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Conversation avec Dieu – livre 1

Chapitre 11 

Conversation avec Dieu – livre 1 

 

Conversation avec Dieu - livre 1 dans A et B ihio1mc7

  

 

  

J’aimerais revenir à ma liste de questions. J’aimerais les revoir en détail. Nous pourrions consacrer tout un livre aux relations personnelles; je suis bien placé pour le savoir. Mais alors, je n’arriverais jamais à mes autres questions. 

 

II y aura d’autres moments, d’autres lieux et même d’autres livres. Je suis avec toi. Passons à autre chose, nous y reviendrons si nous en avons le temps

 

D’accord. Voici ma question suivante : Pourquoi est-ce que je n’attire jamais suffisamment d’argent dans ma vie? Suis-je destiné à économiser sur tout à tout jamais? Qu’est-ce qui m’empêche de réaliser mon plein potentiel à cet égard? 

 

Cet état ne se manifeste pas seulement chez toi, mais chez un grand nombre de gens

 

Tout le monde me dit que c’est un problème d’estime de soi; un manque d’estime de soi. Une douzaine d’enseignants du Nouvel Âge m’ont dit que tout manque peut toujours être relié à un manque d’estime de soi. 

 

C’est une simplification commode. Dans ce cas, tes enseignants ont tort. Tu ne souffres pas d’un manque d’estime de soi. En vérité, ton plus grand défi, toute ta vie, a été de contrôler ton ego. Selon certains, c’est un cas d’excès d’estime de soi! 

 

Eh bien, je me sens à nouveau gêné et peiné, mais Tu as raison. 

 

Tu dis sans cesse que tu es gêné et peiné chaque fois que Je te dis tout simplement la vérité à ton propos. La gêne est la réaction d’une personne qui a encore un investissement de l’ego dans la façon dont les autres la voient. Invite-toi à dépasser cela. Essaie une nouvelle réaction. Essaie le rire

 

D’accord. 

 

Ton problème n’est pas l’estime de soi. Tu es doté d’une abondante estime de soi, comme la plupart des gens. Vous avez tous une opinion très élevée de vous-mêmes, à raison d’ailleurs. Alors, pour la très grande majorité des gens, le problème n’est pas là

 

Quel est-il, alors? 

 

Le problème est un manque de compréhension des principes d’abondance, habituellement ajouté à un très grand manque de jugement à propos de ce qui est «bon» et de ce qui est «mauvais».  

Permets-moi de te donner un exemple

 

S’il Te plaît. 

 

Tu entretiens la pensée que l’argent est mauvais. Tu entretiens également la pensée que Dieu est bon. Mille fois merci! Par conséquent, dans ton système de pensée, Dieu et l’argent ne font pas bon ménage.  

Ce qui rend les choses intéressantes, c’est que tu peux difficilement considérer l’argent comme une bonne chose

 

C’est-à-dire que si tu trouves qu’une chose est très «bonne», tu lui accordes une valeur moindre en termes monétaires. Alors, «meilleure» elle est (c’est-à-dire plus grande est sa valeur), moins elle vaut en termes d’argent. 

 

Tu n’es pas le seul dans ce cas : toute ta société entretient cette croyance. Par conséquent, vos enseignants reçoivent un salaire dérisoire et les strip-teaseuses, une fortune. Vos leaders font si peu, en comparaison des vedettes du sport, qu’ils se croient obligés de voler pour compenser la différence. Vos prêtres et vos rabbins vivent de pain et d’eau alors que vous lancez de l’argent aux vedettes du spectacle. 

 

Penses-y : si tu accordes à une chose une valeur intrinsèque élevée, tu insistes pour qu’elle soit bon marché. Le chercheur scientifique solitaire qui cherche un remède au sida quémande sans cesse de l’argent, tandis que la femme qui écrit un livre sur les cent nouvelles façons de faire l’amour et produit des cassettes et des séminaires de fins de semaine pour l’accompagner… récolte une fortune. 

 

Cette façon de penser contradictoire est une propension que vous avez; elle vient d’une idée fausse.  

Cette idée fausse, c’est celle que vous entretenez sur l’argent. Vous aimez l’argent, mais vous dites que c’est la racine de tout mal. Vous l’adorez, mais vous l’appelez «fric». Vous dites qu’une personne est «salement riche». Et si une personne devient vraiment riche en faisant de «bonnes» choses, elle devient immédiatement suspecte. Vous dites que c’est «mauvais». 

