbitre, nos choix, nos décisions, nos relations, même si ceux-là manquent encore de lumière. Un guide n’interviendra jamais de « force », ni même ne poussera son protégé à faire des choix contre son gré.

 Cependant, nos choix conscients semblent parfois fabuleusement inspirés. Ces inspirations, si elles sont auréolées d’impeccabilité, sont souvent l’expression de leur intervention. Unis à Notre Présence Divine, ensemble, ils mettent des plans et des stratégies en place. Ces plans ont pour objectif de nous extraire de notre « zone de confort «, créant une instabilité afin de nous faire réfléchir et ainsi grandir. Ou bien, ces plans, en fonction du travail que nous avons entrepris, s’expriment de façon surprenante en nous présentant de magnifiques cadeaux! Comme le dit si justement Paolo Coehlo : «Rien dans ce monde n’arrive par hasard!».. Même s’il nous arrive de nous sentir « abandonné » par nos guides ou par la hiérarchie céleste, cela n’est jamais vrai.

Quand ce sentiment là se présente, c’est que nous sommes prêts à franchir une étape de plus dans notre processus d’évolution et que nos guides et notre Présence JE SUIS, ont co-créé cette situation afin de répondre à un désir profond de purification, de guérison ou d’évolution. Le langage des guides est le langage de l’Amour. En parlant avec le langage du Cœur, des liens plus profonds s’établissent et notre intuition se développe.

Tout peut aller très vite et notre sincérité est alors divinement récompensée. Grâce à l’amour que nous leur témoignons, nul besoin de rituel particulier. La relation devient plus consciente et notre perception de la Vérité Eclairée s’affine. Nous comprenons alors, que même si nous nous sommes cru « égaré », cela n’a jamais été le cas, car ils ont toujours et à chaque seconde veillé sur nous. Il est de notre intérêt de communiquer étroitement et quotidiennement avec eux. Plus nous nous appliquons à chérir ces relations, plus notre épanouissement spirituel se développe. De ce fait, notre conscience s’accroit et plus vite nous Ascensionnons. Parce que leur aide est très précieuse, ils nous évitent bien souvent de terribles cocréations.

Sachez que leur réponse se fait toujours. En revanche, la réponse qu’ils nous proposent peut se tenir à mille lieux de ce que nous avions imaginé. Ils se « régalent » à nous surprendre, c’est une façon de nous maintenir curieux et attentif. Quelque soit notre interrogation du moment, ils trouveront toujours un moyen de nous glisser une information ou un indice nous mettant sur la voie la plus juste. Ils agissent de manière douce, efficace et très appropriée. Souvent ils manifestent des «signes «dont le but est bien de baliser de lumière notre parcours. Ces signes sont perceptibles au quotidien dès lors que nous restons alertes : Une chanson qui passe à la radio au moment propice, un dialogue de film qui arrive au bon moment, un ami qui vous donne la réponse que vous cherchiez, un slogan publicitaire.. .

En effet, Albert Enstein nous dit « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito !» Nous sommes tous capables de recevoir des réponses encore plus directes et évidentes. Pour cela, il nous est demandé de nous ouvrir à la finesse de ce qui nous entoure et de leur exprimer toute notre gratitude pour le soutien inconditionnel dont ils font preuve depuis la nuit des temps. Nos guides attendent notre collaboration…

Clothaire : www.guidesspirituels.fr.  

Ce que les guides nous enseignent:

• Tout ce qui vous agace, vous enseigne la patience.

• Tout abandon ressenti, vous enseigne à trouver la force en vous.

• Tout ce qui vous met en colère vous enseigne le pardon et la compassion.

• Tout ce qui exerce une emprise sur vous, vous enseigne qu’il est temps de reprendre votre propre pouvoir.

• Tout ce que vous « haïssez », vous enseigne l’Amour Inconditionnel.

• Tout ce que vous redoutez, vous enseigne à aller au-delà de vos peurs.

• Tout ce que vous ne pouvez maîtriser, vous enseigne le lâcher-prise

• Tout ce qui vous rend malheureux, vous enseigne qu’il est temps de vous aimer davantage.

source : http://www.dominique-claire-germain.com/

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Une certaine Magie dans la perception du Monde

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2015

nouvelle perception

 

Aujourd’hui, nous parlons de magie lorsque nous cher­chons à définir le mode de vie que nous prêtons à nos ancêtres. Mais pourquoi devrions-nous juger en termes culturels une chose que nous induisons du comportement des derniers sauvages ? Qui nous dit que, pour eux, il se soit agi de magie et non d’une perception naturelle du monde ? Et à quoi bon nous donner des frissons faciles en supposant que, plus intuitifs et spontanés, moins logiciens que nous, nos ancêtres nous étaient sûrement supérieurs ?

Il se peut qu’ils aient possédé des pouvoirs, et même de grands pouvoirs, leur permettant de réaliser ce qui nous est à présent devenu impossible, du moins sans le recours à la machine. Mais devons-nous compter pour rien le pou­voir de la pensée telle que nous la captons et sommes peut-être les seuls à la capter ?

Il se peut que ce qui nous paraît surnaturel ait été en ce temps-là naturel pour des hommes qui, au contraire, trou­veraient surnaturel tout ce qui nous parait le plus naturel. Nous-mêmes, infirmes que nous sommes à nos propres yeux, ferions figure de mages, le plus démuni d’entre nous semblerait un être quasi divin à ces hommes d’autrefois, à ces races d’avant le Déluge dont notre imagination exalte le charme sorcier.

Une certaine stimulation des cellules du cerveau, une variation dans les sécrétions glandulaires, et nous passons d’un côté ou de l’autre. Telle faculté vient en avant, telle autre disparaît à l’arrière-plan. Ce qui, en nous, voit le monde selon un angle particulier, le veut selon cette vision, l’utilise selon cette volonté, peut n’avoir compté pour rien chez les hommes qui nous ont précédés, aux yeux desquels tout se présentait différemment, pour d’autres fins et d’autres joies.

On dit assez que l’homme de Cro-Magnon était en tout point notre semblable, notre moi antérieur, identique et sauvage. Sauf en cela, justement, que l’on oublie tou­jours : son être pouvait être tourné dans un autre sens, le fonctionnement s’en avérer différent ; les sens et l’intel­ligence, tout en étant homologues des nôtres, pouvaient comprendre le monde selon d’autres perspectives qui ne rendaient en rien nécessaire ce qui nous est indispensable.

Même à cette heure, il existe, d’une race à l’autre, des différences colossales. Une nation aussi énorme que l’Inde ne voit pas l’univers comme le voient les autres pays. Elle vit dans ce qui peut sembler un imaginaire forcené, en compagnie de dieux dont rien ne lui prouve qu’ils existent et que, pourtant, elle vénère et qu’elle choie, ou bien dans l’idée — qui l’a matériellement érodée — que rien n’existe vraiment. D’aucuns affirment qu’elle ne s’en relèvera pas. Il n’empêche que, depuis des millénaires, sa culture se déploie dans une dimension où les autres n’ont générale­ment pas accès. Rien ne sert de condamner sa philosophie qui rejette ce monde, ni rien ne sert d’en faire le sommet de la sagesse. C’est un point de vue. Il y en a d’autres, tout aussi valables, qui vont dans un sens ou un autre. Et force nous est de constater que tout semble possible à notre esprit et que, finalement, rien n’est sûr.

Par exemple, si les Indiens vivent facilement dans l’idée que l’univers est le jeu de la Divinité, dont ils sont en quel­que sorte les partenaires, et s’ils n’ont aucun mal à croire que cette Divinité créatrice des milliards de systèmes de notre galaxie et des milliards d’autres galaxies s’incarne régulièrement dans un avatar, s’ils peuvent demander en toute candeur à un tel homme comment il a créé le monde, s’ils vivent dans un Temps qui n’a pas de valeur historique et où la réalité des héros, des rois et des saints ne se prouve pas par des dates mais par l’impression qu’ils laissent dans la conscience populaire, l’attitude des boud­dhistes est toute différente. Bien qu’ils se soient eux aussi entourés de tout un panthéon auspicieux, il n’existe pour eux pas de Dieu, le monde n’est pas une imagination ludique comme pour l’Hindou, mais une illusion radicale, la personnalité humaine n’est elle-même qu’un leurre. De ce triple mirage sans cause et sans objet, il faut s’affran­chir en se dissolvant dans le nirvâna. Si aucune attitude religieuse ne va plus loin que la pensée hindoue, il n’est pas de nihilisme qui soit plus absolu que celui du boud­dhisme [2].

