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AIMANTATION ÉNERGÉTIQUE

Posté par othoharmonie le 24 avril 2016

 

 

Nous sommes des aimants, que nous en ayons conscience ou non ! Les énergies d’essence ou d’égo qui sont dans chacune de nos Dimensions de vie, attirent des gens, des situations, des événements qui ont le même taux vibratoire que nous. 

Chaque fois qu’une situation désagréable survient, nous pouvons nous demander quel type de pensées ou d’émotions nous avions au moment où cela s’est produit… 

Parfois, nous sommes inconscients de nos pensées, de nos émotions, et nous les vivons mécaniquement. Nous sommes dans des états de peur, de colère, de frustration… sans le remarquer vraiment, parce que cette situation dure depuis très longtemps ou parce qu’elle est refoulée et cachée derrière nos fuites de toutes sortes, nos courses, nos diversions avec différentes activités. 

aimantation energétique

Si nous changeons nos énergies internes, le monde externe change autour de nous.

En fait, il existe un mécanisme qu’on appelle la projection, qui consiste à voir devant soi ou autour de soi, les parties de notre ombre (de notre égo) que nous sommes encore incapable d’accepter de regarder. Ainsi, nous voyons chez l’autre ce que nous sommes en profondeur. Chaque caractéristique que nous dénigrons chez une personne est une partie de nous-mêmes que nous n’avons pas encore vue et qui est cachée dans notre inconscient. Lorsque nous sommes vraiment conscient de ce qui nous habite, nous avons de la compassion pour les autres, nous les comprenons, car nous comprenons ce qui les a conduit à vivre telle ou telle situation, semblable à ce que nous avons vécu. 

Alors à chaque fois que nous sommes en colère contre quelqu’un, nous pouvons nous demander : Est-ce que j’ai déjà fait ou dit quelque chose de semblable dans ma vie ?  

Et si nous sommes vraiment honnête, nous trouverons une ou plusieurs situations semblables, parfois dans un contexte plus subtil toutefois. Cet événement est donc un signal d’alarme pour nous inviter à changer cette façon de faire… afin de changer les énergies dans notre champ d’énergie (notre aura), l’ensemble de ce que nous sommes dans nos 7 Grandes Dimensions énergétique, et ainsi l’aimant que nous sommes changera et nous attirerons de nouvelles situations de vie. 

L’aimantation énergétique qui est aussi appelée la Loi d’attraction, est difficile à accepter par bien des gens parce qu’elle nous rend profondément responsable de tout ce qui survient dans notre vie. 

Toutefois, il est utile de savoir que chacun ne peut faire que selon sa conscience actuelle en accord avec ce qu’il sait et ne sait pas présentement. La compréhension véritable de l’aimantation fait aussi en sorte que nous évitons les accusations même si nous constatons que nous sommes le créateur de notre bonheur ou de notre malheur, car chaque accusation de soi ou des autres attire le négatif. 

Il est utile également de savoir que la visualisation de notre idéal de vie est bien précieuse pour l’aimanter et pour faire les pas nécessaires pour nous en rapprocher graduellement… Cependant, l’émotion qui nous habite est tout aussi importante que la pensée dans notre pouvoir d’aimanter.

Si nous pensons à une situation x, y ou z, en ressentant des émotions très désagréables pendant une grande partie de notre journée, en lien avec autre chose de notre vie… nous ne pourrons pas aimanter la situation agréable que nous voulons car la vibration que nous dégageons ne correspond pas suffisamment à la situation agréable que nous souhaitons. Nous devons nous mettre dans l’état émotionnel et mental qui correspond à ce que nous souhaitons pour l’aimanter vraiment.  

C’est pour cette raison qu’il a souvent été expliqué aux gens de ne pas seulement visualiser leur idéal, mais de le ressentir, et de ne pas se plaindre de ce qu’ils n’ont pas. Il convient plutôt de sentir tellement fort que la situation idéale est en préparation, qu’elle est sur le point de survenir dans notre vie, que nous pouvons déjà nous réjouir, et faire comme si nous avions déjà cela dans notre vie. 

En ayant ainsi des émotions agréables et des pensées positives, nous sommes dans une vibration qui correspond au taux vibratoire de la situation idéale que nous souhaitons, c’est ce qu’on appelle « un match vibratoire », une même longueur d’ondes, et nous verrons se manifester dans notre vie ce que nous souhaitons si nos émotions et nos pensées restent ainsi alignées avec notre désir profond. 

En ressentant des émotions désagréables, nous attirons des situations désagréables… Il s’agit aussi à ce moment « d’un match vibratoire » mais sous une forme négative. Nos émotions et nos pensées négatives ont aimanté une ou plusieurs situations négatives. 

Par conséquent, nous sommes invités à faire des pivots psychologiques aussi rapidement que possible, chaque fois que nous remarquons que nous ne sommes pas dans notre essence. 

Un pivot est un passage d’une pensée ou d’une émotion de bas taux vibratoire, à une pensée ou une émotion de plus haut taux vibratoire. Une « switch » comme on dit parfois aussi. « Switcher » ou pivoter, d’un état intérieur à un autre. Et éviter autant que possible de parler du négatif dans notre vie. Plus nous faisons rapidement nos « switchs », nos pivots, et plus nous pensons et parlons des choses que nous apprécions, plus notre vie devient agréable parce que nous vivons de plus en plus dans la pensée lumineuse et l’émotion harmonieuse qui attirent de belles et bonnes choses pour notre vie. 

Chaque situation désagréable qui survient est le résultat de pensées et d’émotions du passé qui étaient dans la négativité, la non-estime de soi, le pessimisme… en d’autres mots : nous étions dans de basses vibrations qui nous ont attiré la situation en question. À ce moment, il ne sert à rien de nous apitoyer sur notre sort, de nous mettre en colère, d’accuser l’extérieur, Dieu ou les gens, et de crier notre ressentiment. Tout cela ne ferait qu’attirer vers nous encore plus de situations désagréables ! 

Alors aussitôt qu’une situation désagréable survient, il convient de détourner aussi rapidement que possible notre attention de cette dernière, et plutôt préciser ce que nous voulons vraiment vivre, et nous aligner sur cela dès maintenant, en pensée, en émotions, et en actions. Plus notre vibration s’élèvera rapidement, plus la situation idéale que nous souhaitons se manifestera rapidement. 

Nous pensons parfois que nous sommes malchanceux ou victime ou… mais il n’en est rien. Tout ce qui survient dans notre vie est le résultat de nos énergies du passé. Et lorsque nous changeons nos émotions et nos pensées, notre vie change. Alors plus nous vivons avec Intelligence et Amour, plus nous récoltons des manifestations d’Intelligence et d’Amour des gens autour de nous. 

Pour plus d’informations sur l’Aimantation des énergies, vous pouvez visiter ces 2 sites :

SOURCES : www.everyoneweb.fr/abraham  et www.everyoneweb.fr/byronkatie

Sur le blog de Francesca http://othoharmonie.unblog.fr/

 

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La place des vaisseaux de cristal sur le chemin de l’initié

Posté par othoharmonie le 7 avril 2016

De la psychothérapie à la spiritualité en passant par le développement personnel : Pascal Lacombe

Pour vous guider dans la compréhension des sons et de leurs usages, nous vous invitons dans un parcours initiatique. Celui que nous prenons tous à un moment donné de notre légende personnelle et qui nous mène à la réalisation de notre nature spirituelle.

vaisseau de cristal

Un individu, vous, moi, traverse sa vie pendant de longues années, ignorant sa nature profonde et engendrant souffrance pour lui et pour tant d’autres, répétant sans cesse ses blessures dans tous les registres de sa vie.

Combien de temps avant qu’il consulte les ouvrages de ses pairs qui ont déjà traité de la difficile condition humaine ?

Combien de doutes et de marchandage avec soi pour oser franchir la porte d’un professionnel de la relation d’aide?

Combien de médicaments, de poudre de perlimpinpin et de gris-gris avant d’accepter l’inacceptable?

La souffrance reste encore sur le plan de la matière et malgré un changement pré senti, LE moteur de notre évolution.

Tout est duel comme vous le savez.
Blanc/noir, chaud/froid…Tout est polarisé… plus/moins.

Rencontre avec sa souffrance.

La souffrance est la polarité négative qui va pousser l’humain à se remettre en question pour trouver une solution à son malheur.

Il va devoir retrouver en lui les blessures originelles qui l’oppriment inconsciemment et qui l’obligent à revivre abandon-trahison-rejet-injustice-humiliation sur trois niveaux : avec ses référents parentaux, avec les autres et envers lui-même.

Sur chacun de ses niveaux, il va apprendre à pardonner et à se pardonner. Premier pas vers l’Amour inconditionnel. Être capable d’être une bonne Mère pour soi ; prendre en charge ses blessures et grandir en humanité tout au long de son processus d’individualisation.

D’un « Nous » sans réel existence personnelle issu du troupeau, de la tribu, de la lignée, de la Nation, l’Homme construit péniblement son identité et peut enfin dire « Moi je »
Moi je pense, moi je crois, moi je sens que je suis le digne héritier de la douleur du monde transmise de générations en générations.

La psychothérapie donne à l’Homme ses premières clés qui le libèreront de ses peurs, de ses hontes, de ses culpabilités, de ses colères, de ses peines et de tant d’autres parasitages relationnels.

Rebirth, sophrologie, psycho généalogie, dialogue intérieur, astrologie (pour ne citer qu’elles) et tout le panel des fabuleuses techniques dont le genre humain dispose pour guérir sa psyché et entreprendre le chemin de la connaissance de soi. Se libérer de son ignorance et de ses dommages collatéraux.

Si le traitement de sa souffrance le soulage progressivement de son malheur, l’individu va devoir pourtant continuer sa route et explorer la polarité positive de son Être pour trouver un état de bonheur.

La patience, la persévérance et l’endurance vont animer ses jours et éclairer ses nuits.

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Rencontre avec ses valeurs.

Nous n’héritons pas seulement de nos blessures mais aussi de nos valeurs.

Réussite, aventure, profit, justice, beauté, spiritualité…plus d’une centaine de valeurs et pourtant chacun(e) n’en porte qu’une petite poignée.

Ce sont nos moteurs de vie, nos principes actifs qui sous-tendent tous nos choix, consciemment ou inconsciemment.
Nos valeurs vécues en conscience dans notre quotidien rendent notre vie si riche, si pleine. C’est ce qui nous donne ce sentiment si doux d’avoir de la valeur. Cela construit l’estime de soi.

Estimer la valeur de son « moi » c’est comme soupeser l’or pour l’apprécier et lui donner un prix.
Identifier et vivre ses valeurs c’est donner du poids à sa vie, offrir de la valeur à son existence. Commencer à donner corps à son Essence.

Faut il pour cela faire aussi un tri avec nos croyances. Ces dernières nous font vivre nos valeurs d’une certaine manière. Souvent enfermantes et limitantes, nous pouvons choisir des croyances facilitantes et rendre notre vie harmonieuse pleine de nos valeurs.

Si la valeur « réussite » par exemple m’a été transmise avec les croyances qu’il faut être meilleur que l’autre pour réussir. Où qu’il faut tout lui consacrer, tout sacrifier pour la gagner, où mieux encore, que la réussite se conquière après tellement d’effort ; alors je vais vivre inconsciemment cette valeur selon son mode d’application prédestinée, programmée.

Par un travail d’introspection, l’individu peut reconnaître ses valeurs souvent héritées et se choisir des croyances adaptées à sa vraie nature, selon son environnement et les acteurs de sa vie, non plus selon les conditions du passé de nos aïeux.

Réussir c’est faire confiance par exemple. La Réussite vient en partageant. Réussir sans effort est possible…

Ce travail sur nos valeurs est le cœur du Développement Personnel.

Cette voie offre à l’Humain la possibilité d’exprimer ses besoins, ses sentiments et de grandir plus loin encore dans son individualisation en pouvant dire « Je »
Je pense, je crois, je sens.

Systémique, PNL, Analyse Transactionnelle, Gestalt et bien d’autres outils dans la boite du coach pour aider la personne à accoucher d’elle-même.

L’individu développe ainsi son assertivité et retrouve en lui l’énergie du Père.

Deviens qui tu es ! Ressent-il au fond de lui dorénavant.

Cette affirmation l’amène après tant de décennies à se découvrir et à entreprendre le chemin de sa réalisation personnelle.

Chemin faisant, Il a constaté que ces polarités ne sont que le double visages d’un personnage en lui qui fonctionne, agit, réagit d’une manière automatique, réflexogène et inconsciente.

Un être de surface qu’il apprend à reconnaître à travers son mental, son affect, ses sentiments, ses émotions et même dans ses postures et maux physiques.

En psychologie, on l’appelle la personnalité. En spiritualité, l’ego.
Et paradoxalement, pour découvrir qui nous sommes, nous devons semble t’il, rencontrer celui ou celle que nous ne sommes pas.

Cet aspect de nous limité, autocentré, en besoin de reconnaissance permanente et dans un état de manque inassouvi.

Plongeant alors dans les profondeurs de sa psyché, l’individu en quête de lui, porté par le « qui suis-je ? » ancestral, re-découvre alors un visage de sa nature profonde, un aspect de lui jusqu’alors inconnu ou oublié. Un espace en soi immobile, silencieux et observateur qui ne participe pas aux phénomènes mais qui peut sanctionner leur existence.

Ce phare dans la tempête qui garde le cap dans une foi et une certitude inébranlable.

Voilée par le parasitage de la personnalité, la vraie Personne se découvre progressivement. L’âme en nous. Notre Être essentiel reprend les rennes de notre existence.

Alors commence l’émerveillement !
La magie divine opère en acceptant de lâcher et d’offrir, dans un surrender complet, toutes les identifications qui ont construites de vies en vies, notre identité illusoire.

Toutes les dualités vont passées au filtre de cet être central pour unifier les polarités et retrouver ce sentiment d’infinie unité.

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Le retour à Soi.

Les retrouvailles avec le maître en devenir que nous sommes tous. Maître de notre mental et de ses pensées. Maître de nos sentiments, de nos émotions, de notre physicalité et même de nos énergies.

La maîtrise devient notre but, notre réalisation propre.
La maîtrise pour créer, créer un monde à l’image de Dieu en nous.

L’Être arpente dès lors le chemin de sa vie spirituelle.
Entendons Spiritualité dans son sens le plus large : la science de l’Esprit et la connaissance de l’état divin.

Car à ce « qui suis-je ? » qui hante la pensée humaine depuis des lunes et des lunes, peut-être pouvons nous nous poser la question suivante : suis-je un corps avec un esprit ou un esprit dans un corps ?

Après avoir éveillé l’énergie du Père et de la Mère en nous, le Maître intérieur se présente pour consciemment prendre la direction de notre vie.

Jusqu’alors il oeuvrait derrière la personnalité à laquelle nous donnions tant de pouvoir, tout notre crédit, toute notre
re-connaissance.

La « dés identification » d’avec ce personnage transforme le chemin d’individualisation en quête d’individuation.

D’un « moi je » à un « je » l’Être peut dorénavant dire «JE SUIS»
Et ce que « JE SUIS » je le suis, au-delà des rôles et des fonctions sociales, du genre et des attributs humains.

Être simplement, quand l’ego vit dans l’avoir.

Un Moi permanent sans aucun attachement aux sens et aux objets des sens.

Pour cela, nous disposons de moyens habiles comme le yoga, la prière, la répétition de mantras, le tai-chi….
Toutes ses techniques qui nous ramènent à l’essentiel, en l’essence-ciel.

Le son fait partie de ses dons que la Nature donne à l’Homme pour retrouver l’essence de son existence.


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COMMENT BIEN PRENDRE SOIN

Posté par othoharmonie le 19 mars 2016

 

Prendre soin, c’est aider l’autre à vivre ce qu’il a à vivre, ce n’est pas l’en empêcher, ce n’est pas tenter de lui faire faire l’économie d’une souffrance qui se trouve sur son chemin en la minimisant ou en la prenant soi-même en charge… c’est l’aider à entrer dans sa difficulté, à pénétrer sa souffrance pour pouvoir en sortir, conscient que ce chemin lui appartient et que personne d’autre que lui ne peut le parcourir.

Prendre soin, c’est apporter toute notre attention à la faculté de guérir de sa souffrance ou de résoudre sa difficulté qui est en l’autre plutôt qu’apporter un remède. C’est avoir confiance que l’autre dispose souvent de toutes les ressources nécessaires pour s’en sortir, s’il parvient à s’écouter ou à être écouté au bon endroit. Cela suppose que nous ayons acquis cette confiance et cette estime pour nous-mêmes. Comment pourrions-nous avoir confiance dans la capacité d’être de l’Autre si nous n’avons pas acquis confiance dans la nôtre ?

Apprendre-a-faire-confiance

Le risque, en prenant l’autre en charge, est de ne pas avoir conscience que ce n’est pas de lui dont nous prenons soin mais de nous, de notre image de bon saint Bernard, de sauveur et souvent de notre besoin de reconnaissance, de notre bonne conscience. S’il y a risque, c’est que comme nous nous occupons de nous-mêmes alors que nous croyons nous occuper de l’autre, notre attitude ne soit pas appropriée, pas adéquate, et qu’elle entretienne les deux dans la frustration, la confusion ou la dépendance.

Si nous avons appris à correspondre aux attentes des autres, à nous mettre sous tension pour eux, nous attendons presque immanquablement que l’autre corresponde à nos attentes et se mette sous tension pour nous. Ainsi, nous n’apprenons pas à aimer les autres comme ils sont mais comme nous voudrions qu’ils soient.

Rencontrer, c’est d’abord Etre. Cela n’empêche pas que nous ayons aussi le goût d’évoluer, de croître et particulièrement de croître ensemble. Grandir ensemble, en couple, en famille, entre amis, au sein d’une équipe de travail, est certainement la source d’une des satisfactions les plus profondément nourrissantes. Aimer l’autre comme il est, veut aussi dire que nous nous intéressons à lui et que nous accueillons ce qu’il devient ou pourrait devenir. C’est aimer l’autre avec tout son potentiel de croissance, d’ouverture, de diversification. Je vois des couples ou des familles dans lesquels chacun et chacune s’est mutuellement enfermé dans des rôles, en  arrêtant ou en limitant ainsi fortement tout processus d’évolution personnel et interpersonnel. L’anesthésie s’y installe vite…

Ainsi, si l’un se met à changer, à évoluer, à revoir sa façon d’être, l’autre ou les autres s’affolent. La différence est toujours vécue comme menaçante.

Nous avons peur de constater notre différence. Nous l’évitons ou la refoulons. Ce faisant, nous nous entraînons peu à accueillir la différence des autres. Face à la différence de l’autre, que faisons nous ? Nous l’évitons ou la rejetons. Nous tolérons l’autre dans la mesure où il est « même » et où « il m’aime ». Pour ce faire, nous rencontrons alors davantage les gens qui pensent comme nous, parlent comme nous, s’habillent comme nous, croient ou prient comme nous, font les mêmes choses que nous… C’est rassurant !  Nous vivons souvent la différence de l’autre comme un risque, une menace. Cette insécurité intérieure peut être telle, qu’elle s’extériorise en racisme, en intégrisme, en antisémitisme ou en homophobie, mais elle se manifeste plus couramment par le jugement, la critique, le reproche, la suspicion. La différence n’éveille pas la curiosité bienveillante, mais le doute et la méfiance.

Nous avons peur de prendre notre place, d’exister vraiment, d’affirmer notre identité parce que nous ne sommes pas assurés d’être aimés et accueillis comme nous sommes et, en retour, nous avons peur que l’autre prenne sa place, existe vraiment, affirme son identité parce que nous ne sommes pas assurés de pouvoir, nous, continuer d’exister devant lui. L’autre, même aussi proche qu’un conjoint, est toujours plus ou moins perçu come un empêcheur, je n’ose pas dire un ennemi, encore que … quelqu’un qui nous empêche d’être nous-mêmes.

Eh bien non, ce n’est pas « tout çà » qui nous empêche d’être nous-mêmes. Ce qui nous en empêche, c’est notre façon à nous de voir « tout ça », de vivre ces relations. Ce qui nous empêche d’être nous-mêmes, c’est que nos besoins de sécurité intérieure et de confiance n’ont pas encore reçu l’attention nécessaire pour se développer et nous permettre de vivre « tout ça » avec davantage d’aisance.  Je ne pense pas que nous puissions éradiquer tout à fait la peur. Elle fait partie de notre vie avec la confiance, et comme la peine et la joie. Ce qui libère, c’est de ne plus avoir peur d’avoir peur.

Si nous portons un masque et que l’autre porte un masque, ce n’est pas une relation, c’est un bal maqué. Alors, si c’est drôle et qu’on s’amuse des masques et des jeux, je ne vois que l’occasion de s’en réjouir. Malheureusement, l’expérience montre que ces bals masqués sont tristes et désolants. Ils ne rassemblent pas, ils isolent ; ils ne font pas rêver, ils empêchent de dormir ; ils ne se terminent pas en feu d’artifice, ils rétrécissent en peau de chagrin. Derrière ce masque sec de gentillesse complaisante, nous risquons de nous habituer à vivre des rapports anémiés, aseptisés, que nous pouvons très bien prendre pour de vrais rapports humains. Ainsi, si nous n’avons jamais bu que du coca-cola, nous pouvons passer notre vie sans imaginer que cela vaille la peine de goûter du vin.

