Science et sixième sens

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

Depuis des décennies, des expérimentations en parapsychologie sont menées en laboratoire. Aucune théorie n’explique les variations constatées, mais les résultats sont là.

De manière générale, comment la population perçoit-elle les capacités psi ?

illusion
D.R : Aux États-Unis, 60 % de la population répond par l’affirmative à la question : « Croyez-vous en la possibilité ou en la réalité des phénomènes psi ? » Ce pourcentage est plus élevé chez les gens éduqués que chez les gens non éduqués et il est resté très stable depuis plusieurs décennies. Les gens y croient parce que la plupart du temps, ils ont eu une expérience, ou quelqu’un de proche leur a raconté un événement qui a été plus fort que leur scepticisme naturel.

Quel type d’expériences vous racontent les personnes qui viennent vous voir ?

D.R : Les gens évoquent principalement deux grandes catégories d’expériences – la première concerne la prémonition pendant un rêve, un rêve qui devient réalité. Il s’agit de rêves parfaitement inattendus qui laissent les gens complètement déboussolés. La deuxième catégorie concerne les cas de télépathie en situation de crise, quand un membre de la famille ou un ami, qui se trouve dans un lieu distant, vit un événement dramatique et que la personne expérimente l’événement dans son propre corps. Ces personnes peuvent être également très perturbées quand elles apprennent que ce qu’elles ont ressenti physiquement est en réalité arrivé à quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, ces individus ont besoin d’être rassurés. D’abord nous leur confirmons que ces phénomènes se produisent réellement ; ensuite nous leur apprenons que les expérimentations menées en laboratoire montrent que les choses se passent exactement comme ils les ont décrites – qu’une sorte de communication est possible entre vous et une autre personne se trouvant à distance, ou entre vous et votre futur vous-même. Nous ne disposons d’aucune explication théorique solide pour expliquer comment ça fonctionne, mais nous savons que ces expériences peuvent se produire.

Pourquoi beaucoup de gens pensent-ils que ces phénomènes ne sont pas réels ?

D.R : Certains sceptiques disent effectivement qu’il n’y a pas preuves scientifiques, c’est exaspérant d’entendre ça parce que ça signifie qu’ils ne sont pas au courant des preuves qui ont fait l’objet de milliers de publications, et pas seulement dans des journaux obscurs. Des travaux ont été publiés dans les meilleurs périodiques du monde. Il faut se renseigner. On se rend alors compte qu’il y a énormément de recherches, et énormément de preuves. Prenons l’exemple de la télépathie : concernant un seul type d’expérimentation pratiquée depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, vous avez eu 122 publications pour un total de 4 000 sessions individuelles effectuées dans 25 laboratoires. Les statistiques montrent que la possibilité que les résultats aient été obtenus par hasard est de 1 sur plusieurs milliards. Quand vous avez examiné les lacunes possibles de l’expérimentation – est-ce que quelqu’un a donné des indices, est-ce que la sélection de la cible a été vraiment aléatoire, etc. – et qu’elles ont été écartées, alors la seule hypothèse qui subsiste est une forme de communication entre les gens, d’une manière qui n’est pas explicable actuellement, et qu’on nomme télépathie, faute d’avoir un meilleur terme.

Vous voulez dire que la télépathie, la clairvoyance et tous ces phénomènes psychiques sont une réalité ?

D.R : C’est ce qui est suggéré par les données scientifiques. Je dirais que mon niveau de certitude quant à la réalité de ces phénomènes est passé de 20 % à mes débuts à 90-95 % aujourd’hui. Il y a toujours une place pour le doute. Télépathie, clairvoyance, précognition : toutes ces dénominations concernent à mon avis essentiellement une même chose qui se manifeste de différentes manières. Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Comment se fait-il que la société estime toujours que ce sont des illusions ?

D.R : 60 % de la population les acceptent en se basant sur leurs propres expériences personnelles et la perception qu’ils en ont. Votre question serait plutôt de savoir pourquoi ce n’est pas plus accepté dans les courants traditionnels de la science ? Car ce n’est pas de la magie. Plus la science et la physique avancent, plus nous aurons une idée claire sur la façon dont la réalité est faite. Nos expériences se situent en amont de nos explications scientifiques. C’est pour cela que nos observations sont si importantes. Si nous avions à faire à des phénomènes qui étaient déjà acceptés, ou qui ne contredisent pas si violemment les théories en vigueur, la preuve de leur réalité aurait déjà été acceptée depuis bien longtemps. D’un point de vue statistique, nous avons une certitude quasi absolue que ces phénomènes sont réels. Ce point est d’ailleurs reconnu par les plus sceptiques des sceptiques. Si ces faits devaient être scientifiquement évalués, dans des conditions normales, ils seraient prouvés. Mais ces sceptiques ajoutent que ces faits sont tellement extraordinaires, si étranges au regard des théories scientifiques actuelles, qu’il faut encore et encore plus de preuves pour réussir à les accepter.

Que se passerait-il si l’hypothèse de l’existence de ces capacités était acceptée par la science dominante ?

D.R : Sans doute rien ! On dirait que l’expérience humaine fonctionne selon certains modes que les spécialistes des neurosciences ne sont pas en mesure d’expliquer. Ça ne signifierait pas que des forces invisibles envahiraient immédiatement nos vies, ni que les fantômes et les esprits seraient sur nous ! Mais cela pourrait montrer que nous avons prématurément exclu la possibilité que le cerveau et l’esprit fonctionnent selon des processus quantiques. Cela voudrait dire que nous devons laisser de côté l’image que nous avons de nous-mêmes de créatures indépendantes enfermées dans notre cerveau, pour une autre conception selon laquelle certains aspects de notre cerveau fonctionnent en dehors de nous-mêmes. C’est encore du domaine des neurosciences. C’est même encore mécaniste. Il faut bien comprendre que nous ne parlons pas de quelque chose qui serait ailleurs : ce quelque chose est là, ici et maintenant. Ce que nous expérimentons dans le monde ordinaire est une approximation suffisante pour la vie de tous les jours, mais ce n’est pas toute l’histoire. L’histoire vraie (sur la base des découvertes récentes en physique – NDLR) nous dit que l’observation importe, que la conscience importe, que les choses ne sont pas vraiment séparées. Ça colle parfaitement avec le langage que les gens utilisent pour décrire les phénomènes psychiques.

avec Dean Radin source : Magazine » Air du temps

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La Vie comme un rêve

Posté par othoharmonie le 29 septembre 2015

 

consciousness 1Le vent transporte le sentiment d’une catastrophe imminente comme il gémit à travers les voiles – une voix envoûtante que les marins connaissent bien. Le embruns salés de l’océan pique nos visages que nous nous situons dans le rang et nous stabiliser sur le pont en bois se balançant, se préparant à faire face à notre destin. Le mouvement de notre grand navire est quelque chose que nous sommes habitués, mais il a augmenté dans les derniers instants mais notre capitaine continue de manœuvrer notre navire de guerre pour engager l’ennemi.

Nous avons tous peur – froid et très peur. Beaucoup autour de moi sont silencieux et prient. Je peux voir le mouvement de leurs lèvres comme ils disent leurs mots doux à leur Dieu. Certains apportent de petits jetons de leurs femmes et enfants, et les tiennent serrés … mais nous ne devons jamais lâcher nos armes … jamais. Certains pleurent, mais aucun homme n’est dans le jugement de cette aventure. Beaucoup d’entre nous vont mourir bientôt, et il n’y a pas de «règles» entre guerriers en ces derniers moments. Ce sont des moments personnels, et chaque homme a sa propre manière de faire face à la mort.

L’appel au combat est imminent. Dans la semi-obscurité de l’aube du matin, le vent balaie les vagues et est livré aux voiles du navire que nous continuons à diriger pour entrer en position avec un ennemi invisible qui est très proche, mais caché par le brouillard. En le guindant de voiles et en remplir les flèches du capitaine par le vent, en essayant de deviner la position de l’ennemi, nous sommes contre le vent, et le capitaine nous a donné avantage à la bataille. L’océan nous parle à nouveau, comme une forte houle du nord pousse contre notre côté bâbord, basculement de la plate-forme d’une manière qui prédit que nous manœuvrons vers la ligne de bataille.

Les livres sont remplis de ces moments, afin de se glorifier et de les rendre importants dans une sorte d’aventure. Mais la plupart ne connaîtront jamais le silence absolu, nous vivons avant la bataille entre les hommes sur la mer. Les navires doivent se réunir d’une manière qui permet l’embarquement, mais ils doivent rester en dehors de la « gamme de profil » des gros canons qu’ils portent à la fois au dernier moment possible. Aucune instruction ne crié ou cris de bataille sont entendues. Au lieu de cela, le silence est de rigueur pour émettre une voix non-émotionnelle constante du capitaine d’être entendue au cours du vent et des vagues, donnant des ajustements constants de gouvernail, et des instructions sur les garnitures de voile finales. Les tondeuses sont sur ​​les chantiers, avec les archers et des belvédères. Nous sommes plus d’une centaine sur le pont avec notre armure et des armes, et il n’y a pas un bruit, sauf pour ces voix hantent de navigation surréaliste et le craquement du navire comme il gémit contre la montée de la mer.

Sur le brouillard et la brume semble que les ennemis, et ils sont énormes! Leur navire est comme on nous l’a dit – beaucoup plus grande que la nôtre. Une nouvelle vague de froid de la peur descend sur nous comme nous voyons la réalité de ce qui est à venir et nous savons que les côtes sont proches. Aucun homme ne dit rien, comme nous regardons tout simplement notre sort. Nous observons que leurs voiles sont furieusement recueillies pour renverser le vent. Nous faisons la même chose.

Les explosions sont assourdissantes quand les canons des deux navires éclatent. Le rugissement des deux côtés est presque simultané, et la plate-forme inclinée immédiatement sous nos pieds comme notre navire Iron Clad sent le poids de la volée sur la coque. La plupart des canons visent à la coque de l’autre, mais certains des plus petits canons visent à l’agrément. Le résultat des dommages est le chaos sur les ponts des deux navires, et nous sommes au milieu de tout cela.

Nous devons nous concentrer pour rester en vie et nous protéger de notre peur. Tomber dans le pont où nous nous trouvons, et les lignes lourdes humides et l’outillage nous fouettait comme des serpents attaquant, destinés à nous embrouiller et nous garder de la lutte. Nous sommes maintenant hors du rang, les boucliers pointent vers le haut, en esquivant les débris qui volent et se déplacent furieusement.

Viennent ensuite les flèches. Nous voyons leurs archers attachés aux chantiers de mât de misaine de leur navire, leur permettant d’avoir un «premier choix» afin que leur navire accoste au nôtre. Lier les hommes de cette manière permet de stabiliser leur but, et beaucoup y mourront, suspendus dans leur harnais comme des poupées de chiffon, coloration lentement les voiles rouge. Nous observons que nos archers essaient de prendre les leurs. Nous entendons les cris de douleur des deux côtés par des flèches qui ont frappé leur marque. Puis la mort autour de moi commence. Les hommes sont en diminution partout. Concentrez-vous ! Faites ce pour quoi vous êtes formés ! Recherchez où les flèches viennent et gardez votre bouclier de cette façon. Ecoutez et regardez!

L’ordre vient rapidement à se déplacer à tribord, où de grandes sections de la rampe ont été retirés en prévision de la bataille. Nous devons être rapide ! Les rampes d’embarquement en bois ont été soulevées dans l’air, ce qui donne une certaine protection à la pluie de flèches et des lances qui continue à nous assaillir. Plus les hommes tombent, et plus nous allons de l’avant pour prendre leur place. Concentrer ! Ne pas aider les camarades tombés au combat. Ne pas les regarder ! Vous serez à côté si vous le faites.

Moins d’une minute a passé depuis le premier coup de canon, et un énorme cri de bataille soutenue qui sort de la gorge qui nous fait avancer en masse à l’assaut de la plate-forme de l’autre navire. Ceci est notre protocole. Nos commandants nous disent que le bruit effraie l’ennemi, mais nous savons que nos cris sont principalement destinés à couvrir les cris de douleur de ceux qui nous entourent et qui sont en diminution, et trébuchant de blessures horribles qui nous apprend à ne pas voir. Ne cherchez pas! FOCUS!

Les canons rugissent encore une fois, et ma mort est ce que mes supérieurs appellent une « mort stupide. » Il n’y a pas d’honneur. Dans tout ce chaos, le bruit et la confusion… je me rends compte que je suis positionné sur le bord de la passerelle d’embarquement. L’inertie de notre propre reprise de volée de canon coordonnée -  lancer notre terrasse et me jeter dans le chaos et l’agitation des deux navires de broyage l’un devant l’autre. Certains ont été déchirés et noyés dans le même temps. Je fus en échec total. L’océan se moquait de moi car il s’est immédiatement fermé sur mes parties démembrées et a capturé mon âme. Personne n’a entendu mes cris. ___________

Je me réveille dans une mare de sueur. Ce rêve encore ! Pourquoi dois-je revivre ce rêve si souvent? Était-ce un film que je voyais ou un livre que je lis ? Il était si réel!  Je pouvais entendre les sons!

Comme je me prépare pour le travail, vérifier mes courriels, et le texte à un ami sur mon téléphone intelligent, je réfléchis tout cela. Est-il possible que cette mémoire est quelque chose que je fais l’expérience? Peut-être cela explique mon anxiété de la mer? Toute ma vie, mes amis ont fait moquer de moi parce que je ne voudrais pas aller dans l’océan. Les piscines étaient très bien; lacs étaient bien, mais jamais l’océan. Il n’était pas raisonnable, mais la peur n’est pas logique. Je me suis rendu il y a quelque temps auprès de l’océan, je détestais ça. Je détestais le sentiment qu’il m’a donné, comme si elle me connaissait en quelque sorte. Je me fichais si je nageais dans le oui ou non. Je n’ai pas aimé – et aussi loin que la navigation de plaisance ou la croisière est allée, oubliez ça. Jamais ! Certains ont suggéré une thérapie, mais je devais ma propre réponse, et cela a fonctionné. Je viens de vivre aussi loin de la mer que je le pouvais.

Je sens encore la crainte résiduelle et l’anxiété de mon rêve lorsque je commence mon trajet au travail. Ma voiture commence à se déplacer sur la route. Je souris, et apprécie mon lecteur pacifique quotidiennement pour aller travailler dans les vastes plaines du Texas, très sûr de la mer. ___________

Kryeon a

De Lee Carroll

L’histoire ci-dessus est pas la mienne. Kryeon nous dit que ces étonnants rêves réels peuvent très bien être des expressions de nos vies passées comme elles sont reportées dans cette énergie mystérieuse appelée les Annales Akashiques. Certaines vies passées, qui sont particulièrement puissantes avec le drame environnant, semblent être gravés dans notre tissu cellulaire. Peuvent-ils nous affecter aujourd’hui ? Est-ce que ces résidus se portent encore et nous affectent où nous vivons et comment prendre des décisions ? La réponse est oui, et les potentiels de changement de vie sont profonds.

Ce livre parle de ces énergies incroyables Akashiques comme discuté par Kryeon dans les vingt-quatre dernières années. Cependant, il va beaucoup plus loin que la simple information sur les expériences passées de la vie. Dans cette nouvelle énergie, après 2012, on nous dit que nous pouvons réellement travailler avec nos propres énergies Akashiques de manière profonde. Nous pouvons même ré-écrire la peur et l’anxiété des expériences passées, et annuler le drame. Comment sur ​​l’exploitation minière nos propres talents se cachent dernières les attributs du corps ? Est-il possible de les utiliser dans notre vie actuelle ? Après tout, si elle est à l’intérieur de nous, alors pourquoi pas ? Intéressé ?

Ceci est le deuxième livre de l’objet-chassés de Kryeon, auteur et archiviste, Monika Muranyi. Le premier livre, L’Effet Gaia,  était une compilation de recherches minutieuses de tout ce que Kryeon a canalisé à propos de Gaia. Il a été si bien reçu, qu’elle savait qu’elle devait compiler et écrire sur au moins deux sujets. Le livre que vous tenez entre vos mains est le numéro deux dans la série.

L’Akash est complexe et souvent mal compris. Encore une fois Monika rassemble ce que Kryeon a canalisé sur ce sujet et l’entoure avec des explications et des commentaires. En outre, elle pose à Kryeon beaucoup de questions pour contribuer à préciser certains attributs. Ces questions apparaissent et sont uniques à ce livre.

Profitez de ce voyage dans un sujet qui est une étude de votre propre lignée sur la planète Terre!

Voir les têtes de chapitre!   Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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La transmutation de nos ombres

Posté par othoharmonie le 25 septembre 2015

 

ombre-et-lumiereAvec l’amplification de la qualité d’énergie transmise par la Source (énergie neutre par essence) , beaucoup d’êtres en Réalisation observent actuellement en eux une double mise en exergue : à la fois celle de leur partie « lumière solaire » qui les conduit à s’élever, s’éveiller, se révéler et celle de leur partie « lumière sombre » qui correspond à ce que l’on appelle communément « les ombres ». Il est bien sûr à considérer qu’il  n’y a nulle frontière entre ces deux parties qui ne sont que des teintes ou nuances différentes du spectre de la lumière en nous.