L’Occidental, lui, voue un culte à la raison et à la Matière. Le réel est cette Matière physique que sa raison peut saisir et pourchasser jusqu’en le plan où elle se trans­mue en énergie. Né de la confluence des courants juif et grec, il croit au monde visible, il croit aux hommes, il croit aux lois, décalogue, nombre d’or ou relativité, et que tout peut s’expliquer, se conquérir, se mettre en formules, le Temps comme l’Espace qu’en dépit de leur évanescence il veut s’approprier. Son investigation du monde extérieur ou objectif est aussi éblouissante et rigoureuse que l’inves­tigation indienne du monde intérieur ou subjectif ou que la réduction bouddhique de l’être illusoire au non-être réel.

Ce sont là des conceptions nées du génie humain, qui conviennent à des tempéraments particuliers, et il serait aussi vain d’en trouver une meilleure que les autres que de vouloir donner la préférence à un groupe sanguin. Le groupe A est plus répandu en Europe, le groupe B davan­tage en Asie. Cela n’entraîne aucune prééminence de l’un sur l’autre. Les conditions climatériques font que l’élé­phant d’Asie a de petites oreilles et que celui d’Afrique les a très larges. Mais on n’en conclut pas que l’un est plus éléphant que l’autre. Les conceptions du matérialisme, du bouddhisme et de l’hindouisme ne sont, de même, que trois façons d’envisager actuellement le monde. Il a dû y en avoir d’autres avant. Il y en aura sans doute d’autres après.

Comment, dès lors, pourrions-nous appliquer nos conceptions — façonnées par l’époque et la race — à des cultures dont nous ne savons rien, juger les peuples d’avant le Déluge selon des normes sémitiques et pré­tendre que le Yahvé du Sinaï soit le Dieu qui gouvernaitÉden ?

Or, depuis que nous sommes capables de penser, un seul problème semble nous accaparer, un seul désir nous brû­ler : savoir d’où nous venons, et c’est, croyons-nous confu­sément, qu’il doit exister un « ailleurs » dont nous nous sommes détachés par un phénomène inexplicable.

Tendant éperdument notre esprit, nous cherchons à déterminer cet ailleurs. Depuis des millénaires, nous ne cessons de l’évoquer d’une manière ou d’une autre. Et par­fois, nous en effleurons un reflet, auquel va notre nostal­gie, se consacre notre amour, aspire aveuglément notre âme. Et nous fondons des religions, car cela, dans notre langue, porte le nom de Dieu. Ou bien nous créons des sys­tèmes philosophiques, car cela s’appelle aussi l’Être. Ou bien nous disons que cela ne peut être décrit, que cela est ineffable et suprême, éternel et infini, pur et immuable, que cet être « ne fut ni ne sera, parce qu’il est, en sa tota­lité, maintenant et seulement maintenant [3] ». Et cette éva­sion sublime en une autre dimension où le Temps n’existe pas et où l’Espace, en conséquence, ne peut se concevoir, à la fois nous stupéfie et nous exaspère.

Si près du but, faut-il que nous voyions se volatiliser l’objet de notre quête ? Tant de cérémonies propitiatoires, ou de macérations ou d’études fastidieuses pour en arriver à ce seuil où se désagrège la vision de ce monde, où tout ce que nous vivions d’habitude est frappé de vanité, où, par un jeu de passe-passe, ce qui est n’est plus et où, seul, existe ce qui n’existe pas ?

Dans ce renversement de la vision où s’annule son contenu habituel, réside l’extase de ceux que l’on appelle les voyants. C’est la béatitude dont, à mots couverts, parlent les sages, la connaissance qui, sans donner à pro­prement parler de réponse, désagrège toutes les questions. La patrie perdue est retrouvée, l’être reconquis, Dieu découvert, qui ne ressemble à aucune des images de la Divinité proposées par les religions et les philosophies, car il est toujours autre que les paroles ne peuvent le décrire.

Qu’importe le reste ? Le monde peut bien aller à vau-l’eau. Il y a cette réalité foudroyante qui rend aveugle à l’univers et ne permet de voir que son origine éternelle et abstraite. Quelle importance, si le vol, le mensonge, le meurtre sont partout répandus, si l’on emprisonne et si l’on torture et si l’on exécute, si les attentats, les révolu­tions et les guerres font rage ? Tout cela est-il encore réel ? Les hommes doivent être victimes d’une hallucination, disent les uns. Ou avoir commis de bien grands péchés, disent les autres. Ne voient-ils pas que tout cela n’est que fantasmagorie ? insistent les premiers. Qu’ils détruisent l’harmonie primitive ? soulignent les seconds. Et les hommes, effrayés, baissent la tête. En tremblant, nous continuons de fouiller la terre de notre bagne afin d’en arracher une nouvelle réponse à l’énigme.

 

(Extrait de Le Dieu de Dieu de Alexandre Kalda aux éditions Flammarion 1989)

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A quoi servent les enseignements

Posté par othoharmonie le 24 octobre 2015

 transcendance

Tout enseignant qui se respecte n’a qu’un but, une mission : faire douter les hommes de leurs certitudes présentes, les délivrer de toute mentalité bourgeoise (le mot bourgeois n’est pas employé ici dans sa signification politique) et éveiller en eux un esprit de recherche véritable. Dans cette recherche, qui exige une énorme discipline personnelle, rien ne doit être tenu pour acquis et aucun fait ne doit être interprété ou jugé selon nos idées préconçues, nos « sympathies » ou nos « antipathies ». Aussi, l’enseignement par lui-même n’a aucune utilité immédiate en ce qui concerne notre libération, il peut atteindre nos points faibles; en agissant comme catalyseur. Il peut déclencher alors un moyen de connaissance qui nous permet de nous diriger tout seul pour la première fois de notre vie et de nous passer de maître. Peut-être aurai-je réussi à élucider certaines maximes de Ramana Maharshi lorsqu’il dit par exemple : « Le vrai guru est au-dedans de nous ». Il est au-dedans de chacun de nous et quand on découvrira cette vérité, on aura peut-être découvert ce qu’est la méditation. Quand j’utilise ce terme dont on a beaucoup abusé, je ne parle pas de la méditation factice qui consiste à cultiver un certain état de pensée mystique, sorte d’hypnose intérieure, ou encore de la concentration précise sur quelque sujet sans intérêt. Nous ne pouvons pas approfondir le sujet ici, mais la méditation serait mieux définie en disant qu’elle est un moyen d’enquête « pré-verbale » qui, comme le dicte le bon sens, devrait commencer par un examen de l’enquêteur lui-même. Et parce que l’enquête est préalable à sa verbalisation, on peut voir en silence ce qui est, sans la distraction bruyante de ce qui devrait être.

Propos de Robert Powell Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Il y a deux façons d’évoluer pour un être humain

Posté par othoharmonie le 17 octobre 2015

pouvoir fémininIl y a deux façons d’évoluer pour un être humain : s’adapter comme il peut aux événements qui constituent la dynamique de son environnement pour survivre, ou alors, se changer lui-même délibérément, sans être pressé par une situation d’urgence afin d’améliorer librement son existence en transformant sa façon de voir le monde et de se voir lui-même, ses croyances, ses valeurs et ses modèles de raisonnement, ce qui va changer aussi ses comportements. C’est ce que l’on appelle le développement personnel. C’est sans doute ce qui le différencie le plus du règne animal qui ne dispose que de la première façon d’évoluer. S’il n’utilise que la capacité d’adaptation, l’être humain, comme l’animal, subit la force de changement, en utilisant le développement personnel, il l’utilise à son avantage.

Cependant l’observation des hommes a amené les chamanes à conclure que la mémoire prend souvent le pas sur sa rivale, la force de créativité cosmique chez la plupart d’entre eux qui ont ainsi beaucoup de mal à évoluer librement. Or, cette force de créativité existentielle a son siège dans l’âme avec laquelle l’homme n’est pas suffisamment connecté. Tout le travail de l’apprenti–chamane consiste donc à unifier son esprit, son corps et son âme pour se rapprocher de celle-ci et rééquilibrer cette relation entre les deux forces qui dirigent l’univers et tous les êtres.

