12 pierre blanches
Posté par othoharmonie le 30 avril 2016
Publié dans Expériences, L'Esprit Guérisseur, Nature insolite, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 30 avril 2016
Publié dans Expériences, L'Esprit Guérisseur, Nature insolite, Philosophie de la VIE | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 16 avril 2016
Se percevoir comme une victime, c’est peut-être la pire forme de refus de l’idée que nous créons notre propre réalité. Et cela arrive constamment. Ainsi, la victime dira: «Cette situation-là m’est tombée dessus. C’est injuste et injustifié.» Comme corollaires, elle ajoutera : «Pauvre de moi. L’univers est injuste. Le karma s’applique de façon arbitraire et aléatoire.»
L’avantage de cette attitude, c’est que l’on obtient la sympathie des autres et que l’on peut ainsi se sentir mieux parce que l’on ne se croit pas responsable de la situation. On peut donc jeter l’expérience aux oubliettes sans voir le rôle qu’on y a joué.
Le désavantage, c’est que l’on souscrit alors à l’idée que nous ne créons pas notre réalité (nous renonçons donc à ce pouvoir), et la leçon nous sera répétée à maintes et maintes reprises. Cela entraîne aussi une fragmentation de la réalité, puisque nous éliminons alors de la création le créateur.
Pour constater à quel point le sentiment de victimisation est répandu, on n’a qu’à en observer le reflet dans l’ensemble de la société.
Les nouvelles télévisées s’intéressent grandement aux victimes. Aux États-Unis, la mentalité de victime a atteint des proportions épiques. S’il arrive quoi que ce soit de fâcheux à quelqu’un, sa première réaction est de chercher un coupable à qui intenter un procès. Comme le dit Don Juan à Carlos Castaneda dans Le Voyage à Ixtlan :
«Tu t’es plaint durant toute ta vie parce que tu n’assumes pas la responsabilité de tes décisions. En ce qui me concerne, je n’ai aucun doute ni remords là-dessus. Tout ce que je fais est le fruit de ma décision et j’en assume la pleine responsabilité.»
Le grand revirement
Tout comme le sentiment de victimisation constitue la pire forme de rejet de la prémisse de ce chapitre, le fait de dire «J’accepte ma responsabilité» en exprime la plus inconditionnelle acceptation. C’est là un revirement majeur dans la manière d’aborder le monde et les expériences que l’on y vit. Chaque situation peut susciter en nous une foule de questions: «Où suis-je dans cette situation?
Quel aspect du moi est en cause? Qu’est-ce qui m’est ainsi reflété? De quel niveau de mon être cela provient-il?»
Au lieu de demander à l’univers de vous prouver que c’est bien vous qui créez la réalité, afin de pouvoir rester assis entre deux chaises et d’accepter ou de rejeter ce qui se passe, vous considérez comme allant de soi que vous créez vous-même votre vie et ses événements, et vous cherchez à comprendre ce qu’ils vous réflètent. Voilà en quoi consiste le revirement. Il ne s’agit pas de chercher à comprendre le sens philosophique ou cosmique de tel ou tel événement, mais plutôt de chercher à saisir ce qu’il révèle sur vous-même, sur votre création ou sur ce que vous niez dans votre vie. Désirez-vous changer des choses dans votre existence?
Effectuez ce revirement et observez bien toutes les transformations qui se produiront.
«Les gens attribuent toujours aux circonstances de leur vie ce qu’ils sont devenus, affirme le dramaturge britannique George Bernard Shaw. Je ne crois pas qu’elles soient en cause. Les gens qui réussissent tout en ce monde sont ceux qui recherchent les circonstances qu’ils désirent et qui les créent eux-mêmes s’ils n’ont pu les trouver.»
Comment peut-on créer les circonstances?
Comment fait-on apparaître les coïncidences qui auront un effet déterminant sur la direction que prendra notre existence ?
Il semble invraisemblable que quelqu’un puisse créer une série de coïncidences comme celles-ci: «J’avais oublié le formulaire chez moi et j’ai donc dû retourner le chercher en quatrième vitesse, mais j’ai eu une crevaison en chemin. Je me suis arrêté pour la réparer, et quand je me suis penché pour examiner le pneu, mon pantalon s’est déchiré. Je me suis mis une couverture autour de la taille et voilà qu’une personne passant par là en voiture a reconnu cette couverture qu’elle avait conçue. Elle s’est donc arrêtée, et, au bout de quelque temps, nous nous sommes mariés.»
Il ne s’agissait là que d’une série de coïncidences, mais ce que nous voulons démontrer par cet exemple, c’est qu’il s’agissait de co-incidences. Cet heureux époux avait-il créé la crevaison ? Ou bien avait-il imaginé qu’il se marierait et l’univers a mis au point les détails ?
(C’est le genre de questions qui sont soulevées lorsqu’on admet l’idée que nous créons notre propre réalité.) Lors des expériences visant à provoquer un changement de pH de l’eau, William Tiller fit observer ceci: «On me demande parfois s’il est préférable de formuler en détail ses intentions ou bien de les énoncer sommairement en laissant l’univers trouver un moyen de les réaliser.
En général, la seconde méthode est la meilleure.» Autrement dit, au lieu de dicter toutes les étapes du changement de pH de l’eau, comme le réarrangement des liens chimiques, l’échange de ions et ainsi de suite, les méditateurs impliqués dans les expériences du docteur Tiller se sont focalisés sur le résultat souhaité et ont laissé toute la latitude à l’univers en ce qui concerne les détails.
Extrait de Vivre Sa Légende. www.dominique-claire-germain.com
Publié dans En 2012-2013 et après 2016, Expériences, Guérir en douceur, UNE TERRE D'ALLIANCE | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 27 mars 2016
Interview :
Quel est l’origine de votre intérêt pour l’anxiété et la souffrance humaine ?
J’ai été confronté au stress et à l’anxiété depuis ma plus tendre enfance, j’ai ressenti très tôt la tension quai permanente qui habitait mon père. Cette tension se rependait dans toute la famille comme un virus et souvent s’en suivait des cris et des paroles regrettables. J’ai assisté impuissant à la mort lente et douloureuse de mon père rongé de l’intérieur par son stress et son anxiété qui lui pourrissaient la tête et le corps tel un véritable cancer. Je n’ai cessé de chercher une façon de l’aider à s’en sortir en lui achetant des livres qu’il ne lisait pas et en lui donnant des conseils qu’il ne pouvait entendre. Il n’a jamais accepté de se faire aider par un professionnel car il redoutait trop de voir ou de toucher à ce qui bouillait en lui. Les seules « aides » qu’il accepta et qui sont resté sa béquille jusqu’à sa mort furent des anxiolytiques et des antidépresseurs qui lui ont permis de survivre sans jamais se soigner réellement. Je pense que les anxiolytiques et antidépresseurs sont utiles pour commencer un traitement mais qu’ils ne peuvent en aucun cas être utilisés comme un traitement car ils ne traitent pas le problème de fond. Ayant été moi-même confronté à ce mal-être j’ai cherché à comprendre quel en était la cause profonde et comment m’en guérir.
Quel est votre expérience de l’anxiété et de la souffrance ?
Avant que je comprenne que mon père était sous l’emprise de ses blessures et de son insécurité, j’ai souvent pris personnellement ses attaques et cela a contribué à construire en moi la source de ma propre anxiété. Ainsi la souffrance se transmet telle une maladie, Eckhart Tolle appelle cela le transfert intergénérationnel du corps de souffrance. Le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances ne se transmettent pas seulement de génération en génération, elles se transmettent dans toutes les formes de relations et souvent à notre insu car lorsque nous sommes persuadés que la cause de nos tensions sont à l’extérieur de nous, nous nourrissons inconsciemment notre propre souffrance en étant en position de victime dans les situations que nous vivons et dans nos relations. J’ai donc pendant des années blâmé mon père pour ses comportements, me coupant moi-même de ce qui vivait en moi et je constatais avec désarroi que je reproduisais ce que je lui reprochais. Plus je voyais mon père comme la cause de mes difficultés, plus la souffrance grandissait et plus j’étais impuissant face à elle.
Quel est votre chemin de libération ?
Mon expérience de libération des souffrances c’est produite lorsque j’ai commencé à les reconnaitre et à les accueillir en toute conscience, par une mise en lumière qui finalement me permit de les transcender. Ceci ne se produit pas souvent en un atelier ou en lisant un livre, c’est un travail de fond. Nos souffrances ont tant de facettes qu’il est rare d’en prendre conscience et de s’en libérer définitivement en une fois comme ce fut le cas pour Eckhart Tolle. Reconnaître mon opposition à mes souffrances et prendre conscience de cette dualité par la pratique de la présence ou de la pleine conscience me permet de les aborder avec une autre perspective et de commencer à les accueillir et à les transcender une à une dans le seul vrai atelier qu’est la vie. Dans l’atelier pratique »La présence en relation : Les relations des révélateurs puissants » nous voyons comment les défis du quotidien et les relations révèlent et mettent en évidence des parties de nous qui ne sont pas encore conscientisées ou mises en lumière et auxquelles nous nous étions inconsciemment identifié.
Accepter la souffrance n’est pas évident pour tout le monde…
Je comprends et je respecte les gens pour qui l’acceptation et l’accueil de leurs souffrances paraît tout simplement insupportable voir impossible. J’ai aussi pendant la plus grande partie de ma vie essayé de me couper de mes souffrances par tous les moyens possibles mais sans réel succès. J’étais loin d’imaginer que ce serait en les embrassant entièrement qu’elles se dissiperaient. Ceci ne m’a été accessible que lorsque j’ai cessé d’avoir peur de mes souffrances en en faisant une expérience consciente dans un cadre sécuritaire et accompagné par des gens qui eux-mêmes, avant moi, avaient fait cette audacieuse expérience de les accueillir pour les transcender. Avant cela, si quelqu’un m’avait invité à accepter ou accueillir mes souffrances, je l’aurais probablement traité de fou en lui rétorquant que je ne suis pas masochiste !
Il ne s’agit en aucun cas de faire l’éloge de la souffrance, le but de ce travail n’est effectivement pas de s’y complaire, mais de la reconnaître pour ce qu’elle est, en cessant de s’y identifier pour lui permettre de se libérer.
C’est en lisant le chapitre à propos du corps de souffrance dans le livre »Le pouvoir du moment présent » que j’ai enfin pu faire la part des choses, la souffrance de mon père vivait en lui et la mienne en moi. La libération de la souffrance passe par la reconnaissance de ce qui souffre en nous, cette reconnaissance révèle un espace de conscience qui permet de l’accueillir. Nier la souffrance et se couper de cette partie essentielle de notre expérience de vie en voulant s’en débarrasser est vain, et de plus, si cela était possible ce serait passer à coté de ce qui nous permet d’élargir notre conscience et donc de nous éveiller et d’évoluer. Au contraire, la reconnaître entièrement et être en lien avec elle, m’a permis de la transcender et de devenir plus conscient donc plus libre.
Eckhart Tolle écrit à ce propos, »le feu de la souffrance est la lumière de la conscience ». C’est en vivant entièrement ma souffrance dans le moment présent (le seul endroit ou je peux vraiment la rencontrer) et de façon consciente qu’elle se révèle, se démystifie et se dissout enfin.
Une fois vécue pleinement, elle n’est plus alimentée par des schémas inconscients (cela peut prendre un certain temps, ce n’est pas forcement instantané). Il n’y a donc pas dans cette pratique une volonté d’évitement ou de négation, bien au contraire, mais un accueil complet et inconditionnel de ce qui est vécu …
La souffrance se vit le temps qu’il faut, dans certains cas cela a pris plusieurs semaines pour véritablement transcender une souffrance puisqu’il fallait d’abord que j’accepte de la vivre pleinement. Dans d’autres cas cette alchimie de guérison se produisit plus rapidement. Dans les deux cas j’ai constaté que ce qui avant conditionnait ma vie n’en avait plus le pouvoir, j’en étais entièrement libéré.
Auparavant la souffrance ne pouvait pas être transcendée car j’essayais de l’éviter, de la nier, de ne pas la ressentir, et donc je la perpétuais inconsciemment en lui refusant l’attention bienveillante qu’elle réclamait (c’est une image). Il m’est arrivé aussi de prétendre que je l’accueillais mais avec l’intention de la faire disparaître, il va s’en dire qu’il ne s’agit pas dans ce cas d’un accueil complet et inconditionnel et donc cela ne permet évidement pas une réelle libération.
La libération passe-t-elle nécessairement par un chemin d’ouverture au ressenti et à l’intériorité?
En effet, c’est en portant mon attention à l’intérieur de moi que je fis pour la première fois l’expérience de l’auto-empathie, j’accueillais ma souffrance plutôt que de m’identifier à elle en blâmant les circonstances ou les autres.
Après avoir passé des années à chercher par tous les moyens d’éviter ou d’enterrer cette souffrance, je trouvais enfin la paix en la reconnaissant entièrement, en lui permettant de vivre en moi, de s’exprimer et faire son propre chemin de guérison. En d’autres mots, je laissais aller ce que j’avais retenu depuis des années et je connus dès lors un allègement constant qui a complètement transformé mon expérience de la vie. Désormais le stress, l’anxiété et les autres formes de souffrances étaient devenus des alliés plutôt que des ennemis, des révélateurs de parties de moi qui étaient restées dans l’ombre ou des élans de vie que je n’écoutais pas.
Certes l’expression de ces souffrances et les manifestations physiques qui les accompagnent ne sont pas toujours plaisantes, et au début ce n’est pas évident de les accueillir. Le premier réflexe est le plus souvent de les repousser ou de se couper de ce qu’on ressent. Je l’ai fais pendant des années et force est de constater qu’au lieu de disparaître, ces souffrances reviennent régulièrement et souvent de plus en plus fort. De plus tout ce que nous refusons de voir et reconnaître en nous a le pouvoir de décider à notre place. Nous nous demandons ensuite ce qui nous a pris, mais ce qui nous a pris est en fait ces souffrances ignorées et accumulées qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance.
Thomas d’Ansembourg parle dans sont livre »Cessez d’être gentil, soyez vrai » de la théorie de la marmite à pression, à force de mettre le couvercle sur nos émotions et sentiments, on fait monter la pression à l’intérieur et le couvercle menace de sauter à chaque. Au contraire, lorsque nous nous habituons à ouvrir le couvercle pour accueillir et laisser sortir un peu de pression, notre expérience de vie est globalement allégée et transformée. C’est en goutant à la joie de la libération que la confiance grandit et que ce chemin d’ouverture au ressenti se construit.
Pour résumer, mon travail s’adresse à celles et ceux qui souffrent et qui sont démunis face à leurs souffrances et sont souvent submergés par elles. J’ai le plus grand respect pour eux car mon père est mort dans cet état sans que je n’aie pu rien y faire et j’ai été de ceux-là la plus grande partie de ma vie. Je propose ce travail avec amour et empathie pour les humains que nous sommes, je souhaite partager une expérience humaine vécue qui peut résonner éventuellement pour d’autres. Je suis très touché lorsque je revois des participants aux ateliers ou à des séances d’accompagnement individuel qui me témoignent des changements profonds et durables qu’ils connaissent en pratiquant la présence dans leur vie.
Qu’est-ce qui peut selon vous aider à se libérer de l’anxiété et d’autres souffrances ?
La pratique de la présence au quotidien permet de prendre conscience d’un espace de paix à l’intérieur duquel il est possible d’accueillir et de transcender nos souffrances. Nous devons développer notre habilité à être présent et ouvert à tout ce que la vie met sur notre chemin afin que notre état intérieur ne dépende plus des circonstances extérieures. C’est plus difficile d’être présent lorsque nous faisons face à de grands défis, ainsi la présence est une aptitude qui se développe par la pratique et comme pour toute nouvelle discipline, il vaut mieux choisir un contexte favorable pour s’y exercer. Par exemple, on ne commence pas à pratiquer le ski sur une piste noire mais plutôt une piste verte ou bleue et ensuite en développant une aisance, on peut l’utiliser pour faire face progressivement aux contextes plus difficiles. Ainsi dans l’atelier pratique »La présence au quotidien » je propose des pratiques simples et concrètes qui peuvent être expérimentées et ensuite utilisées en toutes circonstances afin de faire de la présence une nouvelle façon de vivre. Il ne s’agit pas de pratiques contraignantes qui demandent du temps mais plutôt d’une autre façon d’être et de faire ce que l’on fait déjà en y mettant plus d’attention et donc, en élargissant le champ de notre présence à ce qui se passe non seulement à l’extérieur de nous mais aussi à ce qui se passe à l’intérieur du corps et ce, dans le même instant présent.
Il s’agit donc d’un processus de libération qui passe par la présence au ressenti ?
En effet cette aptitude à vivre en lien avec ce qui se passe dans le corps nous permet de comprendre de façon plus intuitive les enjeux réels des défis que nous rencontrons au quotidien et de retrouver notre pouvoir d’agir au lieu de réagir. En d’autres mots, nous pouvons agir plus consciemment et tendre vers une action juste et appropriée en lien avec nos besoins et nos aspirations au lieu de réagir de façon contre productive et inconsciente.
Ne vous êtes-vous pas déjà rendu compte que votre façon d’être vous apportait parfois le résultat contraire de celui escompté ?
L’apôtre Paul disait » Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » . En faisant ce constat moi-même j’ai cherché à comprendre ce qui semblait agir en moi à ma place et à mon insu. J’ai découvert que lorsque je ne suis pas présent à mes pensées et à mes conditionnements, ils prennent les commandes.
En mettant mon attention sur mon ressenti, je peux alors voir clairement ce jeux et choisir consciemment les actions en cohérence avec mes besoins, mes intentions et mes élans de vie. Je suis en lien avec ce que la vie attend de moi et y répond sans être détourné et parasité par le mental. Mon mental est alors au service de la conscience plutôt que le contraire. La relation à l’existence est plus directe et intuitive au-delà des interprétations et programmations inconscientes. Avec cette attention dans la présence, les impostures sont révélées et la vérité s’impose d’elle-même. De la même façon nos souffrances sont misent en lumière et reconnues pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire une interprétation personnelle d’une situation, un point de vue qui manque de recul et qui est aveuglé par son identification au soi-disant problème.
Le mental à fait d’un évènement SON problème et c’est bien ce rapport à MOI (ego) qui est la cause de la souffrance. Soumis à la lumière de la présence, ces schémas de l’égo et du corps de souffrance se déconstruisent et se dissolvent d’eux-mêmes ne laissant que la présence consciente en harmonie avec »ce qui est ».
Concrètement, une séance commence par une pratique de pleine conscience suivi d’une observation neutre des impressions et ressentis corporels en lien avec ce qui semble être un problème à résoudre, une peur à dépasser, un mal-être dont nous pensons connaître l’origine ou non ou un choix important à faire dans notre vie.
Notre façon habituelle d’aborder une difficulté nous incite à générer des tas de pensées et d’hypothèses dans l’espoir de trouver une solution, une idée qui va nous aider à en sortir. Au fil de notre réflexion, les pensée se bousculent, se recoupent les unes les autres et rentrent souvent en contradictions. Alors que nous pensons approcher du dénouement, un doute s’installe et une autre pensée semble être plus appropriée, elle-même est remplacée par une autre et parfois 3 ou 4 pensées tournent en rond ainsi pendant des heures. Soudain par chance ou grâce à un léger relâchement du mental causé par la lassitude nous venons de toucher une pensée qui résonne en nous et là enfin nous ressentons physiquement une impression de soulagement, d’apaisement.