Ma confiance dans la nature humaine ne va pas jusqu’à prétendre que toute vérité est bonne à dire tout le temps et à n’importe qui, certes non. Sans doute y a-t-il des circonstances où ne rien dire répondra à un besoin de patience, de prendre le temps, un besoin d‘attendre le moment opportun, un besoin de réflexion, de bienveillance ou de vérification…. Chacun de nous a ce choix et ce pouvoir dans sa vie quotidienne, tous les jours : contribuer ou non à la clarté, à la transparence, à la paix.

Je pense que chacun de nous reçoit, avec sa dignité, sa part dans cette responsabilité. Je souhaite que de plus en plus d’hommes et de femmes en prennent conscience et reconnaissent joyeusement cette responsabilité et l’assument dans leur vie quotidienne, heureux de contribuer ainsi, là où ils sont, avec les moyens qu’ions ont, au bien-être de l’humanité. Je crois en effet qu’il n’y aura pas de paix dans le monde tant que chacun d’entre nous ne prendra pas soin de sa paix intérieure, comme un jardinier prend soin de ses fleurs – chaque jour. Elle se propagera ensuite par rayonnement : la paix, c’est contagieux.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Le magnétisme personnel influe sur le regard et la parole

Posté par othoharmonie le 8 mars 2016

 

Qu’une sorte charme, d’ascendant, semble émaner de certains individus, c’est un fait d’observation courante. Les avantages pratiques qui en résultent fixèrent, il y a environ un demi-siècle, l’attention de divers psychologues. Ils s’efforcèrent de définir la nature de cet appréciable attribut, ainsi que les procédés à mettre en pratique pour l’acquérir ou le développer ils convinrent de le désigner par l’expression séduisante de « Magnétisme personnel ». Depuis, des ouvrages traitant de la question se sont multipliés.

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Il y aurait, nous disent presque tous les auteurs, des Hommes « magnétiques » et des Hommes « non magnétiques ». En réalité, chacun irradie une influence exactement expressive de ses qualifications affectives ou intellectuelles. Insignifiante ou intense, harmonieuse ou inharmonieuse, alternante ou continue, une influence invisible s’extériorise de toute créature humanise et impressionne plus ou moins favorablement ceux pour lesquels elle se trouve habituellement en relation, ceux à qui elle pense et même, certains inconnus que leur similitude ou leur complémentarisme mettent en rapport, en réceptivité avec l’émetteur.

Le magnétisme personnel doit donc être considéré comme une subséquence de la vie psychique, c’est à dire de la pensée, de toutes les sources de celle-ci. Chez certains, il surabonde, chez d’autres il vacille. Les caractères fermes, résolus, irradient un magnétisme dominateur, tout différent de celui des velléitaires. Instable chez les êtres changeants qui passent fréquemment de l’exaltation à la dépression, il garde une continuité très efficace quand l’orientation du cours des pensées, maintenu vers la poursuite d’un objectif bien défini, assure la convergence de celles-ci. Des qualités morales (bienveillance, sociabilité, droiture) résulte son harmonie qui détermine une résonance sympathique dans l’âme des bienveillants et des sociables, ainsi que la confiance et l’estime de ceux-ci. Chez les violents, les despotiques, il peut être oppressif, et imposer à certains une véritable subordination, mais il engendre de l’extérieur des antagonisme et des heurts. En résumé, l’agent essentiel du magnétisme personnel n’est autre que l’influence radiophysique.

L’aspect extérieur comme le regard, la parole, l’attitude paraissent considérés comme des éléments capitaux. En réalité, tout cela est secondaire. De deux hommes, l’un d’allure bénigne, effacée, l’autre d’allure hardie, ostentatoire, le premier peut être plus magnétique que le second. Expliquons-nous :

Des yeux brillants, fixes, largement ouverts constituent un élément physique d’esthétique qu’il ne faut pas sous-estimer. Un regard fuyant et mal assuré impressionne désavantageusement, mais la puissance fascinatrice de l’œil s’apparente de très près à celle du point brillant à l’aide duquel on peu parfois produire l’hypnose, justement pour démontrer qu’un instrument matériel détermine le même résultat que la fascination humaine. S’exercer à regarder sans ciller et hardiment à la racine du nez, entre les deux yeux, ceux à qui l’on a affaire, développe une certaine forme d’assurance. A ce titre, c’est un exercice utile. Mais c’est l’intensité de la vie psychique qui donne au regard son influence magnétique. Ce qu’il y a derrière les yeux importe plus que les yeux eux-mêmes. La fermeté intérieure réelle l’emporte sur la simulation extérieure de la hardiesse.

Par là même…. Il est entendu qu’une parole distincte, claire, calmement affirmative, constitue un moyen d‘influence inconsidérable. Le caractère résolu de la pensée qui s’exprime ainsi donne d’autre part à la voix un magnétisme qui en restera absent si l’excellence de la diction, si la facilité d’élocution et la virtuosité expressive restent seules en jeu. Qui possède mieux qu’un comédien, qu’un tragédien, la maîtrise de ses moyens vocaux. Or, ce même artiste, si émouvant sur scène, peut fort bien manier de puissance persuasive, d’autorité, sinon de charme, dans la vie quotidienne, même et surtout, lorsque ce à quoi il tient par-dessus tout devient le sujet d’un ébat.

De même, l’Homme accoutumé professionnellement à commander, à obtenir, en vertu d’insignes ou de titres, l’obéissance passive et qui, de ce fait, use d’un verbe péremptoire, perd souvent tous ses moyens s’il a affaire à des gens qui ne dépendant pas de lui.

Comme le regard « magnétique », la parole « magnétique », celle qui imprègne profondément l’esprit, qui y implante le germe de sentiments oud e convictions irrésistibles, procède de dispositions intérieures, d’une invisible influence inséparable de qualifications intrinsèques, tout à fait distinctes du talent oratoire. La faconde du « beau parleur » et les subtilités de la rhétorique sont des éléments de suggestion verbale qui suffisent à perturber l’imagination ou, le jugement des indécis, des subjectifs et plus encore des perturbés mentaux ; elles restent sans effets sur les esprits objectifs dont le discernement, sans cesse en éveil, gouverne l’impressionnabilité physique et intellectuelle.

Il en va de même pour l’attitude. Celle des présomptueux, des impulsifs, des infatués ou des égoïstes, leur donne l’apparence de la sûreté de soi. Mais cette apparence repose sur une illusion. La sûreté de soi, elle repose sur des certitudes ; certitude d’une capacité d’effort éprouvé, d’un savoir étendu et précis, de possibilités réalisatrices mises en évidence par des accomplissements antérieurs, d’une impassibilité plusieurs fois vérifiée en mainte circonstance périlleuse. Là, encore ce sont les dispositions psychiques qui dégagent une influence, non pas l’imitation de l’attitude qu’engendrent ces dispositions.

Une valeur intrinsèque supérieure n’est pas incompatible avec la timidité, la gaucherie, l’embarras en public. Cela vient souvent de ce que l’intéressé, préoccupé principalement de choses sérieuses, de l’exécution de quelque grand dessein, de hautes idéologies, se détourne malaisément des richesses de sa vie intérieure et ne saurait posséder la désinvolture d’un danseur mondain. Son magnétisme personnel, inopérant sur l’immense majorité, sans résonance sur l’infantilisme cérébral de ceux qui le considèrent d’un œil narquois, influe exclusivement sur les gens dont le mental est réceptif à l’espèce et à la qualité de ses sentiments et de ses pensées.

Moralité : Ne pas se fier aux apparences !

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CHAQUE EXCES EST SIGNE DE MANQUE

Posté par othoharmonie le 22 février 2016

 

Qu’est-ce que la jalousie ? Voici donc quelqu’un qui possède quelque chose que je ne possède pas. Voici donc quelqu’un qui sait faire quelque chose que je ne sais pas faire. Voici donc quelqu’un qui ose effectivement quelque chose que je n’ose pas.

Posséder, savoir faire, oser. C’est ainsi que l’on fabrique des dieux. C’est ainsi que nous donnons du pouvoir aux autres. C’est ainsi que nous nous rendons esclaves ou pour le formuler en termes modernes, c’est ainsi que nous critiquons. Or, cette critique diffère-t-elle d’une tristesse déguisée ou d’un adieu à nos capacités personnelles, aux moyens qui nous sont donnés personnellement ?

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Lorsque nous critiquons certaines caractéristique sou un certain comportement ; ne nous rendons-nous donc pas compte que nous souhaitons en fait nous comporter exactement de la même manière que l’autre, ou que nous venons de sortir de cette phase il n’y a pas encore longtemps ? Est-ce que nous ne trouvons pas que l’autre a ceci ou cela de trop, pour la simple raison que ceci ou cela nous manque ?

Toute critique d’un excès chez autrui nous indique nos seuils de vulnérabilité, d’inachèvement. Acceptez donc tout simplement ce que réalise ou possède l’autre : pour quelles raisons en a-t-il besoin. En supposant que vous soyez dans la même situation ou dans une situation comparable, vous en auriez également besoin. Mais demandez-vous surtout si vous en auriez véritablement besoin.

Si vous trouvez excessif que quelqu’un d’autre conduise une voiture de luxe, demandez-vous si vous avez suffisamment conscience de vous-même ; et si vous n’avez pas en fait le même besoin que l’autre.

Si vous trouvez excessif que quelqu’un parte cinq fois par an en vacances, demandez-vous ce que représente pour vous, votre intérieur ; et pour l’autre, le sien.

Ensuite regardez de près ce dont l’autre n’a pas assez. Chaque excès chez une personne est le signe d’un manque ; d’un trop peu ; cela se reconnaît toujours à son contraire. Trop d’affairement – trop peu de temps livre. Trop de sexe – trop peu d’amour. Trop de fête – trop peu de calme et de repos.

Vu sous cet angle, ne pensez-vous pas que vous pouvez vous estimer satisfait avec le soi-disant peu que vous avez ?

Chacun de nous a certainement joué un jour à ce jeu de devinette quelque peu éprouvant qui consiste à trouver ce que telle situation signifie pour moi.

Il n’est pas difficile de pousser la question jusqu’au fatalisme, de voir dans chaque mirage un message personnel de l’univers, sans remarquer que notre propre vis à vis « a quelque chose à nous dire » (qu’il le veuille ou non).

Nous nous entourons tous de personnes qui d’une manière ou d’une autre nous communiquent des messages. « Le comportement de l’autre est toujours une expérience pour moi. Mon comportement est une expérience pour lui. Je te vois et tu me vois. Je fais l’expérience de toi et tu fais l’expérience de moi. Je vois ton comportement et tu vois mon comportement. Mais je ne vois pas quelle expérience tu fais de moi ; de même que tu ne vois pas l’expérience que je fais de toi », L’expérience que nous faisons en général et que l’autre, notre miroir, nous confirme, est la suivante :

Ce que j’aime chez l’autre, c’est moi-même ; ce que je rejette chez l’autre, c’est moi-même.

Il est étonnant de voir avec quelle rapidité nous pouvons nous défaire de certains de nos « défauts » du seul fait que nous les reconnaissions chez l’autre. Bien sûr, nous pouvons de la même manière apprendre à aimer des faiblesses en nous parce qu’elles nous rendent si semblables à l’autre. Citons Laing : « Mais je ne vois pas l’expérience que tu fais de moi, et de même, tu ne vois pas l’expérience que je fais de toi ».

Lorsque cela est nécessaire pour l’exploration de nous-mêmes, le reflet de notre miroir change ; nous changeons d’ami, de travail, d’appartement et, après vingt ans de vacances au même endroit, peut-être aussi de lieu de villégiature. Chaque changement nous conduit un peu plus loin, nous rapproche un peu plus de nous-mêmes. Les miroirs ne deviennent aveugles que lorsqu’ils sont vieux.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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DEVENIR MAITRE DE SOI-MEME

Posté par othoharmonie le 14 février 2016

Nombreux d’entre nous sont appelés maintenant à « prendre leur poste ».

Nulle âme n’est ici par hasard, et même si bon nombre ont été leurrées et utilisées comme « ressource » ou « main d’œuvre » de la part des élites et d’autres civilisations interdimensionnelles ou extra-terrestres, beaucoup ont aujourd’hui conscience de l’urgence qu’il y a à ce que chacun prenne la responsabilité qui lui incombe : ouvrir les yeux soi-même et passer à l’action. Passer à l’action ne veut pas nécessairement dire aller manifester dans la rue ou écrire une lettre au président de la République. Non, la toute première action et l’action principale que nous devons engranger, est celle de notre propre libération, par la Conscience.

Et ce chemin implique Discipline, Attention, Courage, et Dévouement. Etre dévoué à la Conscience cela veut dire que tout ce que nous faisons doit être passé sous le crible de cette Nouvelle Conscience et que nos anciens schémas ne peuvent tout simplement plus survivre à ce nouveau filtre. Pourquoi la plupart des humains actuellement sur Terre lorsqu’ils sont confrontés à la réalité sur un sujet comme : l’horreur de la cruauté animale dans l’industrie alimentaire (et autres industries), la toxicité de la nourriture industrielle, le scandale des chemtrails, du système médical, et la réalité sur la présence extra-terrestre, réagissent-ils souvent si violemment ? Parce qu’en une fraction de seconde, leur cerveau a analysé que si cette chose était vraie, cela impliquerait tellement de CHANGEMENTS dans leur vie, qu’en une seule fraction de seconde, l’individu a estimé qu’il était préférable de tout rejeter plutôt que d’avoir à supporter le poids ensuite de la RESPONSABILITÉ.

TERRA


La responsabilité de ne pas avoir su cela plus tôt, la responsabilité de s’être trompé pendant toutes ces années, la responsabilité de ne pas avoir écouté ceux qui pourtant ont eu le courage de transmettre ces informations malgré les animosités qu’ils ont reçu en retour, dont peut être les nôtres, la responsabilité d’agir et de changer en fonction des nouvelles informations reçues. Combien sont prêts à accepter cela ? Si rejeter l’information (que ce soit violemment ou en la ridiculisant selon la technique de défense que l’ego de la personne utilisera) permet à l’individu en question de ne pas remettre en question ses croyances, et de ne pas avoir à sortir de sa zone de confort, alors c’est ce que bon nombre d’individus cherchant la facilité choisiront. Car le chemin de la vérité est loin d’être le plus facile. 

Le chemin de la Vérité implique un courage hors pair. Et je ne parle pas là simplement de « manger bio » ou de savoir que les « extra-terrestres existent ». Pour beaucoup d’humains, considérer ne serait-ce que ces deux choses est déjà une remise en question des plus bouleversantes. Mais comment ces personnes vont-elles faire quand des choses bien plus « lourdes » vont arriver à leur conscience ? La conscience gagne du terrain. Ceux dont la conscience s’est ouverte avancent maintenant à toute vitesse pendant que ceux qui choisissent délibérément le déni (car ne pas vouloir voir est un choix), accumulent le « retard ». Mais le problème est que plus nous sommes éloignés du wagon de la Conscience qui est en train d’emmener les volontaires et les chercheurs de Vérité, plus le choc sera rude lorsque des évènements extérieurs sur Terre prendront place. Nous en avons eu un triste aperçu lors des 2 derniers attentats parisiens. La population ne comprend pas ce qu’il se passe, elle ne voit pas les pièges qu’on lui tend, elle ne saisit pas ce qu’il se trame derrière le rideau. Elle court tout droit dans la gueule du loup et elle ne cherche à aucun moment à comprendre qui est ce loup et ce qu’il fait. Elle accèpte ce qu’il lui donne à manger, à regarder, à penser, à faire, sans remettre en question ni ses motivations, ni le bien fondé de ses demandes. Le peuple humain n’est pas stupide, il est naïf. Il croit tout ce qu’on lui dit, surtout si cela provient d’un homme en costume noir, ou si c’est passé à la télévision. Il a été endoctriné à croire tout ce provient de cette boîte noire machiavélique et sa vie n’est déterminée que par ce que l’on lui a montré au travers d’elle.

 

Devenir maître de soi-même, voilà l’antidote à la confusion. Apprendre à contrôler ses pensées et ses émotions, pour ne plus être au service d’elles mais pour œuvrer ensembles. Cela demande de la discipline, et du travail. La vraie Conscience n’est pas un « hobby » que l’on pratique le soir où le week-end, comme un cours de yoga. La vraie Conscience est une discipline permanente. Maintenir sa propre vibration devient plus que jamais primordial. Vous avez certainement remarqué mon évolution en terme de vibration depuis le début de mon blog début 2014. Ma vibration est de plus en plus forte, puissante, dans le sens « ancrée ». Je l’ancre sur Terre et je la maintiens, jour après jour. Et chaque jour un peu plus, grâce à ce recul que j’ai pris, (être en retrait aussi des communautés spirituelles qui sont en grande partie vérolées), je deviens un peu plus Qui je Suis. Raison pour laquelle lorsque je vois toutes ces personnes en quête de réponses spirituelles regarder des tonnes et des tonnes de contenus et de vidéos, je me demande comment ils vont faire pour retrouver leur propre vibration ensuite. Cela ne fait qu’accentuer leur propre confusion actuelle, et cela bien sûr est l’objectif de ceux qui ne souhaitent pas que vous vous reconnectiez à vous mêmes et découvriez la vérité. Noyer l’information dans un géant bain de faux et de vrai, permet aux esprits les moins affûtés de s’y perdre. 

SOURCE  AUTEUR : LAURA MARIE

internet : www.LauraMarieTV.com

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Ne vous fiez pas trop aux sons

Posté par othoharmonie le 24 janvier 2016

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 om

Bien des gens sont presque fous d’émerveillement s’ils pronon­cent correctement « OM », Or, par lui-même, « OM » n’est rien, il ne signifie rien, et cela, même si vous le prononcez comme il doit l’être en sanscrit. Il est superflu de prononcer correctement une « expres­sion métaphysique du pouvoir », à moins que vous ne pensiez aussi correctement. 

Considérez ceci: pensez à votre émission de radio. Il y a certains sons qui, par eux-mêmes ne peuvent être diffusés qu’à l’aide d’une onde por­teuse. Celle-ci est pareille à la lumière nécessaire pour projeter une image cinématographique ou de télévision, ou vos diapositives sur un écran. Les diapositives en elles-mêmes ne sont rien sans la lumière. Il faut un rayon de lumière comme véhi­cule, et précisément de la même manière, il faut une onde porteuse pour diffuser votre programme de radio. 

La musique, la bonne musique peut exalter et éle­ver spirituellement. Elle peut inciter à croire davantage à l’honnêteté de ses compagnons. C’est certainement une réalisation des plus désirables en elle-même. Mais une musique conçue dans une intention particulière peut transformer une foule, ou une troupe avant le combat. Les chansons de route aident à marcher correctement et au prix d’efforts moindres. Mais maintenant, que s’est-il donc passé dans le monde? 

Si seulement les gens pensaient à aimer les autres, à leur témoigner indulgence et estime. Il n’est nullement nécessaire, nullement fatal que les choses continuent de la sorte. Il faudrait seulement que quelques person­nes décidées, aux intentions pures, produisent en musique et dans le langage les sons qui permet­traient à notre pauvre monde, si gravement éprouvé, de recouvrer quelque apparence de bon sens en remplacement du vandalisme et de’ la délinquance juvénile qui nous assaillent quotidien­nement. Il faudrait aussi une certaine censure de la presse; car la presse, presque sans exception, s’efforce toujours de présenter les choses de façon sensationnelle, les gens plus assoiffés de sang et les événements plus horribles qu’ils ne le sont dans la réalité. 

Pourquoi ne pas nous imposer une période de réflexion, rendue facile par la puissance des sons qui dirigent les pensées de bien des gens? Les sons, pourvu qu’ils s’inspirent d’une pensée. 

L’homme vit dans un monde très matériel et il ne croit qu’en ce qu’il peut saisir entre les doigts et le pouce. Les animaux n’ont pas de pouce et sont incapables de saisir un objet à deux mains; ils ont donc dû évo­luer spirituellement, et la plupart des animaux sont spirituels: ils ne tuent pas, sauf dans le cas d’absolue nécessité, pour manger. Et si un chat « terrorise et torture» une souris – eh bien! c’est là une erreur de l’homme – la souris est absolu­ment inconsciente de tout cela parce qu’elle est hypnotisée et ne ressent aucune douleur.

 

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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Une mésaventure amoureuse d’Apollon

Posté par othoharmonie le 23 décembre 2015

 

ApollonComme chacun qui lit Histoires-Mythiques le sait, le bel Apollon a beau être beau, ses réussites personnelles en matière de conquête de donzelles et damoiseaux sont décevantes. Tous ses plans Q tournent soit au fiasco, soit à la violence, soit à la mort impromptue du partenaire. On s’est beaucoup interrogé sur les raisons d’une pareille débâcle. Ovide a bien une explication, mais j’avancerais plutôt l’hypothèse suivante :

Apollon drague comme Howard Wolowitz dans The Big Bang Theory – c’est-à-dire comme une savate.   