Qu’est-ce au juste que cette âme et où se trouve-t-elle exactement ? Pour les chamanes c’est une chose beaucoup plus concrète que ce que nous en proposent la plupart des religions. En pratiquant une forme de conscience appelée « états de conscience modifiés », les chamanes ont vu que le corps physique de l’homme est entouré d’un corps lumineux et que la forme, la couleur et la respiration de celui-ci varient en fonction des changements d’humeur, de santé, de vitalité, de concentration mentale et de niveau d’évolution spirituelle qui caractérisent la vie quotidienne et la personnalité de chaque individu.

Or, après de longs millénaires d’études et d’expériences très audacieuses, ils ont compris que c’est dans ce corps lumineux que se trouvent toutes les possibilités imaginables de scenarii alternatifs de la vie vécue par celui-ci au moment de l’observation. Tout ce que l’homme est capable d’imaginer de mieux pour lui l’attend dans son corps lumineux de façon très concrète. Sa vie incarnée dans un corps physique n’est que la concrétisation matérielle d’une volonté « divine» d’exister tel qu’il est, dont il n’a pas été l’initiateur jusque-là mais dont son corps lumineux a hérité le pouvoir DANS SON INTEGRITE. Cette vie terrestre actuelle n’était qu’une possibilité parmi les innombrables autres possibilités (ou scenarii de vie) contenues dans son âme et celle-ci est donc le lieu où peut s’exprimer intégralement et de façon privilégiée ce pouvoir de changement de scenario.

L’homme rêve en effet d’être plus ceci ou moins cela, d’être en meilleure santé, plus riche, plus mince ou plus gros, plus beau ou plus grand, plus équilibré, il rêve de maîtriser toutes les situations, de trouver le grand amour etc… etc….Tout cela constitue le contenu de ces mêmes scenarii alternatifs. Ces derniers existent réellement, en attente dans son âme (que les chamanes toltèques appellent le Nagual). Pour réaliser ce rêve, il devra développer une forme particulière de conscience- volonté qui est l’énergie même de la force créatrice suprême de l’univers : l’intention (Intento).

Une question se pose : pourquoi la plupart des hommes vivent-ils un scenario qui ne les satisfait pas, voire qui les fait beaucoup souffrir et dans lequel ils sont faibles, malades, vaincus, sans espoir ?

La réponse est : pour découvrir leur pouvoir de magicien. Pour les pousser à travailler sur eux-mêmes jusqu’à réaliser ce pouvoir en transformant leur existence telle qu’ils la rêvent, en changeant ce qu’ils désirent changer et en découvrant finalement leur liberté totale.

Pour accéder concrètement à ce pouvoir, nous devons apprendre à rééquilibrer la relation antagoniste/complémentaire des deux forces qui dirigent notre vie en diminuant le pouvoir excessif de la mémoire et en stimulant l’émergence de la force de créativité cosmique. Enfin, nous devons apprendre à les faire travailler ensemble plutôt en complémentarité qu’en opposition. C’est ainsi que, peu à peu, notre esprit, notre corps et notre âme commenceront à s’aligner pour fonctionner ensemble.

Une autre question se pose : comment le monde du Nagual, l’immense inconnu de la conscience totale, peut-il contenir tous les scenarii alternatifs imaginables de notre vie actuelle ?

Réponse : parce que l’espace-temps du Nagual n’est pas le même que celui du Tonal (notre monde connu, ordinaire et rassurant). Le temps, notamment, ne s’y déroule pas dans l’ordre futur-présent-passé mais tout y existe déjà et encore, éternellement et en même temps. C’est un temps simultanéiste, impossible à imaginer à partir de notre conscience ordinaire.

Pour aller chercher un scenario alternatif et transformer sa vie à volonté, il faut donc entrer dans une autre perception du temps. L’instant présent est la clé de cette recherche ainsi que le silence intérieur qui fait émerger le monde infiniment créatif où notre âme a ses entrées. Peu à peu, nous pourrons ainsi remplacer notre perception sélective très restreinte du quotidien par une perception très ouverte et sans limite des territoires immenses du Nagual où nous attendent tous les scenarii dont nous rêvons. 

Pour réaliser INTENTO, je conseille de rejoindre le  : Site: chamanisme-ecologie.com

Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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L’Alliance Sacrée

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2015



Chers enfants de Lumière, depuis des années vous êtes en recherche de votre pouvoir divin co-créateur, cherchant comment manifester le meilleur dans votre vie. Plus vous avancez sur le chemin de votre re-connaissance intrinsèque, plus vous vous rendez compte que la joie, le bonheur et l’abondance que vous attirez dans votre vie sont proportionnels à la qualité de vos états d’âmes: plus vous êtes empreint d’harmonie et de sérénité intérieures, plus il en est de même dans la réalité qui vous entoure. 

guérisonpraniquePourtant, s’il subsiste encore des moments de doutes, de peur ou de dévalorisation, ceux-ci ont un impact direct et immédiat sur votre existence, parfois même avec douleur et fracas sur tous les plans. Pourtant, vous dites-vous, votre pratique spirituelle est régulière, vous avez fait le ménage parmi vos anciennes croyances et vous nourrissez des pensées de plus en plus lumineuses… Comment se fait-il qu’il y ait encore tant d’événements douloureux ou de sentiments de mal-être qui surviennent à l’improviste? 

Se pourrait-il que, tout en étant conscient d’être connecté à votre moi divin, vous ayez négligé le fait que cette parcelle divine est aussi reliée à tout ce qui vit? Ainsi, vous « savez » que votre rayonnement énergétique illumine et transforme votre entourage, mais il importe de réaliser que l’inverse est aussi vrai: il en est de même pour l’extérieur qui « influence » et, parfois, « affecte » votre intérieur… Alors, malgré le fait que vous vous soyez évertué à « travailler » sur vous-même depuis des années, que vous ayez choisi de vous entourer seulement de personnes ouvertes et conscientes, et que toute votre vie soit orientée vers la pleine réalisation de votre être, vous demeurez sensible et vulnérable à l’énergie des situations et des personnes qui croisent votre route, en particulier celles à qui vous vous êtes « attaché »… En fait, vous avez « choisi » d’attirer celles-ci sur votre parcours justement parce que vous « savez » qu’il existe entre vous des liens qui méritent d’être approfondis et « transformés » par la Grâce… pour que votre compassion devienne empathie et vos liens d’amour ou d’amitié soient désormais empreints de « détachement » c’est-à-dire, de respect, d’équité et d’un juste équilibre constant entre donner et recevoir. Il en va de votre qualité de vie comme de votre rayonnement lumineux! 

De la même façon, votre Essence divine « sait » qu’il ne sert à rien de vous « retirer du monde » ou de tenter de vivre constamment sur un petit nuage doré… Maintenant que vous avez accueilli et reconnu votre grande sagesse lumineuse, il devient essentiel et primordial de vous mettre en action dans votre milieu de vie immédiat pour que celle-ci fleurisse et porte fruit concrètement en vous et autour de vous! Depuis longtemps, vous savez ce qu’est « manifester »: attirer le meilleur dans le moment présent. Mais avez-vous appris à maitriser parfaitement votre capacité de matérialisation? Avez-vous réussi à faire émerger votre pleine puissance alchimique avec constance et régularité dans votre quotidien, sans déception ni mauvaise surprise? Se pourrait-il que la raison pour laquelle vous ne parvenez pas à assurer cette constance co-créatrice soit tout simplement due au fait que vous êtes encore soumis aux fluctuations extérieures qui, bien souvent, sont le reflet de vos fragilités intérieures, mais surtout, les conséquences de vos liens affectifs « co-dépendants » avec le monde qui vous entoure… 

S’il vous est de plus en plus aisé d’obtenir des faveurs et des bénédictions pour vous-même, vous remarquerez qu’il en va tout autrement lorsque d’autres personnes sont impliquées dans vos rêves, projets ou objectifs précis. Pourtant votre puissance de matérialisation devrait aussi pouvoir se concrétiser à travers vos relations avec les autres: un couple harmonieux, des amis nourrissants, une famille soutenante, un travail épanouissant, un milieu de vie riche et ressourçant… Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il existe encore une certaine dose de dualité à l’intérieur de vous qui se reflète à l’extérieur. Vous avez besoin de vous engager plus profondément à vous respecter vous-même et prendre le temps régulièrement de vous recentrer sur l’essentiel, soit: accueillir votre lumière intérieure pour que votre divinité occupe le plus d’espace en vous-même… afin d’ensuite rayonner au dehors! 