 

Ainsi, un médecin ne doit pas gagner trop d’argent, à moins d’apprendre à être discret sur ce point. Et un pasteur — holà! Il vaut vraiment mieux qu’il ou elle ne gagne pas beaucoup d’argent (en prenant pour acquis que vous laisseriez une femme être pasteur), sinon, il ou elle aura à coup sûr des problèmes.  

Tu vois, dans ton esprit, une personne qui choisit la vocation la plus élevée doit être la moins bien payée… 

 

Hmmm. 

 

Oui, «hmmm», tout à fait. Penses-y comme il faut, car c’est une idée complètement fausse

 

Je croyais que le bien et le mal n’existaient pas. 

 

C’est vrai. Il n’y a que ce qui te sert et ce qui ne te sert pas. Les termes «bon» ou «mauvais» sont relatifs, et les seules fois où Je les utilise, c’est ainsi. Dans ce cas-ci, en relation avec ce qui te sert (par rapport à ce que tu dis vouloir), tes idées sur l’argent sont fausses.  

Rappelle-toi, les pensées sont créatives. Alors, si tu crois que l’argent est mauvais mais que tu te crois bon… eh bien, tu peux voir le conflit. 

 

Alors toi, en particulier, Mon fils, tu agis carrément en fonction de cette conscience collective. Pour la plupart des gens, le conflit n’est pas aussi énorme que pour toi. Comme la plupart des gens font des choses qu’ils détestent pour gagner leur vie, ils n’ont pas d’objection à recevoir de l’argent en retour. Un «mal» pour un «mal», pour ainsi dire. Mais toi, tu aimes ce que tu fais de ta vie. Tu adores les activités dont tu la remplis à craquer. 

 

Donc, le fait de recevoir de grosses sommes d’argent en échange de tes services serait, dans ton système de pensée, recevoir un «mal» pour un «bien» et c’est inacceptable à tes yeux. Tu préférerais crever de faim plutôt que de recevoir du «fric» pour un pur service… comme si, d’une certaine façon, le service perdait sa pureté si tu recevais de l’argent en échange. 

 

On obtient alors cette véritable ambivalence à propos de l’argent. Une part de toi le rejette et une part de toi a du ressentiment de ne pas en avoir. L’univers ne sait pas quoi faire de cela, car il a reçu deux pensées différentes de ta part. C’est pourquoi ta vie, en ce qui concerne l’argent, connaît des hauts et des bas, car tu vas de haut en bas à propos de l’argent. 

 

Ton point de vue n’est pas clair; tu n’es pas vraiment certain de ce qui est vrai pour toi. Et l’univers n’est qu’une grande photocopieuse; elle ne produit que des copies multiples de tes pensées. 

 

Par conséquent, il n’y a qu’une façon de changer tout cela : tu dois changer l’idée que tu t’en fais

 

Comment changer mon idée? Mon idée, c’est mon idée. Mes pensées, mes attitudes, mes idées ne se sont pas créées instantanément. J’imagine qu’elles sont le résultat d’années d’expé-riences, d’une vie de rencontres. Tu as raison à propos de l’idée que je me fais de l’argent, mais comment puis-je changer cela? 

 

C’est peut-être la question la plus intéressante du livre. La méthode habituelle de création, pour la plupart des humains, est un processus en trois étapes impliquant la pensée, la parole et l’action.  

D’abord vient la pensée : l’idée formatrice, le concept initial. Puis vient la parole. La plupart des pensées finissent par former des paroles, écrites ou orales. Cela donne un supplément d’énergie à la pensée et la pousse dans le monde où elle peut être remarquée par d’autres. 

 

Finalement, dans certains cas, les paroles sont mises en action, et on obtient ce qu’on appelle un résultat : une manifestation, dans le monde physique, de ce qui a commencé par une pensée.  

Tout, autour de toi, dans le monde que l’homme a créé, est né ainsi, ou d’une variante. Les trois centres de création ont été utilisés. 

 

À présent vient la question : comment changer une pensée racine? 

 

Oui, c’est une très bonne question. Elle est très importante, car si les humains ne changent pas quelques-unes de leurs pensées racines, l’humanité pourrait se condamner elle-même à l’extinction.  