C’est donc notre ressenti qui nous indique la justesse de nos pensées, Eckhart Tolle dit »si il semble y avoir un conflit entre le mental et le corps, la mental mentira alors que le corps dira la vérité ». Le processus d’accompagnement par la présence part des sensations et des impressions corporelles qui se traduisent ensuite en pensées, ce chemin est beaucoup plus direct et évite tous les méandres du mental. C’est une démarche plus intuitive qu’intellectuelle et c’est pour cela qu’elle me convient car elle me protège des »embrouilles » de mon mental très productif.
Quels sont selon vous les bénéfices retirés d’une telle démarche ?
Ils sont nombreux mais je pourrais dire en autre qu’elle nous permet d’être plus conscient de notre réalité, de faire la différence entre la réalité et nos perceptions conditionnées, d’être plus ancré dans notre corps et moins dans notre mental, d’être plus en lien avec qui nous sommes vraiment et nos intuitions, d’être en relation plus harmonieuse avec ceux qui nous entourent (conjoint, enfants, amis, patron, collègues de travail, etc.), de nous sentir vivant, heureux et libre, d’être plus créatif (dans nos relations, notre travail, notre expression), de vivre la plénitude de la vie que nous avons choisie, d’être surpris de découvrir tout ce que nous sommes capable d’accomplir que nous pensions jusque là impossible, de jouir d’un bien-être, d’une plénitude et d’une paix intérieure sans aucune raison extérieure.
Par Pascal Hastir sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 26 mars 2016
La méditation n’est pas une nouvelle religion, une nouvelle discipline,
c’est un mode de vie, un outil qui me permet d’avoir un rapport libre
et ouvert avec tout ce que je vis.
Pendant des années je me suis souvent senti confiné et limité dans ma personnalité, dans mon ego.
Pour dépasser ces limites j’ai commencé à méditer, à m’observer pour apprendre à me connaitre, et je me suis rendu compte que j’étais autre chose que cette personnalité. J’ai découvert un espace, une conscience en moi qui a la capacité de tout observer ; mes gestes, mes émotions, mes pensées, mes attitudes, mes actions et réactions, etc.
Cette conscience est spacieuse, ouverte et me permet de voir et de comprendre comment je fonctionne. Je me suis aperçu que la plupart du temps je réagissais un peu comme un robot avec des automatismes. Des automatismes et des attitudes qui ressemblaient étrangement à celles de mes parents. je ne voulais pas ni ne pouvais y croire (mais enfin, je suis complètement différent de mon père ou de ma mère !) et pourtant plus je m’observais et plus je notais que j’avais les mêmes réactions que mon père face à des situations bien précises. Rien de tragique, c’est tout à fait naturel et normal, l’enfant copie inconsciemment ses parents et apprend à réagir d’une certaine façon en fonction du type d’éducation et du milieu familial dans lequel il évolue.
Mais il était clair que mon sentiment d’être limité et confiné était lié à tous ces automatismes que je répétais aveuglément. Après quelques expériences avec diverses techniques de méditation, j’ai senti très fort que la méditation était le moyen de m’ouvrir, de ne plus agir par ces automatismes et de découvrir mon être naturel.
Je suis donc parti en voyage pour savoir qui je suis et j’ai pris le chemin qui me plaisait le plus pour découvrir le potentiel que la vie m’a donné. Mon chemin c’est la méditation. La méditation c’est l’espace dans lequel je suis moi-même, tout nu, tout libre, tout naturel, en harmonie avec l’existence.
Grâce à la méditation, plus je deviens conscient de mes automatismes et plus un changement se met en place. Le simple fait d’en prendre conscience les débloque petit à petit. Je comprends aussi qu’il ne me faut rien rejeter, rien juger, rien condamner, seulement observer et comprendre.
La méditation me donne une voix, une sagesse intérieure qui me guide et me conduit à appliquer ma propre discipline, à respecter et à aimer les autres et la vie non pas par imposition ou par idéologie, mais par une conclusion naturelle venant de mes propres aventures, expériences, relations et rencontres de vie.
Que de joie que de rentrer en contact avec moi-même, avec ma vraie nature. Que de joie que de me sentir chaque jour un peu plus libre de l’emprise de mon ego. Cet être véritable que je suis me donne entière satisfaction, il est fluide, il est limpide, il a son authenticité et il me donne entièrement confiance en la vie.
Je n’ai besoin d’aucunes qualités ou disciplines particulières pour accéder à mon espace de méditation, à ma conscience, car elle est déjà en moi. Le problème était que je ne lui prêtais pas assez attention. Je lui donne donc plus d’attention maintenant au lieu de donner cette même attention aux va et vient de mes pensées, aux histoires que mon ego me raconte, à refaire le passé ou à m’inquiéter du futur. Dès que je m’aperçois que je suis pris dans une histoire, il me suffit de le voir, comprendre que c’est une histoire et revenir au moment présent. Etre présent à ce que je vis est ma méditation quotidienne. Si j’observe que mon mental m’envoie ailleurs dans une histoire imaginaire, je le vois et donc sans lui donner aucune importance, aucune énergie, l’histoire s’évapore et je reviens à ce que je vis dans le présent.
La méditation me fait voir les choses comme elles sont sans avoir besoin de les interpréter ou de les juger.
Elle m’ouvre tout simplement à voir la vie comme elle est. Je ne cherche pas à atteindre un but ou un certain état d’être, ni accomplir quelque chose de spécial, être présent est suffisamment plein en soi. Vouloir atteindre quelque chose me créait sans cesse un sentiment d’inachevé, de mécontentement, cela m’efforçait de chercher quelque chose ailleurs alors que tout se trouve ici. Etre maintenant totalement dans ce que je fais ou dans ce que je suis. C’est si simple. Trop simple. L’ego est attiré par le compliqué, l’extraordinaire, le spécial… La vie est faite de petites choses ordinaires ; marcher, cuisiner, travailler, jardiner, chanter, rire, blaguer, nager, prendre un bain de soleil, s’asseoir en silence, parler avec des amis, ne rien faire, etc.
Avec la méditation je n’ai besoin d’aucune attache à une religion ou à un mouvement religieux ou spirituel en particulier. La méditation c’est ma voie intérieure personnelle, mon état d’être.
La méditation me révèle ce qui est faux en moi, elle me montre clairement ce qui ne m’appartient pas, ce qui me dérange, ce qui bloque le flot naturel de ma vie. Tout naturellement, cela m’incite à ne plus m’identifier à ce qui est faux en moi, à ce qui ne m’appartient pas. Et quand le faux s’en va, le vrai apparait, il prend tout simplement sa place et s’installe confortablement dans mon être.
L’effort ce n’est pas de changer, c’est d’être attentif à ce qui est, à ce que je suis. Le changement vers plus d’authenticité se fait de lui-même. Le changement forcé n’a pas de valeur, il n’a pas de racines. Seul le changement naturel issu de la conscience et de l’expérience a une intégrité, une durabilité, une autorité.
La méditation est une voie très ordinaire qui m’invite à vivre ma vie quotidienne dans toute sa simplicité. Etre conscient c’est comme une sorte de filtre qui élimine naturellement ce qui est faux et qui laisse passer ce qui est vrai.
Je respire continuellement et je ne m’en rendais pas compte. J’ai une conscience qui est toujours présente et je ne le savais pas. Je me sentais confiné et limité car j’étais obsédé, accaparé, prisonnier de mes pensées et de mes émotions. La méditation est la libération de cette obsession, de cette prison, c’est remettre de l’ordre en soi.
La méditation n’est pas une nouvelle religion, une nouvelle discipline, c’est un mode de vie, un outil qui me permet d’avoir un rapport libre et ouvert avec tout ce que je vis. La méditation ne me demande pas de me raser la tête, de changer de vie et de vêtements, de suivre des rituels ou une discipline de rigueur. Les chakras, les auras, les mantras, les au-delà, les anges, les archanges, les canalisations, les modèles traditionnels religieux et les mouvements spirituels, tout cela ne me parle pas vraiment. La vie quotidienne est suffisante et donne tout ce dont j’ai besoin pour apprendre et être moi-même.
Et quelle liberté !
La méditation c’est immédiat, c’est maintenant !
C’est allumer la lumière à l’intérieur de soi pour y voir clair.
Ce n’est pas pratiquer pour atteindre quelque chose, c’est simplement reconnaitre et accepter ce que je suis maintenant !
La méditation agit toujours immédiatement, c’est un outil pour le présent, elle ne connait ni le passé ni le futur.
Accepter ce moment comme il est.
Ne pas vouloir être plus heureux, être heureux.
Ne pas vouloir être plus riche, être satisfait.
Ne pas vouloir être plus, être soi-même.
Ne pas vouloir être plus libre, être libre.
Ne pas vouloir être ailleurs, être ici.
L’émergence, la cristallisation de mon être arrive d’elle-même, rien n’est requis ni attendu. Mon potentiel s’installe tout naturellement pendant mon voyage. Mon être véritable et naturel se construit, se crée et se révèle au fil de mes expériences, au fil de mes reconnaissances, au fil de mes observations, au fil de mes réalisations personnelles.
Je ne renonce à rien et je vis pleinement en intégrant tout ce que j’apprends par l’observation quotidienne de moi-même.
Les choses vont et viennent dans ma vie, je remarque que certaines choses qui avaient de l’importance à un certain moment, n’en ont plus aujourd’hui. Ce qui m’excitait avant ne m’excite plus aujourd’hui. Les choses bien vécues ont tendance à disparaitre d’elles-mêmes. Je n’ai plus besoin de conditions particulières, de faire quelque chose ou d’être avec des personnes en particulier, pour me sentir bien. S’asseoir en silence et ne rien faire ! Une chose très simple et ordinaire qui cache un nectar invisible extraordinaire. Le goût de la méditation est indescriptible, insondable, infini, intarissable.
Je n’agis pas en fonction d’idéologies ou d’idées préconçues. Je suis simplement ce que je suis, observateur, attentif à tout ce qui se passe en moi. Cela me suffit. Cela me remplit. La méditation c’est mettre toutes les parties de mon être en harmonie. Le corps, le mental, la conscience, rien n’est à rejeter, tout a une fonction, et quand tout est à sa place, alors mon être est accordé, il peut chanter sa chanson, jouer sa musique, il peut alors exprimer naturellement, sans se forcer, le potentiel que la vie lui a donné.
La méditation c’est le moyen de transport de mon voyage vers la découverte de moi-même.
Ce qui est magnifique c’est qu’une fois en route, tout se fait de lui-même, par la conscience et l’expérience. La vie m’emmène là où je dois être et me mets face à tout ce que je dois apprendre. Je ne peux rien et ne veux rien éviter. Je veux tout vivre et tout comprendre par moi-même.
Avec la méditation je suis libre, je n’ai pas de cartes à suivre. C’est la grande liberté de prendre totale responsabilité de ma vie et de suivre mon propre chemin selon ce que me dicte ma sagesse intérieure.
Plus je comprends comment mon ego me manipule et plus je m’en libère et plus je suis libre.
J’ose me laisser aller, je n’ai pas peur de faire des erreurs. Je m’expose pour me voir, me découvrir. Mon inconscient est plein, il faut le vider, l’exposer pour que tout devienne clair et limpide. Si je me retiens dans mon attitude face à ce que je vis, je ne suis pas en mesure de me comprendre entièrement et de mettre au grand jour ce qui sommeille en moi. Oser être, oser vivre tout en gardant ma vigilance intérieure.
Tout est permis et il n’y a pas de raccourci.
Tout est possible et rien n’est vraiment sérieux.
J’aime ce voyage intérieur.
C’est un simple voyage, un parmi tant d’autres. Il y a des milliards d’êtres humains, chacun avec son histoire et son voyage, personne n’est mieux ou plus qu’un autre, tous uniques, différents, utiles et nécessaires à ce grand jeu de la vie. Je joue le jeu sans but et sans attente avec la conscience de n’être que l’observateur d’une vie qui se manifeste en moi chaque jour. Tout fonctionne à merveille dans cet univers composé de millions et de millions de galaxies (on ne peut même pas les compter !).
L’infini est là devant mes yeux. Je suis minusculeusement minuscule.
Plus je vis et plus j’apprends.
Plus j’apprends et plus je connais.
Plus je connais et moins je connais.
Moins je connais et plus je suis naturellement ce que je suis.
Je suis uni-vers la vie.
Jean-Claude
coordinateur et webmaster de meditationfrance.com
sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
Publié dans APPRENDS-MOI, Exercices simples, Expériences, Méditation | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 22 mars 2016
Dans la vision chamanique du monde, la maladie n’a qu’un nombre limité de cause possibles. L’âme ou les âmes d’un individu peuvent s’égarer, et l’âme du chamane se rendre dans le monde des esprits pour lutter en sa faveur et la rapporter. Autrement, on peut trouver un objet étranger, par exemple une chenille poilue ou un éclat d’os, logé dans le corps du malade. Il y aura été placé par des esprits, ou encore, un sorcier aura plongé une fléchette magique dans le corps du patient. Dans ce cas, il y a quelque chose d’excédentaire à l’intérieur du patient qu’il faut enlever.
Le chamane l’extraira en le suçant et le montrera peut-être au patient et aux spectateurs. Dans ces circonstances, on pourra recourir à la transe. Pourtant le vol de l’âme sera peu probable parce que le problème ne se trouve pas dans le monde des esprits mais ici, dans le monde physique.
Si un ennemi vivant est impliqué dans les causes d’un mal, alors le chamane tentera de l’atteindre par magie, puisque l’une des façons de rendre les forces au patient consiste à affaiblir son adversaire. La possession et l’exorcisme, où le corps de la victime abrite un esprit qu’il est nécessaire de chasser, ne font normalement pas partie de la cure chamanique.
La maladie peut encore provenir du viol des tabous, lesquels constituent la base de la moralité et de la vie juste. De tels actes affaiblissent le patient en tirant sur ses forces vitales. Ce genre de malheur afflige souvent des communautés et des régions entières en provoquant mauvaises récoltes et manque de gibier. Le traitement exige généralement que l’on confesse ses méfaits.
La perception chamanique du bien-être ne se limite pas à la santé physique au sens médical ni ne se restreint à la santé mentale au sens psychiatrique. S’y trouvent incluses une bonne alimentation, de bonnes amitiés, la prospérité, de même que des affaires et des guerres couronnées de succès. Toutes ces choses renvoient à des idées d’équilibre, de fluidité et de stabilité par rapport à l’environnement, à des idées de don et de retenue, d’amour et de colère, et dépendent aussi de la motivation et de l’intention des esprits qui animent l’environnement.
Dès qu’une âme se perd, elle se comporte un peu comme un animal. Elle peut s’être égarée d’elle-même, ou on l’aura détournée par ruse, capturée, emprisonnée. Enlevée par les esprits, elle sera passée dans un autre monde.
Il arrive que l’âme soit l’impuissante victime d’un rapt violent, et dans ce cas il faudra combattre l’esprit voleur ou se montrer plus malin que lui. Il existe parfois un certain degré de connivence entre l’âme et son voleur, et c’est l’âme capturée qu’il faudra tromper pour lui permettre d’être secourue.
Une Wana raconte comment, un jour qu’elle était malade, les esprits auxiliaires d’un chamane en voyage dans un canoë repérèrent son âme. Attirée par leur tambour, elle leur faussa quand même compagnie de par sa nature « sauvage ».
La patiente était une danseuse de renom et les esprits auxiliaires encouragèrent son âme à danser pour dévoiler ses talents ; peu à peu, l’âme fut touchée par leurs compliments et, finalement se laissa « dompter » ; repêchée, on la rapporta à sa propriétaire. Parfois l’âme rechigne à être sauvée à cause d’une attirance érotique. Les vegetalistas disent que les Gens de l’Eau vivent au fond de l’Amazone dans un monde de beauté où les canoës sont des alligatoris, les bancs des tortues et les policiers des dauphins. Les sirènes sont là pour séduire les pêcheurs. Quand un pêcheur succombe à leurs charmes, il faut vite le sauver, sinon il se transforme en Homme de l’Eau et on ne peut plus de ramener.
Le chamane ingère une préparation d’ayahuasca et d’autres plantes et chante l’icaro du nicacuru, insecte aux yeux semblables à des phares de voitures. Le chamane devint alors pareil au nicacuru et part en reconnaissance ; il entre dans l’eau et repère la victime dans les bras d’une sirène. Il revient à terre et cherche un compagnon pour le voyage suivant. Ils prennent tous les deux de l’ayahuasca et entrent dans l’eau. Tandis que son collègue distrait al sirène en lui chantant un icaro spécial, le premier chamane ramène le pêcheur à terre. Le pêcheur sauvé pleure et veut retourner dans l’eau, mais el chamane lui pose un crucifix sur la poitrine ; le pêcheur recouvre peu à peu la raison et reconnaît les siens.
Les vegetalistas soient aussi les maladies dues à l’introduction de fléchettes magiques appelées virotes qui se trouvent dans le yachay, le flegme que les chamanes et les sorciers régurgitent et qui contient l’essence de leur pouvoir. Les virotes sont des fléchettes, des flèches ou des éclats d’os en suspension dans le flegme, que l’on peut cracher sur une victime éloignée.
Les Chamanes de Piers Vitebsky sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 27 février 2016
Il serait utopique d’essayer de distinguer celui des autres sans savoir où nous en sommes sur le plan évolutif. D’abord, il est important de savoir que ce n’est pas un système de palier rigide. On peut être très avancé sur un sujet et pas du tout évolué sur d’autres.
Certains sujets représentent nos forces, tandis que d’autres sont les écueils sur lesquels nous devons travailler sans relâche. Ce n’est pas non plus la petite école où il existe une note de passage et où on passe à la classe suivante à la fin de l’année. Cette leçons prennent plusieurs vies pour êtres intégrés, véritablement assimilés, alors que d’autres ne prennent que quelque jours.
L’évolution ne connaît ni de limites ni de frontières. Par contre, lors d’une existence, nous nous donnons certains paramètres afin de pouvoir concentrer notre attention sur un ou deux points en particulier. En fait, les seules limites de notre évolution sont celles que nous nous imposons nous-mêmes.
Lorsque nous apprenons à distinguer le niveau ou le degré d’évolution des gens, nous apprenons par le fait, à respecter leur degré d’évolution ainsi que leur cheminement ; Nous arrivons ainsi à reconnaître où ils se situent tout en nous évitant de rabaisser ou de blesser ceux qui ne sont pas au même niveau que nous. Le respect nous permet de percevoir les efforts de chacun et nous retient de porter un jugement lorsqu’une personne échoue ou éprouve de la difficulté à intégrer certaines leçons.