Tel fut le cas lorsqu’il rencontra Chioné, la fille du roi Daïdalion. Le monarque en question était lui-même le fils d’Éosphoros, l’étoile du matin, subséquemment le frère de Céyx. Non content d’avoir des stars dans ses ancêtres, Daïdalion avait fort mauvais caractère : ainsi, sa principale occupation consistait à combattre, guerroyer, défier, affronter, surpasser, dominer, massacrer, et piller par-dessus le marché. Pendant qu’il partait à la guerre subjuguer tous ceux qui avaient le malheur d’être ses voisins, il laissait Chioné, à l’âge de quatorze ans, folâtrer aux jeux de l’adolescence (fumer en cachette dans les toilettes, sécher les cours, cramer les sous paternels en shopping, prendre ses premières cuites, une ado, quoi). Or, Chioné était une ado plutôt jolie, hormis l’acné juvénile.

Tous les mecs de son âge voulaient être ses boyfriends et lui déclarer leur flamme tel Justin B. envoûtant Selena G. Toutes ses bestaaah lui enviaient son nombre faramineux de prétendants. Apollon, passant par là, tomba lui aussi amoureux de la donzelle ; et comme l’Olympe n’accepte jamais l’extradition dans les procès pour détournements de mineurs, il se promit de se la faire le soir même.

 Il conçut même un plan : il l’approcherait sous un habile déguisement, la tranquilliserait et dès qu’elle relâcherait son attention, hop ! Il lui apprendrait ce que c’est qu’un homme, un vrai (enfin, un dieu). Il allait attendre le soir, pour bien élaborer son plan dans les moindres détails. Mais un autre dieu avait repéré la princesse, et celui-là n’attendit pas. Hermès, émoustillé par les attraits de Chioné, se glissa ni vu ni connu près d’elle.

Au moment propice, il la toucha avec son caducée magique : la jeune fille s’endormit sur-le-champ. Le dieu dépucela la demoiselle endormie, ce que je me permets de trouver moyennement galant, et s’en fut incognito avec ses sandales ailées et son caducée-GHB. Quand on pense que c’est Apollon qui lui a offert le caducée, à la base, eh bien bravo. Chioné se réveilla les vêtements en bazar, et s’étonna fort :

– Ouais, trop chelou ce truc, j’ai eu un vieux coup de pompe, chais pas c’est quoi. C’est peut-être le truc qu’ils disaient sur Grèce  l’autre fois, la narcolemmie ou un truc du genre. Ça explique tout en fait. C’est des crises de narcopepsi aussi que j’ai en cours de français. Elle restait ainsi pleine de perplexité quand la nuit tomba (CHBAM !) et qu’aux premières lueurs des étoiles, une vieille femme vint vers Chioné et la salua. On aura tous deviné que la senior en question n’est que l’apparence d’emprunt du jeune et viril Apollon. Observons-le à l’œuvre. Apollon

 – Eh bien ma petite, vous me semblez toute désappointée. Quelqu’un vous aurait-y fait des misères ? Si vous le voulez, ma chérie, je puis… vous… consoler… Chioné

 – Euh, madame, je veux pas vous décevoir mais voilà, j’aime les jeunes…

Enfin, grâce à un habile stratagème à base de tricot et de dentier, Apollon réussit à tromper la vigilance de la belle et à la conquérir au moins aussi galamment que le fit Hermès. Quels romantiques, ces dieux. Sur ce, Apollon se retira sur l’Olympe, sans aucun remords de son viol et tout fier d’avoir pris la virginité de Chioné. Croyait-il.

Ce qui nous laisse à dire qu’Apollon est quand même le seul dieu de l’Olympe à se faire piquer sa meuf avant le premier rendez-vous. On applaudit l’artiste. Très logiquement, Chioné tomba donc enceinte de deux faux jumeaux, qu’elle enfanta neuf mois plus tard, et qu’elle nomma, pour le fils d’Hermès, Autolycos, et pour le fils d’Apollon, Philammon. Par la suite, et sous l’influence d’une idéalisation excessive du père absent tout à fait intéressante sur un plan freudien, Autolycos devint voleur et Philammon musicien. Cependant, loin de se consacrer exclusivement aux langes de ses fistons, la jeune mère de quinze ans Chioné songeait à sa mésaventure :

– Hey, se dit-elle, tout de même, c’est deux dieux qui étaient à fond sur moi, grave. Et pis pas genre l’autre ringard d’Héphaïstos. Naaan, des Olympiens trop people, des jeunes et beaux gosses qu’on les honore dans des temples et tout.

 C’est hyper swag. Faut qu’je sois vachement sexy, quand même. Bouffie d’orgueil, et trop illettrée pour avoir lu les divers articles d’Histoires-Mythiques qui l’auraient pourtant prévenue, elle se mit à comparer sa beauté à celle des déesses. Et qui passait justement près de l’endroit où Chioné baguenaudait ? Artémis, déesse de la chasse et de la virginité, qui traquait biches et chevreuils dans les bois attenants, en compagnie de son cortège de nymphes et de jeunes filles militantes du MLP (Mouvement de Libération des Pucelles). Chioné la toisa de haut en bas, désapprouva sa mode vestimentaire, et nargua Artémis :

– ‘Tin mais t’es trop boloss toi pour une déesse. Quoi, chais pas c’est où que t’as acheté tes fringues, mais laisse tomber les minijupes, à côté de moi tu fais juste pas le poids niveau sexitude, han !

– Comment cette mijaurée ose-t-elle prononcer des paroles si téméraires ?

– C’est toi la téméraire, rétorqua Chioné. Outrée de cette insulte et à sa beauté et à l’art de la répartie, Artémis saisit son arc et décocha une flèche en plein dans la langue de la princesse.

Apollon1Non, pas de fausse indignation, lecteur, je sais que vous avez rêvé de faire ça à votre petite sœur (je salue la mienne au passage, bises, et n’oublie pas mon anniversaire). La pauvre Chioné se vida de son sang par cette blessure, et défuncta sans (plus) mot dire. Quand son père, le roi Daïdalion, ce monarque aussi pacifiste que Ben Laden, apprit sa mort, il pleura comme une fillette et songea au suicide. Il l’aurait voulu théâtral, par exemple se jeter dans le bûcher funéraire de sa fille et brûler tout vivant en poussant des cris d’horreur qui auraient glacé d’effroi toute l’assistance. Manque de bol !

Alors qu’on venait d’allumer les flammes et qu’il prenait son élan, Daïdalion fut ceinturé par son entourage qui veillait au grain. Mais le père éploré refusait d’être sauvé. Dans un moment d’inattention, il mit une droite à l’un de ses sauveurs, s’échappa, courut jusqu’à la falaise la plus proche et se précipita dans le vide.

 Re-manque de bol ! Apollon vit son beau-père d’une nuit faire le saut de l’ange. Pris de pitié, il transforma vite fait le suicidaire en oiseau, en épervier pour être précise.

Ainsi Daïdalion foira-t-il complètement son suicide. Mais il ne perdit pas son caractère belliqueux, s’acharnant même sous sa forme d’oiseau à massacrer les autres zoziaux tel un Bachar Al-Assad à plumes. Quand même les dieux vous contrarient, on peut bien avoir mauvais caractère.

Sources : Ovide, Métamorphoses ; Hygin, Fables.

 Retrouvez les articles d’Histoires-Mythiques sur http://histoires-mythiques.skyrock.com

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Il y a une dimension de lâcher-prise dans le pardon

Posté par othoharmonie le 24 novembre 2015

 

 

Quand celui-ci est avant tout l’abandon du jugement qui nous détruit et la rage qui nous consume, quand il s’accompagne d’une remise en question de la posture de supériorité du haut de laquelle on s’estimait en droit de juger l’autre sans appel et de prononcer son exécution. Au jugement succède alors l’humilité, dont la racine renvoie à humus, la terre, et à humain : je descends de la tour d’ivoire de mon juge intérieur, je pose mon fardeau d’accusations à terre, au sol, je remets jugement juste et pardon authentique à plus grand que moi, au Ciel et à la Terre. Et dans cette mise à terre, au propre et au figuré, je trouve le moyen de décharger ces millions de volts de haine qui menaçaient de me détruire, moi.

 1 Emanation lumière

C’est pour favoriser ce surprenant renversement de posture, ce passage du jugement au pardon, que le rituel que j’ai reçu de Miguel RUIZ consiste prioritairement à apprendre à demander pardon, aussi paradoxal que cela puisse paraître à celui qui a souffert et qui s’estimerait plutôt en droit de recevoir une demande en pardon. La clé de ce paradoxe, c’est qu’on ne demande pas pardon pour ce que l’autre personne nous a fait, bien entendu, car elle seule en porte la responsabilité. On demande pardon pour sa propre haine, pour la façon dont on a peut-être utilisé les torts de l’autre pour alimenter trop longtemps notre ressentiment et empêcher ainsi nos plaies de cicatriser. 

On demande pardon pour se libérer soi-même! Pour ne plus laisser à l’autre le pouvoir de dicter notre état intérieur. Pour reprendre notre pouvoir et notre part de responsabilité. D’où ce paradoxe que le pardon est une vertu qui semble disparaître en l’exerçant : en demandant intérieurement pardon, en abandonnant mes jugements, en arrêtant de haïr… c’est le besoin même de pardonner qui semble disparaître avec! Qui suis-je pour juger? Et par conséquent, qui suis-je pour pardonner? 

Par ignorance, par manque d’éducation – et je ne juge personne en disant cela, c’est juste là que nous sommes actuellement en tant que société – nous devenons souvent nos pires bourreaux, à notre insu. À la suite du mal que nous avons réellement subi, notre coeur et notre mental inconscients et non éclairés nous enferment dans un cocon intérieur cauchemardesque, tissé de nos propres pensées et sentiments qui – partant de méfaits bien réels – ne font que les amplifier, les aggraver et les faire perdurer. Parvenir à conscientiser cet automatisme, à voir comment nous fonctionnons aux niveaux affectif et intellectuel, puis à inverser la vapeur, à cesser ce tissage infernal pour retrouver la liberté intérieure et la lumière, c’est ce que permet un travail conscient sur le non-jugement et le pardon.

Il n’y a nulle obligation à rester dans la froide obscurité de son cocon de haine, à attendre passivement qu’un miracle vienne le déchirer et nous redonne accès au grand jour et à la chaleur du soleil. Nous pouvons agir nous-mêmes de l’intérieur. » 

« Dans le langage courant, les verbes pardonner et excuser sont souvent employés l’un pour l’autre, d’où cette confusion. « Excuse-toi! » dit-on à un enfant qui aussitôt murmure penaud « Pardon… ». En réalité, ce sont des choses très différentes. Quand j’excuse quelqu’un, cela veut dire que je ne retiens plus aucune charge contre lui. Quand je lui pardonne, cela veut dire que je cesse de le détester, de lui en vouloir. On est dans deux registres différents.

On notera au passage que s’excuser soi-même (« Je m’excuse ») est une pratique un peu douteuse; par analogie, imaginez quelqu’un qui vous dirait : « Je me pardonne! ». Il est plus juste de présenter ses excuses, excuses que l’autre est libre d’accepter ou non. Présenter ses excuses, c’est reconnaître ses torts. Cette reconnaissance exprimée permet à l’autre de décider comment y réagir : excuser ou non, pardonner ou pas, excuser sans pardonner, etc.

La pratique du pardon exige donc une conscience plus aiguë de ce qui se passe en nous, et en particulier une meilleure distinction entre ce qui se passe dans notre tête, dans notre coeur et aussi dans notre corps. Cette distinction se reflétera ensuite tout naturellement dans le vocabulaire auquel nous ferons appel pour nous exprimer : le coeur pardonne ou non; le mental excuse ou pas; et le corps accepte ou non. Nous avons la chance d’avoir, en français, une langue d’une grande richesse : encore faut-il développer en soi la sensibilité aux nuances intérieures que ce riche vocabulaire permet d’exprimer.

Retenez donc de ce qui précède que vous pouvez tout à fait pardonner, sans que cela vous conduise à accepter, cautionner ou excuser des actes que vous jugez inacceptables et inexcusables. »

 

Olivier CLERC – Extrait de son livre Peut-on tout pardonner? (Ed. Eyrolles)

 

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Et si Dieu était une femme

Posté par othoharmonie le 18 novembre 2015

 

Selon la Genèse, Dieu a créé l’homme et la femme à son image. Pourtant c’est une image très largement masculine de la divinité qui s’est imposée pendant des siècles. C’est une des questions fondamentales que pose Othmar Keel, professeur émérite de théologie de l’Ancien Testament, passionné d’archéologie et qui a rassemblé de nombreux textes, iconographies, et objets soulignant  des  traits  féminins  dans  le  dieu  biblique. 

 Dieu une femme

Et  si  par  cela  la  Femme ouvrait la porte du ciel à l’Homme ?

C‘est une question que je me pose à mon tour. Et si c’était une des questions primordiales de notre temps ? 

Un moment d’éveil de notre conscience  vers  la  réconciliation des principes masculins  et  féminins,  vers  une unification,  un  mariage, une  alchimie  de  la  rencontre  de l’homme et de la femme ?

En  ces  temps  d’urgence  où s’élèvent des quatre coins de la planète des cris de désespoir, de souffrance, une demande immense de transformation  se  fait  entendre. 

L’humanité  cherche  des  réponses qui  lui  apporteront  une  paix durable.  Une  de  ces  réponses  est l‘éveil  à  la  conscience  du  Sacré, incluant l’énergie féminine sacrée, afin que notre terre soit notre paradis et non notre enfer. 

L’énergie féminine, apparentée à la Mère Divine, à la Déesse en tant que force primordiale, est créatrice de  vie  dans  son  émanation d’Amour.  Elle  était  célébrée  du fond  des  âges  par  des  rituels  qui généraient  l’harmonie,  l’équilibre et  la  paix  avec  toutes  les  dimensions,  tous  les  règnes  et  tous  les êtres. 

En  d’autres  temps,  en  d’autres lieux, les femmes se rassemblaient les  soirs  de  pleine  lune  pour  se reconnecter  à  la  source  de  leur féminin sacré, pour se souvenir que toute vie passe par la matrice originelle et qu’il n’y a rien de plus précieux que la VIE.  Porteuses dans leur ventre de ces messages, les femmes sont de façon naturelle  les  gardiennes  de  la connaissance de cette loi de vie, de la paix sur terre. Ce qui fait dire à de nombreux sages qu’il n’y a rien de  plus  dangereux  qu’une  femme en colère. 

En tissant un lien de conscience, un lien profond de sororité, cette force de l’union des femmes nous replace  dans  notre  pouvoir  créateur. Il nous apporte  le courage et l’estime de soi pour apaiser les blessures infligées à notre petite fille, à l’adolescente, à la jeune femme, à la mère, à l’amante, à la créatrice. En  revisitant  notre  histoire  de femmes,  autour  d’un  cercle d’échange et de parole, nous pouvons faire remonter à la surface ces mémoires douloureuses afin de les transformer. Les chaînes de transmission d’une génération à l’autre sont ainsi rompues, et nos enfants sont préservés. 

Notre  époque,  avec  la  libération des mœurs, nous permet d’unifier tous  les  aspects  du  féminin.  Ils peuvent  prendre  tour  à  tour  la forme de la guérisseuse, la sauvage, la  magicienne,  la  mère,  l’audacieuse, l’amante, la prêtresse. Avec le temps viendra la réconciliation, l’’unité, qui rassemblera toutes ces facettes en une seule : la femme debout. 

Ces aspects du féminin unifié, qui sont à l’image de la déesse Shakti dans la symbolique tantrique,  ne  seraient-elles  pas les qualités du principe féminin de  Dieu ? 

Le  couple  dans  ses aspects  féminins  et  masculins unifiés ne serait-il pas un moyen d’accéder à la reconstitution de l’unité primordiale ? “la pratique tantrique ne s’apprend pas dans les textes. Elle repose sur la grâce  accordée  ou  reçue  et  le  lien sacré qui unit maitre et disciple, un lien  d’exigences  mutuelles  et  de risque pris en commun” – par Milarepa. 

Il  nous  faut  retrouver  d’urgence l’innocence  de  nos  sexes,  de  nos cœurs, de nos esprits, afin d’équilibrer  et  d’harmoniser  nos  propres roues de vie, nos portes du ciel, les chakras principaux et secondaires. Comme  nous  l’enseigne l’Ayurvéda, la mise en mouvement de ces roues nous relie au rythme des saisons, et aux cinq éléments, la terre, l’eau, le feu, l’air, l’éther, qui nous composent et qui constituent l’univers. Par ce travail nous émettons une fréquence d’harmonie, de guérison  pour  nous  et  notre  planète.  Nous  réapprenons  à  vivre pleinement  nos  émotions,  puis  à les  transmuter  pour  accéder  à  la vision  dans  le  non  jugement  :  la claire  voyance.  Quand  la  femme atteint  cet  état  de  grâce,  elle oriente  alors  son  regard  au  plus profond  d’elle-même. 

Par  cette porte du féminin sacré, qui active un  circuit  énergétique,  elle  développe ce sixième sens qu’est l’intuition, et accède à la connaissance. Son  corps  devient  l’écho  des rythmes de la nature, le reflet de son temple intérieur. Le temps de ses Lunes, de ses menstruations, est un  temps  d’écoute  propice  à  la capacité de retrouver ses fonctions sacrées : l’initiatrice, la guérisseuse et  la  prêtresse.  Son  rythme  est alors en harmonie originelle avec l’Univers et la destinée profonde de  sa  féminité,  sa  Déesse Intérieure. 

Les épreuves de la vie sont des messages de l’Univers, des miroirs qui nous renvoient à ce qui doit être changé en nous. Cela nous conduit à  retrouver  notre  authenticité  la plus juste, et façonner notre vie en harmonie avec nos véritables dons et  possibilités.  En  acceptant  les défis et les obstacles sur notre parcours de vie, en acceptant ce qui se présente  comme  une  source  de connaissance et de croissance, nous cheminons  intérieurement  vers  la liberté. L’Autre devient le messager du Divin. 

Le Sentier Sacré, chemin de rencontre entre notre être divin et terrestre,  nous  amène  à  courir  de grands  risques,  inconnus  et  solitaires. En choisissant cette voie, il nous conduira à l´abandon et à la fluidité  de  ce  que  nous  sommes dans  notre  Essence  Originelle. Pour que coule l’Amrita, ou Amrit, qui selon les religions dharmiques est un nectar. Il est la boisson des Devas, qui leur donne l’immortalité.  En  sanskrit,  le  mot  Amrita signifie littéralement “sans mort”. 

Dans la philosophie yogi, l’Amrita est  un  fluide  qui  s’écoule  de  la glande pinéale vers la gorge, dans les  états  de  méditation  profonde. Que ces femmes, qui ont transmis cet enseignement du Féminin Sacré à leurs enfants, depuis des générations,  soient  vénérées.  Aujourd’hui, plus que   jamais, Il devient important  de  reconnaître,  de remercier et d’honorer cette énergie féminine sacrée en chacun de nous,  afin  qu’elle  soit  réhabilitée en notre cœur. Pour que se fasse la rencontre alchimique de l’homme et de la femme, et ainsi retrouver notre  place  et  raison  d’  être  en toute noblesse au sein de l’humanité. 

DANSEZ DANS LA LUMIERE

Et si Dieu était une Femme ?

Marie Madeleine ne serait-elle pas, comme  de  nombreux  historiens  le disent aujourd’hui, une femme-déesse à l’origine du culte de la Femme Sacrée, et la principale détentrice de l’enseignement du Christ ? 

Marie-Madeleine de Francesco Hayez, (1825)

 Etre  dans  l’écoute  profonde  de  ce  «  SACREE » en moi, m’éveiller totalement à la vie en reliant mon corps, mon cœur et mon esprit dans une complète harmonie du masculin et du féminin. 

par Marie Jésus Sandoval-Amrita - http://www.esprittantra.org

 

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Le moine et l’adversité

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2015

Sagesse des contes


MEMORY-80x80Le maître zen Hakuin vivait dans une ville du Japon. On le tenait en haute estime et bien des gens venaient l’écouter dispenser ses enseignements spirituels. Un jour, la fille adolescente de son voisin tomba enceinte. Les parents de cette dernière se mirent en colère et la réprimandèrent pour connaître l’identité du père. La jeune fille leur avoua finalement qu’il s’agissait d’Hakuin. Les parents en colère se précipitèrent chez lui et lui dirent en hurlant que leur fille avait avoué qu’il était le père de l’enfant. Il se contenta de répondre : « Ah, bon? ».

La rumeur du scandale se répandit dans la ville et au-delà. Le maître perdit sa réputation ne plus personne ne vint le voir. Mais cela ne le dérangea pas. Il resta impassible. Quand l’enfant vint au monde, les parents le menèrent à Hakuin en disant : « vous êtes le père, alors occupez vous en! » Le maître prit grand soin de l’enfant. Un an plus tard, prise de remords, la jeune fille confessa à ses parents que le véritable père de l’enfant était le jeune homme qui travaillait chez le boucher. Alarmés et affligés, les parents se rendirent chez Hakuin pour lui faire des excuses et lui demander pardon. « Nous sommes réellement désolés. Nous sommes venus reprendre l’enfant. Notre fille a avoué que nous n’étiez pas le père ». La seule chose qu’il dit en tendant le bébé aux parents fut : « ah, bon? ».