La façon la plus rapide de changer une pensée racine, ou une idée qui parraine, est d’inverser le processus pensée-parole-action

 

Explique-moi. 

 

Pose le geste à propos duquel tu veux avoir la nouvelle pensée. Puis, prononce les paroles à propos desquelles tu veux avoir la nouvelle pensée. Si tu fais cela assez souvent, tu formeras le mental à penser d’une nouvelle façon

 

Former le mental? N’est-ce pas du contrôle mental? N’est-ce pas de la manipulation mentale? 

 

Sais-tu dans quelle mesure ton mental a engendré les pensées qu’il entretient maintenant? Sais-tu que c’est ton monde qui a manipulé ton mental pour qu’il pense comme tu le fais? Ne vaudrait-il pas mieux que ce soit toi qui manipules ton mental, plutôt que le monde? Ne vaudrait-il pas mieux, pour toi, de former les pensées que tu veux avoir, plutôt que celles des autres? N’es-tu pas mieux armé avec des pensées créatives plutôt qu’avec des pensées réactives? 

 

Mais ton mental est rempli de pensées réactives – de pensées qui naissent de l’expérience des autres. Un très petit nombre de tes pensées naissent de données que tu as produites, encore moins de préférences que tu as produites. 

 

Ta propre pensée de base à propos de l’argent en est un exemple primordial. Ta pensée à propos de l’argent (c’est mauvais) va directement à l’encontre de ton expérience (c’est magnifique d’avoir de l’argent!). Alors, afin de justifier ta pensée racine, tu dois courir dans tous les sens et te mentir à propos de ton expérience. 

 

Tu es tellement enfoncé dans cette pensée qu’il ne te vient jamais à l’esprit que l’idée que tu te fais à propos de l’argent puisse être incorrecte. 

 

Le moment est maintenant venu de produire ta propre information. C’est ainsi que nous changeons une pensée de base, et que nous en faisons ta pensée de base et non celle d’un autre.  

En passant, tu as une autre pensée, à propos de l’argent, que Je n’ai pas encore mentionnée

 

Quelle est-elle? 

 

Qu’il n’y en a pas assez. En fait, tu entretiens cette pensée de base à propos d’à peu près tout. Pas assez d’argent, pas assez de temps, pas assez d’amour, pas assez de nourriture, d’eau, de compassion dans le monde… Peu importe ce qu’il y a de bon, il n’y en a tout simplement pas assez. 

 

Cette conscience de race, établie autour du «pas assez», crée et recrée le monde tel que tu le vois

 

D’accord, alors j’ai deux pensées de base (pensées racines) à changer à propos de l’argent. 

 

Au moins deux et probablement bien davantage. Voyons… l’argent est mauvais… l’argent est rare… on ne peut recevoir d’argent pour accomplir l’oeuvre de Dieu (c’est une pensée importante pour toi)… l’argent n’est jamais gratuit… l’argent ne pousse pas dans les arbres (alors qu’en fait, il y pousse)… l’argent corrompt… 

 

Je vois que j’ai un long chemin à parcourir. 

 

Oui, c’est vrai, si tu n’es pas heureux de ta présente situation financière. D’autre part, tu dois comprendre que tu es malheureux de ta présente situation financière parce que tu es malheureux de ta présente situation financière

 

Tu es parfois difficile à suivre. 

 

Tu es parfois difficile à guider

 

Écoute, c’est Toi le Dieu, ici. Pourquoi est-ce que Tu ne formules pas cela de telle façon que ce soit facile à comprendre? 

 

C’est ce que j’ai fait

 

Alors, pourquoi est-ce que Tu ne fais pas en sorte que je comprenne, si c’est ce que Tu veux vraiment? 

 

Ce que Je veux vraiment, c’est ce que tu veux vraiment — ni plus, ni moins. Ne vois-tu pas que c’est le plus grand cadeau que Je t’aie fait? Si Je voulais que tu aies autre chose que ce que tu veux, puis si Je faisais en sorte que tu l’obtiennes, où serait ton libre choix? Comment peux-tu être un être créatif si Je dicte ce que tu seras, feras et auras? Ma joie est dans ta liberté, non dans ton obéissance

 

D’accord. Que voulais-Tu dire en affirmant que je suis malheureux de ma situation financière parce que je suis malheureux de ma situation financière? 