Vous vous dites que vous « savez » déjà tout cela, mais s’il subsiste encore des lacunes ou des écarts entre votre vie spirituelle et votre réalité humaine, c’est qu’une partie de vous résiste à pleinement se reconnaître et oser révéler dans toute sa splendeur cette belle lumière divine présente en vous-même! En 2014, vous êtes donc invité à passer du stade des apprentissages (apprenti sage) à celui de la maîtrise (maître en soi)! 

Pour la nouvelle année qui débute, vous êtes conviés à créer des liens, vous engager dans votre milieu et apprendre à fleurir « là où la vie vous a planté », en vous appliquant à manifester votre sagesse et votre lumière à l’endroit même où vous ressentez les plus grandes noirceurs… Celles-ci vous appartiennent: elles font partie de votre vie, de votre passé, de votre lien avec l’évolution planétaire… Et VOUS avez le pouvoir de changer le monde! Non plus de « réparer » ce qui ne va pas ou de « soigner » ceux qui souffrent, mais bien d’activer votre puissance de création et de manifestation à plein régime pour, en vous alliant avec d’autres, matérialiser collectivement ce paradis terrestre auquel vous aspirez de tout votre être… 

Car c’est seulement dans la collaboration et la co-création vivante qu’il vous est possible d’intégrer parfaitement votre part divine! D’où l’importance de non seulement prendre conscience de cette reliance existentielle, mais d’en faire un engagement concret, une ALLIANCE SACRÉE! 

Or, vous le savez maintenant, vous n’êtes jamais seuls: vous frères et soeurs de lumière vous guident, vous accompagnent et vous apportent leur support aimant… Et ceux-ci ne sont pas seulement présents dans l’invisible: vous en côtoyez à tous les jours dans votre quotidien! Plus vous oserez dévoiler la lumière qui VOUS habite, plus vous serez sensible à leur présence et aux possibilités de vous joindre à eux pour mettre en pratique tout ce qui vous avez appris durant votre cheminement vers la maîtrise de votre puissance créatrice… 

Passez à l’action, unissez-vous, partagez vos idées, vos rêves, vos projets… Et sentez que votre complicité d’âme attire à vous les personnes avec qui vous avez le plus de chances de faire advenir le meilleur… Pas seulement pour vous-même, mais pour les gens qui vous entourent dans votre famille, votre milieu, votre quartier ou même votre planète toute entière… L’heure de vérité a sonné: fini les voeux pieux et les espoirs illusoires! Dorénavant, vous récolterez non plus seulement ce que vous semez à l’intérieur de vous, mais les fruits de ce que vous aurez partagé « autour de vous », en devenant un exemple vivant pour tous ceux qui vous entourent! 

Engagez-vous à « sortir de votre coquille », à déployer votre puissance lumineuse pour en faire bénéficier votre entourage et, ainsi, enseigner aux autres à faire de même. Que votre engagement soit ferme et constant pour que les résultats aillent dans le même sens. Rédigez votre propre contrat d’engagement à faire advenir le meilleur et appuyez-vous sur vos acquis intérieurs et votre reliance divine pour que votre capacité de manifestation devienne un véritable pouvoir de matérialisation à long terme. Tel est le véritable secret de l’ALLIANCE SACRÉ: faire éclore le divin dans l’humain en toutes circonstances… Il suffit de dire OUI!

 sommeil

Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc, transmis le 1er janvier 2014,

aussi disponible sur www.biancagaia.com. Vous êtes invité à faire circuler ce texte

à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes.

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Nous pouvons briser nos chaînes

Posté par othoharmonie le 6 octobre 2015

 

Brisons nos chaînesNous avons tous et chacun la disposition à changer notre vie pour le mieux. Notre vie présente peut changer en un clin d’œil, en changeant simplement l’image que l’on perçoit du monde. Notre vie est un miroir. Elle est l’irréprochable éclat de ce que l’on imagine et de ce que l’on a comme agencement émotionnel et moral dans notre cœur.

Nous pouvons changer nos problèmes en bonheurs, nos chagrins en joies, nos peurs en assurances et nos ressentiments en oublis. Il n’en tient qu’à nous de briser nos chaines et d’élever nos âmes vers le ciel de la délivrance.

La qualité et la valeur de notre vie est en harmonie avec notre pouvoir de l’imagination et de ce que l’on estime. Nos émotions, alliées à nos pensées, forment le moule de notre monde, de notre réalité objective. Tout ce que l’on voit et perçoit devient partie intégrante de notre âme.

Le monde des formes vient de l’intérieur. L’intérieur est notre inconscient, qui est un monde dans un monde. L’inconscient est le champ de force de toutes nos mémoires, croyances, pensées et sentiments. Le subconscient n’est pas séparé de notre conscience objective, il est seulement dissimulé sous forme de banque de souvenirs. Il est comme un réservoir renfermant tout ce que l’on est.

Pour changer notre vie, nous devons mettre du temps et des applications conscientes à la compréhension spirituelle, à la science de la vie. Par la pratique, par la constance nous pouvons changer telle une chenille en papillon. Toutefois ne visons pas la perfection, mais l’amélioration constante, jour après jour.

Choisissons un mode de vie sain. Une vie de tempérance, d’équilibre et de satisfaction. Cessons de courir et de tout vouloir d’un seul coup. Vivons pleinement chaque segment de la journée. Apprécions et ressentons la vie en nous et à l’entour de nous.

Soyons bons avec nous-mêmes!  Soyons authentique ! Faisons de notre mieux ! Écoutons ce que notre conscience nous dit et ce que notre corps nous dit dans le moment ! Pensons et agissons d’une manière positive. Concentrons-nous sur les bons côtés de la vie – même si cela n’est pas toujours facile. Entretenons des pensées constructives et réalistes  à longueur de journée. Nous serons plus en paix avec nous-mêmes et par conséquent – plus heureux.

Propageons la bonne humeur et l’amour à tous ceux qui croisent notre chemin autant que possible. Soyons lumière et faisons rayonnez notre étoile intérieure dans ce monde, pour ainsi éveiller les consciences et les cœurs de tous nos frères et sœurs terrestres.

P.S. Vous pouvez copier ou distribuer ce texte en autant que vous citez l’auteur et mettez un lien vers cette page.

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Comment progresser sur le sentier lumineux

Posté par othoharmonie le 4 octobre 2015

sentier lumineuxEt bien tout simplement en ouvrant votre cœur, comme nous vous l’avons dit maintes et maintes fois, en libérant l’Être de Lumière qui est en Vous, enfoui au plus profond de votre cœur.

Ainsi que nous vous l’avons déjà dit maintes et maintes fois : SOYEZ et RAYONNEZ et vous verrez votre sentier devenir de plus en plus lumineux.

N’oubliez pas mes chers Enfants de la Terre qui lise ces lignes, Vous êtes venus cette fois-ci expérimenter la Lumière. Aussi, ouvrez votre cœur et laissez s’exprimer la Lumière en vous… rejoignez celles et ceux qui progressent sur le chemin de leur évolution, sans regarder derrière eux. Vous verrez votre Sentier devenir de plus en plus lumineux, sans jamais faiblir, car les lois divines sont ainsi conçues que la Lumière ne peut faiblir, mais seulement éclairer de plus en plus.

Ce qui veut dire que ne pouvant régresser sur le chemin de votre évolution, mais seulement progresser, votre Sentier ne peut devenir que de plus en plus lumineux.

Oui bien sûr, par moments, vous pouvez penser qu’il est très sinueux, qu’il fait des détours inutiles… mais en fait, il ne fait que suivre scrupuleusement le chemin de votre évolution, dont vous êtes le seul maître et sur lequel, seulement vous et vous seul, pouvez décider de progresser ou de faire une pause. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, votre Sentier Lumineux n’en est que l’expression… lumineuse !

Vous avez le choix de votre propre progression

Comme vous le savez, tous les chemins mènent au même endroit : à la Lumière. Vous, vous avez le choix de la direction, de l’orientation, qui vous fera avancer plus ou moins directement, plus ou moins rapidement.

N’oubliez pas que vous êtes un Être de Lumière, sous une carapace physique… le véhicule de votre âme… Vos proches, les personnes que vous rencontrez, que vous croisez, le sont aussi. Votre seule différence avec eux, qui n’a rien à voir avec le véhicule, est la volonté, les que vous pouvez faire, de progresser plus ou moins rapidement qu’eux.