Il ne faut pas non plus se laisser piéger, car pratiquer la méditation ou effectuer des voyages astraux ne signifie pas nécessairement posséder un niveau spirituel plus élevé qu’une personne qui ne pratique pas ces techniques. La seule conclusion que nous pourrions émettre, c’est que la personne qui pratique est plus évoluée sur ce plan qu’une autre qui n’en tient pas compte. L’individu qui ne pratique pas la méditation n’est pas prêt à le faire. Il se peut aussi que cette personne n’ait pas eu l’occasion de méditer ni l’enseignement requis. Cela ne veut pas dire non plus que je doive me taire complètement à ce sujet. Simplement, nos histoires ouvrent une porte à d’autres personnes. Chaque personne possède son propre rythme d’évolution et nous devons absolument respecter celui-ci sans tenter de le changer.
NIVEAU 1 – Le premier niveau d’évolution est relativement primitif au point de vue spirituel. La personne qui se trouve à ce niveau est essentiellement matérialiste. Elle ne se plaît que dans la matière, c’est-à-dire dans l’accumulation de biens et à travers la satisfaction de ses besoins primaires ; Pour cette personne, il n’est pas question de penser ni de parler de spiritualité ; cela n’existe tout simplement pas, si ce n’est que pour leurrer le peuple. Les plaisirs des sens sont les seuls que cet individu juge bon de satisfaire, souvent avec excès, comme boire, manger et s’accoupler sont les passion dirigeantes dans son existence. Cette personne est encore convaincue qu’après la mort, il n’existe plus rien. Lorsqu’on meurt, c’est complètement fini croit-elle ; on pourrit dans un trou et c’est comme si on n’avait jamais existé. L’existence d’un dieu quelconque n’entre même pas dans l’équation. Ces personnes se font mener par leurs émotions et leurs passions.
Il peut être agréable de les rencontrer l’espace d’une soirée, pour un bon repas par exemple, mais comme l’association n’est basée que sur la satisfaction des besoins les plus primaires, sur le plan spirituel, c’est le tout de même le désert.
NIVEAU 2 - Le deuxième niveau ressemble beaucoup au premier. Les possessions matérielles sont encore une force dirigeante, une pierre angulaire de l’existence. La satisfaction des sens tient encore la place la plus importante dans l’existence de ces personnes et elles ont tendance à croire que la valeur des gens est proportionnelle aux biens qu’ils possèdent.
Par contre, les personnes à ce niveau croient en un Etre supérieur, en fait, elles ont tendance à se créer un dieu qui les arrange. Leur spiritualité est très rudimentaire, tout comme leur image de Dieu ; cet Etre suprême vit dans un endroit situé hors de la porté des hommes, mais elles ont tendance à y croire au cas où il existerait. Ces gens ne comprennent pas vraiment ce qui se passe à la mort et ils ont souvent l’impression d‘être dépassés lorsqu’ils pensent à de telles considérations. Ils sont conscients de leur mortalité et s’en inquiètent assez pour croire en un Dieu et espérer que ce qu’ils font est bien ce qu’ils doivent. Leur conscience spirituelle n’est pas un sujet dont ils s’occupent réellement, sauf en cas de catastrophe de grande envergure. Ils ont l’impression que la spiritualité est l’affaire des autres et ne les touche pas vraiment. Par contre, ils adoptent ou tentent d’adopter une ligne de conduite non dénuée de principes ; ils ont une conscience, adoptent même parfois une religion, celle de leurs parents.
NIVEAU 3 - A ce niveau, on rencontre des gens qui vivent encore dans la matière tout en croyant en Dieu. Il s ont découvert le rapport entre Dieu et le reste de l’univers. On peut affirmer sans vraiment se tromper que la majorité des gens qu’on rencontre un peu partout appartiennent à ce niveau d’évolution. Ils sont assis entre deux chaises, si on peut dire. D’un côté, ils jouissent des plaisirs des sens, ils amassent des biens matériels, mais sans y mettre l’accent des deux premiers niveaux. La collecte ou l’accumulation des possessions matérielles n’est plus le but essentiel de leur existence. Leur niveau de spiritualité vacille selon leurs intérêts du moment. Ils font souvent partie d’une religion quelconque et empruntent la philosophie de celle-ci pour ce qui est des considérations spirituelles, en ce qui a trait aux dogmes et à la façon de se conduire dans la vie. Ils comprennent mieux la spiritualité et le concept d’un Etre supérieur. Pour eux, l’au-delà existe vraiment, bien que sa forme dépende de la religion qu’ils pratiquent. Ils ont parfois une certaine curiosité intellectuelle face à la spiritualité et il leur arrive de se poser certaines questions. Ils manquent un peu toutefois d’imagination et leur emprise sur le monde matériel les empêche encore d’explorer à fond le domaine spirituel. En fait, ils sont de ceux qui veulent tout avoir, la spiritualité et le matérialisme, sans trop faire d’effort.
NIVEAU 4 - A ce niveau, les personnes sont dotées d’une sensualité très raffinée. Elles perçoivent l’univers comme un tout et si elles ne dédaignent pas l’aspect matériel de notre monde, elles ne s’intéressent plus à l’accumulation de possessions. Elles ont atteint un niveau où leur intuition est très grande. Elles arrivent à développer assez rapidement et facilement leurs dons psychiques et s’en servent volontiers pour aider les autres. Elles communiquent aisément avec leurs guides spirituels et ont pleinement conscience de leurs actions et de leurs effets sur leur évolution.
Ces gens pratiquent généralement plusieurs techniques comme la méditation et ils possèdent une très grande ouverture d’esprit qui leur permet de comprendre et d’aider les autres. Ils s’orientent vers des occupations qui les mettront au service du plus grand nombre de personnes possible sans rechercher d’une manière forcenée la gloire. Ils ne méprisent pas leur corps physique, mais ils n’y attachent pas une importance démesurée. Ils perçoivent facilement la beauté intérieure des gens et s’appliquent à se débarrasser de leurs préjugés. Ils sont conscients des lois cosmiques qui gouvernent notre univers et tentent de les respecter le mieux possible.
NIVEAU 6 - L’être qui a atteint ce niveau a réussi à unifier ses sens à sa spiritualité. Les plaisirs des sens ne sont plus pour lui qu’une façon différente de prier. Il est pratiquement libre de ses passions et de ses émotions. Ses sentiments sont hautement idéalisés ; il pratique l’amour inconditionnel avec succès dans la majorité des cas. Sa pensée est aussi devenue universelle ; il fait partie de la race humaine et ne voit plus les distinctions entre les races ; il est libre de préjugés. Il communique aisément avec les entités spirituelles et son Soi Supérieur. Cette personne sait pourquoi elle est venue s’incarner dans cette et comprend les leçons qu’elle st venue apprendre. Elle développe et maîtrise ses facultés psychiques et les met au service des autres. Cet être peut guider aisément ceux qui ont besoin de ses services sans pour autant s’immiscer dans leur évolution personnelle. Il ne porte plus de jugement sur le niveau d’évolution des autres mais, autant que faire se peut, il les aide à le dépasser. Il a bien intégré les messages des lois universelles et il met en pratique de mieux en mieux celles-ci. Il est conscient de sa propre évolution et tente toujours de s’améliorer. Bien qu’il soit conscient et respectueux de son corps physique, il ne recherche pas les biens matériels ni la satisfaction de ses sens en tant que tel.
NIVEAU 7 - C’est le niveau spirituel le plus élevé de l’évolution humaine ; l’être a totalement réussi à spiritualiser la réaction de ses sens. L’horizon de ses pensées est vaste et sans frontières. En fait, il se dresse comme une antenne entre la matière et Dieu. Il n’est plus question pour lui de suivre les lois cosmiques, car iles a intégrées et les vit pleinement sans se poser de question ; c’est devenu sa nature. C’est un maître qui a réussi la parfaite harmonisation entre son corps, son esprit et son âme. Il peut voyager dans l’au-delà aussi facilement que sur terre, car il est en constante communion avec l’univers. C’est un état très rare, car le chemin pour y arriver est long à parcourir et difficile à atteindre. C’est le niveau où l’âme ne ressent plus le besoin de s’incarner et peut continuer de voyager.
Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 24 janvier 2016
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Bien des gens sont presque fous d’émerveillement s’ils prononcent correctement « OM », Or, par lui-même, « OM » n’est rien, il ne signifie rien, et cela, même si vous le prononcez comme il doit l’être en sanscrit. Il est superflu de prononcer correctement une « expression métaphysique du pouvoir », à moins que vous ne pensiez aussi correctement.
Considérez ceci: pensez à votre émission de radio. Il y a certains sons qui, par eux-mêmes ne peuvent être diffusés qu’à l’aide d’une onde porteuse. Celle-ci est pareille à la lumière nécessaire pour projeter une image cinématographique ou de télévision, ou vos diapositives sur un écran. Les diapositives en elles-mêmes ne sont rien sans la lumière. Il faut un rayon de lumière comme véhicule, et précisément de la même manière, il faut une onde porteuse pour diffuser votre programme de radio.
La musique, la bonne musique peut exalter et élever spirituellement. Elle peut inciter à croire davantage à l’honnêteté de ses compagnons. C’est certainement une réalisation des plus désirables en elle-même. Mais une musique conçue dans une intention particulière peut transformer une foule, ou une troupe avant le combat. Les chansons de route aident à marcher correctement et au prix d’efforts moindres. Mais maintenant, que s’est-il donc passé dans le monde?
Si seulement les gens pensaient à aimer les autres, à leur témoigner indulgence et estime. Il n’est nullement nécessaire, nullement fatal que les choses continuent de la sorte. Il faudrait seulement que quelques personnes décidées, aux intentions pures, produisent en musique et dans le langage les sons qui permettraient à notre pauvre monde, si gravement éprouvé, de recouvrer quelque apparence de bon sens en remplacement du vandalisme et de’ la délinquance juvénile qui nous assaillent quotidiennement. Il faudrait aussi une certaine censure de la presse; car la presse, presque sans exception, s’efforce toujours de présenter les choses de façon sensationnelle, les gens plus assoiffés de sang et les événements plus horribles qu’ils ne le sont dans la réalité.
Pourquoi ne pas nous imposer une période de réflexion, rendue facile par la puissance des sons qui dirigent les pensées de bien des gens? Les sons, pourvu qu’ils s’inspirent d’une pensée.
L’homme vit dans un monde très matériel et il ne croit qu’en ce qu’il peut saisir entre les doigts et le pouce. Les animaux n’ont pas de pouce et sont incapables de saisir un objet à deux mains; ils ont donc dû évoluer spirituellement, et la plupart des animaux sont spirituels: ils ne tuent pas, sauf dans le cas d’absolue nécessité, pour manger. Et si un chat « terrorise et torture» une souris – eh bien! c’est là une erreur de l’homme – la souris est absolument inconsciente de tout cela parce qu’elle est hypnotisée et ne ressent aucune douleur.
Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 18 janvier 2016
Les variantes offertes par les comportements humains sont illimitées. On peut même se demander s’il ne serait pas prématuré de tirer des «conclusions précises» de la seule connaissance des motivations psychologiques d’un geste, d’une réaction.
Même si le détail le plus insignifiant permet à quelqu’un qui connaît les Hommes de saisir la particularité de tout l’individu, il suffit d’un bref regard pour deviner l’ensemble du caractère. Comment est-ce possible ? Comment comprendre que l’homme se révèle totalement dans le moindre de ses mouvements ?
Ceci est dû au fait que l’organisme n’est pas un assemblage mécanique de particules, mais un ensemble biologique issu d’une cellule initiale dont les différentes parties restent, tout au long de leur évolution, étroitement associées les unes aux autres. C’est un sujet inépuisable, qui provoque chaque jour de nouvelles controverses, un sujet au centre duquel se trouve l’être le plus intéressant qui puisse exister entre le ciel et la terre : L’HOMME.
Son caractère, chacun de nous l’étale… à son insu. Parce qu’il ne lui vient pas un instant à l’esprit que tout le trahit ; ses gestes, sa démarche, son comportement et mille autres petite choses. Mais pour un observateur avisé, des signes infaillibles permettent de cerner, d’analyser la personnalité, les trait particuliers de n’importe qui.
Certes, il est digne d’éloges d’être confiant. Seulement on paie parfois cette confiance souvent très cher ; Et voir son amitié trahie par la personne chez qui nous avions placé de grands espoirs – apparemment justifiés – nous procure un sentiment de déception cruelle.
Alors, il serait plus intelligent, à coup sûr, de nous épargner ces échecs en découvrant, à temps, les défauts et les faiblesses de notre prochain. Ce qui nous permettrait de nous comporter à son égard en conséquence.
Tous, sans exception, sommes capables de parvenir à cette clairvoyance si précise. Il suffit de posséder la clé et cette clé est en nous, car si nous nous étudions nous-mêmes, nous aurons tout compris.
Dans la vie, rien n’est plus passionnant que l’exploration de l’homme, que de partir à la découverte de sa personnalité, de son caractère, de son comportement. Au demeurant, et dans quelque catégorie que nous rangions caractérologie ou moderne typologie, une règle demeure pour chacun de nous, en tant qu’individu, une règle très claire ; il s’agit de bien commencer et de bien terminer sa vie, de la rendre agréable et supportable pour nous et ceux qui nous entourent. Sur le chemin de notre existence, certaines données ont été placées. Les utiliser est notre affaire.
La connaissance de soi éclaire tout homme sur ce qu’il est et ce qu’il peut ; elle le sauve des illusions souvent funestes qu’il se fait sur lui-même. Les hommes ne sont jamais plus heureux que lorsqu’ils se connaissent eux-mêmes En effet, ceux qui se connaissent sont instruits de ce qui leur convient et distinguent les choses dont ils sont capables ou non. Ils se bornent à parler de ce qu’ils savent, cherchent a acquérir ce qui leur manque et s’abstiennent complètement de ce qui est au-dessus de leurs capacités ; ils évitent ainsi les erreurs et les fautes. Ceux qui ne se connaissent pas et se trompent sur eux-mêmes sont dans la même ignorance par rapport aux autres hommes et aux choses humaines en général. La connaissance de soi est la science première. « Connais-toi toi-même » veut dire : renonce à chercher hors de toi, à apprendre par des moyens extérieurs ce que tu es réellement et ce qu’il te convient de faire ; reviens à toi, non pas certes pour te complaire en tes opinions, mais pour découvrir en toi ce qu’il y a de constant et qui appartient a la nature humaine en général, Conception d’une extrême importance car elle proclame qu’en tout esprit humain existe la science, qui intéresse I’Homme et qui n’a besoin que d’être extraite.
Ainsi m’entretenant seulement moi-même et considérant mon intérieur, je chercherai de me rendre peu a peu plus connue et plus familière à moi-même. Dans le « Je pense donc je suis », il y a deux choses. La première est que l’homme a le droit de penser par lui-même sans être influencé ; la seconde est que l’homme « est » parce qu’il pense.
C’est ainsi que l’Homme, grâce à la connaissance de lui-même devient son propre médecin…
Conseil de Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 9 janvier 2016
Comment la notion d’âmes des artisans de Lumière est-elle reliée à cette histoire? Avant de venir s’incarner sur la terre dans des corps humains, les âmes d’artisans de Lumière ont longtemps vécu sur plusieurs systèmes stellaires. En termes de développement de la conscience en trois stades, ils y ont passé une grande partie de leur maturité. C’est à ce stade qu’ils ont exploré la conscience de l’ego et toutes les modalités du pouvoir qui lui sont relatives. C’est là qu’ ils ont exploré l’obscurité et qu’ ils ont grandement abusé de leur pouvoir.
A ce stade galactique, les artisans de Lumière ont été cocréateurs de l’être humain tel qu’il s’est développé. Tout comme les autres forces galactiques, ils avaient l’intention d’utiliser l’homme comme une marionnette pour gagner la domination sur d’autres parties de l’univers. C’est difficile d’expliquer les techniques que les puissances galactiques utilisaient dans leurs batailles car il n’y a rien de semblable dans votre monde, du moins pas au degré où ils les avaient perfectionnées. Pour l’essentiel, la technologie de la guerre galactique était basée sur une science non-matérialiste de l’énergie. Ils connaissaient le pouvoir de la psyché et ils savaient que la conscience crée la réalité physique. Leur métaphysique était plus adéquate que les concepts matérialistes prônés par votre science. Parce que votre science officielle conçoit la conscience comme le résultat de processus matériels au lieu de l’inverse, elle ne peut pénétrer les puissances créatrices et causales de l’esprit.
A l’âge de Cro-Magnon, les âmes d’artisans de Lumière ont interféré avec le développement naturel de l’homme au niveau génétique. On peut considérer cette interférence génétique comme un processus de manipulation réducteur. Ils ont implanté dans le cerveau et la conscience de l’homme des formes-pensées particulières qui ont affecté le plan physique, cellulaire, de l’organisme. L’effet de ces empreintes mentales a été qu’un élément robotique, mécanique, a été installé dans le cerveau humain et que cela a enlevé une part de la force naturelle et de la conscience de soi de l’être humain. Il y avait un implant artificiel qui faisait de l’homme un instrument pour servir les objectifs stratégiques extra-terrestres.
En interférant de cette manière dans le développement de la vie sur la terre, les âmes d’artisans de Lumière ont enfreint le cours naturel des choses. Elles n’ont pas respecté l’intégrité des âmes de la terre qui animaient l’espèce humaine en évolution. En quelque sorte, elles leur ont dérobé leur libre-arbitre fraîchement acquis.
Dans un sens, personne ne peut dérober à une âme son libre-arbitre. Toutefois, en termes pratiques, à cause de la supériorité extra-terrestre à tous les niveaux, les âmes de la terre ont perdu le sens de leur autodétermination jusqu’à un degré important. Les artisans de Lumière considéraient les humains comme des outils, des choses essentiellement, qui les aidaient à réaliser leurs objectifs. A ce stade, ils n’étaient pas prêts à respecter la vie et lui accorder de la valeur en soi. Ils ne reconnaissaient pas en l’autre (leurs ennemis ou leurs esclaves) une âme vivante comme la leur.
En fait, cela n’a pas de sens de porter un jugement à leur encontre, puisque tout cela fait partie d’un développement de la conscience important et profond. Au niveau le plus intime, il n’y a pas de culpabilité, seulement un libre choix. Il n’y a ni victimes, ni offenseurs; finalement, il n’y a que l’expérience.
Vous, les âmes d’artisans de Lumière qui avez autrefois employé ces moyens obscurs de domination, vous êtes par la suite jugées très sévèrement pour vos actes. Maintenant encore, vous avez en vous un profond sentiment de culpabilité, dont vous êtes en partie conscientes sous la forme de ce sentiment de ne pas être à la hauteur dans tout ce que vous faites. Ce sentiment provient d’un malentendu.
Il est important de comprendre qu’ « artisan de Lumière » n’est pas simplement quelque chose que vous êtes ou n’êtes pas. C’est quelque chose que vous devenez, quand vous passez par le voyage de l’expérience: l’expérience de la lumière et de l’obscurité. Etre la lumière et l’obscurité. S’il fallait vous donner un nom, ce serait celui d’âmes christifiées, au lieu de celui d’artisans de Lumière.