La plupart des humains ignorent leurs ombres. Le plus souvent, ils les projettent dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins vastes, ou sur l’entourage. Elles sont « les autres », auxquels on prête la bêtise, la méchanceté, l’égoïsme, l’inefficacité qu’il serait tragique de reconnaître en soi. Elles sont ces aspects portés par les autres qui déclenchent jalousie, aversion, peur ou colère en soi. Peu ont la capacité d’envisager qu’une vie intérieure se déroule en eux-mêmes, et quand bien même ils sont ouverts à cette réalité, la nature même de ce qu’est l’ombre – pour résumer, la projection de leurs « défauts » sur les autres – est difficilement accessible. Nos « défauts » comme nos erreurs ne sont effectivement pas faciles à accepter.

L’ombre se protège derrière le mécanisme de la projection : la personnalité (le petit « moi ») pour refouler l’existence de l’ombre, dérangeante pour elle-même va projeter, c’est à dire relier les divers aspects de son ombre à des formes psychiques extérieures (souvent des personnes parfois des circonstances). L’Autre, parce qu’il est différent (par des opinions, son apparence, son attitude, son positionnement général face à la vie, etc…) devient ainsi le réceptacle de nos ombres. C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre dans l’œil.

En nous, toute ombre qui n’a pas pu être mise en lumière remonte tôt u tard en surface. Il s’agit d’une loi immuable à laquelle personne ne peut se soustraire. Tout comme nous ne pouvons nous éloigner de notre ombre projetée sur le sol lorsque le soleil envoie sur nous ses rayons. Il est question de contempler l’ombre telle qu’elle est, en plongeant dans sa vibration. Ce faisant, nous ne sommes plus l’ombre, amis la lumière de la Conscience qui contemple l’ombre, et par cet éclairage de l’esprit, l’ego, le petit « moi » limité et limitant, cesse de s’agiter dans tous les sens. Il devient transparent, s’efface, laissant passer la lumière du soleil qui peut ainsi éclairer l’ombre, et lui permettre de redevenir elle-même pleine lumière car l’ombre n’est, en vérité, que de la lumière en gestation. Nous réalisons alors qu’au-delà des illusions auxquelles nous nous accrochions, par ignorance, nous n’avons jamais été rien d’autre que la lumière… nous réalisons que nous sommes lumière et que nous avons la capacité, à chaque instant, de projeter notre lumière sur toute « chose » afin d’y apporter paix, harmonie, guérison, etc.

Si le processus d’accueil des ombres est relativement simple, il est cependant moins aisé d’enrayer nos automatismes égotiques qui nous font réagir mécaniquement depuis si longtemps. Et là, encore une fois, nul miracle venant de l’extérieur, il s’agit de faire l’effort du lâcher-prise sur ces automatismes en revenant au ressenti, sans rien faire d’autre. Certes, les émotions qui se manifestent en nous ne sont pas toujours de notre goût. Parfois à l’inverse, nos ombres semblent nous satisfaire, nous aimons parfois même nous y complaire. Faut-il les réprimer, de peur de ne plus être aimé, ou bien leur céder, en les laissant nous définir ? La clé est d’abord d’accueillir ce qui est là, sans poser de jugement, mais sans se laisser emporter non plus.

Il s’agit d’observer nos réactions avec une certaine distance, en cessant de les qualifier de « négatives » considérant qu’elles sont simplement le fruit de circonstances, qu’il n’y a pas l’ombre vile d’un côté et la belle lumière de l’autre mais qu’ensemble elles ont le pouvoir de faire de nous des êtres complets. Si nous nions notre peur, nous minimisons notre courage. Si nous nions notre cupidité, nous amputons une part de notre générosité. Si nous nions notre jalousie, nous réduisons d’autant notre amour.

Une fois ces ombres repérées, il devient nécessaire de déterminer leur fonction, c’est à dire les raisons de leur existence. Souvent, ce sont des dispositifs protecteurs mis en place dans l’enfance, en réaction à certaines expériences blessantes ; soumission ou agressivité édifiée pour survivre dans un milieu violent, façade dure pour masque rune hypersensibilité, etc… Certaines trouvent aussi leurs origines dans des existence passées (rejet, trahison, condamnation, culpabilité etc..)

L’ombre est une part de notre identité qui s’est construite dans des moments de difficulté et de forte intensité émotionnelle. Normaux pour un enfant (ou une « jeune » âme), ces dispositifs protecteurs n’ont plus de raison d’être à l’âge adulte (ou  la porte de l’éveil). Il est de notre responsabilité de chercher à les comprendre et de ne plus se cacher derrière eux. En contactant la souffrance de  » l’enfant intérieur » (ou d’une incarnation passée), on donne du sens et de l’empathie à l’attitude qu’elle a engendrée et on peut commencer à la déconstruire. En fermant les yeux, en recherchant en soi un état de détente profonde, favorable à l’ouverture de conscience, il s’agit de poser sereinement l’intention de plonger dans nos ombres pour voir ce qu’elles révèlent. Quelles sont les croyances qui dirigent notre vie ? Comment sont-elles nées, sous l’influence de quelles personnes ou de quelles circonstances ? De quoi nous protégeons-nous (et nous privons-nous) en les perpétuant ? Il s’agit d’essayer d’identifier l’événement originel, afin de le dépasser et d’ouvrir la cage à la partie de nous qui s’y est cristallisée. Si c’est difficile, et cela l’est bien souvent, n’hésitons pas à nous faire accompagner. Quels sont les comportements qui nous agacent ou nous interpellent chez les autres ? Ils sont souvent le miroir de ce que nous refusons encore de voir en nous. Pourquoi nous perturbent-ils ? Contre quoi réagissons-nous ? Dans quelles situations avons-nous adopté une attitude similaire ? Au fur et à mesure, tout un tableau se dessine. Il n’est plus possible dès lors de diviser, d’enfermer, de porter des jugements péremptoires… Embrassons nos peur, acceptons notre vulnérabilité, prenons le risque de nous ouvrir, de nous découvrir. Aussi déstabilisante ou effrayante qu’elle paraisse, cette mise en mouvement – comme la mise en mots de ce que nous ressentons –nous libère de nos carcans.

Reconnectons-nous, régulièrement, à cet état de conscience, car nos parts d’ombre évoluent en permanence s’intégrant en quelque sorte à notre lumière, avec cohérence et conscience. Alors, étant illuminé intérieurement des rayons de lumière émanent de nous et se projettent dans notre environnement, et ce n’est donc plus au travers du filtre perceptuel de l’ego que nous faisons l’expérience de la réalité de l’instant, mais au travers d’une aura lumineuse. Et cette lumière éclaire les objets de notre contemplation, qui peuvent à leur tour nous renvoyer un reflet lumineux. C’est ainsi que l’être qui a réintégré son état primordial fait l’expérience de l’Amour qu’il voit partout où son regard se pose, que cela soit en lui-même ou dans le monde. Ce regard, soutenu et dirigé par la lumière, s’en approprie les vertus et qualités divines d’amour, de compassion, de sagesse.

Par le regard d’un tel être, ceux qui ne se sont pas encore éveillés à leur propre lumière se sentent enrobés de lumière ; ils en perçoivent la chaleur, la force, le rayonnement et cela éveille leur propre lumière. Telle est la nature de la lumière ; se démultiplier en se reflétant dans le monde, par les innombrables facettes que celui-ci lui expose. Tel est le propre de l’amour véritable, qui se multiplie lorsqu’il est offert inconditionnellement.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr

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L’Univers est le terrain de jeu de nos croyances

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2015

 

croyanceNos croyances nous gouvernent mais il est extraordinaire de voir à quel point cette évidence est ignorée. Peu de gens, en effet, réalisent l’intérêt primordial de maîtriser leurs croyances.La plupart du temps, c’est l’inverse qui se produit, ils sont dirigés par leurs croyances avec tous les risques que cela peut impliquer. En fait, cela fait d’eux des créateurs inconscients.

Que l’on considère la vie comme un allié ou un adversaire dans les deux cas les circonstances viendront nous donner raison.

En prenant le soin d’examiner l’influence de nos croyances, il est tout à fait possible de transformer profondément la qualité de notre existence. Certaines croyances stimulent…et nous donnent de l’énergie, « J’ai de la chance… Je suis toujours en forme », d’autres font régresser et nous privent d’énergie « Je ne suis jamais au bon endroit … Je ne peux faire confiance à personne… ».

C’est ainsi que nos croyances nous manipulent et créent notre réalité car à travers elles nous entrons en relation avec l’Énergie fondamentale de l’Univers.

L’Énergie Source se comporte comme un miroir de notre état intérieur. Plus un être humain va rayonner l’Amour, la joie, la paix plus il en attirera l’équivalent dans sa vie.

NOUS POUVONS ÊTRE NOTRE PIRE ADVERSAIRE EN ENTRETENANT

LA CROYANCE QUE NOUS SOMMES VICTIMES OU COUPABLES.

Quand nous pensons ne pas mériter le meilleur de la vie il a peu de chance de se manifester dans notre quotidien. Il est facile d’imaginer combien peut-être difficile le quotidien de la personne dont les principales croyances sont dictées par le manque d’estime de soi et la culpabilité.

 

Aller au-delà de la loi d’attraction

La loi d’attraction selon laquelle nous attirons ce à quoi nous donnons notre attention est une illustration évidente de notre capacité à créer. Il est essentiel de se rappeler que ce principe d’attraction agit en permanence, à notre insu, que l’on en soit conscient ou non.

Dès que les gens sont persuadés être des victimes, ils s’engagent dans un processus destructeur. En se concentrant sur ce que l’on ne veut pas, on obtient ce que l’on ne veut pas.

Ce qu’il faut impérativement comprendre, c’est que l’énergie émise soit de nature positive ou négative, la loi de l’attraction réagit de manière impersonnelle et attirera toujours davantage de cette énergie vers vous.

NOUS NE DEVRIONS JAMAIS VALIDER LES SENTIMENTS

DE « VICTIMISATION » DE QUICONQUE

CELA N’A JAMAIS AIDE PERSONNE A SE RÉALISER.

Chacun peut remarquer qu’en cessant de parler d’un problème, il lui donne déjà l’occasion de disparaître. À l’inverse, la personne qui passe son temps à raconter ses malheurs, à rester critique, tout en négligeant d’apporter des améliorations à sa situation, n’a pas beaucoup de chance d’évoluer positivement.

Là où certains un destin cruel, il faut aussi voir la réponse à un certain niveau vibratoire. Nous créons en permanence nos vies avec nos pensées, nos paroles, nos attitudes… et notre vision.

Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent parce qu’ils n’ont pas les mêmes croyances, les mêmes visions de leur avenir. Les personnes qui tournent leur esprit vers l’abondance voient facilement l’argent venir à elles. L’inverse est tout aussi vrai : la personne qui s’attarde sur ses manques ne fait qu’attirer à elle plus de privations et se coupe littéralement de l’abondance infinie qui caractérise l’univers.

LA PERSONNE QUI REND LE PASSE

RESPONSABLE DE SES DIFFICULTÉS

S’EXPOSE A REVIVRE LES MÊMES SITUATIONS.

Pour retrouver la liberté, une « victime » doit s’ouvrir non seulement à une certaine responsabilité dans l’origine de ses difficultés, mais aussi à la nécessité de s’engager concrètement à améliorer sa condition.

La loi d’attraction ne dispense pas de prendre en compte la loi de cause à effet. Seule l’action permet le changement, la compréhension est indispensable, mais elle ne suffit pas.

Dans le domaine de la santé, par exemple, une personne pourra très bien admettre qu’elle ne fait pas assez d’activité physique, mais si elle continue à ne rien faire, il ne se passera pas grand-chose.

La nécessité de choisir

Certains hésitent à faire des choix sans doute par peur d’être déçus. Soyons conscients que si nous ne choisissons pas, c’est l’esprit de masse, l’inconscient collectif de sept milliards de personnes en ce monde, qui gouvernera à notre place.

Le trait dominant de l’esprit de masse est la négativité. Il est en effet encombré de superstitions, de peurs et quand nous négligeons de penser pas par nous-mêmes, nous sommes soumis à son influence. Dans ce cas nous créons toujours mais « par défaut » sans rien maîtriser. Il est fondamental que nous soyons constamment aux commandes en entretenant un état d’esprit tourné vers notre idéal.

Nous sommes des émetteurs-récepteurs et de ce fait nos sentiments peuvent bel et bien changer la nature de notre relation électromagnétique avec l’Univers, vu sous un angle quantique et par là même influer sur la réalité matérielle. Chaque pensée ayant une fréquence, il faut commencer par s’assurer que notre esprit est toujours orienté vers ce que nous voulons et non le contraire pour induire positivement la loi d’attraction.

Tous ceux qui ont le courage de renoncer aux émotions négatives et destructrices pour se concentrer exclusivement sur ce qui les rend heureuses se dirigent spontanément vers des circonstances plus épanouissantes. Il existe cependant une condition : vous ne pouvez pas amener dans votre réalité quelque chose que vous ne pensez pas mériter.

Une personne qui renonce trop vite à ses aspirations a tout intérêt à se poser les questions suivantes :
•  Est-ce que je vois une quelconque vertu dans la souffrance ?
•  Existe-t-il une peur dissimulée derrière la réalisation de mon désir ?

Extrait du magazine Energie.Santé

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Les synchronicités à l’épreuve

Posté par othoharmonie le 16 septembre 2015

 

SynchronicitéLe psychologue Jean-François Vézina nous propose d’explorer la rencontre synchronistique, c’est-à-dire les grandes rencontres avec des personnes, des livres, des films ou encore des lieux qui transforment nos vies, sous un angle rigoureux tout en gardant une disponibilité à la dimension poétique des coïncidences. 

Quels sont les critères d’une rencontre synchronistique ? Une synchronicité est une coïncidence de type acausal, c’est-à-dire que le lien entre les événements se fait par le sens. Cette coïncidence provoque un fort impact émotionnel chez la personne qui la vit, suggérant une constellation d’images symboliques. Cet impact se traduit par le fait qu’il exerce une fascination sur le sujet — on parle du caractère « numineux » de l’expérience. Cette coïncidence témoigne de transformations de la personne, d’où la valeur symbolique de la synchronicité.
C’est le sentiment pour la personne d’être interpellée par son inconscient. 

Mais ne s’agit-il pas « simplement » de hasard ? Jean-François Vézina souligne que le hasard nous renvoie à la complexité de certains phénomènes non-linéaires telles que nous le montre la théorie du chaos et la mécanique quantique. Bien que ce concept fasse peur en général le hasard — nous dit-il — nous invite à plus d’humilité devant notre désir de compréhension et de contrôle sur la vie. Étymologiquement le mot hasard renvoie à un terme arabe qui signifie les « dés ». Le hasard nous renvoie l’idée que la vie joue constamment avec ses possibles. 

Alors, les synchronicités s’éprouvent-elles davantage qu’elles ne se prouvent ? Les recherches de Jung sur la question nous permettent-elles d’envisager des liens possibles entre la synchronicité et la science ? Entre inattendu, coïncidence et hasard, Jean-François Vézina, pour qui le hasard est nécessaire — et il y a des hasards plus nécessaires que d’autres — nous invite à une exploration de ce merveilleux et mystérieux phénomène de la synchronicité. 

Ce que l’on appelle les synchronicités sont ces grandes rencontres avec des personnes, des livres, des films, des symboles ou encore des lieux qui transforment nos vies. S’agit-il de coïncidences ? Sont-elles dues au hasard ? Mais qu’est ce que le hasard ? Les synchronicités s’éprouvent-elles davantage qu’elles ne se prouvent ? Les recherches de Jung sur la question nous permettent-elles d’envisager des liens possibles entre la synchronicité et la science ? 

Le Blog de Jean-François Vezina

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LA VIE APRES L’EVEIL

Posté par othoharmonie le 9 septembre 2015

 

LA VIE APRES L'EVEILNotre société voit aujourd’hui un phénomène inédit se répandre. Un nombre croissant de gens s’éveillent – ils vivent l’expérience authentique, bien tangible de la réalité. Cela signifie qu’ils émergent de leur sentiment d’identité familier et de leur perception habituelle du monde, qu’ils accèdent ainsi à une réalité beaucoup plus vaste, à quelque chose qui va au-delà de leurs plus délirantes utopies.

Ces expériences d’éveil différent d’un individu à l’autre. Chez quelques-uns, cet éveil perdurera, tandis que chez d’autres il n’est qu’entrevu, parfois même de manière fugitive. Mais alors, le sentiment d’un « moi » disparaît totalement chez ces méditants. Leur perception du monde s’altère et ils sont affranchis de tout sentiment de séparation entre eux et le reste du monde. L’impression est analogue à celle du réveil d’un rêve, un rêve dont vous ignoriez l’existence jusqu’à ce que l’on vous en extirpe.