Vous avez toutes et tous la capacité de sortir des zones de différents niveaux de lumière pour rejoindre La Lumière… Mais, le souhaitez-vous en votre âme ?

Aujourd’hui, beaucoup d’entrevous semblent se trouver à une « croisée » de chemins : soit emprunter une voie permettant d’accéder rapidement à la Lumière, soit de faire un détour, de prendre son temps… Consciemment, ils sont dans l’expectative, ne savent plus quoi penser, car ils ne parviennent pas à percevoir ce que leur âme a choisi pour leur futur proche… Ils s’en remettent aux voix de la désinformation et laissent à d’autres le choix de leur direction…

Respectez le choix des autres

C’est peut-être aussi cela qu’ils sont venus expérimenter… aussi, respectez leur choix, même si vous pensez qu’ils sont dans l’erreur et que vous souhaitez « pour leur bien » les ramener dans le « droit chemin ».

Oh non ! Ne faites rien de tel, laissez-les expérimenter pleinement ce que leur âme a choisi d’expérimenter ; ce qui correspond à leur degré d’avancement sur le chemin de leur évolution… se traduisant bien entendu par la luminosité de leur Sentier.

Aussi, je vous en conjure mes chers Enfants de la Terre, ne portez pas de jugement sur les faits et gestes des autres, sur leurs décisions, sur leurs choix d’expérimentation. Laissez-les vivre pleinement leur expérience avec leur libre arbitre total, sans chercher à les influencer dans un sens ou un autre, car ce faisant, vous influez également conjointement sur votre propre progression.

Aidez celles et ceux qui le souhaitent, mais n’essayez pas d’imposer votre propre vision de la progression aux autres, qu’ils soient proches, voire très proches de vous ou non. Soyez aidant à ceux qui e souhaitent, mais pas influents, même en pensées… car vos pensées ont un énorme pouvoir, bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer.

 

Le moteur de votre progression : l’Amour !

Par contre, oui, envoyez des pensées d’amour à tous ceux, sans distinction, que vous voyez être dans des endroits, des zones, très faiblement éclairés, manquant de cette énergie de Lumière dont vous disposez.

La seule façon de progresser et d’aider tous ceux qui le souhaitent, à progresser, se résume à un seul mot : AMOUR. C’est l’amour de l’autre que vous pouvez l’aider à rendre son Sentier de plus en plus lumineux, et non pas lui disant « fais ceci » ou « fais cela »…

La lumière est disponible pour tous, pour tous ceux qui le souhaitent. Mais encore faut-il qu’ils le souhaitent maintenant…

 

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LA TERRE VEUT NOUS PARLER

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2015

 

LA TERRE

Pour bien des gens, l’idée que la Terre est un être vivant, sensible et conscient n’est rien de nouveau ; c’est tout simplement un fait. Pour d’autres, ce n’est qu’une histoire à dormir debout.

Dans de nombreuses cultures antérieures à la nôtre, on croyait que la Terre est en quelque sorte douée de conscience. C’est également le cas dans certaines cultures aujourd’hui. Demandez à des sorciers amérindiens ou à des chefs aborigènes, par exemple, et plusieurs affirmeront que la Terre est vivante et qu’elle communique consciemment avec les humains. Ils le diront non seulement parce que cela fait partie du système de croyances dans lequel ils ont grandi, mais aussi en raison des expériences qu’ils ont personnellement vécues.

Si nous avions la conviction que la Terre sur laquelle nous marchons est un être vivant et sensible, notre attitude à son égard serait bien différente. Si nous avions également conscience que la Terre peut nous « voir », qu’elle a un lien intime avec nous et que nous pouvons communiquer avec elle, nous en prendrions davantage soin et ferions preuve de plus de respect envers elle. Ce genre de prise de conscience et de comportement à l’égard de la Terre aurait des effets salutaires immédiats à la fois sur la planète et sur les êtres humains.

ynn Margulis (portrait)

Dans les années 1970, James Lovelock et Lynn Margulis ont présenté l’hypothèse Gaïa qui, même si elle ne va pas jusqu’à affirmer que la Terre est un être vivant et conscient, montre qu’à bien des égards, la Terre est un système qui s’autorégule et présente des comportements similaires à ceux d’un système vivant. Mais ils ne sont pas allés jusqu’à la considérer comme douée de conscience : « Je ne pense pas, comme le ferait un animiste, que la planète soit un être sensible et conscient ».

Toutefois, bien des gens pensent exactement cela aujourd’hui. La conception que l’on a du monde de nos jours semble cheminer lentement vers la possibilité que la Terre puisse, en un sens, être considérée comme véritablement vivante.

L’une des rares personnes à avoir pris au sérieux l’idée que la Terre soit non seulement douée de sensibilité et de conscience, mais aussi capable et désireuse de communiquer avec les humains, est l’auteur John Lamb Lash. Pour lui, l’affirmation selon laquelle la Terre est consciente n’est pas une question qui doit être acceptée ou rejetée aveuglément en raison de sa nature non scientifique ; il estime plutôt qu’il s’agit d’une proposition à soumettre à l’épreuve des faits. Il poursuit en disant : « Notre perception de Gaïa n’évoluera pas si nous ne pouvons admettre que celle-ci peut communiquer avec nous dans un langage que nous connaissons. A moins de nous ouvrir à cette possibilité, nous n’arriverons jamais à confirmer le fait qu’elle est douée de sensibilité au même titre que les animaux le sont et que nous le sommes« .

C’est précisément cette idée qui est à la base de cette réflexion. Nos communications avec la Terre se produisent et incluent la transcription d’une série de « conversations » … Si l’on interprète au pied de la lettre les communications, la Terre nous dit qu’elle est vivante et qu’elle désire tous nous contacter consciemment, à la fois individuellement et collectivement. Elle va même jusqu’à proposer la fabrication d’un appareil grâce auquel elle pourrait communiquer avec nous dans notre propre langage. Elle explique également que c’est à nous, les humains, d’établir une communication avec elle, et que ce ne sera donc possible que si nous sommes ouverts à cette possibilité et si nous cherchons activement ce contact….

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/   soumet à votre lecture : « JE SUIS AVEC VOUS » de Sten Linnander aux Editions Ariane 2012

Site à consulter : http://www.gaia-terre-vivante.com/menu-2.html

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LES 7 GRANDES RACINES HUMAINES

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

racines humainesAu niveau du Mésocosmos (au niveau de notre planète), la vie se déploie en permettant l’existence de 7 grandes Racines Humaines. Il s’agit de 7 grandes étapes par lesquelles la vie part des dimensions subtiles, se densifie graduellement et revient au niveau subtil, en permettant à des êtres d’avoir découvert tout ce processus. Ainsi, la Terre a autrefois existé à des niveaux de densité ou de subtilité beaucoup plus grands que ce que nous connaissons aujourd’hui.

La première Racine Humaine porte le nom de Protoplasmique, il s’agissait d’êtres fluidiques, pouvant créer toutes les formes qu’ils voulaient. Ils vivaient dans la dimension mentale (mais ils avaient en eux également, la force causale, la volonté, ainsi que l’Amour et l’Intelligence universelle ou l’intuition). La deuxième Racine Humaine porte le nom d’Hyperboréenne, il s’agissait d’êtres un peu plus denses, ils vivaient dans la dimension astrale de la Terre, et leurs émotions leurs faisaient créer la vie et les formes autour d’eux avec davantage de turbulence ou de variations dans les états intérieurs. Ces êtres étaient hermaphrodites, autrement dit, sans apparence sexuée. La troisième Racine Humaine porte le nom de Lémurienne, il s’agissait d’êtres encore un peu plus densifiés, ils vivaient dans la dimension éthérique de la Terre.

C’est à cette époque de notre planète que les êtres ont choisi de se séparer en deux, pour créer des formes complémentaires féminines et masculines et s’amuser à jouer à la réunification. Les formes sexuelles des corps ont été créées à cette époque et pendant de nombreuses années, il n’y avait que l’extase sexuelle qui était connue. Un jour, ils intensifièrent jusqu’à un point extrême l’énergie sexuelle générée ensemble, cela provoqua l’orgasme de quelques secondes. L’énergie sexuelle était expulsée de leurs corps, comme dans un court-circuit énergétique. L’énergie fondamentale au cœur de leur Être, au cœur de leur colonne vertébrale, s’est graduellement amoindrie, l’énergie de la Kundalini comme on l’appelle, a diminué jour après jour, avec tous les orgasmes qu’ils ont choisi de vivre, jusqu’au point où la Kundalini est devenue un tout petit feu, qui sommeille à la base de la colonne vertébrale. En expulsant leur énergie ainsi par de multiples orgasmes, sur de nombreux millénaires, ils ont dévitalisé leurs corps, perdu de nombreuses capacités puisque avec la perte de cette énergie de vie en eux, les Chakras se ralentissaient et ne pouvaient plus capter aussi bien les énergies cosmiques.