 

Tu es ce que tu crois être. Quand ta pensée est négative, cela devient un cercle vicieux. Tu dois trouver une façon de briser le cercle.  

Une grande part de ton expérience actuelle est fondée sur ta pensée antérieure. La pensée mène à l’expérience, qui mène à la pensée qui mène à l’expérience. Lorsque la pensée racine est joyeuse, cela peut produire une joie constante. Lorsque la pensée racine est infernale, cela peut provoquer, et cela provoque, un enfer continuel.  

Le truc, c’est de changer la pensée racine. J’étais sur le point de te montrer comment

 

Vas-y. 

 

Merci.  

Il faut d’abord inverser le paradigme pensée-parole-action. Te rappelles-tu le vieil adage : «Pense avant d’agir»? 

 

Oui. 

 

Eh bien, oublie-le. Si tu veux changer une pensée de base, tu dois agir avant de penser.  

Exemple: tu marches dans la rue et tu rencontres une vieille dame qui demande des sous. Tu t’aperçois que c’est une sans-abri et qu’elle vit au jour le jour. Tu sais instantanément que, même si tu as peu d’argent, tu en as sûrement assez pour partager avec elle. Ta première impulsion, c’est de lui donner de la monnaie. Il y a même une part de toi qui est prête à fouiller dans ta poche pour y chercher un billet, une petite coupure, peut-être un billet de cinq. Peu importe, fais en sorte que ce soit un moment grandiose pour elle. Comble-la. 

 

Alors, la pensée intervient. Quoi, t’es fou? On n’a qu’une poignée de billets pour passer la journée! Tu veux lui en donner un? Tu commences alors à fouiller dans ta poche. 

 

Encore la même pensée : eh, eh, allons, tu n’es pas riche au point de pouvoir tout simplement donner tes billets! Donne-lui des sous, pour l’amour du ciel, et allons-nous-en. 

 

Tu fouilles rapidement dans l’autre poche pour essayer d’en sortir des pièces. Tes doigts ne trouvent que des sous. Tu es gêné. Te voilà, tout habillé, bien nourri et tu marchandes avec cette pauvre femme qui n’a rien. 

 

Tu essaies en vain de trouver une ou deux pièces de monnaie convenables. Oh, il y en a une, au fond de ta poche. Mais maintenant, tu l’as dépassée, en souriant faiblement et il est trop tard pour revenir sur tes pas. Elle n’en retire rien. Tu n’en retires rien, toi non plus, au lieu d’avoir la joie de connaître ton abondance et de la partager, tu te sens à présent aussi pauvre que cette femme

 

Pourquoi ne lui as-tu pas tout simplement donné les billets de banque! C’était ta première impulsion, mais ta pensée s’est soudainement mise en travers. 

 

La prochaine fois, décide d’agir avant de penser. Donne l’argent. Vas-y! Tu en as et il en viendra bien davantage. C’est la seule pensée qui te sépare de cette sans-abri. Tu sais clairement qu’il en viendra davantage mais elle, elle ne le sait pas. 

 

Lorsque tu voudras changer une pensée de base, agis selon la nouvelle pensée que tu as. Mais tu dois agir rapidement, sinon ton esprit va tuer l’idée avant que tu t’en rendes compte. Je veux dire littéralement que l’idée, la nouvelle vérité, sera morte en toi avant que tu aies la chance de la connaître.  

Alors, lorsque l’occasion se présentera, agis rapidement, et si tu fais cela assez souvent, ton esprit va bientôt saisir l’idée. Ce sera ta nouvelle pensée

 

Oh, je viens de saisir quelque chose! Est-ce ce qu’on entend par le Mouvement de la pensée nouvelle? 

 

Si ce n’est pas cela, ce devrait l’être. La pensée nouvelle, c’est ta seule chance. C’est ta seule véritable occasion d’évoluer, de grandir, de vraiment devenir Qui Tu Es Vraiment. 

 

À présent, ton esprit est rempli de vieilles pensées. Non seulement de vieilles pensées, mais surtout les vieilles pensées de quelqu’un d’autre. Il est important, à présent, il est temps de changer d’idée à propos de certaines choses. C’est cela, l’évolution

 

 

 dans A et B

Une Réponse à “Conversation avec Dieu – livre 1”

  1. madelaine dit :

    merci de tout coeur, la vie est un tresor!

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