Beaucoup sont en quête de réalisations spirituelles plus profondes. Ils aspiraient à se éveiller du sentiment d’un moi, circonscrit et isolé, auquel ils s’étaient identifiés. Cette aspiration sous-tend toute quête spirituelle, laquelle consiste à découvrir pour nous-mêmes ce que notre intuition sait déjà, soit que la vie est bien davantage que nos perceptions actuelles. Au fil du temps néanmoins, un nombre croissant de personnes ont déjà entraperçu cette réalité plus vaste.

Il est très difficile d’évoquer cet éveil à la vérité ou à la réalité, car le phénomène transcende la parole. Il est toutefois utile de l’aborder pour tracer l’itinéraire. Dans son expression la plus simple, la connaissance expérientielle de l’éveil est un changement de perception. Voilà l’essence de l’éveil ; une transformation de perception qui passe de l’individu isolé, s’il advenait qu’un tel sentiment d’identité personnel persiste après ce changement, à un être beaucoup plus universel – toute chose, tout le monde et tout partout simultanément.

Cette métamorphose n’est pas révolutionnaire. C’est un peu comme de vous regarder dans la glace un matin et de sentir intuitivement que le visage reflété est le vôtre. L’expérience n’est pas mystique ; elle demeure toute simple. En vous regardant dans la glace, vous vous reconnaissez : « Tiens, c’est moi ».

Lorsque ce changement de perception que l’on nomme éveil survient, tout objet qui entre en contact avec nos facultés sensorielles est éprouvé comme étant nous-mêmes. Comme si, au sujet de tout ce que nous rencontrons, nous nous disions : « Tiens, c’est moi ». Nous ne nous vivons plus sous la forme d’un ego, d’une personne ou d’une entité distincte. Il s’agit davantage du sentiment de l’Un qui se reconnaît lui-même ou de l’Esprit qui se retrouve.

L’éveil spirituel est une souvenance. Il ne s’agit pas de devenir ce que nous ne sommes pas ni de nous transformer ou de nous métamorphoser. C’est la mémoire de ce que nous sommes, tel que nous le savions naguère, un souvenir que nous avions oublié. Cette souvenance, si elle est authentique, n’est pas conçue comme personnelle. Il n’existe pas vraiment d’éveil « personnel » signifierait qu’un « moi », un ego, s’éveille ou atteint l’illumination.

Lors d’un éveil authentique cependant, on réalise avec parfaite lucidité que cet éveil n’a rien de personnel. L’Esprit universel, ou conscience universelle, s’éveille à lui-même. Au lieu du « moi » qui s’éveille, nous nous éveillons du moi. Notre être véritable s’éveille du chercheur spirituel. Ce que nous sommes s’éveille de la quête.

Le problème par rapport à toute définition de l’éveil, c’est que le mental élabore une représentation de chacune de ces descriptions, une idée de ce qu’est la vérité, ou réalité, ultime. Dès que ces représentations se forment, notre perception est une fois encore déformée. Ainsi, il est pratiquement impossible de décrire la nature de la réalité ; on ne peut qu’affirmer qu’elle est au-delà de toutes nos conceptions et qu’elle ne correspond à rien de ce qu’on nous a enseigné. A vrai dire, nous sommes incapables d’imaginer ce que nous sommes. Notre nature se situe littéralement au-delà de tout imaginaire.

Ce que nous faisons avant l’éveil et après est donc très similaire. Avant l’éveil, nous l’accomplissons simplement depuis une autre perspective, depuis l’angle de la séparation. Après l’éveil, nous le faisons depuis un point de vue non duel. Toutefois, l’approche, le processus, est intrinsèquement analogue. On peut dire qu’il se déroule sur un plan différent d’existence. Si nous sommes disposés à passer en territoire inconnu et aux insécurités qu’il soulève, sans chercher à nous protéger ni à trouver du réconfort, si nous consentons à affronter sans broncher la tempête qui s’élève, alors nous pouvons enfin découvrir notre nature essentielle.

Parallèlement, dès que nous consentons à comprendre quelque chose en nous s’ouvre.

Après l’éveil, examiner plus à fond la question « Que suis-je avec certitude ?»  constitue également un procédé fort utile. S’interroger ainsi permet de dissoudre les limites et les idées, ainsi que la tendance à se fixer – qui persistent toutes après l’éveil.

Peu importe le stade où vous en êtes sur la voie, c’est cette disposition à vous interroger courageusement et à demeurer ouvert et sincère quant à vos découvertes qui prévaut avant tout. Sur cette volonté reposent entièrement votre éveil et votre vie après celui-ci.

Extrait de : La fin de votre monde par ADYASHANTI  - Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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Il faut que chacun épanouisse sa propre vie

Posté par othoharmonie le 8 septembre 2015

 

Il n’est pas possible à l’un de vivre à la place de l’autre. Nul ne peut exprimer notre vie à notre place, ni nous dire comment nous devrions l’exprimer. 

« De même que le Père a la vie en lui-même, il a été donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. »

Chacun-trouver-sa-place

Une âme qui a compris cela ne peut plus flotter au gré des vents, car toute la raison d’être de la vie se révèle dans le privilège et la possibilité pour l’homme d’exprimer son moi divin intérieur. Le but de Dieu, c’est que l’homme demeure à sa divine image, et à sa ressemblance. Le principal but de la vie d’un homme devrait donc être d’exprimer ce que Dieu a conçu pour lui.

Fatigué de ramper dans la poussière de la terre, l’homme voudrait s’envoler. Son désir le pousse à découvrir la loi qui lui permettra de s’élever au-dessus de ses limitations. Il a la capacité d’aller où il veut en annihilant les notions de temps et de distance. On a dit que l’homme propose et que Dieu dispose. C’est le contraire qui est vrai, car Dieu propose et l’homme dispose. Et l’homme peut faire tout ce que fait Dieu s’il est disposé à le faire. Le Fils ne peut-il faire la même chose que le Père ?

Du fait que les choses matérielles ne satisfont pas l’âme, celle-ci est conduite à rechercher le  pouvoir intérieur. Alors l’individu peut découvrir le « JE SUIS », et savoir que c’est à l’intérieur de lui-même que se trouve tout pouvoir capable de satisfaire l’âme, de répondre à tous ses besoins et désirs. Dès qu’il sait que JE SUIS est l’accomplissement de son désir, celui-ci se trouve accompli. C’est folie que de regarder à l’extérieur du moi divin pour satisfaire un désir. Pour que l’homme s’épanouisse, il faut que son moi accomplisse le développement. 

Alors la connaissance du JE SUIS apporte une compréhension et un réveil incroyables. Elle montre qu’à l’intérieur de soi se trouvent le pouvoir, la substance, et l’intelligence à partir desquels toute forme prend naissance. Dès que l’on est en mesure de formuler intelligemment un désir juste et de préciser l’idée correspondante, le pouvoir, l’intelligence, et la substance de l’esprit affluent nécessairement pour le réaliser. Ne sont-ce pas là les trésors du ciel, invisibles aux yeux humains ?

Là, dans l’invisible, gisent des richesses illimitées cachées en nous-mêmes. 

Comme tout cela est clair pour celui qui a trouvé la perle de grand prix ! 

L’homme éclairé perçoit le principe créateur intérieur, puis voit clair et comprend. Il rencontre alors la chance de sa vie. Il a la vision de ses possibilités, il devient conscient du domaine ouvert devant lui. Sachant que le principe créateur est intérieur, il reprend les désirs de son coeur, et ceux-ci deviennent un idéal, un moule qui attire pouvoir et substance pour se remplir. JE VOIS est la conception de l’âme, la Terre Promise, le rêve devenu réalité vers lequel l’âme peut regarder avec foi. 

L’homme ne possède peut-être pas consciemment cette réalité. Pourtant, quand il accomplit la loi, elle prend nécessairement forme visible. Il peut être indispensable d’aborder les épreuves du désert et d’en triompher : Quand l’âme comprend la vision comme une Terre Promise, comme un idéal qui doit devenir réalité, elle ne voit plus que le bien, objet de son désir. Arrivée à ce point, il ne faut pas qu’elle ait de doute, d’hésitation, ni de flottement. Ce serait fatal. Il faut être fidèle à la vision et aller de l’avant. Cette vision est caractéristique. Elle est aussi indispensable à la vie que les plans et spécifications à la construction d’un immeuble. 

L’homme doit être fidèle à la vision comme l’entrepreneur est fidèle aux plans et spécifications de l’architecte. Il faut éliminer tout ce qui n’est pas la vérité.  Toutes les grandes âmes sont fidèles à leur vision. Tout accomplissement a d’abord été une vision, une semence d’idée plantée dans l’âme et à laquelle on a permis de croître et de s’épanouir. Les grandes âmes ne se laissent jamais influencer par l’incrédulité d’autrui. Elles sont prêtes à se sacrifier pour leur vision, elles y croient, et finalement il est fait selon leur foi. Jésus resta fermement fidèle à sa vision et attaché à son plan, même quand ses proches parents étaient incrédules et ses plus chers amis infidèles. Il lui fut fait selon sa foi, et il en est ainsi pour chacun. 

la vie des maitres sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

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25 AFFIRMATIONS POSITIVES SUR DIVERS THÈMES

Posté par othoharmonie le 29 août 2015

 

DIMENSION PHYSIQUE (5)
DIMENSION ÉTHÉRIQUE (5)
DIMENSION ASTRALE (5)
DIMENSION MENTALE (5)
DIMENSION CAUSALE (5)

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DIMENSION PHYSIQUE :

1) Chaque partie de mon corps reçoit l’énergie lumineuse de mon être et se régénère. Mes pieds, mes chevilles, mes jambes, mes genoux, mes cuisses, mes hanches, mon sexe, mes fesses, mon dos, mon ventre, mon estomac, mes poumons, mon cœur, mes bras, mes coudes, mes poignets, mes mains, mon cou, mon visage, ma boîte crânienne et mes cheveux reçoivent cette belle énergie qui habite au fond de moi et qui les énergise de plus en plus.

2) Je respire profondément, je laisse mon sang se purifier, se remplir de lumière blanche et dorée. Je le laisse voyager partout dans mon corps, pour irriguer chaque partie du corps et donner à chaque cellule la nourriture dont elle a besoin pour vivre en santé.

3) Mon Esprit d’Intelligence Amoureuse infinie vient énergiser ma vie et me donner la force, la vigueur, la vitalité dont j’ai besoin pour travailler joyeusement, faire des exercices régulièrement, prendre des marches de santé et sentir mon corps devenir de plus en plus fort !

4) Je remercie chaque partie de mon corps pour tous les services qu’elle me rend chaque jour de ma vie en me permettant de me déplacer, d’agir, de parler, de travailler, de m’amuser avec les gens que j’aime. Je prends soin de ce corps si précieux qui m’accompagne à chaque instant. Je le traite comme un ami merveilleux qui m’accompagne partout où je vais.

5) Je me vois avec un corps parfaitement en santé, ayant un poids idéal, une flexibilité qui me permet de bouger librement comme j’en ressens l’élan, une force et une vitalité qui rendent chacune de mes actions simple et aisée. Je me laisse guider par la Source de Vie pour découvrir les chemins de santé les plus simples et les plus puissants qui soient pour moi et qui m’aideront à vivre toujours plus dans la Joie. www.everyoneweb.fr/lasanteillimitee

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DIMENSION ÉTHÉRIQUE :

6) Je suis de plus en plus doux ou de plus en plus douce avec moi et avec les autres, j’apprends à m’aimer profondément, à me respecter et à aimer et respecter les autres, en étant de plus en plus doux ou douce avec eux également.

7) Avec cette personne que j’aime, je développe des rapports de tendresse, de complicité, de partage vrai, de transparence et d’honnêteté. J’offre le meilleur de ce que je suis et j’apprécie immensément que cette personne m’offre aussi le meilleur d’elle-même.

8) J’embellis et j’enrichis constamment ma sexualité. J’apprends à maîtriser mon Feu sexuel, mon Feu sacré, et à prolonger les moments de sensualité. Je découvre de plus en plus ce qu’est l’Amour tantrique et la grande vitalité qui découle de la circulation interne de mon énergie sexuelle si puissante. www.everyoneweb.fr/sexualitetantrique

9) Je nourris mon corps d’aliments vivants, de fruits et légumes débordant de saveur, d’oxygène et de vitalité. Je ressens les bienfaits de donner à mon corps de bons ingrédients pour l’aider à bien fonctionner à chaque jour de ma vie.

10) Je vais marcher au grand air, dans un parc, dans un bel endroit de verdure, où l’air est vraiment sain et m’apporte une énergie nouvelle. Je contemple toute cette belle Nature remplie de vie… Je remercie de pouvoir voir tant de beautés et d’avoir le temps de contempler ces lieux apaisant, ressourçant, énergisant !

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DIMENSION ASTRALE :

11) J’écoute de belles musiques et je regarde de belles prestations artistiques afin de sentir mon âme s’élever de plus en plus haut…

12) J’inspire les gens par mes talents artistiques en partageant mes dons, mes créations, mes innovations… qui peuvent faire du bien aux personnes qui les côtoient.

13) Je me laisse porter par mes plus beaux rêves, mes plus belles visions intérieures et je m’ouvre chaque jour un peu plus afin de découvrir les nouvelles opportunités qui m’aideront à les matérialiser dans ma vie présente.

14) J’observe mes émotions… j’apprends à les aimer comme des enfants sages ou turbulents, et j’identifie les pensées qui les nourrissent. Je donne de moins en moins de force aux pensées qui provoquent en moi des émotions dysharmonieuses et souffrantes. J’invite et j’accueille librement les pensées qui provoquent en moi des émotions agréables et joyeuses. www.everyoneweb.fr/vivredanssonessence

15) Je m’ouvre à la possibilité de faire des voyages intérieurs merveilleux pour aller rencontrer dans d’autres dimensions des gens intéressants, de nouveaux enseignants, des guides, des parents disparus, dans des lieux magnifiques où je me sens vraiment bien.

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DIMENSION MENTALE :

16) Je vais me chercher à la bibliothèque ou en librairie de bons livres qui me permettent d’élargir mes horizons et d’apprendre de nouvelles choses inspirantes.

17) Je cherche sur Internet des informations qui me font du bien, qui m’apaisent, qui m’aident à solutionner divers aspects de ma vie ou encore qui me font rire, qui m’amusent, qui m’apportent un ressourcement précieux. www.everyoneweb.fr/ecolevirtuelle

18) Je réfléchis aux sujets qui me questionnent… j’en parle avec de bons amis, j’approfondis ma connaissance des thèmes qui peuvent améliorer ma qualité de vie. Je dis aux gens que j’aime que je les aime et qu’ils sont précieux dans ma vie ou je leur écris un petit message gentil, que je dépose quelque part où ils pourront le trouver et sourire en le lisant !

19) Je prends quelques minutes pour écrire ce que j’aime de ma vie, ce que je ne comprends pas, ce que je souhaite réaliser dans les mois ou les années à venir… Je laisse venir les inspirations créatrices, j’écris tout ce qui me passe par la tête et qu’il me fait du bien d’exprimer ainsi librement.

20) Je me donne des moments de repos pour mon mental, des moments où je pense le moins possible et où je contemple la nature, j’écoute ou je joue de la musique, je donne ou je reçois un bon massage, je prends un bon bain, ou je savoure un bon repas dans la tranquillité.

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DIMENSION CAUSALE :

21) Je visualise que partout sur Terre : au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest, les gens sont de plus en plus épanouis, de plus en plus heureux, de plus en plus créatifs, en santé, amoureux et joyeux !

22) Je m’ouvre pour découvrir de nouvelles avenues de collaboration et d’entraide avec les gens que je rencontre sur ma route. Je découvre comment nous devenons tous plus forts et plus heureux en partageant nos talents, nos ressources, nos dons de toutes sortes.

23) Chaque jour, je prends quelques minutes pour relaxer, méditer, écouter en moi les inspirations nouvelles qui me viennent, qui me sont données, et les solutions qui apparaissent tout à coup dans ma tête quand je suis calme et en paix. www.everyoneweb.fr/centredemeditation

24) Je visualise que les gens de tous les pays sur notre si belle planète se transforment, s’embellissent, deviennent plus lumineux, plus créatifs, plus disposés à laisser jaillir le meilleur de ce qui vit dans leur cœur :

Les grands-parents, les parents et les enfants, les enseignants et les étudiants, les médecins, les infirmières, les secrétaires, les préposés, le personnel de soutien, les mécaniciens, les informaticiens, les techniciens, les politiciens, les responsables d’équipe, les comptables, les administrateurs, les directeurs, les entrepreneurs, les illustrateurs, les chanteurs, les danseurs, les comédiens, les musiciens, les acrobates, les éclairagistes, les chorégraphes, les compositeurs, les sonorisateurs, les balayeurs, les nettoyeurs, les cuisiniers, les ouvriers, les bijoutiers, les menuisiers, les plombiers, les électriciens, les constructeurs, les rénovateurs, les décorateurs, les transporteurs, les camionneurs, les restaurateurs, les aubergistes, les hôteliers, les épiciers, les caissiers, les vendeurs, les empaqueteurs, les jardiniers, les maraîchers, les cultivateurs, les producteurs, les cinéastes, les réalisateurs, les scripteurs, les scénaristes, les écrivains, les conférenciers, les photographes, les vidéastes, les animateurs, les dessinateurs, les inventeurs, les humoristes, les coiffeurs, les maquilleurs, les esthéticiennes, les designers, les concepteurs, les cascadeurs, les entraîneurs, les athlètes, les journalistes, les graphistes, les dentistes, les peintres, les sculpteurs, les soudeurs, les chômeurs, les testeurs, les chroniqueurs, les superviseurs, les sauveteurs, les agents et assistants, les guides, les gardiens, les architectes, les archéologues, les ethnologues, les sociologues, les psychologues, les coachs, les thérapeutes, les consultants, les fabricants, les policiers, les pompiers, les juges, les avocats, les notaires, les actuaires, les recherchistes, les chimistes, les biologistes, les physiciens, les astrophysiciens, les livreurs, les facteurs, et tous les autres qui n’ont pas été nommés dans cette liste !