Avez-vous déjà eu l’expérience d’avoir fait une grave erreur et que finalement cela a changé les choses de manière positive et inattendue? Quelque chose de semblable a résulté de l’interférence galactique avec la terre et l’humanité. Au cours de ce processus d’imprégnation des âmes de la terre par leurs énergies, les puissances galactiques ont en réalité créé un énorme creuset d’influences sur la terre. On pourrait dire que les éléments belligérants qui se trouvaient chez les âmes galactiques ont été implantés dans la race humaine, forçant ainsi l’être humain à trouver un moyen d’unir ces éléments ou de les amener à une coexistence pacifique. Bien que cela ait compliqué le voyage des âmes de la terre, au final, cela allait créer la meilleure opportunité pour une avancée positive, une voie de sortie hors de la situation d’impasse que les conflits galactiques avaient atteinte.
Souvenez-vous, toutes choses sont interconnectées. Il existe un niveau où les âmes de la terre et les âmes galactiques étaient et sont encore mues par la même intention. C’est le niveau angélique. Toute âme fait partie d’un ange en son noyau le plus intime. (Voir le chapitre sur « le temps, la multidimensionnalité et votre Soi de Lumière). Au niveau angélique, les guerriers galactiques autant que les âmes de la terre ont consenti à prendre part au drame cosmique que nous venons de décrire.
Cette interférence galactique a non seulement « aidé » la terre à devenir le creuset qu’elle était censée devenir, mais elle a marqué le début d’un nouveau type de conscience chez les guerriers galactiques. De façon imprévisible, elle a marqué pour eux la fin du stade de l’ego, la fin de la maturité et le début de quelque chose de nouveau.
Extraits de son livre COSMOS, sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
p. 170 à 182
aux Ariane Éditions, 2008
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Posté par othoharmonie le 5 janvier 2016
Toutes les choses sont connues comme des potentiels dans le « présent ». Cependant, les potentiels sont aussi vus comme si tout se manifestait en même temps. Ce n’est pas quelque chose de facile à comprendre. Pouvez-vous concevoir un cercle d’influence, peut-être comme l’intérieur d’un ballon géant au milieu duquel vous êtes assis? Autour de vous, vous pouvez voir tous les potentiels de toutes les choses qui ont déjà été, qui sont ou qui pourraient être, sur la surface intérieure. En effet, les potentiels du passé sont autant là, et quand nous disons « potentiels du passé », ce n’est pas une erreur. Qu’est-ce que le passé, en fait, qu’une illusion qui vous donne une perception de l’endroit où vous êtes dans le présent? En plus, la raison pour laquelle cela se situe dans un cercle, c’est parce que tout cela combine continuellement tous les points… ne se terminant jamais, et sans aucun point d’origine ou de terminaison.
« Kryeon, le passé n’est pas une illusion… il a eu lieu! », pourriez-vous dire. Nous disons ceci: Quand le passé « a eu lieu », où étiez-vous? La réponse est que vous étiez au même endroit où vous êtes maintenant. Il ne s’est passé qu’un instant de vraie réalité – celle qui est dans vos yeux qui se déplacent entre ces mots maintenant. Les mots du prochain paragraphe ne sont pas encore là parce qu’ils sont dans le futur. Mais ils existent tous les deux, n’est-ce pas?
Voici la vérité: Votre « véritable » réalité est celle de tous les mots que vous venez juste de lire, ceux que vous lisez présentement et ceux qui vont suivre. S’il en est ainsi, alors, ils sont tous égaux dans votre expérience de lecture, mais les quelques phrases que vous venez de lire ont seulement aidé à mettre en place les phrases suivantes que vous lisez présentement et celles que vous allez lire ensuite. C’est un cercle logique, et c’est en dehors du « temps » linéaire. Donc, même si quelque chose pourrait s’être réellement « produit » dans votre cercle de réalité, cela est toujours « actif » dans votre influence de contrôle, à savoir, comment vous vous sentez par rapport à cela et ce que vous faites par rapport à cela, basé sur vos impressions. Donc, tout cela fait partie de votre co-création. Le passé n’est pas coulé dans le ciment. Au lieu de cela, il y a une mise en place qui vous amène là où vous êtes, et cela fait encore partie de votre expérience du « maintenant ». Quand vous changez votre « maintenant », vous changez aussi la mise en place, le passé.
Par exemple, disons que vous lisez quelque chose d’ahurissant et de renversant dans les mots que vous avez en face de vous. Cela ne peut pas être défait. C’est arrivé. Vous avez réellement lu ces mots. La « lecture des mots » est le véritable passé linéaire. Plus tard, dans les paragraphes suivants, il y a des affirmations qui vous disent ce qui s’est réellement passé en ce qui concerne l’information ahurissante. Vous relaxez. « Oh! … maintenant, je comprends », et vous souriez. Cela ne vous dérange plus, donc… vous avez juste changé le passé! Le fait que vous ayez lu les mots n’a pas changé, mais votre attitude « présente » envers ces mots a changé. C’est une métaphore linéaire très pauvre pour un concept interdimensionnel, mais c’est le mieux que nous puissions faire pour vous aider à comprendre que votre entière réalité pourra être changée quand vous le souhaiterez.
Chère famille, nous continuons tous à s’asseoir dans ce ballon, jetant un regard aux potentiels… chacun d’entre nous, incluant votre groupe de soutien. Ce que vous ne comprenez pas, c’est cette partie de « vous » qui est toujours avec nous! Nous sommes plus près que des frères et soeurs. Nous sommes « en amour » les uns avec les autres, reliés les uns aux autres de façons que Dieu seul peut comprendre.
Où êtes-vous réellement? Quelle part de maîtrise recevez-vous, cher être humain? Comprenez-vous qu’il y a seulement une partie de vous sur cette planète qui fait le travail? Les autres parties sont toujours dans la bulle, avec tout ce qui reste de vous… co-créant, planifiant, et mettant en place les instructions de l’énergie du boss – la partie de vous qui marche sur la terre dans la dualité.
Par KRYEON – Extraits du channeling LES PERCEPTIONS DE LA MAÎTRISE – II, sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 30 décembre 2015
On attribue cette phrase à Lao-tseu : « Si j’étais Dieu, je donnerais à tous les mots le même sens. » Quand vous parlez, quand vous écoutez, il y a parfois mésentente sur leur signification. Vous qui enseignez par la parole, ne vous est-il pas difficile par moment de vous faire comprendre, à cause justement de la valeur différente que nous attribuons à ce qui est prononcé ? N’avez-vous pas quelquefois envie de renoncer à toute formulation ?
Bien sûr, nous ne devons pas donner trop d’importance à la syntaxe, aux mots, mais l’homme communique de cette façon, c’est un problème de tous les jours. Faut-il nous taire ou trouver une autre manière de communiquer plus précise, dans laquelle on ne pourrait relever de sens divergents ? En tout cas, dans l’enseignement qui vous est ici transmis, les mots sont seulement une image, écoutez-les sans les interpréter, afin de sentir ce qui est derrière, ce qui passe par leur intermédiaire. Laissez vivre la formulation sans intervenir, sinon, ce que l’on a entendu devient intellectuel, on cherche à s’en souvenir ; or, ces phrases sont déjà mortes, la mémoire est un cimetière.
Quand on vit sa véritable nature, cela se manifeste avant tout par le vécu d’une ultime suffisance. On se sait dans une tranquillité immuable, indescriptible, insensible aux mouvements de l’existence. Ce n’est même pas une absence de désir totale, on ne s’en sentirait pas atteint, c’est un vécu pleinement présent. Pour répondre à votre deuxième question, personne n’enseigne, il y a enseignement, c’est tout. Les événements arrivent fortuitement, semble-t-il, rien n’a été provoqué. On a l’impression que les choses se font sans que nous ayons participé à leur production. Les Allemands disaient pendant la guerre « Nous avons reculé selon le plan prévu. » De même, on peut dire : il y a enseignement, mais pas d’instructeur, pas d’ignorant et pas de savant. C’est alors une entrevue sans individu au rendez-vous, une autre façon d’aborder la vie. Puisque vous vous prenez pour rien, il ne peut être question d’un autre et sur un plan d’unité, d’amour, de paix, le contact s’établit. Bien entendu, par la suite, l’intelligence fonctionne, elle a ses exigences, mais au point de vue phénoménal, la relation en ce cas est complètement différente ; vous ne demandez, ne cherchez rien. Tout est donné et vous le savez.
C’est le paradis sur terre ?
Oui, si vous ne désirez plus quoi que ce soit, c’est un paradis.
La présence à soi-même est-elle ressentie de la même façon que la présence à quelqu’un d’autre ?
Vous êtes d’abord conscient de quelque chose lorsque rien ne s’interpose entre l’observateur et la chose observée. Vous allez vous rendre compte que vous êtes présence lucide, même en l’absence de l’objet, vous savez être clairvoyant, attentif, faire partie d’un infini qu’on ne peut concevoir, indiscernable, inexprimable, mais toujours présent ; vous le sentez sans le sentir.
En dernier lieu, quand vous êtes passé par là, vous vous savez autonome en présence ou en l’absence de l’objet et comme celui-ci naît et meurt dans le tout et en fait partie également, la relation avec l’autre est éliminée obligatoirement. Celui-ci étant une émanation, une prolongation de la conscience, vous êtes en unité.
Les rêves ne sont-ils qu’un processus d’évacuation des résidus de la journée ?
Une partie d’entre eux est une évacuation des éléments non accomplis, ajournés et surtout des rêveries. Le jour où l’état de veille est vécu d’une façon conséquente, vous n’avez plus de résidus à éliminer et vous êtes ouvert à un autre monde.
Oui, mais nous pouvons encore avoir des rêves avec une signification différente ?
Dans la majorité des cas, c’est une élimination de ce qui n’a pas été complètement vécu au cours de vos activités, mais si vous rêvez sur un autre plan, soyez prudent, ne l’interprétez pas avec les éléments de la journée.
Vous croyez être conscient des facultés de votre corps, de vos sensations, de vos affectivités, de vos pensées ; en réalité, vous en avez une idée très superficielle. Connaître c’est accepter car l’acceptation est déjà une distanciation, l’exploration n’est possible que dans ce cas. Mais attention, ne mettez pas l’intonation sur la chose admise, mais seulement sur le fait d’accueillir et regardez-vous ainsi lucidement, calmement. Vous êtes l’espace non meublé que vous ne pouvez localiser puisque ce n’est ni un percept, ni un percept, ni un concept. Il est important pour vous de vous accorder dans la journée des moments de silence, sans activité, sans pensée. Le geste juste, adéquat, s’il dérange, s’il surprend est issu lui aussi de ce vide lucide.
ce qu’on appelle la réalisation du Soi, de l’Ultime, de la Réalité ?
Comment la décrire ? C’est en quelque sorte une méditation constante qui n’est pas une fonction, une activité, nous ne pouvons pas la situer ici ou là. Vous devez uniquement prendre note, constater, faire face sans laisser intervenir jugement, interprétation, comparaison, sans que l’espace soit pollué par l’affect. Dans cette présence, la personnalité n’a pas sa place et peut seulement en être une expression parmi d’autres. On est ouverture soi-même, sans observateur et chose observée, sans relation sujet/objet. C’est une connaissance silencieuse qui est l’arrière-plan – si l’on peut dire, plutôt le point de départ – de tout ce qui se manifeste, sa raison d’être, le support de chaque apparition. Par une constante vigilance de chaque instant, position éminemment réceptive, nous sommes ouverts à nous-mêmes, attentifs aussi bien dans l’état de veille, de rêve ou de sommeil profond. Habituez-vous à une observation non concentrée, sans but, sans résultat escompté ; c’est une attention multidimensionnelle. Apparemment, elle semble d’abord une faculté cérébrale, mais en la maintenant, elle devient conscience, intelligence, nous sommes totalement accueillants, la vision, l’audition, la sensation ne cherchent plus à saisir et sont uniquement réceptives. En fait, notre vraie nature est réceptivité, acceptation, ouverture.
Ne changez pas la manière dont vous faites face à vos obligations journalières. Soyez alerte, lucide, attentif, ce que vous appelez activités sont des tableaux que vous dessinez d’une façon répétitive ; vous remarquerez les gestes que vous renouvelez machinalement et vous vous mettrez à l’écoute de vous-même. Votre observation vierge, innocente vous permettra de voir des choses que vous ignoriez auparavant et vous aurez un tout autre comportement. Seulement, ne modifiez surtout pas volontairement vos occupations habituelles, interrogez-les et cette écoute où personne ne peut s’introduire dans l’espace où elles s’exécutent, ne sera plus habitée par l’affect, vous éprouverez une sensation d’intensité, vous ne serez plus collé à l’action et un jour, vous serez dans l’écoute, sans projection d’aucune sorte. Là se trouve la joie de vivre, elle ne provient jamais de nos divers travaux, de ce que nous faisons ou ne faisons pas, mais de la façon dont nous abordons chaque chose.
Si vous regardez un paysage, un beau tableau, vous les contactez avec vos cinq sens, mais la véritable joie, le silence arrivent après la contemplation car la beauté vous met en relation avec cet espace libre de toute sonorité, de toute vision, le silence. Les œuvres d’art et les beautés de la nature sont surtout des poteaux indicateurs sur notre route. De même, la personne ou l’objet soi-disant cause de votre plaisir ne sont plus présents au moment où vous vivez en unité dans le Soi, l’Ultime.
Tout est sacré. Quand ce que vous regardez vous semble indépendant de votre conscience, c’est un art profane. Sinon, si vous considérez les objets en partant de votre présence, ce qui est émis par le Soi est sacré. C’est une expression de votre nature primordiale.
Quel est l’artisan qui exécute l’action ?
C’est le mental. Pour un architecte, le sens du volume, de l’extension est un surgissement instantané de la beauté, cela ne s’apprend pas. Pour écrire un poème, on doit savoir aimer les mots, mais l’action se passe toujours dans l’espace/temps et les règles de fabrication doivent être connues.
Pour conclure, n’oubliez pas ce conseil : sachez regarder, vous vous apercevrez dans le regard même, ce miroir reflète la joie véritable, l’amour, la paix.
Entretien/Interview, Klein Jean paru sur la Revue Être. No 4. 14e année. 1986
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Posté par othoharmonie le 21 décembre 2015
De nombreuses études ont constaté les effets bénéfiques sur la santé de pratiques spirituelles, ou simplement de la relaxation. Aujourd’hui, les neurosciences vont plus loin en identifiant ce qui se passe réellement dans le cerveau.
L’interface esprit/cerveau conserve l’essentiel de son mystère. C’est le « problème difficile » de la conscience, identifié par le philosophe australien David Chalmers. Perspective matérialiste ou pas, la façon dont les deux entités interagissent reste incomprise. Ce qui est certain, pour le neuropsychologue québécois Mario Beauregard, c’est que « dans l’effet placebo comme dans les thérapies cognitives, les croyances de la personne modifient la réponse du cerveau.
Or, si l’esprit était quelque chose d’impuissant, on ne pourrait pas observer ces résultats. » Par exemple, une personne atteinte de phobie ou de TOC (trouble obsessionnel compulsif) va être capable, grâce à une thérapie comportementale, de « reprogrammer » son cerveau en mobilisant son attention. De nouvelles pensées vont se substituer aux pensées intrusives ou phobiques, et un nouveau circuit neuronal va remplacer le circuit pathologique, comme on l’observe ensuite en imagerie cérébrale.
Pour Mario Beauregard, « l’interprétation la plus simple est de considérer que ce qui se passe au niveau psychique a une influence au niveau neurobiologique. » Prière « à l’insu de son plein gré » Ces observations viennent confirmer une quantité impressionnante d’études mettant en évidence que des activités telles que la méditation, la relaxation, la prière, etc., sont bénéfiques à la santé et favorisent la guérison. Edward Larson a effectué, dans son livre The Faith factor, une revue détaillée de 158 études médicales portant sur l’effet de la religion ou de la spiritualité sur la santé, dont 77 % faisaient état d’un bilan clinique positif.
Une autre étude portant sur 400 personnes âgées de plus de 64 ans a montré que des activités de nature spirituelle étaient associées à un meilleur taux de survie. À l’inverse, on a montré qu’une relation conflictuelle avec « la religion » augmentait le risque de décès chez des patients malades et âgés. Le lien de causalité n’est peut-être pas si évident et il ne s’agit pas de donner des gages définitifs aux croyants. Ce ne sont pas les croyances elles-mêmes qui sont bénéfiques, puisque différentes pratiques religieuses donnent des résultats semblables, mais bien les états mentaux qui en découlent. D’autres études ont été plus controversées, car elles portaient sur la « prière d’intercession », qui consiste à prier pour la guérison de quelqu’un d’autre, parfois à son insu.
Une étude portant sur 1 800 patients opérés du cœur n’a pas montré que les prières orientées vers leur guérison avaient un effet quelconque. Pire, ceux qui savaient que l’on priait pour eux se sentaient encore plus mal que les autres! Pourtant, William Harris avait montré en 1999 que « la prière d’intercession, complémentaire, à distance, en aveugle, produit une amélioration mesurable des indicateurs médicaux chez les patients gravement malades ».
Et d’autres études l’ont confirmé, mais dans le cas des opérés du cœur, il a été avancé que ceux qui savaient que l’on priait pour eux pouvaient s’en effrayer en se pensant réellement à l’article de la mort.
C’est ce qu’on appelle un effet nocebo, contraire au placebo. Éveil accéléré Une étape supplémentaire est franchie avec les études qui montrent que l’éveil induit par une forme de bénédiction produit des modifications dans le cerveau. Le chercheur allemand Christian Opitz s’est penché sur le cas de la « bénédiction d’unité » appelée deeksha, telle qu’elle est pratiquée par Sri Bhagavan au sein de la Golden Age Foundation, en Inde. Selon ce dernier, l’éveil peut être transmis comme une grâce, et se réaliser en quelques semaines.
Opitz a étudié les scans cérébraux de personnes à différents stades d’éveil et observé qu’ils présentaient des caractéristiques communes: baisse d’activité dans les lobes pariétaux, liés au sentiment de soi et à l’orientation dans l’espace ; et hausse d’activité dans les lobes frontaux, principalement le gauche, lié au sentiment de bonheur et de bien-être.
Ceci confirme selon lui un processus d’éveil en marche, comme si le deeksha installait en premier lieu le « câblage » neuronal, puis que l’expérience subjective de la personne se transformait peu à peu. Opitz en déduit également que l’expérience mystique « sauvage » peut être déstabilisatrice et pathologique précisément parce que le cerveau n’est pas prêt pour l’intégrer. Chez des disciples indiens de Sri Bhagavan et Amma, Opitz a observé que la zone appelée « septum pellucidum », associée à l’humeur et la joie, était « énorme », alors qu’elle est sous-active chez la plupart des gens et très réduite chez les dépressifs. Au niveau hormonal, il note également l’augmentation de la production d’ocytocine, l’hormone de l’amour et de la confiance.
Sri Bhagavan insiste sur la nécessité d’avoir des relations sociales et personnelles harmonieuses, où l’on rejoint Maître Philippe et les « pensées justes » qui devaient accompagner ses soins. Nouveau cerveau Le chercheur danois Erik Hoffmann a étudié les tracés EEG (électroencéphalogramme) de douze personnes participant à un « séminaire d’éveil » en Inde. Il constate d’abord « une forte tendance des deux hémisphères à fonctionner de façon plus symétrique ».