Le maître réagit de façon identique au mensonge et à la vérité, aux bonnes nouvelles et aux mauvaises nouvelles. Il permet à la forme que prend le moment, bonne ou mauvaise, d’être ce qu’elle est. Ainsi, il ne prend pas part au mélodrame humain. Pour lui, il n’y a que ce moment, ce moment tel qu’il est. Les événements ne sont pas personnalisés et il n’est la victime de personne. Il fait réellement un avec ce qui arrive et ce qui arrive n’a aucun pouvoir sur lui… Il a pris soin de l’enfant avec beaucoup d’amour. L’adversité se transforme en félicité grâce à son absence de résistance. et répondant encore à ce que le moment présent exige de lui, il rend l’enfant quand c’est le moment de le faire.

Imaginez un instant comment l’ego aurait réagi au cours de ces divers événements.

cité par Eckhart Tolle dans Nouvelle Terre, p. 169-170.

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Science et sixième sens

Posté par othoharmonie le 1 octobre 2015

Depuis des décennies, des expérimentations en parapsychologie sont menées en laboratoire. Aucune théorie n’explique les variations constatées, mais les résultats sont là.

De manière générale, comment la population perçoit-elle les capacités psi ?

illusion
D.R : Aux États-Unis, 60 % de la population répond par l’affirmative à la question : « Croyez-vous en la possibilité ou en la réalité des phénomènes psi ? » Ce pourcentage est plus élevé chez les gens éduqués que chez les gens non éduqués et il est resté très stable depuis plusieurs décennies. Les gens y croient parce que la plupart du temps, ils ont eu une expérience, ou quelqu’un de proche leur a raconté un événement qui a été plus fort que leur scepticisme naturel.

Quel type d’expériences vous racontent les personnes qui viennent vous voir ?

D.R : Les gens évoquent principalement deux grandes catégories d’expériences – la première concerne la prémonition pendant un rêve, un rêve qui devient réalité. Il s’agit de rêves parfaitement inattendus qui laissent les gens complètement déboussolés. La deuxième catégorie concerne les cas de télépathie en situation de crise, quand un membre de la famille ou un ami, qui se trouve dans un lieu distant, vit un événement dramatique et que la personne expérimente l’événement dans son propre corps. Ces personnes peuvent être également très perturbées quand elles apprennent que ce qu’elles ont ressenti physiquement est en réalité arrivé à quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, ces individus ont besoin d’être rassurés. D’abord nous leur confirmons que ces phénomènes se produisent réellement ; ensuite nous leur apprenons que les expérimentations menées en laboratoire montrent que les choses se passent exactement comme ils les ont décrites – qu’une sorte de communication est possible entre vous et une autre personne se trouvant à distance, ou entre vous et votre futur vous-même. Nous ne disposons d’aucune explication théorique solide pour expliquer comment ça fonctionne, mais nous savons que ces expériences peuvent se produire.

Pourquoi beaucoup de gens pensent-ils que ces phénomènes ne sont pas réels ?

D.R : Certains sceptiques disent effectivement qu’il n’y a pas preuves scientifiques, c’est exaspérant d’entendre ça parce que ça signifie qu’ils ne sont pas au courant des preuves qui ont fait l’objet de milliers de publications, et pas seulement dans des journaux obscurs. Des travaux ont été publiés dans les meilleurs périodiques du monde. Il faut se renseigner. On se rend alors compte qu’il y a énormément de recherches, et énormément de preuves. Prenons l’exemple de la télépathie : concernant un seul type d’expérimentation pratiquée depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, vous avez eu 122 publications pour un total de 4 000 sessions individuelles effectuées dans 25 laboratoires. Les statistiques montrent que la possibilité que les résultats aient été obtenus par hasard est de 1 sur plusieurs milliards. Quand vous avez examiné les lacunes possibles de l’expérimentation – est-ce que quelqu’un a donné des indices, est-ce que la sélection de la cible a été vraiment aléatoire, etc. – et qu’elles ont été écartées, alors la seule hypothèse qui subsiste est une forme de communication entre les gens, d’une manière qui n’est pas explicable actuellement, et qu’on nomme télépathie, faute d’avoir un meilleur terme.

Vous voulez dire que la télépathie, la clairvoyance et tous ces phénomènes psychiques sont une réalité ?

D.R : C’est ce qui est suggéré par les données scientifiques. Je dirais que mon niveau de certitude quant à la réalité de ces phénomènes est passé de 20 % à mes débuts à 90-95 % aujourd’hui. Il y a toujours une place pour le doute. Télépathie, clairvoyance, précognition : toutes ces dénominations concernent à mon avis essentiellement une même chose qui se manifeste de différentes manières. Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Tous ces phénomènes se rapportent en définitive aux propriétés de la conscience.

Comment se fait-il que la société estime toujours que ce sont des illusions ?

D.R : 60 % de la population les acceptent en se basant sur leurs propres expériences personnelles et la perception qu’ils en ont. Votre question serait plutôt de savoir pourquoi ce n’est pas plus accepté dans les courants traditionnels de la science ? Car ce n’est pas de la magie. Plus la science et la physique avancent, plus nous aurons une idée claire sur la façon dont la réalité est faite. Nos expériences se situent en amont de nos explications scientifiques. C’est pour cela que nos observations sont si importantes. Si nous avions à faire à des phénomènes qui étaient déjà acceptés, ou qui ne contredisent pas si violemment les théories en vigueur, la preuve de leur réalité aurait déjà été acceptée depuis bien longtemps. D’un point de vue statistique, nous avons une certitude quasi absolue que ces phénomènes sont réels. Ce point est d’ailleurs reconnu par les plus sceptiques des sceptiques. Si ces faits devaient être scientifiquement évalués, dans des conditions normales, ils seraient prouvés. Mais ces sceptiques ajoutent que ces faits sont tellement extraordinaires, si étranges au regard des théories scientifiques actuelles, qu’il faut encore et encore plus de preuves pour réussir à les accepter.

Que se passerait-il si l’hypothèse de l’existence de ces capacités était acceptée par la science dominante ?

D.R : Sans doute rien ! On dirait que l’expérience humaine fonctionne selon certains modes que les spécialistes des neurosciences ne sont pas en mesure d’expliquer. Ça ne signifierait pas que des forces invisibles envahiraient immédiatement nos vies, ni que les fantômes et les esprits seraient sur nous ! Mais cela pourrait montrer que nous avons prématurément exclu la possibilité que le cerveau et l’esprit fonctionnent selon des processus quantiques. Cela voudrait dire que nous devons laisser de côté l’image que nous avons de nous-mêmes de créatures indépendantes enfermées dans notre cerveau, pour une autre conception selon laquelle certains aspects de notre cerveau fonctionnent en dehors de nous-mêmes. C’est encore du domaine des neurosciences. C’est même encore mécaniste. Il faut bien comprendre que nous ne parlons pas de quelque chose qui serait ailleurs : ce quelque chose est là, ici et maintenant. Ce que nous expérimentons dans le monde ordinaire est une approximation suffisante pour la vie de tous les jours, mais ce n’est pas toute l’histoire. L’histoire vraie (sur la base des découvertes récentes en physique – NDLR) nous dit que l’observation importe, que la conscience importe, que les choses ne sont pas vraiment séparées. Ça colle parfaitement avec le langage que les gens utilisent pour décrire les phénomènes psychiques.

avec Dean Radin source : Magazine » Air du temps

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L’Univers est le terrain de jeu de nos croyances

Posté par othoharmonie le 21 septembre 2015

 

croyanceNos croyances nous gouvernent mais il est extraordinaire de voir à quel point cette évidence est ignorée. Peu de gens, en effet, réalisent l’intérêt primordial de maîtriser leurs croyances.La plupart du temps, c’est l’inverse qui se produit, ils sont dirigés par leurs croyances avec tous les risques que cela peut impliquer. En fait, cela fait d’eux des créateurs inconscients.

Que l’on considère la vie comme un allié ou un adversaire dans les deux cas les circonstances viendront nous donner raison.

En prenant le soin d’examiner l’influence de nos croyances, il est tout à fait possible de transformer profondément la qualité de notre existence. Certaines croyances stimulent…et nous donnent de l’énergie, « J’ai de la chance… Je suis toujours en forme », d’autres font régresser et nous privent d’énergie « Je ne suis jamais au bon endroit … Je ne peux faire confiance à personne… ».

C’est ainsi que nos croyances nous manipulent et créent notre réalité car à travers elles nous entrons en relation avec l’Énergie fondamentale de l’Univers.

L’Énergie Source se comporte comme un miroir de notre état intérieur. Plus un être humain va rayonner l’Amour, la joie, la paix plus il en attirera l’équivalent dans sa vie.

NOUS POUVONS ÊTRE NOTRE PIRE ADVERSAIRE EN ENTRETENANT

LA CROYANCE QUE NOUS SOMMES VICTIMES OU COUPABLES.

Quand nous pensons ne pas mériter le meilleur de la vie il a peu de chance de se manifester dans notre quotidien. Il est facile d’imaginer combien peut-être difficile le quotidien de la personne dont les principales croyances sont dictées par le manque d’estime de soi et la culpabilité.

 

Aller au-delà de la loi d’attraction

La loi d’attraction selon laquelle nous attirons ce à quoi nous donnons notre attention est une illustration évidente de notre capacité à créer. Il est essentiel de se rappeler que ce principe d’attraction agit en permanence, à notre insu, que l’on en soit conscient ou non.

Dès que les gens sont persuadés être des victimes, ils s’engagent dans un processus destructeur. En se concentrant sur ce que l’on ne veut pas, on obtient ce que l’on ne veut pas.

Ce qu’il faut impérativement comprendre, c’est que l’énergie émise soit de nature positive ou négative, la loi de l’attraction réagit de manière impersonnelle et attirera toujours davantage de cette énergie vers vous.

NOUS NE DEVRIONS JAMAIS VALIDER LES SENTIMENTS

DE « VICTIMISATION » DE QUICONQUE

CELA N’A JAMAIS AIDE PERSONNE A SE RÉALISER.

Chacun peut remarquer qu’en cessant de parler d’un problème, il lui donne déjà l’occasion de disparaître. À l’inverse, la personne qui passe son temps à raconter ses malheurs, à rester critique, tout en négligeant d’apporter des améliorations à sa situation, n’a pas beaucoup de chance d’évoluer positivement.

Là où certains un destin cruel, il faut aussi voir la réponse à un certain niveau vibratoire. Nous créons en permanence nos vies avec nos pensées, nos paroles, nos attitudes… et notre vision.

Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent parce qu’ils n’ont pas les mêmes croyances, les mêmes visions de leur avenir. Les personnes qui tournent leur esprit vers l’abondance voient facilement l’argent venir à elles. L’inverse est tout aussi vrai : la personne qui s’attarde sur ses manques ne fait qu’attirer à elle plus de privations et se coupe littéralement de l’abondance infinie qui caractérise l’univers.

LA PERSONNE QUI REND LE PASSE

RESPONSABLE DE SES DIFFICULTÉS

S’EXPOSE A REVIVRE LES MÊMES SITUATIONS.

Pour retrouver la liberté, une « victime » doit s’ouvrir non seulement à une certaine responsabilité dans l’origine de ses difficultés, mais aussi à la nécessité de s’engager concrètement à améliorer sa condition.

La loi d’attraction ne dispense pas de prendre en compte la loi de cause à effet. Seule l’action permet le changement, la compréhension est indispensable, mais elle ne suffit pas.

Dans le domaine de la santé, par exemple, une personne pourra très bien admettre qu’elle ne fait pas assez d’activité physique, mais si elle continue à ne rien faire, il ne se passera pas grand-chose.

La nécessité de choisir

Certains hésitent à faire des choix sans doute par peur d’être déçus. Soyons conscients que si nous ne choisissons pas, c’est l’esprit de masse, l’inconscient collectif de sept milliards de personnes en ce monde, qui gouvernera à notre place.

Le trait dominant de l’esprit de masse est la négativité. Il est en effet encombré de superstitions, de peurs et quand nous négligeons de penser pas par nous-mêmes, nous sommes soumis à son influence. Dans ce cas nous créons toujours mais « par défaut » sans rien maîtriser. Il est fondamental que nous soyons constamment aux commandes en entretenant un état d’esprit tourné vers notre idéal.

Nous sommes des émetteurs-récepteurs et de ce fait nos sentiments peuvent bel et bien changer la nature de notre relation électromagnétique avec l’Univers, vu sous un angle quantique et par là même influer sur la réalité matérielle. Chaque pensée ayant une fréquence, il faut commencer par s’assurer que notre esprit est toujours orienté vers ce que nous voulons et non le contraire pour induire positivement la loi d’attraction.

Tous ceux qui ont le courage de renoncer aux émotions négatives et destructrices pour se concentrer exclusivement sur ce qui les rend heureuses se dirigent spontanément vers des circonstances plus épanouissantes. Il existe cependant une condition : vous ne pouvez pas amener dans votre réalité quelque chose que vous ne pensez pas mériter.

Une personne qui renonce trop vite à ses aspirations a tout intérêt à se poser les questions suivantes :
•  Est-ce que je vois une quelconque vertu dans la souffrance ?
•  Existe-t-il une peur dissimulée derrière la réalisation de mon désir ?

Extrait du magazine Energie.Santé

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LA TERRE VEUT NOUS PARLER

Posté par othoharmonie le 17 septembre 2015

 

LA TERRE

Pour bien des gens, l’idée que la Terre est un être vivant, sensible et conscient n’est rien de nouveau ; c’est tout simplement un fait. Pour d’autres, ce n’est qu’une histoire à dormir debout.

Dans de nombreuses cultures antérieures à la nôtre, on croyait que la Terre est en quelque sorte douée de conscience. C’est également le cas dans certaines cultures aujourd’hui. Demandez à des sorciers amérindiens ou à des chefs aborigènes, par exemple, et plusieurs affirmeront que la Terre est vivante et qu’elle communique consciemment avec les humains. Ils le diront non seulement parce que cela fait partie du système de croyances dans lequel ils ont grandi, mais aussi en raison des expériences qu’ils ont personnellement vécues.

Si nous avions la conviction que la Terre sur laquelle nous marchons est un être vivant et sensible, notre attitude à son égard serait bien différente. Si nous avions également conscience que la Terre peut nous « voir », qu’elle a un lien intime avec nous et que nous pouvons communiquer avec elle, nous en prendrions davantage soin et ferions preuve de plus de respect envers elle. Ce genre de prise de conscience et de comportement à l’égard de la Terre aurait des effets salutaires immédiats à la fois sur la planète et sur les êtres humains.

ynn Margulis (portrait)

Dans les années 1970, James Lovelock et Lynn Margulis ont présenté l’hypothèse Gaïa qui, même si elle ne va pas jusqu’à affirmer que la Terre est un être vivant et conscient, montre qu’à bien des égards, la Terre est un système qui s’autorégule et présente des comportements similaires à ceux d’un système vivant. Mais ils ne sont pas allés jusqu’à la considérer comme douée de conscience : « Je ne pense pas, comme le ferait un animiste, que la planète soit un être sensible et conscient ».

Toutefois, bien des gens pensent exactement cela aujourd’hui. La conception que l’on a du monde de nos jours semble cheminer lentement vers la possibilité que la Terre puisse, en un sens, être considérée comme véritablement vivante.

L’une des rares personnes à avoir pris au sérieux l’idée que la Terre soit non seulement douée de sensibilité et de conscience, mais aussi capable et désireuse de communiquer avec les humains, est l’auteur John Lamb Lash. Pour lui, l’affirmation selon laquelle la Terre est consciente n’est pas une question qui doit être acceptée ou rejetée aveuglément en raison de sa nature non scientifique ; il estime plutôt qu’il s’agit d’une proposition à soumettre à l’épreuve des faits. Il poursuit en disant : « Notre perception de Gaïa n’évoluera pas si nous ne pouvons admettre que celle-ci peut communiquer avec nous dans un langage que nous connaissons. A moins de nous ouvrir à cette possibilité, nous n’arriverons jamais à confirmer le fait qu’elle est douée de sensibilité au même titre que les animaux le sont et que nous le sommes« .

C’est précisément cette idée qui est à la base de cette réflexion. Nos communications avec la Terre se produisent et incluent la transcription d’une série de « conversations » … Si l’on interprète au pied de la lettre les communications, la Terre nous dit qu’elle est vivante et qu’elle désire tous nous contacter consciemment, à la fois individuellement et collectivement. Elle va même jusqu’à proposer la fabrication d’un appareil grâce auquel elle pourrait communiquer avec nous dans notre propre langage. Elle explique également que c’est à nous, les humains, d’établir une communication avec elle, et que ce ne sera donc possible que si nous sommes ouverts à cette possibilité et si nous cherchons activement ce contact….

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/   soumet à votre lecture : « JE SUIS AVEC VOUS » de Sten Linnander aux Editions Ariane 2012

Site à consulter : http://www.gaia-terre-vivante.com/menu-2.html

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La relation maître-disciple

Posté par othoharmonie le 6 août 2015

 

A cœur ouvert, Lee Lozowick, disciple de Yogi Ramsuratkumar et représentant de la tradition Bâule en Occident, nous parle ici du chemin spirituel et du rôle du maître authentique.

maitre_et_discipleAvons-nous besoin d’un maître spirituel ?

Mon maître est mort l’année dernière et je n’en ai pas trouvé d’autre. Pour moi, mon maître est toujours vivant. Une chose à considérer, c’est que j’ai passé 27 ans auprès de mon maître, et que pendant toutes ces années, j’ai eu le temps d’apprendre à faire la différence entre ce qui venait de lui et ce qui venait de mon propre mental. Ce point est fondamental. Je ne suis pas très optimiste quand à la capacité qu’a l’être humain de faire preuve de discernement. Notre ego est tellement complexe et sophistiqué qu’il peut nous convaincre de n’importe quoi. J’avais l’habitude d’être cynique face à la condition humaine…mais pas autant qu’aujourd’hui.

Comment savoir si un maître a de l’intégrité ?

Il n’a pas d’autre vie que celle du Travail. Une fois franchie la ligne de démarcation, on ne peut plus rester centré sur soi même. L’ego n’est pas écrasé, brisé, tué. L’ego est tourné au service du divin, il n’est plus tourné exclusivement au service du soi séparateur.

Les soufis disent qu’il existe trois types d’élèves, et que chaque type a ses motivations propres. 

Le premier type d’élève part du principe que l’instructeur possède certaines informations et peut les lui transmettre. Il entre en relation avec l’instructeur pour obtenir ces informations. Il réalise rapidement que l’instructeur ne sait pas tout, il se sent déçu tout, se met à le critiquer, devient agressif, et finit par partir à la recherche d’un autre instructeur qui, lui, saura tout. Ce type d’élève n’est jamais satisfait.

Le deuxième type d’élève entre en relation avec l’instructeur car celui-ci répond à l’image qu’il se fait d’un instructeur authentique. Mais, tôt ou tard, l’instructeur fera quelque chose qui ne correspondra pas tout à fait à l’image de l’élève. 
Celui-ci sera déçu et partira, cherchera un autre instructeur qui correspond mieux à son image. Ce type d’élève n’est jamais satisfait.

Le troisième type d’élève entre en relation avec un instructeur parce qu’il veut la vérité. Il refuse de laisser quoi que ce soit créer un doute dans son esprit ou faire obstacle à la vérité. Même le manque de foi de son instructeur n’influencera pas la foi de l’élève. Ces élèves sont satisfaits dès le début, et ils le restent.

Question : Une certaine dimension de nous-même possède une intelligence divine. Il y a d’autres dimensions en nous prêtes à nous emmener en enfer. Comment faire la différence entre les dimensions subjectives et objectives ?

La différence, c’est le maître vivant. Mais, c’est le boulot de l’élève de surpasser le maître. Ce que le maître veut pour chacun de ses disciples, c’est qu’ils soient complètement indépendants de lui. Une indépendance parfaite équivaut à l’union à Dieu.

Le disciple doit donc découvrir le véritable guide intérieur. Sinon, il dépendra du maître pour les compliments que celui-ci lui fait, la sécurité qu’il représente. Nous devons finir par quitter le maître tout comme nos enfants finissent par quitter la maison familiale. La relation avec le maître ne se termine pas. Elle ne peut pas se terminer. Le maître reste le maître, et en même temps, c’est notre boulot de devenir complètement indépendant du maître.

Il y a quatre types d’instructeurs.

Le premier type d’instructeur est le seul authentique. Ce type d’instructeur peut offrir ce qu’un véritable instructeur est censé offrir.

Le deuxième type est quelqu’un de bien. Ce type d’instructeur fait preuve d’une solide intégrité dans toutes ses relations. Il essaie honnêtement d’aider les gens. Il s’imagine être beaucoup plus avancé qu’il ne l’est en réalité. Il est sincère, mais n’a pas les compétences requises pour réellement faire de ses élèves des disciples.

Le troisième type d’instructeur, le plus courant, est tellement inconscient des motivations négatives qui l’animent que même lorsqu’il pense avoir de l’intégrité et aider les gens, il les manipule, en fait, inconsciemment, et essaie de leur imposer son pouvoir.