Ce fut la perte graduelle de la polyvoyance, de la clairvoyance, de la télépathie, des capacités infinies de matérialisation et de dématérialisation à volonté… et les dysharmonies, les conflits, les difficultés relationnelles de toutes sortes ont émergé et se sont amplifiées. Ce fut la chute du Paradis, autrement dit, la perte de l’état énergétique Paradisiaque où les gens pouvaient créer à volonté ce qu’ils voulaient par leur puissance énergétique si grande (certains êtres toutefois, n’ont jamais plongé dans les expériences de dévitalisation par l’orgasme et ont toujours conservé leurs facultés divines, et leurs chakras pleinement éveillés et activés, ces êtres n’ont donc jamais connu par expérience, comme nous ici, la formation de l’égo, la vie dans les conflits et la densité de plus en plus grande, et la peur de ne pas retrouver notre nature divine et les mondes divins d’où nous venons). Pour mieux comprendre ces expériences reliées à notre chute énergétique… vous pouvez lire les définitions des termes « Kundalini », « Charkra », « Sexualité », « Tantrisme », « Dimensions », « Essence », et « Ego » dans mon Lexique de Psychologie Multidimensionnel.

Ce Lexique est offert gratuitement sur le web, dans la section Psychologie nouvelle de mon site L’ÉCOLE VIRTUELLE MULTIDIMENSIONNELLE: www.everyoneweb.fr/ecolevirtuelle

 La quatrième Racine humaine qui s’est ensuite développée sur Terre, fut la Race Atlante. Ils ont amené l’énergie dans la densité du monde physique, ils ont construit une vaste civilisation, une énorme puissance technologique (vaisseaux spatiaux, énergie nucléaire, utilisation de cristaux…) et se sont détruit par la puissance de leur égo devenu de plus en plus gros qui ne leur permettait plus d’entendre la voix de leur essence de lumière. L’égo d’orgueil, de luxure, de colère, de convoitise… a graduellement étouffé leur essence originelle. Les grands initiés de cette époque Atlante, ceux qui ont su décristalliser en grande partie leur égo, expérimenter les richesses de la sexualité tantrique et recommencer à vivre dans leur essence de lumière, formèrent le groupe de sages qui développèrent notre Civilisation actuelle. Ils s’étaient réfugiés en certaines régions protégées de la Terre… et graduellement, ils ont formé des écoles initiatiques et ont partagé la connaissance profonde qui régénère aux individus qui étaient ouverts pour la recevoir et l’appliquer dans leur vie. Notre Civilisation présente est la cinquième Racine Humaine, elle se nomme la Racine Aryenne (terme qui fut récupéré par Hitler, un initié de Loge Noire).

Elle a comme objectif de remonter l’énergie planétaire au niveau éthérique. C’est ce que nous sommes en train de faire, grâce aux énergies de tous les êtres spirituels qui apprennent à vivre dans l’Amour, la Paix, le Respect de la Nature et des êtres. Et grâce aussi à l’expérience de la Sexualité tantrique qui revitalise les êtres, qui leur redonne graduellement l’énergie fondamentale qu’ils avaient autrefois… Et comme nous sommes présentement dans une période de grande ouverture spirituelle, la connaissance initiatique peut être donnée ouvertement dans des écoles ouvertes à tous (celle-ci par exemple: www.gnosticweb.com  ) ou dans des textes comme celui-ci !

Vers 2042, plusieurs êtres spirituels entreront dans la 4ème dimension de la Terre et rejoindront les êtres qui ont choisi de rester à ce niveau de vibration et de protéger cette dimension de la planète (c’est en quelque sorte le Jardin d’Éden que nous retrouvons dans cette dimension éthérique). Entre 2100 ou 2500, selon le rythme d’éveil des gens… la Civilisation entière passera au niveau éthérique, ce sera le début de la prochaine Racine Humaine, la sixième, elle porte le nom de Coradi. La Civilisation Coradienne est reliée à l’ouverture du coeur. Viendra ensuite la suivante, dont je ne connais pas le nom, ce sera le 7ème et dernière grande Racine Humaine que portera notre planète. La Civilisation remontera alors au niveau astral, puis mental, puis causal, et tous les éléments égoïques au cœur des êtres seront éliminés. Les êtres vivront alors en permanence dans leur essence de lumière.

Extrait du livre de JULIE MORIN intitulé : LE GRAND BONHEUR ou Comment unifier en son cœur la Science, la Philosophie, l’Art et la Mystique ? Site web de référence : www.JulieMorin.ca

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L’ASCENSION DANS LA 4ème DIMENSION DE LA TERRE

Posté par othoharmonie le 5 septembre 2015

 

pyramids1L’au-delà est formé de différentes dimensions de vie qui accueillent les âmes qui ont des énergies différentes. Plus la vibration est haute et Amoureuse, plus les âmes peuvent vivre dans des dimensions de vie Amoureuses. En général toutefois, ils n’y font que de brefs séjours, entre 2 incarnations sur le plan physique. L’âme est éternelle et retourne toujours faire des séjours sur les plans plus subtils chaque fois que le véhicule physique, le corps physique qu’elle a utilisé est trop vieux, trop fatigué, et doit être éliminé par la mort physique. L’âme ne meurt pas cependant, elle continue simplement son voyage… dans l’au-delà.

Et quelques jours, mois, années ou siècles plus tard, elle revient dans la dimension physique, en s’incarnant dans le corps d’un tout nouveau petit bébé, de sexe féminin ou masculin. Lorsqu’une âme veut cesser de toujours revenir s’incarner sur le plan physique, elle peut choisir d’apprendre à conserver la santé, la jeunesse et la vitalité de son corps physique et lorsque l’énergie accumulée sera suffisamment grande, le corps ascensionnera dans une autre dimension, sans passer par la mort, ou encore, le corps physique sera quitté consciemment, volontairement, et l’âme retournera dans les hautes sphères de la Terre, et n’aura plus besoin de se réincarner de nouveau.

Pour ascensionner, ou pour quitter le corps physique consciemment, il est nécessaire d’éliminer non pas seulement les pertes d’énergies dans la sexualité, mais aussi, les pertes d’énergie qui viennent des pensées, des émotions et des actions dysharmonieuses, autrement dit, il faut apprendre à imprégner d’Amour toutes les différentes façons de s’exprimer. Grâce à l’aide psychologique et spirituelle qui est de plus en plus grande un peu partout sur Terre, de plus en plus de gens choisissent d’apprendre à s’Aimer et à Aimer de façon de plus en plus intense. Les gens choisissent aussi de modifier leurs expériences sexuelles pour conserver leur précieuse vitalité et faire en sorte que leur réserve énergétique puisse grandir constamment.

Tout ceci fait augmenter continuellement la vibration de la Terre et des gens. Vers 2012, un certain nombre de gens ont atteint la vibration énergétique qui leur permettra d’ascensionner dans la 4ème dimension, ou de quitter leur corps volontairement pour aller vivre dans cette dimension. Puis peu à peu, de plus en plus de gens pourront ascensionner à leur tour, seul, ou en petit groupe. Plus tard, vers 2050, 2100, 2200, de grands groupes de gens pourront ascensionner ensemble. Vers 2500 ou 2700, toute l’humanité du plan physique sera passée dans la 4ème dimension. Plusieurs milliers d’années plus tard, la Terre continuera sa remontée et l’humanité passera dans la 5ème dimension et dans les suivantes… Parmi les gens qui vivront ce processus dans les prochaines années, certains choisiront de revenir à volonté dans la dimension physique afin d’aider davantage de gens à se préparer pour leur ascension ou pour apprendre à quitter leur corps consciemment. J’ai choisi cette voie d’éveil et d’enseignement et je souhaite accompagner ceux et celles qui le voudront dans ce parcours de transformation.