Ensuite, il observe une augmentation des ondes cérébrales gamma dans les lobes frontaux, qu’il traduit par une activation du « nouveau cerveau », indispensable au processus d’éveil et à l’état d’unité. En effet, de telles ondes gamma ont été observées par Richard Davidson chez des méditants bouddhistes zen expérimentés.
Selon Mario Beauregard, ces ondes gamma seraient toutefois liées à l’effort d’attention qui est requis dans ces formes de méditation.
En revanche, il a lui aussi observé que certaines personnes ayant vécu une expérience de mort imminente (NDE) conservaient également une trace dans le cerveau. D’ailleurs, plusieurs cas de guérisons spectaculaires ont été constatés après une telle expérience. Ainsi, le mystère demeure, mais le potentiel de la conscience semble illimité.
Issu du magazine Nexus Guérison 2010 sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 21 octobre 2015
La découverte de soi-même, d’un autre côté, n’est pas un processus d’accumulation d’information sur soi. Elle ne se construit pas sur le passé en créant une continuité. C’est plutôt une voie vers la compréhension immédiate : une vision de ce que l’on est, et de ce qui est à un moment particulier. Cet éclair d’intuition donne une plénitude de vision parce qu’il ne vient pas d’un point de vue limité né du résultat de certaines identifications. Une telle vision est donc libre de toute résistance et ne conduit donc pas par réaction à une interférence avec ce qui est perçu. Par conséquent, en l’absence d’un point de vue étroit, qui est le « Je », grand responsable d’états tels que l’ »ambition » et l’ »avidité », on en arrive à une transformation momentanée. Que peut-elle donc être d’autre qu’une sorte de « purification immédiate » ?
Je ne sais pas si vous y avez déjà songé sérieusement, mais il me semble que si l’homme n’est pas une entité psychologique durable mais une manifestation momentanée d’un processus de pensée, l’idée même de l’ »être éclairé » devient alors plutôt douteuse, ou ne signifie absolument rien. Je suis d’accord avec le mot « lumière ». Mais pour ce qui est de l’individu « éclairé », c’est autre chose. Ce dernier mot impliquerait qu’on est finalement « arrivé », un achèvement irréversible, un état de permanence. Comment pourrait-il en être ainsi quand on sait très bien que rien n’est permanent en ce bas monde ? S’il vous plaît, ne m’interprétez pas mal; je ne fais qu’enquêter, je ne maintiens pas catégoriquement qu’il ne peut pas y avoir ou qu’il peut y avoir un « Être éclairé » (ou même plusieurs). Ne devons-nous pas demeurer constamment sur nos gardes afin de ne rien tenir pour acquis, afin de pouvoir découvrir par nos propres vérifications si une thèse particulière s’actualise ou si elle demeure un simple concept ?
Je crois personnellement, et je l’ai énoncé ailleurs, qu’un moment de clarté dans la conscience n’est pas un état final; ce n’est vraiment que le commencement d’un processus d’apprentissage. Car, à cause et par ces moments éternels de perception immédiate, il se produit un mouvement additionnel qui diffère des mouvements à l’intérieur du temps, celui-là ne semble, pour moi, avoir ni dessein ni fin en vue. Ce mouvement d’exploration profonde du soi est un mouvement dans lequel la réalité se révèle de plus en plus et où nous semblons devenir de plus en plus partie de cette réalité. C’est malgré tout un processus dans lequel le temps et la pensée ne jouent pas le moindre rôle. Mais aussitôt que nous commençons à parler de ces choses, nous nous exposons à la confusion. Car un mot, pour nous, a des associations définies; et quand nous parlons de tel « mouvement » ou de « beaucoup de méditation », l’esprit s’empare immédiatement de cette terminologie pour quantifier et traduire l’expression comme une chose impliquant plus ou moins le temps. Peut-il y avoir satori si un tel mouvement de méditation représente un voyage interminable qui n’a ni commencement ni fin comme le dit Krishnamurti ? Et si tout cela était mal compris et que le voyage avait une fin, après tout, comment le saurions-nous jamais ? Ce n’est pas une chose qui peut se résoudre logiquement, et encore moins se deviner. Si notre attitude personnelle ne vient pas d’une expérience directe, cette connaissance ne peut être que celle d’un tiers et implique l’acceptation d’une autorité et de tous ses traquenards.
Propos de Robert Powell Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 17 octobre 2015
Il y a deux façons d’évoluer pour un être humain : s’adapter comme il peut aux événements qui constituent la dynamique de son environnement pour survivre, ou alors, se changer lui-même délibérément, sans être pressé par une situation d’urgence afin d’améliorer librement son existence en transformant sa façon de voir le monde et de se voir lui-même, ses croyances, ses valeurs et ses modèles de raisonnement, ce qui va changer aussi ses comportements. C’est ce que l’on appelle le développement personnel. C’est sans doute ce qui le différencie le plus du règne animal qui ne dispose que de la première façon d’évoluer. S’il n’utilise que la capacité d’adaptation, l’être humain, comme l’animal, subit la force de changement, en utilisant le développement personnel, il l’utilise à son avantage.
Cependant l’observation des hommes a amené les chamanes à conclure que la mémoire prend souvent le pas sur sa rivale, la force de créativité cosmique chez la plupart d’entre eux qui ont ainsi beaucoup de mal à évoluer librement. Or, cette force de créativité existentielle a son siège dans l’âme avec laquelle l’homme n’est pas suffisamment connecté. Tout le travail de l’apprenti–chamane consiste donc à unifier son esprit, son corps et son âme pour se rapprocher de celle-ci et rééquilibrer cette relation entre les deux forces qui dirigent l’univers et tous les êtres.
Qu’est-ce au juste que cette âme et où se trouve-t-elle exactement ? Pour les chamanes c’est une chose beaucoup plus concrète que ce que nous en proposent la plupart des religions. En pratiquant une forme de conscience appelée « états de conscience modifiés », les chamanes ont vu que le corps physique de l’homme est entouré d’un corps lumineux et que la forme, la couleur et la respiration de celui-ci varient en fonction des changements d’humeur, de santé, de vitalité, de concentration mentale et de niveau d’évolution spirituelle qui caractérisent la vie quotidienne et la personnalité de chaque individu.
Or, après de longs millénaires d’études et d’expériences très audacieuses, ils ont compris que c’est dans ce corps lumineux que se trouvent toutes les possibilités imaginables de scenarii alternatifs de la vie vécue par celui-ci au moment de l’observation. Tout ce que l’homme est capable d’imaginer de mieux pour lui l’attend dans son corps lumineux de façon très concrète. Sa vie incarnée dans un corps physique n’est que la concrétisation matérielle d’une volonté « divine» d’exister tel qu’il est, dont il n’a pas été l’initiateur jusque-là mais dont son corps lumineux a hérité le pouvoir DANS SON INTEGRITE. Cette vie terrestre actuelle n’était qu’une possibilité parmi les innombrables autres possibilités (ou scenarii de vie) contenues dans son âme et celle-ci est donc le lieu où peut s’exprimer intégralement et de façon privilégiée ce pouvoir de changement de scenario.
L’homme rêve en effet d’être plus ceci ou moins cela, d’être en meilleure santé, plus riche, plus mince ou plus gros, plus beau ou plus grand, plus équilibré, il rêve de maîtriser toutes les situations, de trouver le grand amour etc… etc….Tout cela constitue le contenu de ces mêmes scenarii alternatifs. Ces derniers existent réellement, en attente dans son âme (que les chamanes toltèques appellent le Nagual). Pour réaliser ce rêve, il devra développer une forme particulière de conscience- volonté qui est l’énergie même de la force créatrice suprême de l’univers : l’intention (Intento).
Une question se pose : pourquoi la plupart des hommes vivent-ils un scenario qui ne les satisfait pas, voire qui les fait beaucoup souffrir et dans lequel ils sont faibles, malades, vaincus, sans espoir ?
La réponse est : pour découvrir leur pouvoir de magicien. Pour les pousser à travailler sur eux-mêmes jusqu’à réaliser ce pouvoir en transformant leur existence telle qu’ils la rêvent, en changeant ce qu’ils désirent changer et en découvrant finalement leur liberté totale.
Pour accéder concrètement à ce pouvoir, nous devons apprendre à rééquilibrer la relation antagoniste/complémentaire des deux forces qui dirigent notre vie en diminuant le pouvoir excessif de la mémoire et en stimulant l’émergence de la force de créativité cosmique. Enfin, nous devons apprendre à les faire travailler ensemble plutôt en complémentarité qu’en opposition. C’est ainsi que, peu à peu, notre esprit, notre corps et notre âme commenceront à s’aligner pour fonctionner ensemble.
Une autre question se pose : comment le monde du Nagual, l’immense inconnu de la conscience totale, peut-il contenir tous les scenarii alternatifs imaginables de notre vie actuelle ?
Réponse : parce que l’espace-temps du Nagual n’est pas le même que celui du Tonal (notre monde connu, ordinaire et rassurant). Le temps, notamment, ne s’y déroule pas dans l’ordre futur-présent-passé mais tout y existe déjà et encore, éternellement et en même temps. C’est un temps simultanéiste, impossible à imaginer à partir de notre conscience ordinaire.
Pour aller chercher un scenario alternatif et transformer sa vie à volonté, il faut donc entrer dans une autre perception du temps. L’instant présent est la clé de cette recherche ainsi que le silence intérieur qui fait émerger le monde infiniment créatif où notre âme a ses entrées. Peu à peu, nous pourrons ainsi remplacer notre perception sélective très restreinte du quotidien par une perception très ouverte et sans limite des territoires immenses du Nagual où nous attendent tous les scenarii dont nous rêvons.
Pour réaliser INTENTO, je conseille de rejoindre le : Site: chamanisme-ecologie.com
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Posté par othoharmonie le 17 septembre 2015
Conférences par Sylvie Ouellet
mardi 27 octobre 2015 à 20h00 à Grenoble (Isère) France
mercredi 28 octobre 2015 à 20 h 00 à Lyon France
Mission bonheur durable !
Une double quête ?
Tout le monde cherche sa mission de vie et tente du coup d’être heureux. On souhaite tous s’épanouir et accéder au bonheur, mais dans nos sociétés modernes où l’être est reconnu pour son travail, son apparence et ses possessions matérielles, il devient souvent difficile de concilier ces deux quêtes. La recherche de la mission de vie qui devrait normalement conduire à l’épanouissement mène plus souvent à l’épuisement qu’autre chose. Les aspects d’efficacité et de productivité nécessaires à l’acquisition d’un standard de vie l’emportent alors l’objectif du bonheur durable.
Selon les standards établis dans le monde moderne, le bonheur provient du confort matériel, de la sécurité financière, de l’étiquette sociale, d’une famille unie, d’un partenaire de vie convenable, de la santé, mais s’y trouve-t-il vraiment ? Comme le dit Frédéric Lenoir dans L’âme du monde : « Malheureux l’homme qui ne sait pas qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même : la clarté de l’esprit qui peut le rendre libre et la bonté du cœur qui peut le rendre heureux. » Ainsi, ce qui procure le bonheur ne vient pas de l’aspect matériel de l’incarnation, mais plutôt de la portion spirituelle qui est nourrie en chaque être. Or, le rythme de vie actuel laisse bien peu de place pour l’intériorisation. Tout nous pousse vers l’extérieur pour donner l’illusion d’être bien vivant et surtout avoir la sensation de participer activement à ce monde qui nous entoure. Silence et temps d’arrêt sont alors relayés en fin de liste.
Chercher au bon endroit
Mission de vie et bonheur se découvrent avec la notion de sens global parce que nous ne sommes pas essentiellement des êtres matériels. Nous sommes d’abord et avant tout un esprit et une âme qui ont revêtu un corps physique. Voilà qui ramène au cœur même de la quête, à savoir la vie intérieure. Ce que nous cherchons – que ce soit la mission de vie ou le bonheur – est en nous. En cherchant toujours à l’extérieur de soi, nous accumulons déceptions et incompréhensions. Les expériences vécues au quotidien semblent totalement décousues les unes des autres sans une vision plus large de la vie. Sens et direction s’observent avec les yeux du cœur qui ouvre la porte à la dimension de supérieure de l’être. En d’autres mots, ce que nous cherchons provient de la portion spirituelle de notre être ; de notre esprit dont l’âme est messager.
Le mot spiritualité est source de réticence et d’incompréhension. Trop souvent vu comme un synonyme d’une voie religieuse, on le rejette d’emblée. Or, la spiritualité, c’est ce liant qui donne un sens aux événements ; c’est ce qui nous parle de la nature profonde des choses, soit la vie de l’esprit et même l’esprit de la vie ; c’est la vie dans son essence pure. La spiritualité a été évacuée du quotidien en même temps que la religion, mais rien ne l’a remplacée si ce n’est la matérialité qui malheureusement n’apporte aucune réponse sensée et rassurante sur la mission de vie et le bonheur.
En l’absence de dogme religieux, c’est à chacun de trouver le sens à la Vie et surtout le sens à sa vie. Cette liberté dont nous nous sommes dotés est un cadeau fabuleux, mais elle devient du coup une grande responsabilité. Dans la course effrénée à la mission de vie et au bonheur, bien peu de gens accordent temps et intérêt à leur vie intérieure. Tout leur horaire est établi en fonction de la vie extérieure. C’est bien souvent quand une crise existentielle ou un drame survient dans leur vie que la question de sens refait surface. Et c’est à ce moment que des réponses intégrées dans une vision plus large apportent un baume indicible.
Le retour à la source
Tous les événements du quotidien, y compris les crises existentielles, sont un appel à la découverte d’une vision spirituelle. Pas question ici d’entrer dans les dogmes rigides, mais plutôt d’instaurer un mode de vie unique et personnel qui propulse à la découverte de soi. C’est un temps d’écoute et d’observation qui permet de contacter notre esprit. C’est un moment pour puiser force, amour, paix et joie. C’est un dialogue intime avec notre Soi qui connaît la direction à prendre et qui sait ce qui nous mènera à l’épanouissement. C’est une occasion de transformer peurs et limitations qui nous éloignent du bonheur recherché. C’est tout simplement un retour à la Source, à Soi, à cette portion divine qui est paix, amour et joie.
Le bonheur durable, toute une mission !
Sous des apparences impossibles, le bonheur durable est pourtant à portée de chacun de nous si nous y investissons le temps nécessaire. La mission de vie fait partie des trésors enfouis et elle se trouve dans l’espace du cœur. C’est elle qui nous propulse dans ce bonheur durable. Trop souvent ce qui cause malheur et désordre dans notre vie, c’est un manque d’alignement avec notre être profond.
Le corps devient notre allié pour y accéder. Il est une boussole des plus précises procurant le cap sur le bonheur. Par le biais du ressenti, il nous y guide. Ses mouvements de contraction et d’expansion nous indiquent le chemin au fur et à mesure. Voilà qui nous ramène à la question essentielle : se pourrait-il que la mission de vie et bonheur ne soit qu’une seule et même quête ?
Dans la conférence Savez-vous ce que vous êtes venus faire sur Terre ? présentée à Grenoble le mardi 27 octobre et à Lyon le mercredi 28 octobre, nous explorerons plus en profondeur la mission de vie et la manière d’y accéder. Au plaisir de vous y rencontrer.
Le nombre de participants étant limité, il est conseillé de réserver votre place dès que possible.
Sylvie Ouellet Auteure, conférencière, formatrice – Courriel : sylvie@sylvieouellet.ca et site www.sylvieouellet.ca
Conférences :
Grenoble, le mardi 27 octobre 2015 à 20h00
Coût :
10 € - tarif réduit (RSA, demandeurs d’emploi…) : 5 €
Lieu :
Salle « Le Negresco »
4, avenue des F.T.P.F – 38130 Echirolles
Rocade sud, sortie 7 : clinique des Cèdres/Échirolles centre
(parking gratuit en face) – Tram : ligne A (plan d’accès)
Renseignements :
Jackie et Jean-Paul Thouny
Tél. : 09 53 31 25 71 ou 06 75 85 68 44
courriel : formations@energie-sante net
Lyon, le mercredi 28 octobre 2015 à 20h00
Coût :
10 € - tarif réduit (RSA, demandeurs d’emploi…) : 5 €
Lieu :
Espace Marielle Girault
2, rue de Thou – 69001 Lyon
(salle au 1er étage, au-dessus de la porte cochère) (plan d’accès)
Métro : Croix Paquet
Renseignements :
Jackie et Jean-Paul Thouny
Tél. : 09 53 31 25 71 ou 06 75 85 68 44
courriel : formations@energie-sante net
Séminaire
L’âme au service du mieux-être
Séminaire en 2 soirées
jeudi 29 octobre de 19h30 à 22h30 à Lyon
vendredi 30 octobre de 19h30 à 22h30 à Lyon
Informations complémentaires ICI
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Posté par othoharmonie le 7 septembre 2015
C’est une très belle petite technique de méditation qui peut être pratiquée en couple ou avec un ou une amie pendant 10 ou 15 minutes. Cette méditation utilise le regard, nos yeux qui sont une partie que nous « sur-utilisons » souvent dans notre monde moderne !
La télévision, internet, les smartphones et tablettes font que nous sommes devenus des spectateurs perpétuels en recherche d’information. Et le résultat, c’est qu’on oublie qu’il est possible de regarder aussi sans aucun but, de regarder par simple de joie de regarder.
Les yeux sont directement liés à ce qui se passe en nous. Quand nous sommes stressés par exemple, souvent cela signifie que nos yeux sont stressés (même si nous n’en avons pas conscience).
Quand nous regardons une autre personne, nous la regardons en général directement.
Selon l’enseignant spirituel Osho, cela n’utilise qu’une partie bien précise de l’oeil qui est lié au mental. Il existe une partie moins connue de l’oeil qui est responsable d’’une vision plus périphérique et lié au coeur. Vous regardez moins directement en face de vous mais plus autour et à la périphérie de ce que vous regardez.
Pour pratiquer cette meditation : asseyez-vous confortablement, le dos droit et regardez-vous dans les yeux. (Il est préférable de cligner des yeux le moins possible, avec un regard doux et réceptif.)
Regardez toujours plus profondément, sans penser. Pensez juste à bien expirer et à vous détendre.
Si vous ne pensez pas, si vous regardez simplement dans les yeux, très vite les vagues disparaîtront et l’océan se révélera. Si vous pouvez regarder très profondément dans les yeux, vous sentirez que l’homme ou la femme en face de vous a disparu, que la personne a disparu. Un certain phénomène océanique est caché là derrière et cette personne était simplement une ondulation venue de la profondeur, la vague de quelque chose d’inconnu, de cachée.
Faites-le d’abord avec un être humain parce que vous êtes plus proche de ce type de vague. Passez ensuite aux animaux, un peu plus éloignés. Passez alors aux arbres, des vagues encore plus éloignées, puis passez aux pierres.
Deuxième étape :
Réalisez que vous êtes dans un océan de conscience
Très vite vous vous rendrez compte d’un océan autour de vous. Alors vous vous rendrez compte que vous êtes également simplement une vague, votre ego est simplement une vague dans un océan de conscience.
Derrière l’ego, le sans nom, le Un est caché.
Seules les vagues naissent, l’océan reste constant. La multitude naît, le Un reste le même.
