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Silence Intérieur
Le silence intérieur
Le monde des sons contient la nourriture intellectuelle de notre esprit ; le monde du silence est le lieu du mystère du sur-conscient, de l’incompréhensible. Le discours embrasse par ses formes usuelles et par ses formes esthétiques la totalité du connu, mais ne peut que faire pressentir l’inconnu. Quand il s’arrête, d’autres voix s’élèvent qui, sans le secours des mots, nous enseignent pour l’éternité, touchent ce qui dépasse l’entendement, dévoilent ce qui est imperceptible à la sensibilité, et allument le désir inextinguible de la Lumière.
Le domaine de la parole est donc bien étroit et celui du Silence bien vaste. Conformons-nous à la Loi de nature : écoutons beaucoup, parlons peu. Tout le monde rend un culte à la parole ; mais le silence est un dieu négligé. Parler, c’est semer, puisque c’est agir ; toutefois notre verbe n’acquiert cette puissance que lorsque notre âme est devenue un verbe de Dieu ; jusque-là, le travail est plus vivant que le discours : prenons donc l’habitude du silence.
S’abstenir de paroles inutiles,
S’abstenir de paroles mauvaises,
S’abstenir de juger personne,
S’abstenir de se défendre soi-même,
S’abstenir d’indiscrétions,
S’abstenir de rêveries prolongées.
Voilà les leçons passives de l’école du Silence. (Mat., VI 3) Le silence intérieur est le fait de savoir rester « à l’intérieur » de soi-même !
Faire le silence en soi pour laisser s’exprimer pleinement notre énergie ; à tourner son regard vers l’intérieur pour s’éveiller à une dimension de plénitude ou encore, à demeurer naturellement intériorisé pour éprouver par exemple que notre simple fait de toucher est un acte des plus sacrés qui soit.
EXERCICES : (et préparation)
1/ – Observer les pensées.
Installez-vous confortablement, assis ou couché.
Sentez-vous à l’aise et fermez les yeux.
Prenez quelques respirations profondes et observez ce qui se passe au niveau des pensées.
Regardez vos pensées comme si il s’agissait d’un film.
N’analysez pas vos pensées, ne les jugez pas non plus, regardez les simplement et laissez-les être là.
Observez s’il y a une agitation ou si le mental est calme.
Observez comme les pensées apparaissent d’elles-mêmes.
Une pensée apparaît et elle en entraîne une autre à sa suite.
Ça forme comme des chaînes de pensées et parfois elles vous embarquent totalement.
Il se peut qu’à ce moment-là, vous oubliiez totalement que vous êtes là.
Ce n’est pas grave, dès que vous le remarquez, redevenez observateur.
N’essayez pas de contrôler ou de chasser les pensées. Ne leur donner pas suite volontairement. Ne les nourrissez pas non plus. Laissez les simplement être et observez.
Faites cela pendant le temps que vous souhaitez. Ne forcez rien.
Si un état de relaxation profonde s’est installé, revenez tout en douceur vers l’activité.
Prenez plaisir et sentez-vous heureux.
2 / – Respiration consciente
Allongez-vous et fermez les yeux.
Prenez contact avec votre respiration en focalisant votre attention sur elle.
Laissez-là simplement aller. N’essayez pas de la contrôler ou de la diriger.
Sentez l’air entrer en vous et ressentez par où il passe et comment il passe.
Sentez l’air ressortir après avoir circulé en vous.
Si des pensées viennent, n’essayez pas de les chasser, laissez les être là et reportez simplement votre attention sur la respiration.
Accueillez tout ce qui vient, picotements, peurs, rires, larmes, joie, bien être, calme, agitation, impatience ou toute autre chose.
Accueillez tout ce qui vient et observez, puis reportez votre attention sur la respiration.
Ressentez.
A chaque inspiration soyez conscient que vous inspirez. A chaque expiration soyez conscient que vous expirez.
N’imaginez rien, ne faites pas de visualisation. Laissez-vous seulement être un avec la respiration.
Faites cela pendant le temps que vous souhaitez et n’oubliez pas qu’il n’y a rien à réussir ni même à atteindre.
3 / – Ressentir son corps
Allongez-vous et fermer les yeux.
Détendez-vous quelques instants en respirant profondément.
Focalisez ensuite votre attention sur vos pieds.
Ressentez les sensations, les picotements, les fourmillements. Ressentez la vie dans vos pieds. Faites cela pendant quelques secondes.
Puis faites la même chose sur chaque partie de votre corps en remontant jusqu’au sommet du crâne. Ensuite ressentez votre corps dans son ensemble.
Ressentez la vie qui l’anime et l’énergie qui circule.
Maintenant repoussez les limites de l’espace que vous croyez occuper ou de la définition que vous considérez comme étant vous.