25) J’apprends à aimer sans juger les gens de tous les milieux, de tous les horizons, de tout âge et toute condition, et tout particulièrement : les bébés, les personnes âgées, les malades, les handicapés, les gens emprisonnés, les criminels, les êtres inconscients, les immigrants, les individus turbulents ou méchants… Je découvre comment ils sont souvent le miroir de parties cachés de mon être que je ne suis pas capable de voir et d’accepter à divers moments de ma vie. Je cherche à les comprendre et à me comprendre, à observer les ressemblances et les différences, et à voir que derrière toute limitation, toute difficulté majeure et toute méchanceté, se cache souvent l’inexpérience, la souffrance, la peur et surtout : le manque d’Amour de soi et de la Source d’où nous venons toutes et tous.

MERCI DE FAIRE VOYAGER CES INFORMATIONS LIBREMENT…

Julie MORIN sur http://juliemorin.ca/

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LES 10 MECANISMES DE DEFENSE

Posté par othoharmonie le 22 août 2015

 

304346_ALE REFOULEMENT : Le refoulement, mécanisme de défense du Moi, est inconscient, c’est-à-dire que les sensations, les souvenirs, le vécu pénible et culpabilisant, les pulsions réprouvées par le Surmoi n’émergent pas dans le champ de la conscience. Ils en sont bannis, car en désaccord avec la personnalité morale et les lois sociales admises, avec les convictions religieuses et idéologiques.

LA SUBLIMATION : C’est la transposition d’une énergie instinctuelle vers un but social, artistique etc ; élevé. Ainsi, les conflits peuvent être résolus par la poursuite d’idéations accaparant l’activité cérébrale ou physique. La sublimation est une d’adaptation au milieu susceptible de résoudre des situations conflictuelles et, même d’utiliser leur potentiel dynamique dans la structuration du Moi.

LE DEPLACEMENT : C’est un mécanisme inconscient différent de la sublimation. Il n’est pas exhaustif comme la sublimation. Selon Freud, il s’agit d’un processus primaire du subconscient ; Le bébé privé du sein materne suce son pouce ; l’instinct ne pouvant se satisfaire a déplacé son objet. Le déplacement permet donc de se libérer des tensions provoquées par la censure (Surmoi) et le Moi, par rapport aux forces instinctuelles (le Ça).

LA REGRESSION : C’est un phénomène de fuite par la régression à un stade de la vie de moindre maturation. L’aliénation de la personne apparaît à la suite de la frustration par un refuge à un stade antérieur de la structuration du Moi. Par exemple, l’enfant ayant grandi, soudain confié à des mains étrangers, se sentant affectivement frustré, peut régresser au stade sadique-anal, devenir énurésique.

LA PROJECTION : Le psychisme se libère de tendances obsédantes génératrices de conflits par la projection sur autrui de pulsions censurées. C’est ainsi que pervers refoulé prête ses tendances à l’inversion à une foule de personnages en vue qui ne le sont aucunement. La projection revêt un autre aspect quand une image émanant de soi est projetée idéalement sur un être qui semble incarner des éléments inhibés de la personnalité.

L’IDENTIFICATION : Pour aimer, l’enfant doit admirer. Il a besoin d’un modèle dont il subisse le rayonnement, dont il reconnaisse la supériorité. Par une sorte de mimétisme, il s’approprie le rôle, la puissance d’un être proche, le père le plus souvent ; Le mécanisme d’identification joue aux divers stades de la structuration psychologique. Il arrive que l’adolescent veuille ressembler à telle ou telle vedette ; Cela peut influer sur son comportement, voire susciter une vocation dans un sens bénéfique ou défavorable, selon que son identification va dans le sens des possibilités réalisatrices ou n’y correspond aucunement.

LA COMPENSATION : La compensation peut être inconsciente, ais alors elle s’assimile aux états névrotique s, elle est un mécanisme de fuite. C’est le comportement de l’homme qui, ayant essuyé des échecs dans sa vie professionnelle, trouve la compensation dans une fantasmagorie où il tient le rôle gratifiant d’un conquérant ou d’un personnage aux exploits légendaires. Mais la compensation reste un phénomène normal chez l’être équilibré ; elle lui permet d’échapper à la sanction morale de l’échec, celui-ci étant inhérent à l’entreprise humaine, comme le succès.

LA SUBSTITUTION : C’est un mécanisme qui entre en jeu pour libérer l’individu de ses tensions quand il y a frustration. Ainsi, le garçon déçu qui ne peut satisfaire son désir sexuel avec la femme qu’il convoite et qui substitue aux rapports hétérosexuels, l’auto-érotisme masturbatoire. C’est ersatz ne lui apporte pas la même satisfaction, mais libère une tension devenue insupportable.

LA FANTAISIE : Ce mécanisme de défense participe de l’imagination ; c’est une sorte de rêve éveillé qui consiste en la résolution des tensions que font naît les états conflictuels. La pulsion, au lieu de trouver son exutoire dans l’action, le trouve dans l’imagerie mentale incontrôlée. La fantaisie nourrit les rêveries et parfois les délires ; c’est aussi une fuite devant les difficultés de la vie. A un degré moindre, la fantaisie permet d’échapper aux états névrotiques qui peuvent se développer à la suite d’échecs et de frustrations.

LA DISSOCIATION : Il s’agit d’un mécanisme de défense qui s’apparente aux phénomènes de fuite et de régression, mais caractérisé par des ambivalences multiples qui donnent un comportement étrange et flottant, insaisissable pour l’entourage. Le laisser-aller, la démission des adultes ont donné naissance à une génération de schizophrènes qui se complait dans le refus de se colleter avec la vie, dans la paresse. L’individu, une fois que le pli est pris, devient irrécupérable et accroît les charges de la société.

Issu du livre LA MAITRISE DE VOTRE SUBCONSCIENT de Marcel Rouet en vente ici sur mon blog : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/11/30/la-maitrise-de-votre-subconscient/

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A LA RESONNANCE DE LA RENAISSANCE

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2015

 

désequilibreNous, les générations qui peuplent la planète Terre en ce début du XXIè siècle, sommes privilégiés. Non pas notre appartenance à une classe fortunée ou noble, mais du simple fait de notre présence ici. A l’instant même. Nous aussi vivons une renaissance, supérieure de plusieurs octaves, car nous nous apprêtons à devenir des résidents pleinement conscients d’un multivers infini fourmillant d’innombrables espèces et de myriades de populations d’êtres vivants et intelligents.

Nous émergeons d’une ère d’obscurité et de destruction relative qui enténébrait nos sociétés. En dépit de nos technologies et de nos réalisations, la condition humaine demeure dans son ensemble accablée de souffrances et d’insatisfactions.

Sur cette vaste Terre, il y a toujours d’une part une minorité privilégiée et absolue, et d’autre part, la majorité qui tire le diable par la queue. Dans chaque région, la violence fait rage, incoercible, car l’animal en l’être humain continue de s’approprier le pouvoir par l’avidité, s’abreuvant à sa soif de sang. La seule différence entre nous et les prédateurs de ce monde, c’est que nous tuons par plaisir. Et pourtant, nous sommes censés être des créatures douées d’un intellect supérieur, des êtres au sommet de la chaîne évolutive sur la planète.

En cet âge des ténèbres dans notre monde contemporain, des maux que nous n’aurions jamais imaginés se propagent d’un continent à l’autre et mettent en péril notre existence même. Des populations sont affamées – c’est exact – en ces années qui, à nos yeux, reflètent un apogée technologique pour notre civilisation.

A première vue nous ne sommes certainement pas à l’aube d’un âge de lumière !

Nombreux sont ceux qui contemplent les champs de bataille et n’aperçoivent que futilité et désolation. d’autres scrutent le regard cru des médias sous contrôle et se résignent à l’échec de notre espèce, persuadés qu’il n’y a tout simplement pas d’espoir pour l’humanité ou notre planète. Les prophètes de l’apocalypse s’en donnent à cœur joie. Ils estiment que nous revivons Sodome et Gomorrhe et que les prophéties évoquant l’ultime anéantissement de la source même de la vie sont sur le point de se réaliser : sa solution finale, l’Armageddon.

Malgré tout…

En dépit de la corruption aveugle des figures politiques contemporaines (« élues » ou qui nous sont imposées), en dépit des dictats usés des religions et des cultures, en dépit des bouleversements terrestres, un miracle a cours sous nos yeux et voit le jour en nous, dans chaque cellule de notre être. Il s’agit de la renaissance d’une vision d’une vaste portée, vision qu’entretenaient nos ancêtres. Le combat entre la logique et l’intuition évolue vers un nouveau paradigme, une science nouvelle, qui se mêle de l’Esprit.

Nous neutralisons la dualité dans notre existence (en tant qu’êtres vivants dans la sphère matérielle d’un espace physique), nous raffinons les signatures vibratoires de notre organisme et de son empreinte sur les champs du vivant. De ce fait, nous reconnaissons comment toutes choses existent sous forme d’aspects les unes des autres. Dans le cosmos, tout ne fait qu’un.

Si nous nous accordons aux fréquences du Soi supérieur, tout devient d’une harmonie divine, exquise. Unités conscientes de cette totalité, nous sommes livres de déterminer comment nous jouerons notre musique dans la symphonie de la vie – à chaque détour.

Grâce à l’alliance de la science et de l’Esprit, l’écart entre la logique et l’intuition s’estompe et disparait. Nous apprenons que nous l’avons toujours su, depuis les grandes civilisations de l’histoire orale sur terre, au fil des âges. Le sens primordial de la vie se trouve sous nos yeux, tout au long des maints cycles de notre existence. Quelquefois, au fil de l’ascension et du déclin, nous tenions à la main cette sagesse précieuse, telle une rose fraichement coupée. A d’autres moments, nous y avons renoncé au profit de soifs fugitives et insensées d’accomplissements et de gratifications personnelles aussi illusoires que les nuages. Nous apprenons avec beaucoup d’humilité que malgré les efforts que nous mettons à rendre l’idée de la Création complexe et ultimement ineffable, la question incontournable de l’existence, du macrocosme au microcosme, est parfaitement simple. La sagesse est encodée dans toutes les expressions de la vie – dans chaque brin d’herbe, chaque fleur, chaque montagne, chaque animal, chaque nuage, chaque humain, chaque note, chaque mélodie, chaque chant, chaque symphonie.

Peu importe notre conception de ce que peut être Dieu, nous nous entendons pour dire qu’Il ou Elle ou ça est doué de la capacité la plus exquise d’engendrer des manifestations éloquentes de la matière organisée selon des formules mathématique superlatives, en vue de produire le déploiement sans fin d’êtres vivants interactifs sur notre planète et – nous le croyons – dans d’autres mondes que nous découvrirons bientôt.

Si on élague les disciplines spirituelles des méthodes, techniques, outils ou formations, on atteint une vérité simple et inébranlable, à savoir que tout ce qui existe n’est que pure énergie. Tout est conscience ; tout est vibration. Les grands penseurs scientifiques affirment désormais qu’il en va de même dans leurs laboratoires. Alléluia !

Sur le blog de Francesca - Extrait des propos de Patricia Cori dans son livre : Au-delà de la Matrice

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LA VOIE BOUDDHISTE

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2015

 

Bouddha serpentDans l’enseignement de Bouddha, il n’a jamais été dit que la vie se transforme en mort. C’est le non-devenir qui est exposé dans l’enseignement du Dharma où la mort ne pouvant se changer en vie est désignée par non-extinction. La vie et la mort ont une existence propre et n’ont entre elles de rapport que celui qu’entretient l’hiver avec le printemps. N’allez surtout pas penser que c’est l’hiver qui se change en printemps ou le printemps en été. Une fois que les bûches sont réduites en cendre, elles ne peuvent redevenir des bûches. Nous ne pouvons pas prétendre pour autant que la cendre soit un état potentiel de la bûche et vice versa. La cendre est radicalement de la cendre et la bûche est complètement une bûche. Toutes deux ont leur propre existence, leur passé, leur présent et leur avenir. Pareillement, quand les humains meurent, ils ne peuvent retourner à la vie.

Quand nous parvenons à l’éveil, c’est comme la lune se reflétant dans l’eau. La lune apparaît dans l’eau, mais elle n’est pas mouillée et l’eau ne se trouve pas troublée par sa présence. De plus, la lumière de la lune qui éclaire la terre entière peut se contenir dans une mare, une goutte de rosée et même dans une particule d’eau. L’éveil n’est pas une source de tracas. C’est comme la lune qui ne crée aucun problème à l’eau. Ne considérez pas l’éveil comme un obstacle à votre vie. Une seule goutte de rosée peut contenir la lune et le ciel tout entier. Lorsque le Dharma n’a pas encore été totalement assimilé par le corps et l’esprit, nous avons la fâcheuse tendance de croire que nous possédons la totalité du dharma et que notre travail est fini. Lorsque le Dharma est vraiment possédé, nous avons le sentiment que quelque chose manque encore.

Lorsque vous êtes sur un bateau en plein océan et qu’il n’y a aucune terre à l’horizon, si vous regardez dans toutes les directions, l’océan vous apparaîtra comme une immense étendue circulaire. Bien que l’océan ne soit pas une étendue circulaire et que ses spécificités soient infinies, [c’est un palais pour les poissons, un bijou précieux pour les dieux] à nos yeux, il nous apparaît tout de même comme une immense superficie circulaire. Il en va de même pour toutes les choses de ce monde. Si l’on se réfère à notre point de vue, nous voyons les choses d’une manière sélective. Mais avoir une vision correcte des choses dépend plus de notre pratique que de notre point de vue. Pour appréhender toute la diversité du possible, nous devons étudier toutes les caractéristiques et les vertus des montagnes, puis des océans, en plus de notre façon de les percevoir. Nous ne devrions jamais oublier qu’il en va de même pour tout ce qui nous concerne.

Le poisson dans l’eau trouve l’océan immense, comme l’oiseau dans le ciel estime qu’il est sans limites. Cependant, le poisson et l’oiseau n’ont jamais quitté leur élément. Ils s’en servent en toute liberté selon leur besoin et leur limite. Toutefois, si nous dissocions les oiseaux et les poissons de leur élément réciproque, ils périraient. Ainsi, l’eau représente la vie pour les poissons comme l’air pour les oiseaux. Les poissons dans l’eau représentent la vie comme les oiseaux dans les airs. Beaucoup d’autres choses peuvent être interprétées de la sorte, par exemple la pratique et l’éveil. Mais un poisson ou un oiseau qui essaieraient de comprendre l’eau ou l’air avant de nager ou de voler, ne trouveraient aucune raison à le faire dans ces éléments. Si nous pouvons comprendre ce point de vue, chaque instant de la vie devient genjokoan. Si nous sommes sur la Voie, toutes nos actions sont, elles aussi, genjokoan, tant bien même que ce chemin ne soit pas grand ou petit, qu’il n’ait aucun rapport avec nous ou les autres et encore moins avec le passé ou le présent. Il existe simplement.

Si nous pratiquons et réalisons la Voie de Bouddha, nous maîtriserons et pénétrerons chacun des dharmas. Entre autre, nous affronterons et surmonterons toutes les sortes de pratiques. En tout lieu, nous pourrons approfondir la Voie et élargir le champ de nos perceptions. Nos connaissances existent conjointement en nous et dans l’accomplissement du Dharma. Quand cet accomplissement est devenu le fondement de notre perception, il n’est plus nécessaire de croire à la nécessité d’une compréhension intellectuelle. Mais même si la réalisation se manifeste instantanément, elle n’est pas pour autant définitive.

Extrait de l’enseignement Par Maître Dogen retranscrit par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Notre plus grand Best-seller c’est la peur

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2015

 

La peurLa vie est une continuité. Elle nous apporte le moyen de venir et revenir sur ce plan. Ce moyen n’a ni commencement ni fin. Cependant, nous avons été conditionnés à avoir peur de cette continuité.

L’incarnation est cette roue qui nous fait venir et revenir, mais le passé n’existe pas, car toutes les connaissances rattachées à ce passé ont été comprises de nous. L’expérience de toute une vie est enrichissante et c’est une grande aventure, nous sommes le Maître de notre existence, l’aventurier de notre existence.  Rien ne sert de remuer le passé, car il a été émotionnellement compris et expérimenté.