C’est une méditation qui peut être très utile dans des situations de la vie. Par exemple, cela peut vous aider avec le stress, car quand on est stressé, souvent cela signifie que nos yeux sont stressés et cette technique est relaxante.
Autre exemple. Vous avez une dispute par exemple avec une personne, si vous pouvez vous asseoir en face d’elle et lui faire face et la regarder avec regard doux et sans direction précise. Avec un regard périphérique, il est difficile de juger l’autre car l’énergie va directement au coeur. Vous passez du mental au coeur.
Bonne meditation,
L’équipe de Meditationfrance
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Posté par othoharmonie le 3 septembre 2015
Ils traversent notre quotidien, en nous offrant leurs expériences et leur présence, que ce soient des animaux dits domestiques ou sauvages. Toute rencontre physique animale est porteuse de sens et d’expérience, de manifestation de ce que peut être la vie. Auprès de nous, dans nos vies privées, les Animaux nous éduquent à la Joie de vivre et au lâcher prise mental ; ils sont nos soutiens d’amour à toute épreuve. C’est un soin, leur soin quotidien, celui de nous apaiser, mais aussi de nous ouvrir l’esprit et de nous encourager vers le lien aux vivants, quels qu’ils soient, y compris… nous-mêmes.
Lors de pratiques thérapeutiques formalisées : ce peut-être des échanges très conscients (dans ce plan d’attention ou dans d’autres) et/ou en direct avec l’animal présent physiquement.
En se connectant à l’Âme du Monde et aux Esprits Animaux, on se relie à nos propres libertés et potentialités d’expression de la puissance de Vie en nous. C’est un chemin de guérison et d’apprentissage de différentes réalités et une voie vers la réunification de qui l’on est à travers nos espaces morcelés. Les flots de vie ainsi perçus sont plus forts que les limites imposées par les peurs et les compréhensions uniquement vues d’un point de vue trop intellectuel.
En pratique directe, lors de rencontres à l’animal qui se livre physiquement à nous, nous bénéficions d’un réel accompagnant dans le soin, qui nous ouvre au langage intuitif, non verbal, au-delà de nos blocages émotionnels, physiques ou de compréhension plus vaste d’une certaine forme de réalité. C’est le cas lors de séances médiées auprès d’un animal (ou groupe d’animaux) avec un humain, ou entre plusieurs humains. Cette rencontre offre un lieu d’accueil de toutes nos parties, mêmes inconscientes mais qui nous gênaient, qui expriment le deuil là où la vie nous propose joie et santé.
C’est aussi le cas lorsque nous séjournons dans un lieu de vie où vivent des animaux. Le lieu est empreint d’une certaine sérénité et sagesse, proposition d’ouverture à la vie dans toutes ses saveurs, sans qu’aucune suggestion mentale ne vienne interférer, juste la bonté des animaux qui parle à travers tout le lieu, dans l’atmosphère emplie de sérénité et de partage. Dans un tel lieu, l’âme reconnecte son innocence, le corps sa force et sa puissance, le cœur sa simplicité et sa lucidité, juste parce que des Animaux habitent là…
Les Animaux éduquent l’Homme qui cherche à apporter soin à ses semblables, à tout vivant. Ils l’encouragent à simplifier et accueillir sa vision du monde pour qu’elle soit plus une vivance qu’une idée de ce qui peut être vécu sur Terre ! Ne pas vivre de question mais ouvrir la porte de la confiance, cette capacité de ne pas chercher à savoir, juste saisir l’instant (l’Un qui se tend, en mouvement…) pour le laisser filer, l’offrir à la Vie elle-même. Ce qui est Neuf, c’est de voir le potentiel infini que l’on a de créer l’Amour, ou plutôt, de laisser l’Amour se créer à travers nous, sans rien en attendre, en laissant la Vie suivre son cours, sans s’accrocher à une mémoire de souffrance ou de limite, quelle qu’elle soit.
En chaque parcelle de Terre, en chaque particule de Vie, la Grande Âme a caché son savoir et son amour guérisseur. Cotôyer les Animaux, c’est toucher un peu de cette universalité, y compris dans les approches du soin en thérapie. Pas de technique…si ce n’est reconnaître toutes les techniques possibles dans un geste, dans une écoute, un accueil qui se tend vers le Vivant… qui, lui, sait proposer du mieux vivre et remodeler vers la Vie. Les Animaux nous parlent de l’Âme du Monde, la nôtre donc également.
Extrait de Florence Emmeline Lombardini
Ostéopathe animalière de formation vétérinaire, communicante animale, claire-sentante
Facebook : Florence Lombardini
Association Wakama Nagi – Esprit Animal : www.wakama-nagi.org
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Posté par othoharmonie le 2 septembre 2015
Une nouvelle humanité
Comment serait l’humanité si les petits d’Hommes que nous mettons au monde étaient reconnus dans leurs compétences, leur dignité et leur unicité ?
Comment serait l’humanité si le bébé était accueilli comme un Maître rayonnant de vie qui nous enseigne les chemins pour réveiller notre vivant ?
Imaginez derrière vous ces parents idéaux qui vous accueillent en Maître dans le respect et la dignité qui vous sont dus. Qu’est-ce que cela change en vous, dans votre corps ? Respirez cela pour vous en imprégner : qu’est-ce que cela changerait dans votre vie?
« Le sage qui veut changer le monde doit commencer par la naissance » disait William Reich.
Que pouvons-nous faire aujourd’hui chacun à notre manière pour contribuer à cette nouvelle humanité ?
Revenir sur les Terres de la Naissance
Aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour apporter une autre conscience dans la naissance. C’est ce qui m’amène à créer les Sommets de la Naissance et à proposer toute une gamme d’accompagnements dans le cadre de la maternité.
Nous savons aujourd’hui que tout ce que nous faisons en conscience pour un bébé ou un enfant nous donne la possibilité de prendre soin de l’enfant que nous avons été et de lui apporter ce qui lui a manqué. Cela permet de transformer en profondeur les processus de survie que nous avons mis en place à partir de nos blessures et de nos manques de reconnaissance.
Donc chacun de nous à chaque instant peut contribuer à l’évolution de l’humanité en prenant conscience des étapes de la naissance et de la manière dont elles se répètent tout au long de notre vie nous donnant ainsi la possibilité de les vivres autrement.
L’art de naître
Et de renaître chaque jour dans un monde en mutation
Je suis passionnée par la naissance, car je trouve que ce passage de la vie contient toutes les clés de l’évolution personnelle d’un être humain. La vie nous amène à franchir ces étapes en étant autant à la place de la femme qui met au monde qu’à celle de l’enfant qui se lance dans la vie ou même à celle de l’homme qui garde le seuil.
L’étude approfondie de la physiologie (1) de l’accouchement m’a conforté dans ma perception du corps qui nous conduit méticuleusement vers ce qui vit en nous avec comme guide le plaisir profond ou, à défaut, la douleur.
C’est riche de cela que je propose aux femmes et aux hommes aujourd’hui de se mettre au monde. Cela leur permet autant de transformer profondément et durablement leur mémoire cellulaire en leur ouvrant d’autres « possibles » dans tous les domaines de leur vie, que de soutenir la puissance des enfants qui naissent aujourd’hui et portent les bases d’une nouvelle humanité.
Pour illustrer mes propos j’ai choisi un grand passage de la naissance parmi toutes les étapes de ce moment unique. Chacune d’elles est, à sa manière, riche d’enseignement pour notre évolution personnelle. Chaque passage peut se lire dans la mise au monde de l’enfant comme dans notre quotidien en prenant conscience que nous rejouons régulièrement ce qui c’est joué à ce moment de notre vie. Ainsi en revisitant ces moments, vous allez pouvoir non seulement mettre à jour des pans entiers de votre existence mais aussi transformer certains rapports au monde et à vous-même et en même temps vous contribuer à ouvrir une autre manière de naître au monde pour un être humain.
La symphonie de la Naissance
Et ses 2 tempos majeurs
Lors du processus de la naissance, l’enfant va prendre deux décisions fondamentales pour son avenir :
– la décision de vivre pour continuer d’évoluer. Elle enclenche le processus d’accouchement
– la décision de s’engager activement dans la vie.Elle enclenche le processus d’expulsion
Je vais m’appuyer sur la première pour illustrer mes propos.
La décision de vivre
Qu’est-ce que cela représente pour lui ?
Le processus de la naissance s’enclenche lorsque l’enfant prend la décision de naître. Cela se passe, la plupart du temps, lorsque ses poumons et ses reins sont matures et qu’il est prêt à se lancer dans l’aventure de la vie sur Terre. De façon imagée, il se dit : « c’est OK, je suis prêt ! J’y vais. » Et il appuie sur le bouton qui enclenche l’ouverture de la porte.
Si ce temps n’a pas été respecté, l’enfant n’a pas intégré ce « je suis prêt ». Il peut en résulter qu’il se sent toujours bousculer, qu’il attende que d’autres lui disent que c’est le moment, qu’il n’ait pas accès à ses sensations…
Où en êtes-vous par rapport à cette sensation que tout est OK, que vous êtes prêt ?
Jusque-là, le petit enfançon s’est construit dans une matrice, véritable contenant protecteur qui lui a permis de grandir et de se créer. Cette matrice et celle qui le porte sont tout pour lui. Mais il arrive aux limites de cette matrice et, s’il veut continuer de vivre, donc de grandir et d’évoluer, il lui faut quitter celle-ci pour en trouver une plus appropriée.
Nous passons notre temps à reconstituer des matrices (travail, couple, cercle d’amis, famille…) qui nous permettent de grandir et d’évoluer jusqu’à un certain stade. Quelles sont vos matrices actuellement ? Comment vous sentez-vous dedans :
- Quelles sont celles qui vous permettent encore d’évoluer ?
- Celles où vous vous êtes installé dans une routine confortable ?
- Celles dans lesquelles vous vous ennuyez ou qui commencent à vous peser ?
Plusieurs choix se présentent alors à lui :
– Décider de vivre et enclencher le processus tout en sachant qu’il ébranle ainsi cette précieuse matrice (donc sa mère). Dans ce cas il écoute son vivant et fait confiance à l’autre dans sa capacité à gérer les secousses qu’il va créer. Le fait de le vivre au moment de sa naissance encourage l’enfant dans ce processus surtout si sa mère s’ouvre et se lance dans l’aventure de l’accouchement.
– Choisir de préserver la matrice (donc sa mère) en se couper de son vivant. Dans ce cas, soit on déclenchera le processus pour lui (artificiellement ou par césarienne), soit il se laissera mourir. Dans ce cas (comme dans le cas où on ne lui laisse pas le temps de sa décision), il n’a pas l’information qu’il peut être acteur et poser sa décision ou il cherchera toujours à épargner l’autre quoi qu’il lui en coûte.
Que faites-vous lorsque vous arrivez à la limite d’une matrice ? Est-ce que :
- Vous vous endormez tranquillement dans cette matrice confortable même si elle est un peu étroite ?
- Vous vous effacez et vous soumettez à tout ou partie de la matrice ?
- Vous explosez tout et cherchez une nouvelle matrice qui sera probablement similaire ?
- Vous vous positionnez avec justesse quitte à ce que l’autre se « cabre » en offrant la possibilité e faire évoluer les choses ?
Je rencontre bien souvent des personnes qui préfèrent se couper de leur vivant plutôt que d’ébranler la matrice par peur de la blesser ou par peur de se lancer dans l’inconnu et de perdre ce contenant rassurant. De quoi ont-ils besoin pour prendre de nouveau cette décision de vivre pour continuer d’évoluer au risque d’ébranler leur matrice ?
Qu’est-ce que cette décision implique profondément ?
Cette décision implique :
– d’être à l’écoute de notre vivant (donc de notre plaisir profond)ou de ce qui nous gêne (résistance, douleur…) lorsque le contenant devient trop étroit.
– de respecter notre vivant et d’avoir suffisamment foi en nous ainsi qu’en la vie pour nous lancer dans l’inconnu.
– d’accepter l’idée d’ébranler ce qui constitue la matrice (travail, couple, cercle d’amis, famille) au risque de les blesser voire de les perdre.
– de faire confiance à cette matrice dans sa capacité à se mettre en mouvement pour grandir elle aussi et évoluer.
L’idée n’est pas de détruire la matrice mais bien d’aller au-delà pour grandir. Lors de la naissance, l’enfant, par sa décision donne la possibilité à sa mère de grandir et d’évoluer. Il n’est pas responsable de la manière dont sa mère va se lancer dans cette aventure : si elle s’ouvre ce sera simple, si elle résiste ce sera compliqué. S’il n’ose pas la bousculer, il ne lui donne pas cette possibilité de se mettre en mouvement.
Il en est de même dans notre quotidien, à chaque fois que nous faisons des concessions pour ne pas perturber l’autre, pour ne pas le blesser… Nous risquons de ne pas lui donner une occasion de grandir. C’est ce qui se passe bien souvent dans les couples : soit nous faisons avec (nous nous laissons étouffer par cette matrice), soit nous explosons le couple (donc nous évitons le passage qui nous permet de grandir et risquons de reconstituer une matrice similaire avec des situations qui se répètent), soit nous nous positionnons et donnons au couple la possibilité de grandir.
Ainsi, la manière dont nous avons été soutenu ou simplement respecté dans cette décision de vivre influence bien des attitudes que nous avons dans notre quotidien.
Conclusion
Plus nous accompagnerons en conscience la vie de l’être qui va venir, plus nous l’accueillerons avec une noble qualité de présence, plus la vie qu’il va construire sera l’expression de ce qu’il a reçu à ce moment précieux. Ne va-t-il pas construire le monde dans lequel nous allons vivre demain ?
En remettant à jour ces passages dans notre mémoire cellulaire, nous transformons ce qui nous a manqué afin de nous l’apporter aujourd’hui. Ainsi les enfants d’aujourd’hui, que ce soit les nôtres ou ceux que nous croisons sur notre chemin, pourront s’appuyer sur nous pour déployer leurs ailes. N’avez-vous jamais remarqué la puissance de ce regard que les jeunes enfants posent sur nous : ils téléchargent l’information de ce que nous avons transformer. Ils cherchent en nous le fait que c’est possible ! C’est possible de vivre dans un corps humain en rayonnant la puissance de son être essentiel.
Maïtie Trélaün
Sage-femme, auteur et praticienne en coaching thérapeutique ( www.naitre-femme.com )
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Posté par othoharmonie le 14 juillet 2015
Mon enseignement vise l’illumination, il cherche à éveiller du rêve de séparation de la réalité qui est l’Un. En bref, mon enseignement vis à vous inciter à réaliser ce que vous êtes. Vous y découvrirez peut-être d’autres éléments qui découlent simplement d’une réaction aux besoins particuliers des gens sur le moment, mais à la base, je ne m’intéresse qu’à votre Eveil.
L’illumination, c’est s’éveiller à ce que l’on Est vraiment et puis être ce que l’on est vraiment. Réaliser et être, réaliser et être. La réalisation seule ne suffit pas. Parachever la réalisation de Soi, c’est être, ce qui signifie agir, faire et exprimer ce que vous réalisez. La question est extrêmement profonde, il s’agit d’un mode de vie inédit – de vivre dans la réalité et comme réalité au lieu de vivre selon des idées, des croyances et des pulsions programmées de votre mental qui rêve.
En vérité, vous êtes déjà ce que vous cherchez. Vous cherchez Dieu avec ses propres yeux. Cette vérité est si simple, si bouleversante, si radicale et si tabou qu’il est facile de ne pas la voir au milieu de votre quête frénétique. Vous aurez peut-être déjà entendu ce type de propos et vous y accordez peut-être même foi, mais ma question est : « l’avez-vous réalisé de tout votre être ? Le vivez-vous ?
Mes paroles visent à vous ébranler pour vous éveiller, non à vous dire comment mieux rêver. Vous savez comment mieux rêver. Selon votre état mental ou émotionnel du moment, je serai très doux et souple avec ovus, ou alors, ni très doux ni très souple. Après m’avoir lu, vous vous sentirez peut-être mieux, mais c’est accessoire à l’Eveil. Réveillez-vous !
Vous êtes tous des bouddhas vivants. Vous êtes la divine vacuité, cet espace de conscience pure, l’inexistence infinie. Je le sais parce que je suis ce que vous êtes, et vus êtes ce que je suis. Délaissez toutes les idées et images dans votre mental, elles vont et viennent et ne sont même pas générées par vous. Pourquoi donc prêter tant d’attention à votre imagination lorsque vous pouvez réaliser la réalité dès maintenant ?
Ne croyez pas que l’Eveil soit la fin. L’Eveil est la fin d’une quête, la cessation de celui qui cherche, mais c’est le début d’une vie vécue depuis votre nature essentielle. C’est une tout autre découverte – une vie vécue depuis l’unité, à incarner ce que vous êtes, à être l’expression humaine de l’unité. Il n’est pas question de devenir l’Un ; vous êtes l’Un. La question c’est, êtes-vous l’expression conscient de l’Un ? L’Un s’est-il éveillé à lui-même ? Vous êtes-vous souvenu de ce que vous êtes vraiment ? Et si vous vous en êtes souvenu, le vivez-vous ? Vivez-vous vraiment consciemment en tant que l’Un ? Tous mes propos concernent l’Eveil ou la vie après l’Eveil. Peu importe ce sur quoi semblent porter mes paroles, je ne parle essentiellement que de ces deux choses.
Il y a plusieurs années, avant mon Eveil ultime, je cherchais l’illumination à corps perdu. Il faut en effet être un peu cinglé pour s’adonner sérieusement au zen. Mon maître disait toujours, « Seuls les fous restent ». L’une des formes que prenait ma folie, c’était qu’avant d’aller méditer parmi le groupe de mon maître pendant une heure ou deux les dimanches matins, je me levais tôt, à 5 h ou à 5 h 30, pur une méditation supplémentaire. Je restais assis dans une pièce minuscule à méditer, transi de froid.
Assis là, un de ces matins, il se passa deux choses, l’une après l’autre ; deux événements en apparence très paradoxaux. La première, ce fut de constater spontanément que tout ne faisait qu’n. pour moi, cela prit la forme d’un chant d’oiseau, un gazouillis dans le jardin et intérieurement, une question s’éleva, « Qu’est-ce qui entend le son » ? je ne m’étais jamais posé cette question auparavant. J’ai soudain réalisé que j’étais tout autant le son et l’oiseau, que celui qui entendait cet oiseau ; que le fait d’entendre le son et l’oiseau étaient les manifestations d’une seule et même chose. Je ne peux dire ce qu’elle est, sauf de dire que c’est une seule chose.
J’ai ouvert les yeux, et j’ai découvert que le même phénomène se produisait dans la pièce – le mur et celui qui voyait le mur étaient une seule chose. J’ai songé que c’était inouï et j’ai réalisé que celui qui avait cette pensée était une autre manifestation de cela. Je me suis levé et je me suis mis à me déplacer dans la maison en quête de quelque chose qui ne soit pas partie de l’Un. Mais tout était un reflet de cette chose unique. Tout était le divin. J’ai pénétré dans la salle de séjour. Au beau milieu d’un pas, la conscience ou la perception, s’évanouirent, objets matériels, physiques ou choses de ce monde.