Vous arrêtez-vous à votre peau ?
Vous étendez-vous au-delà ?
Ressentez l’espace que vous occupez.
Jusqu’où s’étend-il ?
En faisant le moins d’effort possible, étendez votre conscience dans toutes les directions.
Incluez tous les êtres et toutes les choses.
Ressentez maintenant que vous contenez l’espace que vous venez de créer.
Ressentez ce que vous êtes.
4 / – Le silence intérieur
Cet exercice est destiné à habituer le mental à se focaliser sur une seule pensée puis à se détacher d’elle afin d’atteindre le silence infini de la conscience pure.
Choisissez un petit mot qui n’aie aucune signification pour vous et dont la sonorité vous est agréable, exemple : om…….shoam…..shamïn…….ama……
Vous pouvez en choisir un parmi ceux-ci ou en trouver un par vous -même.
Si ce mot avait une signification quelconque, automatiquement il créerait dans votre mental une image et cette image en amènerai d’autres et ainsi de suite. Hors ce que l’on cherche à faire ici, c’est d’apaiser le mental et se laisser être dans cet espace de grand silence intérieur.
Assis confortablement, fermez les yeux et commencez par prendre 4 ou 5 respirations profondes pour vous relaxer un peu et prendre contact avec votre corps.Ensuite commencez à répéter mentalement le « petit mot » : petit mot……petit mot……..petit mot…….petit mot …petit mot……petit mot…….petit mot…etc…..
Répétez-le en pensées, en douceur, sans effort, sans concentration, sans vouloir lui imposer un rythme particulier, pensez-le simplement, ne lui donnez pas un rythme trop rapide, cela doit être agréable, simple et doux.
Evidemment, il va y avoir tout un tas de pensées qui vont danser dans tous les sens et se bousculer, ne vous en occupez pas, n’essayez pas de les chasser, ne luttez pas contre elles, regardez-les passer sans vous y attacher, sans les nourrir, sans leur donner suite, regardez-les comme si vous regardiez un film, acceptez-les, acceptez qu’elles soient présentes mais ne vous y attachez pas.Les pensées qui émergent comme ça, créent des chaînes de pensées, une pensée en amène une autre et ainsi de suite, alors parfois vous serez entraîné par ce genre de pensée.
Dès que vous prenez conscience de cela, dès que vous remarquez que vous n’êtes plus sur votre « petit mot », vous reportez alors votre attention en douceur sur le « petit mot ». Sans effort, vous revenez sur lui en le repensant : petit mot……petit mot…….petit mot…etc….
Lorsque vous prenez conscience que le « petit mot » devient tout fin, tout subtil, comme s’il était là de lui-même, sans que vous ayez à le penser, comme s’il flottait en vous, alors, à ce moment là, cessez de le penser, lâchez-le pour n’être plus que silence.
Voilà, c’est tout simple, faites cela pendant environ 20 minutes puis allongez-vous quelques instants.
Ensuite revenez tout en douceur vers votre activité.
Parfois vous aurez beaucoup de pensées et vous vous sentirez peut-être agité, d’autres fois vous serez dans un calme très profond. Ne vous préoccupez pas de tout ça, si vous recherchez quelque chose ou désirez atteindre un état particulier, prenez conscience que cela, ce sont des pensées et traitez-les comme d’autres pensées en ne vous y attachant pas, puis reporterez votre attention sur le « petit mot ».Il n’y a rien à réussir, cela se passe toujours de la meilleure façon qui soit pour vous dans l’instant présent. Si vous n’êtes pas en silence, alors acceptez de ne pas être en silence.
S’il y a beaucoup de pensées et que vous êtes agités, acceptez cela également.
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Pour d’autres aides, voir page suivant ICI : http://othoharmonie.unblog.fr/vers-le-silence-interieur/
3 Réponses à “Silence Intérieur”
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je suis malentendante et seule,et c’est souvent dans le silence et la solitude , que je me sens le plus libre, j’évite toutes pensées négatives,j’essaie de contrôler certaines de mes pensées et parfois dans certain moment, concentrer sur ce que je fais elles sont absentes , mais que dire après une relaxation comme celle-ci une pensée surgie et se réalise(ce que j’appelle une pensée magique(mystère)de la vie
Tout est dans la respiration comme le dit si bien le texte.
merci Françoise
Petit coucou ! en passant !
Parfois ! il vaut mieux garder le SILENCE !
Souvenir de travail fin de carrière ; un supérieut me prenait pour [......]
En gardant Le » SILENCE » j’ai évité un CONFLIT, sinon, il me poursuivrait encore aujourd’hui !
Aujourd’hui ! par le recul, la Réflexion, la Médition
Je me sens libre ! d’exprimer ce que je ressents
Ton Jo ! gros bisous