Nous sommes  à la recherche de sagesses… afin de nous raisonner et cependant, ces sagesses sont enregistrées dans notre âme, il nous est possible de nous ouvrir à toutes ces connaissances, mais notre cerveau fonctionne à un tiers de sa capacité, je ne vous apprends rien, c’est comme si nous savions que nous avons deux jambes, mais que nous n’en utilisons qu’une. L’homme s’empêche de connaître la super-conscience car il a été conditionné à recycler l’ignorance. Notre cerveau s’est alors endormi et nous ne voyons qu’une partie du monde qui nous entoure.

Laissons donc notre esprit s’ouvrir à toute connaissance, laissons entrer la super-conscience et cessons d’avoir peur de ce que nous appelons « l’inconnu », car l’inconnu au contraire de ce que nous pensons, est déjà connu…

Lorsque nous sommes dans un état d’être harmonieux avec ce que nous sommes, toutes nos cellules se réjouissent, nos hormones réagissent. Elles deviennent centralisées, en continuité dans notre être. Cette permanence s’installe dans notre corps physique et reste en nous pour l’éternité du moment présent. Mais l’homme a inventé le calendrier et le temps par la lumière. L’homme s’est fié à cette lumière, car il connaissait la force, la grandeur de cette lumière : la vie est lumière et la lumière est la vie, mais il ne suffit pas de glisser entre les carreaux du calendrier pour échapper à la vie, il n’y aurait alors plus de place pour vivre.

Alors, à cause de la méfiance de la connaissance, l’homme s’est mis des barrières, car quand l’homme connaît, quand l’homme reçoit la perle provenant de la connaissance, la poursuite de la perfection s’éteint, tout simplement parce qu’il a peur de devenir un génie. Notre poursuite vers la perfection nous a entraîné à perdre de vue le divin en nous, et malgré tout nous sommes inlassablement à la recherche de cette perle alors qu’en même temps nous la fuyons à chaque pas que nous accomplissons vers elle.

Tout ceci est de notre choix. L’homme a-t-il besoin d’entrer dans un labyrinthe de techniques pour être lui-même ?

Lorsque le jugement sera arrêté, nous aurons alors accompli de plus grands pas vers l’amour de nous-mêmes. La vie va de l’avant et ce, continuellement. Voilà ce qu’est l’évolution. Peu importe ce que vous pensez, cessez de pointer le nez dans les affaires des autres, cessez de vous critiquer vous-mêmes car dans votre jardin intérieur existe la perfection.

Aurions-nous peur d’être parfait !

Francesca du forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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LE KARMA – Une invention de l’homme

Posté par othoharmonie le 23 juillet 2015

 

KARMAD’où provient cette loi créée par l’homme ?

Il y a environ 11 000 années ; il y eut le déclin de l’empire de la compréhension divine de l’être humain. A la suite de cette chute, l’homme a créé, inventé diront-nous, une loi que nous appelons aujourd’hui encore : « Loi Karmique ».

Le karma est un dérivé du « péché », le péché est ce que nous ne devons pas faire, dire ou penser. Le péché nous mène directement en « enfer » nous a-t-on rebattu les oreilles. Mais qu’est-ce que l’enfer ? L’enfer n’existe pas…. J’ai cherché l’enfer aux confins de l’univers, dans les profondeurs de la Terre et je n’ai point vu d’endroit qui s’appelle ainsi.

Vous appelez certainement certaines entités le « Diable », le « Démon », « Lucifer », mais ces entités n’existent pas non plus. Elles existent seulement en la qualité de votre pensée. Vous dites aussi : « Si l’homme ne pèche pas, ne juge pas, ne vole pas, l’homme pourra s’établir dans le royaume des cieux et de là il pourra réciter des psaumes », mais là encore, ce royaume n’existe pas !

La loi karmique a été inventée de toute pièce par l’homme qui a dit un beau matin : « Peut-être devons-nous payer pour cette chute, ce déclin, pour les erreurs du passé. Peut-être avons-nous commis une erreur ? Peut-être avons-nous péché devant Dieu, devant le chemin tracé par Lui ? Peut-être devons-nous nous reprendre en retournant et retournant sur ce plan et vivre avec le fardeau de la loi karmique, vivre avec le fardeau des erreurs de notre passé » ?

On ne revient pas sur ce plan terrestre pour payer et repayer les erreurs du passé. Si cette loi existait vraiment, elle serait une loi provenant de la Source, elle serait une loi divine. Et alors où en serait notre liberté ? Perdue dans cette loi. Cette loi n’existe pas. Pourquoi repayer des erreurs du passé ? Pourquoi vivre sous l’emprise de cette loi ? Elle nous empêche de vivre, elle nous empêche de nous accomplir puisque nous avons cette idée derrière la tête, que nous devons payer. Pourquoi donc se surtaxer d’une dette karmique ?

La loi du karma est une loi créée par l’homme, pour l’homme. Une loi créée par ignorance, pour entretenir l’ignorance, entretenir un fardeau de vies passées pour lesquelles tout est déjà accompli. Vous soumettre à cette loi, est sans fin, car vous la conservez dans votre esprit, et conserver cette idée de revenir et de payer, ne mène à rien d’autre qu’à vous faire souffrir inutilement…

L’homme est dans l’ère de la connaissance de soi. Tout revient à l’individu. Pour quelle raison l’homme revient-il à l’homme ? Cette ère fait reconnaître à l’homme ce qu’il est, mais il y a la croyance karmique, il y a vos gymnastiques karmiques et vous doutez constamment à cause de cette loi.

L’homme a créé cette loi parce qu’il a connu la chute. Il s’est accroché à cette loi et c’est devenu une croyance très puissante. Rayer cette croyance du karma de votre existence, car votre liberté est infinie.  Nous revenons pour nous accomplir et à cause de cette loi karmique, il est impossible de s’accomplir. Personne ne peut s’accomplir avec le fardeau de cette dette. Le karma n’existe pas en dehors de votre pensée. Nous sommes ici pour vivre, pour comprendre, non pas pour payer une dette, repayer une action du passé.

L’homme pour reproduire, recréer et permettre aux autres entités de venir et revenir sur ce plan utilisait la force créatrice que nous appelons « reproduction ».  De là se sont produits ou engendrés ce que nous appelons les « gènes ». D’où proviennent ces gènes ? Ils sont une accumulation émotionnelle de notre grand-père, de notre grand-mère, de notre mère, de notre père …. Si nous revenons ici encore et encore, c’est pour percer le plus grand mystère de l’humanité : Nous-mêmes !

Nous venons pour nous accomplir, pour comprendre notre divinité. Ne cachez pas votre vérité derrière un karma. Vous n’êtes pas constamment fautifs. Quand l’homme comprendra qu’il n’a pas besoin de connaître la maladie pour s’accomplir, qu’il n’a pas besoin de revenir sur ce plan, infirme, cancéreux ou avec toutes sortes de tumeurs, il reviendra dans sa totalité. Il pourra comprendre qu’il peut revenir, s’il le désire, avec un corps physique parfait qui lui permettra enfin de connaître la joie, le bonheur et l’illumination.

Quand vous transcendez la lourdeur de votre corps physique, toute maladie n’est plus connue de vous, car une autre dimension s’offre à vous, et s’ouvre devant vous. C’est une dimension divine qui vous permet de vivre ce que vous êtes réellement. Cette dimension peut être retrouvée sur ce plan, même dans votre corps physique, en étant l’être que vous êtes dans sa totalité, en ne faisant qu’un avec votre corps physique et votre moi, car ceci est un tout avec votre esprit, un tout avec votre conscience.

Armés de cette vérité, il vous est dorénavant possible de réaliser ce qui est appelé maintenant « l’impossible », mais sachez que l’impossible est aujourd’hui possible pour vous et ce pont s’appelle l’ »ouverture d’esprit ».

Je vous aime ! 

Francesca du forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Le Jeu se transforme

Posté par othoharmonie le 30 juin 2015

 

pointerNous allons vous demander de découvrir en premier lieu cette partie unique de vous-mêmes que vous pouvez faire partager aux autres, car c’est ce qui vous donnera confiance. C’est ce qui vous permettra de compléter le processus. Vous avez bien travaillé, très chers. Vous avez mené à bien un jeu que vous aviez vous-mêmes composé. Vous aviez fixé les règles, imaginé les possibilités, indiqué la direction et la manière dont vous alliez le jouer et maintenant, vous voyez toutes choses se transformer. Juste au moment où vous alliez devenir un expert à ce jeu, il change. Mais c’est vous qui avez décidé tout cela. C’est vous qui faites un pas de plus; c’est grâce à votre re-câblage et grâce à vos pensées que vous le faites. Vous, humains, avez maintenant la possibilité d’avoir des pensées et des visions, des idées et des concepts que vous ne pouviez même pas concevoir il y a quelques années encore. Vous avez avancé si rapidement que parfois, nous vous demandons de prendre un ascenseur un peu plus lent qui vous permette de vous habituer à l’énergie. Mais non, vous vous ruez sur l’ascenseur express et montez 600 étages à la fois, puis vous essayez de marcher en sortant, sans comprendre pourquoi il est si difficile d’être un humain.

Vous êtes des Anges Humains ambitieux, et nous vous aimons. Comprenez-vous que vous êtes en train d’évoluer ? Comprenez-vous qu’à force d’évoluer, vous allez finir par faire notre travail ? C’est à cela que vous arriverez, ce qui n’est encore jamais arrivé ainsi auparavant. Vous allez devenir les anges de la seconde planète du libre-arbitre, très chers, et vous allez vivre aussi bien les joies que les frustrations et toutes les choses drôles que nous vivons avec vous. N’attendez pas. Allez-y maintenant. Mais engagez-vous d’abord à acquérir cette confiance, aussi infime soit-elle au départ, cela n’a pas d’importance. Cette confiance vous relie à la Source, à la Famille de Michel, à toutes les autres familles et à tout l’objectif angélique. Sachez qu’il est tout-à-fait possible à un humain de faire partie de plusieurs familles différentes de ce côté du voile. Il n’existe ni compétition, ni exclusion. Notre idée est de servir le mieux possible, d’être là et de déployer nos ailes pour refléter votre magnificence et pour vous aider à vous rappeler qui vous êtes. Parfois, vous vous regardez dans le miroir et ne pouvez pas voir qui vous êtes et parfois, les larmes vous viennent aux yeux parce que vous vous sentez si seuls. Ces jours-là, le voile est épais. Et de temps en temps, un léger sourire se dessine sur vos lèvres et vous commencez à voir à travers le voile. A un certain niveau, vous vous rappelez que vous jouez un jeu et la vie s’écoule aisément. Ce sont les moments où nous ouvrons les ailes en votre honneur et dans votre direction. C’est notre cadeau personnel. Dans les jours qui viennent, vos âmes auront l’occasion de servir le but suprême. Si vous choisissez d’accéder à votre futur, nous serons là pour vous aider à vous éveiller. Vous pouvez changer les choses sur cette planète. Nous vous le promettons.

Vous avez déjà terminé le jeu du libre-arbitre, et vous demandez encore : Que puis-je faire ? Comment faire un pas de plus ? Comment puis-je aider les autres à faire un pas de plus ? Nous sommes tellement fiers en vous regardant, sachant que vous nous succédez dans notre travail. Nous vous le confions volontiers. Amusez-vous bien. N’oubliez pas de rire en toute occasion. C’est le rire qui équilibre toute l’énergie et vous ramène à la Source. Comprenez que vous appartenez à la famille de Michel. C’est votre droit de naissance. Vous l’avez fait une quantité infinie de fois. Cela fait partie du processus. C’est de là que vous venez. Lorsque vous découvrez des bribes de souvenirs, utilisez-les d’une façon ou d’une autre. Rapportez-les à la Source, exprimez-les dans votre vie et conquérez cette petite parcelle de confiance pour qu’elle puisse se construire et croître à partir de ce succès. Cela vous amène à être un Ange Humain; cela vous amène à faire un pas de plus sur la planète du libre-arbitre. L’ascension, ce n’est pas le fait de remonter à la Source; c’est le fait d’accéder à un état vibratoire supérieur pendant que vous êtes encore sur cette planète. Et qu’arriverait-il si vous étiez un ange, si vous possédiez tous les dons, tous les pouvoirs, toutes les aptitudes uniques du règne angélique pendant que vous êtes encore dans vos corps physiques ? Nous vous posons cette question exprès, parce que c’est vous qui allez y répondre. C’est dans cette direction que vous vous dirigez. Amusez-vous bien.

Nous allons vous quitter en vous rappelant trois petites choses : traitez-vous mutuellement avec le plus grand des respects, car vous faites partie les uns des autres. Prenez soin les uns des autres à chaque occasion, car c’est ce qui vous mènera au succès. Sachez que vous jouez un jeu magnifique, et jouez bien ensemble.

Espavo

Le groupe par Steve Rother retranscrit par Francesca

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Conscience : Technologies enfouies

Posté par othoharmonie le 26 juin 2015

 

65031180Nous le sentons tous, ou le pressentons… Cette grande transition si attendue et dont tant parlent, que certains redoutent et que d’autres anticipent avec émerveillement, se concrétise. Pour certains, cela se traduit par une impression concrète d’être écartelé entre deux réalités, l’une dure et hostile, l’autre ouverte, pulsant dans l’infinie de possibilités encore insoupçonnées…

Pour celui qui choisit de vivre en conscience, qui accepte de créer sa réalité et fait sien le paradigme que chaque être est entièrement responsable de chacune de ses circonstances de vie, le grand écart peut-être moins poignant, remplacé par l’anticipation et la joie profonde de sentir un autre mode d’incarnation s’ancrer dans la réalité quotidienne.

Ce vent de renouveau a en fait un goût d’éternité. Après ces millénaires au cours desquels l’humanité semblait ne porter que des mémoires du corps de souffrance, d’autres mémoires se réveillent, celles de la gloire de l’humanité. La grandeur et la noblesse de l’être humain semblent résonner dans ces nombreuses découvertes de civilisations anciennes qui réapparaissent. Et avec ces découvertes, est révélée l’évidence d’une humanité éveillée, utilisant des technologies qui honorent et servent les grandes forces de la nature, et qui de ce fait est servie par ces forces, au lieu de technologies de pouvoir et de manipulation menant inévitablement à la destruction.

Il suffit de considérer la puissance à la source de l’édification des pyramides, de ces cités souterraines ou immergées, basées sur l’harmonie, sur la puissance des lois naturelles et unies à l’utilisation de ses technologies. Alors la simple beauté du potentiel de l’être humain résonne. L’Être humain, être divin, est pleinement créateur de sa réalité. Et l’incarnation est son œuvre la plus belle, la plus grande. A travers l’incarnation, l’Être (i) se glorifie… On est là bien loin des croyances de petitesses, de limites ou d’impossibles…

Unies au retour de cet autre mode de réalité, émergent ou réapparaissent les technologies millénaires dont l’humanité faisait usage aux ères d’harmonie. Citons par exemple cette union profonde avec la terre, et ces technologies permettant de se relier concrètement avec son énergie, puisant là équilibre, énergie et puissance sereine… Citons encore les technologies permettant de refaire usage de la puissance de la résonance de Schumann, cette fréquence propre à l’énergie terrestre, mélodie universelle, source d’harmonie profonde. Ce renouveau semble aussi se traduire dans le monde de la musique puisque les fréquences et harmonies les plus universelles, les plus harmonieuses justement, et porteuses de guérison sont ramenées à l’attention par maints courants.

Notons également le retour de nombreux instruments énergétiques utilisés lors de la période d’harmonie de l’Atlantide, cette civilisation qui savait l’évidence de l’immortalité de la vie basée sur l’accord concret entre chaque parcelle de création. Il fut une ère en effet où chaque être était soutien inconditionnel pour chacun, et où sur les places publiques étaient installés des « traducteurs » universels permettant à tous les habitants d’exprimer leurs intentions de vie dans un langage facilement audibles par la puissance de la nature. Une ère au cours de laquelle dans chaque foyer des instruments d’harmonisation étaient disponibles, afin que chaque membre grandisse toujours plus dans cette harmonie à la base de l’Unité totale avec le Tout…

Il est merveilleux de voir ces technologies réapparaître. Nous sommes heureux d’être instrumentaux dans le retour de bien de ces technologies, par exemple pour les Instruments de Lumière éternelle, la technologie de Tachyon du point zéro de David Wagner , les instruments de mise à la terre, etc. Il est tout aussi merveilleux de voir s’ouvrir des centres et autres moyens permettant de mettre ces technologies à la disposition de tous. 

A Paris par exemple, un centre de lumière s’est ouvert au cœur de la ville. De ce centre rayonne l’énergie d’un Fauteuil de Lumière don de l’octave de lumière à l’humanité pour accompagner ce grand retour vers la simple beauté d’Être la Vie au service de sa splendeur. 
Les technologies basées sur l’énergie libre commencent aussi à être pleinement acceptées dans leur validité et leur pureté. Un livre à ce sujet vient de paraître, dont nous publions ici un extrait.