Le quatrième type d’instructeur – assez rare – ment intentionnellement, trompe les gens, les vole, les manipule. Il y a deux façons de trouver un maître. La première est de nous mettre à en chercher un. Nous avons fait un certain travail sur nous-même, et nous réalisons que nous avons besoin d’un guide. La deuxième est d’en rencontrer un à l’improviste. Nous cherchons autre chose. 

Nous restons stupéfaits : chaque mot qui sort de sa bouche résonne en nous complètement.  C’est fou, mais nous avons le sentiment d’avoir attendu cette rencontre depuis toujours. Notre mental nous crie :  » Non ! Non ! S’il te plaît, ne ressens pas cela ! « Mais nous ne pouvons pas nous empêcher.

Tout maître cherche une chose et une seule chose : des disciples. Malheureusement ce qu’il trouve, ce sont des élèves. Les disciples sont plutôt rares. De temps en temps, comme par magie, un élève se transforme en disciple. Un jour c’est un élève, le jour suivant c’est un disciple ! Si vous êtes déjà un bon disciple, le maître vous trouvera. Lorsque l’élève est prêt, le maître apparaît. Il est vrai également que lorsque le maître est prêt, l’élève apparaît. La relation maître-disciple est une relation de complète réciprocité.

Question : Qu’est-ce que cela veut dire que d’être un bon disciple ?

Cela veut dire tenir ses promesses. Ne vous engagez pas à faire quelque chose si vous ne pouvez pas le mener à bien. Soyez capable d’agir rapidement. Soyez capable de vous réduire ou de vous élargir rapidement selon de ce que les circonstances demandent. Lorsque vous faîtes une erreur, n’essayez pas de la réparer. Dans la plupart des cas, lorsqu’on nous essayons de réparer nos erreurs, nous ne faisons qu’empirer les choses. Ne tirez pas des conclusions soudaines. Au lieu de tirer des conclusions sur le maître, contentez-vous de lui demander ce qui se passe dans cette tête-là ! 

Avant de tirer des conclusions que vous avez en compagnie du maître, assurez-vous de la justesse de vos perceptions. Développez votre pouvoir de discernement. Les gens pensent que les élèves qui sont proches de moi parlent en mon nom. Ils leur posent des questions à eux au lieu de me les poser à moi. De nombreux maîtres passent la moitié de leur temps à s’assurer que les erreurs de leurs élèves ne posent pas trop de dégâts. Ce n’est pas parce qu’un maître éprouve beaucoup d’estime et de respect pour quelqu’un que cette personne sait toujours faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. 

Comment arriver à développer la discrimination nécessaire ? Acceptez de tirer les leçons de vos expériences. C’est aussi simple que cela.

Interview de Lee Lozowick retranscrit par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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A LA RESONNANCE DE LA RENAISSANCE

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2015

 

désequilibreNous, les générations qui peuplent la planète Terre en ce début du XXIè siècle, sommes privilégiés. Non pas notre appartenance à une classe fortunée ou noble, mais du simple fait de notre présence ici. A l’instant même. Nous aussi vivons une renaissance, supérieure de plusieurs octaves, car nous nous apprêtons à devenir des résidents pleinement conscients d’un multivers infini fourmillant d’innombrables espèces et de myriades de populations d’êtres vivants et intelligents.

Nous émergeons d’une ère d’obscurité et de destruction relative qui enténébrait nos sociétés. En dépit de nos technologies et de nos réalisations, la condition humaine demeure dans son ensemble accablée de souffrances et d’insatisfactions.

Sur cette vaste Terre, il y a toujours d’une part une minorité privilégiée et absolue, et d’autre part, la majorité qui tire le diable par la queue. Dans chaque région, la violence fait rage, incoercible, car l’animal en l’être humain continue de s’approprier le pouvoir par l’avidité, s’abreuvant à sa soif de sang. La seule différence entre nous et les prédateurs de ce monde, c’est que nous tuons par plaisir. Et pourtant, nous sommes censés être des créatures douées d’un intellect supérieur, des êtres au sommet de la chaîne évolutive sur la planète.

En cet âge des ténèbres dans notre monde contemporain, des maux que nous n’aurions jamais imaginés se propagent d’un continent à l’autre et mettent en péril notre existence même. Des populations sont affamées – c’est exact – en ces années qui, à nos yeux, reflètent un apogée technologique pour notre civilisation.

A première vue nous ne sommes certainement pas à l’aube d’un âge de lumière !

Nombreux sont ceux qui contemplent les champs de bataille et n’aperçoivent que futilité et désolation. d’autres scrutent le regard cru des médias sous contrôle et se résignent à l’échec de notre espèce, persuadés qu’il n’y a tout simplement pas d’espoir pour l’humanité ou notre planète. Les prophètes de l’apocalypse s’en donnent à cœur joie. Ils estiment que nous revivons Sodome et Gomorrhe et que les prophéties évoquant l’ultime anéantissement de la source même de la vie sont sur le point de se réaliser : sa solution finale, l’Armageddon.

Malgré tout…

En dépit de la corruption aveugle des figures politiques contemporaines (« élues » ou qui nous sont imposées), en dépit des dictats usés des religions et des cultures, en dépit des bouleversements terrestres, un miracle a cours sous nos yeux et voit le jour en nous, dans chaque cellule de notre être. Il s’agit de la renaissance d’une vision d’une vaste portée, vision qu’entretenaient nos ancêtres. Le combat entre la logique et l’intuition évolue vers un nouveau paradigme, une science nouvelle, qui se mêle de l’Esprit.

Nous neutralisons la dualité dans notre existence (en tant qu’êtres vivants dans la sphère matérielle d’un espace physique), nous raffinons les signatures vibratoires de notre organisme et de son empreinte sur les champs du vivant. De ce fait, nous reconnaissons comment toutes choses existent sous forme d’aspects les unes des autres. Dans le cosmos, tout ne fait qu’un.

Si nous nous accordons aux fréquences du Soi supérieur, tout devient d’une harmonie divine, exquise. Unités conscientes de cette totalité, nous sommes livres de déterminer comment nous jouerons notre musique dans la symphonie de la vie – à chaque détour.

Grâce à l’alliance de la science et de l’Esprit, l’écart entre la logique et l’intuition s’estompe et disparait. Nous apprenons que nous l’avons toujours su, depuis les grandes civilisations de l’histoire orale sur terre, au fil des âges. Le sens primordial de la vie se trouve sous nos yeux, tout au long des maints cycles de notre existence. Quelquefois, au fil de l’ascension et du déclin, nous tenions à la main cette sagesse précieuse, telle une rose fraichement coupée. A d’autres moments, nous y avons renoncé au profit de soifs fugitives et insensées d’accomplissements et de gratifications personnelles aussi illusoires que les nuages. Nous apprenons avec beaucoup d’humilité que malgré les efforts que nous mettons à rendre l’idée de la Création complexe et ultimement ineffable, la question incontournable de l’existence, du macrocosme au microcosme, est parfaitement simple. La sagesse est encodée dans toutes les expressions de la vie – dans chaque brin d’herbe, chaque fleur, chaque montagne, chaque animal, chaque nuage, chaque humain, chaque note, chaque mélodie, chaque chant, chaque symphonie.

Peu importe notre conception de ce que peut être Dieu, nous nous entendons pour dire qu’Il ou Elle ou ça est doué de la capacité la plus exquise d’engendrer des manifestations éloquentes de la matière organisée selon des formules mathématique superlatives, en vue de produire le déploiement sans fin d’êtres vivants interactifs sur notre planète et – nous le croyons – dans d’autres mondes que nous découvrirons bientôt.

Si on élague les disciplines spirituelles des méthodes, techniques, outils ou formations, on atteint une vérité simple et inébranlable, à savoir que tout ce qui existe n’est que pure énergie. Tout est conscience ; tout est vibration. Les grands penseurs scientifiques affirment désormais qu’il en va de même dans leurs laboratoires. Alléluia !

Sur le blog de Francesca - Extrait des propos de Patricia Cori dans son livre : Au-delà de la Matrice

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LA VOIE BOUDDHISTE

Posté par othoharmonie le 26 juillet 2015

 

Bouddha serpentDans l’enseignement de Bouddha, il n’a jamais été dit que la vie se transforme en mort. C’est le non-devenir qui est exposé dans l’enseignement du Dharma où la mort ne pouvant se changer en vie est désignée par non-extinction. La vie et la mort ont une existence propre et n’ont entre elles de rapport que celui qu’entretient l’hiver avec le printemps. N’allez surtout pas penser que c’est l’hiver qui se change en printemps ou le printemps en été. Une fois que les bûches sont réduites en cendre, elles ne peuvent redevenir des bûches. Nous ne pouvons pas prétendre pour autant que la cendre soit un état potentiel de la bûche et vice versa. La cendre est radicalement de la cendre et la bûche est complètement une bûche. Toutes deux ont leur propre existence, leur passé, leur présent et leur avenir. Pareillement, quand les humains meurent, ils ne peuvent retourner à la vie.

Quand nous parvenons à l’éveil, c’est comme la lune se reflétant dans l’eau. La lune apparaît dans l’eau, mais elle n’est pas mouillée et l’eau ne se trouve pas troublée par sa présence. De plus, la lumière de la lune qui éclaire la terre entière peut se contenir dans une mare, une goutte de rosée et même dans une particule d’eau. L’éveil n’est pas une source de tracas. C’est comme la lune qui ne crée aucun problème à l’eau. Ne considérez pas l’éveil comme un obstacle à votre vie. Une seule goutte de rosée peut contenir la lune et le ciel tout entier. Lorsque le Dharma n’a pas encore été totalement assimilé par le corps et l’esprit, nous avons la fâcheuse tendance de croire que nous possédons la totalité du dharma et que notre travail est fini. Lorsque le Dharma est vraiment possédé, nous avons le sentiment que quelque chose manque encore.

Lorsque vous êtes sur un bateau en plein océan et qu’il n’y a aucune terre à l’horizon, si vous regardez dans toutes les directions, l’océan vous apparaîtra comme une immense étendue circulaire. Bien que l’océan ne soit pas une étendue circulaire et que ses spécificités soient infinies, [c’est un palais pour les poissons, un bijou précieux pour les dieux] à nos yeux, il nous apparaît tout de même comme une immense superficie circulaire. Il en va de même pour toutes les choses de ce monde. Si l’on se réfère à notre point de vue, nous voyons les choses d’une manière sélective. Mais avoir une vision correcte des choses dépend plus de notre pratique que de notre point de vue. Pour appréhender toute la diversité du possible, nous devons étudier toutes les caractéristiques et les vertus des montagnes, puis des océans, en plus de notre façon de les percevoir. Nous ne devrions jamais oublier qu’il en va de même pour tout ce qui nous concerne.

Le poisson dans l’eau trouve l’océan immense, comme l’oiseau dans le ciel estime qu’il est sans limites. Cependant, le poisson et l’oiseau n’ont jamais quitté leur élément. Ils s’en servent en toute liberté selon leur besoin et leur limite. Toutefois, si nous dissocions les oiseaux et les poissons de leur élément réciproque, ils périraient. Ainsi, l’eau représente la vie pour les poissons comme l’air pour les oiseaux. Les poissons dans l’eau représentent la vie comme les oiseaux dans les airs. Beaucoup d’autres choses peuvent être interprétées de la sorte, par exemple la pratique et l’éveil. Mais un poisson ou un oiseau qui essaieraient de comprendre l’eau ou l’air avant de nager ou de voler, ne trouveraient aucune raison à le faire dans ces éléments. Si nous pouvons comprendre ce point de vue, chaque instant de la vie devient genjokoan. Si nous sommes sur la Voie, toutes nos actions sont, elles aussi, genjokoan, tant bien même que ce chemin ne soit pas grand ou petit, qu’il n’ait aucun rapport avec nous ou les autres et encore moins avec le passé ou le présent. Il existe simplement.

Si nous pratiquons et réalisons la Voie de Bouddha, nous maîtriserons et pénétrerons chacun des dharmas. Entre autre, nous affronterons et surmonterons toutes les sortes de pratiques. En tout lieu, nous pourrons approfondir la Voie et élargir le champ de nos perceptions. Nos connaissances existent conjointement en nous et dans l’accomplissement du Dharma. Quand cet accomplissement est devenu le fondement de notre perception, il n’est plus nécessaire de croire à la nécessité d’une compréhension intellectuelle. Mais même si la réalisation se manifeste instantanément, elle n’est pas pour autant définitive.

Extrait de l’enseignement Par Maître Dogen retranscrit par Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/

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LE CODE DE DIEU

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2015

 

Code de dieuLe Code de Dieu est le résultat de douze années de recherche et d’une quête personnelle visant  à trouver un principe d’unité humaine qui soit si profond et si tangible qu’il  ne puisse être nié. Depuis 1986, cette recherche m’a mené dans des temples, des villages et des monastères cachés dans certains des endroits les moins pollués et les plus isolés qui restent encore sur terre aujourd’hui. J’y ai fait la rencontre d’individus dévoués qui estiment qu’il est de leur devoir dans la vie, et que c’est même un honneur pour eux, de préserver les souvenirs de notre espèce et l’histoire de notre monde.

Conservées dans des mythes anciens, des danses traditionnelles, des langages secrets et des archives cachées, les traditions qui nous sont le plus chères portent en elles un thème étonnamment similaire en dépit des barrières culturelles, géographiques et religieuses. Si différentes puissent-elles paraître en surface, ces traditions véhiculent un thème sous-jacent nous rappelant que ce qui unit la grande famille humaine est beaucoup plus grand que toutes les différences qui ont pu un jour nous diviser.

Ce n’est sans doute pas un hasard si un message d’unité aussi puissant nous est révélé aujourd’hui, au cours des premières années du nouveau millénaire. Les statistiques démontrent que le vingtième siècle a été le plus sanglant de toute l’histoire humaine, avec plus de gens tués par la violence, les purifications ethniques, les guerres et les génocides que par tous les désastres naturels importants combinés au cours de la même période.

Les premières années du vingt et unième siècle ont vu cette violence se poursuivre avec près du tiers des nations du monde engagées dans un quelconque conflit armé. Non seulement se bat-on pour des enjeux de profit set de ressources, mais nombre de conflits sont basés sur des disputes tournant autour de questions de religion, d’ethnicité et de frontières.

De nos jours, des scientifiques, des chercheurs et des chefs religieux suggèrent que l’humanité est à elle seule la plus grande menace qui pèse sur notre avenir à tous. Les réalités dont l’homme a la responsabilité, comme une maladie résistant aux médicaments et l’effondrement prévu vers le milieu du siècle des écosystèmes terrestres, nous placent devant le plus graves défis de notre époque. Face à de tels périls mondiaux, la plus colossale accumulation d’armements et de forces militaires jamais observée depuis la Deuxième Guerre mondiale risque maintenant de faire sombrer la Terre dans un conflit d’une ampleur sans précédent. C’est dans un tel contexte que nous vivons, élevons nos enfants et cherchons la paix dans notre vie actuelle.

On pourrait comparer notre situation à celle des membres d’une famille habitués à passer tellement de temps ensemble qu’ils en oublient à quel point les liens qui les unissent sont profonds. Ce n’est qu’au moment de la perte inattendue d’un être cher qu’ils se rappellent combien leur famille leur est précieuse, tout autant que le temps passé ensemble ; pour les survivants, cette « perte » devient l’événement catalyseur qui les éveille à une certaine façon de regarder la vie et leur fait soudain percevoir rune toute nouvelle perspective.

Tout comme pour la transformation pouvant être ainsi engendrée chez une famille par la perte d’un de ses membres, les souffrances extraordinaires de nos semblables, la détérioration de notre monde et les tentatives visant à éliminer des cultures entières peuvent devenir des éléments déclencheurs qui nous feront tous prendre conscience à quel point notre famille globale – et le temps que nous passons ensemble – est précieuse.

A la différence de la famille dans notre exemple, l’ensemble de l’humanité n’a toutefois pas à subir des tragédies aussi extrêmes avant que ne se produise l’éveil.

Créer un monde où les familles et les nations pourront un jour célébrer leur diversité et vivre en paix exige cependant une chose qui semble faire défaut à la plupart de nos sociétés aujourd’hui – une raison de témoigner de notre respect à l’égard de la vie, les uns envers les autres, et de croire que nous faisons partie de quelque chose d’encore plus grand. De telles qualités ne peuvent se développer que par leur expérience directe. Nous pourrions bien découvrir que la preuve vivante du nom de Dieu présente dans le corps de chaque femme, chaque enfant et chaque homme – autrefois et aujourd’hui – offre précisément la possibilité d’une telle expérience.

Le code de Dieu est, en dernière analyse, un ouvrage pour la paix. Franchissant les frontières traditionnelles de la science, de la religion et de l’histoire, il fusionne en un seul principe unificateur ce que nous savons de notre passé et nos croyances actuelles. Même si bien des gens se doutent évidement qu’une puissance supérieure joue un rôle dans notre monde, le fait de savoir que le nom de Dieu est inscrit dans notre corps offre une possibilité de réalisation si intime, si personnelle, et pourtant si universelle, que cela devient l’expérience d’un sens plus profond de notre existence. Grâce à cette expérience, un motif nous est donné de trouver la paix, tout autant qu’n extraordinaire point commun à partir duquel nous pouvons commencer à réconcilier nos différences.

Extrait du livre de Gregg Braden  

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L’ETRE QUANTIQUE en devenir

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2015

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Les premiers physiciens divisaient le monde en deux ; la matière et la pensée ; plus tard : la matière et l’énergie. Ils considéraient chaque élément de la paire comme entièrement séparé de l’autre, mais c’était là une erreur. Néanmoins, cette dualité esprit/matière a conditionné notre première vision du monde, celle d’une réalité prédéterminée où les gens ne pouvaient pas modifier leurs propres actions et encore moins leurs pensées.

Notre vision actuelle, selon laquelle nous faisons partie d’un vaste champ d’énergie invisible contenant toutes les réalités possibles et réagissant à nos pensées et à nos sentiments. A l’instar des scientifiques d’aujourd’hui qui étudient les relations entre la pensée et la matière, nous désirons faire de même dans notre vie. C’est pourquoi nous nous demandons si nous pouvons utiliser notre esprit pour créer notre propre réalité. Si c’est le cas, pouvons-nous acquérir cette aptitude et l’employer pour devenir ce que nous voulons être et obtenir l’existence que nous désirons ?

Personne n’est parfait. Si nous voulons effectuer un changement quelconque dans notre être physique, émotionnel ou spirituel, nous avons tous le même désir : vivre une version idéale de ce que nous pensons et croyons pouvoir être. Quand nous regardons notre embonpoint dans le miroir, nous ne voyons pas uniquement l’image qui s’y réfléchit, mais aussi, selon notre humeur du jour, une version plus mince de nous-mêmes ou bien une version plus lourde encore. Laquelle des deux images est réelle.

Quand, avant de nous endormir le soir, nous passons en revue notre journée et nos efforts pour devenir moins susceptibles et plus tolérants, nous ne voyons pas seulement le parent qui s’est emporté contre l’enfant qui n’a pas obéi simplement et rapidement à une simple demande notre part. Nous voyons soit un ange dont la patience est épuisée comme celle d’une victime innocente, soit un ogre hideux souillant l’estime de soi d’un enfant. Laquelle de ces deux images est réelle ?

La réponse : elles le sont toutes. Non seulement ces deux extrêmes, mais aussi une série infinie d’images allant du positif au négatif. Pourquoi ? Afin que vous saisissiez mieux la raison pour laquelle aucune de ces versions n’est plus ou moins réelle que les autres, écartons la vieille vision désuète de la nature fondamentale de la réalité et remplaçons là par une nouvelle. Il s’agit là d’une grande entreprise, mais nous devons savoir ceci : si vous lisez ceci c’est parce que vos efforts pour effectuer des changements durables dans votre existence que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou spirituel, ont échoué en regard de l’idéal que vous entretenez de vous-même. La raison pour laquelle vos efforts ont échoué relève davantage deo vos croyances que d’autre chose, y compris un prétendu manque de volonté, de temps, de courage ou d’imagination.

Pour changer, nous devons toujours avoir une vision neuve de nous-mêmes et du monde afin d’acquérir de nouvelles connaissances et de vivre d’autres expériences.

Il nous est possible de remonter à la source de nos faiblesses passées, qui est une seule grande bévue. C’est que nous ne nous sommes pas engagés à vivre selon cette vérité : Nos pensées ont des conséquences telles, qu’elles créent notre réalité.

En fait, nous sommes tous privilégiés. Nous pouvons tous récolter les fruits  de nos efforts constructif. Nous n’avons pas à nous soumettre à notre réalité présente, car nous pouvons en créer une nouvelle si nous choisissons de le faire. Nous avons cette capacité, car nos pensées influencent notre vie, pour le meilleur et pour le pire. Si nous adhérions vraiment à l’idée que nos pensées exercent des effets tangibles sur notre existence, pourquoi ne nous efforcerions-nous pas de ne jamais entretenir une pensée que nous ne voulons pas vivre ?