La vie dans la 4ème dimension de la Terre est respectueuse à un très haut niveau de l’environnement et des gens. Ainsi, il n’y a pas d’activités polluantes pour la Nature, aucun emprisonnement ou massacre d’animaux (donc aucune alimentation carnivore), et il n’y a pas de criminalité ou d’emprisonnement des gens (donc aucune prison), les conflits de toutes sortes sont résolus par des approches de communication efficaces, respectueuses et Amoureuses, et l’éducation est spirituelle et multidimensionnelle. Après avoir vécu longtemps de façon Amoureuse dans la 4ème dimension, les âmes peuvent apprendre à monter encore plus haut, à Aimer encore plus, en continuant de partager ce cheminement dans la 5ème dimension, puis dans la 6ème, puis dans la 7ème… jusqu’à l’Absolu !

Extrait du livre de JULIE MORIN intitulé : LE GRAND BONHEUR ou Comment unifier en son cœur la Science, la Philosophie, l’Art et la Mystique ? Site web de référence : www.JulieMorin.ca

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LA TRANSMISSION DE LA CONNAISSANCE

Posté par othoharmonie le 3 septembre 2015

 

324Bien des gens de nos jours ne veulent pas partager la Connaissance… et ralentissent ainsi grandement le parcours possible d’éveil et d’entraide des gens de tout âge.

Si vous voulez vraiment aider la Terre à se métamorphoser, et si vous voulez être aidés profondément sur les plans subtils de la planète par les maîtres qui vivent eux aussi ce cheminement… transmettez la Connaissance.

Trouvez dans votre ville ou votre village des groupes qui s’intéressent à la croissance personnelle et offrez-leur votre expérience, vos conférences, votre aide.

J’ai résumé ici 13 méthodes de Transmission: www.everyoneweb.fr/transmettresesconnaissances

Vous pouvez aussi vous inspirer de mon cycle de conférences annoncé ici: www.everyoneweb.fr/conferences (les 7 premières conférences du cycle ont été enregistrées et vous pouvez les écouter gratuitement sur Internet).

Voici le titre de ces 7 Conférences:

  • Les 7 Grandes Dimensions de vie
  • La Matérialisation des énergies
  • L’Auto-Guérison sans médication
  • La Projection de la culpabilité ou le Pardon profond
  • 10 Outils de vie efficaces pour transformer notre vie (+ la Roue de la Vie)
  • La Puissance de la Solidarité et des Projets lumineux (+ l’Histoire de la Terre)
  • Les Enfants indigo (leurs 8 besoins fondamentaux, leurs 25 caractéristiques principales)

Plus vous donnerez de vous-mêmes, plus vous recevrez en retour, plus votre éveil sera intense et rapide !

Vous pouvez aussi écrire des articles ou des livres, et les offrir en partie ou en entier sur Internet. Des milliers de gens pourront être aidés de cette façon par votre parcours et par vos compréhensions.

De toutes les façons possibles qui existent d’aider les autres, la Transmission de la Connaissance et des Clefs d’éveil est le chemin le plus direct pour permettre aux êtres de tout âge de retrouver leur potentiel divin et de pouvoir aider à leur tour les êtres qu’ils vont rencontrer sur leur chemin…

Par conséquent, la 3ème Clef d’Éveil consiste à transmettre enthousiastement la Connaissance multidimensionnelle.

Solidairement et Amoureusement,

Julie Morin

P.S.

Pour découvrir davantage qui je suis, je vous invite à découvrir la section Qui suis-je ? de mon site:

RADIO-CONSCIENCE: www.everyoneweb.fr/radioconscience

 

Publié dans Chemin spirituel, En 2012-2013 et après 2016, Nouvelle TERRE, TRANSFORMATION INTERIEURE | Pas de Commentaire »

Sur les Terres de sa naissance

Posté par othoharmonie le 2 septembre 2015

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Une nouvelle humanité
Comment serait l’humanité si les petits d’Hommes que nous mettons au monde étaient reconnus dans leurs compétences, leur dignité et leur unicité ? 
Comment serait l’humanité si le bébé était accueilli comme un Maître rayonnant de vie qui nous enseigne les chemins pour réveiller notre vivant ?
Imaginez derrière vous ces parents idéaux qui vous accueillent en Maître dans le respect et la dignité qui vous sont dus. Qu’est-ce que cela change en vous, dans votre corps ? Respirez cela pour vous en imprégner : qu’est-ce que cela changerait dans votre vie?

« Le sage qui veut changer le monde doit commencer par la naissance » disait William Reich. 

Que pouvons-nous faire aujourd’hui chacun à notre manière pour contribuer à cette nouvelle humanité ?

Terre de naissance

Revenir sur les Terres de la Naissance
Aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour apporter une autre conscience dans la naissance. C’est ce qui m’amène à créer les Sommets de la Naissance et à proposer toute une gamme d’accompagnements dans le cadre de la maternité.
Nous savons aujourd’hui que tout ce que nous faisons en conscience pour un bébé ou un enfant nous donne la possibilité de prendre soin de l’enfant que nous avons été et de lui apporter ce qui lui a manqué. Cela permet de transformer en profondeur les processus de survie que nous avons mis en place à partir de nos blessures et de nos manques de reconnaissance.
Donc chacun de nous à chaque instant peut contribuer à l’évolution de l’humanité en prenant conscience des étapes de la naissance et de la manière dont elles se répètent tout au long de notre vie nous donnant ainsi la possibilité de les vivres autrement.

L’art de naître
Et de renaître chaque jour dans un monde en mutation

Je suis passionnée par la naissance, car je trouve que ce passage de la vie contient toutes les clés de l’évolution personnelle d’un être humain. La vie nous amène à franchir ces étapes en étant autant à la place de la femme qui met au monde qu’à celle de l’enfant qui se lance dans la vie ou même à celle de l’homme qui garde le seuil. 
L’étude approfondie de la physiologie (1) de l’accouchement m’a conforté dans ma perception du corps qui nous conduit méticuleusement vers ce qui vit en nous avec comme guide le plaisir profond ou, à défaut, la douleur.

C’est riche de cela que je propose aux femmes et aux hommes aujourd’hui de se mettre au monde. Cela leur permet autant de transformer profondément et durablement leur mémoire cellulaire en leur ouvrant d’autres « possibles » dans tous les domaines de leur vie, que de soutenir la puissance des enfants qui naissent aujourd’hui et portent les bases d’une nouvelle humanité.

Pour illustrer mes propos j’ai choisi un grand passage de la naissance parmi toutes les étapes de ce moment unique. Chacune d’elles est, à sa manière, riche d’enseignement pour notre évolution personnelle. Chaque passage peut se lire dans la mise au monde de l’enfant comme dans notre quotidien en prenant conscience que nous rejouons régulièrement ce qui c’est joué à ce moment de notre vie. Ainsi en revisitant ces moments, vous allez pouvoir non seulement mettre à jour des pans entiers de votre existence mais aussi transformer certains rapports au monde et à vous-même et en même temps vous contribuer à ouvrir une autre manière de naître au monde pour un être humain.

La symphonie de la Naissance
Et ses 2 tempos majeurs

Lors du processus de la naissance, l’enfant va prendre deux décisions fondamentales pour son avenir :
– la décision de vivre pour continuer d’évoluer. Elle enclenche le processus d’accouchement
– la décision de s’engager activement dans la vie.Elle enclenche le processus d’expulsion

Je vais m’appuyer sur la première pour illustrer mes propos.

La décision de vivre
Qu’est-ce que cela représente pour lui ?

Le processus de la naissance s’enclenche lorsque l’enfant prend la décision de naître. Cela se passe, la plupart du temps, lorsque ses poumons et ses reins sont matures et qu’il est prêt à se lancer dans l’aventure de la vie sur Terre. De façon imagée, il se dit : « c’est OK, je suis prêt ! J’y vais. » Et il appuie sur le bouton qui enclenche l’ouverture de la porte.
Si ce temps n’a pas été respecté, l’enfant n’a pas intégré ce « je suis prêt ». Il peut en résulter qu’il se sent toujours bousculer, qu’il attende que d’autres lui disent que c’est le moment, qu’il n’ait pas accès à ses sensations…
Où en êtes-vous par rapport à cette sensation que tout est OK, que vous êtes prêt ?