En l’espace d’un pas, tout avait disparu. Ce qui s’éleva ensuite fut l’image de ce qui me semblait être un nombre infini d’incarnations passées, des têtes alignées les unes après les autres aussi loin que portait mon regard. Ma conscience comprit quelque chose du genre, « Mon Dieu, je me suis identifié à diverses formes pendant un nombre incalculable de vies ». A cet instant, la conscience – l’Esprit – réalisa qu’elle s’était identifié à toutes ces formes au point de croire qu’elle était une forme jusqu’à l’existence actuelle.
Soudainement, la conscience n’était plus confinée à une forme, elle existait indépendamment. Elle ne se définissait plus par une forme quelconque, que ce soit celle du corps, d’un mental, d’une existence, d’une pensée ou d’un souvenir. Bien que j’aie vu cela, je pouvais à peine le croire. Comme si l’on m’avait fourré un million de dollars dans la poche et que je devais le regarder sans cesse pour en croire mes yeux ; c’était cependant impossible à nier. Même si j’emploie le terme « je » il n’y avait aucun « je », seulement l’UN.
Pendant environ trois mois, je n’ai rien divulgué à mon maître au sujet de cette expérience parce que je n’en voyais pas la raison. Pourquoi quelqu’un devrait-il en prendre connaissance ? Je ne ressentais nul besoin de me confier à quiconque, ni de glaner des félicitations. L’expérience semblait se suffire à elle-même. Ce ne fut que plus tard que je compris qu’elle correspondait à ce dont parlait mon maître depuis le début. J’ai réalisé que tous ses enseignements portaient sur cet Eveil. D’une manière bien tangible, cette expérience, qui se poursuit et demeure inchangée à ce jour, est la fondation sur laquelle reposent tous mes propos.
Lorsque nous examinons de près ce que nous croyons être, nous sommes sujets à la grâce. Nous constatons que les pensées, les croyances et les identités que nous entretenons ne définissent pas qui nous sommes, individuellement ni collectivement. Un mystère demeure ; nous comprenons que lorsque nous nous observons clairement et minutieusement, il est étonnant de constater à quel point nous, les humains, nous définissons d’après le contenu de notre mental, de nos sentiments et de nos antécédents.
Plusieurs courants de spiritualité tentent de supprimer les pensées, les sentiments et les souvenirs – de rendre l’esprit vierge, comme si c’était là un état spirituel ou souhaitable. Mais avoir l’esprit vide n’est pas forcément sagesse. Il est plus utile de percer à jour les pensées et de reconnaître qu’une pensée n’est qu’une pensée, une croyance, un souvenir ; nous pouvons dès lors cesser d’associer la conscience, ou l’Esprit, à nos pensées ou à nos états mentaux. Avec ce premier pas, quand j’ai compris que ce qui voyait par mes yeux et mes sens était l’état éveillé, ou l’Esprit, plutôt qu’un conditionnement ou un souvenir, j’ai constaté que le même Esprit voyait par toutes les autres paires d’yeux. Il n’importait nullement qu’il voie au travers d’autres conditionnements ; c’était exactement la même chose. La conscience se percevait elle-même partout, pas uniquement dans les yeux, mais aussi dans les arbres, les pierres, le sol.
L’obstacle le plus important qui s’oppose à cet Eveil, c’est la conviction que c’est quelque chose de rare. Une fois cet obstacle dissipé, ou du moins lorsque vous songez enfin : « J’ignore vraiment si ma conviction que l’Eveil est difficile à atteindre est réelle ou pas » alors tout se trouve instantanément à votre portée. Puisque c’est tout ce qui existe, il ne peut être rare et difficile à moins que nous nous en persuadions. La base de tout cela n’est pas théorique, elle repose sur l’expérience. Personne ne me l’a enseignée, et personne ne peut vous l’enseigner.
L’Eveil a ceci de merveilleux : lorsque vous ne fonctionnez plus suivant votre conditionnement, alors le sentiment du « moi » qui vivais cette vie disparaît ; la plupart des gens ont ce sentiment d’un mi qui vit cette vie. si on le perce à jour cependant, on s’aperçoit que ce qui régit et fait fonctionner cette vie c’est l’amour, et ce même amour réside en chacun à tout instant. Lorsqu’il se manifeste par vos états d’âme personnels, il se dissipe, mais il est toujours présent. Personne ne détient cet amour. Chaque être est essentiellement une manifestation de cet amour.
Que vous en ayez conscience ou pas, vous avez vécu des instants où vous aviez oublié le « je » auquel vous vous identifiez. Cela peut se produire spontanément devant un paysage merveilleux, ou en raison d’un oubli de la part de l’ego. On ne tient généralement pas compte de tels événements. Après ces « instants merveilleux », votre sentiment d’identité familier se reconstitue. Ces occasions sont pourtant des trous permettant d’épier l’expérience authentique de la Vérité. Si vus y prêtez attention, vous les remarquerez. Soudainement, le mental cesse de penser à son histoire. Vous remarquerez peut-être que votre identité en soi ou que le sentiment d’un moi s’est estompé et que ce que vous êtes vraiment n’a pourtant pas disparu. Puis, interrogez-vus : « Qu’est-ce que le vrai moi ? Si mon identité peut faire une pause et que je ne disparais pas, que suis-je donc ? Ou plutôt : Que suis-je quand je disparais » ?
C’est alors que la spiritualité devient non seulement concrète, mais audacieuse et amusante. Vous commencez à ressentir ou à pressentir que vous approchez de quelque chose qui n’est pas une fabrication de la pensée, de la croyance ou de la foi. Et assimiler cette présence éveillée exempte de toute identité est ahurissant. La tradition zen l’appelle « l’incréé » ; c’est la seule chose que le mental ne fabrique pas.
Le paradis, c’est cette expérience qui survient après avoir pénétré notre propre vacuité. Nous réalisons notre propre état éveillé pur et constatons que nous sommes purs esprits exempts de forme. Nous reconnaissons que l’Esprit dépourvu de forme est l’essence, la présence qui anime tout. Voilà ce qu’est le paradis, car à chaque pas, l’Esprit et l’essence occupent notre corps. C’est le sens véritable de naître de nouveau. Renaître ne se limite pas à une conversion religieuse très émotionnelle. C’est peut-être agréable, mais ce n’est rien de plus que de changer de vêtements. Renaître c’est naître encore, pas de se procurer un nouveau vêtement spirituel. Plus précisément, c’est de ne pas être né encore au moment où nous réalisons que l’éternel néant vit cette vie nommée « ma vie ».
Néanmoins, ce n’est pas parce que vous réalisez votre vérité et que vous vous éveillez spirituellement que votre vie connaîtra des bonheurs sans fin. Ce ne serait pas la paix qui transcende toute compréhension. Tant que notre vie est heureuse, il est facile d’être en paix. La vie agit toutefois selon sa nature, tel un océan en mouvement. Que les vagues soient hautes ou petites, elle est toujours aussi sacrée. Au sein de cet état éveillé réside la paix qui transcende toute compréhension et votre vie n’a pas forcément à produire quelque chose de mieux. Elle fait ce que la vie fait ; elle s’écoule doucement. Cela n’a plus aucune importance pour vous.
Extrait de Conscience pure et méditation véritable du Maître Adya
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Posté par othoharmonie le 11 juillet 2015
Comment favoriser une qualité de relations qui va permettre de répondre aux besoins des autres, en étant motivé par l’élan du cœur ? En pratiquant la CNV !
La Communication NonViolente [CNV] est le nom choisi par Marshall B. Rosenberg pour désigner un processus fondé sur une approche spirituelle, qu’il a initié dans les années ‘70, s’inspirant, notamment, des travaux du psychologue Carl Rogers et d’Abraham Maslow, ainsi que des religions orientales. La non-violence ou ahimsa est une référence au mouvement de Gandhi. L’empathie, apport majeur des travaux de Carl Rogers, est au cœur de ce processus. Marshall Rosenberg s’appuie également sur les travaux de l’économiste chilien Manfred Max-Neef, qui a, tout comme lui, analysé les besoins humains.
Bases spirituelles
«Il est important de voir que la spiritualité est au coeur de la CNV, et de garder cela à l’esprit quand on apprend les étapes du processus. L’art de vivre que j’essaie d’enseigner est véritablement une pratique spirituelle.»
Marshall B. Rosenberg
Pour Rosenberg, la CNV est avant tout une pratique spirituelle. Il l’a conçue pour essayer d’être conscient de ce qu’il appelle l’«Energie Divine d’Amour» [Beloved Divine Energy] et parvenir à s’y connecter. La CNV est un moyen de faire don de son amour à l’autre, cette interaction étant la forme humaine la plus proche d’une connexion spirituelle.
Pour Rosenberg, l’absence de reliance avec cette énergie est la cause de la violence dans le monde. Il affirme que notre éducation et notre conditionnement culturel, notamment au sujet de Dieu, nous ont déconnectés de Lui. Il reprend les propos de Walter Wink, disant que le «politique» a utilisé le «religieux» pour interpréter les livres saints et justifier l’oppression et la domination. Selon lui, la CNV permet de surmonter ce conditionnement de notre éducation.
Processus de CNV
Continuellement remise en question selon son auteur même : «la CNV est la combinaison d’un langage, d’une façon de penser, d’un savoir-faire en communication et de moyens d’influence qui servent mon désir de faire 3 choses :
– me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;
– acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d’une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;
– acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner».
Thomas d’Ansembourg, dans son livre «Cessez d’être gentil, soyez vrai !», propose également le processus initié par Marshall Rosenberg. Il vise à aider à clarifier ce que nous vivons, il n’est pas l’empathie, mais y donne accès, il n’est pas qu’une simple écoute : il s’agit de se relier efficacement à soi et à l’autre. En voici la brève description :
O pour Observation : décrire la situation en termes d’observation partageable ;
S pour Sentiment : exprimer les sentiments vécus dans cette situation ;
B pour Besoin : clarifier le(s) besoin(s) ;
D pour Demande : faire une demande avec ces critères : dans l’instant présent, réaliste, réalisable, négociable, précise et formulée positivement.
Dans son ouvrage «Guérir», David Servan-Schreiber décrit la CNV en termes relativement simples. Selon lui, le premier principe de la CNV est de remplacer tout jugement par une observation objective, afin d’éviter les réactions habituelles de son interlocuteur face à une critique. Le second principe est d’éviter tout jugement sur son interlocuteur pour ne parler que de ce que l’on ressent, l’autre ne pouvant contester cela. L’effort consiste alors à décrire la situation en commençant ses phrases par «je», pour être «dans l’authenticité et l’ouverture».
Un exemple pour bien comprendre
Deux amis se sont donné rendez-vous. Le premier est arrivé 20 minutes avant l’heure fixée, et le deuxième arrive 40 minutes après l’heure fixée…
Réaction habituelle : «Non, mais tu as vu à quelle heure tu arrives ? Tu aurais pu me prévenir au moins !» Cela ne laisse que peu d’ouverture. La personne ne s’exprime pas dans le sens du processus.
Alternative possible :
1. Observation : «Nous avions rendez-vous ici il y a 40 minutes, cela fait une heure que je suis ici.»
Attention à la communication para-verbale afin de rester collé à la réalité le plus possible dans l’énonciation.
2. Sentiment : «Je suis en colère d’avoir attendu comme cela car…» Commencer la phrase par «je» afin de prendre la responsabilité de ses sentiments. Dire «je me sens» plutôt que «je sens» peut favoriser la distinction entre des jugements et l’expression de ses sentiments.
3. Besoin : «…ça aurait du sens pour moi d’employer mon temps de manière plus utile». Être à l’écoute du besoin/des besoins qui est/sont à l’origine du sentiment que vous éprouvez. Notons, au passage, les 9 besoins fondamentaux [selon Manfred Max-Neef] recouvrant à peu près toute la palette des besoins humains : 1. Besoins physiologiques, bien-être physique ; 2. Sécurité ; 3. Empathie, compréhension ; 4. Créativité ; 5. Amour, intimité ; 6. Jeu ; 7. Repos, détente, récupération ; 8. Autonomie 9. Sens, spiritualité.
4. Demande : «Est-ce que tu veux bien me dire maintenant, au cas où cela arriverait une prochaine fois, si tu es d’accord de me prévenir quand ton retard dépasse 5 minutes ?» Conclure par une demande présente, claire en se posant la question : «Qu’est-ce que j’ai envie que la personne fasse pour contribuer à ce que mon besoin soit satisfait ?», dans l’instant présent, concrète, ouverte, réaliste et réalisable. Dans la mesure du possible, il est proposé de respecter ces étapes afin d’être clair.
Du mental au coeur
La Communication NonViolente vise à nous aider à développer l’écoute de l’autre comme de nous-même. La CNV n’est pas un «truc», un simple protocole, elle est avant tout une pratique de communication exigeant d’être vécu le plus souvent et le plus pleinement possible. On l’aura compris, afin d’éviter que le processus soit purement «mental», l’exploration de la CNV nécessite la participation véritable de notre coeur… Bonne pratique !
Olivier Desurmont
Paru dans l’Agenda Plus N° 203 de Décembre 2008- abonnement du blog de Francesca
Publié dans Entre amis, Expériences | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 28 juin 2015
Vous développerez votre aptitude à contrer et à transformer l’énergie négative qui nous consume et qui provoque la maladie. Ce type d’énergie nous contraint à la petitesse, à la mauvaise santé ; elle nous détourne du meilleur de nous-mêmes. Elle est peut-être produite par notre peur, notre mépris de nous-mêmes, notre rage ou notre honte – ce terrorisme affectif que nous nous infligeons sans en mesurer les conséquences. Si nous ne nous sommes pas résolus à identifier et à guérir ces forces négatives, elles nous consumeront.
Pis encore, elles sont susceptibles de motiver des passages à l’acte dans les sphères sociales et politiques, entraînant la destruction. Les enjeux sont de plus en plus élevés. En tant que nation, nous n’avons d’autre choix que de gérer ces énergies négatives : le terrorisme international (« ce virus au sein de la communauté humaine », pour reprendre l’expression d’un ami dans la Marine qui est à la tête des opérations spéciales en Afghanistan), le racisme, la pollution, la dépréciation des femmes… Pensez encore à notre quotidien : les personnages toxiques, les embouteillages, le harcèlement sexuel au travail et le technodésespoir sont des éléments néfastes aussi insidieux que la fumée des autres.
Chacun doit découvrir ce qui le mine, que ce soit des facteurs insignifiants ou importants, car ils varient d’une personne à l’autre. Par exemple, dans le O Magazine, Oprah Winfrey affirme : « La télévision possède son propre champ énergétique – elle diffuse de l’énergie, mais elle en engloutit également. Voilà pourquoi je préfère la lecture. » Parallèlement, vous devez cerner et supprimer les influences qui vous fragilisent. Ou alors, si vous ne pouvez pas les éviter, il faudra trouver le moyen de vous en préserver et de les transmuer. Pour chaque instant lumineux que nous goûtons, il y a toujours une force interne ou externe prête à nous anéantir. Accueillez le positif et refusez le négatif : dès lors, vous disposerez d’une profusion d’énergie et d’un invincible optimiste.
Ressentir ces énergies n’est pas que l’apanage des mystiques, c’est aussi le fait de gens merveilleusement ordinaires. Si un patient déclare : « Je ne peux y arriver » ou « Je ne ressens rien », je ne lui permets pas de s’arrêter là. J’approche, par exemple, la paume de ma main de la sienne, sans la toucher. Ensuite, je l’amène à percevoir l’énergie qui circule entre nos deux paumes. J’explique qu’il n’est pas possible d’analyser cette perception. Pour déceler les nuances de l’énergie, j’exerce mes patients à affiner leur intuition. Sagesse intérieure puissante, exempte du filtre de l’esprit rationnel, l’intuition nous permet de percevoir au-delà du domaine physique. Les bénéfices seront tangibles. Par exemple, pour prendre des décisions avisées, il est indispensable de savoir si les vibrations d’une personne sont agréables ou non. Du fait de la déférence de notre culture à l’endroit de l’intellect, notre intuition s’est atrophiée. J’inverse la tendance en assimilant l’intuition à chaque aspect de la psychiatrie énergétique.
Je suis depuis longtemps parvenue à la conclusion qu’il n’est pas responsable, sur le plan éthique, de demeurer sur un piédestal d’autorité et de faire une lecture intuitive des gens sans également leur apprendre à développer leurs propres facultés. Ce don est à la portée de tous. En s’exerçant, chacun peut apprendre à s’en servir. J’adore voir l’expression extatique de mes patients lorsqu’ils perçoivent pour la première fois l’énergie – un rite de passage aussi mémorable que leur premier baiser. Quelle découverte électrisante ! (Ma première fois, l’énergie était féérique, comme les cieux. J’ai su alors que j’avais trouvé ce que j’avais toujours cherché.) Une fois qu’ils s’y sont accoutumés, mes patients apprennent à discerner ce qui est positif, à contrer la négativité et à débusquer les traumatismes logés dans leurs champs subtils, facteurs d’épuisement chronique. En l’absence de cette faculté si fondamentale, la plupart d’entre nous sont désemparés.
Je conseille de lire : Accéder à son Energie sacrée de Judith Orloff aux Editions Ariane
Publié dans En 2012-2013 et après 2016, Expériences, LECTURES Inspirantes | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 17 juin 2015
Les traditions indiennes nous enseignent l’existence de trois catégories d’expériences spirituelles ou « samadhi » :
1 – Le Savikalpa samadhi
C’est une expérience mystique au cours de laquelle le dévot contemple, soit ses propres créations mentales, soit celles de l’inconscient collectif. Dans la mesure de sa ferveur, le dévot tend à provoquer la matérialisation du symbole adoré. Il se peut aussi que la nature mentale de ses préoccupations le mette en contact avec les archétypes de l’inconscient collectif dont l’interférence avec son propre psychisme détermine un afflux puissant d’énergie spirituelle. Il est en effet reconnu que certaines « forme-pensées » collectives ou archétypes sont littéralement nourris depuis des millénaires par les élans dévotionnels des foules. Ils jouent le rôle de véritables accumulateurs de forces psychiques et les personnes évoquant les symboles archétypiques reçoivent fréquemment une décharge psycho-magnétique considérable. La plupart des dévots attribuent l’origine de ces expériences émotionnellement exaltantes à une intervention divine.
2 – Le Nirvikalpa samadhi
Voici l’état de contemplation pure où l’âme s’est dégagée du Nama (les noms) et du Rupa (les formes). Elle plonge éperdument dans les abîmes insondables du « sans-forme ». Dans cette expérience toute dualité se trouve abolie. Les oppositions « sujet-objet », « adorateur et symbole adoré » semblent évanouies pour faire place à la plénitude d’une essence de pure lumière. Dans cet état d’Etre, le mystique est littéralement arraché à la conscience normale du monde matériel et vit intensément au niveau psychique par l’immersion dans l’océan insondable de l’Etre Divin. Tout en accordant plus de valeur à ce mode extatique qu’au précédent, les maîtres indiens nous enseignent que l’expérience du Nirvikalpa samadhi n’entraîne pas automatique l’état de réalisation ou d’Eveil parfait. La magie des contacts béatifiques qu’elle apporte est tellement prestigieuse qu’il arrive à certains de s’y complaire. Cette complaisance forme l’obstacle le plus subtil et le plus difficile à surmonter. Elle indique la persistance d’un égoïsme supérieur.