« A mesure que nous explorons les profondeurs du paradigme de guérison holistique, nous constatons que l’harmonie et la guérison du corps, des émotions, du mental et du spirituel sont basées sur une source d’énergie essentielle à notre existence. Guérir à chaque niveau dépend largement de notre capacité à aller puiser dans l’énergie cosmique primordiale, la source même de l’existence. Nous pouvons ensuite accéder au cœur même de la guérison holistique voire à la conservation et au rajeunissement de l’organisme si nous arrivons à exploiter l’énergie cosmique, qui dynamise et crée la vie matérielle dans son ensemble. C’est à ce niveau que nous pouvons commencer à apprécier et intégrer ce que signifie l’énergie Tachyon, en tant que nouveau paradigme de guérison holistique. »

Gabriel Coussens et David Wagner, Les Nouvelles Energies Cosmiques, éditions Labussière

La beauté de ces courants technologiques nouveaux, et millénaires à la fois, est leur résonance avec l’invitation profonde faite maintenant à chaque être humain : sortir du contrôle. Sortir de la croyance que l’être humain est le maître du cosmos et qu’il lui faut manipuler les lois naturelles afin de se protéger ou de progresser. Redécouvrir l’évidence que la Nature, la Vie, est intelligence infinie et que vivre sur terre ne signifie pas contrôler ou manipuler, mais écouter avec respect et émerveillement les lois universelles tout en s’unissant à elles. C’est en fait là la réelle puissance des technologies citées plus haut. Il ne s’agit plus de manipulations mais de l’écoute respectueuse des lois de la nature, du fonctionnement de l’univers, et de l’harmonisation avec ces lois pour les laisser simplement et librement s’exprimer. Alors tout est possible.

« Bien comprendre ce qui est fondamental. L’ouverture de la conscience permet de retrouver des technologies dont la base est la conscience, dont le fonctionnement est holistique, des technologies au service de la vie, de la lumière, de l’harmonie. 
L’attention offerte à ces technologies se doit d’être sur la base de la dévotion offerte à la conscience. Cela reste le joyau à honorer, à servir, à chérir, à nourrir.
 


L’ouverture dans la conscience collective de l’humanité a sa base sur cette attention tout offerte à honorer la conscience et ses attributs dans les différentes avenues de l’incarnation. Ainsi l’humanité s’ouvre à une autre réalité d’elle-même
. »

Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 25-4-15

Cela constitue en soi un grand enseignement pour notre vie de tous les jours. Que choisit chacun ? Les vieilles habitudes de contrôle, les fonctionnements manipulateurs basés sur la peur, ou le simple respect pour la magnifique intelligence de la vie, la simple confiance dans le fait que l’univers tout entier est au service de chaque être, tant et si peu que ce dernier accepte de respecter et de comprendre le fonctionnement dudit univers ? 

Retrouvons les mécanismes et le sens profond de l’incarnation. L’invitation se présente simple, claire, exigeante. Dans cette exigence réside la base de l’autodépassement, la base de la liberté.

Il est passionnant d’être vivant… 
Anandamath
http://anandamath.free.fr

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RE-DECOUVRIR la vie instinctive

Posté par othoharmonie le 25 juin 2015

 

12-1387845228L’instinct de l’être humain, lorsqu’il n’est pas anéanti par des conditions de vie artificielles, est de vivre sainement en accord avec les lois de la nature. L’instinct nous pousse à rejeter nos habitudes nocives. Le besoin de mouvement, l’espace, le soleil et, surtout d’ai sain, celui des larges horizons, de l’altitude, des plaines verdoyantes, de la mer clame ou déchaînée, est en chacun de nous comme une réminiscence ancestrale. Mais nous résistons à la voix intérieure de notre instinct, le refoulant, tellement nos habitudes malsaines sont devenues tyranniques.

Les joies de la plénitude physique sont cependant à la portée de chacun. Il est facile d’en faire l’expérience : un dimanche matin, au lieu de rester paresseusement au lit, levez-vous très tôt et allez faire une longue randonnée. Faites ensuite une série de respirations complète puis prenez une douche et frictionnez-vous tout le corps. Si vous êtes habituellement inactif, vous vous sentirez transformé, vous mangerez avec l’appétit de la jeunesse, vous éprouverez l’euphorie morale et physique qui est la récompense de l’effort. Vous aurez retrouvé le paradis perdu de l’enfance.

Ne pas entraver la satisfaction de nos besoins organiques est nécessaire à notre équilibre. Plus l’homme est policé, plus il contrarie les desseins de la nature. L’être primitif donnait libre cours à ses instincts, courait, sautait, grimpait aux arbres, nageait quand il en avait envie, mangeait quand il avait faim, faisait l’amour quand il en éprouvait le désir sans s’occuper de l’heure qu’il était.

L’homme civilisé, au contraire, se met à table à heures fixes et mange même sans appétit. Il se couche à des heures déterminées, quelle que soit sa fatigue. Très nombreux sont ceux qui contrarient les fonctions les plus naturelles, comme uriner et déféquer. Il en résulte de graves troubles de la santé.

Il suffit d’observer le plus fidèle de nos compagnons, le chien, pour voir combien nous nous sommes éloignés de la nature. Le chien qui n’a pas faim – nous ne parlons pas du chien de boudoir – ne touche pas à sa pâtée et attend que l’appétit vienne ; s’il est fatigué ou souffrant, il reste immobile ou dort ; s’il est en bonne santé, il jappe joyeusement et court jusqu’à l’essoufflement.

Donnez à un chien des aliments nocifs, essayez de lui faire boire de l’alcool, il se détournera. Livré à lui-même, l’animal ne se retient jamais pour satisfaire un besoin naturel. En marge des disciplines pour lesquelles il est conseillé de respecter la loi du rythme, il faut dans la mesure du possible céder aux injonctions de l’instinct, cela pour libérer le cerveau et éviter le refoulement.

Vue tridimensionnelle du diencéphale (en rouge)

Ecouter la voix de l’instinct ne veut pas dire obéir aveuglent à toutes les impulsions. On connait le déchaînement aveugle des soldats en occupation qui pillent et violent en l’absence de consignes sévères. Ce qui est le plus dangereux, c’est lutter de front contre les instincts. Certes il est en chacun de nous des instincts qui doivent être dominés. Eduquer son instinct, c’est développer certaines facultés qui améliorent la personnalité et se rendre maître des mauvais instincts.

En résumé, la tendance  mépriser les exigences organiques et à se tourner entièrement vers une existence spirituelle ou contemplative est une aberration qui prépare quelque fois de terribles réveils de l’instinct, qui dans le meilleur des cas, produit le déséquilibre des instances psychiques et dégrade le somatique.

Rechercher l’équilibre entre le corps et l’esprit, telle est la loi de l’unicité de l’être humain.

L’être trop matériel évolue vers l’animalité et régresse sur l’échelle des valeurs humaines ; l’être spiritualisé à l’extrême ne peu pas, étant soumis à la loi biologique et physiologique, ne pas apercevoir le côté matériel de son individualité. Il subit nécessairement les influences de sa nature et cela donne lieu à des luttes internes incessantes qui confinent au déséquilibre, quelque fois le précipitent quand le terrain est névrosé.

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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La psychologie est aussi une science du comportement

Posté par othoharmonie le 19 juin 2015

 

fleurementEncore faut-il définir ce qu’est la psychologie nouvelle dont nous estimons qu’il est indispensable de nous inspirer pour résoudre sainement les problèmes de nos sociétés.

Qu’est-ce que la psychologie ?

Pour les freudiens, la psychologie est une science du comportement. Ils ne croient pas à l’existence de l’âme et les activités psychiques sont généralement considérées comme de simples épiphénomènes de la matière.

Pour les Jungiens, la psychologie est aussi une science du comportement. Mais en plus, elle est une science de l’âme. Ils ne considèrent pas les activités psychiques comme simples épiphénomènes de la matière et ils prennent en considération l’existence d’énergies et de valeurs spirituelles d’une importance fondamentale.

Il est évident que toute psychologie complète et sérieuse est à la fois une science de l’âme et du comportement. La différence entre les freudiens et les jungiens résulte du fait que bon nombre des adeptes de ces psychologies se sont rangé aux conceptions des philosophies matérialistes ou spiritualiste.

Seule une synthèse de ces deux courants d’opinions peut donner une attitude d’approche équilibrée de tous les problèmes humains. Une psychologie complète doit être en état de répondre à quatre questions fondamentales :

1° Comment pensons-nous ?

2° Pourquoi pensons-nous ?

3° Que pensons-nous ?

4° Qui pense ?

 

Dans la mesure où nous sommes dans l’incapacité de répondre clairement à ces quatre questions essentielles nous sommes irresponsables. Pourquoi ? Parce que nous sommes alors dans l’ignorance des mobiles profonds et des énergies qui sont à l’origine de nos pensées, de nos émotions, de nos désirs et de tous nos actes.

Les psychologies anciennes, aussi bien celle de Freud que celle de Jung, considèrent que le « moi » ou la « personne intégrale » est le point terminal de l’évolution psychologique de l’être humain. Il s’agirait là d’un sommet qui ne pourrait en aucun cas être dépassé. Dans l’optique d’une psychologie nouvelle la maturité psychologique du « moi » prépare une phase ultérieure : celle du dépassement du « moi ». C’est précisément au cours de cette phase que se révèle le sens profond de l’Amour. Et c’est à partir de ce sens profond de l’amour que peut enfin se résoudre de façon définitive et équilibrée le problème de la sexualité.

Le « moi » n’est pas un sommet. Il n’est qu’une borne parmi d’autres bornes qui jalonnent une route sans limite. Le dépassement du « moi » est l’objet d’un processus de développement naturel. Il n’est pas une création de l’esprit. En fait, il a été enseigné de tous les temps mais nous en avons oublié les lignes essentielles. Pour cette raison il nous paraît nouveau.

Parce que nous sommes devenus terriblement compliqués, il est très compliqué d’arriver à notre simplicité naturelle indispensable à la compréhension de l’amour, quelque soient ses aspects. On n’est pas assez simple. La perception informelle immédiate de l’existence est la perception la plus simple qui puisse être. Correctement effectuée, elle peut être obtenue au milieu de l’activité extérieure la plus intense et sans troubler celle-ci ; je n’ai pas à me détourner de ce que je fais, mais à me sentir exister au centre même du monde formel de mon activité et dans l’attention que je lui donne.  

Par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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LES 3 CATEGORIES D’EXPERIENCES SPIRITUELLES

Posté par othoharmonie le 17 juin 2015

 

Les traditions indiennes nous enseignent l’existence de trois catégories d’expériences spirituelles ou « samadhi » :

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1 – Le Savikalpa samadhi

C’est une expérience mystique au cours de laquelle le dévot contemple, soit ses propres créations mentales, soit celles de  l’inconscient collectif. Dans la mesure de sa ferveur, le dévot tend à provoquer la matérialisation du symbole adoré. Il se peut aussi que la nature mentale de ses préoccupations le mette en contact avec les archétypes de l’inconscient collectif dont l’interférence avec son propre psychisme détermine un afflux puissant d’énergie spirituelle. Il est en effet reconnu que certaines « forme-pensées » collectives ou archétypes sont littéralement nourris depuis des millénaires par les élans dévotionnels des foules. Ils jouent le rôle de véritables accumulateurs de forces psychiques et les personnes évoquant les symboles archétypiques reçoivent fréquemment une décharge psycho-magnétique considérable. La plupart des dévots attribuent l’origine de ces expériences émotionnellement exaltantes à une intervention divine.

2 – Le Nirvikalpa samadhi

Voici l’état de contemplation pure où l’âme s’est dégagée du Nama (les noms) et du Rupa (les formes). Elle plonge éperdument dans les abîmes insondables du « sans-forme ». Dans cette expérience toute dualité se trouve abolie. Les oppositions « sujet-objet », « adorateur et symbole adoré » semblent évanouies pour faire place à la plénitude d’une essence de pure lumière. Dans cet état d’Etre, le mystique est littéralement arraché à la conscience normale du monde matériel et vit intensément au niveau psychique par l’immersion dans l’océan insondable de l’Etre Divin. Tout en accordant plus de valeur à ce mode extatique qu’au précédent, les maîtres indiens nous enseignent que l’expérience  du Nirvikalpa samadhi n’entraîne pas automatique l’état de réalisation ou d’Eveil parfait. La magie des contacts béatifiques qu’elle apporte est tellement prestigieuse qu’il arrive à certains de s’y complaire. Cette complaisance forme l’obstacle le plus subtil et le plus difficile à surmonter. Elle indique la persistance d’un égoïsme supérieur.

3 – La Sahaja samadhi

Il s’agit là de l’état d’Eveil intégral ou simplement de l’Etat Naturel par excellence. Après s’être abreuvé aux sources ultimes des grandes profondeurs le chercheur revient vers « la surface ». Il réalise que l’esprit et la matière sont les faces opposées mais complémentaires d’une seule et même Réalité. D’une part il vit sur le plan matériel selon les données de l’échelle d’observation physique qui nous est familière. Il est pleinement attentif aux circonstances du milieu ambiant avec toutes leurs particularités. Il est toujours présent, d’instant en instant, les yeux grand ouverts. Mais parallèlement à cette vie « de surface » il en est une autre, infiniment plus vaste et profonde, qui sans être séparée de la première en constitue à la fois le support et l’essence intime. L’état de Sahaja samadhi est celui au cours duquel, parallèlement à la vie matérielle « de surface », une autre vie « de profondeur », est expérimentée dans un champ de conscience universelle.

L’Homme Eveillé est pleinement attentif aux circonstances de la matière mais cette dernière intervient à titre second et dérivé devant une essence spirituelle commune. Cet Eveil comporte un caractère extatique en raison de l’Amour qui s’y révèle.

Il est important de signaler que la réalisation de l’état Naturel ou Sahaja samadhi ne nécessite pas obligatoirement le passage par les diverses phases du Savikalpa samadhi et du Nirvikalpa samadhi. La réalisation de l’Etat Naturel a pour condition sine qua non l’élimination de toute confection mentale, de tout symbole, de toute conscience égoïste.

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/

 

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LES VOIES DE LA SAINTETE ET DE LA SAGESSE

Posté par othoharmonie le 7 juin 2015

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De tous temps, sainteté et sagesse ont été considérées équivalentes ou du moins très proches l’une de l’autre. Certaines formes ésotériques du tantrisme indien ainsi que la psychologie de Krishnamurti permettent de dissiper les nombreux malentendus ayant toujours existé concernent les volets de la sainteté et de la sagesse. Celles-ci ne sont pas identiques.

Les critiques formulées à l’égard des voies traditionnelles de la stricte continence sexuelle et de la sainteté ne doivent pas être considérée comme un discrédit systématique de ces dernières. Elles ont leur valeur. Il se peut que certains êtres aient une vocation les orientant irrésistiblement vers la continence sexuelle et la sainteté dans l’otique des voies traditionnelles. Comme en toutes choses, il est souhaitable que chacun fasse les expériences qui lui semblent nécessaires. L’étude des mystiques de la plupart des religions nous révèle l‘existence d’être exceptionnels tels Maître Eckhart, Saint Jean de la Croix, Sri Ramakrishna, le Maharashi, etc..

Il se peut d’ailleurs qu’un être humain qui se soit engagé sur la voie de la sagesse atteigne une telle plénitude d’éveil spirituel que son comportement acquiert tous les signes distinctifs attachés aux critères traditionnels de la sainteté. Tel est très vraisemblablement le cas d’un Krishnamurti.

La structure psychique de l’être humain sert d’intermédiaire et de réceptacle des niveaux spirituels à la condition que le psychisme soit disponible et transparent. Or il est rare que cette transparence psychique se réalise dans la voie de la sainteté. Il est nécessaire de préciser en quoi consiste exactement une expérience psychique ? C’est une expérience qui s’effectue au niveau des émotions et des pensées. Sur le plan mystique, elle comporte des émotions religieuses, des images ou symboles construits depuis les âges les plus lointains, la ferveur dévotionnelle pour le divin ou des représentations du divin, la fixation de la pensée ou de l’amour mystique sur une vertu, sur un archétype de l’inconscient collectif, sur l’image d’un Christ, d’un Bouddha ou d’un Saint particulièrement vénéré. Tout ceci se passe dans le champ de la pensée et des émotions.

L’expérience spirituelle, au contraire, se situe originellement au-delà et en dehors du champ de l’émotion et de la pensée. Elle est essentiellement supra-mentale ou « non-mentale » selon l’expression des maîtres indiens ou japonais. Ce domaine se situe en dehors et bien au-delà de celui des tensions psychiques contradictoires et instables des pensées et des émotions. En ce qui concerne plus précisément les activités psychiques du mental et des émotions se développant au cours de la voie traditionnelle de la sainteté, nous sommes en droit de nous poser de nombreuses questions. Pour la grande majorité des êtres humains normaux, les expériences amoureuses et sexuelles sont parmi celles qui marquent le plus toute une vie. Seules les expériences de l’éveil intérieur les font apparaître sous un angle secondaire.