Jusque-là, le petit enfançon s’est construit dans une matrice, véritable contenant protecteur qui lui a permis de grandir et de se créer. Cette matrice et celle qui le porte sont tout pour lui. Mais il arrive aux limites de cette matrice et, s’il veut continuer de vivre, donc de grandir et d’évoluer, il lui faut quitter celle-ci pour en trouver une plus appropriée. 
Nous passons notre temps à reconstituer des matrices (travail, couple, cercle d’amis, famille…) qui nous permettent de grandir et d’évoluer jusqu’à un certain stade. Quelles sont vos matrices actuellement ? Comment vous sentez-vous dedans :
- Quelles sont celles qui vous permettent encore d’évoluer ? 
- Celles où vous vous êtes installé dans une routine confortable ?
- Celles dans lesquelles vous vous ennuyez ou qui commencent à vous peser ?

Plusieurs choix se présentent alors à lui :
– Décider de vivre et enclencher le processus tout en sachant qu’il ébranle ainsi cette précieuse matrice (donc sa mère). Dans ce cas il écoute son vivant et fait confiance à l’autre dans sa capacité à gérer les secousses qu’il va créer. Le fait de le vivre au moment de sa naissance encourage l’enfant dans ce processus surtout si sa mère s’ouvre et se lance dans l’aventure de l’accouchement.
– Choisir de préserver la matrice (donc sa mère) en se couper de son vivant. Dans ce cas, soit on déclenchera le processus pour lui (artificiellement ou par césarienne), soit il se laissera mourir. Dans ce cas (comme dans le cas où on ne lui laisse pas le temps de sa décision), il n’a pas l’information qu’il peut être acteur et poser sa décision ou il cherchera toujours à épargner l’autre quoi qu’il lui en coûte.

Que faites-vous lorsque vous arrivez à la limite d’une matrice ? Est-ce que :
- Vous vous endormez tranquillement dans cette matrice confortable même si elle est un peu étroite ?
- Vous vous effacez et vous soumettez à tout ou partie de la matrice ?
- Vous explosez tout et cherchez une nouvelle matrice qui sera probablement similaire ?
- Vous vous positionnez avec justesse quitte à ce que l’autre se « cabre » en offrant la possibilité e faire évoluer les choses ?

Je rencontre bien souvent des personnes qui préfèrent se couper de leur vivant plutôt que d’ébranler la matrice par peur de la blesser ou par peur de se lancer dans l’inconnu et de perdre ce contenant rassurant. De quoi ont-ils besoin pour prendre de nouveau cette décision de vivre pour continuer d’évoluer au risque d’ébranler leur matrice ?

Qu’est-ce que cette décision implique profondément ?
Cette décision implique :
– d’être à l’écoute de notre vivant (donc de notre plaisir profond)ou de ce qui nous gêne (résistance, douleur…) lorsque le contenant devient trop étroit. 
– de respecter notre vivant et d’avoir suffisamment foi en nous ainsi qu’en la vie pour nous lancer dans l’inconnu.
– d’accepter l’idée d’ébranler ce qui constitue la matrice (travail, couple, cercle d’amis, famille) au risque de les blesser voire de les perdre. 
– de faire confiance à cette matrice dans sa capacité à se mettre en mouvement pour grandir elle aussi et évoluer.

L’idée n’est pas de détruire la matrice mais bien d’aller au-delà pour grandir. Lors de la naissance, l’enfant, par sa décision donne la possibilité à sa mère de grandir et d’évoluer. Il n’est pas responsable de la manière dont sa mère va se lancer dans cette aventure : si elle s’ouvre ce sera simple, si elle résiste ce sera compliqué. S’il n’ose pas la bousculer, il ne lui donne pas cette possibilité de se mettre en mouvement. 
Il en est de même dans notre quotidien, à chaque fois que nous faisons des concessions pour ne pas perturber l’autre, pour ne pas le blesser… Nous risquons de ne pas lui donner une occasion de grandir. C’est ce qui se passe bien souvent dans les couples : soit nous faisons avec (nous nous laissons étouffer par cette matrice), soit nous explosons le couple (donc nous évitons le passage qui nous permet de grandir et risquons de reconstituer une matrice similaire avec des situations qui se répètent), soit nous nous positionnons et donnons au couple la possibilité de grandir.

Ainsi, la manière dont nous avons été soutenu ou simplement respecté dans cette décision de vivre influence bien des attitudes que nous avons dans notre quotidien.

Conclusion
Plus nous accompagnerons en conscience la vie de l’être qui va venir, plus nous l’accueillerons avec une noble qualité de présence, plus la vie qu’il va construire sera l’expression de ce qu’il a reçu à ce moment précieux. Ne va-t-il pas construire le monde dans lequel nous allons vivre demain ? 

En remettant à jour ces passages dans notre mémoire cellulaire, nous transformons ce qui nous a manqué afin de nous l’apporter aujourd’hui. Ainsi les enfants d’aujourd’hui, que ce soit les nôtres ou ceux que nous croisons sur notre chemin, pourront s’appuyer sur nous pour déployer leurs ailes. N’avez-vous jamais remarqué la puissance de ce regard que les jeunes enfants posent sur nous : ils téléchargent l’information de ce que nous avons transformer. Ils cherchent en nous le fait que c’est possible ! C’est possible de vivre dans un corps humain en rayonnant la puissance de son être essentiel.

Maïtie Trélaün
Sage-femme, auteur et praticienne en coaching thérapeutique ( www.naitre-femme.com )

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Dansez dans la lumière

Posté par othoharmonie le 29 août 2015

DANSEZ DANS LA LUMIEREPuisque la plupart d’entre vous sont des enseignants, des guérisseurs et de ceux qui ont bien voulu ouvrir des portes pour les tenir ouvertes aux autres, vous êtes appelés à l’action. Ce que nous vous demandons, c’est de ne pas avoir peur de votre lumière. Accueillez cette lumière brillante et toutes les formes qu’elle prendra. Chez beaucoup d’entre vous, les autres la verront en vous avant vous-mêmes, mais vous vous éveillez enfin de votre rêve. Votre désir le plus grand était de venir sur Terre avec tous vos pouvoirs et voici que cela arrive. C’est arrivé exactement comme vous l’aviez imaginé; exactement comme vous l’aviez initié avec votre coeur et votre énergie. Dansez dans cette lumière. Chantez cette chanson; écrivez ce livre, ancrez la lumière comme vous le pouvez et vous ferez plus de place à la lumière que vous ne l’aviez jamais cru possible. Vous commencerez à accepter votre propre beauté, qui est quelque chose qui effraie à mort la plupart d’entre vous. C’est bien de vous voir comme un être humain; c’est excellent de vous découvrir, tant que vous pouvez vous accrocher à vos imperfections… Préparez-vous à les perdre, très chers. Vous avez créé plus de magie que vous ne le comprendrez jamais. 

Nous vous avons souvent dit que les regards de tout l’univers sont fixés sur la planète Terre en ce moment. Vous êtes la seule planète de libre-arbitre, sans règles, et vous voici en train de faire consciemment un nouveau pas dans votre évolution. Vous avez gagné le jeu. Vous pouvez retourner à la Source. Vous pouvez décider que tout est fini, parce que vous avez fini la planète Terre. C’est ce qui est arrivé, mais vous êtes là, à vous demander ce que vous pourriez faire de plus. Que puis-je faire maintenant ? Comment puis-je aller plus loin et faire partie de cela ? Accueillez votre lumière. C’est cela que vous pouvez faire.

Vous allez voir le changement se refléter dans le monde qui vous entoure. Ayez le courage de vous y lancer, de le faire vôtre. Vous y avez travaillé pendant tant d’incarnations que vous le méritez. Maintenant qu’il est là, devant vous, faites joyeusement ce pas et faites-le consciemment. Nous savons qu’il existe des millions et des millions d’autres êtres dans d’autres dimensions de temps et d’espace. Vous appelez certains d’entre eux des ET ou des visiteurs, mais ce sont tous des êtres de lumière, tout comme vous. Il y a diverses nuances d’êtres de lumière. Certains sont très avancés technologiquement et d’autres très avancés en énergie du coeur ou ce que vous appelez spiritualité. Il y a, dans l’univers, des endroits où des êtres extrêmement avancés arrivent à relier leurs multiples dimensions, car tout un chacun peut expérimenter cela. Cependant, aucun d’entre eux ne fait consciemment un pas vers son prochain stade d’évolution comme vous le faites vous-même.

SOURCE : Espavo, LE GROUPE http://transbeacon.lightworker.com/

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