Pourquoi ne pas concentrer notre attention sur ce que nous voulons au lieu d’être continuellement obsédés par ce que nous ne voulons pas. si nous étions convaincus que ce principe est vrai, perdrions-nous une seule journée dans la création intentionnelle du destin désiré ?

Pour changer sa vie, il faut changer ses croyances sur la nature de la réalité.

Un livre peut vous y aider  : « Rompre avec soi-même » du Docteur Joe Dispenza

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L’influence des gemmes

Posté par othoharmonie le 30 juin 2015

 

gemmesDepuis l’aube des temps, pierres précieuses et semi-précieuses sont reconnues comme de puissants véhicules de guérison et de protection. Des groupes tribaux les plus primitifs jusqu’aux grandes civilisations de la Grèce et de l’ancienne Egypte, cette connaissance, qui a franchi les siècles, se retrouve dans toute société humaine. 

L’homme éprouve un amour inné pour les gemmes, un amour qui jaillit de leur résonance avec les states minérales de son être. En quelque manière, les pierres forment une partie intégrante de notre être, puisque nous sommes faits de la substance des étoiles et reliés à l’univers par les fréquences d’énergie du monde minéral. 

On comprendra que lorsque ces minéraux s’organisent en groupements spécifiques afin de créer des pierres précieuses, leur influence sur notre santé et notre bien-être soit considérable. 

L’homme préhistorique utilisait les gemmes afin d‘obtenir une protection et de se rendre invisible à l’œil « intérieur » des prédateurs. Tenus en haute estime pendant plus de quarante mille ans, les cristaux ont été employés comme objets de pouvoir ou à des fins divinatoires. Lors de son initiation, le chaman aborigène est littéralement rempli de nombreux cristaux, placés à l’intérieur de son corps par des moyens magiques ; un cristal est « frotté » à l’intérieur de son front afin qu’il obtienne le pouvoir de longue vue pour le troisième œil. 

Pharaons, Aztèques et Incas, mandarins de l’ancienne Chine, voyants et sages de l’Inde éternelle connaissaient la force ésotérique des gemmes en tant qu’objets de pouvoir ; Les anciens astrologues qui croyaient aux influences planétaires spécifiques des gemmes, utilisaient les pierres brutes pour lutter contre les énergies planétaires maléfiques. Au XVIIè siècle, les médecins pensaient que des influences bénéfiques était placées dans les pierres précieuses par la grâce de Dieu, afin de protéger les hommes du danger et d’ « attirer » la richesse et la réussite. Nombreux étaient les pouvoirs attribués aux pierres à cette époque ; si elles vous apportaient la richesse, elles passaient aussi pour protéger les hommes du tonner et de la foudre, des épidémies et maladies de toutes sortes, annoncer l’avenir, guérir l’insomnie, prévenir la paresse et la sorcellerie, garder les êtres chastes et les rendre invisibles. 

A l’évidence, on peut contester les pouvoirs attribués aux gemmes par les médecins du XVIIè siècle. En revanche, nous possédons des preuves intéressantes dès le début du XIXè siècle, lorsque des expériences furent conduites avec une sensitive, Frederike Hauff (née en 1801), surnommée « la voyante de Prevorst », et douée d’extraordinaires pouvoirs de clairvoyance. Le cristal de roche avait le pouvoir de la mettre en transe, mais placé sur son estomac, il raidissait tous ses muscles et la jetait dans un état épileptique, ses muscles devenant si rigides qu’ils résistaient à tous les efforts visant à faire mouvoir ses articulations. 

L’illustration des effets que certains minéraux peuvent avoir sur les sensitifs montre à quel point nous devrions faire attention dans le choix des pierres que nous portons. Il ya bien des années, un ami à moi décidé de porter autour de son cou un authentique tiki maori fabriqué à partir d’une stéatite verte. Peu de temps après, il ressentit des douleurs à la poitrine, sans faire le rapprochement avec le tiki. Finalement, il décida de consulter un docteur au sujet de ces douleurs persistantes. Afin de ne pas paraître bizarre ou anticonformiste face au docteur, il enleva le tiki ; la douleur disparut en un clin d’œil. Nous avons appris par la suite qu’en Nouvelle Zélande, le tiki était une amulette portée par les femmes enceintes, il réalisa l’erreur grossière qu’il avait commise. Le tiki retourna dans un tiroir, où il avait reposé des années durant, et ne fut plus porté depuis. 

Au regard de l’usage répandu des pierres précieuses et semi-précieuses dans les plus grandes de nos civilisations, il semble difficile de nier les nombreuses affirmations de leurs pouvoirs. La plus grande partie du discours des Anciens quant aux qualités protectrices et thérapeutiques des pierres est promptement considérée par l’homme moderne comme le fruit d’une superstition fondée sur l’ignorance et la peur. Et pourtant, nombre d’entre nous continuent de porter des pierres, des gemmes et des métaux afin de se protéger des malades. A preuve, le bracelet de cuivre porté couramment par les hommes comme les femmes pour éviter l’arthrite et les rhumatismes. 

Durant des milliers d’années, les pierres ont été utilisées à des fins thérapeutiques. Selon certaines hypothèses, les médecins et chamanes indiens faisaient un tel usage des gemmes que les Européens finirent par s’intéresser à leurs recherches thérapeutiques. Les gemmes sont employées de multiples façons. L’une des méthodes les plus communes consiste naturellement à porter la pierre sur soi, afin que celle-ci influence directement nos champs d’énergie. En Inde, les médecins ayurvédiques brûlaient les gemmes et les réduisaient en poudre pour fabriquer des médecines. Plus récemment, les pierres étaient conservées dan des flacons d’alcool, dans une obscurité complète, jusqu’à ce que le fluide absorbe les fréquences vibratoires des gemmes ; le liquide étai alors donné sous forme de gouttes pour guérir diverses maladies. 

imagesAlors que les voyants et les guérisseurs du passé étaient conscients de l’importance de l’aura, et de la protection par les gemmes et les différentes amulettes et formes talismaniques, nous avons perdu cette conscience et cette connaissance. Pourtant, certains faits nouveaux laissent penser que ces anciennes pratiques réapparaissent aujourd’hui sous une forme moderne, et sans doute allons-nous assister à une résurgence de la conscience quant à l’importance de l’aura et de la protection qu’elle apporte contre les influences débilitantes. 

S’il est évident que la meilleure façon de maintenir une aura saine est de se centrer sur les plus hauts niveaux de la conscience, et d’équilibrer ce trajet vertical avec l’expression horizontale pratique de la conscience du plan physique, il n’en est pas moins vrai que l’homme a toujours cherché à augmenter sa force et son harmonie au moyen d’un objet extérieur, qu’il s’agisse d’un bracelet ou d’un collier de pierres semi-précieuses, d’une structure talismanique, d’une bague de métal précieux, ou du moderne Pulsor. Tant que nous n’oublions pas que notre véritable pouvoir réside à l’intérieur de nous-mêmes, ces objets peuvent être considérés comme des supports utiles dans le maintien de l’équilibre de nos champs auriques.

 

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Les Acouphènes : bourdonnements d’oreilles

Posté par othoharmonie le 9 juin 2015

 

 

bruit-dans-oreilleLes bourdonnements d’oreilles peuvent avoir plusieurs causes, l’une d’elles est la simple détérioration neurologique du tympan et du conduit auditif.  

Une deuxième cause réside dans le processus des centres auditifs du cerveau. Votre science distingue maintenant entre deux types d’acouphène : celui qui résulte d’une dégénérescence nerveuse et celui qui est causé par des changements dans le cerveau.  

Ill existe une troisième cause aux bourdonnements d’oreilles, et elle est liée au champ énergétique du corps.  

Alors que les individus évoluent spirituellement, leur champ, l’aura des Anciens, subit plusieurs changements. Il existe dans le champ énergétique plusieurs petits vortex d’énergie en pulsation. On peut imaginer le champ aurique sous la forme d’un gros oeuf luminescent entourant complètement la forme physique. A l’intérieur de cet œuf lumineux se trouvent une variété de formations de lumière géométriques. Quand l’une d’elles est activée pour une raison d’évolution intergalactique, planétaire ou personnelle, cette zone change de taux vibratoire et provoque parfois dans le cerveau une réaction perçue comme un son extérieur. Il s’agit souvent d’une simple note oud ‘une petite suite de notes récurrentes.  

Pour composer avec ce phénomène des bourdonnements, la méthode consiste à y concentrer votre attention. S’ils sont causés par des changements dans le cerveau ou dans le champ énergétique, ils cesseront ; s’ils ont pour origine une dégénérescence nerveuse, ils persisteront. Il s’agit simplement de les écouter. Au bout de quelques minutes, ils changeront ou disparaîtront. Idéalement, si vous concentriez toute votre attention sur eux pendant quelques minutes, vous percevriez l’émergence d’une autre série de sons, plus subtils. Et si vous les écoutiez, vous percevriez une troisième série de sons encore plus subtils. Autrement dit, vous pouvez chevaucher » ces sons pour atteindre des niveaux de conscience de plus en plus subtils.  

Cette méthode vous permet en réalité de suivre le chemin du son subtil jusqu’à une tranquillité absolue. Une ancienne technique de yoga fait usage de cette connaissance ; en Inde, on l’appelle le nada yoga. De notre point de vue, ce savoir est lié de près au dogme et à la filiation. En séparant le dogme du savoir, nous aimerions vous dire ceci. Tous les êtres –humains, animaux, plantes et autres – possèdent un champ énergétique vibratoire car ils sont des champs d’énergie vibratoire. Les plus petites particules subatomiques vibrent et oscillent, et si vous possédiez la technologie nécessaire, vous pourriez rendre ces sons, ces vibrations, perceptibles à l’oreille humaine. Vous les appelleriez des mélodies, bien que très inhabituelles ; vos scientifiques estiment que le corps humain contient approximativement un billion de cellules constituées d’un nombre encore plus grand d’atomes et de molécules. Chaque unité de matière possède sa propre mélodie vibratoire. Vous êtes donc très réellement une symphonie ambulante, quoique certains parmi vous soient plus harmonieux que d’autres.  

Au cours du processus d’évolution spirituelle, le mental et les attributs sensoriels s’affinent. Lequel de vos aspects s’affinent, cela dépend de plusieurs facteurs, dont votre propre constitution et votre nature spirituelle, la culture dans laquelle vous baignez et les tabous religieux qu’elle comporte. Chez certains individus, c’est la perception de la lumière spirituelle qui augmente. Autrement dit, ces derniers voient des couleurs qui ne sont pas présentes physiquement. Chez d’autres, c’est le sens de l’ouïe qui s’affine. Ceux-là entendent facilement davantage de sons extérieurs.  

Nous recommandons à ceux qui entendent des sons extérieurs de considérer ceux-ci comme des manifestations de leur propre champ énergétique. Vous êtes témoins d’une expression vibratoire de votre propre énergie, de votre propre être physique. De notre point de vue, c’est le premier signe de la clairaudience, la faculté de percevoir des impressions auditives psychiques. 

De la même façon que l’on peut évoluer sur le plan de la clairvoyance, c’est-à-dire en jouissant d’une vision spirituelle accrue, on peut aussi évoluer sur le plan de la clairaudience, c’est à dire la faculté spirituelle d’entendre, ou de la clairsensitivité, c’est-à-dire la faculté de sentir physiquement des réalités de nature spirituelle. Pour les individus clairsensitifs, cette époque comporte des difficultés particulières. Un clairsensitif est aussi un réactif émotionnel, un empathique, qui ressent les sentiments des gens de son entourage ; Cela fait partie de son aptitude clairsensitive.

Alors que ce monde passe par le portail de la transformation radicale, plusieurs individus en sont angoissés, bouleversés. C’est que le monde tel qu’ils le perçoivent subit des changements qui échappent à leur contrôle. Comme cela crée de l’angoisse chez la plupart des humains, les empathiques perçoivent celle de plusieurs individus. De fait, pour les empathiques qui évoluent rapidement, cela peut s’avérer encore plus difficile, car il est possible de devenir un empathique planétaire, c’est à dire quelqu’un qui ressent les vagues émotionnelles de toute la planète. Cet individu est alors envahi par les émotions et les sentiments collectifs de l’humanité, et aussi du règne animal puisque les animaux peuplant notre terre connaissent également une grande transition. Certains empathiques et clairsensitifs peuvent aussi recevoir de l’information de Gaïa elle-même, déesse énergétique vivante matérialisée en tant que Terre. Pour ces individus, cette époque est assurément difficile.

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Message des Hathors et Tom Kenyon - Issu du livre : La Grande Transformation – série Kryeon canalisé par Lee Carroll – page 109 

 

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COMMENT PROCEDER POUR SE CHANGER SOI-MEME

Posté par othoharmonie le 7 juin 2015

 

tout-est-psyNous faisons partie d’un vaste champ d’énergie invisible contenant toutes les réalités possibles et réagissant à nos pensées et à nos sentiments. A l’instar des scientifiques d’aujourd’hui qui étudient les relations entre la pensée et la matière, nous désirons faire de même dans notre vie. C’est pourquoi nous nous demandons si nous pouvons utiliser notre esprit pour créer notre propre réalité. Si c’est le cas, pouvons-nous acquérir cette aptitude et l’employer pour devenir ce que nous voulons être et obtenir l’existence que nous désirons ?

Soyons francs ; personne n’est parfait. Si nous voulons effectuer un changement quelconque dans notre être physique, émotionnel ou spirituel, nous avons tous le même désir : vivre une version idéale de ce que nous pensons et croyons pouvoir être. Quand nous regardons notre embonpoint dans le miroir, nous ne voyons pas uniquement l’image qui s’y réfléchir, mais aussi selon notre humeur du jour, une version plus mince de nous-mêmes ou bien une version plus lourde encore. Laquelle des deux images est réelle ?

Quand, avant de nous endormir le soir, nous passons en revue notre journée et nos efforts pour devenir moins susceptibles et plus tolérants, nous ne voyons pas seulement le parent qui s’est emporté contre l’enfant qui n’a pas obéi simplement et rapidement à une simple demande de notre part.  Nous voyons soit un ange dont la patience est épuisée comme celle d’une victime innocente, soit un ogre hideux souillant l’estime de soi d’un enfant. Laquelle de ces deux images est réelle ?

La réponse : elles le sont toutes. Non seulement ces deux extrêmes, mais aussi une série infinie d’images allant du positif au négatif. Pourquoi ? Afin que vous saisissiez mieux la raison pour laquelle aucune de ces versions n’est plus ou moins réelle que les autres, je devrais écarter la vieille vision désuète de la nature fondamentale de la réalité et la remplacer par une nouvelle.

Il s’agit là d’une grande entreprise, mais vous devez savoir ceci : vous avez sans doute été attiré par cette lecture parce que vos efforts pour effectuer des changements durables dans votre existence, que ce soit sur le plan physique, émotionnel ou spirituel, ont échoué en regard de l’idéal que vous entretenez de vous-même. La raison pour laquelle ces efforts ont échoué relève davantage de vos croyances que d’autre chose, y compris un prétendu manque de volonté, de temps, de courage ou d’imagination.

Pour changer, nous devons toujours avoir une vision neuve de nous-mêmes et du monde afin d’acquérir de nouvelles connaissances et de vivre d’autres expériences.

C’est ce vers quoi nous devons tendre…. Il  nous est possible de remonter à la source de nos faiblesses passées qui est une seule grande bévue. C’est que nous ne nous sommes pas engagés à vivre selon cette vérité : nos pensées ont des conséquences telles, qu’elles créent notre réalité.

En fait, nous sommes tous privilégiés. Nous pouvons tous récolter les fruits de nos efforts constructif. Nous n’avons pas à nous soumettre à notre réalité présente, car nous pouvons en créer une nouvelle si nous choisissons de le faire. Nous avons cette capacité, car nos pensées influencent notre vie, pour le meilleur et pour le pire.

Je suis convaincu que vous avez déjà entendu cela auparavant, mais je me demande combien de gens y croient réellement. Si nous adhérions vraiment à l’idée que nos pensées exercent des effets tangibles sur notre existence, pourquoi ne nous efforcerions-nous pas de ne jamais entretenir une pensée que nous ne voulons pas vivre ? Pourquoi ne pas concentrer notre attention sur ce que nous voulons au lieu d’être continuellement obsédés par nos problèmes ?

Pensez-y un peu : si vous étiez convaincus que ce principe est vrai, perdriez-vous une seule journée dans la création intentionnelle du destin désiré ?

Pour changer sa vie, il faut changer ses croyances sur la nature de la réalité.

Tant que vous n’aurez pas modifié la vision de votre réalité présente, tout changement que vous apporterez à votre existence sera arbitraire et transitoire. Il vous faut repenser comment les choses se produisent afin d’obtenir des résultats désirés et durables. Pour ce faire, vous aurez besoin d’être ouverts à une nouvelle interprétation de la réalité et de la vérité.

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FATALITE OU DESTIN il faut choisir

Posté par othoharmonie le 12 mai 2015

 

web_wy12Il n’est pas toujours facile, voire impossible de s’y retrouver. Si nous luttons contre un fait un état, ou un événement qui relève de l’incompréhension et que malgré un engagement sincère, désintéressé et appuyé par la prière, rien ne change dans son déroulent, nous sommes alors face à un rendez-vous incontournable du destin. C’est un indice qui peut nous ouvrir les yeux.

A l’opposé, si notre action s’avère efficace et change contre toute attente le cours des choses, c’est que nous aurons écarté la fatalité et vaincu notre scepticisme. En conclusion de cette entrée en matière, sachons qu’il convient toujours de se battre pour tenter d’inverser une tendance ou dans le cas contraire, il nous faut l’accompagner. Si notre démarche est stérile ou si le résultat se fait attendre, il suffira de nous laisser porter jusqu’à l’échéance pour vivre cette nouvelle expérience de la vie.

La fatalité n’est pas à confondre avec la destinée. Certains rendez-vous de la vie sont, il est vrai, en complet synchronisme avec le destin parce que ce sont des étapes importantes que nous avons choisies avant notre retour sur la Terre. En conséquence, il ne nous sera pas possible de passer à côté, sauf en de très rares exceptions. Parfois, il est vrai que l’être incarné est totalement découragé par les épreuves terrestres. Il ne trouve plus la force de les surmonter parce qu’il a très souvent surestimé sa véritable capacité de résistance. Il y a dans ce cas une espèce de démission qui s’empare de l’âme, parce que la volonté et la conscience ne s’expriment plus. Alors, c’est à partir de cet instant que réside le véritable risque d’en finir.

La fatalité, c’est tout le contraire de la destinée. C’est-à-dire que le fataliste considère tous les événements de la vie comme étant naturels, et contre lesquels il ne peut rien. Il applique cette théorie en toutes circonstances. Cela est bien sûr très grave parce que non seulement  il ne se bat plus contre l’adversité qui l’atteint inévitablement, mais il devient également statique pour tout ce qui concerne les épreuves de la vie, qu’elles soient individuelles ou collectives. Le fatalisme est l’ennemi de l’évolution spirituelle de l’être incarné.

Il s’oppose à la conscience et interdit d’emblée tout effort de combattre, puisqu’il considère que la bataille est perdue d’avance. S’il n’en est pas conscient, le démissionnaire se laissera porter jusqu’à sa mort par cette vision philosophique de l’existence, qui est très souvent attachée à une non-croyance en Dieu et en la survie de l’âme. Parce que pour le fataliste, l’âme n’existe pas. Elle n’est qu’une forme de raisonnement activé par son cerveau. Il considère l’âme comme un substitut cérébral qui contient toute l’histoire de vie d’un humain et détermine par avance son futur. C’est pour lui une forme de programmation dont les informations sont figées une fois pour toutes.

Ce constat est dommageable aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle les humains baisse en majorité les bras, en considérant qu’ils ne peuvent rien pour s’opposer à la dégradation terrestre sous toutes ses formes.

La prison de l’esprit est une demeure tantôt blanche et tantôt noire. Il existe bien sûr toute une gamme de nuances intermédiaires, mais il et très inconfortable pour l’être humain de s’y installer ou de résider trop longtemps dans cette zone. Il est parfois subtil, pour tromper les apparences, de tenir des propos hautement spirituels et de vivre dans le matérialisme le plus absolu.

C’est ce que nous appelons souvent en parlant poliment « avoir le cul entre deux chaises ». Cette positon est bien entendu très inconfortable et ne peut être tenue bien longtemps. Il faut se décider et s’asseoir sue l’une ou l’autre des chaises en sachant que si elles se ressemblent en apparence, elles sont pourtant très différentes. L’une d’entre elles est appelée à devenir un siège royal au sens noble du terme, et nous portera toujours plus haut dans la lumière. L’autre sera au contraire condamnée à se replier sur elle-même, en passant par tous les stades d’une assise devenant de plus en plus instable.

Je parle du strapontin, du tabouret et pour finir, du sol ou du sous-sol qui nous recevra sans égard et très lourdement lorsque cet inconfortable soutien nous abandonnera totalement.