La vie n’est que relation, nous dit Krishnamurti. C’est notre attitude mentale d’approche au cours des relations qui détermine la qualité des révélations qu’elles peuvent nous apporter. Il existe une attitude intérieure d’approche de la relation sexuelle qui transfigure les messages déformés résultant de la fausseté de notre optique.

Ceux qui interpréteraient ces lignes comme une dévalorisation systématique de la sexualité prouveraient par là leur incompréhension du sens profond de notre optique. Une lumière intérieure nouvelle peut illuminer les démarches extérieures de la sexualité. « La félicité existentielle des profondeurs  » et l’orgasme de « surface » peuvent s’exprimer en parfaite simultanéité dans la communion sexuelle d’un couple parfaitement harmonisé. Ceci exige de part et d’autre certaines qualités de maturité psychologique, de sensibilité supérieure et de spiritualisation. De telles expériences sont une conséquence d’un certain éveil intérieur plutôt qu’un moyen en vue de l’acquérir.

Nous ne pouvons que tenter de faire comprendre qu’il existe d’autres niveaux que ceux de la seule matière, et s’il faut que l’humain épuise les possibilités de la seule matière jusqu’à sursaturation, pour entrevoir un jour d’autres horizons, il serait vain d’imposer notre façon de voir. Et ceci s’applique à toutes les circonstances et à tous les niveaux.

Pour ceux qui s’intéressent sérieusement aux problèmes de l’Eveil intérieur et de la connaissance de soi, il existe deux critères en matière de sexualité.

Le premier consiste dans un discernement entre les exigences de la sexualité objective et celles de la sexualité subjective. Chacun doit prendre conscience de la façon dont le « moi » se nourrit et se fortifie sans cesse par ses recherches de sensations. L’intensité de la recherche de sensations étant toujours un signe distinctif d’évasion ou de pauvreté intérieure. Le second critère est intimement lié à celui que nous devons prendre profondément conscience de notre dépendance à l’égard de la sexualité et quels en sont les mobiles réels. Ce problème de la prise de conscience de la dépendance doit se poser à l’occasion de toutes les circonstances de la vie, au cours de toutes nos relations, à tous les niveaux. 

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Rallier le mental à la Conscience

Posté par othoharmonie le 16 mai 2015

 

89bb4bccfeSi vous voulez rejoindre l’esprit, il va falloir procéder par étapes. Il faut déjà que votre mental se dégage de cette espèce d’envoûtement psychique qui s’est fait sur vous ; il faut que votre mental s’allie à la conscience et celle de servir cet automatisme du corps physique qui agit sur le psychisme, sur la gravitation mentale.

Votre mental doit méditer sur tous ces conditionnements : pénétrez dans ce qui est l’enfant en vous-même et voyez comment vous vous êtes fait « coiffer », comment vous avez dû vous protéger, comment vous vous êtes trouvées dans un environnement qui vous a conditionnées et vous a confinée dans une situaiton d’impuissance. Votre mental examine, pièce par pièce, les situaitons : cela peut être l’action de votre mère, celle de votre père, ou la mésentente de vos parents, ou alors un manque d’écoute et de compréhension de la part de votre milieu familial.

Maintenant, avec le recul, examinez si vous avez acquis de nouvelles connaissances et une nouvelle vision des choses. Vous pouvez comparer par exemple, votre éveil de conscience actuel à celui qu’il y avait dans votre environnement d’enfance et qui perdure peut-être encore. Et vous pouvez toujours vous dire : « Oh ! Bien sûr, moi je sais cela, mais je ne peux pas leur en parler, ils ne comprendraient pas » ! Mais ce que vous oubliez dans cette situation quand vous dites « Ils ne comprendraient pas » c’st qu’il y a aussi une partie de vous qui est restée en dessous de ces gens qui ne comprennent pas, une partie que vous ne touchez jamais, et à qui vous n’expliquez rien parce qu’elle est sous la coiffe et sous l’inversion. Vous pouvez constater alors qu’il y a une faiblesse dans la maîtrise de votre limite, puisque vous l’avez laissée en-dessous et qu’en plus vous englobez ces gens qui se sont débrouillés plus ou moins consciemment pour vous limiter, quelque fois vous inverser, et qui continuent à vous utiliser pour les dégager et les tirer de l’ornière dans laquelle ils sont encastrés.  (voir explications ici : réf post précédent)

Il ne faut pas oublier que tous les corps physiques sont créés aussi par les puissances. Si vous êtes incarnée dans un champ de puissance (famille) d’un niveau de conscience insuffisant, il est possible que ce soit pour une bonne polarisation conscience-puissance ; Vous vous dites : « Ma famille est d’un certain niveau de conscience, et moi je suis d’un autre, mais je ne peux rien leur dire ». Vous ne vous rendez pas compte que votre famille vous a générées comme une suite à sa propre émergence et que, en passant, elle vous a conditionnée pour que vous réalisiez l’élévation de son système de puissance précédent (lignée familiale).

Vous avez deux démarches possibles. Ou vous dite : « D’accord, je suis reliée à cette famille, mais moi je veux m’élever, donc je décide d’élever ce système de puissance ». Cela veut dire qu’il faut vous y consacrer totalement comme on élève un enfant qui est à sa suite. Et vous savez que s’occuper de quelqu’un, c’est le prendre en charge des pieds à la tête, mentalement, psychiquement, vitalement substantiellement, etc. C’est une solution, mais vous devez vous y consacrer entièrement.

Ou alors vous dites : « Non, franchement parlant, c’est tellement différent, ce n’est pas ma génération, ils sont accrochés à des champs de puissance trop lourds, vu ce que j’ai vécu et comment j’ai évolué, la différence est trop grande, non je ne peux rien faire pour eux, non, ce n’est pas possible, je ne peux rien faire ». Alors c’est là où il y a un très grave problème, car si vous dites que vous ne pouvez rien faire, votre unique démarche devrait être celle de tirer votre limite. Mais ce n’est pas ce que vous faites. Vous laissez les choses en l’état, vous ne récupérez pas le circuit que vous avez en-dessous de vous.

Il faut être lucide ; ou vous faites quelque chose et vous risquez d’y laisser votre peau, ou vous décidez de ne rien faire parce que vous pensez que la distance est trop grande et qu’il est impossible de les en sortir. Il faut réfléchir à cette situaiton ; vaut-il mieux qu’il y ait deux personnes qui meurent ou qu’il n’y en ait qu’une ? Il faut se décider car la faiblesse reste dans l’absence de prise de conscience de la situation et dans la non-décision. Alors de deux choses l’une : soit ils sont susceptibles de s’élever à votre suite et il faut que vous fassiez le maximum ; soit vous jugez que vous n’en avez pas la force, que c’est extrêmement ancré, alors là, c’est impossible, il n’y a plus rien à faire, il faut les laisser tranquilles.

Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » : http://devantsoi.forumgratuit.org/

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Acquisition et développement des pouvoirs spirituels

Posté par othoharmonie le 25 avril 2015

 

3dn3wv10Aucun des grands livres sacrés qui parlent de spiritualité ne commence par expliquer la manière d’acquérir des pouvoirs spirituels.

La lumière sur le sentier commence par des règles enjoignant de tuer l’ambition , le désir de vivre, de bien-être, de réconfort, le désir de sensation, surtout le sentiment de séparatisme et le désir de croissance; alors seulement est-il enseigné de «  désirer  », mais l’ objet désiré est intérieur : c’est la lumière qui seule peut guider l’aspirant.

Ce livre ne donne aucun secret de pouvoir spirituel à acquérir, mais définit la démarche spirituelle à suivre :

  • renoncer à tout ce qui enchaîne l’être humain à l’illusion de son moi séparé, à l’ignorance, découvrir la source de toute inspiration capable de conduire en sûreté sur la voie s’engager fermement sur la voie ainsi découverte.

La Bhagavad-Gîtâ n’enseigne pas non plus de techniques spirituelles. Elle s’adresse directement à ce qui peut jouer le rôle de héros désintéressé dans l’homme. La condition essentielle est de renoncer à tout projet personnel, de s’engager dans l’action sans espoir de récompense, et d’attacher son cœur et son mental à Krishna à tout instant, en faisant l’offrande de toute sa démarche, pour sauvegarder et maintenir «  l’ordre et la cohésion harmonieuse du cosmos  ».

Cette entreprise, éclairée par une bhakti (dévotion) soutenue par une connaissance spirituelle, où l’optique universelle, englobant tous les êtres dans l’Unité, a remplacé les vues limitées de la religion classique ne manque pas de s’accompagner d’une réponse du Divin. Les pouvoirs spirituels viennent spontanément, dans le cours du temps, à ceux qui adoptent la bonne attitude. C’est la réalisation de l’identité fondamentale des êtres avec soi-même, c’est la perception claire de l’unité de tout avec le Soi, c’est le renforcement ininterrompu du lien de conscience avec le Divin intérieur, la promesse de l’union finale avec lui, avec, tout le long du chemin, le soutien de ce Divin qui répond aux attentes spirituelles légitimes, en particulier, en détruisant les doutes et les obstacles intérieurs « par la lampe brillante du discernement et de la sagesse ». 

On pourrait développer beaucoup ce thème de l’apparition et du développement des pouvoirs spirituels, à la lumière de laGîtâ. La condition de cette profonde réponse du Divin tient au changement du centre de gravité de la conscience, accepté et librement recherché, avec ardeur, par le chevalier Arjuna - du pôle purement humain au pôle vraiment spirituel, qui se traduit par une alliance consciente, et de plus en plus permanente et efficace, entre la «  fine pointe de l’âme  » présente et engagée sur le champ de bataille et l’Ego divin dont elle constitue le poste avancé, ici et maintenant.

Dans un certain sens, ce qui était «  l’enfant prodigue  » sur la terre a pris conscience de son hérédité divine - est revenu vers le Père, mais demeure quand même parmi les vivants, pour accomplir une mission supérieure - participer au déroulement harmonieux des décrets de la Loi, et incarner Dieu ici, dans la sphère terrestre.

Cette dimension mystique de la Gîtâ qui parle de yoga spirituel n’est pas aussi clairement visible dans d’autres grands livres, comme les Yoga Sûtra de Patañjali, où les conditions techniques de la voie spirituelle sont énoncées. Krishna n’enseigne pas au disciple la marche à suivre pour obtenir les perfections évoquées plus haut, telles que : lévitation, pouvoirs PSI, etc., mais la Gîtâ fait clairement allusion au 3e Œil, ou œil divin qui est latent dans l’être humain.

Condensé d’après un article théosophique sur http://www.francelecture.net/

 

 

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L’écart entre matériel et spirituel

Posté par othoharmonie le 15 avril 2015

L’écart entre matériel et spirituel ne provient que d’une
différence d’écoulement de temps

BonzelecturespirituelleLa fréquence des ondes sonores diminue en s’écartant de l’OVNI par effet de variation temporelle. De façon générale, le son éventuel en provenance d’un OVNI est toujours aux limites de l’audible : basses ou hautes fréquences. Elle devient un infrason une fois sortie des bulles temporelles. D’où leur perception « auditive » par les seuls animaux dotés d’organes spécifiques. Ils manifestent alors de la nervosité ou de la peur, ne comprenant pas d’où vient ce « bruit ».

Le bang supersonique est absent chez les ET car l’air est progressivement ralenti jusqu’au fuselage. Le temps passe plus lentement dans les bulles temporelles successives. Le mur du son n’existe tout simplement pas. Du reste, un vaisseau ET n’est pas à proprement parler « volant ». Il n’entre pas dans le cadre des lois aérodynamiques du vol (force de sustentation). C’est pourquoi les OVNI sont ONI…

Dans la perception « visuelle », les écarts sont également compréhensibles. Les champs temporels autour de l’OVNI respectent la Relativité Absolue : « plus il y a de temps, moins il y a d’espace, et inversement ». Ainsi, selon l’intensité et l’influence de ces champs, la perception des témoins variera pour le même objet. Un vaisseau sera plus ou moins lumineux, plus ou moins grand, plus ou moins matériel. D’où les rapports divergents des témoins. Si les abductés(« enlevés ») s’étonnent de l’énorme dimension intérieure, elle n’en est pas moins explicable : la taille des OVNI est relative au référentiel temporel. Ils sont petits hors du champ, grand à l’intérieur.

Les moyens techniques d’observation sont à la même enseigne. Les photographies d’OVNI sont plus ou moins floues. Les bulles temporelles sont équivalentes à la capture d’un objet en mouvement rapide même si l’OVNI est stationnaire.

Haute densité de temps rime avec vision psychique du témoin, vision qu’un ET peut influencer. Beaucoup d’apparitions passées ressemblaient au niveau technique de l’époque : chars, dirigeables, etc. Ces visions étaient produites par les ET avec le consentement de notre subconscient, siège des formes-pensées longtemps émises, multipliées et consolidées par nos croyances, c’est-à-dire notre « imagination » du moment. En fait, imagination = création d’informations = réalité. Faisons en effet remarquer qu’il n’existe que création dans l’univers. Il n’y a aucune réalité sans création car la réalité EST création, quelle qu’en soit l’origine. Tentez de démontrer l’inverse ! Je vous souhaite bon courage. C’est précisément tout le problème de la perception qui se superpose à notre propre créativité psychique qui est à la fois légitime, naturelle et universelle, donc logique. Donc toute perception est VRAIE mais plus ou moins partagée ! C’est pourquoi la Réalité est Illusion et inversement. A nouveau, relisez lentement ce qui précède car bien des débats pourraient s’apaiser. Les formes « réelles » des vaisseaux ET, dans les témoignages contemporains, coïncident avec la diffusion massive des appareils photographiques qu’une émission psychique ne peut influencer car n’ayant pas accès aux plus hautes densités de temps. Les ET n’ont a priori plus besoin d’adapter notre perception et se présentent de plus en plus tels qu’ils sont de leur point de vue. Libérée des croyances créatives (description déformée des témoins au cours de l’histoire), tout n’est donc, pour l’humanité, qu’un problème de maturité perceptive, y compris psychique et spirituelle !

Extrait de La science des extraterrestres par Eric Julien

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Différence entre l’état de veille et l’état de rêve

Posté par othoharmonie le 4 avril 2015

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L’état de veille est long, l’état de rêve est court ; il n’y a pas d’autre différence. Les événements du rêve paraissent tout aussi réels quand on rêve que ceux de l’état de veille paraissent réels quand on est éveillé. Dans le rêve le mental revêt un autre corps. Les pensées, les noms et les formes apparaissent simultanément aussi bien dans l’état de veille que dans l’état de rêve.

Toutes les Écritures sont d’accord sur le fait que, pour obtenir la Libération, le mental doit être apaisé; une fois que l’on a compris que l’essence de leur enseignement est la maîtrise du mental, il devient futile de faire des études interminables. Pour tranquilliser le mental il suffit de chercher en soi-même ce qu’est la nature du Soi. Cette recherche, comment peut-on la mener dans les livres ? On ne peut connaître le Soi que grâce à son propre œil de Sagesse. Le Soi se trouve à l’intérieur des cinq enveloppes , mais les livres se trouvent en dehors d’elles. Puisque le Soi doit être cherché à l’intérieur en rejetant les cinq enveloppes, il serait donc futile de le chercher dans les livres. Arrivera le moment où il faudra oublier tout ce que l’on a appris.

Le bonheur est la nature même du Soi ; le Soi et le bonheur ne sont pas distincts. Le bonheur ne se trouve dans aucun objet du monde. A cause de notre ignorance nous nous imaginons que ce sont les objets qui nous procurent le bonheur. Quand le mental s’extériorise il éprouve de la souffrance. La vérité est que, ses désirs une fois satisfaits, il retourne chez lui [à sa source] et jouit du bonheur qui n’est autre que le Soi. De la même manière, dans les états de sommeil, de samâdhi et d’évanouissement et quand l’objet désiré est obtenu ou l’objet non désiré éliminé, le mental se tourne vers l’intérieur et jouit du bonheur du Soi. Ainsi le mental erre sans cesse, tantôt il abandonne le Soi, tantôt il y retourne. Il est agréable d’être à l’ombre d’un arbre ; dehors, la chaleur du soleil est brûlante. Quand on s’est promené sous le soleil on apprécie la fraîcheur de l’ombre. Celui qui n’arrête pas de passer de l’ombre au soleil et du soleil à l’ombre est un insensé. L’homme avisé reste toujours à l’ombre. De même le mental de celui qui connaît la vérité ne quitte jamais le brahman. Le mental de l’ignorant, au contraire, se mêle aux choses du monde et, se sentant misérable, il retourne vers le brahman un court instant afin d’éprouver le bonheur. En fait, ce qui est appelé monde n’est rien que pensée. Quand le monde disparaît, en d’autres termes, quand le mental est libre de pensées, il fait l’expérience du bonheur ; inversement, quand le monde apparaît il éprouve douleur et souffrance.

Rester tranquille est ce qu’on appelle la vision de la Sagesse. Rester tranquille, c’est laisser le mental se résorber dans le Soi. Télépathie, clairvoyance et connaissance du passé, du présent et de l’avenir n’ont rien à voir avec la vision de la Sagesse.