3 – La Sahaja samadhi
Il s’agit là de l’état d’Eveil intégral ou simplement de l’Etat Naturel par excellence. Après s’être abreuvé aux sources ultimes des grandes profondeurs le chercheur revient vers « la surface ». Il réalise que l’esprit et la matière sont les faces opposées mais complémentaires d’une seule et même Réalité. D’une part il vit sur le plan matériel selon les données de l’échelle d’observation physique qui nous est familière. Il est pleinement attentif aux circonstances du milieu ambiant avec toutes leurs particularités. Il est toujours présent, d’instant en instant, les yeux grand ouverts. Mais parallèlement à cette vie « de surface » il en est une autre, infiniment plus vaste et profonde, qui sans être séparée de la première en constitue à la fois le support et l’essence intime. L’état de Sahaja samadhi est celui au cours duquel, parallèlement à la vie matérielle « de surface », une autre vie « de profondeur », est expérimentée dans un champ de conscience universelle.
L’Homme Eveillé est pleinement attentif aux circonstances de la matière mais cette dernière intervient à titre second et dérivé devant une essence spirituelle commune. Cet Eveil comporte un caractère extatique en raison de l’Amour qui s’y révèle.
Il est important de signaler que la réalisation de l’état Naturel ou Sahaja samadhi ne nécessite pas obligatoirement le passage par les diverses phases du Savikalpa samadhi et du Nirvikalpa samadhi. La réalisation de l’Etat Naturel a pour condition sine qua non l’élimination de toute confection mentale, de tout symbole, de toute conscience égoïste.
Francesca du Forum « La Vie Devant Soi » sur le blog http://othoharmonie.unblog.fr/
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Posté par othoharmonie le 3 mai 2015
La conférence de Terry Pratchett est visible ici :
Retrouvez les articles de Vivianne Cowley en anglais sur Patheos : http://www.patheos.com/blogs/viviannecrowley/author/ viviannecrowley/
et les articles et traductions de Valentina Ferracioli sur https://voxiferaldiana.wordpress.com
de 2010
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Posté par othoharmonie le 16 avril 2015
Depuis Feuerbach, Nietzsche et Freud, l’opinion s’était rapidement répandue, dans la pensée occidentale : Dieu était mort. Et l’on s’était habitué à cette mort. Dans une telle situation, pour peu que l’on suive de près ou de loin une telle proposition, il semblait de plus en plus difficile de croire. La civilisation contemporaine pousse d’ailleurs les individus sur les voies d’un matérialisme pratique et athée, sans souci de Dieu, matérialisme caractérisé particulièrement par le souci du confort, par une vague d’érotisme et de sensualité, par une mentalité critique, voire sceptique à l’égard de tout ce qui ne peut pas être expliqué par les seules voies de l’intelligence humaine.
Et, il n’en demeure pas moins vrai, malgré le retour du divin sous toutes ses formes, que croire n’est jamais si facile. Il faut d’ailleurs dire que la foi n’a jamais été facile, pas même pour ceux qui ont pu bénéficier d’expériences spirituelles d’une présence de Dieu au coeur de leur existence concrète, pas davantage pour ceux qui, au moyen de raisonnements philosophiques abstraits, ont essayé de prouver son existence. Il faut du courage pour croire, il faut du courage pour risquer son existence sur ce que, depuis pascal, il est convenu d’appeler un « pari ». Il faut du courage à un homme, quel qu’il soit, pour accueillir une Parole qui ne vient pas de lui-même, ni d’un homme semblable à lui, pour recevoir une réalité qui dépasse infiniment la mesure de son propre esprit. Car, croire, ce n’est pas savoir des choses sur Dieu ou sur ses envoyés, ce n’est pas connaître son message, ni admettre les dogmes des sociétés religieuses. Croire ne relève pas d’une expérience intellectuelle. C’est simplement accueillir le don que Dieu fait de lui-même et accepter de la laisser agir à travers la vie humaine.
Ainsi qu’il a été souligné précédemment, l’athéisme se répand de plus en plus dans la pensée occidentale, dans toutes les couches de la société. Autrefois réservé à une élite intellectuelle qui faisait fi de toute démarche religieuse, il devient maintenant partagé dans tous les milieux. L’idée de Dieu est exclue par la répression des formes extérieures de la religion dans les pays sous obédience communiste, selon une fidélité aux pères du mouvement : Marx, Engels, Lénine. Et une atmosphère athée se développe dans les pays occidentaux : il n’y a certes pas un refus systématique de l’idée de Dieu. On ne le combat pas directement, pas plus d’ailleurs que l’on ne combat les croyants et les formes extérieures de la religion ; on laisse simplement la foi en dehors de tout circuit, en dehors du champ de la pensée et de la vie.
On pourrait caractériser la place de Dieu dans le monde contemporain par la marque de l’absence. Autrefois, il n’était pas davantage perceptible immédiatement, mais les hommes ressentaient, au plus profond des réalités concrètes, une sorte de présence divine. La religion était une forme de la culture, une institution sociale, caractérisée par l’existence d’une communauté d’individus unis par l’accomplissement de certains rites réguliers et par l’adoption de certaines formules, par la croyance en une valeur absolue avec laquelle rien ne pouvait être mis en balance.
La communauté avait pour tâche essentielle de maintenir cette croyance en mettant l’homme sous là domination d’une puissance spirituelle qui lui était supérieure ; cette puissance était considérée soit comme diffuse, soit comme multiple, soit enfin comme unique. Somme toute, la religion était un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées du profane, croyances et pratiques qui unissaient en une même communauté morale tous ceux qui y adhéraient. Même si certains esprits plus intellectuels percevaient déjà que ces conduites étaient magiques, la plupart des hommes se souciaient de la présence divine. A l’heure actuelle, le souci des hommes se trouve presque uniquement cantonné dans les réalités immédiatement perceptibles : Dieu et la religion sont situés en dehors de tout ce qui peut relever de l’intérêt immédiat. L’athéisme est devenu pragmatique, et sous ce régime il est évidemment bien difficile d’exprimer la foi. Le courage de la foi, c’est le courage du croyant qui accepte de se soumettre, non pas comme un esclave, mais comme un homme libre face à Celui qui lui permet de devenir chaque jour un peu plus homme. Mais ce courage est en quelque sorte contrebalancé, dans la pensée moderne et contemporaine, par la crainte que l’homme éprouve face à la mort et par son angoisse vis-à-vis de l’au-delà.
Une certaine forme de la pensée présente volontiers l’homme religieux comme un être effrayé devant l’invisible, apeuré devant la nécessité de la mort et essayant de contrecarrer son angoisse, son insécurité au cours de l’existence présente – dont le terme irrémédiable est la mort – par un réconfort ultime placé dans ce que Nietzsche appelait un « arrière-monde ».
Le courage du croyant, à l’heure actuelle, c’est un renoncement à tout ce qui pourrait être considéré, d’une manière ou d’une autre, comme un refuge dans un ciel paradisiaque, pour travailler à l’établissement d’un monde où règne plus de justice et de solidarité entre les hommes, non seulement entre les partisans d’une foi identique, mais encore entre tous les hommes. Courage de vivre ce qui est pensé, à savoir le fait que la relation subjective de l’homme avec son Dieu ne peut trouver son efficacité que par une médiation objective, en l’occurrence une relation avec les autres hommes, dans un travail effectué pour l’avenir de ce monde présent.
Dire sa foi aujourd’hui, pour le croyant quel qu’il soit, c’est se mettre au travail pour faire advenir, dès le monde présent, la justice et la solidarité entre tous les hommes. Ainsi, la foi n’est plus une idéologie sans fondement : croire, c’est fonder son existence dans le monde sur une action positive commandée par le souci du bien de l’homme.
Extrait Source : http://ilmsil.free.fr/branche6/les_grandes_religions
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Posté par othoharmonie le 10 avril 2015
Richard Moss enseigne depuis plus de trente ans une spiritualité sans dogmatisme et dans le respect des différentes religions. Son enseignement est une psychologie contemporaine de la conscience … Richard ne dit pas comment il faut vivre, il fait plutôt appel à la perception, l’humilité et l’enseignant intérieur qui se trouve en chacun de nous….
Plus on a l’amour de la découverte de soi, moins on a besoin de courage. Je ne me suis jamais considéré comme quelqu’un de courageux donc je ne sais pas. Mais il y a une passion qui vient du coeur et c’est peut être une façon d’envisager le courage. Je pense que c’est l’amour, l’amour pour chacun et pour toute chose, qui est plus important que le courage.
Et toute vie requiert du courage, il y a tant de choses difficiles dans la vie quotidienne…
Si vous vouliez devenir un scientifique compétent vous devriez passer beaucoup de temps à vos études, et avoir une grande curiosité, un grand désir. On a besoin de la même chose pour aller à l’intérieur, un désir fort, une curiosité profonde et plus on va en profondeur plus on apprend, plus c’est fascinant et plus il y a de joie à faire ce chemin.
Le chercheur scientifique plonge son attention vers l’extérieur, vers l’objet alors que le chercheur contemplatif plonge son attention à l’intérieur, en lui-même.
Je ne crois pas que les gens n’aient pas envie d’aller à l’intérieur, je pense que les gens ne savent pas comment le faire.
Il faut apprendre et on peut apprendre certaines choses des autres, mais un grand chercheur en science ne trouvera pas tout à l’extérieur chez les autres chercheurs, à un moment donné il faut qu’il ait quelque chose qui vienne de l’intérieur de lui.
Et les gens sont tellement occupés, on a construit une vie qui est tellement déséquilibrée.
Comme les problèmes semblent être à l’extérieur, on a le sentiment qu’il faut apprendre des choses pour résoudre ces problèmes extérieurs.
On ne se rend pas compte que tous nos problèmes naissent depuis l’intérieur.
Nous croyons nos propres croyances, nous sommes identifiés avec nos jugements Nous avons peur de ressentir et nous ne savons pas comment faire confiance aux sentiments difficiles, on a le sentiment de pouvoir se sauver de l’extérieur. Ça demande une inspiration et un fort mouvement intérieur pour se consacrer à son voyage intérieur avec tout ce que le monde extérieur exige de nous…
Dans le développement, au cours de la vie, quand on est un bébé on n’a pas un mental qui nous définit comme une entité séparée, j’ai une forme de conscience mais aucune manière d’entrer en relation avec la conscience.
Ensuite on évolue et on développe un égo, un soi séparé, une conscience du soi séparé. On peut appeler ça le mental personnel, mais il trouve sa capacité en puisant dans une conscience plus profonde.
Quand on entre en relation avec la conscience profonde petit à petit on peut avoir une relation avec son mental personnel.
Ce que je veux dire c’est tout ce dont j’ai conscience devient un objet dans le champ de mon mental personnel. Comment est-ce que je peux avoir conscience de mes idées sur Dieu, des films que je me fais sur moi-même ou sur vous, il y a cette conscience plus profonde à laquelle on donne plusieurs noms et au final c’est cela qui nous permet d’être en relation avec nos croyances, avec notre histoire, avec toutes les manières dont on peut imaginer l’avenir.
En relation avec tous les jugements et toutes les croyances que l’on peut avoir sur soi et les autres.
Cette conscience là transcende les mots, on peut la représenter, pointer vers elle mais elle reste éternellement mystérieuse. Plus on se connecte en profondeur avec cette conscience et plus on a la capacité d’avoir du détachement par rapport à nos croyances. C’est de là que vient la liberté, la joie et l’amour.
La raison pour laquelle il est difficile d’être dans le moment présent est que l’on a passé tellement d’heures à apprendre à nous identifier à nos croyances sur nous-mêmes, nos croyances sur les autres, nos croyances sur notre passé et ce que nous imaginons pour l’avenir que nous sommes devenus experts là dedans. Les seuls moments où l’on apprend à être dans le moment présent et où l’on ne s’intéresse plus à « moi » sont les moments où l’on s’endort, aussi lorsque l’on danse jusqu’à disparaître et devenir la danse, ou l’état de flot que l’on trouve dans le sport…
Dans ces moments là on se perd soi-même de vue. Mais dès que l’on se réveille le matin, le film « moi » recommence : mon histoire, mes désirs, mes peurs et puis « toi », tes désirs, tes peurs, et tout l’espoir que je peux avoir pour l’avenir, la vie qu’il faut que je vive pour devenir complet, nous passons des dizaines de milliers d’heures de pratique dans l’identification avec des croyances et non dans l’expérience incarnée de l’immédiateté du moment.
Et même si la première partie de notre vie est naturellement consacrée à apprendre à croire à tous ces aspects du soi séparé, ensuite avec beaucoup de travail on peut apprendre à vivre dans le moment présent. Être dans le moment présent ça veut dire venir profondément habiter le soi qui est dans le corps, être à la fois complètement réveillé et complètement détendu.
Le moment présent ou « maintenant » c’est abstrait. Ce moment présent-ci est en réalité une conscience de la profondeur sans limite.
Et plus j’entre en profondeur dans cette conscience là, plus mes perceptions deviennent vives et à ce moment là, le mental, l’esprit devient comme un océan calme. Il faut d’abord comprendre comment on quitte cette conscience plus profonde, comment on quitte ce moment présent.
A chaque fois que l’on reconnait que l’on quitte le moment présent on revient dans cette conscience plus profonde. Cela se fait un instant après l’autre. C’est l’effet cumulatif de nombreux instants où on arrive ici. Et puis le coeur devient de plus en plus grand.
Oui c’est une image tout à fait juste. L’illusion a la même substance que le réel. La question est sur la méthode : comment est-ce que l’on arrive à plonger profondément dans l’océan ?
Non tous les soirs on s’endort, on s’oublie, on ne s’intéresse plus à soi, plus à son histoire, plus à ce qui va arriver et on rentre dans l’océan, mais quand on s’endort on rentre dans l’océan sans savoir qu’on y est rentré. Le chemin contemplatif consiste à entrer consciemment dans l’océan. C’est un chemin, cela prend du temps, cela demande de l’engagement, je ne sais pas comment le dire, c’est comme si vous étiez appelé par un amoureux, vous ne pouvez lui dire non… Je sais que je vais me noyer, je me noie, et pendant un temps j’ai cru un temps que cette noyade allait m’annihiler et maintenant je sais que je vais trouver la joie.
Pour moi le ressenti est un mode de conscience très différent de la pensée.
Et le fait de se sentir bien va trouver son complémentaire dans un ressenti désagréable. La maison est confortable, ma nourriture est bonne je suis en bonne compagnie. C’est agréable. a joie n’est pas l’opposé du plaisir c’est une autre octave, c’est d’un autre ordre. Et le plaisir dépend d’avoir réuni les bonnes conditions, alors que la joie ne dépend pas des conditions, elle est inconditionnelle. Il y a une abondance, quelque chose qui déborde du coeur, c’est une source abondante.
Dans ces instants de plaisir, la nourriture peut-être moins bonne un autre jour… On est dans quelque chose comme le bonheur et le malheur qui vont ensemble, comme le jour et la nuit.
La joie a aussi son opposé dans l’abysse, mais si petit à petit on arrive à dire oui même aux sentiments abyssaux, des abimes, du gouffre, alors intimement il y a la joie. C’est difficile de parler de ces choses là…
Quand on veut se débarrasser des situations, on se débat et on souffre. Quand j’ai compris cela, j’ai commencé à dire oui.
Ça prend des années à devenir « oui ».
Il y a des situations pour lesquelles il est difficile de dire oui.
Et si je suis centré sur mon intérêt, je vais dire non, non à la douleur physique par exemple.
Je vis avec une douleur physique dans le dos et quand elle était très aigue, j’ai gardé mon coeur ouvert.
Je ne voulais pas qu’elle me fasse me replier sur moi-même, néanmoins je sentais qu’elle m’attirait dans cette situation.
J’ai dit à un ami proche « je crois que pour la première fois de ma vie je suis déprimé » et bien sûr j’ai eu ma part de moments de vie anxieux, triste, mais c’est un cycle.
Alors que de ressentir la douleur physique est tellement fatiguant, c’est très difficile de dire oui à cela, et pourtant je voulais dire oui, c’était ma consécration.
Et dès que j’avais moins mal le soulagement était bien au delà de l’agréable, et pouvait même devenir de la joie.
Maintenant j’ai une relation assez joueuse avec la douleur, je bénis les choses que j’ai pu faire par le passé, que j’aimais faire et que je ne peux plus faire j’ai de la gratitude envers ce que je peux faire maintenant. Un très bon musicien peut tirer une belle musique d’un mauvais instrument. J’ai eu des dizaines d’années de pratique qui m’ont permis, lors de ces douleurs aigues et qui m’accaparaient de me dire je vais rester ouvert avec cette douleur, je ne vais pas la laisser me plonger dans l’auto préoccupation. Je ne peux pas dire que c’était des moments joyeux, mais je n’ai rendu personne d’autre malheureux. C’est évident que la douleur dans le corps peut être difficile à vivre. Et si on n’a pas fait sa pratique avant, on se rend malheureux avec ce qu’on faisait autrefois et qu’on ne pourra plus faire.
Moi je n’ai pas souffert d’avoir perdu quoi que ce soit, ni à l’idée des choses que je ne pourrai plus vivre.
J’ai de la compassion pour toux ceux qui sont dans la douleur physique.
Je ne sais même pas me connecter à votre question, je n’ai jamais essayé d’être parfait et je n’ai jamais jugé quelqu’un d’être imparfait.
Il y a des années j’ai lu un livre « L’addiction à la perfection » et je crois qu’il y a une certaine pression exercée notamment sur les femmes…
Etre parfait est quelque chose que je ne comprends pas.
En revanche il y a une perfection dans ce moment-ci dans le sens qu’il est ce qu’il est, c’est une forme de perfection.
C’est mieux ça que d’essayer d’être horrible !
Si je m’écoute avoir la construction de : « je veux devenir saint », je dirais à cette construction mentale ce que je dirais à toutes mes constructions mentales : « oh quelle belle construction mentale tu es je suis tellement heureux de pouvoir te voir ».
Qui prend la mesure, qui donne les notes ?
Quand quelqu’un me dit que c’est cher, c’est un jugement et je n’ai pas une tendance naturelle à aider les gens qui jugent. Quand quelqu’un me dit « j’ai vraiment envie de venir mais je n’ai pas la somme d’argent », la personne parle de faits concrets et j’étudie sa demande. Je n’ai pas beaucoup de temps à donner aux gens qui se plaignent ou qui jugent. Il faut bien accorder une valeur aux choses de ce monde. Est-ce que l’on donne une valeur juste ? Moi j’ai le sentiment de donner une valeur juste à ce que j’offre.
Les aimer. Les aimer bien plus que tout ce que j’ai à partager avec eux. C’est ça la quintessence. Tout ce que j’essaye de faire c’est d’offrir aux gens des pratiques qui vont leur permettre de tomber amoureux d’eux-mêmes et de la vie.
image : http://soleil-levant.org/rencontre-richard-moss-invitation-leveil/
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