La fatalité est l’expression même du renoncement. Il est très grave pour l’avenir de notre planète que la majorité des humains soit insensible ou presque à son traumatisme et aux valeurs terrestres sous toutes leurs formes : qu’elles soient matérielle mais également et surtout spirituelles. Parce que c’est l’engagement spirituel qui sauvegardera les valeurs matérielles et non l’univers. C’est toujours l’esprit qui a le dessus sur la matière. Le fatalisme conduit justement notre esprit à se laisser manipuler. Il devient esclave des valeurs matérielles et se fond dans une pensée unique qui tire notre monde vers la perdition.

Nous pouvons soulever des montagnes si nous le désirons, mais nous pouvons aussi recevoir les mêmes montagnes sur notre nez, si nous poursuivons notre vie dans une vision fataliste.

L’esprit et l’âme qui l’occupe, sont les pilotes de notre vie. Ce n’est pas notre mental activé par notre cerveau qui tient les rênes de l’attelage, ce qui n’est que leurre ou illusion s’effondrera un jour pour laisser la place à une vision nouvelle transparente et limpide sur la véritable vie, et son chemin spirituel. La vie matérielle n’est pas la vraie vie, et pour cause. Nous vivons la véritable vie en l’absence de tout besoin matériel. Les gadgets terrestres ne sont pas utiles à la vie. La vie sur terre passe bien sûr par un minimum de biens dont l’humain doit disposer pour mener une vie normale, sans souffrir matériellement parlant. Mais au-delà du minimum, il existe le superflu. Il comporte de nombreux degrés, mais c’est là où réside le cercle vicieux de notre progrès technologique et matériel.

Restons confiants nous ne sommes pas condamnés, personne n’est condamné. Mais chacun doit savoir que le jugement final n’appartiendra qu’à soi et qu’il sera le plus impitoyable des jugements. Notre culture, notre histoire nous sont propres. Nos vies antérieures se manifestent dans cette vie, et les uns ou les autres vivons des expériences très différentes. Cela est dû à notre héritage spirituel à ce vécu momentanément caché et absent de notre mémoire vive. Il reste malgré tout très présent et se révèle sporadiquement à nous par l’intermédiaire  de notre âme. Parce que c’est elle qui stock toute la mémoire. Toutes nos vies sont ici. Il nous faut le savoir et surtout ne pas nous offusquer et freiner les quatre fers, lorsque notre âme veut nous entraîner dans cette nouvelle expérience de la vie. Il est important pour nous de comprendre qu’elle est nécessaire et incontournable, même si nous voulons nous y opposer et parfois de faon très violent.

Francesca du blog http://othoharmonie.unblog.fr/  

Publié dans En 2012-2013 et après 2016, Nouvelle conscience | Pas de Commentaires »

La science est basée sur des preuves

Posté par othoharmonie le 27 avril 2015



Beaucoup de créationnistes pensent qu’il n’y a aucune preuve convaincante pour l’évolution. Si vous avez l’esprit étroit et que vous êtes persuadé d’avoir raison, aucune des preuves ne fera la plus petite différence. Je pense que la vraie question est : quelles sont les preuves de la télépathie ?

Telepathie-Voyance

Personnellement, je pense qu’il y a beaucoup de preuves persuasives pour la télépathie et que les expériences qui ont été menées pour le prouver sont loin d’être pathologiques. Elles ont été réalisées, en grande partie, par des gens qui n’avaient pas de subventions… ils ont rencontré tout un tas d’obstacles sur leur chemin. Ce ne sont pas des gens appartenant aux institutions scientifiques le plus souvent et il me semble qu’il s’agit plus de science héroïque que pathologique. De toute façon, il y a différentes catégories de preuves. Pour moi, la plus importante et la plus convaincante est le fait qu’autant de gens pensent avoir vécu des expériences télépathiques. En effet, selon des études anglaises, européennes, américaines et d’un peu partout dans le monde, la plupart des gens croient qu’ils ont vécu ces expériences. Maintenant, certains diront qu’en réalité c’est une illusion, que ce sont des coïncidences que les gens prennent pour de la télépathie. Leur mémoire leur a joué des tours, les faisant oublier quand ils ont tort et se souvenir quand ils ont vu juste et ainsi de suite. Mais le fait est que des millions, des centaines de millions, en fait, des milliards de gens rationnels, tout à fait normaux croient qu’ils ont eu ces expériences. Auraient-ils tous tort et se feraient-ils des illusions si facilement ?

Deuxièmement, il y a eu beaucoup de recueils de cas, d’histoires d’expériences télépathiques. Elles sont généralement rejetées dans leur intégralité comme étant anecdotiques. Une anecdote est par définition une histoire non publiée. En grec « an » signifie « non » et « ekdot » publié. Beaucoup de branches de la science sont basées sur l’expérience. C’est le point de départ de la science. On ne peut pas le nier et il y a eu beaucoup de recueils de cas et si vous rassemblez des centaines d’anecdotes et qu’il y a beaucoup de gens qui ont vécu la même expérience… les anecdotes deviennent de l’histoire naturelle. J’ai moi-même des bases de données avec plus de 5000 cas et c’est la même histoire que vous entendez encore et toujours. Il pourrait y avoir des antécédents où les gens croyaient et se trompaient, néanmoins il y a une quantité énorme de ce genre de preuves.

Mais d’un point de vue scientifique, pour écarter l’objection manifeste qui a été soulevée depuis le tout début de la recherche sur la télépathie, à savoir qu’il ne s’agit que d’une histoire de coïncidences, vous devez mener des expériences pour réellement estimer la probabilité des coïncidences. Et en 1880, avec la création de la Society for Psychical Research, des méthodes statistiques ont été appliquées à cette recherche en commençant par le grand physicien sir William Barett. En réalité, ce fut l’un des premiers champs de la science où les statistiques furent réellement utilisées dans le cadre de recherche expérimentale. La recherche psi a en fait ouvert la voie à beaucoup de sciences à venir. La preuve statistique est importante car le seul moyen qu’on ait d’affirmer qu’une chose est une coïncidence est de connaître sa probabilité de se produire. On peut alors comparer ce qui se produit réellement par rapport à ce que l’on s’attend à obtenir par hasard.

Je vais vous parler maintenant principalement de la recherche expérimentale sur la télépathie qui se décline classiquement en 4 types. Le premier type comprend les expériences de divination de cartes développées par sir William Barrett. Si on se base sur une revue récente de toutes ces premières publications, il y a eu 186 articles publiés décrivant 3 600 000 essais. Cela donne, tout réuni, les résultats que vous voyez… sur l’ensemble des articles publiés dans des revues. Il y a 186 articles, plus de 30 investigateurs… la signification statistique est astronomique. P égal 1 fois 10^(-21) vous pouvez exprimer par cette formule la part de la chance, le résultat cumulatif étant dû au hasard. C’est basé sur une technique, largement utilisée en médecine appelée « meta-analyse » où l’on combine les résultats de nombreuses études différentes. C’est sur cette base que l’Institute for Clinical Excellence évalue l’efficacité clinique. C’est une sacrée référence en science qui permet de combiner différents types de données. De toute façon c’est la conséquence de la combinaison de tous ces articles. Le résultat est répétable. Il est vrai que dans le cas de la divination de cartes, on obtient un résultat plutôt minime mais quand un résultat minime est répété des centaines, des milliers, dans ce cas-ci, des millions de fois, cela devient très significatif.

La seconde sorte d’expériences sur la télépathie est la transmission de dessins. Beaucoup de gens ont fait des tests où une personne fait un dessin et une autre personne dans une autre pièce ou une autre ville doit essayer de reproduire ce dessin. Il y a eu des réussites spectaculaires avec ce genre d’expérience. Le résumé le plus célèbre est celui de l’écrivain américain Upton Sinclair qui a publié un livre intitulé Mental Radio en 1930. Ca a été un grand best-seller. Il est difficile de quantifier les similarités même si elles sont frappantes aussi cette voie n’a, dans l’ensemble, pas été poursuivie par les parapsychologues.

Dans les années 60, un nouveau genre de recherche a vu le jour en parapsychologie expérimentale impliquant des tests sur les rêves télépathiques

Beaucoup de gens ont vécu des expériences télépathiques en rêve et dans ces expériences, les gens venaient dormir dans un laboratoire. Quand ils commençaient à rêver, ce qui était mesuré par les mouvements rapides oculaires, un expérimentateur dans un bâtiment différent assez éloigné du rêveur regardait une image choisie au hasard et se concentrait pour voir s’il pouvait transmettre cette image au rêveur. Ces expériences ont donné des résultats positifs et hautement significatifs mis ensemble. Je vais vous montrer les résultats, une méta-analyse des données sur le rêve télépathique, qui ont été obtenus entre 1966 et 1973. 25 études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, 450 essais, une signification statistique de 1,3×10-8 ou si vous préférez, 75 millions de chances contre 1 que ce ne soit pas dû au hasard. Et voici maintenant les résultats des tests individuels. Voici des graphes, le seuil de confiance est de 95 %, que l’on voit ici. Certains étaient en fait, en dessous du hasard, d’autres au même niveau mais la plupart étaient au-dessus du hasard. Et si on les combine tous, en utilisant des techniques statistiques standard, voici le résultat là avec un graphe qui montre que c’est significativement au-dessus du hasard. Il est faux de dire que ce n’est pas reproductible. La plupart le sont. Il y en a certainement quelques-uns qui n’ont pas suivi le modèle général. C’est très courant en science. C’est certainement le cas dans beaucoup d’essais médicaux, c’est pourquoi on utilise cette technique. Peu d’expériences marchent de la même façon à chaque fois. Peut-être que cela arrive dans les salles de classe mais dans la vraie science aux Frontières de la Recherche, c’est plus confus et ce genre de chose est assez normal dans beaucoup de domaines scientifiques.

Puis, il y a eu le développement d’une nouvelle sorte d’expérience, les tests télépathiques « Ganzfeld », qui ont eu lieu depuis les années 1970 dans les laboratoires de parapsychologie. Dans ces tests, le sujet est couché dans une pièce dans un état de privation sensorielle léger avec des moitiés de balles de ping-pong sur les yeux, un bruit blanc dans les écouteurs, une lumière rouge, une atmosphère détendue pendant que quelqu’un dans une autre pièce ou un autre bâtiment regarde une photo ou un vidéoclip, choisi au hasard parmi un groupe de photos ou de vidéos, la question est alors : le sujet peut-il dire, identifier parmi 4 images qui lui sont montrées à la fin, laquelle est celle que l’autre personne regardait. Si ce n’était que de la devinette, le taux de réussite serait de 25 %. Et bien, les expériences Ganzfeld conduites entre 1974 et 1985 ont été passées en revue en 1985 avec ces résultats. 25 études publiées, 762 essais… globalement la signification statistique (que vous voyez là) est de mille milliards contre un. Voici le résultat des études individuelles. Une fois encore, comme pour les essais sur le rêve télépathique, il y en a eu des négatifs et des sceptiques disent « ça n’est absolument pas réitérable, untel a obtenu des résultats négatifs. » Vrai, mais si vous regardez le schéma entier, la signification totale est donnée ici et vous voyez que c’est au dessus du seuil de hasard. Encore une fois c’est un assez petit résultat mais néanmoins, c’en est un. Si vous regardez les effets de l’aspirine dans la prévention des crises cardiaques, vous verrez des résultats beaucoup plus petits que ceux-là et ce sont des procédures médicales déjà recommandées.

En 1985, ces études furent passées en revue par un certain nombre de personnes qui s’autoproclamaient « sceptiques éclairés ». Ce sont des gens qui ont réellement étudié ces expériences, ils ont émis un certain nombre de critiques tout en admettant que le résultat était là… il se passait quelque chose. Ils ont avancé un certain nombre de critiques que les parapsychologues ont ensuite tenté de contrer en automatisant la procédure et en excluant diverses choses qui auraient pu mener à des fuites d’information. Bien évidemment, l’effet « Clever Hans » est connu depuis le tout début de la parapsychologie et tout cela se passe dans des pièces séparées. Ainsi il n’y a aucune possibilité de signaux subtils. Toutes ces expériences font l’objet d’un examen minutieux de la part de sceptiques extrêmement hostiles et irréprochables qui sont prompts à se jeter sur la moindre imperfection. C’est probablement le champ de recherche le plus rigoureux et le plus lourdement surveillé de toute la science. Les sceptiques ont relevé quelques points faibles éventuels et, tenant compte de ça, les tests d’auto-ganzfeld furent créés. Passés en revue en 1977, ils ont donné ces résultats. Dans 6 laboratoires… presque 2000 essais… et voici la signification… voilà les études détaillées et les résultats combinés. Cela inclut les tous premiers tests jusqu’en 1985. Les 10 tests les plus récents sur le Ganzfeld, dans une revue publiée en 2001, montrent de nouveau un résultat significatif, pas aussi important mais montrant une grande probabilité que ce ne soit pas du hasard.

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Bien qu’il me semble que ce genre de preuves recueillis par les parapsychologues grâce à des recherches menées en laboratoire soit assez impressionnantes et même convaincantes, elles ont pourtant un grand désavantage, celui d’être basé sur des situations extrêmement artificielles

En voulant être scientifiques, beaucoup de ces expériences se sont trop éloignées de la télépathie de la vie courante. En particulier, dans la vie courante, la télépathie se produit la plupart du temps entre personnes qui se connaissent bien. Cela arrive généralement entre partenaires, entre mère et enfant, jumeaux, meilleurs amis, parfois entre thérapeute et patient s’il y a transmission d’un lien émotionnel et ainsi de suite. Ca n’arrive pas entre étrangers dans la vraie vie ou du moins, si cela se produit, c’est très rare. Pour commencer, dans ces expériences de laboratoire, la manière typique de procéder et de demander à un couple d’étrangers (généralement des étudiants à l’heure du déjeuner) de deviner des cartes choisies pour leur absence de signification émotionnelle dans des pièces séparées. Ce qui me surprend, c’est qu’ils aient obtenu des résultats aussi positifs. Personnellement, je ne me serais pas attendu à des résultats aussi positifs que ceux que l’on vient de voir avec de si mauvaises conditions pour la télépathie. Dans un certain sens, je crois que les parapsychologues se sont fait du tort à eux-mêmes en travaillant avec des conditions si peu naturelles et autant éloignées de la réalité. Cependant, il y a eu des études expérimentales sur la télépathie dans des conditions beaucoup plus naturelles. Une que j’apprécie plus particulièrement, en fait c’est la toute première que j’ai pu lire, a été menée par Sir Rudolph Peters qui était professeur de biochimie à Oxford. Puis il est venu à Cambridge où je l’ai rencontré quand j’ai travaillé au Département de Biochimie de Cambridge. Un jour, dans le salon de thé du laboratoire, le sujet de la télépathie a été lancé et, à cette époque, j’étais un sceptique primaire standard et j’ai dit : « ce ne sont que des sottises, il s’agit de coïncidences ou d’illusion etc… » Sir Rudolph, qui était un collège très intelligent et charmant, dit « eh bien, je n’en suis pas si sûr. » Il a ajouté « j’ai examiné un cas qu’un ami a trouvé » et il me l’a raconté. C’était une mère qui vivait à Cambridge avec son fils, un attardé mental profond. L’histoire est parvenue jusqu’à Sir Rudolph par le biais d’un de ses amis ophtalmologiste. Ce garçon avait une très mauvaise vision. Quand il l’examina, le gamin eu de brillants résultats au test de la vue ce qu’il ne pouvait comprendre. Il fit sortir la mère de la pièce et le score du gamin chuta. Il n’y arrivait pas sans sa mère. Ils firent ensuite d’autres tests et trouvèrent que le garçon pouvait réussir toutes sortes de choses si sa mère était là. Bien sûr ils pensèrent que c’était dû à l’effet « Clever Hans ». Alors ils mirent la mère dans une autre pièce et ça continua à marcher. Puis, ils firent une série d’expériences contrôlées depuis le laboratoire de Cambridge jusqu’aux laboratoires de Babraham, à environ 5 miles de Cambridge, où l’on montrait à la mère une série de cartes avec des lettres ou des nombres, dans une séquence aléatoire et à l’autre bout du fil on disait au garçon quand l’essai commençait et il devait alors deviner quelle lettre ou chiffre c’était. Tout fut aussi enregistré sur bande au cas où quelqu’un aurait répliqué que des signaux subtils passaient par le téléphone. Les résultats de cet essai furent très différents des résultats d’essais de laboratoires de parapsychologie normaux. Voilà les 479 essais impliquant des nombres, le taux de réussite dû au hasard pour des nombres de 1 à 10 est de 10 %.

Il a obtenu un score de 32 %… la signification est là… 1×10-27 et avec les lettres, 163 essais… le taux dû au hasard est de 4 % car il y a 26 lettres. Score réel 32 % (10-75).

Ce sont des résultats incroyablement significatifs, beaucoup plus impressionnants que la parapsychologie de laboratoire standard. Ca n’est pas un cas isolé. La littérature de recherche psychique est pleine d’études de ce type. Personne n’a jamais relevé de point faible dans cette étude. Ils l’ont simplement ignorée et sir Rudolph Peters était très enthousiaste lorsqu’il m’en a parlé. (Cela a été publié dans un journal à comité de lecture). Il a dit : « aimeriez vous écouter les bandes pour voir si vous pouvez détecter un bruit de fond ? » Je les ai écouté… Je ne pouvais pas… il n’y avait aucun signe… Ca a été examiné par des illusionnistes et des magiciens professionnels. Personne n’a rien trouvé. Alors quelles ont été les suites ? C’est resté dans l’ombre comme la plupart des recherches à ce sujet car cela n’allait pas dans le sens du courant de la littérature scientifique, parce que c’est un domaine tabou. De toute façon, c’est l’exemple d’une étude qui montre, il me semble, des résultats assez nets.

J’ai moi-même mené des recherches dans des domaines plus proches des phénomènes de la vie quotidienne. En collectant un grand nombre d’histoires et en faisant des enquêtes, j’ai essayé d’identifier quels sont les domaines les plus courants où les gens vivent des expériences télépathiques et j’ai essayé de mettre au point des expériences pour le tester dans la réalité ou dans des conditions les plus proches possibles de celles de la vie quotidienne. On dit très couramment que les mères sont télépathes avec leur bébé et des mères qui allaitent prétendent être physiologiquement télépathes dans le sens où leur lait coule, leurs seins commencent à suinter si elles sont loin de leur bébé à faire, par exemple les courses dans un supermarché alors que le bébé a besoin d’elles. Ca n’avait jamais été étudié alors j’ai monté un essai comparatif où l’on a surveillé la perte de lait chez 9 mères allaitantes sur une période de 2 mois. Nous avons déterminé exactement quand leur lait coulait et avons également surveillé quand le bébé se réveillait, ils étaient à plusieurs kilomètres, pour voir si la perte de lait était corrélée avec les réveils du bébé. Ca l’était… elles n’avaient pas toujours raison mais la probabilité que ce soit une coïncidence était d’un milliard contre un. Aussi, vous pourriez penser que ce ne sont que des rythmes synchronisés. Eh bien ça ne l’était pas, ça ne suivait pas de schémas particuliers mais si vous analysez les statistiques pour éliminer tout rythme possible, vous obtenez toujours un résultat significatif. Beaucoup de mamans affirment en avoir fait l’expérience… les données montrent que cela semble se produire, davantage d’études sont certainement nécessaires mais voici un exemple de télépathie quotidienne qui semble être corrélée avec ce qui se passe.

Probablement le type le plus courant de télépathie manifeste dans le monde moderne est la télépathie en lien avec les appels téléphoniques et la réponse habituelle est : « c’est juste une coïncidence…

Vous vous souvenez quand vous avez vu juste et vous oubliez les millions de fois où vous vous êtes trompé et qu’il n’y avait rien. » 

J’ai fait des études qui montrent que c’est de loin le genre de télépathie le plus répandu du monde moderne. Les enquêtes montrent que pour une population moyenne, 80 % des gens affirment avoir fait l’expérience de penser à quelqu’un qui les a ensuite appelé d’une façon apparemment télépathique ou d’avoir appelé quelqu’un qui leur a dit « c’est marrant, je pensais justement à toi »  Maintenant, pouvons-nous ne pas en tenir compte si facilement? Cet argument facile qui a régné en sciences depuis 100 ans, depuis l’invention du téléphone n’a pas un soupçon de preuve en sa faveur. Personne n’a jamais fait de tests. Bon, c’est très bien d’avancer une hypothèse mais en science, émettre des hypothèses ne suffit pas. On doit les tester et il y a très peu de domaines scientifiques où les gens peuvent avancer des hypothèses sans aucune preuve et obtenir l’approbation universelle de la communauté scientifique. C’est un de ces domaines pathologiques de la science ordinaire, je pense, où il y a un déni de l’évidence, un refus des preuves et, en fait, une ignorance volontaire. Peut-on tout de même le tester ? Peut-on aller plus loin que de simples arguments de salon ? La réponse est oui, on peut faire des expériences sur la télépathie téléphonique et j’en suis maintenant, avec l’aide de ma collègue Pam Smart à plus de 800 de ces tests.