EXTRAIT du livre : « Qui suis-je? » Les enseignements de Sri Ramana Maharshi

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La Spiritualité dans l’inconscient collectif

Posté par othoharmonie le 2 avril 2015

Mont-sinai-300x233La Spiritualité dans l’inconscient collectif est désormais synonyme de « secte » ou d’une énième religion. A tort, et à raison… A tort, car la spiritualité c’est simplement se reconnecter à sa vraie nature, multidimensionnelle, existant sur différents plans, physiques et invisibles, tangibles et intangibles; c’est se débarrasser de tous nos schémas destructeurs et basés sur l’ego « négatif », c’est s’ouvrir à d’autres réalités, c’est tout simplement élargir son champ de conscience. Et à raison, car une fois qu’on a mis le pied dedans, on se rend vite compte des nouveaux « codes » qu’il faut adopter si l’on veut être considéré comme véritablement « spirituel » auprès de ceux qui sont déjà présents dans cette communauté… On s’aperçoit rapidement qu’il faut à nouveau correspondre à un « moule », à une autre forme de formatage, avec de nouveaux codes de conduite, de façons de parler, de styles de musiques à écouter, de façons de s’habiller, d’alimentation, d’endroits où partir en voyage, d’activités à faire, de livres à lire, de guru à suivre.. et que toute personne ne correspondant pas à l’un de ces critères sera jugée négativement voire exclue de cette nouvelle «matrice».

N’ayons pas peur de le dire, le domaine de la « spiritualité » s’est tellement démocratisé et est devenu tellement populaire ces dernières années que maintenant il est devenu également une « mode », un autre moyen de ressentir son appartenance à quelque chose, en dehors de la matrice et des religions, mais sans se rendre compte que l’on applique les mêmes systèmes, jugements et comportements destructeurs que dans les deux autres… Encore une fois, ne quittons pas une matrice pour entrer dans une autre, et surtout, ne reproduisons pas les mêmes erreurs que nous effectuons ailleurs !

Non, « être spirituel » cela ne veut pas obligatoirement dire s’habiller en guenilles, ne plus s’épiler, ne plus se maquiller, ne plus prendre soin de soi, faire du yoga, se nourrir de prana, faire des calins aux arbres, dire Namasté, boire de la spiruline, faire des retraites où l’on ne parle pas pendant 3 semaines, faire voeu de chasteté, être pauvre, sentir le patchouli, mettre de l’encens chez soi, méditer, dire « ommm », et utiliser les termes « amour inconditionnel », « égo », « lâcher-prise », « enfant intérieur », et « focalises-toi sur le positif » à chaque fois qu’on le peut, peu importe la question posée ou le sujet évoqué. Pendant combien de temps encore allons-nous subir cette image dans l’inconscient collectif ? A partir du moment où l’on répète les mêmes choses que les autres et que l’on fait les choses pour correspondre à un « moule », alors on sait qu’on est entré dans une autre matrice, on a été à nouveau formaté, on répète les mêmes erreurs, on s’éloigne à nouveau de qui on est vraiment, et on va totalement à l’encontre de la VRAIE spiritualité, qui est celle de l’authenticité et non de l’apparence. C’est tout à fait OK pour ceux qui aiment réellement cela, mais il ne peut y avoir qu’une seule façon d’incarner sa spiritualité (la reconnection avec soi), et il y en aura forcément autant que d’êtres humains.

C’est dans la nature profonde de l’être humain que de vouloir se sentir appartenir à une communauté, et la communauté spirituelle semble être la communauté « idéale » puisqu’elle nous promet « amour inconditionnel », « compassion », et « absence de jugement »: l’opposé de tout ce que nous avons fuit de l’autre « matrice » et espérions ne jamais plus revoir. Normal que nous soyons séduits ! : « Enfin, tous mes soucis vont disparaître, tout le monde va me comprendre et m’aimer, je vais me faire plein d’amis, je vais être dans le rire et la joie et l’innocence tous les jours et ne plus jamais rencontrer quoi que ce soit de « négatif » ou de contrariant car tout le monde est beau et gentil ! Et puisque tout est paix et Amour, Namasté ! » :)

Oui, vous venez certainement de sourire car vous êtes peut-être passés par là et vous vous reconnaissez, ou vous avez été témoins de personnes étant tombées dans le « panneau ». La vérité est que les mêmes schémas humains existent dans ce domaine, simplement ils sont plus durs à repérer car ils sont plus « édulcorés » et « enrobés ». On se juge non seulement encore sur nos apparences, mais en plus sur notre « niveau d’éveil », « niveau spirituel », « capacités extra-sensorielles », en clair, on recommence encore et encore les mêmes erreurs… Au final, on se perd à nouveau dans une seconde matrice qui chaque jour nous formate un peu plus pour enfin ne plus savoir du tout qui nous sommes… ne plus savoir ce que l’on aime, n’aime pas, ce que l’on ressent, veut, ne veut pas, pour être devenu si neutre, invisible et faible psychologiquement que nous ne sommes pour le coup plus du tout une menace pour le système, ni pour la 1ère matrice, ni pour la 2ème, car nous sommes tout simplement et clairement : désactivés. Au lieu de s’être reconnectés à la Source (notre conscience supérieure) nous nous sommes au contraire totalement déconnectés pour suivre des enseignements extérieurs au détriment total de nos propres ressentis, mais surtout, pour correspondre à un moule, pensant que ce que nous étions n’était pas ok. Autrement dit, on en revient toujours au même, nous tentons de « paraître spirituel » pour être accepté par la communauté spirituelle, car nous ne voulons pas risquer d’être aussi rejeté que nous l’avons été dans la 1ère matrice… Car si nous ne sommes pas non plus acceptés dans la communauté spirituelle, où irons-nous ?…

Cela demande un courage énorme d’oser être pleinement soi, être assez fort mentalement et émotionnellement pour être totalement différent surtout dans une communauté aussi « formatée » que la communauté spirituelle (idem pour les religions). Je pense que si les enseignants spirituels / Emblèmes de Dieux du passé pouvaient revenir et nous parler aujourd’hui (cette fois-ci directement, sans que leurs paroles soient détournées), la première chose qu’ils nous diraient serait : « Mais pendant combien de temps encore allez-vous essayer de nous ressembler ou de vouloir que tout le Monde nous ressemble, au lieu d’être pleinement VOUS et de les laisser être pleinement EUX, et de remplir le rôle que VOUS êtes sensés remplir sur Terre ? Pendant combien de temps encore allez-vous chercher à vous noyer dans une masse, à être le plus neutre et invisible possible, d’aduler des personnages externes et de leur donner tout votre pouvoir, au lieu d’explorer votre propre grandeur ? Pendant combien de temps encore allez-vous cultiver l’idée que nous avons besoin d’être adulés et servis, au point de renier vos propres semblables et même votre propre personne ? Pendant combien de temps encore allez-vous maintenir l’idée que vous devez rester petits, si petits, pauvres et misérables comparé à la grandeur de Dieu au lieu d’INCARNER la grandeur de Dieu ! Pendant combien de temps allez-vous condamner la beauté et la féminité sous prétexte que certains humains ont décidé, pour pervertir et détruire votre société, qu’elles n’étaient pas pures ou pas « spirituelles » ?

Pendant combien d’années encore allez-vous encourager tous ces dogmes et toutes ces croyances qui détruisent des millions de gens ? Pensez-vous réellement, que c’est cela, la VIE ? La Spiritualité ? La spiritualité doit être l’expansion de la vie en vous… son exacerbation… sa libération, et non sa restriction ! 

Par Laura Marie

Extrait pris de l’article complet que vous pouvez lire sur son site :
Les Dangers du New Age 2 : Les Déviations Dangereuses des Enseignements Principaux

Publié dans Philosophie de la VIE, SPIRITUALITE c'est quoi ? | Pas de Commentaire »

La Loi du moindre effort

Posté par othoharmonie le 7 mars 2015

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Connaissez-vous la « Loi du moindre effort » ? Étant enfant, j’ai souvent entendu cette expression dans la bouche de ma mère lorsqu’elle nous reprochait à mon frère, ma sœur et moi, de nous contenter de faire le minimum dans notre vie, alors qu’elle attendait de nous le meilleur. Or, c’est en lisant dernièrement « La Divine Matrice » de Gregg Braden, que j’ai pleinement pris conscience du sens profond de cette expression communément utilisée dans le langage courant. 

Plus encore, auparavant je n’avais jamais réellement compris qu’il s’agissait bel et bien d’une Loi universelle. Pourtant, l’énoncé est clair, la Loi du moindre effort évidente : ce qui nous demande le moins d’effort est ce qui nous apportera le plus grand résultat. Dans mon esprit, j’ai toujours cru le contraire, c’est-à-dire que nos résultats ne pouvaient être que proportionnels aux efforts que nous maintenions pour les obtenir. 

Dans la bouche de ma mère, je n’entendais que le reproche et la menace voilée d’un échec : « Ma fille, si tu ne consacres pas toute ton énergie à accomplir cette tâche qui t’est imposée, tu en subiras les conséquences » ou encore « Si tu ne prends pas assez à cœur cette responsabilité qui t’est confiée, tu ne mérites pas non plus le succès qui pourrait en découler ! »… 

Le fait est que, des années durant, je me suis accusée de ne pas être « assez bonne », ni « à la hauteur ». Pire encore, lorsque la réussite se manifestait dans ma vie, je me reprochais la « chance » qui se présentait à moi et je me sentais comme un « imposteur » qui aurait usurpé la place d’une personne plus « méritante » ou plus « dévouée » que moi. Quelle blague ! Nous avons tous tendance à nous raconter ce genre d’histoire : que nous n’en valons pas la peine, que nous devons nous « sacrifier » pour obtenir les résultats escomptés. Pourtant, au quotidien, c’est dans ce qui est le plus « facile », le plus « simple » et le plus « naturel » pour moi que je m’accomplis le plus ! Pas vous ? 

Pendant des années, il était (et il est toujours) si aisé pour moi de lire « à travers l’âme des gens », que je croyais que c’était un « péché » et que je devais me détourner de mon don ! De même, lorsque je travaillais en guérison, les résultats étaient si puissants, si spectaculaires, que je n’arrivais pas à m’en attribuer ne serait-ce qu’un infime mérite et refusais d’être rémunérée pour le temps consacré à aider les gens… Est-ce que ce récit vous semble familier ? Est-ce que certains mots résonnent en vous ? 

À force de douter de moi, j’étais devenue si « allergique » au mot mérite qu’il me semblait entendre plutôt « m’irrite » chaque fois qu’on le prononçait autour de moi. Toute forme de résultat tangible, le succès lui-même devenait une source « d’irritation » dans ma vie. Je me remettais continuellement en question, croyant que je devais faire mieux, faire plus, me donner plus à fond ! 

Pas étonnant qu’à cette période j’aie fini par, en effet, par toucher le fond : je me contentais d’être continuellement dans « le faire » plutôt que dans « l’être ». Toutefois, quand on y pense, ce don de perception relevait bien davantage de « l’intérieur » (le ressenti, l’intuition, les capacités psychiques de mon « Être ») que de mon « travail » de thérapeute ou des efforts « extérieurs » que je devais investir… Mais je croyais sincèrement que « d’être au service » signifiait « ne tirer aucun profit personnel, aucune fierté de l’ego », donc que je devais « minimiser » la portée de mes gestes… et, ce faisant, je « limitais » mon rayonnement lumineux à son minimum. Rapidement, je me suis mise à avoir plus peur de ma lumière intérieure que de ma « noirceur », alors j’ai cherché à demeurer le plus possible « dans l’ombre » pour ne pas « déranger » ou « aveugler » les personnes qui croisaient ma route. 

Par conséquent, par application directe de la Loi du moindre effort, mes doutes et mes impressions limitatives se sont « imprégnées » dans la fibre même de cette réalité qui m’entoure, attirant à moi de plus en plus de situations limitatives et douloureuses au quotidien. Concrètement, c’est comme si une « balance » mesurait toutes nos pensées et nos émotions : le plateau de nos croyances et de nos doutes d’un côté et le plateau de notre foi et de notre confiance en nous-mêmes de l’autre… Les événements de notre vie ne sont ainsi que le résultat direct de ce qui pèse le plus lourd en nous, des émotions qui ont le plus de poids à l’intérieur de nous-mêmes (et non pas des efforts que nous déployons !). Manifestement dans votre vie, même si vous avez pu croire le contraire jusqu’à aujourd’hui, tous vos succès ne sont aucunement les fruits de votre dur labeur, mais bien le résultat de votre foi et de votre ouverture à l’Énergie divine dans toutes les parcelles de votre Être. 

C’est aussi ce qui explique tous les supposés « échecs » de votre vie : si vous n’y avez pas cru, si vous vous êtes « raconté l’histoire » que vous ne le « méritiez pas », vous avez récolté exactement ce que vous avez semé ! C’est en lisant les paroles du discours de Nelson Mandela que j’ai compris que je faisais fausse route : « Nous sommes nés pour irradier la Gloire de Dieu en nous […] en faisant rayonner notre Lumière, nous donnons inconsciemment le droit aux autres d’en faire autant ! » En fait, nous le savons, nous sommes TOUS des enfants de Dieu. Notre Étincelle divine, l’Esprit de Dieu, agit constamment en nous et à travers nous. 

Que nous le voulions ou non, nous faisons UN avec cette puissante Énergie de Lumière… et celle-ci s’exprime bien davantage dans le lâcher-prise que dans le travail et l’effort fourni. Tous les résultats et les succès de votre vie sont proportionnels à votre capacité à reconnaître, intégrer et irradier l’Énergie divine déjà présente en vous-même ! Combien de fois avez-vous été « témoin » de petits miracles, de grandes joies et de profonds bonheurs dans votre vie ? Vous est-il arrivé de vous sentir « inspiré » à dire les mots justes, à donner le conseil idéal ou à être présent juste au bon moment dans la vie de quelqu’un ? Bien entendu ! Ça arrive à tout le monde de se sentir « rempli » d’une inspiration soudaine, d’une intuition remarquable, d’une sagesse avisée ! Et si la Loi du moindre effort consistait tout simplement à se rappeler de ce ou ces merveilleux moments et de s’en laisser imprégner dans tout notre Être ?! Certains croient que pour atteindre l’Illumination ou l’État de Réalisation parfaite, nous devons nous « efforcer » à parvenir à nous maintenir dans la plus haute vibration qui soit : l’Êtat de Grâce perpétuel et inébranlable. C’est comme croire que nous pourrions réussir à engloutir en un seul repas toute la nourriture nécessaire pour survivre jusqu’à la fin de nos jours !! 

Une fois que notre corps a pris goût à s’alimenter, à goûter et savourer de nouveaux mets, il cherche sans cesse à renouveler cette délicieuse expérience. Il en va de même avec votre Moi supérieur : toutes les occasions sont bonnes pour fusionner dans la Lumière, baigner la Paix et accueillir l’Amour divin dans toutes vos cellules ! Il n’y a plus de retour en arrière : une fois que vous avez expérimenté la Communion avec votre Soi, toute votre vie devient teintée de cette ultime Grâce renouvelée à chaque instant. Il ne sert à rien de chercher à vous cacher ou à minimiser la Présence de cette puissante Énergie de Lumière en vous : elle transcende tout ce que vous faites et même QUI vous êtes ! Oserez-vous révéler cette Lumière présente en vous à chaque personne que vous rencontrez pour lui permettre à elle aussi de faire de même ? Quoi que vous en pensiez, chaque individu présent autour de vous et sur la planète tout entière aspire lui aussi à reconnaître et intégrer cette Lumière en lui-même ! Vous êtes seulement invité-e à faire le premier pas ! Telle est la véritable application de la Loi du moindre effort : si je laisse mon Être divin prendre le dessus et rayonner de mille feux en toute circonstance, les miracles vont abonder dans ma vie pour le meilleur et pour tout le monde… y compris moi-même ! Il suffit de dire OUI, à chaque instant, dans l’acceptation et la Foi… Vous l’avez déjà fait ! Vous le faites déjà ! 

À certains moments, dans quelque contexte particulier, vous acceptez de dévoiler votre véritable Lumière au monde. Et les résultats sont grandioses ! Vous permettrez-vous de faire de même au quotidien, en toute simplicité ? Pour ma part, j’ai fini par comprendre que c’était en vérité ce que ma mère attendait de moi : non pas que je me « donne à fond », mais bien que j’ose révéler le meilleur de moi-même, à chaque instant… d’abord à mes propres yeux, puis, par solidarité et complicité, à chacun de mes frères et sœurs ici sur Terre. Si nous osons faire ce petit pas tous ensemble, la planète tout entière en sera illuminée et le Nouveau Monde se construira en un instant, sans le moindre effort, le temps d’un seul battement de cœur… à l’unisson avec Dieu présent en chacun de nous ! Puisse-t-il en être ainsi dès maintenant !

 

Message de Bianca Gaïa/Diane LeBlanc,

aussi disponible sur www.biancagaia.com

Vous êtes invité à faire circuler ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, y compris ces quelques lignes.

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