Voici comment se déroulent ces expériences : nous trouvons des gens qui disent que ça leur arrive, nous leur demandons de nommer 4 personnes avec qui cela serait susceptible de se produire, ce sont habituellement des amis proches ou des membres de la famille et ensuite ils restent assis à la maison. Ils sont filmés – le téléphone posé sur une table devant eux. Ce sont des fixes car, bien sûr, tous les mobiles ont des écrans d’identification du correspondant. Ils savent qu’ils vont recevoir un appel vers disons 10 h. A 10 h le téléphone sonne, c’est une de ces 4 personnes. Avant de décrocher, ils doivent deviner de qui il s’agit. Ils n’ont aucun moyen rationnel de le savoir car on l’a choisi au hasard 10 minutes plus tôt. Ainsi, c’est une démarche randomisée. La personne est à des kilomètres. Il n’y a pas d’effet « Clever Hans » en remarquant des signes de la tête ou quoi que ce soit d’autre… juste le téléphone qui sonne et ils doivent deviner qui. Au hasard, ils peuvent tomber juste une fois sur quatre soit 25 %. En réalité, le taux de réussite moyen est loin bien au dessus du hasard. Voici les résultats de nos expériences résumés sur cette feuille. Nos premières expériences n’étaient pas filmées et pouvaient, éventuellement, être ouvertes à la triche. Nous avions 63 sujets, moins rigoureux que les autres mais ici, le résultat dû au hasard est de 25 %, les vrais résultats : 40 %… significativité 4×10-16. C’est un résultat extrêmement significatif. Bien sûr, nous avons voulu éliminer la triche c’est pourquoi nous sommes passés à la version filmée et voici les résultats là. Les scores sont en fait plus élevés dans les expériences filmées que dans celles qui ne le sont pas : 45 % à 10-12 de signification. Ainsi ces expériences ont produit des résultats considérables. Elles sont actuellement reproduites dans 2 autres universités, Cape Town et Amsterdam. La télévision en a diffusé une version il y a quelques mois qui a été réalisé avec 5 personnes. Ils ont chois les Nolan Sisters, un groupe pop des années 80 car ils pensaient que si ils devaient faire des expériences à la télévision ce devait être avec des célébrités. Et bien les Nolan Sisters se sont bien débrouillées. Leur taux de réussite a été de 50 %, statistiquement significatif, et c’est passé sur Channel Five, certains d’entre vous l’ont probablement vu. Bien, maintenant la télépathie téléphonique, c’est assez facile de réaliser ces expériences. Elles font de bons projets scolaires mais maintenant je mène des expériences sur la télépathie par email. C’est un phénomène similaire. 

Beaucoup de gens ont dit qu’ils pensent à quelqu’un et qu’ensuite ils reçoivent un message d’eux.

Est-ce juste une coïncidence ? 
Le seul moyen de le savoir est de faire le test. Nous avons la même démarche pour les « emailers » potentiels. Ils sont choisis au hasard. Vous savez que vous allez avoir un message à un moment précis et juste avant, vous devez deviner de qui il s’agit. Le taux de réussite dû au hasard est de 25 %. Avec 50 participants dans des expériences non filmées, le taux de réussite est de 40 %, semblable à la télépathie téléphonique. Avec 5 participants dans des expériences filmées, le taux de réussite est de 46 %… encore une fois extrêmement significatif. Avec l’aide de Mike Lambert, cela a été mis en place sur Internet sous une forme automatisée et vous pouvez mener cette expérience vous-même en allant sur mon site. Vous pouvez faire 10 essais en moins de 20 minutes. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’amis qui acceptent d’être en ligne en même temps. Ainsi ce genre de recherche peut maintenant être testé par n’importe qui. Vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole.

Je voudrais parler de la télépathie des animaux. C’est extrêmement courant. Beaucoup de gens ont eu des expériences télépathiques avec des chiens ou des chats. Avec Pam Smart, nous avons fait des centaines d’expériences, filmé des expériences sur des chiens qui savent quand leur maître rentre à la maison. Ils se lèvent et vont attendre derrière une porte ou une fenêtre quand leur maître est sur le chemin du retour et nous avons montré que cela arrive même quand les gens rentrent à des moments aléatoires. Tout a été filmé, cela a été évalué de façon objective, cela arrive même quand ils prennent le taxi, ce n’est pas dû au hasard. C’est hautement significatif statistiquement et cela a été reproduit, plutôt à contrecoeur, par des sceptiques impatients de discréditer la chose et ils ont obtenus exactement les mêmes résultats. Je n’ai pas le temps de vous les montrer, étant donné mon temps limité, et je préfère vous parler maintenant des expériences que je mène actuellement sur un perroquet voyant qui vit à New York !

La propriétaire de ce perroquet a découvert qu’il captait ses pensées. Il semblait savoir ce qu’elle pensait. Il a un vocabulaire de 950 mots actuellement. C’est l’animal parlant le plus accompli au monde. Comme il a été maintenant prouvé que les perroquets peuvent parler de façon expressive. Ce perroquet fait des phrases et il capte ses pensées. Il interrompt même ses rêves quand il dort à côté d’elle. Il la réveille en commentant ses rêves ! La première fois que j’ai entendu ça, je n’y ai bien sûr pas cru. Je pensais que c’était loin du fin fond de tout ce que j’avais déjà pu faire ! Je suis allé la voir à Manhattan, à New York où elle habite. Nous avons de simples tests où je lui ai demandé de regarder des images dans une autre pièce et le perroquet disait ce qu’elle regardait. Je ne voyais aucun moyen possible ou imaginable de tricher. Alors, nous avons mis au point une expérience filmée avec toute une série d’images scellées dans des enveloppes cachetées dans un ordre aléatoire. Elle les ouvrait dans une pièce avec une caméra. Dans une autre pièce, le perroquet – sans personne d’autre, à un autre étage – était filmé tout le temps. Les transcriptions ont été faites indépendamment pour voir si il disait ce qu’elle regardait. Le taux de réussite était incroyable. En 71 essais, il a eu raison 23 fois, 32 % Il y avait 19 mots possibles. Ce résultat est énormément supérieur au hasard. Ces expériences ont été évaluées et transcrites séparément par trois personnes différentes. Les statistiques ont été faites par un statisticien indépendant, un professeur de statistiques d’Amsterdam, et tout a été décrit et publié dans un journal à comité de lecture. En fait, cela sort aujourd’hui dans le Journal of Scientific Exploration.

images (1)J’espère que j’en ai dis assez pour montrer qu’il y a en réalité plutôt beaucoup de preuves de la télépathie. Cela ne peut pas convaincre les gens qui ne veulent pas croire à la télépathie ou qui sont convaincus que c’est impossible car, par définition, toute preuve doit être défectueuse, frauduleuse ou je ne sais quoi d’autre mais pour beaucoup de gens qui sont plus ouverts d’esprit, je pense qu’il y a vraiment de quoi faire et que ce que nous voyons ici est de la science normale qui procède avec des conditions plutôt défavorables mais qui procède de façon normale avec des hypothèses, des tests, des preuves, des critiques, des techniques perfectionnées et ainsi de suite. 

Je pense qu’il y a beaucoup de preuves de télépathie de toutes sortes dont des preuves expérimentales dans des conditions bien définies

Il est extraordinaire que les scientifiques qui prétendent être rationnels ou rationalistes deviennent extraordinairement irrationnels lorsqu’il s’agit de télépathie. La confiance en les preuves part aussitôt en fumée. Cela réveille souvent de profondes émotions et je me demande souvent pourquoi la possible existence de la télépathie dérange autant les gens. Pourquoi est-ce quelque chose de si profondément dérangeant ? Je crois que les raisons sont historiques. Elles remontent au moins au siècle des lumières où la volonté était de faire avancer la science et la raison et de rejeter la religion et la superstition, la crédulité, le folklore etc… Ainsi la télépathie, à cette époque on n’appelait pas ça télépathie, mais d’une certaine façon, ces phénomènes psychiques ont été rejetés dans la catégorie superstition et depuis lors, les gens rationnels sont supposés ne pas y croire. Je pense que c’est pourquoi (en tant que fait sociologique) que vous ne trouverez pas d’articles sérieux à ce sujet dans les grands journaux ou sur les programmes horizon de la BBC car c’est inacceptable pour le discours rationnel et les gens instruits – pas seulement les scientifiques mais la plupart des diplômés universitaires – savent qu’ils sont censés faire partie de ce projet « d’éclaircissement » et, au moins en public, sont supposés nier la télépathie ou, du moins, de ne pas en parler. La sanction sinon est d’être considéré comme crédule, superstitieux ou stupide et personne ne veut perdre son rang intellectuel. Alors je pense que ce tabou a été établi assez tôt et qu’il est toujours en place depuis lors. Si vous regardez les controverses de la fin du 19ème siècle, vous verrez que ce sont les mêmes qu’aujourd’hui, le même type d’arguments. Les gens pour disaient « voici les preuves ». Les gens contre « ce n’est pas possible, les preuves ne sont pas crédibles ». C’est très étrange en science comme des idées nouvelles sont tout à fait acceptables. Par exemple, David Deutsch, un physicien d’Oxford a écrit un livre sur le voyage dans le temps. Il a aussi écrit un livre sur les univers multiples, l’idée qu’à chaque observation physique l’univers se divise et qu’il y a des milliards, des trillions, des quadrillions d’univers parallèles complètement inobservés. Il bénéficie d’une place respectable en physique à Oxford. Il n’y a aucune preuve de son postulat et cependant, c’est assez toléré en physique. Pourtant, au sujet de la télépathie, David Deutsch dit : « Ce sont des âneries, pas le moindre soupçon de preuves. ». Je sais qu’il n’a pas étudié les preuves mais pourtant la même personne peut avoir des théories complètement folles sur les univers paranormaux et malgré tout, ce tabou total de la télépathie coexiste au sein du même individu.

Personnellement, je pense que la télépathie n’est pas menaçante. Je crois que la télépathie est une aptitude naturelle des communautés d’animaux pour communiquer ensemble. Je pense que ça existe. Ma propre théorie, je n’en ai pas parlé faute de temps, ma théorie est que les membres d’un groupe ont ce que j’appelle un sens morphique qui les relie entre eux… des flopées d’oiseaux, des bancs de poissons. Je crois à un phénomène de champ. Les membres d’une communauté animale, lorsqu’ils sont séparés, restent connectés entre eux par ce champ qui s’étire au lieu de se briser… et chacun peut communiquer avec l’autre télépathiquement. Je pense que c’est un mode normal de communication animale. Pour finir, la nature de ce champ est, en réalité, assez proche d’un phénomène bien connu en physique quantique appelé « non-localité » où des particules faisant partie du même système quand elles s’éloignent, gardent une connexion non locale… un changement chez l’une affecte instantanément l’autre indépendamment de la distance. Peu importe leur éloignement. Il n’y a pas de loi quadratique inverse. Quand Einstein a d’abord réalisé cette implication de la théorie quantique, il a cru que la théorie quantique devait être fausse car si elle était juste, cela impliquerait « a spooky action at a distance » (effroyable action à distance). Il s’est avéré que la théorie quantique est juste, Einstein avait tort et ces particules ou systèmes qui appartiennent au même système quand ils sont séparés conservent cette connexion non locale. Des organismes qui appartiennent à un même groupe social ou un chien et son maître, des jumeaux, des parents, des mères et leurs bébés… peuvent s’éloigner. Je préfère ça. Si la théorie quantique est vraiment fondamentale, alors on peut voir des choses analogues, homologues même, au niveau des organismes. Dans la mesure où les gens ont des théories de la télépathie, c’est une des principales candidates.

62213208Dans la vie quotidienne, les cas de télépathies les plus impressionnants sont quand cela se produit. Les mères et les bébés en sont un exemple mais beaucoup de gens ont vécu l’expérience de voir soudain quelqu’un ou de l’entendre au moment où il meurt ou qu’il est en danger. Cela arrive aussi… J’ai fait des expériences avec des chiens qui le font. J’ai plus de 100 cas de données sur des chiens qui hurlent mystérieusement sans raison apparente et il s’avère par la suite que leur maître a subi un grave accident ou est mort, loin et sans que personne ne le sache dans l’entourage du chien. Beaucoup de ces cas sont en lien avec la mort et la détresse. Certains de ces cas impliquaient des chiens qui savaient leur maître en danger et qui se sont débrouillé pour sauver leur vie en forçant les gens à aller quelque part, ou dans certains cas, en empêchant des suicides. Je pense que dans beaucoup de cas la télépathie a à voir avec des choses qui ont une grande signification biologique. On ne peut pas, bien évidemment, faire d’expériences là-dessus. Vous ne pouvez pas demander à quelqu’un de mourir à un moment aléatoire pour que vous puissiez observer le chien et si vous travaillez à l’Université, il y a des comités d’éthique et autres alors évidemment vous ne pouvez pas faire des choses qui impliquent des perturbations émotionnelles. La plupart des expériences de télépathie les plus puissantes sont celles de communication d’une nécessité ou d’un besoin. Elles concernent les nécessités, les besoins, les demandes… Elles concernent les appels silencieux. Les gens veulent que quelqu’un viennent à eux. Il y a parfois des informations plus détaillées qui sont transmises mais la télépathie est le bon terme. Télépathie veut dire « sensation distante », tele-pathie, distante sensation, comme l’empathie, la sympathie. Ce n’est pas de la transmission de pensées. Cela ne concerne pas à l’origine les pensées, les images. Cela concerne au départ les sensations, les besoins.

Quand vous dites « pouvons nous développer une plus grande sensitivité ? », je crois que la question est « Pourquoi avons-nous perdu autant de la sensitivité de nos ancêtres ? ». Il y a beaucoup d’histoires de voyageurs en Afrique qui disent qu’on considère comme normal dans de nombreuses régions d’Afrique que les membres d’une tribu savent quand quelqu’un arrive, quand quelqu’un a besoin de quelqu’un d’autre quelque part, ils partent et trouvent ce quelqu’un qui a besoin d’eux à 50 miles de là. Ils réagissent à ça tout le temps. Avant l’invention du téléphone, c’est ce que les gens faisaient et il y a des témoignages d’amérindiens, d’aborigènes australiens, d’explorateurs. Généralement, les anthropologues ne l’ont pas étudiés car ils étaient convaincus que c’est impossible. Ils sont venus avec un état d’esprit rationaliste et n’ont pas documenté les choses des cultures traditionnelles qui en sont les aspects les plus intéressants.

Alors je crois que si nous voulons savoir jusqu’à quel point cela peut être utile dans les sociétés humaines, nous devons regarder les sociétés traditionnelles, celles qui survivent encore, où elles n’ont pas encore été complètement balayées. Même dans notre société cela n’a pas complètement disparu, et il me semble que l’exemple du téléphone est une survivance résiduelle de la réponse aux appels à distance. Le téléphone nous permet d’appeler les gens à n’importe quelle distance. Nous formons l’intention avant de réaliser l’appel et je pense que c’est pour cela qu’ils réagissent. Je pense qu’être capable d’appeler les gens à distance n’est pas trivial et je crois que c’est une des racines évolutives de la télépathie.

                                                          *

Extrait et condensé d’un débat sur la télépathie. L’avis de Rupert Sheldrake.
Source :
http://www.metapsychique.org

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Les vertus du rire

Posté par othoharmonie le 10 avril 2015

 

 

enfant-qui-ritLa réforme de l’assurance-maladie est l’un des chantiers prioritaires de l’année qui débute, au moment où va s’engager le grand débat sur son financement, les périodiques s’interrogent sur l’avenir de notre système de santé : 60 millions de consommateurs (n° 376, octobre 2003, p. 34-43) publie les résultats d’un sondage exclusif sur ce que savent les Français de leur système de santé. On découvre que 94% de nos concitoyens ignorent ou sous-estiment le montant de leurs dépenses de santé. L’enquête a été menée par téléphone auprès de mille dix personnes de plus de dix huit ans, représentatives de la population française, interrogées selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession et catégorie socioprofessionnelle, type de commune et région), entre le 10 et le 19 juillet.

Quoi qu’on dise, la réforme est en route. Le transfert d’une partie des dépenses (vers les mutuelles, les assurances et les usagers) est inévitable. La brèche est ouverte. Il faut freiner les coûts. Le remboursement de certains médicaments est sur la sellette, faut-il s’en étonner ?

Santé magazine, dans son n° 33, octobre 1003, p. 96-97, fait état des doutes portant sur l’efficacité des traitements homéopathiques fréquemment utilisés pour la prévention des petits maux de l’hiver (rhinopharyngite, infection ORL) ; pour le soin des maladies infantiles (oreillons, rougeole, rubéole, varicelle, troubles du sommeil) ou pour faire face aux problèmes de peau (urticaire, verrues, réactions pubertaires, etc.). Administrées sous forme de sirop, de gélules-fondant-sous-la-langue, ces médications en minidose s’avèrent coûteuses et d’une efficacité souvent douteuse.

Il y a un médicament dont on ne parle guère, c’est le rire. Oui, le rire est bon pour la santé ! Celui qui rit introduit de la joie dans sa vie. Rire, c’est de faire du bien au niveau corporel comme au niveau moral. « Une minute de rire équivaudrait à quarante-cinq minutes de relaxation. »

Si l’on se reporte aux dires de Santé magazine, médecins et psychothérapeutes seraient de plus en plus nombreux à croire aux vertus de la « rirothérapie ». Ils concèdent toutefois que le rire ne modifie pas directement l’état morphologique, ni la physiologie des gens, mais il changerait le regard qu’on jette sur soi-même et il introduirait une distance entre le moi et le ressenti. Bref, le rire agirait comme un antidote ou un agent anti-stress réduisant le négatif qui vous perturbe et accentue votre sentiment de souffrance.

Outre qu’il détourne l’attention portée à la douleur, il vous transforme intérieurement dans un sens positif, en multipliant les échanges respiratoires, en renforçant les défenses immunitaires, en favorisant notamment la production d’immunoglobuline A dans les glandes salivaires et en vous apaisant par l’augmentation de la production d’endomorphine, facteur antidouleur, générateur d’un sentiment de bien-être.

Déjà, en août 1988 (n° 152, p. 60-64), Santé magazine s’était intéressé au rire, mais plutôt sous son aspect psychosocial. « Le rire, lisait-on, c’est contagieux. Quand quelqu’un commence à avoir le fou-rire, c’est la vague déferlante : tout le monde suit. » Cette contagion est excellente sous tous les rapports : « Riez ! Faites rire ! Vous ferez une bonne action », concluait le Dr H. Rubenstein, consultant médical (p. 60).

Le mécanisme du rire est complexe. Il met tout le corps en action. La zone du rire dans le cerveau se situerait dans l’hémisphère droit, c’est-à-dire là où siège le contrôle de la personnalité. En se prolongeant, le rire donne une impression de bien-être et l’on se sent sur-le-champ totalement relaxé.

Pour conserver une bonne santé, le rire semble donc indispensable (surtout pour les personnes sédentaires, étrangères aux activités physiques).

Le rire, en conclusion, stimule et régularise les fonctions respiratoires et cardio-vasculaires.

Le Dr Henri Rubenstein va jusqu’à y voir un authentique facteur de longévité.

Ce qui est certain, en tout cas, c’est qu’il est entré aujourd’hui dans la panoplie des médecins hospitalières et pas seulement en pédiatrie.

Dans les publications (comme, par exemple, Croix magazine Nord-Pas-de-Calais, n° 1107, 10-26 janvier 1990), on a pu lire des reportages sur l’utilisation thérapeutique du rire dans des cliniques et des établissements médicaux des plus sérieux. Le rire, en ces temps de morosité, est devenu une denrée rare, mais sachez qu’il y a des rires qui sauvent, qui font briller les yeux, éclairent des visages et restaurent, chez des gens qui souffrent ou qui doutent, la confiance et l’équilibre.

Mais restons vigilants : tous les rires sont-ils de cette nature ? Le Pr Carlston Nimitz, de l’université de Berlin, a disséqué méthodiquement le rire à l’aide d’une caméra-vidéo et d’un ordinateur (voir L’Express, 14-16 novembre 1986, p. 74 s.). Quatre-vingts personnes ont avec lui jugé le rire de dix-huit individus filmés par surprise. Ainsi fut mise en évidence l’importance relationnelle du rire.

En fermant les yeux, en changeant la direction du regard, le rieur rentre en lui-même, il exclut l’autre ou s’exclut lui-même, c’est un « retour à la source ».

Naturellement, le discernement s’impose. Il y a rire et rire : il y a des rires qui déconnectent, mais il y a aussi des rires qui soudent, des rires partagés, qui ouvrent à l’autre. Il y a des rires qui blessent, qui sont des armes, qu’on redoute, et il y a des rires qui désarment, qui délivrent, qui rassurent, des « rires fusionnels ».

Georges Minois a écrit Histoire du rire et de la dérision (Paris, Éd. Fayard, 2000). On y découvre l’extrême diversité des rires (dont Aristote faisait le propre de l’homme et dont Freud, en distinguant le rire de la peur et le rire du plaisir faisait la « manifestation du défi », dont le but latent serait de limiter une excessive dépense de ses affects.

Quoi qu’il en soit, riez ! le rire fait vivre, le rire est décapant ! Il régénère ! Comme l’écrivait Catherine Dolto, éminente psychanalyste, n’oubliez jamais qu’un clown sommeille en chaque être humain ! L’expérience démontre qu’il peut être astucieux de l’interpeller.

Esprit et Vie n°98 – janvier 2004 – 2e quinzaine, p. 36-37.
P. Louis Debarge

 

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